Le Saviez-Vous ► Caviar, Kinder Surprise… Ces 11 aliments sont tout simplement interdits dans certaines parties du monde


Si on visite certains pays, on prend contact avec les coutumes, l’environnement et l’alimentation. C’est une découverte de saveurs, de présentations d’aliments. Certains aliments, nous pouvons le retrouver dans nos commerces, alors que d’autres non. Ceux qui sont interdits le sont pour des raisons de santé, d’environnement, de protection animale.
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Caviar, Kinder Surprise… Ces 11 aliments sont tout simplement interdits dans certaines parties du monde

  • Caviar, Kinder Surprise... Ces 11 aliments sont tout simplement interdits dans certaines parties du monde

  • Vous ne pouvez pas en trouver dans certaines régions du monde. Wikimedia Commons

    La nourriture fait partie intégrante d’une culture. Ce que l’on mange peut refléter nos préférences personnelles, mais aussi notre nationalité, il est donc logique que le contenu de nos caddies et de nos menus varient beaucoup selon notre origine. Certains aliments volontiers consommés dans un pays sont parfois totalement bannis d’un autre, pour des raisons de santé, sociales et environnementales. Voici quelques aliments controversés et parfois illégaux dans certains États.

    Les Etats-Unis ont banni l’importation de caviar de Béluga pour des raisons environnementales

    Caviar de béluga Goruppa/ iStock

    Le caviar de Beluga est un aliment onéreux qui peut valoir jusqu’à 200 dollars par once. Le caviar de béluga iranien est le genre de caviar le plus cher au monde et est composé d’oeufs d’esturgeon de béluga. Néanmoins, il est illegal aux Etats Unis depuis 2005 car il fait partie des espèces sérieusement menacées. Des années de surpêche ont conduit à un fort ralentissement de la population mondiale d’esturgeon de béluga et à une hausse du prix de son caviar.

    Les M&M’s sont interdits de séjour en Suède pour cause de litige de marque.

    M&Ms. Wikipedia Commons

    La Suède a interdit la vente de M&M’s en 2016 car un tribunal a estimé que le packaging de la célèbre confiserie ressemblait à celle d’un autre bonbon au chocolat — My by Marabou.

    Cette dernière est également marketée avec la lettre « m » en minuscule et appartient à Mondelez International, qui a les droits de marque exclusifs en Suède. Techniquement, M&M’s peut toujours être vendu en Suède si Mars modifie son packaging et son marketing, mais il semblerait que cela ne soit pas le cas.

    Singapour a interdit la vente de chewing-gums il y a des décennies

    Chewing gum. Paramount Pictures

    Malgré ce que l’on pourrait penser, il n’est pas illégal de mâcher du chewing-gum à Singapour mais en trouver n’est pas une mince affaire. En 1992, Singapour a proscrit la vente et l’importation de chewing-gums afin de garder l’espace public exempt de ce genre de détritus, même si l’acte de manger un chewing-gum n’a lui pas été proscrit. En 2004, cette interdiction a été en partie levée pour les chewing-gums dentaires et ceux à la nicotine.

    L’huile riche en safrole donne son goût à la « racinette » (une boisson gazeuse québécoise) mais est interdite aux Etats-Unis

    C’est l’huile riche en safrole qui donne son arôme à la boisson appelée “racinette”. iStock

    Les recettes traditionnelles de « racinette » recommandent l’ajout d’huile riche en safrole, un ingrédient qui est désormais lié au développement de cancer, de lésion hépatique, et autres effets toxiques. Selon la dose, l’huile peut également causer des hallucinations et des vomissements. Les Etats-Unis ont prohibé son utilisation dans les années 1960. Aujourd’hui, pour donner du goût à la racinette, on y ajoute d’autres ingrédients plus naturels.

    Les colorants artificiels ont été interdits dans cinq pays d’Europe

    Colorants artificiels. Scott Bolster/Shutterstock

    Les colorants artificiels sont autorisés dans de nombreux endroits dans le monde, y compris aux Etats-Unis, mais certains de ces additifs créés par l’homme ont été interdits dans des pays d’Europe tels que l’Autriche, la Finlande, la Norvège et le Royaume-Uni. Une étude reconnue par certaines agences alimentaires de ces pays ont lié ces colorants alimentaires à certains problèmes sanitaires, y compris l’hyperactivité chez les enfants. Beaucoup de ces colorants interdits par les pays européens sont toujours autorisés dans les aliments et médicaments aux Etats-Unis.

    Les oeufs Kinder Surprise sont interdits en Amérique

    Kinder eggs. Getty Images

    Les oeufs Kinder Surprise sont adorés des enfants en Europe mais sont interdits aux Etats-Unis car ils ne respectent pas la charte de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA en anglais) contre les objets placés dans des aliments. Cette restriction a pour but réduire le risque d’étouffement par accident. Les Etats-Unis permettent néanmoins la vente des oeufs Kinder Joy, qui ne contiennent aucun objet.

    La production de foie gras est interdite dans beaucoup de pays

    Foie gras. Emma Fierberg/INSIDER

    Le foie gras est un met très apprécié en France et produit via le gavage d’oie et de canards. Cela implique l’utilisation d’un tube afin de nourrir les canards et les oies en maïs gras dans de grandes quantités, afin que les animaux développent un foie élargi et gras. Ces foies sont ensuite retirés et vendus. La production de foie gras a été bannie du Danemark, de la Finlande, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Argentine, de l’Australie, de l’Inde et du Royaume-Uni grâce aux efforts de groupes de protection des animaux qui luttent contre le gavage et le considèrent cruel et inhumain. Il est toujours possible de l’importer, ils restent donc toujours en vente dans certains magasins. La Californie a interdit la production et la vente de foie gras.

    Le fugu est un poisson toxique dont la consommation est très contrôlée aux Etats-Unis

    Fugu sashimi. tsuda / Flickr

    Le fugu est un type de poisson apprécié pour son goût mais craint pour ses organes potentiellement toxiques. Même s’il est totalement inoffensif lorsqu’il est préparé correctement, une mauvaise préparation peut entraîner la mort par empoisonnement au tétrodotoxine. Une fine tranche du foie de fugu peut en contenir assez pour tuer un adulte en une heure. Puisqu’il n’y a pas d’antidote à la tétrodotoxine, la FDA a aux Etats-Unis établi des règles très strictes en ce qui concerne le fugu. N’importe quel restaurant voulant servir ce poisson-lune doit se le procurer via un importateur bien spécifique à New York et il est importé de manière très limitée. Tous les autres imports sont bannis.

    Il est illégal d’importer du haggis aux Etats-Unis depuis les années 1970

    Haggis. Tess Watson/Wikimedia Commons

    Le haggis est un plat écossais savoureux fait de poumons, foie et coeur de mouton, agrémenté d’épices, d’avoine et d’oignon. Il est traditionnellement cuit dans l’estomac du mouton, même si la plupart des haggis sont aujourd’hui préparés dans des enveloppes artificielles. Le haggis a été interdit d’importation en 1971 lorsque le département de l’Agriculture des Etats-Unis a décrété que les poumons de bétail étaient impropres à la consommation humaine.

    Importer de l’akée frais aux Etats-Unis est illégal, mais s’il est congelé ou mis en conserve, vous pouvez.

    De l’akée et du poisson salé. Fanfo/Shutterstock

    L’akée est un genre de fruit que l’on trouve en Afrique de l’Ouest, en Amérique du Sud, dans le sud de la Floride et dans certaines parties des Caraïbes. C’est le fruit national de la Jamaïque où il est habituellement servi avec de la morue salée. Même si ce fruit est riche en vitamine A et en zinc, il est impossible d’importer de l’akée frais est aux Etats-Unis car ses graines contiennent de l’hypoglycine A, une toxine qui peut causer des vomissements, un coma, et la mort. Même si le taux d’hypoglycine dans les graines d’akée mûr est assez bas pour que le fruit soit consommé, manger le fruit frais avant qu’il n’arrive à maturation peut être très dangereux. Les Etats-Unis autorisent néanmoins sont importation si le fruit est congelé ou mis en conserve afin d’être vendu.

    Vous pouvez manger des ailerons de requin dans de nombreux pays asiatiques mais pas dans 12 États américains

    Soupe d’ailerons de requins greenwatermelon/ iStock

    Les ailerons de requin sont utilisés dans certaines parties de l’Asie pour faire de la soupe, mais la diminution des populations de requins a conduit les Etats-Unis à interdire la vente de ses requins dans douze États. Les ailerons de requin sont retirés alors que le requin est toujours en vie, l’animal est ensuite rejeté à la mer où il meurt. La vente de soupe de requin est maintenant illégale dans douze États américains. Mais l’Institut du bien-être animal (Animal Welfare Institute) a déclaré au National Geographic qu’on peut pourtant toujours en trouver dans dix de ces douze États. En 2012, la Chine a interdit la consommation de soupe de requin lors de banquets officiels du gouvernement.

    Version originale : Business Insider / Sophia Mitrokostas

    https://www.businessinsider.fr/

    Le Saviez-Vous ► 15 aliments qui pourraient vous tuer


    Beaucoup d’aliments sont sans danger, mais certains le sont moins, même les plus connus. Souvent, c’est manger en grosses quantités ou mal apprêtés qui peuvent devenir un vrai poison. Il y a aussi des aliments que certaines parties doivent être évitées.
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    15 aliments qui pourraient vous tuer

     

    Aliments dangereux : le fugu est un poisson mortel.

    Par Sophie Tremblay

    Regardez bien votre assiette : contient-elle des aliments qui peuvent nuire à votre santé et même… vous tuer? Sans être alarmiste, soyez vigilant à face à ces aliments.

     

    Aliments dangereux : attention au durian.

    taveesak srisomth / Shutterstock

    Durian

    Le durian est un fruit exotique à l’allure étrange que l’on retrouve en Asie. Il faut savoir que ce fruit dégage une horrible odeur de fromage fermenté ou de poubelle qui devrait vous décourager de le manger. Mais si ce n’est pas le cas, il ne faut surtout pas le mélanger avec de l’alcool. Ce mélange pourrait être fatal, car la teneur en soufre du durian bloque une enzyme qui protège votre foie contre les substances toxiques de l’alcool.

    Aliments dangereux : consommez la muscade en quantité raisonnable.

    Besjunior / Shutterstock

    Muscade

    Eh oui, la muscade dont l’odeur nous rappelle le temps des Fêtes et le pain d’épice pourrait être sérieusement dangereuse si vous la consommez en grande quantité. Elle est notamment reconnue pour ses vertus euphorisantes, et même aphrodisiaques. Les effets secondaires d’un surdosage, répertoriés par Radio-Canada, comprennent de violents maux de tête, des vomissements et même des convulsions. D’autres sources évoquent un état narcotique, une augmentation du rythme cardiaque, une déshydratation, des vertiges, etc.

    Aliments dangereux : ne mangez pas de noyau de cerise.

    sabyna75 / Shutterstock

    Noyau de cerise

    Quand vous mangez des cerises, vous ne vous doutez pas que le noyau de ce fruit si savoureux pourrait être mortel… si vous l’avalez! En effet, le site FranceSoir rapporte que les noyaux de cerise contiennent une substance qui, une fois ingérée, génère du cyanure, un poison mortel. Même si une dose mortelle demandait la consommation de 25 grammes de noyaux de cerise, il y a tout de même des risques d’effets secondaires peu agréables comme une élévation de la température corporelle, des maux de tête, des nausées, des vomissements, etc. Les noyaux d’abricots, de pêches et de prunes sont aussi à proscrire.

    Aliments dangereux : le fugu est un poisson mortel.

    Kankitti Chupayoong / Shutterstock

    Fugu

    Ce ne sont pas des histoires inventées : il existe bel et bien un poisson aussi adoré que mortel au Japon. Le fugu – ou poisson-globe – est un mets recherché au Japon, mais il reste qu’il est très dangereux. C’est que, mal apprêté il pourrait causer la mort. Comme le rapporte le National Geographic, il cache dans son foie et dans ses ovaires de la tétradoxine pouvant paralyser les muscles de celui qui le consomme et provoquer un arrêt respiratoire.

    Toutefois, L’Express rapporte que certains chefs japonais disent que les effets de sa consommation sont largement exagérés et s’apparenteraient plutôt à ceux du gaz hilarant, mais en 7000 fois plus fort. Quoi qu’il en soit, Madame Figaro l’a surnommé la « roulette russe des mers » et cette appellation lui va assez bien!

    Aliments dangereux : assurez-vous de bien faire cuire les racines de manioc.

    AN NGUYEN / Shutterstock

    Racine de manioc

    Ce légume racine s’appelle aussi yucca, mais, peu importe son nom, il faut le manger cuit. En fait, sa cuisson est essentielle et non négociable. Autrement, vous ingèreriez la toxine du glycoside cyanogène qu’il contient comme le rappelle l’Agence canadienne d’inspection des aliments. C’est la même chose avec les pousses de bambou qui doivent être cuites pour être mangées.

    Aliments dangereux : mangez de la carambole en petite quantité seulement.

    P-fotography 7 / Shutterstock

    Carambole

    Le goût légèrement acidulé de la carambole ajoute une touche spéciale à vos salades de fruits. Sa forme d’étoile charme. Mais saviez-vous que ce fruit ne doit pas être surconsommé? Elle peut être très toxique à haute dose, comme le rapporte le magazine Marie Claire. L’acide oxalique qu’elle contient peut causer des dommages aux reins et au cerveau et même causer une encéphalopathie ou un arrêt cardio-respiratoire.

    Aliments dangereux : les hot dogs constituent la première source d'étouffement chez les enfants de moins de dix ans.

    PosiNote / Shutterstock

    Saucisse

    Les hot dogs seraient les aliments qui causeraient le plus de décès par étouffement chez les enfants de moins de dix ans selon une étude publiée dans la revue Pediatrics et rapportée par La Presse. En effet, 17 % des morts par étouffement seraient causées par des hot dogs. Faites attention en les mangeant… surtout avec de jeunes enfants. Parmi les autres aliments appréciés des enfants qui sont à surveiller, on trouve les bonbons durs, le pop corn, les raisins et les guimauves.

    Aliments dangereux : ne mangez pas les pépins des pommes.

    PosiNote / Shutterstock

    Pomme

    Un pépin de pomme semble si inoffensif. Pourtant, il contient du cyanure, une substance qui empêche le sang de recevoir de l’oxygène ce qui peut conduire à l’asphyxie. Donc, il y a un risque potentiel réel. Toutefois, pour qu’un humain soit incommodé, il faudrait qu’il mange environ 20 pommes entières de suite et mastiquer ou hacher chaque pépin pour que le cyanure soit complètement libéré.

    Aliments dangereux : les feuilles de rhubarbe, consommée en grande quantité, peuvent être toxique.

    atalia bulatova / Shutterstock

    Rhubarbe

    Si les tartes à la rhubarbe sont vos préférées, vous pouvez continuer à en manger sans problème. Ce ne sont pas les tiges avec lesquelles on prépare les purées et les tartes qui sont dangereuses, mais bien les feuilles. Qu’elles soient cuites ou crues, les feuilles de rhubarbe consommées en grandes quantités peuvent vous intoxiquer comme le rapporte le Système canadien d’information sur la biodiversité. Les symptômes d’une intoxication à l’oxalate, la toxine responsable retrouvée dans la rhubarbe, sont des douleurs abdominales, des sensations de brûlure dans la bouche et la gorge, des nausées, des vomissements, etc.

    https://www.selection.ca/

    Le changement climatique crée des poissons mortels cousins du fugu


    Le poisson globe qu’on appelle le fugu est un mets rechercher au Japon. Pour l’apprêter, il faut un grand savoir faire pour ne pas empoisonner personne. Il existerait 53 espèces de fugu, mais seulement 22 espèces sont autorisées à être consommées. À cause des changement climatiques, des espèces se migrent et se mêlent entre eux. Cela augmente la difficulté pour bien choisir le poisson sans danger.
    Nuage

     

    Le changement climatique crée des poissons mortels cousins du fugu

     

    Céline Deluzarche
    Journaliste

    Le fameux poisson japonais fugu, dont la consommation peut être mortelle, a un nouveau cousin hybride qui semble proliférer en raison du réchauffement climatique. Un phénomène qui inquiète les pêcheurs et les autorités japonaises.

    Le fugu est un poisson-globe dont certains organes contiennent de la tétrodotoxine, un poison violent contre lequel il n’existe aucun antidote. Ce poison paralyse le système nerveux et peut mener à un arrêt respiratoire pouvant entraîner la mort. Le fugu est pourtant un mets très populaireau Japon. Sa chair sucrée est servie dans les plus grands restaurants et les prix dépassent les 700 euros le kilogramme en pleine saison.

    Des règles ultra strictes de préparation

    Pour prévenir les intoxications, le gouvernement japonais a mis en place une législation très stricte : il est ainsi interdit de vendre un poisson entier dont les parties dangereuses n’ont pas été retirées. Un exercice très difficile : l’examen à la préparation du fugu nécessite cinq ans de formation et le taux de réussite ne dépasse pas les 50 %. De plus, toutes les espèces de fugu ne sont pas éligibles à la consommation, seules 22 sur 53 sont autorisées, car la neurotoxine est localisée dans des organes bien précis pour chacune. Chez certains poissons, elle se trouve dans le foie, chez d’autres dans la peau ou la chair.

     

    Les fugus hybrides se multiplient au nord-est du Japon. © tokyofoodcast.com, Flickr

    Les fugus hybrides se multiplient au nord-est du Japon. © tokyofoodcast.com, Flickr

      La migration des espèces crée des poissons mutants

      Le travail des chefs préparateurs risque fort de se compliquer dans les années à venir. Car les pêcheurs japonais rapportent depuis quelques mois dans leurs filets un nombre croissant de fugus hybrides, croisement entre le Takifugu stictonotus et le Takifugu snyderi, rapporte l’agence Reuters. Le premier vit habituellement dans la mer du Japon alors que le second évolue dans les eaux du Pacifique. Mais avec le réchauffement de l’océan, les fugus stictonotus ont commencé à migrer vers le nord pour trouver des eaux plus froides. Il s’est alors mélangé au fugu snyderi, créant une nouvelle espèce impossible à discerner de ses homologues. Et cet hybride semble se développer de plus en plus : fin juin 2018, il représentait plus de 20 % de tous les fugus pêchés en une journée le long de la côte Pacifique de la préfecture de Miyagi, à 460 kilomètres au nord-est de la capitale Tokyo, selon Hiroshi Takahashi, professeur à la National fisheries university.

      Un risque élevé de confusion

      Les fugus mutants étant très difficiles à différencier, il est impossible de savoir dans quel organe va être localisé la neurotoxine. Lorsqu’elle est confinée dans le foie ou les ovaires, il est relativement facile de les retirer. Mais si elle est répartie dans la peau ou la chair, il est très dangereux de manger le poisson. Pour prévenir tout risque d’intoxication, le gouvernement a donc décidé d’interdire la vente des hybrides non identifiés, au grand dam des pêcheurs qui doivent jeter une quantité croissante de leurs prises à la poubelle. Le ministère de la Santé affirme mener des études complémentaires pour fixer de nouveaux standards de préparation. De quoi compliquer encore l’examen de « chef fugu ».

      CE QU’IL FAUT RETENIR

    • Le fugu est un poisson japonais dont certains organes contiennent un violent poison.

    • Seules 22 espèces sont autorisées à la consommation.

    • Avec le réchauffement des eaux, certaines se sont mélangées, aboutissant à des hybrides impossibles à différencier.

    https://www.futura-sciences.com/p

    Le Saviez-Vous ► Top 10 des aliments les plus dangereux du monde


    Il y a des aliments que nous devrions éviter, car ils comportent de trop risques pour la santé, voir même pour la vie. Une chose que je déplore, un aliment que nous avons en épicerie comme par exemple manioc, devrait avoir un avertissement très visible qu’il est dangereux de consommer cru. Car si comme moi, nous improviser, il risque d’avoir des conséquences malheureuses. Je voulais râper le manioc pour ajouter a ma salade, mais en fin du compte, j’ai laissé tomber et j’ai vu après sur le net que j’aurais fait une belle gaffe
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    Top 10 des aliments les plus dangereux du monde

    Marie-Céline Jacquier

    Journaliste

    Du fugu au poulpe vivant en passant par un fromage italien très spécial, ces spécialités culinaires ne sont pas sans danger… Voici dix des aliments les plus dangereux au monde. À consommer à vos risques et périls.

    Si vous voyagez, personne ne vous oblige à goûter à certaines spécialités locales qui peuvent s’avérer fatales.

    Le fugu ou poisson-globe (Japon)

    Le fugu (photo ci-dessus) est un poisson très consommé au Japon mais qui contient un poison violent : la tétrodotoxine, une molécule neurotoxique produite par le foie, qui entraîne une paralysie pouvant aller jusqu’au décès. Le poisson-globe est connu pour se gonfler d’eau quand il se sent menacé. Sa commercialisation est réglementée pour éviter les accidents. D’après The Independant, cinq personnes sont décédées en 2015 en mangeant du foie de fugu.

    Un poulpe vivant : le sannakji (Corée du Sud)

    Le sannakji est une spécialité de Corée du Sud qui consiste à manger un poulpe encore vivant. Le problème est que les tentacules peuvent continuer à s’agripper, même après la mort de l’animal. Des cas d’étouffements sont possibles : il y aurait ainsi six décès par an.

    Un fromage : le casu marzu (Italie)

    Le casu marzu (ou « fromage pourri ») est un fromage traditionnel italien, provenant de Sardaigne, dans lequel des larves vivantes servent au processus de maturation du fromage. Le risque est que ces larves ne soient pas détruites par les sucs gastriques et restent dans l’intestin, provoquant douleurs abdominales, nausées et diarrhées.

    Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock

    Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock

    Le manioc (Amérique du Sud)

    La racine de manioc contient de la linamarine, qui, mangée crue, peut libérer du cyanure dans l’intestin. La racine doit donc être correctement cuite pour ne pas présenter de danger. En 2005, 27 enfants sont décédés aux Philippines en mangeant du manioc servi à leur école.

    La grenouille taureau ou ouaouaron (Namibie)

    La grenouille taureau est une grenouille africaine, plat traditionnel en Namibie, qui contient des molécules toxiques, les jeunes grenouilles étant les plus dangereuses. La toxine conduit à une déficience rénale.

    Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

    Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

    Le ackee (Jamaïque)

    Le ackee est un fruit emblématique de la Jamaïque qui contient des graines noires toxiques. La molécule toxique est l’hypoglycine, qui provoque des vomissements. En 2011, il y aurait 35 cas d’empoisonnement. Les fruits peuvent être mortels s’ils sont consommés crus et pas suffisamment mûrs.

    Un coquillage : les palourdes de sang (Chine)

    La palourde Tegillarca granosa vit dans des milieux pauvres en oxygène, ce qui fait qu’elle renferme souvent des virus et des bactéries. Ce coquillage peut ainsi transmettre les agents des hépatites A et E, de la dysenterie et de la typhoïde.

    Un poisson fermenté : le fesikh (Égypte)

    Le fesikh est un poisson qui a séché au soleil et qui a fermenté longtemps dans le sel. Il est traditionnellement consommé en Égypte lors de la fête de Cham el-Nessim, le jour du printemps. Chaque année, des Égyptiens sont hospitalisés après une intoxication alimentaire. Il existe un risque de botulisme à cause de la mauvaise conservation de ce poisson.

    Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock

    Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock

    Les feuilles de rhubarbe (monde entier)

    Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique qui est toxique pour les reins où il forme des cristaux. Les symptômes de l’empoisonnement sont des nausées, des diarrhées, des problèmes pour respirer, des douleurs à l’œil, une urine rouge, des brûlures de la bouche et de la gorge.

    Le pangium edule (Asie du Sud-Est)

    Ce fruit est toxique à cause du cyanure d’hydrogène (HCN) qu’il contient. Il doit être correctement cuit et préparé avant consommation.

    http://www.futura-sciences.com

    Le Saviez-Vous ► Top 10 des aliments les plus dangereux du monde


    Tout dans la nature n’est pas consommable, alors que d’autres denrées, il faut une attention particulière pour les consommer. Faut-il vraiment risquer de se rendre malade ou pire, en mourir ?
    Nuage

     

    Top 10 des aliments les plus dangereux du monde

     

    Si vous voyagez, personne ne vous oblige à goûter à certaines spécialités locales qui peuvent s’avérer fatales.

    Le fugu ou poisson-globe (Japon)

    Le fugu  est un poisson très consommé au Japon mais qui contient un poison violent : la tétrodotoxine, une moléculeneurotoxique produite par le foie, qui entraîne une paralysie pouvant aller jusqu’au décès. Le poisson-globe est connu pour se gonfler d’eau quand il se sent menacé. Sa commercialisation est réglementée pour éviter les accidents. D’après The Independant, cinq personnes sont décédées en 2015 en mangeant du foie de fugu.

    Un poulpe vivant : le sannakji (Corée du Sud)

    Le sannakji est une spécialité de Corée du Sud qui consiste à manger un poulpe encore vivant. Le problème est que les tentacules peuvent continuer à s’agripper, même après la mort de l’animal. Des cas d’étouffements sont possibles : il y aurait ainsi six décès par an.

    Un fromage : le casu marzu (Italie)

    Le casu marzu (ou « fromage pourri ») est un fromage traditionnel italien, provenant de Sardaigne, dans lequel des larves vivantes servent au processus de maturation du fromage. Le risque est que ces larves ne soient pas détruites par les sucs gastriques et restent dans l’intestin, provoquant douleurs abdominales, nausées et diarrhées.

    Le manioc (Amérique du Sud)

    Les racines de manioc doivent être correctement préparées pour éviter l’intoxication. © An NGuyen, Shutterstock

    La racine de manioc contient de la linamarine, qui, mangée crue, peut libérer du cyanure dans l’intestin. La racine doit donc être correctement cuite pour ne pas présenter de danger. En 2005, 27 enfants sont décédés aux Philippines en mangeant du manioc servi à leur école.

    La grenouille taureau ou ouaouaron (Namibie)

    La grenouille taureau est une grenouille africaine, plat traditionnel en Namibie, qui contient des molécules toxiques, les jeunes grenouilles étant les plus dangereuses. La toxine conduit à une déficience rénale.

    Le ackee (Jamaïque)

    Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

    Le ackee est toxique consommé cru et s’il n’est pas mûr. © Craig F Scott, Shutterstock

    Le ackee est un fruit emblématique de la Jamaïque qui contient des graines noires toxiques. La molécule toxique est l’hypoglycine, qui provoque des vomissements. En 2011, il y aurait 35 cas d’empoisonnement. Les fruits peuvent être mortels s’ils sont consommés crus et pas suffisamment mûrs.

    Un coquillage : les palourdes de sang (Chine)

    La palourde Tegillarca granosa vit dans des milieux pauvres en oxygène, ce qui fait qu’elle renferme souvent des virus et des bactéries. Ce coquillage peut ainsi transmettre les agents des hépatites A et E, de la dysenterie et de la typhoïde.

    Un poisson fermenté : le fesikh (Égypte)

    Le fesikh est un poisson qui a séché au soleil et qui a fermenté longtemps dans le sel. Il est traditionnellement consommé en Égypte lors de la fête de Cham el-Nessim, le jour du printemps. Chaque année, des Égyptiens sont hospitalisés après une intoxication alimentaire. Il existe un risque de botulisme à cause de la mauvaise conservation de ce poisson.

    Les feuilles de rhubarbe (monde entier)

    Ne mangez pas les feuilles de rhubarbe ! © photogal, Shutterstock

    Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique qui est toxique pour les reins où il forme des cristaux. Les symptômes de l’empoisonnement sont des nausées, des diarrhées, des problèmes pour respirer, des douleurs à l’œil, une urine rouge, des brûlures de la bouche et de la gorge.

    Le pangium edule (Asie du Sud-Est)

    Ce fruit est toxique à cause du cyanure d’hydrogène (HCN) qu’il contient. Il doit être correctement cuit et préparé avant consommation.

    http://www.futura-sciences.com/

    Le Saviez-Vous ► Les 7 plats les plus dangereux du monde


    Il y a un seul aliment que je connais qui est vendu dans les épiceries, le manioc ! C’est important de s’informer des aliments nouveaux que nous consommons et encore plus lors de voyage en milieux exotiques
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    Les 7 plats les plus dangereux du monde

     

    En vacances à l’étranger ? Si de nombreuses spécialités culinaires font le bonheur des fins gourmets du monde entier, d’autres pourraient vous faire regretter d’avoir fini votre assiette.

     

    En cette période de vacances d’été, nombreux sont ceux qui, partant dans des destinations exotiques, pourraient se laisser tenter par de nouvelles expériences culinaires. Mais pour certains plats, mieux vaut s’abstenir car le jeu n’en vaut pas la chandelle. Si l’on sait notamment qu’il faut vérifier systématiquement les champignons ramassés dans nos contrées avant de les consommer, difficile de se renseigner à l’étranger sur les plats qui peuvent nous être servis dans un restaurant – ou ailleurs.

    Or, malheureusement, une seule bouchée de certains plats peut suffire à provoquer malaises, nausées et diarrhées. D’autres aliments peuvent même être plus dangereux et entraîner une paralysie progressive, voire la mort de l’individu dans les heures suivant le repas. Au point d’être responsables de quelques dizaines de décès chaque année. Afin de ne prendre aucun risque, découvrez les plats les plus dangereux

    Le fugu, appelé poisson-globe, est truffé de tétrodotoxine, un poison qui s’attaque au système nerveux et cause une paralysie progressive jusqu’à la mort dans un délai de 4 à 6 heures. Pour lutter contre les accidents, l’État japonais délivre une licence autorisant à préparer ce plat et à le servir dans un restaurant.

    Un poulpe vivant, c’est peu ragoûtant ? Et pourtant, le sannakji est une tradition culinaire en Corée du Sud ! Les poulpes les plus coriaces ne se laissent malheureusement pas ingérer sans résistance et restent parfois accrochés dans la gorge. Ainsi, le sannakji serait responsable en moyenne de 6 décès par étouffement chaque année.

    Le Coprin noir d’encre (Coprinopsis atramentaria) est un champignon commun inoffensif. Cependant, s’il est consommé avec de l’alcool, il peut provoquer malaises, vomissements, ou encore tachycardie !

    Le casu marzu, fromage italien de Sardaigne, est infesté de larves introduites durant la maturation du fromage. Elles permettent une fermentation différente du fromage qui devient alors beaucoup plus mou, et un liquide s’en écoule. Mais certains biologistes estiment que cette spécialité culinaire est dangereuse pour la santé : certaines larves pourraient résister aux sucs gastriques et s’installer dans l’intestin, causant notamment maux de ventre, vomissements et diarrhées sanglantes.

    La chair de requin contient une forte concentration d’acide urique : un vrai poison pour l’homme. Pour pallier ce problème, les Islandais ont mis au point une méthode infaillible et créé un plat hors du commun, le Hákarl. Vidé et découpé, le requin est enfoui dans le sol pour environ 6 mois, puis séché à l’air libre durant 2 à 4 mois. Ainsi, la chair pourrit, ce qui permet d’éliminer l’acide urique. Le requin est ensuite découpé en petit dés et servis à table.

    Le manioc est une plante-racine tropicale cultivée en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Très utilisé, cet aliment n’en est pas moins très dangereux s’il n’est pas cuisiné correctement : il contient du glycoside cyanogène. Heureusement, cuire le manioc à ébullition réduit la teneur en glycoside cyanogène jusqu’à des niveaux non toxiques. Un conseil à retenir en cas de séjour prolongé dans la jungle.

    Plat traditionnel en Namibie, la grenouille-taureau est mangée entièrement. Malheureusement, certaines parties de l’animal peuvent s’avérer très dangereuses et causer des insuffisances rénales.

    http://www.sciencesetavenir.fr/

    Le poisson globe ou fugu, un plaisir mortel pour les gourmets japonais


    Pourquoi ce qui est interdit et dangereux est encore plus tentant a se procurer par des voies illégales ou par internet qui ce dernier assure encore moins la qualité du produit ,. Quoiqu’il en soit .. le fugu ne devrait jamais rencontrer une fourchette pour égayer un repas
    Nuage

     

    Le poisson globe ou fugu, un plaisir mortel pour les gourmets japonais

     

    Le marché au poisson de Tokyo, le 18 mars 2011

    AFP/Archives

    Mets de prix pour les Japonais qui raffolent de sa chair sucrée, le poisson globe, également appelé fugu, recèle un poison violent contre lequel il n’existe aucun antidote. Malgré les accidents, les conditions de sa commercialisation vont être assouplies pour satisfaire la demande.

    Le foie et les ovaires de cette hideuse créature qui se gonfle d’eau lorsqu’elle se sent menacée contiennent de la tétrodotoxine, une puissante neurotoxine qui paralyse les muscles et entraîne la mort par arrêt respiratoire.

    Les puristes affirment que l’engourdissement des lèvres au contact d’une goutte infinitésimale du poison, premier symptôme de l’intoxication, ajoute au plaisir de sa consommation.

    Encore faut-il maîtriser le dosage: 17 personnes ont été empoisonnées l’an dernier au Japon, dont une est passée de vie à trépas, selon le ministère de la Santé. Et les autorités ont retiré, en décembre, sa licence à un restaurant deux étoiles au Michelin du quartier chic de Ginza qui avait servi un foie de fugu à un client qui en réclamait.

    « Certains veulent vraiment goûter les parties dangereuses en pensant que ce sont les plus savoureuses », explique Mahiro Shin, 33 ans, client régulier d’un établissement de la chaîne Torafugu-tei qui bénéficie de l’agrément pour servir du fugu. « Mais la plupart d’entre nous ne prennent pas de risque ».

    Shigekazu Suzuki fait partie du cercle très fermé des chefs tokyoïtes spécialement formés au dépeçage du fugu.

    « Il n’est pas facile pour les chefs non-agréés de nettoyer le fugu », explique-t-il en extrayant les organes toxiques d’un spécimen tout juste prélevé de son aquarium et tué au couteau d’un geste précis.

    « Je n’ai jamais goûté ces abats parce qu’ils me font peur », dit-il en jetant un ovaire dans une boîte métallique fermée.

    Il faut environ cinq ans à un cuisinier pour obtenir son examen d’agrément à la préparation du fugu, avec épreuves théoriques et pratiques obligatoires.

    La réglementation stricte encadrant la commercialisation du fugu explique le nombre relativement faible d’accidents mortels, plaident ses défenseurs. Jusqu’à présent, seuls les restaurants employant un chef spécialement formé peuvent servir le poisson.

    Mais à partir d’octobre, tous les établissements de bouche de la métropole tokyoïte (13 millions d’habitants) seront autorisés à s’approvisionner en fugu, à condition qu’il soit préparé — empaqueté ou surgelé — et qu’il ait été nettoyé par un chef agréé.

    La santé des consommateurs n’est aucunement en péril, assurent les autorités.

    « Nous pensons que la révision de la loi ne va absolument pas favoriser les empoisonnements au fugu », assure un responsable du gouvernement de Tokyo.

    Cet assouplissement, à première vue cosmétique, vise avant tout à aligner la loi à Tokyo sur celle qui prévaut déjà dans le reste du pays et à adapter l’offre aux comportements des consommateurs, nombreux à se procurer du fugu chez des fournisseurs non-agréés, essentiellement de la région méridionale de Kyushu, en passant commande sur internet.

    Accessoirement, il représente une alléchante source de revenus pour les restaurants qui l’inscriront à leur menu. Un plat de fugu coûte 5.000 yens (50 euros) dans les établissements de la chaîne Torafugu-tei, mais la note peut atteindre des dizaines de milliers de yens (centaines d’euros) pour les meilleures adresses de la capitale nippone.

    Un sacrifice justifié, selon Yohei Watanabe, amateur invétéré de fugu.

    « C’est un peu plus cher que les autres poissons, mais ça vaut vraiment le coup ».

    © 2012 AFP

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