Quand le soleil se fait rare, la vitamine soleil manque aussi


La semaine quand je pars de la maison, il fait noir et je reviens il commence a faire noir. Ce sont des semaines difficiles pour plusieurs personnes au Canada tout comme les autres pays nordiques. Nous avons pourtant besoin de soleil, de rayons UVB pour notre apport en vitamine D toute l’année. C’est important pour notre santé, autant pour les adultes et pour les enfants. C’est tout aussi important que les immigrés surtout ceux a la peau plus foncée qu’ils soient renseignés pour prendre des supplément de vitamine D pendant les mois sombres.
Nuage


Quand le soleil se fait rare, la vitamine soleil manque aussi


Lever de soleil sur une plaine recouverte de neige

Paysage d’hiver aux Territoires du Nord-Ouest

PHOTO : RADIO-CANADA / MARIO DE CICCIO

Votre apport quotidien en vitamine D est-il suffisant?

Beaucoup de Canadiens, sans le savoir, manquent de vitamine D, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur l’organisme. La santé publique prend la chose au sérieux. D’ailleurs, le lait et d’autres aliments seront bientôt enrichis davantage pour que la population ait un apport supplémentaire.

Notre corps est une machine fantastique : il synthétise sa propre vitamine D sous l’action des rayons UVB quand nous exposons notre peau au soleil. En été, quelques minutes par jour suffisent quand le soleil est à son plus fort, entre 10 h et 15 h, pour refaire notre plein de vitamine D.

Or, durant les mois les plus sombres – d’octobre à mars –, il est presque impossible d’avoir un apport suffisant grâce au soleil. Non seulement nous avons tendance à passer moins de temps à l’extérieur, mais en plus, nos latitudes nordiques diminuent beaucoup les UVB qui nous parviennent.

Il faut se rabattre sur l’alimentation et les suppléments pour obtenir une dose adéquate de vitamine D. Le hic : peu d’aliments en contiennent naturellement; le lait et la margarine sont donc enrichis de vitamine D au Canada pour assurer un apport à une grande part de la population.

Les sources alimentaires sont super rares, rappelle en entrevue la nutritionniste Geneviève Mailhot, professeure au Département de nutrition de l’Université de Montréal et chercheuse au CHU Sainte-Justine.

Ça prend une gymnastique alimentaire pour combler nos besoins en vitamine D juste par les aliments. Geneviève Mailhot

Dans les bonnes sources, on peut penser au saumon qui en contient beaucoup. Mais je connais peu de gens qui en consomment chaque jour. Les sardines, le foie de poisson et les huiles de foie en contiennent aussi de bonnes quantités. Mais ce n’est pas tout le monde qui aime ça et qui en mange!, ajoute-t-elle.

Du saumon, des sardines, des oeufs, des produits laitiers, du persil et des champignons disposés sur une table, vus en plongée.

Les poissons gras, comme le saumon, la truite et le thon, les sardines et les anchois sont de bonnes sources naturelles de vitamine D. Le lait et les produits laitiers enrichis (l’ajout de vitamine D doit être indiqué sur l’emballage) donnent aussi un bon apport. Les jaunes d’œufs en contiennent une quantité modeste. Les champignons en ont une faible quantité.

PHOTO : ISTOCK / HAPPY_LARK

« Et en plus, les produits laitiers ne sont plus aussi favorisés qu’avant [dans les recommandations alimentaires]. Alors on devient très vite dépendants des suppléments. »

La vitamine D est vitale. Elle joue un rôle essentiel dans la santé des os, en permettant l’absorption du calcium et du phosphore, et intervient dans le système immunitaire. Des études indiquent aussi qu’elle aiderait à la prévention du diabète, de certains cancers et de maladies cardiovasculaires, mais cela reste à confirmer par d’autres recherches.

Apports quotidiens recommandés (Nouvelle fenêtre) (aliments et suppléments) :

  • 0-1 an : 400 unités internationales (U.I.) ou 10 microgrammes

  • 1 an à 70 ans : 600 U.I. ou 15 microgrammes

  • 70 ans et plus : 800 U.I. ou 20 microgrammes

Une portion de saumon contient environ 500 U.I., un verre de lait, 100 U.I. et un jaune d’oeuf, environ 30 U.I.

Santé Canada recommande de ne pas dépasser 1000 U.I. par jour chez les nourrissons et 4000 U.I. chez les adultes pour éviter une intoxication à long terme.

La grande majorité des Canadiens ont des niveaux suffisants de vitamine D dans leur sang. Mais malgré tout, selon Santé Canada, 20 % de la population est à risque d’insuffisance, c’est-à-dire qu’elle a un niveau de vitamine D sous le seuil optimal, tandis qu’environ 8 % présente un risque de carence, autrement dit un manque important aux conséquences potentiellement graves.

Risques pour la santé d’une insuffisance ou d’une carence

Le fait d’être en insuffisance de vitamine D n’a pas de manifestation évidente.

Les gens ne s’en aperçoivent pas. Mais si on se maintient en insuffisance toute notre vie, ça fait des petits changements dans le corps au niveau hormonal et ça peut, par exemple, fragiliser ou affaiblir certains systèmes de notre corps, dont le système osseux. Geneviève Mailhot

Les carences graves peuvent quant à elles mener, chez les adultes, à l’ostéomalacie, une décalcification osseuse. L’arthrite juvénile a aussi été associée à un manque de vitamine D.

Chez les enfants, on pense notamment au rachitisme. Cette maladie, rare de nos jours au Canada, se caractérise par des jambes arquées et des os fragiles, qui peuvent facilement se fracturer. Le rachitisme nuit également au développement des muscles, du crâne et des dents. Les enfants qui en souffrent peuvent difficilement marcher et avoir d’autres complications.

Au Canada, en 2014-2015, près de 150 cas de carence grave en vitamine D ont été rapportés chez des enfants, dont une cinquantaine de cas de rachitisme et deux décès. La majorité de ces enfants vivaient dans le Grand Nord, étaient allaités exclusivement et ne recevaient pas de supplément de vitamine D.

Le rachitisme est une maladie facilement évitable avec des mesures de prévention qui ne coûtent pas cher, souligne Stephanie Atkinson, professeure en pédiatrie à l’Université McMaster, spécialisée en nutrition néonatale.

Il s’agit d’éduquer les familles à risque et de s’assurer que les femmes enceintes et les bébés prennent des suppléments.

Des enfants jouent au soccer dans la neige dans la petite ville de Baker Lake, au Nunavut.

Comme la synthèse de la vitamine D dépend de l’exposition au soleil, les enfants des régions nordiques sont plus à risque de souffrir d’une carence.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / NATHAN DENETTE

Les groupes à risque de carence en vitamine D sont bien connus : ceux et celles qui ont la peau plus foncée [la mélanine dans la peau agit comme un écran solaire qui bloque les UVB], qui sont moins exposés au soleil et qui ne consomment pas d’aliments riches en vitamine D ou ne prennent pas de suppléments. Stephanie Atkinson

Il a aussi été démontré que le problème d’insuffisance ou de carence en vitamine D est plus important chez les immigrants récents au Canada et les réfugiés. Ce phénomène est rapporté dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni.

Il y a plusieurs raisons à cela. La couleur de la peau peut être un facteur; aussi le fait de se couvrir davantage ou d’aller moins au soleil. Et dans plusieurs cultures, on ne prend pas de lait ou de produits laitiers. Le lait est un aliment très européen et nord-américain, ailleurs c’est moins consommé, explique Mme Atkinson.

La vitamine D chez les tout-petits

Les nouveaux parents se le font souvent rappeler par leur pédiatre : jusqu’à l’âge d’un an, il faut donner de la vitamine D chaque jour à son bébé.

 Les nourrissons exclusivement allaités, ils n’ont pas d’apport parce que le lait maternel est très pauvre en vitamine D. Un nourrisson qui prend de la formule, il y a de la vitamine D dedans. Mais il doit prendre un volume suffisant pour combler ses besoins. Donc les tout-petits qui ne prennent pas encore le volume minimal de formule, ils doivent être supplémentés aussi, souligne Mme Mailhot.

Beaucoup de nouveaux arrivants ne sont pas sensibilisés à cette directive de la santé publique.

[Ici], c’est ancré, c’est une recommandation nutritionnelle. Un pédiatre va toujours parler de la petite goutte de vitamine D à donner à son bébé jusqu’à l’âge d’un an. Alors que dans les pays d’où proviennent certains immigrants, ce n’est pas nécessairement le cas, et souvent les bébés sont exclusivement allaités, poursuit Mme Mailhot.

Ceux et celles qui souffrent de malabsorption intestinale ou qui ont une maladie qui empêche une bonne absorption des nutriments (fibrose kystique, maladie cœliaque, syndrome du côlon irritable, colite ulcéreuse ou maladie de Crohn) doivent prendre des suppléments de vitamine D et être suivis pour mesurer leur niveau sanguin, rappelle Stephanie Atkinson, car ils sont particulièrement à risque de carence.

Bientôt deux fois plus de vitamine D dans votre lait

Depuis les années 1960, le lait est obligatoirement enrichi de vitamine D au Canada. Et tout comme les préparations pour nourrissons, les premières céréales pour bébés sont elles aussi enrichies de vitamine D. Le rachitisme, autrefois fort répandu ici, a été pratiquement enrayé grâce à ces mesures.

Or, en 2010, à la lumière de nouvelles études sur les besoins et les habitudes alimentaires, les apports recommandés en vitamine D pour tous les groupes d’âge ont été révisés à la hausse par l’Académie nationale de médecine des États-Unis, une référence sur laquelle se base Santé Canada. Les recommandations précédentes dataient de 1997.

Santé Canada a donc demandé que la quantité ajoutée au lait et à la margarine soit doublée, pour s’aligner avec les plus récentes recommandations. Il est prévu que la mesure entre en vigueur au courant de l’année prochaine, avec une période d’ajustement pour l’industrie. L’information nutritionnelle affichée sur les produits, qui est encore arrimée aux recommandations de 1997, sera elle aussi mise à jour.

Avec les niveaux actuels dans le lait – et si celui-ci constitue notre seule source de vitamine D – il faut à un adulte six verres de lait par jour pour obtenir l’apport recommandé.

Avec les quantités revues, on en a seulement besoin de trois. Ça correspond un petit peu plus à une consommation réaliste, d’un verre par repas, par exemple, indique Geneviève Mailhot.

L’autorisation d’enrichissement au même niveau que le lait s’étendra aux yogourts et aux boissons végétales, comme le lait de soya. À l’heure actuelle, peu de ces produits contiennent de la vitamine D ajoutée.

Santé Canada continue de surveiller l’évolution des taux sanguins de vitamine D dans la population grâce aux enquêtes de Statistique Canada, et pourrait développer d’autres stratégies de supplémentation permettant de rejoindre les sous-populations à risque de carence ou d’insuffisance en vitamine D, indique dans un courriel la porte-parole de Santé Canada, Maryse Durette.

Ailleurs dans le monde, les stratégies d’enrichissement alimentaire diffèrent selon les cultures et les habitudes de consommation. À l’instar du Canada, les États-Unis et beaucoup de pays européens enrichissent le lait en vitamine D. Des pays du Moyen-Orient ont choisi d’enrichir la farine de blé. En Asie et en Afrique, certains pays ajoutent de la vitamine D aux huiles alimentaires.

Le rachitisme demeure un problème criant de santé publique dans le monde. Des millions de cas se produisent chaque année, notamment en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient. Il s’agit dans ces cas d’une combinaison de carences en vitamine D et aussi en calcium.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► 9 signes indiquant que votre corps manque de calcium


Pour bien fonctionner notre corps a besoin de calcium qui doit être complété par la vitamine D qui se trouve dehors au soleil. Quand on manque de calcium, plusieurs signes peuvent nous alerter, mais c’est le médecin qui pourra le confirmer.
Nuage


9 signes indiquant que votre corps manque de calcium


Wendy Jo Peterson, MS, RDN

Le calcium est un nutriment essentiel pour la minéralisation des os, mais qu’arrive-t-il quand vous n’en absorbez pas assez? Si ces signes vous paraissent familiers, il serait temps de vous faire examiner par votre médecin, pour vérifier si votre corps manque de calcium. Vous devez peut-être accroître la proportion d’aliments riches en calcium dans votre régime.


Vous manquez de calcium si vous avez souvent des crampes musculaires.SOPRADIT/SHUTTERSTOCK

Vous avez souvent des crampes musculaires

Vous dormez paisiblement et vlan! Une crampe se déclenche. C’est une contraction douloureuse intense dans le tendon ou le mollet qui vous peut vous tirer d’un profond sommeil. Ce réveil pénible vous est familier? Inutile cependant de vous précipiter sur une banane: les crampes sont plus liées au manque de calcium que de potassium.

Vous manquez de calcium si votre corps manque de «vitamine du soleil».ANTONIO GUILLEM/SHUTTERSTOCK

Votre corps manque de «vitamine du soleil»

Pour bien absorber le calcium, votre corps doit avoir suffisamment de vitamine D – les deux nutriments travaillent de concert. Et pour que le soleil vous apporte assez de cette précieuse vitamine, vous devriez vous mettre nu(e) à l’extérieur tous les jours pendant une heure (ce qui pourrait perturber votre voisinage!). En tant que diététiste, je recommande que tout le monde fasse évaluer son taux de vitamine D et mette au menu des aliments riches en vitamine D, comme les poissons gras.

Vous manquez de calcium si un simple choc provoque une fracture.GEORGE RUDY/SHUTTERSTOCK

Un simple choc provoque une fracture

Notre organisme cesse de construire nos os dans la vingtaine. Et à partir de la trentaine, le calcium que nous absorbons sert à conserver ces nutriments à l’intérieur de nos os. Si un simple choc suffit à provoquer une fracture, il est urgent de manger plus d’aliments riches en calcium et de commencer un programme de musculation. Voici les meilleurs aliments à manger avant votre séance d’entraînement.

Vous manquez de calcium si vous mangez trop de viande!EIGHT PHOTO/SHUTTERSTOCK

Vous mangez trop de viande

Un régime riche en protéines peut provoquer l’élimination d’une plus grande quantité de calcium par les reins. Si vous suivez un régime à très haute teneur en protéines, comme le keto ou le paléo, vous courez peut-être le risque de manquer de calcium

.

Vous manquez de calcium si vos dents souffrent.ROMAN SAMBORSKYI/SHUTTERSTOCK

Vos dents souffrent

Le calcium et le phosphore font équipe pour renforcer nos dents. Les caries dentaires sont un bon indicateur d’une carence en calcium, car lorsqu’on ne mange pas assez d’aliments riches en calcium, le corps va puiser dans les dents et les os ce dont il a besoin.

ISTOCK/RIDVAN ÇELIK

Vous ressentez la «déprime» du manque de calcium

Le manque de calcium est lié à la dépression, et s’il vous arrive de vous sentir tous les jours d’humeur morose, à vous de voir s’il n’y a pas un lien entre votre alimentation et votre état dépressif.

Le régime DASH, qui conseille trois portions quotidiennes de produits laitiers par jour, a fait ses preuves pour atténuer la dépression.

Vous manquez de calcium si vous avez fait une croix sur les produits laitiers.KASPARS GRINVALDS/SHUTTERSTOCK

Vous avez fait une croix sur les produits laitiers

Les régimes alimentaires restrictifs – comme le véganisme (végétalisme intégral) ou le paléo – suppriment souvent les produits laitiers, et de telles restrictions peuvent mener à une carence en calcium.

Si vous avez abandonné le lait de vache, compensez en mettant au menu d’autres aliments riches en calcium, comme les anchois, le brocoli ou les amandes.

Si votre peau qui démange et vos ongles cassants vous gâchent la vie c'est que vous manquez de calcium.MEOW WII/SHUTTERSTOCK

Votre peau qui démange et vos ongles cassants vous gâchent la vie

Votre peau et vos ongles sont d’excellents baromètres de votre santé. Des ongles secs, cassants et friables peuvent être les indicateurs d’un taux de calcium insuffisant dans le sang.

En outre, le psoriasis et l’eczéma ont tous les deux été liés à une carence en calcium. Il est essentiel de se faire examiner par son médecin et de prendre au besoin des suppléments de citrate de calcium.

Vous manquez de calcium si vous faites de l’hypertension.CHOMPOO SURIYO/SHUTTERSTOCK

Vous faites de l’hypertension

Le calcium aide à régler notre tension artérielle. En suivant le régime DASH, on peut augmenter la proportion de calcium dans notre alimentation et mieux équilibrer la tension artérielle

https://www.selection.ca/

Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux


 

Les compléments alimentaires qu’on donne aux enfants, et que certains adolescents prennent pour améliorer leurs capacités n’est pas sans risques. Surtout, qu’une alimentation équilibrée permet au cerveau de bien travailler.
Nuage

Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux

On en use et en abuse, pour renforcer la mémoire, améliorer la concentration ou encore prévenir l’apparition de troubles cognitifs. Les oméga-3, la caféine, le ginkgo biloba et autres compléments alimentaires censés stimuler le cerveau s’avèrent cependant inutiles, et même potentiellement dangereux, d’après une étude réalisée par 60 millions de consommateurs, qui incite à la prudence.

La « très grande majorité » des compléments alimentaires destinés à améliorer la performance de notre cerveau ou à enrayer le déclin cognitif « se révèle sans intérêt, voire dangereuse », estime le magazine 60 Millions de consommateurs.

Les oméga-3 (acides gras polyinsaturés) comme le DHAet l’EPA contenus par beaucoup d’entre eux sont certes « indispensables au bon développement cérébral » et à son entretien, mais les besoins peuvent être largement couverts par une alimentation équilibrée, contenant du poisson gras, des huiles végétales et des fruits secs, souligne la revue.

Dans le cadre d’un hors-série consacré au cerveau, le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC) a analysé deux marques de lait pour bébé et huit compléments alimentairesc iblant les enfants, les adolescents, les adultes et les seniors.

Surdosage, additifs, vertus douteuses : la prudence est de rigueur

60 Millions de consommateurs met notamment en garde contre la vitamine D contenue dans certains compléments destinés aux enfants, qui peut « induire un surdosage » si ces derniers ont par ailleurs reçu cette même vitamine pendant l’hiver « comme cela est recommandé ». La revue attire aussi l’attention sur la quantité de fructose ou de sel trop importante incluse dans certains produits, ainsi que sur certains additifs ayant un effet laxatif.

Quant à la caféine, présente dans des comprimés utilisés par certains étudiants pour améliorer leurs capacités, elle « stimule la vigilance et masque l’envie de dormir », mais empêche aussi « le bon fonctionnement du processus de mémorisation » et peut entraîner « en cas de surdosage, céphalées, anxiété, nausées et troubles du rythme cardiaque ».

Des vertus indémontrées

Concernant les gélules qui prétendent entretenir les fonctions cognitives, le magazine observe, comme pour les oméga-3, que « certes, la phénylalanine et la tyrosine (…) sont des acides aminés indispensables aux fonctions cognitives. Mais les apports quotidiens recommandés peuvent être pourvus par une alimentation équilibrée ».

Et le ginkgo biloba mis en avant par plusieurs marques est inutile (« les vertus de cette plante chinoise sur les capacités cognitives n’ont pas été démontrées ») voire dangereux pour les personnes suivant un traitement anticoagulant, car il pourrait inhiber leurs effets

https://www.futura-sciences.com/

Végétaliens : gare au risque de fracture


Bien des gens choisissent de devenir végétalien 0u végétarien, ce n’est pas quelque chose que l’on doit prendre à la légère. Il faut s’éduquer, apprendre le rôle des aliments et de ce qu’ils apportent au corps pour éviter les carences causées par l’absence de la viande.
Nuage

 

Végétaliens : gare au risque de fracture

 

Shidlovski/Shutterstock.com

De plus en plus de personnes se laissent séduire par les régimes végétariens et végétaliens. Ils peuvent  apporter de nombreux minéraux et vitamines dont l’organisme a besoin. Mais ils peuvent aussi favoriser certaines carences (en calcium notamment) et avoir un impact négatif sur la santé osseuse. 

La densité minérale osseuse (DMO) détermine la santé de nos os. Plus elle est faible, plus nos os sont fragiles et plus le risque de fracture est élevé. Vous le savez, notre mode de vie joue un rôle dans le maintien de la DMO. La pratique d’une activité physique et le régime alimentaire comptent parmi les facteurs les plus influents.

En ce qui concerne le régime alimentaire, certains nutriments, tels le calcium et la vitamine D, sont essentiels pour la santé des os. Dans la mesure où les meilleures sources alimentaires  sont d’origine animale, des chercheurs de l’Université de Saragosse (Espagne) ont voulu savoir si les végétariens et les végétaliens présentaient un risque plus important de carence, et par extension, de fractures.

Indispensable supplémentation ?

Pour cela, ils ont compilé les résultats de 257 études. Ce qui représentait plus de 37 000 participants. Les scientifiques ont ainsi pu comparer la densité minérale osseuse au niveau du rachis lombaire et du col du fémur ainsi que le risque de fracture des sujets selon leur mode alimentaire (végétaliens, végétariens, omnivores).

Il ressort  que les végétariens mais surtout les végétaliens, qui excluent tout produit d’origine animale,  présentaient bien une DMO inférieure par rapport aux omnivores. Ce constat était d’autant plus vrai que seuls les végétaliens  présentaient un risque de fracture accru, de 44% comparés aux omnivores. Sans trop de surprise, le risque semble plus important  après 50 ans. Rappelons en effet que la densité minérale osseuse diminue avec l’âge.

Les scientifiques appellent donc les végétaliens, en particulier ceux présentant un risque d’ostéoporose, à corriger leurs carences et envisager une supplémentation en calcium et en vitamine D.

  • Source : Veganism, vegetarianism, bone mineral density, and fracture risk: a systematic review and
  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

La solution pour réduire les chutes chez les personnes âgées


La vitamine D et le calcium sont souvent prescrits pour les gens qui avancent en âge, cependant a moins d’être à risque pour l’ostéoporose, il est conseillé de prendre ces suppléments de vitamine. Par contre pour éviter les chutes qui peuvent en plus avoir de graves complications, ainsi que des maladies cardiaques, AVC, diabète, démence, et même certain cancer, il est plus utile de faire de l’exercice
Nuage

 

La solution pour réduire les chutes chez les personnes âgées

 

© thinkstock.

Par: rédaction

Faire de l’exercice est plus efficace pour éviter les chutes, principale cause de décès lié à une blessure chez les plus de 65 ans, qu’ingurgiter des compléments de vitamine D, selon des recommandations publiées mardi aux Etats-Unis.

Le groupe de travail des services préventifs – US Preventive Services Task Force (USPSTF) – a mis à jour les dernières recommandations en la matière qui remontaient à 2012, lorsque l’organisme consultatif médical indépendant avait préconisé la prise de vitamine D par les personnes âgées pour leur éviter de tomber.

Mais le groupe de travail a relevé cette année qu’à moins qu’une personne ne souffre d’une carence en vitamine D ou d’une faible densité osseuse comme l’ostéoporose, les essais cliniques menés sur le sujet « n’ont démontré aucun bénéfice » pour prévenir la chute des personnes vieillissantes et réduire le risque de fracture.

Calculs rénaux

L’USPSTF – qui a même constaté une hausse du risque de développer des calculs rénaux chez celles prenant des compléments de vitamine D et de calcium – a incité à faire de l’exercice, selon les nouvelles recommandations publiées dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Cela devrait inclure des séances « individuelles supervisées et des cours en groupe ainsi que de la thérapie physique« , précisent-elles.

Selon les données les plus récentes, près de 29% des adultes américains de 65 ans et plus ont signalé en 2014 être tombés. Près de 38% ont « nécessité un traitement médical ou ont dû restreindre leurs activités pendant au moins un jour », selon les éléments publiés dans le JAMA.

Quelque 33.000 personnes sont décédées aux Etats-Unis à la suite d’une chute en 2015.

Faire de l’exercice permet également de diminuer le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire-cérébral, de diabète de type 2, de démence et de cancer, selon un éditorial accompagnant les recommandations.

Cependant, pour les personnes âgées présentant « un risque accru d’ostéoporose, celles souffrant d’une carence en vitamine D, ou les deux, il reste raisonnable de considérer la prise de complément en vitamine D (…) comme étant en adéquation avec les recommandations d’autres organismes professionnels comme la Société américaine d’endocrinologie et la Fondation nationale de l’ostéoporose », a-t-il poursuivi.

http://www.7sur7.be/

Végétalisme : attention aux os !


J’ai plus confiance au végétarisme surtout s’il est bien dosé que végétalisme. Le végétalisme rejette tout ce qui est animal même les produits laitiers les oeufs, .. Alors qu’un végétarien se permet d’aller chercher dans ces produits pour mieux équilibré leur repas.
Nuage

 

Végétalisme : attention aux os !

 

©Crevis/Shutterstock.com

De quelle façon le végétalisme influe-t-il sur la santé de nos os ? C’est la question que se sont posé des scientifiques danois qui ont conduit un travail auprès de végétaliens et d’omnivores. Les marqueurs du renouvellement osseux semblent augmenter plus rapidement chez les premiers. Ce qui ne constitue pas pour autant une bonne nouvelle.

Explications.

Le Pr Tue Hansen et ses collègues de l’Université de Copenhague (Danemark) ont suivi une cohorte de 78 végétaliens – rejetant donc tout aliment d’origine animale – et 82 omnivores. Leur objectif étant d’étudier les éventuels effets du régime végétalien sur le microbiote intestinal et sur la santé osseuse. Analyses biologiques et biochimiques à l’appui.

Il en ressort deux constats principaux : un, le régime végétalien est associé à une augmentation du remodelage osseux, sous l’effet de plusieurs marqueurs. Or, ces derniers bondissent chez la femme ménopausée et en cas de baisse de la densité minérale osseuse (DMO).

Une étude française avait toutefois montré que « leur apport dans le diagnostic positif de l’ostéoporose était faible ».

L’analyse des marqueurs en question présenterait un intérêt notamment au niveau de la prédiction du risque de fracture et du suivi thérapeutique.

Apports insuffisants en calcium

Second constat : ce type de régime alimentaire altérerait également l’homéostasie calcique. Autrement dit, la faculté de l’organisme à maintenir la calcémie – la concentration de calcium plasmique – à un niveau stable.

En cause, selon les auteurs, « des apports insuffisants en calcium et en vitamine D ».

Lesquels ne semblent donc pas être compensés par une supplémentation.

  • Source : European Journal of Clinical Nutrition, decembre 2017, https://doi.org/10.1038/s41430-017-0081-y – Congrès 2010 de la Société Française de Rhumatologie, Intérêt des marqueurs du remodelage osseux dans l’ostéoporose
  • Ecrit par : David Picot – Edité par: Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com

Le Saviez-Vous ► Carence en vitamine D: 7 signes qui peuvent vous alerter


La vitamine D, elle est accessible par beau temps, et elle est gratuite. La déficience de cette vitamine apportée des problèmes pour la santé
Nuage

 

Carence en vitamine D: 7 signes qui peuvent vous alerter

 

JOSE A. BERNAT BACETE VIA GETTY IMAGES

Alors que le soleil joue à cache-cache depuis quelques semaines

Non, ce n’est pas une impression. Le soleil se fait vraiment rare ces derniers temps en France. Le Parisien a pu consulter les données des 77 stations de Météo France: 75 d’entre elles ont enregistré un ensoleillement plus faible que la normale, en particulier dans le Sud-Ouest.

Le soleil est notre plus grande source de vitamines D, nutriment primordial pour les os, la peau et la santé mentale. De fait, environ 80 à 90% de nos vitamines D viennent du soleil, selon Michael F. Holick, professeur de médecine, physiologie et biophysique au centre médical de l’université de Boston.

Privés de soleil et de vitamines D, les enfants sont plus exposés au rachitisme et les adultes à l’ostéoporose. La déficience en vitamines D peut aussi augmenter les risques de pression sanguine trop élevée et de diabète de type 2.

Alors que devriez-vous surveiller pour savoir si vous êtes ou non en carence de vitamines D? Voici quelques signes.

Vos os sont douloureux.

« Surtout en hiver, les adultes déficients en vitamines ressentent plus de douleurs au niveau des muscles et des os, indique Michael Holick, et les articulations sont un peu plus raides au réveil. »

Vous êtes déprimé(e).

La vitamine D augmenterait les taux de sérotonine, selon Michael Holick, un neurotransmetteur qui aide à se sentir mieux. Dans le cadre d’une étude datant de 1998, des personnes saines à qui l’on a donné des suppléments de vitamine D en hiver ont fait état d’un meilleur état d’esprit que les personnes n’ayant pas reçu de vitamine D.

Vous avez au moins 50 ans.

La peau ne produit plus autant de vitamines D avec l’âge, et les reins sont moins efficaces pour convertir ces vitamines en une forme utilisable par le corps, selon la Société américaine contre le cancer. Par ailleurs, les personnes âgées ont moins tendance à passer du temps dehors.

Vous êtes en surpoids ou obèse.

Les personnes en surpoids ne connaissent aucun changement au niveau de la vitamine D, mais une concentration plus élevée de graisse dans le sang a une influence sur les taux de vitamine D.

Votre peau est plus mate.

Les études ont démontré des différences démographiques claires pour les insuffisances et déficiences en vitamines D.

« Votre peau est une crème solaire naturelle », indique Michael Holick. Une crème solaire avec un indice 30 réduit l’habilité de la peau à produire de la vitamine D de 97%, indique-t-il. Une personne ayant la peau très sombre a besoin d’être exposée au soleil 10 fois plus qu’une personne à la peau pâle pour produire le même taux de vitamine D.

Vous transpirez beaucoup de la tête.

Il y a encore un siècle, les docteurs demandaient aux jeunes mères si leur bébé suait beaucoup de la tête.

« C’est l’un des premiers et des plus classiques signes de déficience en vitamine D. »

Vous avez des problèmes d’intestins.

Les personnes atteintes de maladies cœliaques, inflammatoires ou de Crohn sont plus exposées à une déficience en vitamine D à cause de la façon dont les maladies gastro-intestinales affectent l’absorption du gras.

Alors comment se régénérer en vitamines D sans problème?

Michael Holick indique que « l’exposition au soleil » est la clé, mais seulement avec une peau non protégée. Si vous êtes du genre à attraper des coups de soleil au bout de 30 minutes sans crème solaire, sortez 10 à 15 minutes puis mettez ensuite votre protection solaire. Exposez vos bras, jambes, abdomen et dos si vous le pouvez, pour un maximum de vitamine D.

Encore faut-il que le soleil décide de se montrer, ce qui n’est pas prévu pour tout de suite…

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Ces aliments riches en vitamine D permettraient de prévenir la maladie d’Alzheimer


La vitamine D serait un atout pour éviter la maladie d’Alzheimer. Ce n’est probablement pas la seule cause qui peut entraîner la démence, mais cela a tout de même le mérite d’en prendre connaissance
Nuage

 

Ces aliments riches en vitamine D permettraient de prévenir la maladie d’Alzheimer

 

Le HuffPost  |  Par Annabel Benhaiem


On prête à la vitamine D de nombreuses vertus. Cette hormone, principalement synthétisée grâce à notre exposition à la lumière naturelle, est bonne à la fois pour les os, le cœur et les muscles. Elle le serait aussi pour prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Deux études menées par deux chercheuses de l’Inserm, Catherine Féart et Cécilia Samieri, de l’université de Bordeaux, ont démontré qu’une carence en vitamine D entraînerait un risque majeur de développer une maladie d’Alzheimer.

D’autant plus si notre alimentation est pauvre en « bonnes graisses » et en caroténoïdes antioxydants présents dans les pigments naturels jaune-rouge de nombreux fruits et légumes.

Ces deux travaux ont été publiés le 15 mai dans la revue scientifique « Alzheimer’s & Dementia » (articles payants). Ils ont été menés par une équipe de huit chercheurs.

Risque multiplié par deux

Les scientifiques ont pu analyser le sang des participants à une cohorte mise en place en 2000 avec près de 10 000 personnes âgées de 65 ans et plus, en bonne santé, ou du moins qui ne souffraient pas de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs se sont intéressés tout particulièrement aux concentrations de nutriments: acides gras, caroténoïdes, vitamines E, D et A. Plusieurs de ces nutriments pourraient prédire le risque de démence, mais aucune étude ne s’était intéressée à leur rôle combiné.

Dans un premier temps, Catherine Féart et ses co-investigateurs se sont intéressés à la vitamine D. Elles se sont aperçues que les participants avec une carence (25%) ou une insuffisance (60%) en vitamine D avaient un risque multiplié par deux de développer une démence et un risque multiplié par près de trois de développer une maladie d’Alzheimer par rapport à ceux ayant un statut satisfaisant en vitamine D.

Risque multiplié par quatre

Dans une seconde étude, Cécilia Samieri et Camille Amadieu (première auteure de la publication) ont fait ressortir un profil particulier: les personnes âgées ayant les plus faibles concentrations sanguines combinées en vitamine D, en caroténoïdes et en acides gras polyinsaturés (« bonnes graisses ») avaient un risque multiplié par quatre de développer une démence et la maladie d’Alzheimer par rapport à ceux ayant les concentrations sanguines les plus élevées pour ces nutriments.

Elles ont ainsi établi que la déficience en vitamine D est très fréquente chez le sujet âgé.

 Selon les chercheuses, « une telle déficience semble associée à un fort risque de développer une maladie d’Alzheimer. Le sur-risque conféré par cette déficience multiple apparaît bien supérieur au risque lié à la génétique ».

Comment retarder la démence?

Ainsi, maintenir une alimentation riche en vitamine D chez les personnes âgées pourrait contribuer à retarder ou à prévenir la démence, en particulier de type Alzheimer.

Et les aliments à privilégier sont les noix, le poisson (pas plus de deux fois par semaine pour éviter une trop grosse absorption de polluants comme le plastique et le mercure), les huiles végétales, les fruits et légumes riches en carotène. Bon appétit.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La faiblesse des arguments pour le véganisme


Le végétalisme ou véganisme est-il le meilleur régime alimentaire pour être en santé ? Personnellement, j’en doute, car trop risque d’avoir certaines carences et de plus, ceux qui prône ce mode alimentaire, devraient savoir que beaucoup de produits sont fait avec des animaux, que ce soit des crèmes pour la peau, des crayons de couleur, de l’encre, des produits pharmaceutiques, etc.
Nuage

 

La faiblesse des arguments pour le véganisme

 

Certaines personnes prônent de façon insistante l’idée que l’être humain n’est plus obligé de consommer de produits d’origine animale pour subvenir à ses besoins nutritionnels. Par la publication de livres et au cours de conférences, elles font la promotion du véganisme, un régime très restrictif où l’on doit non seulement se priver de viande, mais aussi de tout produit animal, y compris le lait et les œufs. L’achat de cuir est proscrit, et certains véganes vont même jusqu’à refuser d’utiliser un couteau qui a déjà servi à couper de la viande.

La santé, l’éthique ou l’environnement justifient-ils un régime composé seulement de plantes ? Revue d’un argumentaire végane.

 

L’argument de la santé

Les études scientifiques montrent que les véganes sont généralement plus minces et ont un taux de cholestérol et une pression sanguine moins élevés que la moyenne, ce qui réduit leurs risques de maladies cardiaques. Il faut tenir compte du fait que c’est seulement une corrélation : comme le remarque une étude de 2014, il est possible que les véganes soient en meilleure santé sur certains aspects parce qu’ils ont un mode de vie en général plus sain que la moyenne des gens.

Par contre, le véganisme (aussi appelé végétalisme lorsqu’il ne concerne que l’alimentation) augmente les risques de carences nutritionnelles, particulièrement en ce qui concerne les vitamines B12 et D, le calcium et les omega-3. Certaines carences ne peuvent être détectées avant l’apparition de symptômes de troubles neurologiques. À moins de consommer des aliments artificiellement enrichis de ces nutriments, la consommation de suppléments est nécessaire.

Des carences en fer et en zinc ont également été observées chez les véganes, l’absorption de ses deux minéraux par l’organisme humain étant plus difficile lorsque leur origine n’est pas animale. Il n’est pas exclu qu’un régime végétalien puisse entraîner à long terme de l’anémie, de l’ostéoporose et des troubles neurologiques.

Alors qu’il existe un bon nombre d’études sur le végétarisme, peu d’études ont été effectuées sur le végétalisme. La différence entre les deux types de régimes est pourtant importante, car contrairement au végétalien, le végétarien ne se prive que de la viande proprement dite et pas nécessairement d’œufs ou de lait, ce qui réduit grandement les risques de carences en vitamine B12. Un plus grand nombre d’études sur les végétaliens est nécessaire pour avoir un portrait clair de leur état de santé à long terme.

De plus, la plupart des études sur les végétaliens ont porté sur un nombre de sujets insuffisant et sur une période de temps trop courte pour que ces études aient une grande valeur scientifique. Il est donc pour l’instant impossible de tirer des conclusions définitives concernant tous les risques que pose l’adoption d’un régime strictement végétalien pour la santé, d’autant plus qu’il n’existe aucune étude sérieuse sur les effets du végétalisme sur la santé à très long terme.

Il n’y a donc pas de consensus scientifique sur la sécurité du végétalisme, quoi qu’en disent les associations nationales de diététiciens. S’il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques, il demeure donc un risque raisonnable. Pourquoi les gens devraient-ils prendre le moindre risque pour leur santé ?

L’argument moral

Voyons maintenant l’argument moral : faire souffrir un animal serait immoral, sauf en cas d’extrême nécessité. L’interdiction morale d’utiliser des animaux si cela les fait souffrir, comme la plupart des jugements moraux, est très difficile à fonder rationnellement.

À moins d’être un psychopathe comme Patrick Bateman dans American Psycho, nous sommes tous d’accord avec l’idée qu’il ne faut pas faire souffrir inutilement les animaux. Mais comme l’écrit Jérôme Lafond dans Lady boucherie, la plupart des gens ne savent pas à quel point les animaux nous sont utiles. Les produits comme les crèmes pour la peau et le dentifrice contiennent de la glycérine, obtenue à partir du suif. On retrouve du gras animal dans les crayons de couleur, les craies, diverses encres et dans les explosifs. Avec l’ossature, on fabrique des boutons, des manches en os, de la colle et des fertilisants. Avec les intestins, on fabrique les ligatures chirurgicales. Enfin, de nombreux produits pharmaceutiques tirent leur origine des bovins, comme l’héparine extraite des poumons de l’animal, qui aide à la coagulation du sang, ou aux glandes à partir desquelles on extrait l’insuline et l’adrénaline.

Les véganes avancent aussi l’argument que si on évite de faire souffrir sans nécessité un être humain parce qu’il a intérêt à ne pas souffrir, on devrait, par souci d’équité, éviter de faire souffrir sans nécessité les animaux. La prémisse de cet argument est fausse : ce n’est pas parce qu’ils ont intérêt à ne pas souffrir qu’on évite de faire souffrir les êtres humains. On ne fait pas souffrir inutilement les êtres humains parce que des siècles de philosophie morale et politique nous ont amenés, pour la bonne marche de la société, à choisir pour tous une égale dignité, quel que soit l’état ou la condition de chacun. Ce n’est certainement pas la capacité de ressentir de la douleur qui fonde la reconnaissance des droits, car nous reconnaissons aux personnes atteintes d’insensibilité congénitale à la douleur avec anhidrose (une anomalie génétique rare qui fait que la peau du patient ne possède pas de cellules réceptrices de la douleur), les mêmes droits qu’on accorde à tous les membres de l’espèce humaine.

Cette considération renverse également l’argument « végane » qui affirme qu’il n’est pas cohérent d’accorder plus de droits à un être humain handicapé qu`à une espèce animale qui serait plus intelligente que cet individu. On ne peut comparer un individu à une espèce. Je sais bien que la notion d’espèce ne représente qu’un nuage de moyennes statistiques, mais dans le cas de l’être humain, la différence entre le phénotype d’un humain et celui d’un chimpanzé est suffisamment grande pour éviter toute confusion dans la distinction entre l’humain et le non-humain.

Quoi qu’il en soit, l’argument est inacceptable parce qu’il repose sur une fausse analogie : l’argument présuppose en effet que faire souffrir un animal est identique au fait de faire souffrir un être humain. Le respect qu’on éprouve naturellement pour nos semblables, on ne l’éprouve pas naturellement pour tous les animaux et il est impossible de la commander, car on ne peut exiger de personne qu’il éprouve un sentiment.

Il y a bien sûr des humains qui ne respectent pas leurs semblables et c’est la raison pour laquelle l’État impose des peines pour forcer tous les humains, même ceux qui n’éprouvent pas de bienveillance naturelle envers leurs semblables, à respecter des lois permettant le bon fonctionnement de la société. Les lois servent à gérer des problèmes d’action collective.

Les animaux ne font pas partie de la société, car ils ne ressemblent pas suffisamment aux humains pour que ce qui s’applique aux humains puisse aussi s’appliquer aux animaux. Qui accepterait de considérer comme des personnes les rats qui envahissent son appartement ?

L’argument environnemental

Il est vrai qu’une diminution de la consommation de viande correspond en général avec une diminution de la pollution et du gaspillage de ressources. Je dis bien en général, car l’effet positif pour l’environnement dépend de ce qui est consommé comme substitut et d’où provient ce substitut.

80 % de la production mondiale d’amandes provient de la Californie, une région durement frappée par la sécheresse. Si l’on tient compte de la rareté de l’eau en Californie, est-il vraiment écologique de remplacer le lait de vache produit au Québec (là où l’eau est moins rare) par le lait d’amandes ? Les bovins permettent de transformer le fourrage en nourriture pour les humains. Bien qu’il faille absolument éviter le surpâturage, dans les régions du monde où les terres ne peuvent produire que du fourrage, ces régions où toute autre forme d’agriculture entraînerait une plus grande désertification des terres, n’est-il pas plus écologique de manger de la viande ?

Il faut aussi tenir compte du fait qu’au Québec, il est difficile d’être végane et de consommer majoritairement des produits locaux. Importer des aliments cause de la pollution en raison du transport, nuit à notre agriculture nationale et accapare des terres de pays en voie de développement qui devraient servir à nourrir leur propre population.

Même s’il est vrai que produire des végétaux pollue généralement moins que produire de la viande, cet argument ne justifie pas l’abstention complète de la viande prescrite par le végétalisme. L’argument justifie de façon suffisante une réduction de la consommation de viande, d’œuf et de produits laitiers, mais il est insuffisant pour justifier une abstinence complète. En effet, de seulement réduire sa consommation de viande peut suffire pour faire sa juste part pour protéger l’environnement.

Conclusion

Tout bien considéré, l’abstention complète de viande n’est rationnellement justifiée par aucun des arguments que nous avons évalués. Le végétalisme apparaît comme un extrémisme moral qui ne tient pas suffisamment compte des données empiriques actuellement disponibles.

Références

P. CLARYS, T. DELIENS, I. HUYBRECHTS, et coll, Comparison of Nutritional Quality of the Vegan, Vegetarian, Semi-Vegetarian, Pesco-Vegetarian and Omnivorous Diet, Nutrients, 2014;6(3):1318-1332.
W. HERRMANN, H. SCHORR, K. PURSCHWITZ, F. RASSOUL, V. RICHTER, « Total homocysteine, vitamin B12, and total antioxidant status in vegetarians », Clinical Chemistry, 47 (2001), pp. 1094-1101.
W. J. CRAIG, « Health effects of vegan diets », The American Journal of Clinical Nutrition, May 2009 vol. 89 no. 5.
T. J. KEY, P. N. APPLEBY, M. S. ROSELL, « Health effects of vegetarian and vegan diets », Proceedings of the Nutrition Society, Volume 65, no 1, February 2006, pp. 35-41.
G. FRASER, « Risk factors and disease among vegans », in G. FRASER ed. Diet, life expectancy, and chronic disease, Studies of Seventh-day Adventists and other vegetarians, New York, Oxford University Press, 2003, pp. 231-239.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une carence en vitamine D accélère le déclin cognitif


En vieillissant ce n’est vraiment pas le temps de s’enfermer à l’intérieur mais bien de profiter des rayons du soleil pour emmagasiner la vitamine D
Nuage

 

Une carence en vitamine D accélère le déclin cognitif

 

Une carence en vitamine D accélère le déclin cognitif

La vitamine D est principalement obtenue par une exposition au soleil.Photo Fotolia

WASHINGTON, États-Unis Les personnes âgées qui souffrent de carence en vitamine D connaissent un déclin cognitif nettement plus rapide que celles avec des taux normaux, selon une étude publiée lundi.

«En moyenne, les sujets avec de fortes déficiences en vitamine D subissent un déclin de leurs capacités mentales jusqu’à trois fois plus rapide que celles avec des niveaux adéquats de cette vitamine», explique Joshua Miller, professeur de sciences de la nutrition à l’Université Rutgers (New Jersey) dont l’étude paraît dans le Journal of the American Medical Association – Neurology.

La vitamine D, connue surtout pour être essentielle à la santé osseuse, est principalement obtenue par une exposition au soleil, avec l’action des rayons ultraviolets sur un dérivé du cholestérol dans la peau. Elle est aussi présente dans le lait et certains poissons.

Plus récemment, les chercheurs ont découvert que la vitamine D paraissait également jouer un rôle important dans le fonctionnement cérébral.

Cette nouvelle étude a été menée de 2002 à 2010 avec 382 personnes de 60 à plus de 90 ans dont le taux de vitamines D et le niveau cognitif ont été testés une fois par an en moyenne pendant cinq ans. Les septuagénaires étaient les plus nombreux dans ce groupe.

L’étude compte des personnes avec un fonctionnement cognitif normal ainsi que d’autres souffrant de légères déficiences mentales ou de démence.

À la différence des précédentes recherches, ce groupe était diversifié racialement et ethniquement avec des Blancs, des Noirs et des Hispaniques.

La plupart (61%) avaient de bas taux de vitamine D dans le sang, dont 54% des Blancs et 70% des Noirs et des Hispaniques. Le taux jugé normal est de 30 nanogrammes par millilitre de sang.

Alors que les personnes à la peau foncée ont davantage tendance à avoir des carences en vitamine D en raison de la mélanine, un pigment qui bloque les rayons ultra-violets, les auteurs n’ont constaté aucune différence dans les taux de déclin cognitif entre les groupes ethniques et raciaux.

En d’autres termes, des carences en vitamine D étaient liées chez les participants à un déclin plus rapide des capacités mentales, quelle que soit la race ou l’ethnie.

«Certaines de ces personnes, qui ne s’exposaient pas suffisamment au soleil étaient peut-être atteintes d’un cancer de la peau ou craignaient d’en avoir un», relève Joshua Miller.

«Peut-être aussi qu’elles vivaient dans des régions peu ensoleillées ou avaient des emplois qui les empêchaient d’être suffisamment au soleil», ajoute-t-il, notant que dans ce cas les compléments de vitamine D peuvent compenser des carences.

Ce chercheur estime que davantage de recherches sont nécessaires:

«Cela nous fournirait des données supplémentaires qui sont nécessaires pour aider à déterminer si des compléments de vitamine D pourraient permettre de freiner le déclin cognitif et prévenir la démence chez les personnes âgées».

http://fr.canoe.ca/