Un petit Albertain atteint d’une maladie qui le pousse à se gratter sans arrêt


6 enfants au Canada et 50 000 à 100 000 à travers le monde souffre une maladie génétique rare, le cholestase intrahépatique familiale progressive. Il existe 6 types de cette maladie du foie Un des symptômes est la constante démangeaison. En Alberta un enfant a le type 2 et doit suivre un régime alimentaire strict et il pourra participer à un essai clinique pour diminuer ses démangeaisons.
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Un petit Albertain atteint d’une maladie qui le pousse à se gratter sans arrêt

Armando Perez est l'un des six cas connus de cholestase intrahépatique familiale progressive...

JASON FRANSON/LA PRESSE CANADIENNEArmando Perez est l’un des six cas connus de cholestase intrahépatique familiale progressive au Canada.

Il est l’un des six cas connus de cette maladie au Canada.

  • Colette Derworiz

  • La Presse Canadienne

EDMONTON — Armando Perez n’avait que trois mois lorsqu’il a commencé à avoir d’étranges démangeaisons.

Sa mère, Alexandra Perez, raconte que le petit se grattait tellement qu’il y avait des taches de sang sur ses draps et des croûtes sur ses bras et ses jambes.

Au début, elle a cru que son enfant avait une allergie.

«J’ai essayé différents détergents à lessive et différents savons pour le corps, mais il avait toujours ces démangeaisons», explique Mme Perez dans sa maison d’Edmonton, pendant que le garçon de deux ans et demi et sa petite soeur jouent au rez-de-chaussée avec leur grand-père.

«Puis il est devenu tout jaune. Là, je me suis dit que ce n’était pas normal.»

Elle a alors emmené son fils chez le médecin. Les tests sanguins ont révélé d’importantes anomalies. Le médecin a envoyé Armando chez un spécialiste et le garçon a séjourné pendant une semaine dans un hôpital pédiatrique pour subir d’autres tests.

Alexandra Perez et son mari, Walter, ont alors appris que leur fils souffrait de «cholestase intrahépatique familiale progressive», une maladie génétique du foie très rare qui touche un enfant sur 50 000 à 100 000 à travers le monde.

La docteure Cara Mack, pédiatre à l’Hôpital pour enfants du Colorado, affirme que de 40 à 80 cas de cette maladie sont diagnostiqués chaque année aux États-Unis. Il en existe six types différents.

Armando est atteint du type 2, provoqué par une mutation génétique qui diminue la sécrétion de bile.

La docteure Mack — qui n’est pas le médecin traitant du petit Armando — explique que tous les patients atteints du type 2 présentent des symptômes.

«En raison du fait que les acides biliaires restent coincés (…), cela endommage directement le foie», explique la Dre Mack. Cette anomalie entraîne la cicatrisation du foie, et éventuellement une cirrhose.

Cette maladie cause notamment des retards de croissance parce que les enfants atteints ne sont pas en mesure de décomposer les graisses ou d’absorber les vitamines A, D, E et K.

«Il y a des carences importantes en vitamines qui peuvent conduire, par exemple, à des saignements importants, dit-elle. Une personne qui manque de vitamine D peut avoir des os très fins et des fractures.»

Les fortes démangeaisons sont un autre symptôme majeur d’une atteinte au foie.

«Les acides biliaires sont bloqués à l’intérieur du foie. Ils retournent dans la circulation sanguine et s’accumulent dans le sang», explique la docteure Mack. Cela pousse les enfants atteints «à se gratter furieusement».

Les démangeaisons persistent jour et nuit, ce qui empêche les enfants de bien dormir. Cela peut même limiter leur appétit.

«Cela a un impact sur tous les aspects de leur vie.»

Seulement six cas connus au Canada

Alexandra Perez a été surprise d’apprendre que son fils avait une maladie génétique rare.

Son mari et elle sont tous deux porteurs du gène qui la cause, et ils ont 25% de risques de le transmettre à leurs enfants. Leurs deux autres enfants ne sont pas atteints.

À sa connaissance, Armando est le seul enfant porteur de cette maladie en Alberta.

 «Nous ne connaissons que cinq autres enfants au Canada, donc cela fait six enfants au total.»

Le petit Armando doit suivre un régime spécial avec un type de gras qu’il peut absorber. Il prend des suppléments de vitamines et plusieurs médicaments.

«Son état s’est amélioré et il n’a plus la jaunisse», dit-elle.

Mais le petit garçon joyeux continue de se gratter constamment.

Ses démangeaisons «sont tellement intenses et extrêmes, affirme Mme Perez. C’est constant, tout le temps, et ça vient de l’intérieur, donc ça ne peut pas être enlevé. Il se gratte tout le temps, tout le temps.»

Armando va bientôt participer à un essai clinique qui pourrait atténuer ses démangeaisons.

«Ça ne changera rien à la progression de la maladie, mais ça pourrait l’aider pour les démangeaisons, qui sont son principal problème», explique sa mère.

D’ici là, ses parents continueront de surveiller attentivement les signes de maladie: perte de poids, jaunisse, ventre gonflé.

L’enfant aura probablement besoin d’une greffe du foie avant l’âge de 10 ans.

«C’est difficile de le voir ainsi en sachant qu’on ne peut rien faire, souffle-t-elle. Il n’y a pas de remède.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Un cas troublant de rachitisme et de malnutrition chez un bébé


C’est beau de vouloir suivre des diètes végan, végétarien, végétalien et tout ce que vous voulez, mais, quand une diète bannie des aliments tels que la viande, le gluten, il est important de savoir dans quoi on s’embarque et encore plus avec des enfants. On ne peut pas improviser. Avec des enfants, il faut des professionnels pour éviter toutes carences à leur croissance.
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Un cas troublant de rachitisme et de malnutrition chez un bébé

PHOTO GETTY IMAGES, PHOTOMONTAGE LA PRESSE

Un bambin de 15 mois amené dans un hôpital de Montréal au printemps dernier avait le poids moyen d’un poupon de deux mois et demi. Le SPVM enquête.

Le SPVM enquête à propos d’un bébé âgé de 15 mois dont le poids moyen était le même que celui d’un poupon de deux mois et demi.

ARIANE LACOURSIÈRE
LA PRESSE

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) enquête sur le cas d’un bébé traité cette année à l’hôpital en état de rachitisme infantile et de malnutrition sévère, révèlent des documents judiciaires obtenus par La Presse.

Le bambin a été amené dans un hôpital de Montréal au printemps dernier. Le personnel médical a constaté que le bébé, âgé de 15 mois, souffrait de malnutrition sévère : à 6 kg, il avait le poids moyen d’un poupon de deux mois et demi.

Les carences du bébé étaient nombreuses. Il présentait notamment des carences en vitamine D (rachitisme), en phosphore et en calcium.

Ses os étaient transparents et friables au point de se casser à rien. Les médecins ont découvert que l’enfant présentait d’autres fractures, dont deux aux jambes et deux aux bras. Le poupon a été hospitalisé, car on craignait qu’il ne fasse un arrêt cardiaque.

Les parents ne « collaboraient pas au plan de traitement » de leur bébé en ne donnant pas, par exemple, les seringues de nutriments nécessaires sous prétexte de « respecter [leur] enfant car il refuse de se nourrir et qu’on doit le laisser dormir », peut-on lire dans un document judiciaire.

Diète restrictive

Les parents du bébé, qui ont aussi d’autres enfants, ont raconté avoir une diète alimentaire végétalienne restrictive. La mère se nourrissait presque uniquement de fruits et son lait maternel n’était pas assez riche en nutriments pour son bébé, qui était presque exclusivement allaité.

Selon le dossier médical, le bébé, qui était suivi par un médecin de famille montréalais, pesait 6,6 kg en novembre 2018 et ne pesait plus que 6,07 kg au printemps 2019.

Selon un document judiciaire, l’un des autres enfants du couple se plaignait souvent d’avoir faim à l’école. La mère aurait critiqué l’école qui aurait donné à manger à l’enfant.

La direction de la protection de la jeunesse (DPJ) est impliquée dans le dossier. Aucune accusation n’a été déposée jusqu’à maintenant.

Le retour du rachitisme

En 2018-2019, la DPJ de Montréal a reçu 4751 signalements, dont 863 pour négligence. Aucune donnée sur les cas précis d’enfants souffrant de malnutrition n’est toutefois disponible.

Pédiatre au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, le Dr Jean-François Chicoine n’a pas voulu commenter l’histoire présentée par La Presse.

Mais il explique que les cas de rachitisme, soit une carence en vitamine D, pourraient recommencer à être plus fréquents dans les pays comme le nôtre où l’on note une popularité croissante des diètes restrictives. « Je m’attends à voir de plus en plus de cas », dit-il.

Le Dr Chicoine précise qu’alors que Montréal recensait des milliers de cas de rachitisme infantile dans les années 40 et 50, le phénomène a fortement diminué avec l’ajout de vitamine D dans le lait, notamment.

Quant aux cas de malnutrition sévère, le Dr Chicoine affirme qu’ils sont plutôt rares de nos jours. Les complications associées sont des retards de croissance, une baisse de l’immunité et des retards de développement.

Présidente de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec, Paule Bernier a été troublée par l’histoire présentée par La Presse. « Cet enfant est passé entre les mailles du filet », dit-elle.

Mme Bernier souligne que les parents qui adoptent des régimes alimentaires très restrictifs doivent être particulièrement vigilants.

« Les enfants sont en croissance rapide. On doit s’assurer qu’ils consomment assez de calories », dit-elle.

Mme Bernier ajoute que les familles adoptant un régime végétalien, par exemple, doivent être particulièrement attentives à l’apport en vitamine B12, une vitamine que l’on retrouve principalement dans les aliments d’origine animale.

« Pour les parents de jeunes enfants, je recommande de consulter un nutritionniste », dit-elle, tout en soulignant que l’accès à ces professionnels dans les soins de première ligne au Québec pourrait être amélioré.

https://www.lapresse.ca/

Arrêtez de faire la cuisine à votre chat


Faire la bouffe maison pour les chats, ou même pour les animaux domestiques, il faut vraiment savoir leur besoin nutritionnel. Il semble que la plupart que l’on trouve sur l’Internet ou dans des livres spécialisés ne seraient pas équilibrés, pire certains ingrédients sont toxiques.
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Arrêtez de faire la cuisine à votre chat


L'alimentation maison n'est pas nécessairement meilleure. | meineresterampe via Pixabay

L’alimentation maison n’est pas nécessairement meilleure. | meineresterampe via Pixabay 

Repéré par Peggy Sastre

Plus d’une centaine de recettes ont été passées au crible par des vétérinaires et le résultat n’est pas fameux.


Repéré sur Journal of the American Veterinary Medical Association, Université de Californie à Davis

L’air du temps est au fait-maison et à tout ce qui peut nous préserver de la supposée toxicité du monde extérieur. Les animaux de compagnie ne sont pas épargnés par cette tendance et de plus en plus de gens choisissent ainsi de se détourner de l’alimentation industrielle pour faire eux-mêmes la cuisine à leurs chats. Mais selon des chercheuses de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Californie à Davis, ces recettes prétendument plus saines que les bonnes vieilles croquettes et pâtées disponibles dans les supermarchés ne le sont pas forcément… et peuvent même être dangereuses pour les matous.

Sur les 114 préparations analysées dans leur étude, sélectionnées à la fois sur internet et dans des livres spécialisés, Jennifer Larsen et ses collègues ont trouvé que près de 40% ne fournissaient aucune consigne alimentaire, avec le reste souffrant d’informations lacunaires ou ambiguës, notamment sur la qualité nutritionnelle de la recette.

Qu’elles aient ou non été conçues par des vétérinaires, ces recettes ne consignaient pas suffisamment de nutriments, même si celles écrites par des vétérinaires présentaient moins de carences en nutriments essentiels. En général, les recettes manquaient d’au moins trois nutriments et, pour certaines, l’absence concernait pas moins de dix-neuf nutriments essentiels. En outre, de nombreuses recettes étaient très carencées, avec moins de 50% des apports recommandés en choline, fer, zinc, thiamine, vitamine E et manganèse –dont les chats ne peuvent se passer.

Ingrédients potentiellement toxiques

Sur les 114 recettes analysées, seules cinq (toutes rédigées par des vétérinaires) étaient de bonne tenue nutritionnelle.

Concernant les cas les plus préoccupants, 7% des recettes intégraient des ingrédients potentiellement toxiques pour les chats, comme l’ail, les oignons et les poireaux. Les chercheuses soulignent également que plusieurs recettes se basent sur des produits d’origine animale crus sans aucune mention des dangers de contamination bactérienne. Enfin, certaines recettes à base d’os oubliaient de préciser qu’ils devaient être broyés pour éviter les déchirures gastro-intestinales.

«L’alimentation maison n’est pas nécessairement meilleure», résume Larsen, qui ajoute que les peurs des croquettes industrielles sont infondées.

Si vous voulez vraiment faire la cuisine à votre chat, assurez-vous que vos recettes sont sûres, équilibrées et adaptées à votre animal –et les vétérinaires sont là pour préciser la marche à suivre.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 7 signes indiquant que vous ne mangez peut-être pas assez de protéines


Pour une alimentation équilibrée, que l’on soit omnivore, végétarien, végan, végétalien, il est nécessaire de choisir de bons aliments. Entre autres, les protéines sont importante pour la satiété, le maintien du poids, des muscles et du corps en général.
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7 signes indiquant que vous ne mangez peut-être pas assez de protéines

 

Par Clare Varellas

Votre corps dispose de bien des manières de vous dire que vous ne mangez pas assez d’œufs, de viandes maigres, de noix, de produits laitiers et de légumes riches en protéines pour alimenter vos muscles et votre santé en général.

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Istock/Robedero

Vous vous sentez constamment faible et affamé

Terry Hope Romero, auteure de livres de cuisine santé à succès, a constaté que son régime végétalien la laissait sans énergie et avec une sensation de manque durant la journée.

«Quand vous travaillez dur, que vous faites des longs déplacements matin et soir, que vous vous entraînez régulièrement ou que vous avez des tas de courses à faire, il est facile de céder à la tentation de vous gaver de sucres transformés, dit l’auteure. Ce n’est pas vraiment la meilleure chose à faire, surtout quand vous faites travailler vos muscles

Les protéines sont plus longues à digérer, ce qui vous donne un sentiment de satiété plus durable et davantage d’énergie. Quand elle a commencé à absorber plus de protéines (en ajoutant par exemple des protéines naturelles en poudre, comme les protéines de graines de chanvre ou des protéines de riz brun dans sa nourriture quotidienne, comme elle suggère de le faire dans son dernier livre, Protein Ninja), elle s’est vite sentie plus forte et plus assouvie.

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Istock/Is_Imagesource

Vos muscles ont l’air anémiques

Il ne suffit pas de fréquenter le gym au quotidien pour avoir l’air et se sentir plus fort. Si vous ne mangez pas assez de protéines pour donner à vos tissus suffisamment d’acides aminés (les petits composés de la protéine), votre corps n’aura d’autre choix que d’aller chercher ceux-ci dans vos fibres musculaires. Une des parties du corps les plus révélatrices de cette carence est la clavicule, explique Jessica Bihuniak, qui enseigne la nutrition à l’université de New York. Si votre clavicule est vraiment proéminente, alors le temps est venu de vous assurer que vous ingurgitez assez de protéines et, plus généralement, de calories.

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Istock/Baona

Vous luttez pour perdre du poids

Une recherche, publiée dans Nutrition Metabolism, et dont parle le magazine Women’s Health, a démontré que les gens au régime qui augmentaient leur apport en protéine de 30 pour 100 dans leur consommation calorique quotidienne absorbaient 450 calories de moins chaque jour et perdaient cinq kilos en trois mois. Manger assez de protéines est particulièrement important si vous suivez un régime parce que cela vous assure, lorsque vous maigrissez, de perdre du gras plutôt que les muscles qui stimulent votre métabolisme.

«Il faut plus longtemps pour digérer, métaboliser et utiliser les aliments riches en protéines, ce qui veut dire que vous dépensez plus de calories pour les traiter, explique le magazine. Il leur faut aussi plus de temps pour quitter votre estomac, ce qui fait que vous éprouverez une impression de satiété plus tôt et plus longtemps.»

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Istock/Vasileios

Vous perdez vos cheveux

Les nutritionnistes testent parfois la santé de leurs clients au régime en leur demandant de se passer la main dans les cheveux pour voir combien il en tombe après un seul passage. Les cheveux sont avant tout composés de protéines, et ils ont besoin d’en recevoir suffisamment pour pousser et rester en bonne santé. En manque de protéines, votre corps cherchera à maintenir celles-ci à un niveau acceptable en mettant la croissance de vos cheveux en «mode repos». Vous pourriez donc en arriver à perdre plus de cheveux qu’à l’accoutumée. Veillez à la santé de vos cheveux en mangeant deux ou trois portions de protéines chaque jour.

 

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Istock/Monkeybusinessimages

Vous êtes toujours malade

Éliminer les reniflements demande souvent plus qu’une bonne hygiène et une bonne nuit de sommeil. Une bonne alimentation est tout aussi fondamentale. Pour bien fonctionner, le système immunitaire a besoin du bon carburant ! Une étude publiée dans Progress of Food and Nutrition Science arrive à la conclusion qu’une carence en protéines se traduit par une perte de lymphocytes T, un soldat important dans la guerre aux microbes. Il en résulte que le système immunitaire ne peut combattre aussi bien bactéries et virus.

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Istock/Fluxfoto

Le bas de vos jambes et vos pieds gonflent d’un coup

Si vous manquez de protéines, vous pourriez faire de la rétention de fluides autour des chevilles et des pieds. Les protéines aident à retenir le sel et l’eau dans les vaisseaux sanguins. Quand les protéines se font rares, ces fluides peuvent se répandre dans les tissus environnants. Ce blocage attribuable au gonflement de la partie inférieure des jambes et des pieds – appelé œdème – est plutôt inconfortable. Il se manifeste en général par une peau distendue et brillante qui gardera la marque d’une empreinte si vous la pressez du doigt pendant un moment.

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Istock/Yingshi

Votre peau devient rugueuse par endroits

Une carence en protéines peut parfois causer une dermatite ou une irritation de la peau, surtout à l’arrière des cuisses et sur les fesses, note le Dr Bihuniak. Le manque d’une certaine protéine dans la barrière protectrice de la peau peut rendre celle-ci plus vulnérable aux allergènes et autres irritants.

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Végétaliens : gare au risque de fracture


Bien des gens choisissent de devenir végétalien 0u végétarien, ce n’est pas quelque chose que l’on doit prendre à la légère. Il faut s’éduquer, apprendre le rôle des aliments et de ce qu’ils apportent au corps pour éviter les carences causées par l’absence de la viande.
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Végétaliens : gare au risque de fracture

 

Shidlovski/Shutterstock.com

De plus en plus de personnes se laissent séduire par les régimes végétariens et végétaliens. Ils peuvent  apporter de nombreux minéraux et vitamines dont l’organisme a besoin. Mais ils peuvent aussi favoriser certaines carences (en calcium notamment) et avoir un impact négatif sur la santé osseuse. 

La densité minérale osseuse (DMO) détermine la santé de nos os. Plus elle est faible, plus nos os sont fragiles et plus le risque de fracture est élevé. Vous le savez, notre mode de vie joue un rôle dans le maintien de la DMO. La pratique d’une activité physique et le régime alimentaire comptent parmi les facteurs les plus influents.

En ce qui concerne le régime alimentaire, certains nutriments, tels le calcium et la vitamine D, sont essentiels pour la santé des os. Dans la mesure où les meilleures sources alimentaires  sont d’origine animale, des chercheurs de l’Université de Saragosse (Espagne) ont voulu savoir si les végétariens et les végétaliens présentaient un risque plus important de carence, et par extension, de fractures.

Indispensable supplémentation ?

Pour cela, ils ont compilé les résultats de 257 études. Ce qui représentait plus de 37 000 participants. Les scientifiques ont ainsi pu comparer la densité minérale osseuse au niveau du rachis lombaire et du col du fémur ainsi que le risque de fracture des sujets selon leur mode alimentaire (végétaliens, végétariens, omnivores).

Il ressort  que les végétariens mais surtout les végétaliens, qui excluent tout produit d’origine animale,  présentaient bien une DMO inférieure par rapport aux omnivores. Ce constat était d’autant plus vrai que seuls les végétaliens  présentaient un risque de fracture accru, de 44% comparés aux omnivores. Sans trop de surprise, le risque semble plus important  après 50 ans. Rappelons en effet que la densité minérale osseuse diminue avec l’âge.

Les scientifiques appellent donc les végétaliens, en particulier ceux présentant un risque d’ostéoporose, à corriger leurs carences et envisager une supplémentation en calcium et en vitamine D.

  • Source : Veganism, vegetarianism, bone mineral density, and fracture risk: a systematic review and
  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

Le Saviez-Vous ► Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi


La fatigue est un signe qu’il faut dormir pour récupérer. Mais quand la fatigue devient chronique, il serait bien allé consulter
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Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi

 

Des experts font la lumière sur les 7 problèmes de santé qui pourraient expliquer votre fatigue chronique. Parmi les causes de fatigue, l’anémie, le diabète, les intolérances alimentaires et les problèmes de glande thyroïde.

PAR DIANA KELLY

Vous vous sentez épuisé et pensez que votre fatigue est la conséquence du changement d’heure, de votre horaire de fou ou d’un excès de paresse? Les causes réelles de votre épuisement pourraient bien être un des problèmes médicaux suivants. Voici 7 problèmes de santé qui pourraient être la cause de votre fatigue régulière ou chronique, sans que vous le sachiez.

Fatigue chronique et anémie

Si vous consultez votre médecin pour un état de fatigue constant, il va notamment vérifier si vous faites de l’anémie ou si vous avez un trouble de la thyroïde par une simple prise de sang, explique la Dre Amy Shah.

« Quand un patient me dit ‘je me sens fatigué’, il peut y avoir de multiples causes. Si ce dernier ajoute ‘je suis fatigué et j’ai le souffle court’ ou ‘j’ai de la difficulté à aller au bout de mon entraînement’, cela peut notamment être parce que celui-ci souffre d’anémie. »

On parle d’anémie quand le sang ne parvient plus à distribuer assez d’oxygène à l’organisme en raison d’une carence en fer. En plus d’être fatigués, les anémiques peuvent avoir froid, se sentir étourdis ou irritables et souffrir de céphalées.

Fatigue chronique et trouble de la glande thyroïde

Si votre glande thyroïde ne fonctionne pas normalement et qu’elle marche au ralenti (hypothyroïdie), la fatigue pourrait s’accompagner de sécheresse de la peau et de forte constipation, en plus d’un manque d’énergie, explique la Dre Shah.

L’hypothyroïdie se produit lorsque votre glande thyroïde ne sécrète pas suffisamment d’hormones importantes. Les examens de la fonction thyroïdienne repèrent facilement une hypothyroïdie, une condition qui touche principalement les femmes. Si tel est votre cas, votre médecin pourra vous prescrire de l’hormone thyroïdienne de synthèse. Voici d’autres symptômes inattendus d’un trouble de la thyroïde.

Fatigue chronique, prédiabète ou diabète

Un taux élevé de sucre sanguin ou hyperglycémie peut diminuer la circulation sanguine. Les globules ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments qui leur sont nécessaires, ce qui entraîne la fatigue, explique l’infirmier agréé David Spero.

Un taux insuffisant de sucre sanguin (hypoglycémie) entraînera aussi une sensation de fatigue, car les cellules n’ont alors pas assez de carburant pour bien fonctionner. Si votre hyperglycémie provoque l’inflammation des vaisseaux sanguins, il se crée une inflammation chronique qui peut être cause de fatigue. Voici d’autres symptômes silencieux du diabète.

Fatigue chronique et dépression

Si vous vous sentez toujours fatigué et avez de la difficulté à sortir du lit en plus de connaître des problèmes de sommeil, il se peut que vous souffriez d’un état dépressif. Votre médecin de famille devrait évaluer ce risque lors de votre visite annuelle, nous dit la Dre Shah. Le médecin peut utiliser un outil de dépistage pour établir si vous souffrez d’une dépression chronique ou si le stress ou l’alcool sont à l’origine de votre perturbation émotive.

« La dépression, l’abus d’alcool et la fatigue vont souvent de pair », précise la Dre Shah.

Les gens essaient parfois de traiter leur dépression par l’alcool et se sentent fatigués après coup.

Fatigue chronique et syndrome de l’intestin perméable (ou intolérance alimentaire)

Votre intestin est un boyau fait de cellules serrées d’où rien ne devrait s’échapper. L’intestin est une source à laquelle votre corps puise ce dont il a besoin sans que rien ne se libère dans l’organisme, affirme la Dre Shah.

« Si votre régime alimentaire laisse à désirer et particulièrement si vous consommez des aliments transformés, vos cellules intestinales pourraient se relâcher comme un filet au lieu d’être parfaitement étanche, de sorte que des protéines qui ne devraient pas être dans la circulation sanguine s’y retrouvent et provoquent une réaction inflammatoire », précise-t-elle.

Il en résulte des ballonnements, de la fatigue, de l’irritabilité, des céphalées ou un gain de poids. Si vous souffrez d’intolérance alimentaire (au blé ou aux produits laitiers), vous pourriez éprouver de la fatigue, avoir des éruptions cutanées, être ballonnée ou avoir le cerveau embrouillé.

« Il n’existe pas de test vraiment fiable pour identifier les intolérances alimentaires », rappelle la Dre Shah.

En éliminant les aliments les plus suspects et en les réintroduisant progressivement, vous devriez parvenir à identifier ceux qui vous affectent le plus. Par exemple, si vous supprimez complètement le blé et vous vous sentez nettement mieux. Puis vous le réintégrez dans votre alimentation et vous ressentez de la somnolence : cela pourrait être le signe révélateur d’une intolérance au blé, explique la Dre Shah.

Fatigue chronique et fatigue surrénale

« Le concept de fatigue surrénale n’existe pas dans le vocabulaire médical occidental et de nombreux médecins d’ici l’ignorent », précise la Dre Shah.

Pourquoi ? Parce qu’il est difficile à prouver en laboratoire, ajoute-t-elle. Dans les tests, il se présente d’habitude comme une insuffisance surrénalienne ou un désordre endocrinien ou hormonal causé par une production insuffisante d’hormones par les glandes surrénales. C’est la conclusion de l’Institut national du diabète et des maladies rénales et digestives des États-Unis. De tels déséquilibres hormonaux peuvent être dus à un regain de stress dans votre vie – problèmes familiaux ou tension constante au travail -, un manque de sommeil, un surentraînement, une mauvaise alimentation ou des excès de drogue ou d’alcool, souligne la Dre Shah. Ces situations peuvent faire grimper les taux d’hormones de réponse au stress et entraîner une sensation de vide et d’épuisement, comme un compte en banque dans lequel vous puiseriez sans arrêt sans ne jamais le regarnir.

Fatigue et infections chroniques

Les médecins vont souvent vérifier si une infection chronique ne se cache pas derrière la fatigue. On pense en outre à la mononucléose (virus d’Epstein-Barr) ou à la maladie de Lyme, deux maladies qui se manifestent notamment par une fatigue intense.

http://selection.readersdigest.ca/

Une maladie mortelle du 18e siècle fait son grand retour dans les villes


La scorbut est une maladie qui existe encore dans des camps de réfugiés et des pays sous-développés. Cependant, en Amérique elle avait disparut et semble revenir faute de vitamine C dans un régime alimentaire causé surtout par la pauvreté. Avec budget serré, on a tendance a choisir des aliments qui sont plus nourrissant sans être nécessairement être plus santé. Alors qu’en Australie, on remarque que les gens ont tendance à trop cuire leurs légumes.
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Une maladie mortelle du 18e siècle fait son grand retour dans les villes

 

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Crédits : iStock

par Brice Louvet

Une maladie mortelle du 18e siècle causée par l’absence d’une seule vitamine refait son apparition dans un pays qui gaspille chaque année un quart de sa nourriture : les États-Unis.

Le scorbut est une maladie souvent associée aux marins, causée par le simple manque de vitamine C. Nous avons l’habitude de considérer le scorbut comme une maladie historique. Pendant le temps des grandes découvertes, des centaines de marins ont en effet succombé aux symptômes dévastateurs avant qu’un remède ne soit finalement trouvé. Mais le scorbut n’a pas disparu de la planète. Il fait notamment son grand retour aux États-Unis, et plus particulièrement dans les villes.

Saignements de gencives, dents en décomposition, cheveux clairsemés et fatigue écrasante, tels sont les symptômes qui ont conduit Sonny Lopez, originaire de Springfield dans le Massachusetts, au cabinet de son médecin Eric Churchill. Celui-ci lui a diagnostiqué le scorbut. Le problème, c’est ce n’était même pas le premier patient à souffrir de cette carence en vitamine C.

« Nous avons diagnostiqué notre premier cas il y a cinq ou six ans, explique le médecin à ScienceAlert. La première personne à s’être présentée à l’hôpital ne mangeait que du pain et du fromage. Entre ce moment et maintenant nous avons diagnostiqué quelque 20 à 30 cas de scorbut ».

Churchill et son équipe du centre de santé de Baystate High Street se sont alors penchés sur les régimes alimentaires de leurs patients, et dirigent actuellement un projet de recherche sur le scorbut en milieu urbain. Il en ressort que, si le problème est effectivement sanitaire, il est avant tout social. Sonny Lopez, présenté ci-dessus, vit en dessous du seuil pauvreté et a passé des années à ne manger qu’un seul repas par jour.

« De nombreuses personnes qui ont des difficultés à se nourrir ont tendance à choisir des aliments riches en matières grasses, en calories et très nourrissants », explique le médecin. « Si vous avez un budget alimentaire limité, ce sont les repas qui vous combleront et vous satisferont davantage que la consommation de fruits et de légumes ».

Ainsi, les besoins nutritionnels de base ne sont pas comblés.

Les États-Unis ne sont pas les seuls. En 2016, un rapport australien indiquait également une incidence choquante du scorbut – cette fois-ci chez un groupe de patients diabétiques.

« Si plupart consommait une quantité raisonnable de légumes, note la chercheuse Jenny Gunton à l’origine de l’étude, ils les cuisaient simplement trop, ce qui détruisait la vitamine C ».

Ainsi le scorbut et les carences similaires ne sont plus seulement un problème rare qui ne se manifeste que dans les pays moins développés et les camps de réfugiés. Si la pauvreté dans le monde expose à la violence et freine l’accès de beaucoup aux soins de santé, elle entraîne également une malnutrition qui peut parfois s’avérer mortelle.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi avez-vous toujours froid? Voici les 11 raisons médicales


Avec la canicule, je connais une seule personne qui doit être contente de ces chaleurs difficiles à supporter. La sensation de froid, alors que la température est normale est probablement dût à un trouble médical.
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Pourquoi avez-vous toujours froid? Voici les 11 raisons médicales

 

Vous avez souvent froid aux mains ou aux pieds ou avez parfois le frisson? Des experts expliquent les 11 raisons médicales pourquoi vous avez toujours froid.

PAR MARISSA LALIBERTÉ

Vous avez toujours froid car vous souffrez d’une carence en vitamine B12 ou en fer

« Ce problème pourrait provenir d’une carence en fer ou en vitamine B12», explique d’entrée de jeu Andrea Moss, coach en nutrition.

L’anémie due à un manque de fer ou de vitamine B12 peut causer une sensation de froid, des engourdissements et une baisse d’énergie, dit-elle. La vitamine B12, comme le fer, est surtout d’origine animale, et il est possible que les végétariens aient de la difficulté à en obtenir suffisamment. On trouve de la B12 dans les œufs, le yogourt et le fromage. Les végétaliens peuvent toujours saupoudrer de levure nutritionnelle (une poudre à goût de fromage) leur maïs éclaté ou leurs pommes de terre au four.

Assurez-vous également de consommer assez de fer que l’on retrouve notamment dans la viande et les légumes verts. Et afin d’optimiser l’absorption du fer, consommez ces aliments avec des fruits et légumes riches en vitamine C, comme des poivrons rouges, par exemple.

Vous avez un problème de thyroïde

Quand votre corps ne produit plus assez d’hormones thyroïdiennes pour réguler votre métabolisme, vous pouvez finir par vous sentir frigorifié tout le temps, note Margarita Rohr, MD, spécialiste de médecine interne au Centre médical Langone de l’université de New York. Vous observez les symptômes d’une maladie thyroïdienne tels que la perte de cheveux ou la constipation? Demandez à votre médecin de vous faire subir des tests sanguins pour dépister une éventuelle hypothyroïdie, recommande-t-elle.

Vous devez prendre du poids

Avoir un poids insuffisant peut vous donner froid pour deux raisons, note Alyssa Tucci. D’abord, le gras fonctionne comme un isolant, alors une carence en gras peut empêcher votre corps de retenir la chaleur. Ensuite, réduire votre apport en calories ralentit votre métabolisme et votre corps dispose de moins d’énergie pour se réchauffer.

«Votre corps est malin : il ne veut pas dépenser d’énergie s’il s’inquiète d’une raréfaction de l’énergie», expose Alyssa Tucci.

 Si vous essayez de prendre du poids, privilégiez les aliments à forte teneur en calories chargés en bon gras. Parmi ceux-ci, le beurre de noix, les yogourts grecs de lait entier et les fruits secs.

Vous avez toujours froid car vous ne dormez pas assez

Bien que les recherches liant sommeil et sensation de froid aient donné des résultats mitigés, on sait que le manque de sommeil peut ralentir votre métabolisme, ce qui peut causer une sensation de froid durant la journée, commente Andrea Moss. Par ailleurs, votre température corporelle fluctue durant la nuit et votre corps s’habitue à ce cycle, ajoute Margarita Rohr. Si vous restez éveillé plus tard qu’à l’habitude, il est probable que votre température corporelle baisse comme si vous étiez endormi.

Vous êtes déshydraté

Quand votre corps manque d’eau, la circulation sanguine n’est pas aussi efficace, soutient Alyssa Tucci. L’eau aussi retient la chaleur, ce qui signifie que la déshydratation pourrait priver votre corps des effets bénéfiques de la rétention de chaleur associée à l’eau. Pour être bien hydraté, il faut boire entre un et deux litres d’eau par jour, recommande-t-elle

Votre diabète connaît des complications

Le diabète peut causer des neuropathies périphériques qui endommagent les nerfs responsables des sens. Cette complication du diabète peut entraîner une sensation de froid, de la douleur ou des bouffées de chaleur sans raison apparente.

«Ce n’est pas forcément physique, juste une sensation, dit-elle. Le message envoyé au cerveau par les pieds et les mains est erroné.», explique Margarita Rohr.

Vous avez toujours froid car vous ne mangez pas assez de gras

Vos fringales hivernales pour les plats copieux et mijotés existent pour une raison précise

«Le gras nous aide à nous sentir rassasiés et plus chauds», explique Andrea Moss.

Les régimes faibles en gras qui remplacent les bons aliments tels que l’avocat, les noix et les graines par des aliments qui nous refroidissent tels que les fruits et les jus pourraient expliquer les sensations de froid, dit-elle.

Vous souffrez du syndrome de Raynaud

Un faible pourcentage de la population souffre du syndrome de Raynaud, qui cause des spasmes artériels des mains, des pieds et du visage, commente Margarita Rohr.

«Lorsque vous êtes exposé au froid, dit-elle, les spasmes nuisent à l’irrigation de ces régions, qui tendent alors à devenir plus froides.»

Une mauvaise circulation sanguine

Vos extrémités sont froides et cela n’est pas lié à un mal chronique? C’est peut-être simplement que vous avez une mauvaise circulation sanguine. Andrea Moss suggère de faire de l’exercice régulièrement et d’essayer l’acupuncture. Ce faisant, vous pourriez accroître la sensation de chaleur dans les mains et les pieds.

Vous devez augmenter votre masse musculaire

La masse musculaire peut produire de la chaleur et garder votre corps bien au chaud, confirme Margarita Rohr. Assurez-vous de rester actif et de garder de bonnes habitudes en matière d’exercices, dit-elle.

Vous êtes une femme

La température des femmes tend à être légèrement plus élevée que celle des hommes. Toutefois, une étude de l’université de l’Utah a découvert que leurs mains sont en moyenne plus froides de 1,5°C (3°F) que celles des hommes.

« Ce n’est pas énorme, mais ça pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi certaines femmes éprouvent plus souvent une sensation de froid », conclut Margarita Rohr.

Tiré de Rd.com: Always Cold? Reasons You’re Cold All the Time

http://selection.readersdigest.ca/

Néophobie alimentaire: terrorisés de goûter


Parmi les troubles alimentaires, la néophobie alimentaire, cette phobie est très peu connu et ceux qui en souffre sont souvent mal jugé pour le refus de manger certains aliments. Il semble que les aliments les plus redoutés soient les fruits, légumes et viandes. Imaginez le stress dans des restaurants ou à un repas de famille. Il y a plusieurs thérapies qui peuvent aider à élargir leur choix d’aliments.
Nuage

 

Néophobie alimentaire: terrorisés de goûter

Notre alimentation n'a jamais été aussi variée. Les médias ne cessent de nous... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE)

MARIE-EVE FOURNIER
La Presse

Notre alimentation n’a jamais été aussi variée. Les médias ne cessent de nous faire découvrir de nouveaux ingrédients. Les foodies courent les restaurants pour tester leur menu. À l’opposé, des personnes ne mangent que deux ou trois fruits, car elles ont peur de goûter aux autres. D’autres évitent des catégories entières d’aliments. Incursion dans le monde intime et méconnu des adultes souffrant du trouble de l’alimentation sélective et évitante.

Plus que des caprices

Des pommes et des bananes. Des petits pois, du brocoli et des pommes de terre. Du poulet et du boeuf. Deux fromages. Des féculents. Aucun condiment. Aucune sauce. Aucun fruit de mer. Des oeufs, seulement s’ils sont cuits d’une certaine manière. Voilà de quoi se compose essentiellement l’alimentation de Julie Dawson. Qui, pourtant, n’est pas difficile. Ni capricieuse.

Pourquoi ne mange-t-elle pas de fraises, de bacon, de sauce BBQ? Elle n’y a jamais goûté. Et l’idée de le faire l’effraie, comme d’autres ont peur des araignées, des foules ou de l’avion. Sa phobie porte un nom: néophobie alimentaire, un trouble qui touche une bonne proportion d’enfants d’âge préscolaire et certains adultes. Une réalité méconnue, taboue, peu documentée.

«Ce n’est pas juste « je n’aime pas ça, ça me lève le coeur ». Ça va beaucoup plus loin que ça. […] Ce n’est pas que tu ne veux pas goûter. C’est que tu n’es pas capable de le faire. Il se passe quelque chose dans ton corps», explique la psychologue Chantal Bournival, directrice de la Clinique des troubles de l’alimentation. La personne peut paniquer, recracher, vomir…

Malgré les préjugés et l’incompréhension, Julie Dawson a accepté de témoigner pour venir en aide à d’autres néophobes en démystifiant ce trouble. Car s’il existe de nombreux écrits sur les enfants qui refusent de goûter les légumes, la science n’a rien à dire ou presque sur les plus grands.

En fait, la recherche sur le sujet est tellement embryonnaire que le taux de prévalence chez l’adulte, même approximatif, est inconnu, rapporte la Dre Mimi Israël, spécialiste de la question à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Le trouble de la restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments (une nomenclature qui regroupe divers troubles, dont la néophobie) n’est entré dans la bible des troubles mentaux, le fameux DSM-5, qu’en 2013.

Incompréhension de l’entourage

«Les amis que j’ai depuis longtemps et ma famille comprennent, confie Julie Dawson. Mais si je rencontre quelqu’un de nouveau, c’est dur d’expliquer pourquoi je ne mange pas quelque chose. Ça me fait toujours angoisser.»

Ainsi, au lieu d’admettre qu’elle n’a jamais goûté à un aliment, elle dit qu’elle ne l’aime pas, pour simplifier.

Malgré tout, on lui pose parfois des questions aux réponses évidentes.

«Mon père me demande encore si je veux du ketchup! Je ne sais pas s’il oublie ou s’il a espoir», raconte la femme de 40 ans qui a déjà goûté au condiment une fois «par accident dans un hamburger».

La psychologue Chantal Bournival constate qu’il y a «beaucoup d’incompréhension chez l’adulte», et précise que la néophobie peut engendrer des tensions dans les couples – lorsque vient le temps d’aller souper dans la belle-famille, par exemple – ainsi qu’à l’arrivée d’un enfant. Les néophobes pourront se faire accuser d’être responsables de la néophobie de leur progéniture pourtant normale dans leur développement. Ils vont aussi se mettre beaucoup de pression pour que leur enfant mange de tout.

«C’est très complexe, plus chez l’adulte que chez l’enfant. Et ça provoque de l’isolement social. La personne se sent jugée, ce qui crée de l’anxiété à manger avec d’autres personnes.»

«C’est pire de manger chez des gens qu’au restaurant, où on peut faire un choix», poursuit la psychologue, en ajoutant que le trouble provoque aussi des carences nutritionnelles.

Hypersensibilité aux odeurs et aux textures

Louise Nadeau n’est pas très attirée par les fruits, elle non plus. Elle mange des fraises, des framboises, des pêches. Pas de porc, d’agneau, de veau, de gibier, d’abats, de fruits de mer. Le boeuf ne doit présenter aucun gras, aucun os, idem pour le blanc de poulet.

«Tout le monde est pâmé sur les sushis. Moi, vous ne réussirez jamais à me faire manger ça. Je ferais une syncope. Pourquoi ? Je ne le sais pas», explique la femme de 60 ans qui n’a pris conscience de son trouble que l’an dernier, et qui rêve de «retrouver sa liberté alimentaire».

Louise Nadeau refuse divers aliments en raison de leur texture ou de leur température, ce qu’on appelle le trouble de l’alimentation sélective (TAS).

«Je ne peux pas manger de pain avec des graines. Je ne peux pas mélanger le mou et le dur.» La crème glacée, c’est non. «Je n’aime pas le froid.» La variété d’une seule marque de yogourt passe le test. «Du grec, ce serait impossible: c’est granuleux!»

«Le pire, c’est la pomme»

Robin Belley est encore plus sensible à l’acidité des fruits. Il n’en a jamais mangé un seul. Même bébé, sa mère ne réussissait pas à lui en faire manger en purée.

«Je criais, je pleurais, je vomissais, je ne voulais rien savoir», relate-t-il.

Adulte, il a réussi à intégrer le jus d’orange à son alimentation. Mais c’est tout.

Quel fruit le rebute le plus?

«Le pire, c’est la pomme. Je ne suis pas capable. Mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas investigué.»

 Il n’est pas dégoûté, mais les fruits lui font faire «des faces». C’est comme si sa langue était trop sensible, le goût trop intense pour être supportable, décrit-il.

Les odeurs (poissons, fromages, oeufs) et des aversions provoquées par un événement anxiogène sont également à l’origine de certains TAS, explique Chantal Bournival, qui précise que deux troubles – néophobie et TAS – se confondent facilement et que plusieurs personnes souffrent des deux à la fois.

«Moi, je me considère comme quelqu’un de joyeux, qui aime la vie et qui est ouvert d’esprit. Et je me retrouve avec un secret comme celui-là… Ça clashe!», lance Louise Nadeau.

L’angoisse au menu

À l’université où Julie Dawson travaille, ses collègues sont des foodies qui se précipitent chaque jour de paie dans un resto à la recherche d’expériences culinaires excitantes. Julie les accompagne «pour parler», pour faire partie du groupe. Mais chaque fois, «c’est difficile».

«Mes amis ne me jugent pas. Mais ils me poussent un peu. L’autre jour, j’ai pris un taco. Seulement la coquille et le boeuf dedans.»

Lorsque nous lui avons parlé, ses collègues venaient de lui apprendre que leur prochaine destination était le LOV, un resto végétarien à la mode à Montréal.

«Je vais prendre des frites et manger autre chose en revenant au bureau», prévoyait-elle.

Car évidemment, elle regarde toujours les menus d’avance pour voir si elle pourra commander quelque chose (en demandant un changement, généralement) ou si elle devra s’organiser en mangeant avant ou après. Un comportement que la psychologue Chantal Bournival voit chez tous ses patients néophobes ou souffrant d’un TAS.

«En regardant d’avance le menu, je sais ce que je vais manger. J’ai l’air relaxe et personne ne se doute de rien», explique Louise Nadeau, atteinte de néophobie alimentaire.

La Dre Israël, qui a traité depuis cinq ans une cinquantaine de cas extrêmes (des personnes présentant un important sous-poids et des carences nutritionnelles), dit que ses patients «ne vont jamais au restaurant» tant cela les angoisse.

Le confort italien

Comme bien d’autres néophobes, Julie Dawson ne fréquenterait dans un monde idéal que les restaurants italiens.

«La vie serait plus simple s’il y avait juste des restaurants italiens et du blanc de poulet», concède Louise Nadeau, qui se limite généralement à manger de la soupe ou des salades au resto.

Évidemment, pour un néophobe, les repas chez les connaissances ou la famille éloignée, ainsi que les cocktails dînatoires avec de petites bouchées composées de plusieurs ingrédients (fruits de mer, poisson, fromages, sauces) et les buffets gastronomiques sont de véritables sources de stress. Et de mise en place de stratégies: manger avant ou après, prétendre ne pas avoir faim, se bourrer de pain en cachette, s’inventer des allergies, etc.

«On a un problème si l’anxiété est assez présente pour être en anticipation», note la Dre Israël.

Et les voyages?

Tandis que Mme Nadeau s’empêche de voyager à certains endroits comme le Mexique et l’Asie parce qu’elle sait qu’elle n’aimera pas la nourriture, Julie Dawson, elle, ne s’en priverait pas même si son niveau d’angoisse «serait très élevé».

«En France, il y a des Subway et des McDo partout. Je ne suis pas foodie, alors je me fiche de ce que je mange. Je veux juste trouver quelque chose pour survivre.»

La question des voyages lui rappelle une anecdote survenue en Australie.

«Je mange des Cheerios ordinaire tous les matins. Mais en Australie, ça goûtait un peu différent, un peu plus le miel. Je ne pouvais pas en manger.»

Louise Nadeau est encore marquée par un repas en France.

«À Lyon, quand j’ai vu la carte d’un restaurant gastronomique avec du cerveau, de la langue et des rognons, je ne pouvais pas croire que des humains mangeaient ça!»

Qu’est-ce qu’un bon resto?

«Un resto qui sert quelque chose que j’aime», répond Julie Dawson.

Merci à Anderson Cooper

Le journaliste vedette de CNN Anderson Cooper a beaucoup contribué à faire connaître la néophobie alimentaire chez l’adulte en abordant le sujet sur diverses tribunes. Il a déjà dit à un magazine qu’en voyage, il commande sa nourriture dans le menu pour enfants des hôtels puisqu’il a «le palais d’un jeune de 7 ans». Il a aussi révélé à Jerry Seinfeld qu’il n’avait jamais goûté à une gaufre, même s’il aime les crêpes.

Des féculents du matin au soir

Certains blogues tenus par des néophobes et des études menées sur des enfants rapportent que ce sont les fruits qui provoquent le plus d’angoisse. Viendraient ensuite les légumes et les viandes. Ainsi, certaines personnes racontent n’avoir mangé que des féculents toute leur vie.

La Dre Mimi Israël, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, ne peut dire si ce palmarès est véridique ou pas, faute d’études sérieuses sur le sujet. De son côté, la psychologue Chantal Bournival a déjà effectivement rencontré des patients qui ne mangent que des féculents et constate dans sa pratique que les fruits, les légumes et la viande sont les trois catégories d’aliments les plus souvent rejetées par ses patients. C’est le cas de l’auteure du site phobie-alimentaire.fr, Marie Perchey, une jeune femme de 29 ans qui travaille à Paris. Pendant 20 ans, raconte-t-elle, elle n’a mangé pratiquement que des frites, du riz, des pâtes au beurre, des pommes de terre, du pain et des bananes. Elle a réussi à varier son alimentation au moyen de diverses stratégies qu’elle détaille et explique sur son site rempli de références intéressantes.

Les caractéristiques du trouble de la restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments selon le DSM-5

– Perte de poids importante

– Carences nutritionnelles importantes

– Dépendance envers les suppléments nutritionnels

– Perturbation du fonctionnement psychosocial (incapacité à manger avec d’autres, anxiété à aller au restaurant ou chez des amis)

– Aucune volonté de perdre du poids, aucun lien avec l’image corporelle

Les problèmes nutritionnels ne s’expliquent pas par un accès insuffisant aux aliments ou une pratique culturelle (tel le jeûne religieux)

Il n’est pas nécessaire d’avoir tous les symptômes pour avoir un diagnostic. La perturbation du fonctionnement psychosocial, par exemple, suffit, note la Dre Mimi Israël.

Source: Programme canadien de surveillance pédiatrique

Les solutions

Il y a de l’espoir pour les adultes qui rêvent de varier leur alimentation et d’être capables de manger n’importe quels entrée et plat principal au restaurant.

La thérapie cognitivo-comportementale

Cette thérapie expose graduellement la personne à ce qui lui fait peur. Ce traitement permet d’obtenir «de bons résultats», dit la psychologue Chantal Bournival. On commence par faire la pyramide des aliments angoissants en plaçant les plus phobiques au sommet. Et on apprivoise d’abord ceux à la base.

«Certaines personnes ne peuvent même pas s’imaginer ouvrir un pot de yogourt, alors on ne leur en donnera pas une bouchée!», dit Mme Bournival.

L’exposition progressive peut commencer par le fait de regarder une image de l’aliment, l’entrer dans la pièce, le toucher, le couper et finalement y goûter. Souvent, le thérapeute mange l’aliment avec le patient.

L’enchaînement alimentaire

Cette méthode consiste à essayer de nouveaux aliments similaires à ceux qui sont déjà aimés. Par exemple, une personne qui mange des pâtes et des pommes de terre bouillies pourrait tester les gnocchis. Les pépites de poulet pourraient mener aux poitrines de poulet, la trempette au yogourt. Le rapprochement avec les aliments jugés sûrs peut se faire en se basant sur la couleur, la texture, la forme ou l’odeur. Pensez aussi à piger dans le même groupe alimentaire. Il peut être astucieux de tester l’aliment sous différentes formes et textures : râpé, en tranches, en cubes, bouilli, grillé.

Le pairage des aliments

Cette technique consiste à s’habituer à un aliment non toléré en l’associant à un autre qui est aimé. Par exemple, une personne qui n’aime pas le fromage pourrait en mettre un peu sur du pain.

«Il faut éviter l’évitement, explique la Dre Mimi Israël, de l’Institut Douglas. Il faut réentraîner le cerveau à ne pas avoir peur en lui montrant qu’il n’y aura pas les conséquences désagréables auxquelles il croit.»

http://www.lapresse.ca/

Rendre son chien vegan, une fausse bonne idée ?


Je ne me pose même pas la question pour chien ou un chat s’ils peuvent s’habituer à une alimentation vegan. Pourquoi vouloir dénaturer le mode alimentaire d’un animal, alors qu’il doit avoir une alimentation propre à son espèce ?
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Rendre son chien vegan, une fausse bonne idée ?

 

Rendre son chien vegan, une fausse bonne idée ?

Alors que la tendance vegan fait de plus en plus d’adeptes, certains propriétaires s’interrogent sur ce mode d’alimentation pour leurs animaux de compagnie : donner un régime vegan, donc sans viande, à un chien, est-ce bon pour lui ? Est-ce de la maltraitance ?

Le veganisme est une tendance intéressante. Partant d’un constat urgent, la maltraitance animale et l’exploitation des animaux, ce nouveau mode de vie tend à diminuer, voire à supprimer la consommation de produits d’origine animale. Notre espèce peut en effet se satisfaire d’un régime végétarien sans souffrir de grosses carences, mais qu’en est-il du chien ?

Pour le savoir, nous vous avons posé la question avant d’interroger notre expert : 

Le veganisme : un régime viable pour chien ?

Le chien n’est pas un carnivore strict, on dit qu’il est opportuniste. Cela signifie qu’il va manger en priorité des carcasses de viandes, mais aussi d’autres aliments (notamment des végétaux), qui entrent dans ses besoins alimentaires, mais en moindre proportion. Il s’adapte donc très mal à un régime exclusivement sans viande, car son organisme risque de générer des carences. Son tube digestif aura du mal à récupérer l’énergie dans les autres nutriments, et certains oligo-éléments ne seront plus apportés.

Un régime herbivore risque donc de générer des problèmes de maldigestion, avec une insuffisance en calories dans la ration, et une fonte musculaire pour compenser (l’animal détruit ses propres protéines pour fabriquer son énergie). Des phénomènes inflammatoires ou allergiques sont également à prévoir, comme on le constate avec les alimentations industrielles qui remplacent les protéines animales par des protéines végétales. Parfois, les conséquences de cette malnutrition ne s’observent que des mois, voire des années après.

Un chien vegan : est-ce de la maltraitance ?

L’autre constat dénoncé par la mode du veganisme est l’incohérence de notre alimentation par rapport à nos besoins. Et pour cause : cela fait très peu de temps que l’humain mange autant de viande, et ce n’est pas un régime réservé à toute la population. Cette habitude alimentaire est culturelle, mais ne renvoie pas à nos besoins naturels ; au contraire on a montré qu’elle est clairement excessive.

Donc vouloir appliquer ce principe au chien, en supposant que son alimentation habituelle répond aux mêmes problématiques, est en soi une bonne idée. En effet, on pourra reprocher à un certain nombre d’aliments industriels canins un déséquilibre par rapport aux besoins naturels.

Seulement, on ne part plus en chasse contre les protéines animales, et c’est même plutôt l’inverse ! Des polémiques récentes ont dénoncé l’utilisation de protéines végétales, bien moins chères, à la place des protéines animales. Les alimentations « naturelles » (dixit, plus cohérentes par rapport aux besoins) tendent donc vers un apport majoritaire de produits carnés, et peu transformés. Peut-on encore parler de veganisme dans ce cas ?

En tous cas, nourrir son chien avec des produits d’origine strictement végétale n’est sûrement pas une bonne idée. Le pire est que ce régime permettra au chien de survivre un certain temps, avant que les carences ne se manifestent : pas toujours évident de se rendre compte du problème, d’autant que les recherches diagnostiques en clinique négligent souvent l’alimentation. Et de toute façon, une fois les symptômes d’une carence avérée, c’est que le mal est déjà fait.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wami

https://wamiz.com/