Difficulté et opportunité


C’est souvent le cas, qu’un pessimiste tout est noir ou presque. Alors qu’un opportuniste, essaie de trouver généralement le positif des difficultés
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Difficulté et opportunité

 

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté

Winston Churchill

Par parce qu’ils sont des chiens qu’ils n’ont peur de rien


La plupart sont des chiens dans la moyenne ou de gros chiens, et tous ont une peur de quelque chose, que ce soit un chat, l’aspirateur, un oiseau, le vétérinaire, … Leur peur est incontrôlable.
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Par parce qu’ils sont des chiens qu’ils n’ont peur de rien

Les Jack Russel sont connus pour être des tornades, donc vous cacher est la meilleure chose que vous pouvez faire !

Le robot qui aspire la poussière est l’ennemi numéro 1 des chiens.

« Mon chien de 40 kg a peur du chaton de 600 grammes. »

« Une souris est entrée dans la maison…. ».

« A l’aide, les petits monstres sont à mes trousses !

Peur….. Pas du tout.

C’est de la haute trahison : il lui a dit qu’ils iraient au parc, au lieu de cela il l’a amené chez le vétérinaire !

Tout le monde n’aime pas voler….

Elle ne pourra jamais surmonter un tel traumatisme…..

Et vous, tu n’avez pas peur de votre anniversaire ?

Quand vous profitez de la bonté de vos maîtres…..

L’expression de ce chien en dit long sur la façon de conduire de son maître…..

Vont-ils faire la paix avec l’aspirateur ?

Avoir pratiquement peur de tout…..

Un câlin pour surmonter le traumatisme du bruit de l’aspirateur.

Au magasin d’animaux de compagnie….. Il y avait trop d’animaux, et ce chiot est monté sur la dernière étagère.

Trop, trop de feuilles qui bougent…..

« Et dois-je partager ma niche avec lui ?

Vérifier qu’il n’y a plus de danger…..

Un vrai bunker !

Si personne n’enlève l’aspirateur, il n’ira pas au-delà de cette étape

Premier voyage en voiture : effrayant !

« J’ai dû consoler mon chien de 90 kg parce qu’il était effrayé par le bruit de la tronçonneuse dans le jardin.

« Eloignez cet oiseau de moi !

De quoi a-t-il peur ?

Ce petit ici a peur du couloir…….

Une autre victime de l’aspirateur…

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Le Saviez-Vous ► Quel est le plus ancien fleuve au monde ?


On mesure l’âge d’un fleuve par l’âge des montagnes qui l’entourent, mais cette méthode n’est pas toujours fiable alors les scientifiques ont recours au carbone-14. Ils ont donc pu trouver le fleuve le plus vieux serait entre le 350 et 400 millions d’années.
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Quel est le plus ancien fleuve au monde ?

La Finke River (Australie) est le fleuve le plus ancien de notre planète ! Crédits : Wikipédia

par Yohan Demeure

Bien que cela soit difficile, il est possible de déterminer l’âge d’un fleuve. Or, le plus vieux fleuve présent sur Terre se situe en Australie et daterait du Paléozoïque. Son âge serait compris entre 350 et 400 millions d’années !

Si après de nombreux débats, l’Amazone est le plus long fleuve du monde avec ses 6 992,06 kilomètres, le fleuve le plus ancien que nous ayons sur Terre est beaucoup plus court. En effet, la Finke River située dans le centre de l’Australie (région d’Alice Springs) ne mesure que 600 kilomètres de longueur !

Comme l’indique Futura Science, ce fleuve serait âgé entre 350 et 400 millions d’années. Puisque ce dernier dessine des méandres caractéristiques des terrains plats, ce fleuve précède la formation des montagnes présentes dans la zone et la formation de ces mêmes montagnes est datée entre 300 et 400 millions d’années.

Il faut savoir que l’âge d’un fleuve est habituellement déterminé par l’âge des montagnes que ce dernier traverse et c’est le cas pour la Finke River. En revanche, cette méthode n’est pas toujours fiable puisque le cours du fleuve ou même la direction de son écoulement peuvent changer avec le temps, comme c’est le cas de l’Amazone.

C’est pour cette raison que la Science a parfois recours à la datation au carbone-14 des sédiments fluviaux. Ainsi, il s’avère que l’âge du dépôt sédimentaire le plus profond détermine l’âge du fleuve lui-même, bien qu’il s’agira d’une approximation. En effet, certaines rivières peuvent creuser leur lit dans des sédiments plus profonds. Par ailleurs, au-delà de la datation carbone-14, les chercheurs peuvent également utiliser la luminescence stimulée optiquement (LSO).

Le second fleuve jugé le plus ancien sur Terre est français puisqu’il s’agit de la Meuse, coupant le massif ardennais. La Meuse serait née il y a tout de même entre 320 et 340 millions d’années !

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Ces mystérieux lézards ont le sang vert et toxique


Les chercheurs ont trouvé 4 sur 51 espèces de lézards à sang vert en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Serait-ce des lézards venu directement de Vulcain, partageant cette curiosité sanguine avec M. Spock ? Si nous avons aussi une haute concentration de biliverdine, comme bien des bébés naissants une jaunisse. Les scientifiques espères trouver une utilité en médecine
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Ces mystérieux lézards ont le sang vert et toxique

 

Crédits : Christopher Austin

par  Nicolas Prouillac

Dans les profondeurs de la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, tapis à l’abri des rayons du Soleil, différentes variétés de lézards Prasinohaemaont un fascinant trait commun : l’évolution les a dotés d’un sang vert et toxique.

Une caractéristique qu’on rencontre plus souvent dans les récits de science-fiction que dans la nature. Mais aujourd’hui, des scientifiques de l’université d’État de Louisiane espèrent utiliser leur sang pour faire avancer la médecine.

Zachary Rodriguez, Susan Perkins et Christopher Austin ont publié le 16 mai dans Science Advances une étude poussée de ces étonnantes créatures, dont le sang, les muscles, les os et les tissus muqueux sont parés d’un vert vif qui éclipse la couleur écarlate de leurs globules rouge. Une couleur due à la haute concentration en biliverdine, un pigment biliaire de couleur verte, de leur système circulatoire.

Notre organisme contient lui aussi de la biliverdine, c’est elle qui donne une teinte jaunâtre ou bleu-vert aux ecchymoses. Mais présente en trop grande quantité dans le sang, elle est responsable d’une manifestation bien connue : la jaunisse. Les lézards Prasinohaema, eux, doivent nous prendre pour des petits joueurs. Leur sang contient en effet plus de 40 fois la dose mortelle pour l’homme de biliverdine. Leur sang de Predator est à ce prix. Et pourtant, ils se portent comme des charmes.

« En plus d’avoir la plus haute concentration de biliverdine jamais enregistrée chez un animal, ces lézards ont développé au cours de leur évolution une résistance à sa toxicité », a déclaré Zachary Rodriguez, l’auteur principal de l’étude, dans un communiqué. « Comprendre les changements physiologiques sous-jacents qui ont permis à ces lézards de ne pas contracter de jaunisse pourrait donner lieu à des approches non-traditionnelles de problèmes de santé spécifiques. »

L’équipe de chercheurs a ainsi passé au crible 51 espèces de lézards issus de ces forêts, dont quatre présentaient cet inquiétant sang vert vif. À leur surprise, les quatre lézards étaient issus de lignages distincts, ce qui signifie qu’ils sont le produit de quatre « accidents » de l’évolution, provoqués par le même environnement. Cela veut dire que son apparition doit avoir une fonction précise, mais elle reste mystérieuse pour les scientifiques. On sait toutefois qu’il est possible que la biliverdine, hautement concentrée, repousse certaines maladies comme le paludisme. Peut-être s’agit-il donc d’un moyen pour eux de se protéger des maladies. Faudra-t-il qu’on ait le sang vert pour devenir immortels ?

Source : Science Advances

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Bacon et beignes bientôt réautorisés pour chasser l’ours en Alaska


C’est de la triche ! L’ancien Président Barak Obama avait protégé les ours noirs en Alaska. C’est encore une autre chose que Donald Trump va changer pour plaire aux riches et chasseurs et se fout carrément des conséquences. De plus, les chasseurs auront doit d’aller dans les tanières avoir la mère et les petits et ce dans des zones sois-disant protégées
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Bacon et beignes bientôt réautorisés pour chasser l’ours en Alaska

 

DELTA IMAGES VIA GETTY IMAGES

Trump souhaite abolir une autre mesure mise en place sous Obama.

  • Agence France-presse

Il sera bientôt possible pour les chasseurs en Alaska d’appâter les ours avec du bacon ou des beignes dans les zones protégées, l’administration Trump souhaitant revenir sur des réglementations adoptées sous Barack Obama.

Le National Park Service (NPS) a en effet présenté mardi un projet de réglementation qui annule des mesures prises en 2015.

Le NPS avait à l’époque interdit plusieurs pratiques, dénoncées par les associations de défense des animaux, dans les zones fédérales protégées d’Alaska.

Ces pratiques, bientôt de nouveau autorisées par la nouvelle administration républicaine, comprenaient notamment l’utilisation de chiens pour chasser les ours noirs et l’usage de lampes pour traquer ces animaux et leurs oursons dans leur tanière.

Les appâts avaient également été interdits dans la chasse aux ours noirs et bruns.

« Le bacon, le gras de viande et les beignes sont souvent utilisés » comme appâts, avait à l’époque rappelé le NPS, qui dépend du ministère de l’Intérieur.

« Le NPS a annoncé aujourd’hui une proposition pour amender ses règlements concernant la chasse et la capture d’animaux dans les zones protégées d’Alaska », selon un communiqué.

« Cette proposition mettrait fin à des propositions réglementaires passées en 2015 qui interdisent certaines pratiques », précise cette même source, ajoutant que le NPS souhaite harmoniser les réglementations fédérales avec les lois sur la chasse en vigueur en Alaska.

Cette réglementation, publiée au Journal Officiel américain (Federal Register) mardi, devrait définitivement être adoptée dans deux mois.

En avril 2017, une loi votée par le Congrès républicain était déjà revenue sur certaines réglementations démocrates, rendant notamment de nouveau possible la chasse aérienne à l’ours, depuis un avion ou un hélicoptère, en Alaska.

L’administration Trump s’attire régulièrement les foudres des associations de défense des animaux.

En novembre 2017, elle a de nouveau autorisé les chasseurs américains à importer des trophées d’éléphants tués au Zimbabwe et en Zambie.

Et en mars 2018, son nouveau Conseil de préservation de la vie sauvage s’est réuni pour la première fois. Il est constitué de professionnels de la chasse et présidé par un magnat du charbon. Le ministre de l’Intérieur Ryan Zinke, originaire du Montana, est lui-même chasseur.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Cet agriculteur élimine les pesticides grâce à une solution surprenante


Si vous voyez des mouches roses en Montérégie au Québec, ce n’est pas une illusion ! Ces mouches sont auparavant irradiées pour devenir stériles. Les mâles vont les accoupler et les oeufs seront vide. Cette technique est dédiée aux mouches de l’oignon. Ceux qui utilisent ces mouches vont diminuer de beaucoup les pesticides, insecticides et compagnie. Et les pertes seront vraiment moins grandes tout en diminuant les effets des produits chimiques sur l’environnement
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Cet agriculteur élimine les pesticides grâce à une solution surprenante

 

Jean-Bernard Van Winden, producteur maraîcher à Saint-Cyprien de Napierville, en Montérégie.

Jean-Bernard Van Winden, producteur maraîcher à Saint-Cyprien de Napierville, en Montérégie. Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet

Ne plus utiliser d’insecticide, mais produire tout autant de légumes et sans payer plus cher. Une utopie? Pas pour Jean-Bernard Van Winden et une quinzaine d’autres producteurs maraîchers de la Montérégie. Pour y arriver, ils utilisent des mouches. Des mouches… roses.

Un texte de Thomas Gerbet

Dans un petit sac en papier se cache l’armée biologique de Jean-Bernard Van Winden : 5000 mouches roses. Elles sont relâchées dans son champ d’oignons dans l’espoir qu’elles s’accouplent avec les ennemies du producteur maraicher : les mouches de l’oignon, des ravageuses dont les larves détruisent les bulbes.

Les mouches roses ont été préalablement irradiées pour devenir stériles. Les accouplements donneront des oeufs vides, ce qui, à terme, entraînera la destruction de la population de ravageurs. Si elles sont colorées en rose, c’est pour mieux les compter par la suite et évaluer la réussite de l’opération.

« La technique fonctionne, se réjouit l’agriculteur. Je suis certain de ne pas avoir plus de 2 % de pertes à la récolte. Avec cette garantie, on favorise moins de pesticides dans la nature. »

Résultats notables pour la santé et l’environnement

Des mouches roses stériles.

Des mouches roses stériles produites par l’entreprise de recherche agronomique Phytodata.  Photo : Courtoisie/Anne-Marie Fortier

En temps normal, pour lutter contre la mouche de l’oignon, les producteurs utilisent l’insecticide Lorsban, qui contient un ingrédient actif très néfaste : le chlorpyrifos. Ce dernier a été reconnu par le gouvernement du Québec comme le quatrième pesticide qui présente le plus de risques pour l’environnement. Son utilisation sera d’ailleurs encadrée, tout comme celle des pesticides « tueurs d’abeilles ».

Dans un rapport remis au ministère de l’Agriculture en février, on apprend que, de 2015 à 2017, les indicateurs de risques pour la santé et l’environnement liés à l’utilisation du chlorpyrifos pour l’ensemble des producteurs ayant eu recours aux mouches ont diminué respectivement de 45 % et 75 %. Dans la seule année 2017, cela a évité l’utilisation de plus de neuf tonnes du produit chimique.

En 2015, une enquête de Radio-Canada révélait une forte concentration de ce produit dans les cours d’eau agricoles. Un ruisseau de la région d’Oka dépassait de 1650 fois les critères de qualité pour la protection de la vie aquatique.

Comme 90 % des oignons du Québec sont produits dans la MRC des Jardins-de-Napierville, dans l’ouest de la Montérégie, les cours d’eau du secteur étaient pollués eux aussi. Mais la situation s’est améliorée, grâce aux mouches roses.

Selon les analyses menées par le ministère de l’Environnement du Québec, la concentration maximale de chlorpyrifos détectée dans le ruisseau Gibeault-Delisle est passée de 2,2 microgrammes par litre, en 2006, à 0,05 microgramme, en 2014.

 

« On est très fiers », dit Anne-Marie Fortier, la coordonnatrice de l’entreprise Phytodata, qui produit les mouches.

Déjà, des agriculteurs de Lanaudière ont commencé à utiliser les mouches roses et un premier essai sera réalisé en Ontario cette année.

« C’est aussi l’environnement des agriculteurs et celui de leurs enfants qui est contaminé par les pesticides, car ils vivent tous sur ou à proximité de leur ferme », rappelle-t-elle.

L’usine de mouches de Saint-Édouard, qui en produit déjà 20 millions par année, ne suffit plus. Il faudra en construire une nouvelle sous peu.

Impossible sans le financement du Québec

L’agriculteur Jean-Bernard Van Winden dépense 10 000 $ en mouches par année. S’il utilisait l’insecticide, il lui en coûterait deux fois moins cher, soit 5000 $. Mais c’est sans compter la subvention de 70 % accordée aux utilisateurs des mouches roses par le ministère de l’Agriculture du Québec (MAPAQ). Résultat : le producteur maraîcher parvient même à réaliser des économies tout en protégeant l’environnement.

Le MAPAQ a fait savoir la semaine dernière qu’il poursuivrait son financement.

M. Van Winden espère que davantage d’efforts financiers seront investis dans la recherche pour trouver d’autres solutions comme celle-là. Aujourd’hui encore, il est contraint d’employer d’autres pesticides dans ses champs pour lutter contre différents ravageurs.

Comme lui, Anne-Marie Fortier pense qu’il est possible de trouver des solutions biologiques pour remplacer tous les pesticides, si on s’en donne les moyens.

Elle cite l’agronome Luc Brodeur, à l’origine du projet des mouches stériles :

« Il est possible de réduire l’utilisation des pesticides au Québec, dit-elle, en remplaçant un dollar de matière active toxique par un dollar de matière grise active. »

 

https://ici.radio-canada.ca/

Un champignon meurtrier retracé jusqu’en Corée


Les amphibiens à travers le monde sont victimes d’un champignon microscopique. Plusieurs espèces risquent l’extinction et il n’y aucun remède présentement. Cependant, les chercheurs ont pu localiser ce champignon en Corée qui a besoin de l’homme pour se propager et les navires transportant des denrées alimentaires auraient une aubaine pour eux.
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Un champignon meurtrier retracé jusqu’en Corée

 

Une grenouille de l'espèce rainette du Pacifique sur une table à pique-nique.

Une rainette du Pacifique Photo : iStock/naturediver

La source d’un champignon responsable d’une véritable hécatombe chez les amphibiens de partout dans le monde a été identifiée par des chercheurs. Il s’agit d’une première étape essentielle à l’élaboration d’une solution pour éviter que le déclin de ces espèces ne se poursuive.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Les pandémies sont l’une des plus grandes menaces pour les espèces animales. Un des plus grands tueurs est un champignon microscopique nommé le chytridiomycète, qui s’attaque à tous les types d’amphibiens.

On pense que, depuis 1970, ce champignon s’en serait pris au tiers des espèces de grenouilles et de salamandres de partout dans le monde et qu’il en aurait mené plusieurs à l’extinction.

Aucun traitement n’existe, et les scientifiques tentent depuis plusieurs décennies de mieux comprendre la maladie pour trouver des solutions. La découverte récente de la source, qui nicherait dans la péninsule coréenne, pourrait marquer un tournant dans la lutte contre cette maladie.

Une traque mondiale

Le chytridiomycète pousse sur la peau des amphibiens. Il entraîne leur mort en déréglant leur capacité de gérer leur eau ou d’échanger certaines molécules avec leur environnement.

En ce moment, la seule solution est d’isoler, dans des refuges, les amphibiens non infectés et d’attendre que la maladie passe son chemin. C’est pour cette raison que la découverte de l’origine du problème est essentielle à la recherche et à la mise au point d’un remède.

Toutefois, il existe tellement de foyers différents que les scientifiques ne savaient pas si la pollution avait rendu les amphibiens plus vulnérables à un champignon déjà très répandu, ou s’il étaient plutôt confrontés à une espèce invasive.

Des chercheurs ont donc voulu séquencer le génome de toutes les variantes du champignon pour élucider le mystère. Pour ce faire, ils ont parcouru les régions humides et les jungles du monde entier pour récolter des échantillons. Ils en ont catalogué 177 nouvelles variantes et, en ajoutant des données d’anciennes études, ils en sont arrivés à un total de 234.

Les chercheurs ont ainsi identifié cinq grandes lignées, mais celle qui a attiré leur attention venait de la péninsule coréenne. Les champignons de cette région avaient non seulement une diversité beaucoup plus importante qu’ailleurs dans le monde, mais ils possédaient aussi la plupart des caractéristiques génétiques des autres lignées.

La maladie semble aussi être moins mortelle en Asie, ce qui suggère que les animaux de cette région ont coexisté avec le champignon pendant longtemps et ont développé des méthodes pour le combattre. Ces indices indiquent que la péninsule coréenne serait le lieu d’origine du champignon.

Une salamandre

Une salamandre  Photo : Université d’État de l’Ohio/Robert Denton

Le commerce mondial à la source

Le séquençage a aussi montré qu’en remontant l’évolution génétique de l’espèce, on constate que la variante responsable de la pandémie est très récente et qu’elle serait apparue il y a entre 50 et 120 ans. Ce moment dans l’histoire coïncide avec le début du commerce international tel qu’on le connaît.

La maladie pourrait donc s’être répandue par l’entremise des animaux qui se seraient glissés dans des navires avec des produits alimentaires, ou dont on a fait le commerce directement. Le champignon aurait besoin des humains pour se répandre et ne se promènerait pas seul dans l’air ou dans l’eau. Des mesures de surveillance commerciale pourraient permettre de limiter sa propagation.

Ces actions seraient utiles même si la maladie est déjà répandue, car il est encore possible que des souches inconnues quittent l’Asie et causent d’autres dégâts. Certaines variantes étant plus virulentes que d’autres, en connaître la provenance permet maintenant d’élaborer des stratégies pour empêcher la situation de s’aggraver.

Les amphibiens sont un élément clé de l’écosystème et consomment un bon nombre d’insectes porteurs de maladies. Aider ces espèces pourrait donc éviter de futurs problèmes de santé publique.

https://ici.radio-canada.ca/

Ce scientifique va chercher de l’ADN de monstre dans le Loch Ness


Cela parait loufoque, surtout pour ceux qui doutent de la présente du monstre du Loch Ness, mais la recherche d’ADN dans le lac permettrait d’affirmer si oui ou non un animal reptilien hante l’endroit. Le chercheur, ne croit pas vraiment à trouver Nessie, mais sûrement, il va faire de belles découvertes
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Ce scientifique va chercher de l’ADN de monstre dans le Loch Ness

 

par  Nicolas Prouillac

Le meilleur moyen de donner raison ou de faire taire à jamais les conspirateurs, c’est de prouver ou d’invalider scientifiquement une thèse.

On l’a vu cette semaine avec la mort d’Hitler, que des chercheurs français ont définitivement prouvé. Le généticien néo-zélandais Neil Gemmell, de l’université d’Otago, va pour sa part s’attaquer au mythe du monstre du Loch Ness, nous apprenait le site Stuff le 21 mai. Le Pr Gemmell va récolter des fragments d’ADN dans le lac écossais pour savoir une bonne fois pour toutes s’il cache un monstre.

« Si nous observons des séquences dans nos échantillons d’eau qui suggèrent la présence d’un animal reptilien (ou autre espèce non-identifiée), nous pourrons explorer cela plus avant », a-t-il confié au journal néo-zélandais.

Évidemment, il serait le premier surpris de trouver quoi que ce soit, mais c’est à la science de parler. L’expédition découvrira peut-être les traces d’un gros animal qu’il serait possible de prendre pour un monstre, qui sait.

« Nous partons là-bas avec l’esprit ouvert… tout ce que nous pouvons espérer, c’est de trouver quelque chose d’inhabituel. »

Monstre ou pas monstre, les recherches seront intéressantes pour l’équipe du généticien, dans l’esprit duquel l’idée a germé il y a maintenant deux ans.

« Quand une créature se déplace dans son environnement, elle laisse derrière elle de minuscules fragments d’ADN issus de sa peau, de ses écailles, de ses plumes, de sa fourrure, de ses selles et de son urine », explique le Pr Gemmell. 

« Cet ADN peut être récolté, séquencé puis utilisé pour identifier la créature en comparant la séquence obtenue aux séquences génétiques contenues dans une vaste base de données, provenant de centaines de milliers d’organismes. Si on ne trouve pas de concordance parfaite, on peut généralement estimer où la séquence se situe sur l’arbre de la vie. »

Nessie ne pourra plus se cacher longtemps.

Source : Stuff

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