En cas de doute


Il y a des conversations qui peuvent tourner en dispute et pire encore. Il y a des sujets qu’ils ne sont pas toujours bons de discuter quand cela tourne en rond, puis on peut ne pas être sur de ce que nous avançons … Le silence dans bien des cas, est toujours le meilleur choix, quitte à revenir plus tard pour discuter plus calmement
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En cas de doute

 

En cas de doute, choisissez toujours le silence ! Il dérange, irrite, agace, mais surtout il ne gaspille pas votre énergie et préserve votre image !

Inconnu

Cette chatte est devenue la maman d’un bébé très très différent


Cela se passe dans un zoo en Russie. Une maman lynx donne naissance à un petit, mais elle est incapable de s’en occuper. Une chatte qui avait déjà une portée de chatons a remarqué ce bébé lynx désemparé, elle décide de l’adopter parmi ses petits. Même si le lynx est plus lourd elle lui prodigue de très bons qu’il est maintenant sans danger.
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Cette chatte est devenue la maman d’un bébé très très différent

 

Le Saviez-Vous ► Quelle est la profondeur de l’océan ?


On dirait qu’il est plus facile d’explorer l’espace que les océans. Faut dire que nager dans les profondeurs pour l’humain a des limites, alors des équipements ont pu aller plus creux. Trois personnes ont réussit à toucher le fond des océans, depuis c’est des robots qui explorent dans la noirceur des profondeurs
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Quelle est la profondeur de l’océan ?

 

Crédits : xkcd.com

par Yohan Demeure

Si beaucoup de personnes sont fascinées par l’espace, d’autres se tournent vers les océans.  Savez-vous quels sont les endroits les plus profonds des océans ?

Lorsque la presse évoque les océans, c’est souvent pour rappeler à quel point les pollutions sont préoccupantes, avec en première place les déchets plastiques. Il y a peu, nous évoquions le fait que la vaste décharge de déchets plastiques qui tourbillonne dans l’océan Pacifique est maintenant plus grande que la France, l’Allemagne et l’Espagne réunies, selon une étude.

Le fait est que les océans – qui recouvrent 70 % de la surface du globe – ce qui en fait d’ailleurs le plus grand espace habitable de notre planète, ont une profondeur très différente selon les endroits. Si la profondeur moyenne des océans se situe à 3 700 mètres, cela n’est pas vraiment représentatif, car à certains endroits, la profondeur est tout simplement vertigineuse.

Crédits : Free-Photos / Pixabay.

Il faut savoir que le point le plus profond des océans est l’abysse Challenger de la fosse des Mariannes, situé dans l’océan Pacifique près des îles Mariannes du Nord. Celle-ci a été entièrement cartographiée en 1951 par le navire britannique Challenger II, et sa profondeur maximale a été mesurée à 10 923 mètres !

En mars 2018, nous avions relayé une infographie montrant à quel point les océans peuvent être profonds (voir ci-dessus). L’abysse Challenger de la fosse des Mariannes y apparaît naturellement, tout comme la fosse de Milwaukee (8605 mètres de profondeur), faisant partie de la fosse de Porto Rico, qui est tout simplement l’endroit le plus profond de l’océan Atlantique.

Également, l’infographie montre entre autres le lac le plus profond du monde, à savoir le lac Baïkal (Russie) et ses 1637 mètres de profondeur. Autant dire qu’à côté des profondeurs évoquées dans cet article, la plus haute construction humaine – le Burj Khalifa (Dubaï) et ses 828 mètres – fait pâle figure !

 

http://sciencepost.fr/

Retour rapide de la vie dans le cratère de l’astéroïde tueur de dinosaures


L’astéroïde qui est tombé au Yucatan au Mexique a provoqué la cinquième extinction de masse d’espèces animales et un changement climatique. La vie plus vite que pensait les scientifiques, elle s’est développé a différents degrés dans le monde,. Les scientifiques croient qu’avec ces informations, lors de la 6 ème extinction des espèces animales pourrait recommencer avec ou sans nous.
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Retour rapide de la vie dans le cratère de l’astéroïde tueur de dinosaures

 

La tête d'un tyrannosaure rex dont le squelette... (PHOTO  STEPHANE DE SAKUTIN, AFP)

La tête d’un tyrannosaure rex dont le squelette est vieux de 67 millions d’années.

PHOTO STEPHANE DE SAKUTIN, AFP

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
PARIS

La vie a fait rapidement sa réapparition à l’endroit où est tombé l’astéroïde qui a provoqué la disparition des dinosaures il y a environ 65,5 millions d’années, ont découvert avec surprise des chercheurs.

La chute de ce corps céleste sur l’actuelle péninsule du Yucatan au Mexique à la fin du Crétacé avait rayé de la carte environ les trois quarts des espèces, dont les dinosaures non aviaires.

Après ce cataclysme, l’écosystème marin s’est rétabli à un rythme variable à différents endroits du globe. Cela a pris jusqu’à 300 000 ans pour l’ouest de l’Atlantique nord et le Golfe du Mexique, proches du cratère d’impact Chicxulub mais nettement moins de temps ailleurs, rappellent les chercheurs dans une étude parue mercredi dans Nature.

Certains scientifiques en avaient déduit que la lenteur du retour de la vie sur des lieux proches du cratère était peut-être liée au rejet de métaux toxiques dans l’environnement lors de l’impact, qui auraient pollué les eaux de la région.

Dans ce cas, logiquement, le retour de la vie dans le cratère même aurait dû être encore plus lent, note Chris Lowery, de l’Institut de géophysique de l’Université du Texas à Austin.

Au lieu de cela, «nous avons découvert que la vie était repartie de façon étonnamment rapide» sur le site, «les premiers organismes marins colonisant le cratère quelques années seulement après l’impact», indique-t-il à l’AFP. «Un écosystème marin hautement productif a pu s’établir en l’espace de 30 000 ans», soit nettement plus rapidement que dans d’autres parties de l’océan Atlantique.

«Cela indique que la proximité de l’impact n’a pas retardé le rétablissement de la vie» et que ce sont probablement surtout des processus écologiques naturels locaux qui ont joué un rôle dans ce retour de la vie, souligne l’étude.

Forages

L’équipe de chercheurs faisait partie de l’expédition 364 du Programme international de découverte des océans (IODP en anglais) qui a effectué en 2016 des forages dans le cratère de Chicxulub, en partie immergé au large du Yucatan.

L’analyse des sédiments rocheux prélevés au fond du cratère a permis de découvrir des microfossiles – restes d’organismes unicellulaires d’algues ou de plancton – , et de mettre en évidence des trous laissés par des petites crevettes ou des vers.

La vie était déjà là «deux ou trois ans après l’impact», selon l’Université du Texas.

La chute de l’astéroïde sur le Mexique a provoqué la cinquième extinction de masse d’espèces animales. Son impact à la surface de la Terre a libéré une énorme énergie, estimée à 5 milliards de fois la puissance de la bombe atomique de Hiroshima.

L’explosion a aussi rejeté un énorme volume de roches pulvérisées, ce qui a opacifié l’atmosphère, provoquant un changement climatique.

Des scientifiques estiment que la Terre est en train de vivre une sixième extinction de masse, avec la disparition rapide de nombreuses espèces.

Le retour rapide de la vie après la chute de l’astéroïde il y a 65,5 millions d’années «est de ce fait d’un grand intérêt, car cela peut nous aider à comprendre comment les écosystèmes pourraient rebondir au regard de la perte de biodiversité actuelle liée au changement climatique, à la pollution, à la surpêche etc.», considère Chris Lowery

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Quand une prof d’anglais à la retraite corrige un courrier de la Maison Blanche


Moi, si un professeur me lisait, il aurait probablement beaucoup de travail à faire, je n’ai donc pas de leçon à donner, Cependant. c’est un gouvernement ou tout autres institutions, les fautes de grammaire, erreurs d’orthographes etc, c’est quand même inadmissible.
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Quand une prof d’anglais à la retraite corrige un courrier de la Maison Blanche

 

Got a letter from Mr. Trump. Will be returning it tomorrow.

  Source: New York Times

Outrée par le niveau de grammaire ou d’orthographe et la pauvreté stylistique d’un courrier de la Maison Blanche, une professeur d’anglais à la retraite a décidé de corriger cette lettre et de la renvoyer à Washington.

Cette ex-enseignante d’Atlanta avait écrit à la Maison Blanche après la fusillade du lycée de Parkland, en Floride, pour confier à la plus haute instance du pays toute son inquiétude quant à la sécurité des écoles américaines. Elle invitait également le président à rendre visite aux familles de chaque victime, relate le New York Times. 

La présidence a donné suite à sa requête. Déçue sur le fond, Yvonne Mason a été encore plus profondément choquée par la… forme. Fautes d’orthographe, erreurs de grammaire, de quoi heurter la sensibilité professionnelle de l’interlocutrice et raviver sa vocation d’autrefois.

Annotations, flèches, astérisques, surligneur fluorescent: la communication de la Maison Blanche en prend pour son grade. Yvonne Mason prend le soin de corriger, de signaler l’usage d’une collocation hasardeuse et le choix de lettres capitales injustifiées. Elle recommande également l’installation d’un correcteur grammatical.

Affront ultime, elle conseille au président des Etats-Unis la visite du site gouvernemental consacré à la bonne compréhension du discours institutionnel. 

https://www.7sur7.be/

«Mon but était de rester en vie», explique le journaliste Babtchenko


C’est digne d’un film policier. Il y a des journalistes qui ont la vie dure et que la profession est dangereux pour leur vie. Ce journaliste a fini par accepter d’une mise en scène de sa mort, dans le but de trouver semble-t-il, pour trouver des tueurs à gages. Est-ce que cela était nécessaire ? Avec les services secrets, on ne peut pas vraiment en être assuré.
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«Mon but était de rester en vie», explique le journaliste Babtchenko

 

Arkadi Babtchenko s'est adressé à des médias étrangers... (PHOTO REUTERS)

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Arkadi Babtchenko s’est adressé à des médias étrangers lors d’un point de presse jeudi à Kiev.

PHOTO REUTERS

 

ANIA TSOUKANOVA
Agence France-Presse
Kiev

«Mon but était de rester en vie»: le journaliste russe Arkadi Babtchenko est monté au créneau jeudi pour justifier l’incroyable mise en scène de son faux assassinat, qui a suscité une levée de boucliers.

Après le soulagement, la réapparition lors d’une conférence de presse-spectacle mercredi de ce reporter chevronné, donné la veille tué de trois balles dans le dos à l’entrée de chez lui à Kiev où il s’est exilé, a suscité de nombreuses interrogations.

Le procédé a été justifié comme nécessaire pour déjouer une tentative d’assassinat bien réelle organisée, selon Kiev, par les services secrets russes, visant Arkadi Babtchenko mais aussi une trentaine d’autres personnes, en remontant de l’exécutant aux commanditaires.

«Mon but était de rester en vie et d’assurer la sécurité de ma famille. C’est la première chose à laquelle je pensais. Les standards journalistiques, c’est la dernière chose à laquelle je pensais à ce moment», a expliqué le journaliste et écrivain de 41 ans devant la presse.

«Bien sûr que c’est gênant (…) mais je n’avais pas d’autre choix. Mes amis, tous ceux qui disent que cela mine la confiance dans le journalisme, qu’auriez-vous fait à ma place?», a-t-il lancé, expliquant qu’on lui avait dit que sa tête avait été mise à prix.

Premier haut responsable européen à réagir, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, attendu jeudi soir à Kiev, a affirmé que ce coup de théâtre «posait beaucoup de questions», et appelé à «faire la lumière» sur «un événement qui est pour beaucoup de gens incompréhensible dans le cadre de l’État de droit».

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné une simulation «navrante» et «une nouvelle étape dans la guerre de l’information» entre Kiev et Moscou.

Une autre organisation, la Fédération internationale des journalistes (IFJ), a qualifié l’affaire d’«intolérable et inacceptable», tandis que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénoncé des mesures «extrêmes» à même de «miner la confiance du public» dans les médias.

Cette affaire «va amoindrir encore davantage les niveaux déjà microscopiquement bas de confiance qu’ont les Ukrainiens dans leur gouvernement et leurs médias», estime pour sa part l’historienne Anne Applebaum dans le Washington Post, jugeant que les autorités ukrainiennes ont «brisé un tabou».

«Histoire étrange» 

Dès mercredi soir, Moscou avait dénoncé une «provocation antirusse».

«Cette histoire est, et c’est le moins qu’on puisse dire, étrange. Je ne suis pas sûr qu’ici la fin justifie les moyens», a renchéri jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Arkadi Babtchenko, qui a préparé pendant des semaines la mise en scène avec les services ukrainiens, a assuré jeudi n’avoir «pas cru tout de suite» en la version des services secrets ukrainiens mais avoir été convaincu au bout de plusieurs rencontres.

Il a raconté en détail comment il avait été recouvert de sang de porc par des maquilleurs chez lui. «Et voilà, je suis mort», a-t-il raconté. Commence alors un longue nuit pendant laquelle il est d’abord emmené à la morgue, puis dans un lieu sécurisé.

Interrogé pour savoir s’il allait s’expliquer devant les organisations de journalistes, il a répondu:

«Je prévois de dormir, de me reposer, et même de picoler et de m’endormir ivre, sans penser à rien pendant deux-trois jours».

Un conseiller du ministre de l’Intérieur, le député Anton Guerachtchenko, a expliqué que cette mise en scène était nécessaire pour «remonter et documenter toute la chaîne, du tueur à gages aux organisateurs et aux commanditaires», en les persuadant que «la commande a bien été exécutée».

Selon les services de sécurité, un Ukrainien recruté par les «services de sécurité russes» et présenté comme l’«organisateur» a été arrêté.

Arkadi Babtchenko a quitté la Russie en février 2017, dénonçant un «harcèlement». Il a d’abord vécu en République tchèque et en Israël, avant de s’installer à Kiev où il anime une émission de télévision.

L’annonce de sa fausse mort intervenait moins de deux ans après l’assassinat du journaliste russo-bélarusse Pavel Cheremet, dont la voiture avait explosé en plein centre de Kiev.

M. Babtchenko se disait menacé après avoir dénoncé le rôle de la Russie dans le conflit dans l’est de l’Ukraine, qui a fait plus de 10 000 morts depuis quatre ans.

Il a assuré jeudi «haïr personnellement» Vladimir Poutine: «Cette personne est responsable de plusieurs guerres et de milliers de morts. J’ai enterré mes proches, mes collègues, mes amis et je suis fatigué de le faire».

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Des femelles bonobos accompagnent la future maman lors de l’accouchement


Les bonobos ont des comportements qui ressemblent aux humains. Dernièrement, les scientifiques on observer des femelles qui se tenaient prête à aider une maman à mettre au monde son bébé au cas qu’elle aurait besoin d’aide. Ce comportement ne se retrouve pas chez les chimpanzés.
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Des femelles bonobos accompagnent la future maman lors de l’accouchement

 

Une femelle bonobo et son petit.

Une femelle bonobo et son petit. Photo : iStock

Des femelles bonobos (Pan paniscus) protègent et soutiennent leurs congénères qui accouchent, montrent de nouvelles observations réalisées en captivité.

Un texte d’Alain Labelle

Ces observations réalisées par des scientifiques italiens et français des universités de Pise et Claude Bernard Lyon laissent ainsi à penser que les humains (Homo sapiens) ne sont pas les seuls mammifères à accompagner leurs femelles durant le processus difficile de l’accouchement.

En fait, cette étude constitue la première preuve quantitative basée sur des enregistrements vidéo de la dynamique sociale autour de trois naissances chez le bonobo, un grand singe considéré comme le plus proche parent des humains avec le chimpanzé.

Jusqu’à aujourd’hui, cette caractéristique de socialisation liée à l’accouchement était considérée comme distinctive de notre espèce.

Une femelle bonobo transporte son petit sur son dos.

Une femelle bonobo transporte son petit sur son dos. Photo : iStock

Le saviez-vous?

En 2013, des primatologues américains avaient montré que les jeunes bonobos réconfortent leurs pairs ébranlés par une expérience déplaisante, des comportements très similaires à ceux observés chez des enfants.

Les comportements observés

L’éthologiste Elisa Demuru du Musée d’histoire naturelle de l’Université de Pise en Italie et ses collègues ont filmé ces comportements en 2009, 2012 et 2014 dans deux jardins zoologiques européens où les grands singes circulent librement dans des zones boisées.

À ces occasions, des bonobos femelles se tenaient à proximité et fournissaient protection et soutien à une congénère qui donnait naissance à son bébé.

Les singes accompagnatrices ont également fait des gestes laissant à penser qu’elles étaient prêtes à tenir le bébé avant sa naissance et au moment de l’expulsion.

Ces comportements s’ajoutent à d’autres, observés dans la nature en 2014.

Ainsi, expliquent les chercheurs, la naissance chez les bonobos peut être un événement social comme chez les humains.

La mère bonobo pourrait facilement accoucher sans aide. Auteurs des travaux

Bien que d’autres études soient nécessaires pour la confirmer, les chercheurs émettent l’hypothèse que les similitudes observées entre les bonobos et les humains seraient liées à l’importance de la vie en groupes chez ces espèces.

Pas chez les chimpanzés

Chez les chimpanzés, aucun comportement similaire n’a été observé. Selon les primatologues, les femelles chimpanzés sont plus compétitives et maintiennent des liens sociaux moins importants que les bonobos ou les humains.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Evolution and Human Behavior.

https://ici.radio-canada.ca/

Plus d’un enfant sur deux menacé par la guerre, la pauvreté ou les discriminations


Les enfants vivent encore et toujours des inégalités à travers le monde et ce n’est pas juste dans les pays en voie de développement. Il est cruel de penser que ces enfants vivent des guerres qui ne comprennent pas grand chose, la pauvreté, la discrimination, la famine. Ils n’ont pas accès aussi facilement que d’autres à la santé.
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Plus d’un enfant sur deux menacé par la guerre, la pauvreté ou les discriminations

 

Des jeunes enfants yéménites dans un camp de... (PHOTO Mohammed HUWAIS, ARCHIVES AFP)

Des jeunes enfants yéménites dans un camp de fortune près de la capitale Sanaa.

PHOTO MOHAMMED HUWAIS, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
LONDRES

Plus de 1,2 milliard d’enfants dans le monde, soit plus d’un sur deux, sont menacés par la guerre, la grande pauvreté ou les discriminations de genre, déplore l’ONG britannique Save the Children dans un rapport publié mercredi.

Dans ce document intitulé The Many Faces of Exclusion (Les multiples visages de l’exclusion), l’organisation établit un classement de 175 pays, en fonction des menaces qui pèsent sur l’enfance en termes d’éducation, de santé, de nutrition et de violence.

Singapour et la Slovénie sont les mieux classés, devant les pays nordiques (Norvège, Suède, Finlande). À l’autre extrémité se trouvent dix pays d’Afrique centrale et occidentale, dont le Niger, à la 175position.

L’ONG souligne que «malgré leur puissance économique, militaire et technologique», les États-Unis (36e), la Russie, (37e), et la Chine (40e) arrivent derrière tous les pays d’Europe occidentale dans ce classement.

«Le fait que des pays avec des niveaux de revenus similaires présentent des résultats si différents montrent que l’engagement politique et l’investissement font une différence cruciale», juge Helle Thorning-Schmidt, la directrice générale de Save The Children.

Au total, plus d’un milliard d’enfants vivent dans des pays confrontés à la grande pauvreté, et 240 millions dans des pays en guerre.

 Save the Children souligne aussi que 575 millions de filles vivent dans des sociétés «où les préjugés sexistes sont un problème grave».

L’ONG a observé que ces trois menaces se cumulaient dans vingt pays, dont l’Afghanistan, la Somalie, le Yémen ou le Soudan du Sud.

Les zones de conflits concentrent les difficultés : l’incidence du travail des enfants et des mariages forcés y est plus importante qu’ailleurs, et l’éducation universelle en primaire quasiment absente.

L’ONG appelle les gouvernements du monde entier à une «action urgente». «Sans cela, les promesses faites par tous les pays à l’ONU en 2015 de permettre à chaque enfant de vivre, d’apprendre et d’être protégé ne seront pas tenues», s’inquiète-t-elle.

http://www.lapresse.ca/