Assumer, surmonter, prouver


Difficile certes, mais quand on y pense, c’est un bon moyen pour avancer et être en harmonie avec soi-même
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Assumer, surmonter, prouver

 

Les erreurs ne se regrettent pas, elle s’assument ! La peur ne se fuit pas, elle se surmonte. L’amour ne se crie pas, il se prouve

Simone Veil

Crash test : vous devez regarder cette vidéo avant de prendre la voiture avec votre chien !


On n’y pense probablement pas, mais un chien qui n’est pas attaché en voiture, lors d’un choc peut être projeté de la banquette arrière vers le pare-chocs avec une telle puissance qu’il pourrait tuer ceux assis en avant. Le Touring Club Suisse, associé à la fondation Warentest, a diffusé une vidéo choc : un crash test pour sensibiliser les maitres. On oubli les caisses de transport en tissus, même si elles sont moins chères, elles ne sont pas assez sécuritaires. Les harnais de sécurité peuvent être dangereux pour l’animal. Il reste 7 modèles de caisses de transport métalliques qui ont fait leurs preuves.
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Crash test : vous devez regarder cette vidéo avant de prendre la voiture avec votre chien !

 

Le Saviez-Vous ► Microbes: 13 choses à savoir


Il y a les bons et les mauvais microbes. Il faut donc éviter de propager les mauvais, autant sur nous-même que sur les objets.
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Microbes: 13 choses à savoir

La meilleure défense contre les germes pathogènes

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La meilleure défense contre les germes pathogènes

Se laver les mains à l’eau et au savon au moins 20 secondes. Inutile de faire couler l’eau chaude, elle ne nettoie pas mieux que l’eau froide.

Ni eau ni savon?

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Ni eau ni savon?

Utilisez un désinfectant à l’alcool. Selon Jason Tetro, microbiologiste torontois et auteur du livre The Germ Code, un nettoyant qui contient de 62 % à 70 % d’alcool détruit presque tous les microbes sur la peau.

Certaines bactéries méritent d’être cultivées

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Certaines bactéries méritent d’être cultivées

M. Tetro recommande de manger des aliments riches en probiotiques comme la banane et l’asperge afin de nourrir les bactéries probiotiques de l’intestin, qui facilitent la digestion.

L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

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L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

Des bactéries nocives comme la salmonelle peuvent contaminer des aliments prêts à manger, des fruits ou des légumes prélavés, par exemple, s’ils sont en contact avec d’autres plus dangereux comme les viandes et leur jus. Owen Chong, porte-parole de la santé publique à Toronto, suggère de ranger les viandes crues au bas du frigo, les fruits et légumes non lavés au milieu et les aliments prêts à manger sur le dessus pour réduire le risque.

Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

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Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

Des germes pourraient être propagés par l’eau de rinçage. Pour éviter une éventuelle contamination, M. Chong recommande de découper et de préparer les volailles sur une planche et avec des ustensiles réservés à cet effet.

Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

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Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

S’ils sont bons pour l’environnement, les sèche-mains le sont moins pour la santé, car ils mettent des quantités de microbes en suspension. Dans le cadre d’une expérience menée en 2014 à l’Université de Leeds, des microbiologistes ont découvert que la concentration de bactéries dans l’air est 27 fois plus élevée autour des sèche-mains qu’aux environs des distributeurs d’essuie-mains.

Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

TYLER OLSON/SHUTTERSTOCK

Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

… mais bien les poignées et les éviers. M. Tetro conseille d’utiliser une serviette en papier pour ouvrir les portes.

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Si vous ne vous rappelez plus quand vous avez changé de brosse à dents, il est temps de le faire. Lorsque la cuvette des toilettes reste ouverte, il peut se former une pellicule de coliformes fécaux sur la brosse, explique M. Tetro. Abaissez toujours le couvercle et rincez votre brosse à l’eau chaude pendant cinq secondes avant de vous en servir.

Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

IGOR NORMANN/SHUTTTERSTOCK

Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

Une étude effectuée à l’Université de Cardiff, au pays de Galles, en 2015 a démontré qu’ils peuvent propager des superbactéries comme le staphylocoque résistant à la méticilline et le C. difficile. En utilisant un essuie-tout par surface, vous éviterez de répandre des microbes.

Irradiez vos torchons

KOSTENKO MAXIM/SHUTTERSTOCK

Irradiez vos torchons

D’après un article publié en 2006 par le Journal of Environmental Health, il suffit d’une ou deux minutes dans un four à micro-ondes pour exterminer plus de 99 % des germes.

Enlever toujours vos chaussures

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Enlever toujours vos chaussures

Des chercheurs ont déterminé qu’en moyenne 421 000 bactéries différentes recouvrent nos chaussures. Laissez-les donc à la porte.

Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

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Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

« Un lave-linge rempli de sous-vêtements remue un million de bactéries E. coli », déclare le microbiologiste Charles Gerba.

Son équipe de recherche recommande de laver à l’eau chaude (au moins 60 °C) et au javellisant.

Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

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Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

Nos téléphones stockent plus que des données. En 2011, des chercheurs britanniques en ont examiné 390 et ont découvert que la surface d’un appareil sur six portait des traces de matière fécale. Jason Tetro suggère d’essuyer quotidiennement chaque téléphone avec une serviette désinfectante pour réduire le risque d’infection.

Tiré de RD.ca : 13 Things You Didn’t Know About Germs

http://selection.readersdigest.ca/

L’étrange illusion auditive qui divise les internautes


Qu’entendez-vous ? « Laurel/Yanny » ? Je suis surprise qu’il y ait ambigüité sur ce prénom qui a été lancé par un jeune homme américain de 18 ans. Pour ma part, il semble que j’entends les hautes fréquences …
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L’étrange illusion auditive qui divise les internautes

 

 

C’est un mot de deux syllabes qui sème une zizanie mondiale chez les internautes, les divisant en deux camps opposés: ceux qui entendent « Yanny » et ceux qui entendent « Laurel ».

Le mini-clip audio a été publié à l’origine sur Reddit par un lycéen de l’Etat américain de Géorgie, a rapporté mercredi le New York Times. Ce garçon de 18 ans, Roland Szabo, a expliqué qu’après avoir téléchargé le mot apparemment anodin sur un site de vocabulaire, il avait été intrigué de la façon différente dont l’entendaient les personnes autour de lui.

Posté ensuite sur Instagram par l’un de ses amis, sous la forme d’un sondage, l’enregistrement est devenu viral sur internet, avec l’aide de célébrités optant soit pour « Yanny », soit pour « Laurel ».

« J’entends Laurel », a tweeté l’humoriste américaine Ellen DeGeneres.

« C’est clairement Laurel. Je ne peux même pas imaginer qu’on puisse entendre Yanny », a abondé la mannequin Chrissy Teigen, suivie par l’ancien porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer.

L’écrivain Stephen King ou l’actrice Mindy Kalling ont eux rejoint le camp des « Yanny ». « Mon Dieu, voilà que j’entends désormais Laurel », a par la suite tweeté le romancier.

L’aspect le plus bluffant du débat, qui a dépassé les frontières américaines, est que la majorité des auditeurs entendent bien distinctement soit « Yanny » soit « Laurel », rares étant ceux qui se trouvent dans le flou du terrain médian.

Un sondage express (et non représentatif) au sein du bureau de l’AFP de Washington a ainsi donné comme résultat: Yanny 17 (dont 8 francophones), Laurel 14 (dont 8 francophones), entre les deux: 3.

Interrogée par l’AFP, la professeure Poppy Crum, experte des laboratoires Dolby à San Francisco, explique que la réalité en soi n’existe pas, mais plutôt la façon dont nous la percevons.

« Les choses auxquelles nous sommes exposées dans notre univers modifient la façon dont nous considérons l’information arrivant à notre cerveau », dit-elle.

Signal sonore « ambigu »

En clair, le cerveau a besoin de « catégoriser » les éléments de discours quand ils sont ambigus, les faisant passer soit dans la case « Laurel », soit dans la case « Yanny ». Ce processus peut être influencé par de multiples paramètres, parmi lesquels l’âge, le sexe ou la langue natale de l’auditeur. Ou encore les sons qu’il a récemment écoutés.

« L’appareil sur lequel vous écoutez, que ce soient des enceintes ou des écouteurs, le fait qu’il y ait une personne dans la pièce à côté, les sons se répercutant autour, tout cela va affecter l’intensité de certaines fréquences par rapport à d’autres », souligne la spécialiste.

Quand l’accent est mis sur les hautes fréquences, l’auditeur a tendance à entendre « Yanny », et à l’opposé à entendre « Laurel » avec de basses fréquences. Élaboration sonore de synthèse, le mot « Laurel/Yanny » est « ambigu », confirme Jody Kreiman, professeure à l’université UCLA.

Ce son « ne ressemble pas vraiment à un nom courant du discours habituel. Quand les auditeurs entendent un tel signal, ils utilisent tous leurs acquis du discours pour l’interpréter« , assure-t-elle.

Le débat « Yanny/Laurel » rappelle un précédent qui avait enflammé internet il y a trois ans au sujet de la photo d’une robe bicolore que certains voyaient blanche et or, d’autres noire et bleue.

http://www.7sur7.be/

Un peu plus près des premières étoiles de l’Univers


Cela m’épate que des astronomes sont capables de capter la jeunesse de l’espace et la dater. Ils ont la preuve qu’une formation d’étoiles datées a 250 millions d’années après le Big Bang. Les chercheurs aimeraient trouver l’aube cosmique, c’est-à-dire, quand les galaxies ont pu naitre de l’obscurité totale … Peut-être qu’un jour, ils trouveront
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Un peu plus près des premières étoiles de l’Univers

Illustration artistique du big bang formateur de notre galaxie.

Illustration artistique du big bang formateur de notre galaxie.  Photo : NASA

Des preuves de la formation d’étoiles seulement 250 millions d’années après le big bang ont été recueillies grâce aux observations effectuées au moyen des instruments de l’Observatoire européen austral (ESO) installés au Chili.

Un texte d’Alain Labelle

C’est à l’aide du grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama (ALMA) que des astronomes ont pu observer la formation d’étoiles au sein de la très lointaine galaxie MACS1149-JD1 à une époque bien plus reculée que ce que l’on imaginait à ce jour, c’est-à-dire 250 millions d’années seulement après l’événement créateur de l’Univers.

Illustration de l'amas de galaxies MACS J1149.5+2223. Dans lequel apparaît la galaxie MACS1149-JD1.

Sur cette image acquise par Hubble figure l’amas de galaxies MACS J1149.5+2223. En médaillon figure la lointaine galaxie MACS1149-JD1, observée telle qu’elle était voici 13,3 milliards d’années par ALMA. La distribution en oxygène détectée au moyen d’ALMA arbore ici une couleur rouge.  Photo : NASA/ESA/Hubble

Dans un premier temps, l’équipe internationale d’astronomes a détecté une très faible lueur émise par de l’oxygène venant de cette galaxie lointaine.

Lorsque cette lumière infrarouge a traversé l’espace séparant la galaxie source de la Terre, sa longueur d’onde initiale s’est étendue d’un facteur 10 sous l’effet de l’expansion de l’Univers.

L’équipe en a déduit que le signal avait été émis quelque 13,3 milliards d’années auparavant, soit 500 millions d’années après le big bang, par l’oxygène le plus distant détecté à ce jour par un télescope.

En outre, la présence d’oxygène atteste de l’existence de générations stellaires antérieures dans cette galaxie.

J’ai été ravi d’observer la raie de l’oxygène lointain au sein des données d’ALMA. Takuya Hashimoto, Université Sangyo d’Osaka

Outre la lueur émise par l’oxygène capturée par ALMA, une faible raie en émission de l’hydrogène a également été détectée par le Très Grand télescope (VLT) de l’ESO.

L’une et l’autre de ces observations ont conduit à déterminer la distance séparant la Terre de la galaxie en question. MACS1149-JD1 constitue ainsi la galaxie la plus lointaine dont la distance est connue avec précision, et la plus lointaine observée à ce jour au moyen d’ALMA ou du VLT.

« Cette galaxie nous apparaît telle qu’elle était lorsque l’Univers était âgé de 500 millions d’années seulement. À cette époque reculée, elle abritait déjà une population d’étoiles d’âge avancé », explique Nicolas Laporte, de l’University College de Londres au Royaume-Uni.

Nous sommes donc en mesure d’utiliser cette galaxie pour sonder une période totalement inexplorée et encore plus jeune de l’histoire cosmique. Nicolas Laporte

Et le big bang fut

À la suite de l’explosion originelle, intervenue il y a 13,8 milliards d’années, l’Univers demeurait totalement dépourvu d’oxygène.

Infographie représentant l'espace-temps. On y voit l'expansion de l'univers.

Le big bang a eu lieu il y a 13,8 milliards d’années.  Photo : NASA

Il était composé alors d’un gaz uniforme constitué d’éléments légers comme l’hydrogène et l’hélium créés par cette gigantesque explosion.

La création de l’oxygène, mais aussi d’éléments plus lourds comme le fer et le carbone, résulte de la survenue de processus de fusion au sein des premières étoiles avant qu’il ne soit dispersé par des explosions d’étoiles massives.

La détection d’oxygène au sein de MACS1149-JD1 laisse donc à penser que les générations stellaires antérieures s’étaient déjà formées et avaient déjà libéré l’oxygène 500 millions d’années après la naissance de l’Univers.

La première génération d’étoiles

Pour réussir à dater l’apparition de la première génération d’étoile, l’équipe a entrepris de reconstituer l’histoire antérieure de MACS1149-JD1 au moyen de données acquises par les télescopes Hubble et Spitzer.

Ces données ont ensuite été insérées dans un modèle fixant le début de la formation des étoiles à quelque 250 millions d’années après le big bang. La luminosité observée de la galaxie s’en est ainsi trouvée expliquée.

L’émergence des galaxies

L’âge avancé des étoiles observées au sein de MACS1149-JD1 interpelle les chercheurs, qui se demandent à quel moment les galaxies ont émergé de l’obscurité totale – un phénomène connu sous le nom d’aube cosmique.

L’établissement de l’âge de MACS1149-JD1 a permis aux scientifiques de démontrer que les galaxies existaient antérieurement à celles que nous détectons actuellement au moyen de la méthode directe.

La datation de l’aube cosmique constitue le Graal de la cosmologie et de la formation galactique Richard Ellis

« Grâce à ces nouvelles observations de MACS1149-JD1, nous nous approchons de l’époque à laquelle remonte la toute première lumière stellaire! Et parce que nous sommes tous constitués de poussière d’étoiles, cela équivaut à découvrir nos propres origines », se réjouit Richard Ellis.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

https://ici.radio-canada.ca/

Ciel de cendres sur l’île d’Hawaï après l’explosion du volcan Kilauea


Le volcan Kilauea a fini par exploser à son sommet, mais la pluie de cendres n’a pas duré quelques minutes et les accumulations de la cendre n’est pas grande. En plus, l’explosion ne semble pas avoir fait grand bruit très tôt le matin, car des résidents qui habitent près du volcan n’ont rien entendu. Cependant, l’activité de ce volcan peut encore exploser, et faire plus de dégâts.
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Ciel de cendres sur l’île d’Hawaï après l’explosion du volcan Kilauea

 

Une pluie de centres dans le ciel et sur un arbre après une explosion au sommet du volcan hawaïen Kilauea.

Cette photo de l’Institut géologique des États-Unis (USGS) prise le 17 mai montre un épais panache de fumée et de cendres provoqué par une explosion au sommet du volcan hawaïen Kilauea. Photo : Associated Press/United States Geological Survey/HVO

Une éruption explosive tôt jeudi matin au sommet du volcan Kilauea a craché des cendres à plus de 9000 mètres dans le ciel hawaïen. Les autorités ont incité les résidents de l’île à se trouver un abri sécuritaire.

RADIO-CANADA AVEC REUTERS, AFP ET USGS

Le volcan Kilauea est en activité depuis deux semaines.

Des douzaines de fissures ont fait leur apparition du côté est du cratère, ce qui a entraîné le déversement d’un flot de lave dans les communautés, selon le géophysicien Mike Poland, de l’Institut géologique des États-Unis (USGS).

Selon les autorités, le volcan situé sur l’île d’Hawaï a explosé vers 4 h 17 jeudi matin.

Des résidents qui habitent à proximité du volcan disent qu’une pluie de cendres a suivi l’éruption.

Celle-ci n’aurait probablement duré que quelques minutes, selon M. Poland. Il soutient par ailleurs que les accumulations de cendres sont minimes.

En réponse à la question d’un internaute sur Twitter qui se demandait si la quantité de cendres était assez importante pour avoir un impact sur le climat, le USGS a répondu par la négative.

« Le panache de cendres doit être beaucoup plus grand avant qu’il n’atteigne la circulation globale et commence à affecter le climat », a indiqué l’Institut.

Selon un porte-parole de la protection civile de l’État d’Hawaï, Kanani Aton, des résidents qui habitent dans la ville qui se trouve tout près du volcan (et qui porte le nom de « Volcano ») n’ont pas entendu l’explosion durant leur sommeil.

Kilauea

On compte cinq volcans dans l’archipel hawaïen.

Le volcan Kilauea, situé sur l’île d’Hawaï (aussi appelée la Grande Île) est l’un des plus actifs sur la planète.

Sa dernière éruption majeure remonte à 1924. Elle avait fait un mort, en plus de propulser des cendres, des roches et de la poussière dans les airs pendant une période de 17 jours.

Kilauea est situé dans le Parc national des volcans d’Hawaï, qui est fermé de manière préventive depuis le 11 mai.

Nuage volcanique et alerte rouge

L’éruption du 3 mai dernier a provoqué l’évacuation d’environ 2000 personnes des zones résidentielles.

Des coulées de lave ont quant à elles détruit une quarantaine de maisons et d’autres structures.

Et ce n’est peut-être pas terminé.

Dans un communiqué, l’Observatoire hawaïen des volcans indique qu’à « tout moment, l’activité pourrait à nouveau devenir plus explosive, augmentant l’intensité de la production de cendres et générant des projectiles balistiques près de la cheminée » volcanique.

L’épais nuage volcanique se dirige vers le nord-est, selon l’Observatoire, qui avertit les résidents qui se trouvent sur cette trajectoire de trouver refuge.

Les autorités hawaïennes auraient d’ailleurs quitté leur poste près des quartiers qui sont touchés et doivent se déplacer en raison des niveaux élevés de dioxyde de soufre dans l’air.

L’alerte rouge qui avait été lancée mardi pour l’aviation est aussi maintenue, c’est-à-dire qu’aucun trafic aérien n’est permis dans cette zone.

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L’anxiété a des effets sur le contenu des rêves


Pour ma part, ce n’est pas une surprise que le stress et l’anxiété peut avoir un impact négatif sur les rêves. Même si on peut faire des cauchemars sans être stressé, il est plus fréquent que nos émotions prennent le dessus.
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L’anxiété a des effets sur le contenu des rêves

Le stress et l'anxiété pourraient avoir un effet sur les rêves faits la nuit,... (PHOTO THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

CAROLINE ST-PIERRE

La Presse Canadienne

MONTRÉAL

Le stress et l’anxiété pourraient avoir un effet sur les rêves faits la nuit, si l’on se fie aux résultats préliminaires d’une étude en psychologie.

Eugénie Samson-Daoust, une étudiante à la maîtrise en psychologie à l’Université de Montréal, s’est intéressée à l’influence du stress et de la personnalité sur le contenu négatif des rêves, en compagnie de deux autres chercheurs. Elle présentait mercredi les premiers résultats d’une recherche à ce sujet au congrès annuel de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS).

L’équipe de chercheurs a recruté jusqu’ici 91 participants – elle en vise 175 au total – qu’elle a interrogés dès le début de l’étude sur leur niveau de stress et d’anxiété en général. Ces gens, trouvés par le biais de petites annonces et des médias sociaux, viennent en grande partie de Montréal, mais certains autres résident ailleurs, notamment en Europe, aux États-Unis et au Mexique. La majorité des répondants sont des femmes.

«C’est l’un des éternels problèmes avec la recherche sur les rêves, souligne la chercheuse. En général, ça intéresse plus les femmes.»

Ces volontaires ont accepté de répondre chaque jour, pendant trois semaines, à deux questionnaires. L’un, rempli le matin, visait à savoir d’abord s’ils avaient rêvé pendant la nuit, puis ensuite si les rêves étaient positifs ou négatifs et s’ils étaient clairs.

Puis, le soir, un autre questionnaire devait être rempli pour indiquer le niveau de stress vécu durant la journée.

Le stress reflété dans le rêve

Les chercheurs ont noté un lien significatif entre le stress vécu au quotidien et la tonalité générale de leurs rêves, c’est-à-dire que plus ils vivent de stress, plus leurs rêves sont négatifs.

Une corrélation a également été observée entre le score des participants au test d’anxiété fait au début de l’étude et les autres variables mesurées. Ainsi, plus la personne avait un trait anxieux, moins elle avait de chances de se rappeler de ses rêves et plus elle avait de risques d’avoir des rêves à tonalité négative.

«Juste le fait de vivre un stress élevé, c’était corrélé au fait de faire un rêve à tonalité négative», résume la chercheuse.

L’étudiante à la maîtrise espère pouvoir éventuellement en arriver à prédire l’occurrence des rêves à tonalité négative en évaluant le niveau de stress et d’anxiété du rêveur.

Elle précise toutefois qu’il ne faut pas considérer le mauvais rêve ou le cauchemar comme un signal d’alarme envoyé par le cerveau au rêveur, puisqu’un rêve négatif ne signifie pas automatiquement que la personne vit trop de stress.

«Le fait de faire des mauvais rêves et des cauchemars, ça peut arriver à tout le monde», rappelle-t-elle.

Sitôt rêvé, sitôt oublié?

Mme Samson-Daoust admet que l’étude a rejoint à la base des gens déjà intéressés par les rêves, de sorte qu’ils ont tendance à se souvenir davantage de leurs songes que la population en général.

«C’est l’une des limites de l’étude, et de pas mal toutes les études sur les rêves, c’est que les gens qui participent, ce sont les gens qui sont déjà intéressés par les rêves, donc qui s’en rappellent relativement bien», explique-t-elle.

«Il y a des études sur le rappel de rêves (qui concluent que) le fait de faire une étude sur les rêves, ça aide à se rappeler de ses rêves!»

Pour les non-participants qui souhaiteraient eux-mêmes améliorer le taux de rappel de leurs rêves, elle suggère d’abord simplement d’y porter davantage d’attention, et de les noter ou de les dessiner. Elle souligne également qu’on peut continuer d’essayer de s’en souvenir tout au long de la journée, parce que les rêves peuvent nous revenir plusieurs heures après le réveil.

«C’est aussi possible de rester dans son lit, les yeux fermés, et d’essayer de se concentrer pour voir s’il n’y a pas quelque chose qui nous revient à l’esprit.»

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«J’ai donné la vie contre mon gré»: une ado de 13 ans enceinte de son beau-père agresseur


À 14 ans, elle a accouché d’un bébé issue agression sexuelle de son beau-père. Juste le fait de mettre du sperme sur un doigt dans les parties génitales a été suffisant pour faire un bébé. Le comble, c’est qu’il a écopé d’une peine de 5 et demi, parce qu’il n’a pas d’antécédent judiciaire. Je trouve que c’est une justice bonbon qui laissera une marque cette jeune fille pour le reste de sa vie. Pourquoi une peine si basse ? Les conséquences sont énormes !
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«J’ai donné la vie contre mon gré»: une ado de 13 ans enceinte de son beau-père agresseur

 

«Ce n'est pas normal de devoir décider de donner son enfant en adoption et même... (PHOTO D'ARCHIVES)

PHOTO D’ARCHIVES

LOUIS-SAMUEL PERRON
La Presse

«Ce n’est pas normal de devoir décider de donner son enfant en adoption et même d’avoir un enfant à 14 ans.»

À un si jeune âge, cette adolescente a dû trancher un dilemme cornélien: garder ou donner en adoption sa fille, née d’une agression de son beau-père. Ce «monstre» a écopé hier d’une peine de cinq ans et demi de pénitencier.

«Il s’agit d’un crime sexuel commis par une personne de confiance qui était une figure paternelle pour une jeune fille de 13 ans», a conclu la juge Suzanne Costom.

Le Montréalais de 31 ans, qu’on ne peut identifier pour protéger la victime, a plaidé coupable en janvier dernier à une accusation de contacts sexuels sur une adolescente.

L’accusé était le beau-père de la victime depuis six ans au moment des crimes, en janvier 2017. À deux occasions, il s’est livré à des attouchements sexuels sur sa belle-fille dans son lit conjugal, parce qu’il «manquait de sexe». Il a admis avoir inséré son doigt enduit de sperme dans les parties génitales de sa belle-fille et lui avoir touché la poitrine pendant une vingtaine de minutes. Comme elle dormait, la victime garde un souvenir très vague des évènements.

Ces attouchements ont suffi à faire tomber enceinte l’ado de 13 ans. Or, même si ses règles étaient en retard, elle ne s’est doutée de rien jusqu’à l’approche du septième mois de grossesse. Il était alors trop tard pour subir un avortement. Selon la juge Costom, l’accusé aurait pu intervenir plus tôt pendant la grossesse, «mais il n’a rien fait».

«Submergée» par la nouvelle, l’adolescente a dû alors décider de garder ou non l’enfant. Elle s’est terrée chez elle tout l’été. Sa mère – et conjointe de l’accusé – était terrassée.

«On m’a enlevé la chance d’avoir mon premier enfant à cause d’une connerie inqualifiable et ignoble de ce monstre qui aura des répercussions sur moi pour toujours», a témoigné l’adolescente, au visage enfantin, le mois dernier pendant les observations sur la peine de son agresseur.

Le jour de sa césarienne, la victime a craint pour sa vie. Elle a imaginé ses parents pleurant sa mort. Son réveil après l’opération a eu l’effet d’une bombe.

«J’étais confuse, car je m’étais endormie avec un bébé dans mon ventre et je me suis réveillée avec plus de ventre ni bébé», confie-t-elle. «Cette cicatrice [sur mon ventre] va toujours être là et va toujours me rappeler qu’à 14 ans, j’ai donné la vie contre mon gré», a raconté avec «énormément de courage» l’adolescente.

La peine de cinq ans et demi de pénitencier imposée à l’accusé se rapproche du maximum de six ans prévu dans la jurisprudence pour les crimes sexuels sans violence commis par des accusés sans antécédents judiciaires. La juge Costom a énuméré une panoplie de facteurs aggravants dans l’imposition de la peine, notamment le risque «élevé» de récidive de l’accusé et les conséquences «particulièrement tragiques» pour la victime et sa famille

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