Nous devrions jamais traînés derrière nous les mauvais jours,. Une journée qui se lève est un jour nouveau
Nuage
Ombres et lumière
Ne laisse jamais les ombres d’hier obscurcir la lumière de demain
Inconnu
Nous devrions jamais traînés derrière nous les mauvais jours,. Une journée qui se lève est un jour nouveau
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Ombres et lumière
Ne laisse jamais les ombres d’hier obscurcir la lumière de demain
Inconnu
C’est important de bien s’entourer et d’éviter les personnes toxiques qui nous nuit plus qu’autre chose.
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Quels sont les types de personnes que vous devriez toujours éviter ?
Bruno René Marchal Master 2 Comportement humain & Comportement animal (2001)
Ça commence par le plus facile. L’égocentrique est la personne toxique qu’on détecte sans trop d’efforts. À être en relation avec une personne auto-centrée sur elle, on finit par se sentir complètement seul. L’égocentrique ne vous valorisera pas, ni vous demandera de nouvelles. Il ne s’intéresse pas réellement à vous, il vous côtoie car il vous considère comme un outil qu’il utilise pour agrandir sa confiance en lui.
Le pire chez l’envieux ? Avoir envie de faire envie à ceux qu’il envie. Vous suivez ? L’envieux est un éternel insatisfait qui aura beau avoir tout, ça ne lui suffira pas. Plutôt que de se centrer sur sa vie et ses petits bonheurs, l’envieux rêve de la vie des autres. Il a tout, mais il veut encore plus. Il est doué, mais les autres font toujours mieux que lui. Passer trop de temps avec un envieux, c’est voir la vie du mauvais côté puisque qu’à ne jamais se contenter d’une réalisation, il la banalise et lui fait perdre sa valeur.
Pas trop compliqué non plus à repérer, le tordu est du genre à tout compliquer. Il est celui qui analysera tout jusqu’au moindre détail – souvent issu de sa simple interprétation suggestive – pour tirer le pire de l’histoire et vous faire sentir mal. On dit que l’origine du tordu, viendrait de cette satisfaction à créer le malheur. On dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des autres, et donc surtout du tordu !
La « gossip girl » n’est pas qu’une simple adepte des potins. La « gossip girl » tire plaisir du malheur des autres : elle aime scruter, se renseigner un peu trop, répéter des choses qu’elle ne devrait pas pour créer un malaise voire une tension entre plusieurs personnes. La mademoiselle potin est donc fatigante et provoque la remise en question qui n’était pas forcément nécessaire. Alors on se concentre sur soi, on ne parle pas des autres, on mise sur les choses positives du quotidien et on fuit quand on sent arriver le point potin du jour.
Le capricieux, c’est l’adulte-enfant qui peut vous pousser à bout. De manière incontrôlée ou non, le capricieux fait en sorte de mettre mal à l’aise et de retourner la situation à son avantage, créant presque une culpabilité chez l’autre. Généralement, le capricieux reporte sa frustration sur vous et peut vite devenir insupportable au quotidien. Lui, on ne cherche même pas à le comprendre, on l’évite de toute urgence…
Le plus agaçant, sans doute. Ça commence toujours de la même façon : au départ vous êtes compréhensif et à l’écoute, vous avez de l’empathie et tentez de l’aider. Puis vient la phase d’énervement : la victime n’aime rien, elle est pessimiste et décline toute responsabilité car tout devient insurmontable. Les moments difficiles deviennent infranchissables plutôt que d’être perçus comme un défi à relever qui enrichit. La victime décide de souffrir et elle transmet sa souffrance en emportant les autres dans son gouffre.
On peut pardonner au tordu, car son état vient peut-être d’un manque de confiance, mais le manipulateur est rarement inconscient de ses actes. Le manipulateur use et abuse de vous en se prenant pour votre ami/amant. Vos faiblesses, vos forces, ce que vous adorez et ce qui vous agace, … Il sait tout de vous pour en tirer profit. Parce que le manipulateur a toujours un but. Il tentera donc de bien vous connaître car plus il en sait sur vous, plus il arrive facilement à ses fins.
Le juge, il sait toujours tout et tout mieux que tout le monde. Au lieu d’apprécier les gens et l’instant présent, le juge scrute, pèse le pour et le contre et comme son nom l’indique, émet un jugement pour tout, même la plus insignifiante des choses. De quoi créer le doute en vous. Le juge est donc un moralisateur qui sait faire ressortir les défauts pour faire oublier les qualités. Il provoque ainsi trop d’interrogations. Rester soi-même et assumer ses choix est essentiel alors on l’évite.
Attention, une personne arrogante peut juste être désagréable. Mais elle est quand même très souvent toxique ! Parce que l’arrogance, c’est la fausse confiance. Et moins on a confiance en soi, plus on est perturbé et capable du pire. Pour avoir le dessus, on garde en tête que l’arrogant s’habille de plusieurs masques et peut parfois créer des rôles pour dissimuler ses doutes et son sentiment d’insécurité.
Sûrement le plus négatif dans la liste des personnes toxiques. Pessimiste, râleur, inquiet et peureux, … S’entourer d’un détraqueur est le meilleur moyen de développer un esprit triste et négatif pour voir le verre à moitié vide et s’embarquer dans un tourbillon de désespoir. Si on exagère (ou pas) le détraqueur peut même vous entraîner vers la dépression s’il vous cueille dans un moment de fragilité.
On peut sûrement voir cela dans les films, alors que dans la réalité c’est plutôt surprenant qu’un jeune homme put être sauvé par sa montre lors de personnes tirant sur lui à Paris
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Quand une montre arrête une balle…
© DR
PAR LE POINT MONTRES
Un homme, âgé de 25 ans, a été visé par plusieurs tirs à Paris, en pleine rue. Une balle a fait exploser sa montre, qui en a stoppé la trajectoire…
Quand une simple montre fait miraculeusement office de gilet pare-balles… L’histoire ne dit pas de quelle marque il s’agissait, ni si la montre était imposante. Mais c’est bel et bien elle qui a explosé en stoppant l’une des balles tirées sur un jeune homme de 25 ans en plein Paris.
C’était sans doute un règlement de comptes, rapporte Le Parisien : dans la nuit de mercredi à jeudi, l’homme était dans la rue, à minuit, dans le quartier Curial, dans le 9e arrondissement de Paris, quand deux hommes sur un scooter T-Max noir ont fait feu dans sa direction à trois reprises avant de prendre la fuite.
Une balle a fini dans la vitrine d’une boulangerie, fermée à cette heure tardive, l’autre dans sa montre, permettant à la victime de n’être que légèrement blessée par l’impact…
L’homme a seulement passé la journée à l’hôpital Lariboisière. Qui a dit, à l’heure du smartphone, que porter une montre ne servait à rien ?
Transformer un café en laboratoire, pour étudier l’héritage culturel. En effet, il semble que notre comportement dans un café puisse dévoiler des attitudes individualistes ou communautaristes.
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Des scientifiques ont observé des gens en train de boire leur café dans six grandes villes de la Chine afin d’étudier leur comportement en public. Photo : iStock
Votre comportement en public dans un café peut en dire long sur qui vous êtes. C’est ce qu’ont montré des scientifiques américains et chinois qui ont étudié les traces de certains héritages culturels en observant le comportement d’individus dans des enseignes Starbucks.
Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné
Prendre le temps d’observer des gens entre deux cafés permet de remarquer un nombre surprenant de détails. Pour des chercheurs, cette observation aurait permis de vérifier la validité de certaines théories reliant l’héritage culturel à des attitudes individualistes ou communautaristes. C’est la surprenante conclusion d’une nouvelle étude publiée dans le journal Science Advances.
La communauté scientifique a déjà montré qu’une partie de notre héritage culturel a un rôle à jouer dans notre façon d’agir. Étonnamment, un aspect qui revient souvent dans ces études est la façon dont nos ancêtres produisaient leur nourriture.
La comparaison peut avoir l’air étrange, puisque de nos jours plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes. Il faut toutefois rappeler que pendant une bonne partie de l’histoire de l’humanité, la plus grosse activité quotidienne était de produire de la nourriture par l’agriculture ou l’élevage. Après 9000 ans, ces activités ont pu influencer le comportement des habitants d’une région.
En Chine, où l’étude a été réalisée, on retrouve une distinction assez tranchée entre les populations du nord et du sud du pays. Historiquement, le nord est une région productrice de blé, dont la culture traditionnelle ne nécessite pas un très grand nombre de personnes.
De leur côté, les régions du sud sont davantage impliquées dans la production de riz. Cette culture nécessite un énorme travail d’irrigation et ne peut être réussie que si plusieurs familles travaillent ensemble.
Ces différences pourraient laisser des traces, même auprès de familles ayant délaissé l’agriculture depuis plusieurs générations.
Par exemple, d’autres études ont déjà permis d’observer une tendance intéressante en Chine : les personnes qui avaient été élevées dans le nord présentaient certains traits jugés plus individualistes, tandis que celles en provenance du sud semblaient plus communautaristes.
Transformer un café en laboratoire
Les chercheurs ont associé ces différences à l’héritage culturel, mais il est difficile de voir le véritable comportement d’individus au travers de questionnaires et d’études en laboratoire.
Pour confirmer ces données dans des situations réelles, les chercheurs ont observé l’attitude de gens dans des cafés Starbucks de six grandes villes : Pékin et Shenyang, au nord, ainsi que Shanghai, Nanjing, Guangzhou et Hong Kong, au sud.
Les environnements très similaires présents dans chacun des établissements de la multinationale ont permis aux chercheurs d’éliminer une importante cause de variabilité entre les régions, laissant plus de place à l’héritage culturel.
Dans un premier temps, 9000 personnes ont été observées. Dans les régions du nord, près de 10 % de personnes fréquentent seules les cafés, par rapport aux enseignes situées dans le sud. Ce constat suggère un plus haut degré d’individualisme.
Pour poursuivre leur analyse, les chercheurs se sont basés sur d’autres études psychologiques montrant que, lorsqu’il est confronté à un problème, un individualiste tentera de changer la situation alors qu’un communautariste s’y adaptera
Des chaises pour étudier les comportements
Pour passer, une personne doit obligatoirement déplacer la chaise ou se glisser entre les deux. Photo : Science Advances
Pour observer cette différence dans un lieu public, les chercheurs ont conçu un piège. Deux chaises ont été placées entre des rangées de tables. Pour passer, une personne devait soit déplacer une chaise, une attitude où l’on prend contrôle de l’environnement, soit se glisser entre les deux, ce qui témoignerait d’une attitude plus effacée.
Là encore, il y avait trois fois plus de personnes qui déplaçaient les chaises dans le nord que dans le sud.
Les chercheurs ont remarqué que l’urbanisation n’était pas la source des comportements plus individualistes. Même les personnes vivant dans des mégapoles du sud, comme Hong Kong, avaient plus tendance à aller prendre des cafés en groupe, par rapport à des villes du nord, comme Pékin.
Cette uniformité des comportements régionaux semble montrer un lien entre les normes culturelles et notre attitude en public.
Cette étude à elle seule n’est toutefois pas suffisante pour prouver que le mode de vie de nos ancêtres peut avoir de telles répercussions dans notre comportement.
Par contre, passer du temps dans des cafés reste une façon agréable d’essayer de confirmer des études en laboratoire.
100 pompes et une amende de 50 000 roupies qui équivaut à 750 $, c’est la valeur du crime horrible d’une adolescente de 16 ans de la part du conseil des anciens. En plus les accusés choqués par cette sentence, ils ont battu les parents et brûlé vif la jeune fille. Et on ose d’appeler cela comme un incident horrible !!! Non, c’est un crime odieux.
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Le drame intervient à la suite de toute une série d’affaires de violences sexuelles en Inde, en dépit du renforcement des dispositions légales.
PHOTO ABHISHEK N. CHINNAPPA, ARCHIVES REUTERS
Agence France-Presse
New Delhi
Quatorze personnes ont été arrêtées après le viol dans l’est de l’Inde d’une adolescente qui a ensuite été brûlée vive, a-t-on annoncé samedi de source policière, dernière affaire en date dans une série d’agressions sexuelles contre les femmes dans le pays.
La jeune fille, âgée de 16 ans, a été enlevée de chez elle jeudi alors que sa famille assistait à un mariage et violée dans une forêt de l’État de Jharkhand, a précisé la police locale.
La famille s’est alors plainte auprès du conseil des anciens du village qui a ordonné vendredi à deux accusés d’effectuer… 100 pompes et de verser une amende de 50 000 roupies (750 $).
Furieux devant cette sentence, les accusés ont roué de coups les parents de la jeune fille.
«Ils se sont précipités vers la demeure [de la victime] et l’ont brûlée vive avec l’aide de complices», a expliqué à l’AFP un responsable de la police locale, Ashok Ram.
Les conseils d’anciens règlent souvent des différends, contournant le système judiciaire en Inde, long et coûteux. Même si leurs décisions n’ont pas de force juridique, leur influence sur les communautés rurales est considérable.
Ashok Ram a précisé que 14 personnes avaient été arrêtées dans cette affaire, mais que le principal suspect était toujours en fuite.
Le responsable du gouvernement de l’État du Jharkhand, Raghubar Das, a exprimé son émotion devant cet «incident horrible» et a réclamé des mesures les plus strictes contre les coupables.
Ce drame intervient à la suite de toute une série d’affaires de violences sexuelles en Inde, en dépit du renforcement des dispositions légales.
Selon l’agence Press Trust of India, un homme de 55 ans s’est suicidé vendredi. Il était accusé d’avoir violé une enfant de neuf ans dans l’État d’Andhra Pradesh, dans le sud du pays.
Le viol collectif et le meurtre d’une enfant de huit ans le mois dernier dans l’État du Jammu et Cachemire ont suscité de nombreuses manifestations de protestations.
Quelque 40 000 viols ont été signalés en Inde en 2016, mais leur nombre serait bien plus élevé en raison du silence entourant ces crimes dans un pays qui reste très patriarcal.
Il parait que les cafards et les fourmis sont friand de la cérumen, il ne serait pas rare que ce genre d’insecte se retrouve dans l’oreille. Il n’est pas facile de les déloger, cela peut prendre un ou deux traitements pour les déloger.J’ai comme des frissons tout d’un coup !
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par Brice Louvet
Katie Holley, une habitante de Floride, a récemment partagé l’une des expériences les plus traumatisantes de toute sa vie. Elle a en effet détaillé comment, un jour, elle s’est réveillée avec un cafard dans l’oreille. Selon ses dires, il aura fallu neuf jours pour que les derniers morceaux lui soient enlevés.
«Le mois dernier, au milieu de la nuit, je me suis réveillée en sursaut», écrit-elle dans un article détaillé le site web SELF. «J’avais l’impression que quelqu’un avait placé un morceau de glace dans le trou de mon oreille gauche – mais c’était quelque chose de bien pire».
Curieuse, elle a donc inséré un coton-tige dans son oreille et repéré deux pattes. Son mari a ensuite jeté un coup d’œil et confirmé qu’il s’agissait définitivement d’un cafard (aussi appelé punaise Palmetto).
Le mari de Katie entreprit alors de déloger l’insecte, mais ne put arracher que deux pattes. Ils se rendirent donc aux urgences où ils furent aussitôt pris en charge. Le médecin a alors donné à Katie de la lidocaïne pour engourdir la région et tuer l’insecte, puis commencé à retirer plusieurs morceaux. Mais un cafard ne se laisse pas faire aussi facilement.
«Quand le docteur a administré la lidocaïne, le cafard a commencé à … réagir», explique-t-elle. «Sentir un cafard dans les affres de la mort, logé dans une partie très sensible de votre corps, est une sensation difficile à décrire».
Katie rentra finalement chez elle, pensant comme le médecin des urgences que tous les morceaux de l’insecte avaient été retirés. Toujours avec une sensation étrange à l’oreille, elle se rendit pourtant neuf jours plus tard chez son médecin traitant, qui retira six autres morceaux de la carcasse du cafard.
«Il restait toute la tête, le haut du torse, les membres supérieurs et les antennes».
Elle avait donc porté l’insecte mort pendant plus d’une semaine dans son oreille .
Aussi étonnant que cela puisse paraître, «ce n’est pas un phénomène rare d’avoir un cafard dans l’oreille», explique l’entomologiste américain Coby Schal, de l’Université d’État de Caroline du Nord. «Le nez est plus inhabituel», dit-il.
Les insectes – comme les cafards et les fourmis – visitent en effet régulièrement les oreilles à la recherche de nourriture – ils sont friands de cérumen. Sur cette information, vous pouvez lire toute l’histoire de Katie sur le site SELF
Slime est une sorte de pâte intéressante à manipuler. Dans bien des tutoriels montre comment faire le slime maison. Malheureusement, cette pâte peut être dangereuse pour ceux qui la manipulent et ceux vendu au magasin, il faut être prudent avec les ingrédients qui la composent et du temps que les enfants jouent avec le slime
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Slime pailleté
ISABELLES/SIPA
Par Camille Gaubert
Brûlures, allergies, atteintes de voies respiratoires ou de la fertilité, les risques encourus par les enfants et adolescents manipulant du Slime « fait maison » à base de produits du quotidien détourné de leur usage alarment les autorités de santé.
Pâte gluante et colorée très prisée des enfants, le Slime est potentiellement toxique sur le long terme lorsqu’il est fabriqué à la maison, alertent l’agence sanitaire Anses et la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans un communiqué le vendredi 4 mai 2018. Brûlures, rougeurs, eczéma, allergies, atteintes cutanées, respiratoires, de la fertilité ou même du système nerveux central peuvent ainsi potentiellement affecter les enfants et adolescents manipulant ces Slimes « maison » de manière prolongée.
Le Slime se trouve dans le commerce prêt à l’emploi ou en kit pour le fabriquer soi-même. Mais pour en faire varier l’aspect et la texture, des tutoriels se multiplient sur internet pour en fabriquer soi-même, à base de produits du quotidien détournés de leur usage originel. Lessives, liquides pour lentilles, colle à papier liquide, détergents, autant d’« ingrédients » contenant des solvants, conservateurs et substances que la manipulation intense et prolongée rend toxique pour leurs jeunes utilisateurs.
« Plusieurs cas d’atteintes cutanées » et « d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons) », liés à la « fabrication et la manipulation de Slime « maison » » ont ainsi été rapportés à l’Anses par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.
Des produits qui, détournés de leur usage courant, se révèlent toxiques
Utilisés en trop grande quantité et manipulés de façon intense et prolongée en contact direct avec la peau, les substances préconisées dans les tutoriels de Slime « maison » se révèlent toxiques. La colle à papier liquide, ingrédient de base du Slime « maison », contient ainsi des conservateurs très allergisants par voie cutanée, des solvants irritants pour les voies respiratoires, et peut même affecter le système nerveux central. L’acide borique, responsable de l’élasticité de la pâte, est souvent tiré de médicaments ou de produits tels que les lessives ou les liquides pour laver les yeux ou les lentilles. Mais manipulés par les enfants de manière répétée et dans les grandes quantités nécessaires à la fabrication du Slime, les produits contenant de l’acide borique sont « toxiques pour la fertilité et le développement embryo-foetal », s’inquiètent l’Anses et la DGCCRF. Cette dernière a d’ailleurs fait retirer deux produits prêts à l’emploi du marché en raison d’une trop grande teneur en bore.
« La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants », alertent les autorités, rappelant que ces produits « ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau ».
Si la fabrication maison du Slime est donc déconseillée, la DGCCRF invite également les parents à la prudence avec les kits dont il faut respecter les précautions d’emploi. Au vu du succès du produit, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes annonce poursuivre ses contrôles sur l’année 2018.
Exemples de produits nécessaires à la fabrication de Slime maison : mousse à raser, colle à papier en quantité, acide borique en médicament, maizena… Credits : ISABELLES/SIPA