L’engouement pour le lait d’amande entraîne une hécatombe d’abeilles


Beaucoup préfèrent boire le lait d’amande, plutôt la boisson d’amande que du lait conventionnel. Le problème : C’est la Californie qui est la plus grosse productrice et la demande a augmenter drastiquement qu’en peu de temps de grands vergers d’amandier ont fait leur apparition. Ils utilisent énormément de pesticides dont certains sont mortels pour les abeilles. En plus, le travail pour polliniser les amandiers demande beaucoup plus aux abeilles que les autres cultures et en plus, on les empêche d’hiberner pour polliniser a l’avance. Bref, le résultat est une hécatombe d’abeille cinquante milliards d’abeilles sont morte en hiver 1919. Sans abeille, pas d’amande, pas d’amande pas de boisson d’amande
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L’engouement pour le lait d’amande entraîne une hécatombe d’abeilles


Beaucoup d'apiculteurs américains signent des contrats avec les producteurs d'amandes. | Joe Raedle / Getty Images North America / AFP

 

Beaucoup d’apiculteurs américains signent des contrats avec les producteurs d’amandes. | Joe Raedle / Getty Images North America / AFP 

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian

Aux États-Unis, cinquante milliards d’abeilles sont mortes en seulement quelques mois.

Aux États-Unis, l’industrie de l’amande connaît une croissance extraordinaire. Poussés par les ventes de lait d’amande (+250% en cinq ans), de gigantesques vergers d’amandiers sortent de terre, notamment en Californie. Cette expansion rapide, facilitée par l’utilisation massive de pesticides, n’est pas sans conséquence pour les milliards d’abeilles qui assurent la pollinisation des sites.

Pendant l’hiver 2019, une véritable hécatombe est survenue dans les ruches californiennes installées dans les zones de production d’amandes: cinquante milliards d’abeilles ont été anéanties en quelques mois, plus du tiers des colonies américaines –un record.

Scientifiques, apiculteurs et écologistes attribuent ce taux de mortalité extrêmement élevé à l’exposition des insectes aux pesticides. La recherche a notamment découvert qu’une classe de pesticides appelés néonicotinoïdes, désormais interdite en France, était particulièrement mortelle pour les abeilles.

Dans une course effrénée au rendement –la Californie fournit près de 80% de l’approvisionnement mondial en amandes–, les exploitants agricoles utilisent pourtant ce type de produit chimique en très grande quantité.

Surexploitation

Chaque année, quelque 35 millions de livres [près de 16 millions de kilogrammes] de pesticides sont déversés sur les exploitations américaines d’amandes –plus que pour n’importe quel autre produit récolté.

L’un des pesticides les plus largement appliqués dans ces vergers est l’herbicide glyphosate (Roundup), dont l’usage est également très controversé en France. Il se révèlerait extrêmement nocif pour les abeilles et augmenterait les risques de cancer chez l’être humain.

En plus de la menace des pesticides, la pollinisation des amandes est très exigeante pour les abeilles. Elles sont réquisitionnées pour ce travail deux mois plus tôt que dans la nature, au moment même où elles sont censées être plongées dans un long sommeil hivernal.

Par ailleurs, la quantité de ruches nécessaire pour ces exploitations dépasse de loin celle des autres cultures. Les pommes n’utilisent par exemple qu’un dixième du nombre d’abeilles requises pour les amandes.

Cette concentration d’abeilles dans une même région géographique augmenterait de façon exponentielle le risque de propagation de maladies, comme celles véhiculées par l’acarien parasite appelé Varroa destructor.

Face à ces problèmes, les apiculteurs sont dans l’impasse. D’un côté, ils se battent constamment pour garder suffisamment d’abeilles pour remplir leur contrat de pollinisation avec les producteurs d’amandes; de l’autre, ils ne peuvent renoncer et quitter ce type d’exploitation dont ils sont financièrement dépendants.

Pour Nate Donley, scientifique au Center for Biological Diversity dans l’Arizona, les vergers d’amandiers sont un véritable abattoir à abeilles:

«C’est comme si on les envoyait à la guerre. Beaucoup ne reviennent pas.»

http://www.slate.fr

L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées


Je comprends le gros problème qu’à l’Australie avec une estimation de 6 millions de chats sauvages qui sont une espèce animale invasive. À chaque fois qu’une espèce s’introduit volontairement ou non dans ce pays, c’est un désastre monumental. Il devrait avoir une autre solution moins radicale avec la stérilisation des chats beaucoup moins cruel.
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L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées

 

par  Nicolas Prouillac

Les terribles saucisses empoi­son­nées

L’Aus­tra­lie a un plan machia­vé­lique pour se débar­ras­ser des chats sauvages qui font une héca­tombe dans les rangs de sa faune native.

À héca­tombe, héca­tombe et demi : le gouver­ne­ment austra­lien prévoit de larguer des saucisses empoi­son­nées au-dessus des zones où sévissent les matous, pour en éradiquer au moins deux millions, rappor­tait CBS Newsle 26 avril.

Il faut d’abord savoir que plus de 80 % de la faune austra­lienne ne se retrouve nulle part ailleurs dans le monde. Et on ne parle pas seule­ment des kangou­rous et des koalas, car de très nombreuses espèces de rongeurs s’y épanouissent depuis des millé­naires. Hélas, depuis deux siècles et l’ar­ri­vée des colons britan­niques, ces petits animaux tombent comme des mouches sous les crocs de leurs chats, dont on estime aujourd’­hui qu’ils sont entre deux et six millions à vivre dans la nature sauvage.

Ceci étant dit, la réponse au problème du gouver­ne­ment austra­lien n’a pas peur de la radi­ca­lité. Il s’est ainsi juré d’éra­diquer deux millions de chats sauvages du pays d’ici 2020, à grand renfort de largages de saucisses empoi­son­nées. Les chats sont censés mourir un quart d’heure après inges­tion de la saucisse. Les saucisses mortelles sont faites de viande de kangou­rou, de graisse de volaille, d’herbes, d’épices et d’un poison appelé 1080, létal pour les animaux.

« Il faut qu’elles soient bonnes », a expliqué Shane Morse au New York Times. « Ce sera leur dernier repas. »

Natu­rel­le­ment, les défen­seurs des animaux austra­liens sont scan­da­li­sés par le projet, qu’ils quali­fient d’ « horri­ble­ment cruel ». Mais les largages auront bien lieu.

Source : CBS News

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Près de 200 ratons laveurs « zombies » retrouvés morts ou errants dans les parcs de New York


Les ratons-laveurs peuvent devenir des zombies, par des comportements très étranges. En fait c’est ce que souffrent les ratons-laveurs des parcs de New-York. Cela serait la maladie de Carré qui ne serait pas transmissible à l’homme, mais a d’autres animaux comme le chien … Oui.
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Près de 200 ratons laveurs « zombies » retrouvés morts ou errants dans les parcs de New York

 

Crédits : Gary Bendig

par  Malaurie Chokoualé 

Le dernier spécimen infesté a été découvert le 7 septembre dernier, complétant la véritable hécatombe qui sévit depuis la fin du mois de juin dans les parcs new-yorkais. Pas moins de 176 ratons laveurs sont morts à New York. Certains ont été retrouvés sans vie, d’autres erraient sans but dans un état proche de celui d’un zombie.

Les autorités de la ville ont toutefois rapidement éclairci ces décès mystérieux et pensent que ces petits mammifères sont atteints de la maladie de Carré.

Parfois également appelée maladie du jeune chiot, la maladie de Carré est due à un virus proche de la rougeole humaine. Elle peut affecter les chiens (non vaccinés), les renards, les furets ou encore les ratons laveurs, mais elle n’est pas connue pour être nocive pour l’être humain. Quand ils sont atteints par le virus, les animaux se mettent à agir étrangement ; ils semblent avancer de façon complètement désorientée, maîtrisant difficilement leurs mouvements, comme s’ils flottaient sur des nuages.

La ville de New York explique que les ratons laveurs retrouvés atteints de la maladie ont été « euthanasiés sans cruauté » pour éviter une propagation de la maladie. Elle reconnaît toutefois que le nombre de décès pourrait augmenter car « l’épidémie n’a pas encore été jugée terminée », a déclaré un porte-parole du département des parcs de la ville de New York au New York Post. Les propriétaires de chiens ont reçu pour consigne de tenir fermement leurs chiens en laisse durant les prochaines semaines.

Sources : The Independent/New York Post

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Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines


Si ce ne sont pas les tortues, c’est d’autres animaux marins qui meurent en grand nombre. Cette fois-ci, cela se passe sur les côtes américaines. Des dauphins et des phoques meurent à cause d’une toxine provenant de la marée rouge.
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Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines

 

Barb Parsons / La Presse Canadienne

Des dizaines de dauphins et des centaines de phoques se sont échoués ces deux derniers mois sur les plages de Floride et du nord-est des États-Unis, ont annoncé vendredi les autorités américaines.

Deux enquêtes ont été lancées pour comprendre l’origine de ces hécatombes distinctes de plusieurs milliers de kilomètres, a annoncé l’administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA).

Au total, 48 dauphins morts et un vivant ont été retrouvés sur les côtes du sud-ouest de la Floride entre le 1er juillet et le 30 août, selon la NOAA, ainsi que des centaines de tonnes de poissons morts.

La cause est une «marée rouge» apparemment causée par la microalgue Karenia brevis, un organisme unicellulaire microscopique, surtout présent dans le Golfe du Mexique, qui produit une neurotoxine.

Habituellement, le nombre de dauphins échoués dans la région est de trois ou quatre par mois.

Les autopsies réalisées sur dix dauphins ont confirmé la présence de Karenia brevis, ce qui montre que les morts «sont probablement liées à la marée rouge», a dit Teri Rowles, responsable d’un programme de la NOAA sur la santé des mammifères marins, lors d’une conférence téléphonique avec la presse.

Beaucoup plus au nord, sur les côtes du Maine, du New Hampshire et du nord du Massachusetts, une épizootie d’une maladie infectieuse frappe les phoques.

Depuis juillet, 599 cas de phoques échoués, dont 462 morts, ont été dénombrés, auxquels s’ajoutent probablement des centaines de cas non confirmés, selon Teri Rowles.

Certains des phoques étaient contaminés par un virus de la grippe aviaire ou un autre virus similaire à la maladie de Carré canine, également appelée «peste des phoques», qui avait décimé les phoques de la mer du Nord en 2002, notamment.

Les autorités ne veulent pas encore conclure sur les raisons de la mort des phoques en si grand nombre. C’est l’une des raisons pour lesquelles elles ont lancé des investigations.

Il est conseillé aux touristes, avant un week-end de trois jours qui marque aux États-Unis la fin traditionnelle de l’été, de ne pas s’approcher des animaux morts sur les plages, afin d’éviter toute contamination sur eux-mêmes ou leurs animaux de compagnie.

Bien que les souches de virus ne soient pas identifiées, «nous partons du principe que tout virus de la grippe a le potentiel de (passer des animaux aux hommes), jusqu’à preuve du contraire», a dit Michele Walsh, vétérinaire du département de l’Agriculture de l’État du Maine.

http://journalmetro.com/

Un champignon meurtrier retracé jusqu’en Corée


Les amphibiens à travers le monde sont victimes d’un champignon microscopique. Plusieurs espèces risquent l’extinction et il n’y aucun remède présentement. Cependant, les chercheurs ont pu localiser ce champignon en Corée qui a besoin de l’homme pour se propager et les navires transportant des denrées alimentaires auraient une aubaine pour eux.
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Un champignon meurtrier retracé jusqu’en Corée

 

Une grenouille de l'espèce rainette du Pacifique sur une table à pique-nique.

Une rainette du Pacifique Photo : iStock/naturediver

La source d’un champignon responsable d’une véritable hécatombe chez les amphibiens de partout dans le monde a été identifiée par des chercheurs. Il s’agit d’une première étape essentielle à l’élaboration d’une solution pour éviter que le déclin de ces espèces ne se poursuive.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Les pandémies sont l’une des plus grandes menaces pour les espèces animales. Un des plus grands tueurs est un champignon microscopique nommé le chytridiomycète, qui s’attaque à tous les types d’amphibiens.

On pense que, depuis 1970, ce champignon s’en serait pris au tiers des espèces de grenouilles et de salamandres de partout dans le monde et qu’il en aurait mené plusieurs à l’extinction.

Aucun traitement n’existe, et les scientifiques tentent depuis plusieurs décennies de mieux comprendre la maladie pour trouver des solutions. La découverte récente de la source, qui nicherait dans la péninsule coréenne, pourrait marquer un tournant dans la lutte contre cette maladie.

Une traque mondiale

Le chytridiomycète pousse sur la peau des amphibiens. Il entraîne leur mort en déréglant leur capacité de gérer leur eau ou d’échanger certaines molécules avec leur environnement.

En ce moment, la seule solution est d’isoler, dans des refuges, les amphibiens non infectés et d’attendre que la maladie passe son chemin. C’est pour cette raison que la découverte de l’origine du problème est essentielle à la recherche et à la mise au point d’un remède.

Toutefois, il existe tellement de foyers différents que les scientifiques ne savaient pas si la pollution avait rendu les amphibiens plus vulnérables à un champignon déjà très répandu, ou s’il étaient plutôt confrontés à une espèce invasive.

Des chercheurs ont donc voulu séquencer le génome de toutes les variantes du champignon pour élucider le mystère. Pour ce faire, ils ont parcouru les régions humides et les jungles du monde entier pour récolter des échantillons. Ils en ont catalogué 177 nouvelles variantes et, en ajoutant des données d’anciennes études, ils en sont arrivés à un total de 234.

Les chercheurs ont ainsi identifié cinq grandes lignées, mais celle qui a attiré leur attention venait de la péninsule coréenne. Les champignons de cette région avaient non seulement une diversité beaucoup plus importante qu’ailleurs dans le monde, mais ils possédaient aussi la plupart des caractéristiques génétiques des autres lignées.

La maladie semble aussi être moins mortelle en Asie, ce qui suggère que les animaux de cette région ont coexisté avec le champignon pendant longtemps et ont développé des méthodes pour le combattre. Ces indices indiquent que la péninsule coréenne serait le lieu d’origine du champignon.

Une salamandre

Une salamandre  Photo : Université d’État de l’Ohio/Robert Denton

Le commerce mondial à la source

Le séquençage a aussi montré qu’en remontant l’évolution génétique de l’espèce, on constate que la variante responsable de la pandémie est très récente et qu’elle serait apparue il y a entre 50 et 120 ans. Ce moment dans l’histoire coïncide avec le début du commerce international tel qu’on le connaît.

La maladie pourrait donc s’être répandue par l’entremise des animaux qui se seraient glissés dans des navires avec des produits alimentaires, ou dont on a fait le commerce directement. Le champignon aurait besoin des humains pour se répandre et ne se promènerait pas seul dans l’air ou dans l’eau. Des mesures de surveillance commerciale pourraient permettre de limiter sa propagation.

Ces actions seraient utiles même si la maladie est déjà répandue, car il est encore possible que des souches inconnues quittent l’Asie et causent d’autres dégâts. Certaines variantes étant plus virulentes que d’autres, en connaître la provenance permet maintenant d’élaborer des stratégies pour empêcher la situation de s’aggraver.

Les amphibiens sont un élément clé de l’écosystème et consomment un bon nombre d’insectes porteurs de maladies. Aider ces espèces pourrait donc éviter de futurs problèmes de santé publique.

https://ici.radio-canada.ca/

Hécatombe «catastrophique» de coraux dans la grande barrière australienne


Avec les vagues de chaleur d’année en année causée par les changements climatiques, la grande barrière de corail en Australie se porte bien mal, sans la régénérer, et la protection contre la pollution, c’est bien plus que les coraux qu’il a des risques, mais tout ce qui dépends cette grande barrière.
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Hécatombe «catastrophique» de coraux dans la grande barrière australienne

 

Le corail, qui sert d'habitat à d'autres créatures... (PHOTO ARCHIVES AP/The Ocean Agency)

Le corail, qui sert d’habitat à d’autres créatures marines, a été durement touché par la hausse des températures de l’eau consécutive au réchauffement climatique.

PHOTO ARCHIVES AP/THE OCEAN AGENCY

 

Agence France-Presse
SYDNEY

La grande barrière australienne, joyau du patrimoine mondial de l’humanité, a subi une hécatombe «catastrophique» de ses coraux pendant une vague marquée de chaleur en 2016, menaçant une plus grande diversité de vie marine qu’estimé jusqu’alors, prévient une étude jeudi.

Environ 30% des coraux du vaste ensemble sont morts durant la vague de chaleur survenue entre mars et novembre 2016, le premier épisode de deux années consécutives de blanchissement.

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981, le récif s’étend sur environ 348 000 kilomètres carrés le long de la côte australienne et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde.

D’après l’étude publiée par la revue scientifique Nature, le corail, qui sert d’habitat à d’autres créatures marines, a été durement touché par la hausse des températures de l’eau consécutive au réchauffement climatique.

Terry Hughes, coauteure de l’étude et directeur du Centre d’excellence pour les études sur les récifs coralliens de l’Université James Cook, a expliqué à l’AFP que les plus menacés sont les coraux à branches comme les tables de corail qui fournissent leurs cachettes aux poissons juvéniles.

Les coraux les plus susceptibles de tenir le choc sont lisses, en forme de melon, a poursuivi le chercheur.

Ces coraux n’ont pas trop de mal à construire leur squelette, mais «ils ne sont pas très utiles pour l’habitat», ajoute M. Hughes.

Pendant le blanchissement de 2016, les coraux de la partie septentrionale de la grande barrière ont  subi une vague de «décès catastrophiques», poursuit l’étude.

«Ce dépérissement corallien a provoqué des changements radicaux dans la variété des espèces dans des centaines de récifs individuels, où des communautés récifales matures et diversifiées se transforment en systèmes plus dégradés, où seules quelques espèces endurantes survivent», écrit Andrew Baird, autre scientifique.

Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration des coraux. Sous la pression de facteurs comme le réchauffement, les coraux stressés expulsent les algues avec lesquelles ils ont une relation symbiotique, et qui leur donnent couleur et énergie.

L’étude appelle à la protection des coraux survivants, estimés à environ un milliard.

«C’est ceux-là qui vont réalimenter et réhabiter des récifs altérés», dit M. Hughes, ajoutant qu’il fallait améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution côtière.

Les efforts pour limiter le réchauffement climatique comme dans l’accord de Paris sont également cruciaux.

«Nous avons eu quatre épisodes de blanchissement (1998, 2002, 2016 et 2017) sur la grande barrière avec une hausse globale des températures de 1°C», souligne M. Hughes. «Si nous continuons avec nos émissions comme si de rien n’était, je ne crois pas que la Barrière y survivra».

Les récifs recouvrent moins de 0,2% de la surface des océans, mais abritent 30% des espèces animales et végétales marines, les protégeant des prédateurs et leur servant de garde-manger. Ils contribuent à la protection des côtes, à l’alimentation des hommes, ainsi qu’au tourisme.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Une histoire de l’origine des esclaves africains


 

L’origine de l’esclavage africain vers l’Europe, (on ne parle pas pour le moment des États-Unis, qui comme on le sait, beaucoup d’hommes africains ont été esclaves dans ce pays) a commencé par les empires africains qui ont vendu aux Européens, mais quand des pays européens ont vu le potentiel, ils ont fini par venir les chercher eux-mêmes
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Une histoire de l’origine des esclaves africains


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 Il faut comprendre que l’origine du commerce d’esclaves est liée tant aux guerres entre royaumes et tribus africaines qu’à leur contact avec les premiers Européens. Cette semaine, intéressons-nous aux grands royaumes africains qui ont commercé avec l’Europe et qui, notamment par les guerres internes, ont eux-mêmes fourni au départ les esclaves aux Européens… avant de réaliser l’hécatombe qui était en train de les frapper.

Des royaumes et Empires puissants:


L’Empire du Mali de Kanga Moussa en 1375
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L’Afrique est un immense continent de plus de 30 millions de km2 qui a vu passer sur son territoire de très nombreuses populations aux moeurs, langues et traditions différentes. Un des plus connus grâce aux écrits et vestiges qui existent encore aujourd’hui a été le puissant Empire du Mali. Du XIIIe au XVIIe siècles, le Mali et sa capitale, Tombouctou, ont été la plaque tournante du commerce entre l’Afrique et les grands royaumes arabes et à travers eux, de l’Europe même. L’Histoire se rappelle entre autres du roi Kanga Moussa, qui a fait un pèlerinage à la Mecque avec une impressionnante quantité d’or qu’il aurait distribué sur son passage!


Pages de manuscrits astronomiques de Tombouctou
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Bien situé comme zone d’arrêt pour les caravanes en raison de sa proximité du fleuve Niger, le Mali a constamment agrandi son territoire et géré un important commerce de l’or et du sel, en échange de produits de luxe comme le papier. Ses souverains s’intéressèrent au savoir sous toutes ses formes, investissant des mosquées, des bibliothèques et dans les plus anciennes universités du monde. Les célèbres manuscrits de Tombouctou, menacés par les conflits avec certains groupes religieux radicaux entre autres, sont un témoin important de cette histoire. 


Art de l’Empire du Congo
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Des XVe au XIXe siècles, l’Empire du Congo est lui aussi devenu un joueur important dans le commerce africain, surtout que sa situation géographique lui permettait une riche agriculture, ce qui n’était pas le cas partout en Afrique. Ses souverains ont conquis un vaste territoire en Afrique de l’Ouest, qui nécessitait de positionner des gouverneurs dans les zones annexées pour en assurer la gestion et la surveillance.

Contact avec l’Europe et commerce d’esclaves:


L’intérieur d’un navire marchand d’esclaves
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Des Empires comme celui du Congo ou de Dahomey acquéraient leur territoire par le biais de guerres et de conquêtes, ce qui impliquait de faire des prisonniers. Il faut noter que l’Afrique fournissait déjà des esclaves provenant de leurs conquêtes aux États arabos-musulmans depuis le VIIème siècle. Mais au XVème, les Portugais et les Hollandais atteignirent la côte atlantique de l’Afrique et entrèrent en contact avec ces Empires. Si les Européens étaient au départ intéressés par l’or, le développement des plantations de canne à sucre dans les colonies les amena à s’intéresser eux-mêmes à une marchandise humaine.


La reine Njingha Mbandi
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En échange entre autres d’armes à feu, intéressantes pour leurs guerres, certains royaumes africains commencèrent à vendre leurs prisonniers aux Européens, les condamnant à une vie d’esclaves hors d’Afrique. Au XVIème siècle, on estime que 10% de la population de la ville de Lisbonne était déjà d’origine africaine! Ces esclaves venaient entre autres du Nigéria, du Cameroun et des territoires périphériques au Congo. Mais les Européens voulurent de plus en plus d’esclaves et en vinrent à les capturer eux-mêmes, faisant stagner la démographie africaine jusqu’à la fin du XIXème siècle. Certains souverains commencèrent à réaliser la tragédie et tentèrent de s’opposer à ces raids illégaux. Ce fut notamment le cas de la reine du Matamba Njingha Mbandi, qui passa sa vie à résister aux tentatives de raids des Portugais sur son territoire au XVIIème siècle.


Affiche de vente d’esclaves de 1855
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Plus de 11 millions d’Africains et possiblement davantage, furent ainsi exportés vers les différentes colonies européennes entre les XVe et XIXe siècles, donnant ainsi naissance à une impressionnante diaspora noire de par le monde.

Evelyne Ferron, Spécialisée en histoire ancienne

 

http://www.historiatv.com/

Le Saviez-Vous ► La tragique grippe espagnole


Quand j’étais jeune, on m’a raconté que des victimes de la grippe espagnole avaient été enterrées vivantes. On avait découvert que des tombes avaient été grattées par l’intérieur. Quoiqu’il en soit, ce fut une pandémie catastrophique et avec la Première Guerre mondiale, il eut des millions de morts à travers le monde
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La tragique grippe espagnole


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La saison du rhume et de la grippe bat son plein et peut-être avez-vous été affectés par leurs divers symptômes cette année. Sauf exceptions, la majorité des gens atteints par le rhume ou même le virus de l’influenza survivent à la maladie. À divers moments de l’Histoire toutefois, certains virus venant notamment des animaux ont provoqué des pandémies, les humains n’ayant développé aucun anticorps contre ces nouvelles souches de grippe. À cet égard, la grippe espagnole de 1918-1919 est probablement celle qui a le plus marqué les esprits…

Les débuts de la pandémie :


Hôpital d’urgence au Kansas
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Si nous ignorons les origines de cette grippe, nous savons qu’elle a commencé avec une première vague, peu mortelle, au cours du printemps 1918 en Europe, suivie d’une deuxième vague à l’automne, cette fois-ci dévastatrice et qui a rapidement affecté l’Amérique, l’Asie et puis le monde entier. Peu de régions ont été épargnées, pas même certains villages isolés de l’Alaska!


Affiche de la santé publique en Alberta
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Pourquoi a-t-elle rapidement été surnommée la grippe espagnole? L’Espagne est un des pays d’Europe qui a été lourdement affecté dès les débuts de la pandémie et qui, en tant que pays neutre pendant la 1ère guerre mondiale, a commencé à couvrir le phénomène dans les journaux. Il faut dire que même le roi Alphonse XIII a lutté contre la maladie!

Des soins limités :


Bouteille de Quinine
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Comme cette forme virale était nouvelle et qu’il n’existait à l’époque aucun vaccin pour la vaincre, la grippe espagnole se répandit rapidement et prit les médecins par surprise. Les gens étaient rapidement incapacités par des fièvres importantes, provoquant souvent des délires et qui affaiblissaient le cœur. Des études récentes réalisées sur des corps de l’époque, notamment en Alaska, démontrent aussi que cette forme spécifique de grippe s’attaquait rapidement aux poumons et plusieurs personnes décédèrent ainsi de pneumonie. Dans les journaux et par le bouche à oreille, on proposait comme remèdes des moyens plus ou moins efficaces comme la quinine, surtout utilisée pour lutter contre les effets du paludisme, l’huile de ricin, ou même du gin ou du rhum. 


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Source)

L’alcool semblait effectivement un aussi bon moyen qu’un autre pour soulager les symptômes et pour la seule ville de Paris, les autorités avaient décidé de mettre 500 hectolitres de rhum à la disposition des pharmaciens pour qu’il soit vendu sur ordonnance dès le mois d’octobre 1918. Les origines de la maladie commencèrent aussi à alimenter la machine à rumeurs. Bacilles allemands introduits dans la nourriture? Gaz toxiques? Vers la fin de la 1ère guerre mondiale, il était facile d’accuser les pays voisins comme étant responsables d’une propagation aussi rapide d’une maladie.

Une hécatombe mondiale :


Cimetière de la grippe espagnole en Arizona
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Source)

Bien qu’établir des chiffres fiables pour cette époque soit difficile en raison d’un manque d’archives médicales, on estime généralement qu’entre l’automne 1918 et l’été 1919, de 20 à 50 millions de personnes périrent des suites de la pandémie dont 675 000 aux États-Unis seulement et environ 14 000 personnes au Québec. Alors que généralement la grippe affecte plus durement les personnes âgées, les jeunes enfants et les femmes enceintes, cette grippe tua surtout les jeunes adultes et laissa de ce fait de nombreux enfants orphelins. 


(Source)

Quarantaines, masques, limitations des événements publics, fermeture des tramways et des lieux de divertissements, rien ne put arrêter cette maladie qu’on finit par surnommer «La grande tueuse». En plus des nombreux morts liés à la Première Guerre mondiale, la fin des années 1910 a été une hécatombe sans précédent qui finit par nuire à l’économie de plusieurs villes, puisque la force de travail avait été fortement diminuée. Pendant l’épidémie de grippe, tant de gens étaient malades que le personnel manquait pour faire fonctionner les trains, les banques, les services postaux ou même pour s’assurer des récoltes dans les champs!

Mais cette catastrophe fit prendre conscience de l’importance de l’hygiène publique et de la communication lors de telles épidémies. Et elle fit réaliser l’importance des infirmières, qui ont joué un rôle majeur dans le soin des malades à cette époque.

Spécialisée en histoire ancienne, Evelyne Ferron

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Japon: hécatombe chez les limules, espèce parmi les plus anciennes du monde


Un hécatombe de limule au Japon, sans savoir vraiment la raison. Est-ce les changements climatiques ? Peut-être, mais il est quand même surprenant que ces invertébrés marins ont quand même survécu depuis des millions d’années et sont maintenant en difficultés
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Japon: hécatombe chez les limules, espèce parmi les plus anciennes du monde

 

Ces animaux à la carapace en forme de... (photo archives ap/gizmodo.com)

Ces animaux à la carapace en forme de fer à cheval, qualifiés de fossiles vivants tant ils ont traversé les âges, et connus pour la couleur bleue de leur sang, se rendent régulièrement sur les plages du sud et de l’ouest du Japon pour y pondre.

PHOTO ARCHIVES AP/GIZMODO.COM

 

Agence France-Presse
TOKYO

Des centaines de limules, ces invertébrés marins parmi les espèces les plus anciennes de la planète, ont été retrouvées mortes sur les côtes du sud du Japon, une hécatombe inhabituelle qui suscite nombre d’interrogations parmi les spécialistes.

Ces animaux à la carapace en forme de fer à cheval, qualifiés de fossiles vivants tant ils ont traversé les âges, et connus pour la couleur bleue de leur sang, se rendent régulièrement sur les plages du sud et de l’ouest du Japon pour y pondre.

Chaque fois, un certain nombre meurent, mais cette année une association de protection des limules créée en 1978 par des passionnés a constaté des pertes inhabituellement élevées chez cet arthropode marin, a indiqué jeudi à l’AFP un responsable de la ville de Kitakyushu près de laquelle se trouve un lieu de ponte.

« Ce groupe a repéré environ cinq à dix limules mortes par jour pendant la période de ponte et a donc commencé à les compter », a raconté ce responsable, Kenji Sato, précisant que le nombre total de limules mortes trouvées était de 500. Huit fois plus que la normale, selon le quotidien Asahi Shimbun.

Ces animaux appelés au Japon « kabutogani », littéralement « crabe au casque de guerrier », sont classés par le ministère japonais de l’Environnement parmi les « espèces menacées », mais il n’y a pas d’obligation particulière à les protéger, d’après un responsable du ministère de l’Environnement.

Les autorités locales ont fait appel aux spécialistes pour tenter de déterminer la cause de ces décès en grand nombre, sans obtenir de réponse consensuelle, a expliqué M. Sato.

Des universitaires ont évoqué « un manque d’oxygène dû à la hausse de la température des océans ou un parasite ou bien une maladie spécifique aux limules », a-t-il ajouté.

Malgré son nom français de crabe des Moluques, ou américain de « horseshoe crab », il ne s’agit pas d’un crabe. Il s’apparente en fait aux araignées ou aux scorpions. Recouvert d’une carapace en forme de fer à cheval où percent seulement des yeux minuscules, son corps est prolongé d’une sorte de dard inoffensif. Il peut atteindre 50 cm de long et vivre jusqu’à 30 ans.

La résistance exceptionnelle des limules leur a permis de tenir tête aux grandes périodes glaciaires ou à des cataclysmes, faisant remonter cette espèce à plusieurs centaines de millions d’années. Son surprenant sang bleu est la seule substance dans le monde permettant de détecter les toxines nocives pour l’homme dans les médicaments.

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Réchauffement : des milliards d’arbres menacés


Imaginez si les forêts disparaissaient cela serait un désastre pour l’écosystème et la biodiversité. Bref, cela ferait un tort considérable autant aux animaux, qu’aux être humain
Nuage

Réchauffement : des milliards d’arbres menacés

 

PAR CLAUDE-MARIE VADROT

Mort de 66 millions d’arbres en Californie, menaces en Europe, les forêts du monde menacées de disparition

D’après une récente étude, aérienne et de terrain, les spécialistes du Service forestier de Californie ont enregistré la mort de 26 millions d’arbres dans le Sud-Ouest de l’État entre le mois d’octobre 2015 et le mois d’avril 2016. Ils s’ajoutent, toujours selon les forestiers américains, à la mort de 66 millions d’arbres de toutes essences depuis l’année 2010. Une hécatombe sans précédent historique connu, essentiellement liée au réchauffement climatique et à l’irrégularité des précipitations. En Arizona, dans l’Utah et le Colorado, les responsables des forêts estiment qu’en quelques années, 90 % des pins ont disparu, littéralement asséchés sur pied quels que soient leurs stades de développement.

Qu’il s’agisse des États-Unis, de l’Europe, de la Russie et des pays du Sud, notamment l’Inde ou la Chine, les spécialistes des forêts tentent en vain de sonner l’alarme sur l’avenir menacé des forêts mondiales. De Klaus Katzenstein de l’Université de Vienne à Tim Newhold de l’University College de Londres en passant par Jôrg Prietzel dans Nature Geoscience ou le journal Ecosphere, les explications se ressemblent. Sous l’effet de la montée des températures ou des périodes de chaleur extrême, les arbres, surtout assez vieux, ne parviennent plus à installer de nouvelles racines en direction de l’humidité profonde. Ils commencent par produire moins de graines et la régénération naturelle se fait de plus en plus difficilement. D’autant plus que l’humus et les terres sur lesquels ils se nourrissent ou dans lesquels s’alimentent les pousses s’appauvrissent rapidement. D’autre part, les hivers étant de plus en plus doux, les larves d’insectes sont de plus en plus nombreuses à résister à une saison qui n’est plus assez froide, attaquant toutes les espèces dès l’éclosion des prédateurs. Les douceurs anormales facilitent également les ravages des maladies. Des phénomènes et aléas que connaissent bien les arboriculteurs dans les vergers, en France et dans toute l’Europe.

Klaus Katzenstein, forestier de l’Université de Vienne, explique que tous ces facteurs mettent également en danger toutes les forêts alpines. La mort lente des arbres a également été signalée dans les forêts du sud de l’Allemagne par les scientifiques de la forêt de l’Université technologique de Munich. Une constatation partagée par l’organisation Global Change dont l’étude publiée au mois de juillet explique que tous les bouleaux de l’Europe sont touchés depuis des années et que beaucoup d’entre eux ont désormais atteint un état critique.

Ces observations sur le dépérissement quasiment mondial des forêts rejoignent l’étude publiée en juillet par la revue Sciences et qui explique que « les sociétés humaines sont très menacées par la perte de biodiversité de tous les écosystèmes de la planète » et que « la récession écologique en cours est bien pire et bien plus dangereuse que les récessions économiques ».

Avertissement qui rejoint la déclaration d’un auteur, Tim Newhold, d’une étude sur l’avenir des arbres pour l’University College de Londres :

« désormais, nous jouons à la roulette écologique ».

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