L’attente, ce n’est pas toujours évident, surtout dans une société ou tout vas plus vite et que nous sommes obsédé par le temps
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L’attente
A qui sait attendre,
le temps ouvre ses portes.
Inconnu
Les chats grimpent aux arbres comme moyen de défense, mais pour redescendre ce n’est pas aussi facile, à cause, de la morphologie de leurs pattes arrières. L’animal préfèrera rester jugé en haut de l’arbre si la descente n’est pas sans risque. Sauf si l’arbre comporte plusieurs branches ou encore que sa circonférence est plus petite alors il ira à reculons
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Agence Science Presse
Deux chatons de sept mois sont restés coincés pendant cinq longs jours à une vingtaine de mètres en haut d’un arbre d’un quartier de Montréal, l’automne dernier. À elle seule, l’entreprise montréalaise Service urgence et sauvetage animal peut intervenir jusqu’à trois fois par semaine pour rescaper de tels chats incapables de redescendre d’un arbre, explique son directeur aux opérations, Éric Dussault. Mais un chat est-il vraiment incapable de redescendre ? C’est la question qu’a voulu vérifier le Détecteur de rumeurs.
Monter, c’est facile
Généralement, les chats s’aventurent dans les arbres lorsqu’ils chassent un oiseau ou un écureuil, ou lorsqu’ils souhaitent s’éloigner d’un danger.
« C’est son arme numéro un : pouvoir grimper aux arbres, alors que les chiens et les hommes ne peuvent pas le faire », explique l’intervenant en comportement félin, Daniel Filion.
Descendre, c’est risqué
Or, les griffes des chats, aiguisées et courbées vers l’arrière, sont pour ainsi dire faites sur mesure pour grimper facilement dans un arbre, explique le chercheur retraité de l’École vétérinaire de l’Université de Bristol, en Angleterre, John Bradshaw. Cependant, ses griffes ne lui sont d’aucun secours quand il décide de redescendre d’un arbre. Tête première, le chat essaiera de freiner sa descente en plantant les griffes de ses pattes arrière dans l’écorce de l’arbre. Malheureusement, planter ses griffes en forme de crochet vers le bas, comme le commande la descente, s’avère laborieux, explique M. Filion.
De plus, certains chats, qui auront attendu trop longtemps en haut de l’arbre, n’auront plus l’énergie pour redescendre.
« Ils sont souvent déshydratés », poursuit Daniel Filion. Peut-être trouvent-ils que c’est trop dangereux et « ils vont rester là ».
Plusieurs y parviennent pourtant
L’un des seuls chats capable de planter les griffes de ses pattes arrière vers le haut pour descendre la tête la première est le petit félin des forêts tropicales d’Amérique centrale et du sud, le margay, explique la biologiste de l’Université de Jujuy en Argentine, Miriam Maria Morales, qui est experte en anatomie des chats sauvages. En effet, le margay est capable de faire pivoter de 180 degrés ses pattes arrière. C’est ce même avantage anatomique qui permet aux écureuils et aux ratons laveurs de descendre des arbres la tête en bas. Cette spécialisation mécanique de l’articulation des pattes arrière de ce chat arboricole est le résultat d’adaptations osseuses et musculaires, que ne possèdent pas les chats terrestres, comme le démontre l’étude de la Dre Morales publiée en décembre dans le journal Zoology.
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Pour pallier ce problème, les chats descendent généralement le postérieur en premier et essaient de planter leurs griffes avant sur les côtés des arbres, explique M. Filion.
Mais les pattes arrière des chats domestiques, qui servent normalement de ressort pour bondir, grimper ou courir, sont moins mobiles et agiles que leurs pattes avant.
« Ça pose beaucoup de problèmes, car il faut lever la patte [arrière], ce qui est très contre-intuitif pour un chat. Et en même temps, comme il descend le derrière en premier, il a de la misère à voir où il s’en va. C’est quand même assez exigeant pour un chat. C’est une bonne dépense d’énergie et c’est assez dangereux », ajoute M. Filion.
Certaines formes d’arbres facilitent la descente
Cependant, malgré ces difficultés, la majorité des chats réussissent à redescendre au sol par eux-mêmes, selon les experts rejoints pour cet article. La forme de l’arbre, dont sa faible hauteur et sa petite circonférence, ainsi que la présence de branches le long de son tronc, pourraient faciliter leur descente. En effet, un chat descendant le postérieur en premier descendra plus facilement d’un arbre à faible circonférence
Supporter la faim ou se jeter dans le vide
Bien que la plupart des chats domestiques redescendent d’eux-mêmes, certains restent coincés.
« Si le chat est là depuis plus de 12 h, souvent il va être déshydraté. Après deux jours sans s’alimenter, il peut commencer à montrer des problèmes de santé plus graves, commente la vétérinaire Karine Gélinas.
Éric Dussault précise cependant n’avoir jamais trouvé de chat mort au pied d’un arbre. Il admet avoir déjà vu un chat faire un arrêt cardio-respiratoire lors d’un sauvetage, probablement à cause du stress de l’intervention et au fait que le chat ait passé plusieurs jours sans boire ni manger, dit-il.
Parmi les quelque 400 interventions réalisées entre 2014 et 2017 par le Service urgence et sauvetage animal dans la région métropolitaine de Montréal, 75 % correspondaient à des sauvetages de chats coincés dans des arbres depuis deux à quatre jours, commente M. Dussault.
Un verdict général : la plupart des chats domestiques sont capables de descendre des arbres. Ils sont aidés bien plus par la morphologie des arbres (petits, multiples branches) que par la leur (griffes recourbées). Sans oublier la nécessité d’aller manger !
N’importe quoi pour s’enrichir avec la drogue. Un vétérinaire opère des chiots pour y mettre des sachets de drogue dans le ventre des chiots qui seront expédiés aux USA pour y être opéré de nouveau. C’est pitoyable.
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© reuters.
Un vétérinaire colombien a été inculpé mardi de trafic de drogue et notamment transport d’héroïne vers les Etats-Unis dans des abdomens de chiots.
Andres Lopez Elorez doit comparaître devant un tribunal de New York après son extradition d’Espagne lundi, a indiqué la justice américaine.
Vétérinaire indigne
« Comme le mentionne l’acte d’accusation, Andres Lopez Elorez n’est pas seulement un trafiquant de drogue, il a également trahi son serment de vétérinaire en faisant souffrir des animaux », a commenté l’avocat Richard P. Donoghue.
Cruauté inhumaine
Une enquête menée il y a 12 ans a mis au jour une « cruauté inhumaine », celle d’utiliser des chiots pour du trafic de drogue, a souligné James J. Hunt, de la Drug Enforcement Administration.
Mode opératoire
© afp.
Elorez, 38 ans, insérait lors d’opérations des paquets d’héroïne liquide dans le ventre de chiots afin de dissimuler la drogue aux autorités. Lorsque les stupéfiants arrivaient de Colombie aux Etats-Unis, la drogue était extraite via une nouvelle opération.
« Crimes impensables«
« La soif insatiable de profit des trafiquants de drogue les pousse à commettre des crimes impensables, comme l’utilisation de chiots innocents », a poursuivi James J. Hunt.
Le juge a ordonné que le prévenu soit écroué en attendant son procès. L’homme encourt une peine de minimum 10 ans de prison.
Il est vrai que Barak Obama a eu un prix Nobel qui a surpris bien des gens alors qu’il était à son premier mandat, mais que si Donald Trump a un jour un prix Nobel de la paix, se serait à mon avis une insulte lui qui prône le droit des armes en dépit des victimes chaque année aux États-Unis. Même si Kim Jong Un, promet une dénucléarisation et que les Corée Nord et Sud finissent par s’entendre, ce serait certes une bonne chose, mais de là à mérité le prix Nobel c’est insensé à cause de l’ensemble de ses propos et de ses décisions. Bref, cela serait vraiment désolant de rabaisser ce prix a ce Président
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Donald Trump recevra-t-il le prix Nobel de la paix? © afp.
Source: AFP
Une décennie après Barack Obama, Donald Trump pourrait-il se voir décerner le prix Nobel de la paix pour sa gestion de l’épineux dossier nord-coréen?
L’idée même, poussée par une poignée d’élus républicains, fait bondir ses détracteurs aux Etats-Unis et au-delà. Et laisse nombre d’observateurs sans voix tant ce débat apparaît prématuré. Reste que cette petite musique est douce aux oreilles de l’homme d’affaires septuagénaire, arrivé au pouvoir sans la moindre expérience politique, militaire ou diplomatique et dont la soif de reconnaissance n’est plus à démontrer.
« C’est très gentil, merci. C’est très gentil », a-t-il répondu samedi, tout sourire, à ses partisans dans le Michigan qui scandaient « No-bel! No-bel! ». « Je veux juste faire le boulot », a-t-il ajouté, non sans avoir prononcé lui-même, ravi, le mot « Nobel », comme pour mieux le savourer.
« C’était très généreux de sa part de faire cette déclaration », a-t-il lancé mardi, depuis le Bureau ovale, évoquant les propos du président sud-coréen Moon Jae-in qui a laissé entendre que le locataire de la Maison Blanche pouvait avoir la prestigieuse récompense à sa place. « Le principal est d’y arriver », a-t-il aussi ajouté.
L’ouverture enregistrée sur la péninsule coréenne, l’approche d’un sommet entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, et l’hypothèse d’une éventuelle dénucléarisation – sur laquelle tout reste à faire – nourrissent de fait l’espoir d’un tournant historique dans cette partie du monde.
Mais aussi spectaculaires que soient les images et les symboles, nombre d’analystes soulignent qu’il est tôt, très tôt, trop tôt, pour spéculer sur l’issue des négociations en cours avec le régime dirigé d’une main de fer par la dynastie des Kim depuis près de 70 ans.
« Surréaliste »
Pour Aaron David Miller, ancien diplomate et négociateur dans plusieurs administrations démocrates comme républicaines, les discussions sur l’attribution du prix Nobel à Donald Trump ont un côté « surréaliste » tant elles sont prématurées. Mais « si la diplomatie va dans la bon sens », c’est un scénario « concevable », explique-t-il à l’AFP.
Sur le fond, ces spéculations renvoient au débat – passionné – sur le rôle exact du président américain dans l’ouverture diplomatique en cours. Des deux côtés, les raisonnements sont poussés jusqu’à l’absurde: soit en affirmant que le président des Etats-Unis Trump n’a joué aucun rôle dans ce qui ce se passe sur la péninsule coréenne, soit en lui attribuant absolument tous les mérites de l’évolution en cours.
Au-delà d’un climat politique dans lequel « il est devenu quasiment impossible pour un parti de saluer les succès d’un autre », la personnalité de Trump, et « son incapacité à penser en termes de ‘nous’ plutôt que ‘je' », renforce encore les antagonismes, relève Aaron David Miller. « L’aversion des démocrates à l’idée qu’il se voit attribuer le Nobel est étroitement mêlée à leur aversion pour lui », souligne-t-il.
Pour les fervents partisans de Donald Trump, le sommet historique à venir, totalement inimaginable il y a quelques mois, est la preuve que ce président au style volontiers abrupt peut casser les codes, faire bouger les lignes, réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué.
Un groupe d’une vingtaine d’élus républicains a adressé mercredi un courrier au comité norvégien du Nobel, lui demandant d’examiner le cas de Donald Trump pour 2019 en reconnaissance de « son travail sans relâche pour apporter la paix dans le monde ».
Pour ses farouches opposants, à l’inverse, les actes de sa jeune présidence, sa remise en cause de nombre de piliers du multilatérisme, mais aussi ses mots, son style, ses diatribes, devraient le disqualifier par avance dans la course au Nobel.
Roosevelt, Wilson, Carter et Obama
L’attribution du célèbre prix à son prédécesseur démocrate, Barack Obama, quelques mois seulement après sa prise de fonctions, avait suscité la surprise, et de vives réactions. « Je suis au début, et non à la fin, de mes travaux sur la scène mondiale« : lançait-il le 10 décembre 2009 à Oslo, reconnaissant d’entrée « la controverse considérable » suscitée par cette récompense surprenante à l’aube de son premier mandat.
Au-delà de Barack Obama, trois autres présidents américains ont déjà reçu le prestigieux prix: Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Jimmy Carter. Dans l’attente du sommet Trump-Kim, et des tractations diplomatiques – longues et difficiles – qui s’annoncent, certains optent pour l’humour
. Dans le Washington Post, l’éditorialiste Dana Milbank s’est amusé à imaginer le discours d’acceptation de Donald Trump, le 10 décembre 2018 à Oslo, reprenant ses tics de langage. « Ceux qui me détestent et qui mentent disent que je ne mérite pas cette récompense. (…) Faux! J’ai été vraiment très intelligent quand j’ai fait la paix avec Rocket Man. En le traitant de petit et gros et en disant que je le détruirais complètement par le feu et le colère avec mon gros bouton nucléaire, je l’ai forcé à négocier ».
Dans la préhistoire, les oiseaux pouvaient ressembler aux oiseaux modernes, mais ils étaient dentelés comme les dinosaures. C’est ce dont découle une étude sur l’ichthyornis dispar, un oiseau marin qui ressemblait à une mouette, mais avait des dents coupantes et courbées
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Représentation artistique de la tête de l’Ichthyornis dispar Photo : Bhart-Anjan Bhullar
Il ressemble à une mouette, mais avec les dents en plus : les fossiles de l’Ichthyornis dispar, vieux d’environ 100 millions d’années, permettent d’en savoir un peu plus sur l’apparition des oiseaux dans l’arbre évolutif des dinosaures.
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Des chercheurs ont étudié cet oiseau marin d’environ 60 centimètres qui vivait en Amérique du Nord au Crétacé supérieur et en ont reconstitué le crâne en 3D.
Pour Bhart-Anjan Bhullar, de l’Université de Yale, le plus incroyable a été de découvrir à quoi ressemblait « un bec d’oiseau tel qu’il est apparu pour la première fois dans la nature ».
Outre le fait qu’il contenait une mâchoire et des dents, « ce premier bec » se terminait par une pince recouverte de corne.
« À son origine, le bec était un outil saisissant de précision et servait de main de substitut, alors que celles de l’animal se transformaient en ailes », explique le chercheur dans un communiqué de l’Université de Yale.
Ce n’est plus un secret, les oiseaux sont des dinosaures, un groupe de dinosaures au même titre que les tyrannosaures. Mais le débat persiste quant à savoir comment et à quel moment ils sont apparus dans l’arbre généalogique des dinosaures.
L’Ichthyornis dispar présente des allures d’oiseau moderne (il ressemble un peu à une mouette), mais possède de nombreuses caractéristiques ancestrales, comme des dents acérées et courbées.
Cette double affiliation en fait un beau cas d’étude, situé quelque part entre les dinosaures carnivores bien incapables de voler et les oiseaux d’aujourd’hui.
La tête de l’oiseau reconstituée en 3D présente un cerveau proche de celui des oiseaux modernes, mais un bec « de transition » et des muscles de la mâchoire dignes de ceux des dinosaures.
Cela indique que, dans l’évolution des oiseaux, « le cerveau s’est transformé en premier, tandis que le reste du crâne est resté plus primitif, ressemblant aux dinosaures », selon l’étude parue dans la revue Nature.
Ce n’est pas si bête que cela ce capteur pour mesurer les ondes cérébrales et voir si une personne est trop stress. qu’il s’endort ou encore qu’il est en colère. Si on prend par exemple un métier qu’il faut beaucoup de concentration comme un chauffer de train, de métro ou d’avion, ils sont alertés si cette personne s’endort
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Une usine à Dongguan en Chine en 2017. NICOLAS ASFOURI / AFP
Repéré par Claire Levenson
Plusieurs entreprises utilisent des capteurs qui analysent les ondes cérébrales de leurs employés afin de détecter le stress, la colère ou l’endormissement.
Repéré sur South China Morning Post
A l’usine Hangzhou Zhongheng Electric en Chine, les employés portent des casques ou des casquettes dans lesquels sont cachés des capteurs qui analysent leurs ondes cérébrales pendant qu’ils travaillent. Les données sont ensuite envoyées vers des ordinateurs qui permettent de surveiller les changements émotionnels des travailleurs, tels que le stress, la colère, l’anxiété ou la fatigue.
Le management explique que le but est de mesurer le stress des ouvriers pour mieux adapter le rythme de travail et augmenter l’efficacité de l’usine.
Interviewée par le South China Morning Post, une professeure impliquée dans ce programme explique qu’un employé trop émotif dans un poste clé peut affecter toute une chaîne de production. Grâce aux capteurs, le manager est prévenu et peut ainsi demander à l’employé de faire une pause, de changer de poste ou de partir pour la journée.
Elle explique que les ouvriers n’étaient au départ pas très enthousiastes à l’idée de porter ces capteurs:
«Ils pensaient que l’on voulait lire leurs pensées. Certains étaient mal à l’aise et il y a eu de la résistance au début».
Ce genre de dispositif est utilisé dans une douzaine d’entreprises, ainsi que dans l’armée et des compagnies de transports.
A Shanghai, des conducteurs de train à haute vitesse portent aussi régulièrement ces capteurs qui mesurent leur activité cérebrale. Ainsi, si un conducteur est particulièrement fatigué, incapable de se concentrer ou en train de s’endormir, les données envoyées peuvent déclencher un système d’alerte.
Les autorités réfléchissent aussi à appliquer ce système pour les pilotes d’avion. Selon Zheng Xingwu, un professeur de l’université d’aviation civile, la Chine pourrait être le premier pays au monde à faire porter des capteurs aux pilotes afin de déterminer s’ils sont en état de travailler.
«Cela veut dire que les pilotes devront probablement sacrifier un peu de leur vie privée dans l’intérêt de la sécurité publique», explique-t-il au South China Morning Post.
La technologie utilisée dans ces entreprises chinoises est disponible ailleurs dans le monde mais n’est pas utilisée à cette échelle. Aux Etats-Unis, ce genre de capteurs n’a pour l’instant été utilisé que par des tireurs à l’arc qui voulaient améliorer leurs performances.
De plus en plus, nous sommes confrontés avec des insectes vecteurs de maladies, comme la maladie de Lyme. Malheureusement, pour cette jeune femme, son diagnostic s’est révélé trop tard et doit donc supporter des douleurs qui peut la forcer à s’aliter pendant plusieurs heures.
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Photo Agence QMI
Nadia Labbé, 22 ans, s’est fait piquer par une tique infectée alors qu’elle prenait part à un voyage humanitaire en Europe centrale, en 2013. Peu après son retour au Québec, elle a commencé à ressentir des symptômes de la maladie.
Cependant, il lui a fallu rencontrer de nombreux spécialistes avant de se voir diagnostiquer la maladie de Lyme.
La jeune femme trouve particulièrement difficile de se sentir impuissante face à la maladie.
«Mes symptômes n’ont cessé de croître […]. Ils peuvent être tellement intenses que, certains jours, je demeure aliter plusieurs heures durant, m’empêchant d’accomplir même de banales tâches», a expliqué Mme Labbé à TVA Nouvelles.
Nadia Labbé éprouve notamment de la fatigue, de la fièvre et des courbatures musculaires. Sa douleur est telle qu’elle a dû mettre de côté temporairement ses études en soins infirmiers.
Un diagnostic posé rapidement est essentiel pour amoindrir les syndromes de la maladie de Lyme, les symptômes devenant de plus en plus intenses si elle n’est pas traitée rapidement, a expliqué la directrice de la Santé publique en Estrie, Dre Mélissa Généreux.
«C’est sûr qu’il y a eu des cas où la maladie a été diagnostiquée plus tard, mais ce n’est pas la majorité des cas en Estrie», a ajouté Dre Généreux.
Dans la province, c’est en Estrie que les Québécois sont les plus susceptibles de se faire piquer par une tique infectée. Quelque 120 cas ont été recensés dans la région en 2017, contre 74 en 2016. Le nombre de cas de maladie de Lyme a bondi de 166 % à la grandeur de la province.