La courtoisie


La courtoisie est-ce qu’elle que chose qui se perd ? Bien qu’elle ne soit pas toujours présente, montrer l’exemple nous-même est un atout
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La courtoisie

 

 

“La courtoisie ne coûte rien et achète tout.”

de Hazrat Ali

Une femme confronte son chien à propos d’une chaussure manquante


Sa maîtresse n’était pas dupe… Elle savait très bien qu’Azlan était le seul et unique responsable de ce crime! Elle a donc insisté auprès de son chien pour qu’il lui ramène ce qu’il lui avait dérobé. Azlan regarde ensuite la chaussure restante comme s’il ne l’avait jamais vue auparavant ! Le chien fini par aller chercher l’autre soulier d’un air tout piteux
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Une femme confronte son chien à propos d’une chaussure manquante

 

Le Saviez-Vous ► Et si la Terre s’était mise à tourner dans l’autre sens ?


 

Une bonne question ? Si la Terre tournerait de l’autre sens, la face du monde serait tout autre. L’Amérique du Nord serait probablement un pays en voie développement avec ses déserts arides et l’Afrique une végétation luxuriante ..
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Et si la Terre s’était mise à tourner dans l’autre sens ?

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

La Terre tourne dans la même direction que le Soleil depuis sa formation il y a environ 4,5 milliards d’années.

Mais que ce serait-il passé si elle s’était mise à tourner dans l’autre sens ?

Selon une simulation informatique présentée plus tôt ce mois-ci à l’European Geosciences Union qui se déroulait en Autriche, les déserts couvriraient l’Amérique du Nord, des dunes arides remplaceraient les étendues de la forêt amazonienne d’Amérique du Sud, et des paysages luxuriants et verdoyants s’épanouiraient de l’Afrique centrale au Moyen-Orient.

Au cours de l’orbite d’une année de la Terre autour du Soleil, celle-ci effectue une rotation complète sur son axe – du Pôle Nord au Pôle Sud – toutes les 24 heures, tournant à une vitesse d’environ 1 670 km/h (qui est mesurée à équateur). Sa direction de rotation est dite « prograde », c’est-à-dire d’Ouest en Est, commune à toutes les planètes de notre système solaire – exceptées Vénus et Uranus.

Au fur et à mesure que la Terre tourne, la poussée et la traction de son impulsion façonnent les courants océaniques qui, avec les vents atmosphériques, produisent une gamme de modèles climatiques autour du globe. Ces modèles entraînent des précipitations abondantes dans les jungles humides ou détournent l’humidité des zones desséchés, par exemple.

Pour étudier comment le système climatique de la Terre est affecté par sa rotation, les scientifiques ont récemment modélisé une version numérique de la rotation de la Terre, mais en sens inverse.

La rotation semble ici conserver toutes les caractéristiques majeures de la topographie, comme les tailles, les formes et les positions des continents et des océans. Cette nouvelle configuration permet en revanche au courants océaniques et aux vents d’interagir différemment avec les continents, générant dans le monde entier des conditions climatiques entièrement nouvelles.

Dans l’ensemble, les chercheurs ont découvert qu’une Terre en rotation d’Est en Ouest était une Terre plus « verte ». Pour preuve, la couverture mondiale du désert passe d’environ 42 millions de kilomètres carrés à environ 31 millions de kilomètres carrés. Les herbes ont germé sur la moitié des anciennes zones désertiques, et les plantes ligneuses ont émergé pour couvrir l’autre moitié. Cependant, les déserts sont apparus là où ils n’ont jamais été vus auparavant : dans le sud-est des États-Unis, dans le sud du Brésil et en Argentine ainsi qu’au nord de la Chine.

L’inversion de la rotation a également permuté les tendances du vent global, apportant des changements de température aux régions subtropicales et aux latitudes moyennes. Les zones occidentales des continents se sont refroidies, lorsque les frontières orientales se sont réchauffées, et les hivers sont devenus nettement plus froids dans le nord-ouest de l’Europe.

Les courants océaniques ont également changé de direction, réchauffant les frontières orientales des mers et refroidissant les frontières occidentales, rapportent les chercheurs pendant la conférence. La circulation méridienne atlantique (AMOC), un important courant océanique régulant le climat dans l’Atlantique, s’est éteint pour finalement refaire surface dans le nord de l’océan Pacifique, transportant de la chaleur vers l’est de la Russie. Dans ce cas de figure, la modification des courants marins dans l’océan Indien a également permis aux cyanobactéries de dominer la région, ce qu’elles n’ont jamais réussi à accomplir avec la rotation actuelle.

Source

http://sciencepost.fr/

Le «cocktail à l’oxygène», remède mongol contre la pollution


Dans une ville de Mongolie, l’air, y est tellement pollué que les gens essaient tant bien que mal de se préserver des méfaits de la pollution de l’air. Malheureusement, certains y voient la bonne affaire et font la publicité d’un cocktail d’oxygène, qui est en fait un jus. On dit que boire cette boisson équivaut a marcher 3 heures dans une forêt. C’est pitoyable comme publicité pour vendre un produit qui ne peut pas donner ce qu’ils prétendent.
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Le «cocktail à l’oxygène», remède mongol contre la pollution

 

Dans les rayons d'un grand magasin d'Etat, les... (BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR, AFP)

Dans les rayons d’un grand magasin d’Etat, les consommateurs peuvent acheter pour 1,65 euro (environ 2,50 $CAD) des bombes d’oxygène en aérosol bleues estampillées « L’air c’est la vie ». Chaque bombe permet, à l’aide d’une paille spéciale, de transformer un jus de fruits en cocktail oxygéné à la mousse onctueuse et sucrée. Dans les rues, des publicités promettent que « boire un seul cocktail oxygéné équivaut à une marche de trois heures dans une forêt verdoyante ».

BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR, AFP

 

ANAND TUMURTOGOO
Agence France-Presse
OULAN-BATOR, Mongolie

Tisanes purifiantes pour soulager les poumons et « cocktails à l’oxygène » : face à l’épais brouillard gris-brun qui recouvre Oulan-Bator, capitale la plus froide et la plus polluée au monde, un juteux business se développe, promettant aux Mongols de lutter contre les effets du « smog » sur la santé.

Avec ses bidonvilles de yourtes chauffées au poêle à charbon pour affronter le rigoureux hiver mongol, Oulan-Bator a dépassé en 2016 New Delhi et Pékin au rang des capitales les plus polluées, selon un rapport de l’Unicef.

Le 30 janvier, la pollution de l’air était ainsi 133 fois plus importante que la limite fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La pneumonie est maintenant la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, selon l’Unicef.

Tandis que des parents inquiets pressent le gouvernement d’agir, des industriels exploitent le filon des boissons anti-smog bonnes pour la santé, même si l’OMS met en garde contre la réalité de leurs bénéfices.

Dans les rayons d’un grand magasin d’Etat, les consommateurs peuvent acheter pour 1,65 euro (environ 2,50 $CAD) des bombes d’oxygène en aérosol bleues estampillées « L’air c’est la vie ». Chaque bombe permet, à l’aide d’une paille spéciale, de transformer un jus de fruits en cocktail oxygéné à la mousse onctueuse et sucrée.

D’autres commerces et pharmacies proposent à leurs clients de transformer leur jus de fruits en cocktail mousseux grâce à un appareil ressemblant à une machine à café. Coût de l’opération: 0,80 euro (environ 1,25 $CAD).

Dans les rues, des publicités promettent que « boire un seul cocktail oxygéné équivaut à une marche de trois heures dans une forêt verdoyante ».

Cocktails « miracle »

Les femmes enceintes figurent parmi les principaux consommateurs de cette boisson venue de Russie voisine, certaines affirmant suivre les prescriptions de leur médecin.

Munguntuul Batbayar, une comptable de 34 ans mère de trois enfants, a bu ces cocktails « miracle » lorsqu’elle était enceinte. Pour finir par dépenser bien plus en médicaments.

« Chaque hiver, nous n’arrêtons pas d’avaler des médicaments », explique-t-elle à l’AFP. « Au point qu’ils sont devenus des produits de consommation courante qu’on achète régulièrement ».

Comme beaucoup de Mongols, elle a dû s’équiper en purificateurs pour protéger sa famille à la maison. Ses trois machines, qui filtrent les particules présentes dans l’air, lui ont coûté 245 euros (environ 380 $CAD), et à chaque fois qu’elle change les filtres, elle est horrifiée de constater ce qui s’y est déposé.

Le niveau moyen de particules fines (PM 2,5), très dangereuses, car elles pénètrent dans les poumons, était en moyenne de 75 microgrammes par mètre cube l’an passé à Oulan-Bator. C’est trois fois le niveau recommandé par l’OMS pour une exposition de 24 heures.

La pollution atmosphérique peut entraîner ou aggraver l’asthme, la bronchite et d’autres maladies respiratoires chroniques.

« Aucune preuve scientifique »

Outre les cocktails, certains Mongols s’en remettent à des tisanes spéciales aux vertus présentées comme purifiantes.

Chantsaldulam Baatar, PDG de Dr. Baatar, l’une des entreprises productrices, explique que ses ventes bondissent de 20 à 30 % chaque hiver.

« Cette infusion permet tout d’abord d’éliminer les toxines présentes dans le sang. Ensuite, elle transforme les toxines des poumons en mucus. Et les plantes aident à renforcer le système immunitaire », assure-t-il à l’AFP.

Mais Maria Neira, directrice du département santé publique à l’OMS, juge que la « vraie solution » serait de réduire la pollution atmosphérique et d’éviter d’y être exposé.

« Les entreprises proposeront toujours de nombreuses solutions de ce genre », déclare-t-elle en référence aux cocktails à oxygène et aux tisanes purifiantes. « Mais nous n’avons aucune preuve scientifique démontrant une quelconque efficacité ».

Pour l’association « Parents contre le smog », qui a organisé un sit-in de protestation en début d’année, les autorités ne font pas assez pour réduire la pollution de l’air et les Mongols ne devraient pas à avoir à payer autant pour protéger leur santé.

« La seule manière dont les députés abordent le problème, c’est en parlant de distribuer des réchauds et du charbon propres », se désole Mandakhjargal Tumur, le coordinateur de l’association.

« Aucun effet »

Le gouvernement a dépensé 98 millions d’euros (environ 150 millions de dollars canadiens) entre 2008 et 2016 pour lutter contre la pollution, la moitié des fonds provenant de l’aide internationale.

Une partie de l’argent a servi à distribuer dans les bidonvilles de la capitale des réchauds plus modernes, à faible niveau d’émissions de particules.

En 2017, le Parlement a par ailleurs voté une exonération fiscale pour les entreprises productrices de purificateurs d’air. Et le premier ministre Ukhnaa Khurelsukh a publié un décret en ordonnant la distribution de tels appareils dans les écoles, pour un coût de 1,3 million d’euros (environ 2 millions de dollars canadiens).

De leur côté, les ONG distribuent elles aussi des purificateurs et des masques antipollution dans les écoles, les maternelles et les hôpitaux. L’association Smog and Kids a ainsi donné un système sud-coréen de ventilation d’air à une maternelle située dans l’un des quartiers les plus pollués d’Oulan-Bator et la qualité de l’air à l’intérieur s’en est ressentie.

Mais de tels systèmes coûtent 2000 euros (environ 3100 $CAD), auxquels s’ajoutent 400 euros (environ 615 $CAD) d’installation.

Pour Davaadalai Tumendalai, représentant de l’association « Smog et enfants », tous ces appareils ne sont de toute façon pas la solution et le fait que le gouvernement en distribue est « une très mauvaise décision ».

« Cela ne fait que subventionner des entreprises. Et il n’y a aucun effet positif », dit-il. « Car les purificateurs ne produisent pas d’oxygène, ce ne sont pas des plantes ».

http://www.lapresse.ca

Donald Trump a fait plus de 3000 affirmations fausses ou malhonnêtes, selon le Washington Pos


On s’attend qu’en politique malheureusement, qu’il y aura des mensonges au gouvernement, mais quand on compile plus de 3 milles mensonges ou de propos douteux alors que le mandat n’est vraiment pas fini, c’est une honte. Donald Trump semble passer maître du mensonge sauf que, certains sont tellement évident qu’on se demande comment il se fait qu’il soit encore au pouvoir dans un pays tel que les États-Unis
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Donald Trump a fait plus de 3000 affirmations fausses ou malhonnêtes, selon le Washington Post

 

SAUL LOEB VIA GETTY IMAGES

Par Mathieu Galarneau

Et les mensonges sont de plus en plus fréquents.

 

    Le président américain Donald Trump aurait fait pas moins 3001 affirmations jugées fausses ou malhonnêtes, selon le Washington Post, qui réalise le travail de moine d’analyser tous les dires du coloré leader.

    Comme il est en poste depuis 466 jours, cela fait une moyenne de 6,5 affirmations mensongères par jour. Mais ce qu’a constaté le Post est encore plus troublant: Trump semble mentir de plus en plus fréquemment.

    Lors de ses 100 premiers jours de gouverne, il disait en moyenne 4,9 affirmations douteuses. Dans les deux derniers mois, c’est plutôt 9 par jour.

    Par exemple, il a affirmé à 72 reprises avoir adopté la plus importante baisse d’impôts de l’histoire, alors qu’elle ne se classe qu’au huitième rang. Le «fact checker» (vérificateur de faits) du Post a répertorié 113 affirmations fausses que le président a répété au moins trois fois.

    Pour obtenir ces données, le Washington Post utilise les discours de Trump tant à la Maison-Blanche que lors de ses rassemblements partisans à travers les États-Unis et ses conférences de presse avec des leaders étrangers, par exemple. Les tweets, si chers au coeur du président, sont aussi évalués.

https://quebec.huffingtonpost.ca/


Les génies naissent-ils avec leur don ?


Peut-on naitre avec une grande intelligence. La génétique peut y être pour quelque chose, mais l’environnement dans lequel la personne évolue doit sûrement aider à éveiller ou agrandir les possibilités qui s’offrent devant elle. Je suis a peu près certaines que dans des coins les plus pauvres, il y a des génies, mais faute d’avoir les outils pour évoluer, ils ne peuvent pas s’épanouir.
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Les génies naissent-ils avec leur don ?

 

 

Crédits : Oren Jack Turner, Princeton, N.J. — The Library of Congress

par Yohan Demeure

noté 5 – 1 vote

S’il est indéniable que les génies possèdent un don, une question se pose : le don est-il à mettre en lien avec la génétique ou avec le milieu dans lequel l’individu évolue ? Autrement dit, les génies reçoivent-ils leur don à la naissance ?

Bach, Curie, Darwin, Renoir et bien d’autres, des noms représentant des familles connues pour avoir compté plusieurs « talents » dans leurs rangs. Cependant, il est peut-être un peu excessif de parler ici de génie lié à un héritage génétique, car les causes de cette transmission ne sont pas connues. Par ailleurs, d’autres talents tels que Michel-Ange, Léonard de Vinci ou encore Einstein n’ont ni parents ni descendance, ce qui laisse penser que le don est également lié à un milieu socioculturel adéquat et propice pour le développement du don en question.

Plusieurs études se sont intéressées à la question génétique, focalisant leurs recherches sur les jumeaux monozygotes n’ayant pas grandi ensemble. Une étude menée en 2011 par l’Université d’Édimbourg (Écosse) avait soumis les jumeaux à un test de QI. Ces derniers avaient alors obtenu des résultats très similaires, ce qui prouve le rôle de l’ADN en ce qui concerne les capacités cognitives. Les chercheurs pensent même que l’ADN peut expliquer 50 % des différences individuelles concernant le QI !

Évoquons également une curieuse histoire : celle du journaliste américain David Plotz qui avait déjà démontré en 2005 que l’ADN ne faisait pas tout. L’intéressé avait analysé les résultats scolaires de 200 enfants nés à partir des semences provenant d’une banque de sperme de Prix Nobel. Selon les résultats de l’époque, l’héritage génétique favorable ne suffit pas pour devenir un génie, sous-entendu sans l’environnement adéquat.

Ainsi, le milieu dans lequel l’enfant évolue pourrait agir sur l’expression de ses gènes, cependant les études dans ce domaine viennent à manquer. En tout cas, cela n’enlève rien au pouvoir de la génétique, mais cette dernière ne serait pas le seul facteur et l’avenir nous dira peut-être si le milieu est une notion aussi importante que le supposent les scientifiques.

Sources : Science & VieWashington Post

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Il y a 3 000 ans, un cheval de haut rang était enterré dans la vallée du Nil


Dans la vallée du Nil, un tombeau comprenant 4 chambres ayant des restes humains de plusieurs générations. Ils ont aussi découvert une jugement enterré il y a plus de 3 000 ans. Tout laisse à croire que ce cheval a eu un enterrement digne d’un dignitaire. Elle était probablement un cheval de char, mais vue l’âge, le propriétaire l’a très bien soignée.
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Il y a 3 000 ans, un cheval de haut rang était enterré dans la vallée du Nil

 

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Crédits : Schrader et al./Antiquity Journal, doi.org/10.15184/aqy.2017.239

par Brice Louvet

Il y a plus de 3 000 ans dans la vallée du Nil, un corps était soigneusement préparé pour un enterrement cérémoniel, enveloppé dans un linceul, placé dans une tombe et entouré d’objets importants, signes d’un statut de haut rang. Ce corps, c’était celui d’une jument.

La dépouille fut découverte en 2011 à Tombos, dans la vallée du Nil, dans l’actuel Soudan, considérée peu après 1 500 avant J.-C. comme une importante communauté nubienne, fraîchement retirée de la domination égyptienne. De nombreux artefacts ont été mis à jour à Tombos, dont un complexe de tombes, une chapelle, une pyramide, et un puits menant à plusieurs chambres souterraines — de véritables tombeaux « d’élite », peut-on lire dans une étude publiée dans le Antiquity Journal. Les quatre chambres funéraires contenaient notamment des restes humains d’environ 200 personnes représentant plusieurs générations, ainsi que de la poterie, des outils et des objets décoratifs.

Cependant, le tombeau ne contenait que très peu de restes d’animaux, excepté un cheval, retrouvé enterré à 1,5 mètre de profondeur sous la chapelle.

Une « mise en bière » qui surprit Michelle Buzon, du Département d’Anthropologie de l’Université Purdue, et co-auteure de l’étude : « Il était clair que le cheval fut enterré de manière intentionnelle. C’est fascinant », explique-t-elle.

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La dépouille de la jument découverte en 2011 à Tombos, dans la vallée du Nil

Des morceaux de fourrure marron avec des marques blanches s’accrochaient encore aux pattes postérieures de l’animal. Les chercheurs ont également retrouvé les restes pourris d’un linceul permettant de dater l’enterrement à entre 1 005 et 893 avant J.-C., peut-on lire. Autour du squelette se trouvaient d’autres artefacts, y compris un scarabée sculpté et un morceau de fer — probablement une partie du harnais placé sur la tête du cheval permettant de le diriger.

Après avoir examiné les dents et les os de l’animal, les scientifiques ont déterminé qu’il s’agissait d’une jument morte entre l’âge de 12 et 15 ans. Une analyse plus approfondie du squelette a également montré qu’elle avait mené une vie active, des signes de stress dans ses côtes et sa colonne vertébrale laissant entendre qu’elle tirait probablement un char. Cependant, l’âge de son décès indique que l’animal était soigné et apprécié par son propriétaire, selon les auteurs de l’étude.

Une telle sépulture suggère que l’animal a probablement joué un rôle important dans la maison de son propriétaire et était plus qu’une simple bête de somme, tandis que la bride de fer trouvée dans la tombe — un objet rare et coûteux qui aurait été fabriqué spécifiquement pour le cheval — aide encore à établir son statut élevé, selon l’étude.

Alors que les sépultures formelles pour les chevaux étaient rares à l’époque, elles devinrent plus courantes dans la société nubienne et égyptienne vers 728-657 avant J.-C.. Mais l’attention portée aux détails de cet enterrement suggère que les chevaux étaient déjà à l’époque considérés comme des symboles de richesse et de pouvoir pour le peuple nubien. Ils pourraient avoir joué un rôle plus important dans la culture nubienne que ce qui a été précédemment suspecté.

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Des millions de gobelets de café jetés chaque année au Canada


Les cafés qu’on prend pour apporter a, c’est plus ou moins 2 milliards de gobelets qui se retrouvent dans les dépotoirs au Canada. Ce qui est embêtant avec ces gobelets, c’est le revêtement pour l’imperméabilité qui est difficile à recycler. Certaines villes au Canada les recyclent alors que d’autres le composte. On pourrait toujours amener les tasses thermos pour diminuer l’impact environnemental.
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Des millions de gobelets de café jetés chaque année au Canada

 

Un gobelet réutilisable qui est accepté dans 100 cafés

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, bien des villes canadiennes, que ce soit Toronto ou Montréal, ne recyclent pas les gobelets de café qu’utilisent les grandes chaînes, comme Tim Hortons, Starbucks et McDonald’s.

Un texte de Michel Bolduc; infographies de Vincent Wallon

Oui, les gobelets de café sont faits de papier qui devrait, en théorie, être recyclable.

Toutefois, le revêtement imperméabilisant à l’intérieur de ces récipients pose problème.

Les gobelets sont composés de plusieurs couches de matières laminées ensemble, ce qui rend difficile leur recyclage.

Gabrielle Fontaine-Giroux, porte-parole de la Ville de Montréal

Selon différentes estimations, les Canadiens utilisent de 1,5 à 2 milliards de gobelets de papier chaque année; des millions se retrouvent au dépotoir.

Le couvercle : En plastique, peut généralement être recyclé s’il est de couleur pâle et est détaché du gobelet. Le gobelet : Beaucoup de villes ne le recyclent pas même s’il est fait de carton, à cause de l’enduit intérieur. Manchon : Fait de carton et peut être recyclé, s’il est séparé du gobelet.

Anatomie d’un gobelet de café : ce qui est recyclable et ce qui ne l’est pas. Photo : Radio-Canada/Vincent Wallon / Icônes : Freepik de http://www.flaticon.com

Il n’y a « pas de débouché stable » pour le « papier de faible qualité » dont sont composés les gobelets de café, ajoute Jim McKay, directeur général du service des déchets à Toronto.

La Ville se plaint d’ailleurs du fait que nombre d’habitants mettent à tort ces récipients au recyclage.

Toronto et Montréal : Pas recyclés, vont à la poubelle. Sudbury : Compostables, vont dans le bac vert. Vancouver : Recyclés, vont dans le bac bleu.

Votre ville recycle-t-elle les gobelets de café? Photo : Radio-Canada/Vincent Wallon / Icônes : Freepik de http://www.flaticon.com

Composter les gobelets

À Ottawa et à Sudbury, notamment, les résidents peuvent mettre les gobelets de café au compostage.

Les gobelets sont un excellent agent gonflant lorsqu’on fait du compost. Laura Douglas, coordinatrice intérimaire, service des déchets de Sudbury

Les gobelets peuvent servir à limiter l’humidité du compost, par exemple.

Toronto, cependant, utilise pour son compost une technologie différente (digestion anaérobie), pour laquelle les tasses en carton représentent un « contaminant ».

En faire du papier hygiénique

 

Certaines villes canadiennes, comme Windsor et Vancouver, recyclent les gobelets.

Ils peuvent être transformés en mouchoirs et en papier hygiénique, explique Allen Langdon, directeur général de l’organisation Recycle BC, qui chapeaute le recyclage en Colombie-Britannique. Pour ce faire, toutefois, les gobelets sont envoyés par bateau jusqu’en Corée du Sud.

[Envoyer ces gobelets en Corée] représente une empreinte carbone épouvantable. Pour moi, ce n’est pas du recyclage. Sally Krigstin, professeure de foresterie à l’Université de Toronto

Aux yeux de la professeure Krigstin, la solution retenue par Recycle BC est équivalente à envoyer les gobelets au dépotoir, en matière d’impact sur l’environnement.

https://ici.radio-canada.ca/