Le but


Avoir un but est un commencement de quelque chose, on ne réussit pas nécessairement du premier coup, et cela peut prendre beaucoup de temps. Chaque pas est un élan pour atteindre ce but
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Le but

 

Le but n’est pas tout. Chaque pas vers le but est un but. Ce sont tous les petits buts qui font le but.

Confucius

Stériliser votre chat évite la misère animale


Un seul couple de chats peut avoir jusqu’à 20 000 descendants en 4 ans ! On peut s’imaginer qu’il y a une surpopulation de ces petites boules de poils. Ils sont souvent victimes d’abandon et les refuges comme l’SPA sons submergés de chat et ils sont incapables de les faire tous adopter. À noter, qu’un mâle aussi devrait être stérilisé, pour des raisons évidentes de combat de chat pour le coeur d’une chatte, les maladies infectieuses, les sorties de plusieurs jours etc … Ce n’est pas parce qu’il ne porte pas les petits que les maitres ne doivent pas prendre leur responsabilité.
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Stériliser votre chat évite la misère animale

 

Le Saviez-Vous ► Le doigt d’honneur, plus de 2400 ans d’histoire !


Le doigt d’honneur qui est une insulte vulgaire n’a pas toujours été le cas. Des preuves écrit remonte en l’an 423 avant J.C et une première représentation sur une photo en 1886. Le doigt d’honneur vulgaire a été connu a travers le monde par le cinéma, mais au Japon, cela signifie frère.  Dans le monde, la position des doigts peuvent avoir des significations différentes, donc attention si vous allez à l’étranger
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Le doigt d’honneur, plus de 2400 ans d’histoire !

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Cette photo a fait le tour du monde il y a quelques mois, on peut y voir Juli Briskman, une Américaine, saluer le cortège du président Donald Trump en lui faisant un doigt d’honneur devenu légendaire (elle a d’ailleurs perdu son emploi pour cette indélicatesse…).

Mais qui n’a jamais laissé dépasser son majeur ? Que ce soit pour rire ou un peu moins… Mais quelle est l’origine de ce geste ? Découvrez son histoire illustrée par Penny et quelques photos !

La première photographie de doigt d’honneur

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La première représentation iconographique du doigt d’honneur date de 1886, il n’existe aucune enluminure, aucune gravure, rien du tout avant la fin du XIXème siècle. C’est Old Hoss Radbourn, un joueur de base-ball, qui fait un magistral doigt d’honneur (zoom) au photographe Jermey Corbie lors de la photo de groupe pour le match des Beaneaters de Boston contre les Giants de New York. En revanche, le premier écrit retrouvé à propos du doigt d’honneur est bien plus ancien…

La première trace écrite du doigt d’honneur

C’est en 423 avant notre ère, que le doigt d’honneur fait sa première apparition. En effet, l’auteur Aristophane écrit dans « Nuées » que le personnage Strepsiade fait un doigt d’honneur. Il y explique que le majeur est la représentation du pénis et les autres doigts, des testicules. Il s’agit donc d’un geste plus comique que désagréable.

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Autre source, Diogène Laërce, au IIème siècle, écrit dans son livre Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres que Diogène de Sinope n’hésite pas à tendre son majeur…

«… Ayant trouvé un jour l’Orateur Démosthène, qui dînait dans une taverne ; et celui-ci se retirant, Diogène (de Sinope) lui dit, Tu ne fais, en te retirant, qu’entrer dans une taverne plus grande. Des étrangers souhaitant voir Démosthène, il leur montra son doigt du milieu tendu, en disant, Tel est celui qui gouverne le peuple d’Athènes. »

«… Il disait aussi que beaucoup de gens passaient pour fous à cause de leurs doigts, parce que si quelqu’un portait le doigt du milieu tendu, on le regardait comme un insensé ; ce qui n’arrivait point, si on portait le petit doigt tendu. »

Le geste se répand en Europe et particulièrement à Rome, durant l’antiquité on l’appelle le digitus impudicus, le doigt impudique. L’empereur Caligula, légèrement connu pour ses petits côtés tyranniques et mégalomanes, aime tendre son majeur et le faire baiser par les sénateurs, obligés de s’agenouiller devant lui. Du fait de la grande influence de la civilisation gréco-romaine, le geste s’est étendu à tout le pourtour méditerranéen où il est parfois utilisé pour éloigner le mauvais œil, mais rapidement, il passe d’un geste d’humour à un acte de défiance et avec la chute de l’empire romain et la chrétienté, le doigt d’honneur disparaît complètement… Mais il va revenir avec différentes variantes !

Le V anglais et la guerre de cent ans

Lorsqu’un anglophone style Anglais, Irlandais, Australien ou Néo-Zélandais te regarde d’un air désagréable et fait un V avec ses doigts, dos de la main dans ta direction, sache qu’il n’est pas content. Pas content du tout. Si aujourd’hui ça veut dire quelque chose dans le genre « up yours » « dans le tien ! », l’histoire nous raconte l’origine de cette gestuelle dont les français sont quelque peu responsables…

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Durant la guerre de Cent Ans, alors que le royaume de France se bat contre les Anglais sur la cote ouest du pays, les troupes françaises se font gentiment mais sûrement laminer par les archers anglais. Ils sont forts, très forts, beaucoup plus forts. Aussi, lorsqu’un des archers est fait prisonnier, on lui coupe l’index et le majeur, afin qu’il ne puisse plus toucher un seul arc long anglais. Par provocation, les troupes anglaises n’hésitent pas à brandir leurs doigts en direction des français pour les défier avant les batailles avec l’intention de leur dire « Venez les chercher ! ».

C’est dans les années 1960, que le doigt d’honneur revient plus fort que jamais chez nos voisins britanniques avec la célèbre expression « flip the bird » qui signifie faire sauter l’oiseau, proche de notre expression « faire sortir le petit oiseau ».On en revient donc à la bite mais pourquoi les oiseaux ? Au Royaume Uni, comme en France, les oiseaux sont souvent utilisés pour se moquer des gens ou les insulter…

Le doigt d’honneur japonais

Figurez-vous que le doigt d’honneur existe aussi au Japon. Mais il ne veut pas du tout dire la même chose ! En effet, lorsqu’un Japonais lève le majeur, c’est qu’il parle la langue des signes et qu’il veut dire « frère ». Ce n’est donc ni humoristique, ni vulgaire ! En effet, en langue des signes japonaise, lever le pouce signifie « le père », l’index « la mère », le majeur « le frère », l’annulaire « la sœur » et l’auriculaire « le bébé ». Il n’est donc pas rare de trouver dans les guides touristiques quelques consignes nippones expliquant la symbolique en Europe et aux États-Unis afin de s’éviter quelques petits désagréments…

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Même si depuis plusieurs décennies, la culture occidentale s’est démocratisée au Japon, par le cinéma et la télévision, et tout le monde connaît ce qu’ils appellent « le fuck sign ».

Les doigts et les insultes dans le monde

Thumbs-up

Au Brésil par exemple, si vous faites le signe OK (index et pouce en contact en tendant les autres doigts) vous êtes en train d’insulter tout le monde de trou du cul… En Iran, c’est tendre le pouce avec le reste de la main fermé qui signifie « je vais te le mettre dans le cul ». Du coup, je vous déconseille d’aller faire du stop là-bas, ou prenez une pancarte pour indiquer votre direction, c’est plus prudent. En Turquie, lorsqu’on glisse le pouce entre l’index et le majeur (comme quand on joue à voler le nez d’un enfant », on demande à l’interlocuteur d’aller se faire foutre. C’est pas joli joli. Enfin, en Grèce, montrer l’intérieur de la main avec les cinq doigts tendus comme pour faire coucou, est insultant voire menaçant, c’est la Moutza. Alors que le même geste au Pakistan fait référence à une malédiction… N’hésitez pas à garder vos mains dans les poches lorsque vous êtes a l’étranger…

PAR MARINE GASC

http://www.racontemoilhistoire.

Comment la bouse d’hippopotame tue les poissons du Masai Mara


La bouse des hippopotames joue un grand rôle dans l’écosystème à l’est de l’Afrique. La quantité qu’ils défèquent lors de la saison de sécheresse tue un bon nombre de poissons par suffocation, ils nourrissent les animaux charognards. La saison des pluies viens porter les nutriments grâce à la bouse dans l’environnement de la rivière. Pas très ragoutant, mais bon !
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Comment la bouse d’hippopotame tue les poissons du Masai Mara

 

Hippopotamus amphibius de Tanzanie

Les bouses des hippopotames de la rivière Mara sont mortelles pour les poissons

WIKIMEDIA COMMONS – USER : NEVIT DILMEN – CC BY-SA 3.0

Par Guillet Emmanuel

Régulièrement à la saison sèche, les eaux de la rivière Mara gonflent et abandonnent des tombereaux de poissons mort à pourrir sur ses rives. Un mécanisme fondamental de l’écosystème de la rivière qui repose sur des prémices inattendues.

La rivière Mara est un cours d’eau africain. Elle coule paisiblement au Kenya dans la réserve nationale du Masai Mara et en Tanzanie au parc national du Serengeti. Dans ses eaux vivent de nombreux crocodiles et hippopotames. Ces derniers sont la cause d’un phénomène jusqu’à présent attribué aux pesticides utilisés par les agriculteurs…

Trop de bouses tue les poissons

Lors de la saisons sèche, de fortes pluies peuvent venir gonfler la rivière Mara. Au retrait des eaux, après de tels événements, il arrive fréquemment que la rivière abandonne quantité de poissons morts sur ses rives. Une équipe de scientifique américain, dans un article publié le 16 mai 2018 dans la revue Nature communications, livre le mécanisme à l’origine de ce phénomène.

Le coupable, on l’a dit, est l’hippopotame. Ces énormes animaux paissent la nuit non loin des berges de la rivière, engloutissant jusqu’à 40 kilogrammes de matières végétales par virée nocturne ! Ils retournent dans l’eau pendant le jour pour se maintenir au frais et se protéger du soleil. Les hippopotames pataugent en bande toute la journée et, au cours de leurs occupations quotidienne, défèquent et urinent abondamment dans le cours d’eau. Tous les jours ils relâchent ainsi, pour un tronçon de 100 kilomètre de rivière, 8500 kg de matière organique dans l’écosystème aquatique. La vase au fond d’un bassin d’hippopotame est donc profondément mêlée de bouse d’hippopotame constamment piétinée. À la saison sèche, le niveau de l’eau baisse et les animaux se concentrent dans des bassins de plus en plus peuplés et réduits. En conséquence, la décomposition des excréments recouvrant le fond constamment brassé par les animaux entraîne une hypoxie sévère des eaux de fond du bassin. Les bactéries décomposant les bouses consomment tout l’oxygène disponible dans un bouillon d’ammonium, de sulfure d’hydrogène, de méthane et de dioxyde de carbone, transformant ces eaux en piège mortel pour les poissons.

Un piège mortel qui régénère la rivière

Le piège se referme lorsque de fortes pluies très localisée viennent jouer le rôle de chasse d’eau pour ces bassins d’hippopotame. Le brusque débit provoqué par les pluies, entraîne les eaux de fond anoxiques vers l’aval. A l’aide de différentes expériences, les chercheurs ont confirmé que ce sont ces  » flux de rinçage «  qui réduisent considérablement les niveaux d’oxygène de la rivière, l’oxygène dissous dans les eaux en aval ne parvenant pas à compenser l’hypoxie des eaux de fond des bassins d’hippopotames. L’entraînement des ces eaux transporte également les sous-produits toxiques de l’activité microbienne – l’ammonium, le sulfure d’hydrogène et le méthane – dans les tronçons en aval. Ainsi, lors de ces événements, les poissons de la rivière Mara meurent par suffocation. En masse.

Mais ces événements impressionnants sont avant tout naturels. Ils font partie depuis des temps immémoriaux de l’écosystème de la rivière Mara. Et s’ils tuent une grande quantité de poissons, leurs carcasses abandonnées par le reflux des eaux nourrissent vautours, crocodiles, hyènes et autres charognards terrestres ou aquatiques. Les épisodes d’écoulement permettent de rincer les bassins d’hippopotames de la rivière Mara, restaurer leur valeur d’habitat pour le milieu aquatique, exporter la matière organique et les nutriments vers les eaux en aval et augmenter la productivité aquatique. En d’autres termes, la beauté de l’écosystème des grands parcs naturels de l’est africain repose aussi sur la bouse d’hippopotame et ses monceaux de poissons morts.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Un homme frappe une femme enceinte et un chien dans un avion


Même si le gars aurait frapper sois-disant le chien accidentellement, il est clair qu’il n’avait aucun droit de frapper dans le ventre une femme enceinte. S’il est agressif devant une inconnue enceinte, comment il réagit quand il est mécontent envers ses proches ?
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Un homme frappe une femme enceinte et un chien dans un avion

 

Par Nina Golgowski

L’altercation était à propos de la taille du chien.

Un homme aurait donné un coup de poing dans le ventre d’une femme enceinte sourde lors d’une altercation concernant la taille du chien d’assistance de la dame, rapporte le service de police de la Floride.

Une vidéo prise dans l’aéroport international d’Orlando montre une poursuite impliquant deux hommes. On peut aussi apercevoir le fiancé de la femme enceinte, identifié par la police comme étant Matthew Silvay, plaquer Timothy Manley, 59 ans, au sol. Silvay est aussi sourd, selon la police.

D’après le rapport de police obtenu par le HuffPost américain, les hostilités ont commencé lorsque la femme de Manley, Petrini Manley, s’est plainte d’être allergique aux chiens lors de l’atterrissage de l’avion.

Lorsque l’avion a atterri et que le chien s’est levé, le rapport indique que Manley s’est plaint que l’animal prenait plus de place qu’il n’en avait le droit et a donné un coup de poing au grand danois. À la suite de cette agression, la bête a secoué la tête avant de se réfugier en dessous d’un siège, alors que ses maîtres réclamaient des explications à Manley.

La fiancée de Silvay, enceinte de 20 semaines, a déclaré que la situation s’est envenimée lorsque Manley lui a asséné un coup de poing au ventre. Dans leur rapport, les policiers soulignent que la grossesse de Ramirez est évidente et que Manley aurait également heurté les enfants du couple.

«C’est alors que mon fiancé est devenu furieux, parce que cet homme avait porté la main sur moi, les enfants et le chien», a expliqué Ramirez à la chaîne WFTV, via un interprète en langage des signes.

WFTVThis Great Dane service dog was allegedly punched by an airline passenger who was upset about its large size.

Petrini Manley a déclaré à la station que l’incident était un malentendu et que son époux aurait accidentellement frappé le chien. Le fils du couple, également à bord de l’avion, a filmé la scène et, selon sa mère, on peut voir dans la vidéo Silvay donner des coups de pied à son mari alors que celui-ci est assis dans son siège.

Compte tenu de la surdité de Ramirez et Silvay, son mari n’aurait pas été en mesure d’expliquer que son geste était accidentel, selon elle. Petrini Manley accuse Silvay d’être l’agresseur.

Dans la vidéo, on peut apercevoir Silvay plaquer Manley au sol. Silvay a plus tard avoué avoir tenté de retenir Manley, qui refusait de rester sur les lieux de l’incident jusqu’à l’arrivée de policiers. Ces derniers ont noté dans leur rapport que Manley essayait de s’éloigner lors de leur arrivée.

Comme l’incident a eu lieu dans un avion, le dossier est suivi par le FBI, indique le Orlando Sentinel.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Un nuage d’acide chlorhydrique dans le ciel d’Hawaï, dernier cadeau du volcan Kilauea


Le cauchemar continu pour les résidents de Île Kilauea, son volcan réveillé depuis 3 mai continu ses ravages. La lave a touché la mer et les nuages sont devenus toxiques. Les résidents qui restaient n’ont pas eu d’autres choix de quitter leur demeure.
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Un nuage d’acide chlorhydrique dans le ciel d’Hawaï, dernier cadeau du volcan Kilauea

 

TERRAY SYLVESTER / REUTERS

Les coulées de lave du volcan Kilauea ont atteint l’océan.

  • Caleb Jones et Audrey

  • McAvoyThe Associated Press

Des panaches blancs d’acide chlorhydrique et de minuscules éclats de verre ont fait leur apparition dans le ciel d’Hawaï, lundi, alors que les coulées de lave du volcan Kilauea atteignent maintenant l’océan.

Les autorités avaient prévenu les habitants dimanche d’éviter le nuage de vapeur toxique formé lorsque la lave entre en contact avec l’eau salée de la mer.

Plus près du volcan, la lave continuait lundi à émerger de larges fissures qui se sont formées dans des quartiers résidentiels d’un secteur rural de la Grande Île d’Hawaï. La roche en fusion formait des coulées qui coupaient en deux les forêts et les champs en se dirigeant vers la mer.

Le taux d’anhydride sulfureux sortant des fissures au sol a triplé, ce qui a poussé les autorités à répéter les consignes de sécurité en matière de qualité de l’air.

Au sommet du volcan, deux éruptions explosives ont projeté des nuages de cendre, transportés par les vents vers le sud-ouest.

Le volcan Kilauea a détruit jusqu’ici 40 structures, dont une vingtaine de résidences, depuis son réveil le 3 mai. Quelque 2000 personnes ont été évacuées, et 300 habitent dans des refuges temporaires.

Depuis quelques jours, la lave progresse plus rapidement et émerge du sol en plus grande quantité. Les scientifiques expliquent que la lave émergée au début de mai était constituée de vieux magma demeuré en sous-sol après l’éruption de 1955. La nouvelle lave, provenant des profondeurs de la terre, est plus chaude et progresse plus rapidement sur une plus grande superficie.

Les responsables du tourisme à Hawaï répètent que la majeure partie de la Grande Île n’est pas affectée par l’éruption du Kilauea.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Suralimentation, sédentarité et obésité: un cocktail mortel


Il n’y a pas si longtemps, une personne avec des rondeurs étaient un gage de santé. Toute l’alimentation ou presque était fait maison. Le restaurant, était surtout une occasion spéciale. Aujourd’hui, l’alimentation a changé du tout au tout. Des plats préparés souvent trop gras, trop sucrés ou salés. On bouge moins. Se reprendre en main est possible pour reprendre un poids santé, par contre, il faut fuir tout régime qui affirme perdre du poids en peu de temps, ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’on reprend plus vite les kilos perdus. Mieux vaut y aller par étapes
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Suralimentation, sédentarité et obésité: un cocktail mortel

 

GETTY IMAGES/WESTEND61

Jacques Beaulieu
Communicateur scientifique

Qu’est-ce qui a donc changé tant pour qu’on doive surveiller, peser et contrôler tout ce qui se retrouve dorénavant dans l’assiette?

« Si tu maries cette fille-là mon fils, tu vas le regretter. Elle est bien trop maigre et elle va toujours être malade. »

Voilà un conseil que prodiguaient les mères à leurs fils dans les années 1950 et avant. À cette époque, une certaine corpulence comme on l’appelait alors était un gage de meilleure santé. Un demi-siècle plus tard, c’est tout l’inverse. Qu’est-ce qui a donc changé tant pour qu’on doive surveiller, peser et contrôler tout ce qui se retrouve dorénavant dans l’assiette? En réalité, bien des choses ont changé, à commencer par les aliments eux-mêmes.

L’ère du tout cuit

Dans les années 1950, la grande majorité de ce qui se retrouvait dans l’assiette avait été préparée à la maison. L’objectif de la reine du foyer, comme on l’appelait, était double : bien nourrir ses enfants pour qu’ils puissent grandir et ne pas être malade. Il faut se rappeler qu’à l’époque, les parents devaient payer les médecins, l’assurance-maladie n’existait pas. Le deuxième objectif était d’alimenter toute sa maisonnée au plus bas prix possible. Or ce qui coûtait le plus cher était les aliments préparés, les sucres, le beurre et les viandes. On n’avait recours à ces aliments que le plus rarement possible. Dans un bouilli qui mijotait toute la journée sur le poêle, il y avait beaucoup plus de navets, de pommes de terre, de choux et de carottes que de viande. Cette nourriture était donc moins grasse, moins sucrée et mieux équilibrée que ce qu’on risque de retrouver sur notre table aujourd’hui. Car maintenant, la tendance s’est inversée. On n’a jamais tant mangé dans les restaurants, certains y mangent leurs trois repas par jour, et lorsqu’on dîne à la maison, les plats pré-usinés, surgelés et prêts à servir encombrent les tablettes de nos garde-mangers et réfrigérateurs. Il est bien difficile de savoir combien ce beau gâteau acheté à la pâtisserie fine du coin renferme de sucre et de graisse. De toute façon, lorsqu’on devait confectionner nous-mêmes des desserts, après tout le trouble qu’on se donnait, on s’arrangeait pour qu’ils durent plus longtemps. On servait des petites portions.

L’ère de l’inactivité

Autre changement radical, celui de l’activité physique. Juste par mesure de comparaison, avant de manger une tranche de pain, il avait fallu mélanger farine, eau et autres ingrédients et les malaxer. Puis on pétrissait la pâte. Si vous n’avez jamais tenté l’expérience, l’essai vous démontrerait qu’il fallait dépenser un effort musculaire important pour y parvenir. Finalement, on chauffait le poêle à bois au maximum, habituellement aux petits matins pour faire cuire la fournée. Beaucoup d’énergie à dépenser pour une tranche de pain par repas… En fait, avant les années 1950, presque rien ne se faisait sans dépenser de l’énergie physique. Couper du bois, chauffer le poêle, etc. Bien sûr, aujourd’hui pratiquement tout peut se faire à partir de la maison et lorsqu’on en sort, c’est pour s’asseoir dans un véhicule qui nous amènera ailleurs où on pourra aussi s’écraser dans un fauteuil.

Surprise: tout le monde est gros

Des aliments plus riches en graisse et en sucre consommés en plus grande quantité représentent un accroissement phénoménal des calories que l’on peut ingurgiter en un jour. On ajoute à cela, une tendance soutenue vers la sédentarité, donc moins de dépenses en calories et on ne peut pas se surprendre d’engraisser. Si vous dépensez 1500 kilocalories par jour pour maintenir votre organisme en vie et si vous ingurgitez par votre alimentation 1800 kilocalories, le calcul est fort simple, vous mettrez en réserve 300 calories par jour sous forme de graisse (l’équivalent d’une cuillère à table de beurre). Si vous maintenez ce surplus quotidien pendant un an, vous aurez gagné 10 kilos. Une seule boisson gazeuse ou une tablette de chocolat équivaut à environ 350 kilocalories. En d’autres termes, si à 18 heures vous avez habituellement consommé vos 1500 kcal, une seule de ces friandises par soir et vous êtes à peu près certains de peser 10 kilos de plus l’an prochain.

La clé du succès

«Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage», disait le fabuliste Jean de Lafontaine.

Ici, cette maxime s’applique parfaitement. Il faut oublier les régimes qui vous promettent de perdre du poids rapidement, plus de 95% des gens qui les entreprennent perdent effectivement du poids, mais le reprennent encore plus vite. Vous avez mis souvent des dizaines d’années avant de vous retrouver avec un problème de poids. Vous ne vous êtes pas réveillés du jour au lendemain avec 30 kilos en trop. On doit donc procéder par de petits changements durables et progressifs. Par exemple, si vous ne cuisinez jamais de nourriture maison et que vous êtes plutôt du genre fast-food ou surgelés, commencez par vous imposer un soir par semaine de cuisine domestique. Une fois cette habitude acquise (plusieurs mois), le goût vous viendra d’augmenter graduellement vos repas maison et inversement diminuer les repas aux restaurants. La même attitude doit prévaloir au niveau des activités physiques. Combien d’abonnements au gymnase tombent en désuétude ? Les gens partent remplis de bonne volonté et après un mois ou deux, ils abandonnent. Vaut mieux chercher dans notre quotidien, de petits changements qui vont se transformer en habitudes de vie. On peut décider d’utiliser le transport en commun plutôt que l’automobile. Puis, un bon jour, on décide de débarquer du bus un arrêt avant le nôtre pour marcher un peu plus. C’est ainsi par petits gestes, on prend graduellement le goût de bouger. Sans même parler de poids, la fierté que l’on ressent lorsqu’on réussit à changer de mauvaises habitudes en bonnes est en soi une récompense. Fermer le téléviseur à l’heure des repas est un autre moyen simple de moins s’attarder devant son assiette. Combien d’autres petites choses simples vous est-il possible de changer sans douleur ? Un professeur de nutrition donnait ces sages conseils : n’allez pas faire votre épicerie, le ventre vide, car vous aurez tendance à acheter trop. Deuxième conseil : dans le magasin, dans la nourriture, achetez ce qui se trouve en périphérie, ce sont en général les fruits, les légumes et les produits laitiers. Les allées centrales sont surtout constituées d’aliments déjà préparés : biscuits, gâteaux, viandes et légumes en conserve, pâtes, etc.

De plus, vous réaliserez des économies. Un verre d’eau du robinet est de beaucoup supérieur à une boisson gazeuse pour la santé et coûte infiniment moins cher

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Une copie du testament politique du patriote De Lorimier trouvée à Rimouski


Lundi, le 21 avril, le Canada jour férié, la fête de la reine, mais au Québec, nous préférons la fête des Patriotes qui ont voulu défendre le Québec des Anglais. Une nouvelle qui tombe bien, avec la découverte d’une copie du testament politique du patriote Chevalier de Lorimier qui dormait dans les archives de Rimouski au Québec
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Une copie du testament politique du patriote De Lorimier trouvée à Rimouski

 

Une copie du testament politique rédigé par le patriote

Une copie du testament politique rédigé par le patriote François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier en 1839 a été trouvée dans des archives de la BAnQ à Rimouski. Photo : Gracieuseté BAnQ

La plus ancienne copie connue du testament politique d’un des grands patriotes, François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier, a été retrouvée dans les archives de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à Rimouski.

Un texte d’Édith Drouin d’après une entrevue de l’émission Le monde aujourd’hui

C’est en cherchant dans une boîte de testaments léguée l’an dernier par le séminaire de Rimouski que Guillaume Marsan, l’archiviste coordonnateur de BanQ Rimouski, est tombé sur un document sur lequel il était inscrit « Prison de Montréal, 14 février 1839, 11 heures PM ». Ce détail a piqué sa curiosité.

Il a par la suite découvert qu’il s’agissait de la transcription exacte du testament politique du patriote De Lorimier et d’une copie du discours de Charles Hindelang, qui a été pendu en même temps que De Lorimier.

Le testament politique trouvé par Guillaume Marsan serait la plus ancienne copie du document rédigé par De Lorimier, en prison, quelques heures avant qu’il soit pendu.

Première page du document retrouvé dans les archives du séminaire de Rimouski.

Première page du document retrouvé dans les archives du séminaire de Rimouski Photo : Gracieuseté – BAnQ

Selon l’archiviste, le patriote l’a rédigé pour que ses idées politiques continuent à circuler après sa mort. Il voulait aussi éviter que ses mots soient déformés par les journaux, comme l’avait été le discours, sur l’échafaud, d’un patriote pendu avant lui.

Des copies du document ont circulé clandestinement à l’extérieur de la prison alors que la loi martiale était en vigueur, mais la version originale rédigée par De Lorimier lui-même n’a jamais été retrouvée.

Les copies auraient pu être écrites par d’autres prisonniers ou par des membres de sa famille, comme sa veuve qui s’était exilée au Vermont.

Une de ces copies s’est retrouvée entre les mains de l’agriculteur Lambert Richard de Saint-Pascal, au Kamouraska, en 1840. Le document a ensuite été légué, de père en fils, et de père en fille. La petite-fille de Lambert Richard l’aurait ensuite donné au curé David Alexandre Michaud de Saint-Octave de Métis en 1937.

Le fils de Lambert Richard s'est servi de la marge du document pour prendre des notes, ce qui a permis à la BAnQ de déterminer l'âge du document.

Le fils de Lambert Richard s’est servi de la marge du document pour prendre des notes, ce qui a permis à la BAnQ de déterminer l’âge du document. Photo : Gracieuseté – BAnQ

Guillaume Marsan croit que le document a été envoyé clandestinement au Kamouraska parce qu’il y était plus en sécurité. Pendant la rébellion des Patriotes, en 1837 et 1838, la région de Côte-du-Sud ne connaissait pas de soulèvement comme ce fut le cas sur les rives nord et sud du Saint-Laurent à Montréal.

Le fait qu’on l’ait retrouvé en 1840, à Saint-Pascal, confirme évidemment toute la clandestinité, mais toute la circulation de ces documents-là à cette époque-là pendant la loi martiale.  Guillaume Marsan, archiviste coordonnateur de BAnQ Rimouski

Cette copie n’est pas la seule à avoir survécu, certaines copies moins anciennes se retrouvent aujourd’hui à Québec et Montréal, selon l’archiviste.

Guillaume Marsan pense que les responsables du séminaire de Rimouski, qui est fermé depuis 1967, n’étaient pas au courant qu’ils possédaient probablement la plus vieille copie du testament. Le document aurait sommeillé dans une boîte de 1937 à aujourd’hui.

Le document numérisé est maintenant accessible sur le portail numérique de BAnQ.

Transcription du testament politique de François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier

Prison de Montréal,14 février 1839, 11 heures PM

Le public et mes amis en particulier attendent peut-être une déclaration sincère de mes sentiments. À l’heure fatale qui doit nous séparer de terre, les opinions sont toujours regardées et reçues avec plus d’impartialité. L’homme chrétien se dépouille en ce moment du voile qui a obscurci beaucoup de ses actions pour se laisser voir en plein jour. L’intérêt et les passions expirent avec son âme. Pour ma part, à la veille de rendre mon esprit à son Créateur, je désire faire connaître ce que je ressens et ce que je pense.

Je ne prendrais pas ce parti si je ne craignais qu’on ne représentât mes sentiments sous un faux jour. On sait que le mort ne parle plus et la même raison d’État qui me fait expier sur l’échafaud ma conduite politique pourrait bien forger des contes à mon sujet. J’ai le temps et le désir de prévenir de telles fabrications et je le fais d’une manière vraie et solennelle, à mon heure dernière, non pas sur l’échafaud environné d’une foule insatiable de sang et stupide, mais dans le silence et les réflexions du cachot. Je meurs sans remords. Je ne désirais que le bien de mon pays dans l’insurrection et l’indépendance.

Mes vues et mes actions étaient sincères et n’ont été entachées d’aucun [des] crimes qui déshonorent l’humanité et qui ne sont que trop communs dans l’effervescence des passions déchaînées. Depuis 17 à 18 ans j’ai pris une part active dans presque toutes les mesures populaires, et toujours avec convictions et sincérités. Mes efforts ont été pour l’indépendance de mes compatriotes. Nous avons été malheureux jusqu’à ce jour. La mort a déjà décimé plusieurs de mes collaborateurs. Beaucoup gémissent dans les fers, un plus grand nombre sur la terre de l’exil, avec leurs propriétés détruites et leurs familles abandonnées sans ressources aux rigueurs d’un hiver canadien. Malgré tant d’infortune, mon coeur entretient encore son courage et des espérances pour l’avenir. Mes amis et mes enfants verront de meilleurs jours, ils seront libres. Un pressentiment certain, ma conscience tranquille me l’assurent. Voilà ce qui me remplit de joie lorsque tout est désolation et douleur autour de moi. Les plaies de mon pays se cicatriseront.

Après les malheurs de l’anarchie d’une révolution sanglante, le paisible Canadien verra renaître le bonheur et la liberté sur le Saint-Laurent. Tout concourt à ce but; les exécutions même. Le sang et les larmes versés sur l’autel de la liberté arrosent aujourd’hui les racines de l’arbre qui fera flotter le drapeau marqué des deux étoiles des Canadas. Je laisse des enfants qui n’ont pour héritage que le souvenir de mes malheurs. Pauvres orphelins; c’est vous que je plains. C’est vous que la main sanglante et arbitraire de la loi martiale frappe par ma mort. Vous n’aurez pas connu les douceurs et les avantages d’embrasser votre père aux jours d’allégresse, aux jours de fête. Quand votre raison vous permettra de réfléchir, vous verrez votre père qui a expié sur le gibet des actions qui ont immortalisé d’autres hommes plus heureux. Le crime de votre père est dans l’irréussite. Si le succès eût accompagné ses tentatives, on eût honoré ses actions d’une mention respectable. « Le crime fait la honte et non pas l’échafaud. » Des hommes d’un mérite supérieur au mien m’ont déjà battu la triste carrière qui me reste à courir de la prison obscure au gibet. Pauvres enfants! Vous n’aurez plus qu’une mère tendre et désolée pour soutien [et] si ma mort et mes sacrifices vous réduisent à l’indigence, demandez quelques fois en mon nom, je ne fus pas insensible aux malheurs de l’infortune.

Quant à vous mes compatriotes! Puisse mon exécution et celle de mes compagnons d’échafaud vous être utiles. Puissent-elles vous démontrer ce que vous devez attendre du gouvernement anglais. Je n’ai plus que quelques heures à vivre, mais j’ai voulu partager ce temps précieux entre mes devoirs religieux et ceux dus à mes compatriotes. Pour eux, je meurs sur le gibet de la mort infâme du meurtrier, pour eux je me sépare de mes jeunes enfants, de mon épouse, sans autre appui que mon industrie et pour eux je meurs en m’écriant : Vive la Liberté, Vive l’indépendance.

Chevalier de Lorimier

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