Chamboulement


Pour ma part, il a fallu toucher le fond pendant un certain temps pour enfin me prendre en main et être vraiment mieux dans ma peau. Cela a vraiment changé mon attitude face à la vie
Nuage

 

Chamboulement

 

 

Parfois, nos vies ont besoin d’être complètement chamboulées, changées et réorganisées pour nous replacer à l’endroit où nous sommes censés être

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Cette règle méconnue du Monopoly change complètement le jeu et le rend génial


Avez-vous déjà lu les règles du jeu de Monopoly au complet, ou si comme moi, vous l’avez appris par voie orale ? Avez-vous déjà joué en mettant un terrain aux enchères ? Il parait qu’avec cette règle, le jeu se passe plus vite …
Nuage

 

Cette règle méconnue du Monopoly change complètement le jeu et le rend génial

 

par  Nicolas Prouillac

Tenez-vous bien, vous allez pouvoir ressortir vos plateaux de Monopoly des placards. Il y a de grandes chances pour que vous ne connaissiez pas cette règle du jeu, et elle change beaucoup de choses.

Lorsqu’un joueur atterrit sur une propriété et qu’il ne l’achète pas, celle-ci est automatiquement mise aux enchères par le Banquier, et tous les joueurs peuvent participer. L’enchère la plus haute l’emporte, mais il n’est pas nécessaire que le prix soit aussi élevé que celui indiqué sur le plateau.

Ce qui fait qu’un joueur peut décider sciemment de la mettre aux enchères parce qu’il sait que ses adversaires sont fauchés, pour l’acheter à moindre coût. Ou au contraire, les autres joueurs pourront bénéficier de l’infortune d’un adversaire pour saisir l’occasion d’acheter une propriété qu’ils convoitaient pour un prix dérisoire. C’est écrit noir sur blanc dans les règles, c’est obligatoire, et ça rend le jeu considérablement plus rapide, stratégique et intéressant.

Alors comment expliquer que si peu d’entre nous la connaissent ? Probablement parce que le Monopoly est une telle institution que ses règles font partie de la tradition orale. De génération en génération, on explique grosso modo comment ça marche aux enfants, et certains détails techniques se perdent en chemins. Dommage, celui-ci change complètement la dynamique de jeu !

http://www.ulyces.co/

Les humains ne réprésentent que 0,01% de la vie sur Terre (mais nuisent aux 99,99% restant)


Des scientifiques ont une estimation de la répartition de la biomasse terrestre. C’est effrayant que nous les êtres humains nous occupons seulement 0.01 % de cette biomasse et pourtant nous sommes responsables des disparitions d’animaux, plantes que ce soit dans les airs, la terre ou la mer. Nos élevages intensifs sur les poulets représentent, tenez-vous bien 70 % de tous les oiseaux sur Terre, c’est épouvantable. Pareille pour les animaux d’élevage qui représente 36 % et seulement 4 % vivent dans la nature .. De quoi à réfléchir !
Nuage

 

Les humains ne réprésentent que 0,01% de la vie sur Terre (mais nuisent aux 99,99% restant)

 

Hug a tree | Simon Wijers via Unsplash License by

Hug a tree | Simon Wijers via Unsplash License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

Nous sommes les moins nombreux, mais les plus gênants.

Aristote est le premier à avoir développé le concept d’anthropocentrisme: l’homme occupe une place centrale sur Terre. Cette vision du monde place les intérêts des humains avant les autres formes de vie. Pourtant, une nouvelle étude estime que notre espèce ne représente que 0.01% de la biomasse terrestre.

Comme l’explique The Guardian, les chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences donnent pour la première fois une estimation détaillée de la répartition de la biomasse terrestre. Les résultats ont montré que les plantes représentent 83% des êtres vivants sur notre planète –suivies par les bactéries (13%) et les autres êtres vivants (5%) dont les insectes, champignons et autres animaux.

«J’étais étonné de voir qu’aucun recensement détaillé global de la biodiversité n’avait été fait. Ça permet de se rendre compte du rôle dominant que joue l’humanité sur la Terre», explique Ron Milo, auteur principal du rapport publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America.

L’humanité et ses 0.01% serait responsable de la disparition de 83% des mammifères sauvages et de 50% des plantes sauvages.

Une nouvelle ère régie par l’espère humaine

L’activité humaine est si importante que les scientifiques ont lui donné un nom: l’Anthropocène.

Ce terme se définit comme «la période durant laquelle l’influence de l’être humain sur la biosphère a atteint un tel niveau qu’elle est devenue une force géologique».

Un des marqueurs significatifs en est l’omniprésence d’os de poulets partout dans le monde –caractéristique de l’élevage intensif des volailles.

«Le poulet pourrait bien devenir le fossile qui symbolisera l’Anthropocène pour les futurs géologues», écrit Damian Carrington, journaliste au Guardian.

Car selon l’étude sur la biomasse, les volailles d’élevage représentent 70% de tous les oiseaux présents sur Terre – les 30% restant étant des oiseaux sauvages. Ce phénomène est encore plus parlant en ce qui concerne les mammifères: 60% d’entre eux sont des animaux d’élevage, 36% sont des humains et seulement 4% vivent dans la nature.

«Quand je fais un puzzle avec mes filles, on y voit habituellement un rhinocéros à côté d’une girafe ou d’un éléphant. Si je devais leur montrer une vision plus réaliste du monde, on devrait voir un puzzle avec une vache à côté d’une autre vache, à côté d’un poulet», indique Ron Milo.

Le début de la sixième extinction de masse

En 2017, une étude menée par Gerardo Ceballos s’alarmait du début de la sixième extinction de masse, «prélude d’une extinction globale des animaux».

De fait, en 40 ans, 50% des espèces animales ont disparu –83% des mammifères terrestres, 80% des mammifères marins et 15% de poissons.

«La place des êtres humain sur Terre est très disproportionnée: on représente seulement 0.01% de la biomasse terrestre et pourtant notre activité a des conséquences massives sur les autres formes de vie et sur notre propre survie», explique Ron Milo.

http://www.slate.fr/

Un ours tue son petit sous les yeux d’un visiteur


    Une maman ourse à battue à mort son petit, devant un visiteur qui n’a pu rien faire pour le sauver dans un parc animalier. Bien que cela soit rare chez les ours femelles, il arrive qu’un mère n’ait pas l’instinct maternelle.  Sauf, que l’ourson avait déjà été maltraité en janvier, les responsables auraient pu le séparer de la mère à ce moment là.
    Nuage
      Un ours tue son petit sous les yeux d’un visiteur

     

    Juraparc © reuters.

    Un ourson a succombé aux coups de sa mère vendredi dernier dans un parc animalier. Un visiteur a été témoin de cette scène tragique.

    Le petit « Nuage » a été tué par sa propre mère Zoé à Juraparc, un parc animalier suisse situé près de Vallorbe, à quelques kilomètres de la frontière française. Le témoin a raconté le déroulement des faits à 20min.ch.

    Ce qui ressemblait au départ à un jeu n’en était en réalité pas un. Les premiers assauts ont rapidement viré à la « correction » avant que « cela dégénère en un pugilat » pour l’ourson.

    Bien que le petit ait réussi plusieurs fois à se dégager des griffes de sa mère, cette dernière finira par l’achever. Sous le choc mais impuissant, le témoin a bien tenté d’alerter la direction du parc mais il était déjà trop tard.

    Selon le vétérinaire en chef du parc, il existe aussi dans le monde animal des mères « privées d’instinct maternel » mais le cas de cette ourse reste extrêmement rare. En effet, généralement, c’est le mâle qui se montre parfois violent à l’égard de son ourson.

    L’ourson avait déjà été malmené par sa mère en janvier.

    http://www.7sur7.be/

    Le «Saint-Graal des épaves de navires» retrouvé dans les Caraïbes


    Je comprends pourquoi  la découverte du galion espagnol qui a coulé en juin 1708, amène des querelles juridiques en plusieurs pays et des compagnies privées .. Juste son trésor équivaut à environs 17 milliards $ US.
    Nuage

     

    Le «Saint-Graal des épaves de navires» retrouvé dans les Caraïbes

     

    L'emplacement exact du San Jose, que l'on considère depuis... (Photo Associated Press)

    L’emplacement exact du San Jose, que l’on considère depuis longtemps comme le «Saint-Graal des épaves de navires», était l’un des plus vieux mystères maritimes.

    PHOTO ASSOCIATED PRESS

     

    Associated Press
    Boston

    L’épave d’un galion espagnol chargé d’or et de pierres précieuses qui a coulé il a plus de 300 ans a été retrouvée au fond de la mer des Caraïbes, au large des côtes de la Colombie.

    L’épave du San Jose a dans les faits été repérée il y a trois ans par un véhicule sous-marin autonome d’une organisation américaine privée, le Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), mais ce n’est que lundi que les détails de la découverte ont été rendus publics.

    L’emplacement exact du San Jose, que l’on considère depuis longtemps comme le «Saint-Graal des épaves de navires», était l’un des plus vieux mystères maritimes.

    Le galion de trois mats et 62 canons a été coulé le 8 juin 1708 lors d’un affrontement avec des navires britanniques. Il avait à son bord non seulement quelque 600 membres d’équipage, mais aussi un trésor d’or, d’argent et de pierres précieuses dont la valeur pourrait aujourd’hui atteindre 17 milliards $ US.

    C’est une sonde REMUS 6000 du WHOI qui a pris en novembre 2015 les images sonar latérales qui ont permis de repérer le San Jose par plus de 2000 mètres de fond.

    La sonde est passée à seulement 30 mètres au-dessus de l’épave. Plusieurs photos, dont celles qui montrent des dauphins gravés sur les canons, ont permis d’identifier positivement l’épave.

    L’agence culturelle des Nations unies, l’UNESCO, demande depuis longtemps à la Colombie de ne pas exploiter commercialement l’épave du San Jose, dont l’emplacement exact est un secret d’État.

    Le trésor fait l’objet de plusieurs querelles juridiques entre plusieurs pays et plusieurs compagnies privées. Il demeure pour le moment au fond de l’eau.

     

    http://www.lapresse.ca/

    Atteinte d’un rare syndrome, elle rit frénétiquement quand quelqu’un d’autre est chatouillé


    Cela peut être drôle, mais à la longue, c’est sûrement difficile à vivre. Cette dame rit quand elle voit quelqu’un se faire chatouiller La synesthésie est curieuse, c’est un trouble de la perception des sensations et il en existe au moins au moins 150 formes différentes.
    Nuage

     

    Atteinte d’un rare syndrome, elle rit frénétiquement quand quelqu’un d’autre est chatouillé

     

    Crédits : pixabay

    par  Mehdi Karam

    Racontée par le New Scientist le 16 mai, l’histoire invraisemblable d’une femme qui a souhaité conserver l’anonymat a fait l’objet d’une étude par les chercheurs de l’université de Californie à San Diego. Elle se met à rire de manière incontrôlable (et flippante) lorsqu’une personne située à proximité se fait chatouiller. Là où certains y voient de l’amusement par procuration (au point d’être frénétiquement hilare, tout de même), les scientifiques voient un rare cas de synesthésie – un phénomène neurologique de déformation et d’association de plusieurs sens, ici la vue et le toucher.

    Derrière cette situation à priori cocasse se cache une réelle souffrance. Le dysfonctionnement extrêmement rare dans des cellules cérébrales dont souffre cette femme l’a poussée à chercher de l’aide.Elle explique que lorsqu’elle observe une autre personne se faire chatouiller, elle ressent la même sensation sur sa propre peau. Au point, donc, de rire de façon incontrôlable jusqu’à ce que l’autre personne ne soit plus chatouillée.

    Après l’avoir pris sous leur aile, les chercheurs ont découvert que la femme ne faisait pas seulement une fixette sur les chatouilles. Lorsqu’elle regarde une autre personne toucher quoi que ce soit, elle ressent leur sensation par procuration. Quand quelqu’un trempe sa main dans un seau d’eau, elle ressent l’humidité – mais pas le froid. C’est ce qui a poussé les scientifiques à lui diagnostiquer une rare forme de synesthésie, au même titre que la jeune Népalaise qui est capable de reconnaître les couleurs en les reniflant.

    La forme de dysfonctionnement dont souffre la patiente s’appelle « tactile-miroir », car causée par des neurones miroirs, connecteurs cérébraux qui réagissent de la même manière lorsqu’un événement est vécu ou juste observé. Chaque humain en possède, au sein de son cortex prémoteur, notamment. Simplement, certains sont plus prononcés que d’autres. Quand une personne se dit que « ça doit faire mal » en voyant une personne se cogner le petit doigt de pied contre un pied de table, d’autres (entre 1,6 % et 2,5 % des êtres humains) ont la sensation de s’être eux-mêmes détruit l’orteil. Mieux vaut les chatouilles.

    Source : New Scientist

    http://www.ulyces.co/

    Lavages de cerveau : les victimes du Dr Cameron réclament encore justice


    Le docteur Ewen Cameron est mort peu temps avant la fin du programme, malheureusement, il ne répondra pas de ses actes. Des expériences dans les années 50 – 60 ont été faites à l’insu des victimes qui ont été dans une institution pour des troubles psychologies qu’il fallait payer. Ils ont été drogués au LSD, subit des électrochocs dans le but d’effacer leur mémoire pour insérer d’autres souvenirs qui ne sont pas à eux. Ces expériences ont été financé par la CIA.
    Nuage

     

    Lavages de cerveau : les victimes du Dr Cameron réclament encore justice

     

    Le reportage de Michel Marsolais

    La torture et le lavage de cerveau sont condamnés dans la plupart des pays du monde. C’est pourtant ce qui s’est passé à Montréal dans les années 50 et 60 sous le couvert de traitements donnés par un institut de l’Université McGill. Les victimes de ces expériences de lavage de cerveau et leurs familles se sont réunies pour une première fois à Montréal afin de demander justice.

    Un texte de Michel Marsolais

    Les larmes ont vite coulé dans la petite salle bondée. Des gens des quatre coins du pays sont venus exprimer leur frustration, leur colère ou leur désespoir face aux expériences menées à l’Institut Allan Memorial à Montréal, dès la fin des années 40, jusqu’en 1963.

    Financées par la CIA, ces expériences de lavage de cerveau étaient menées à l’insu des patients, qui venaient se faire traiter pour des troubles psychologiques mineurs comme la dépression.

    Dimanche, les familles des victimes se sont réunies pour une première fois afin de demander des excuses et pour entamer une poursuite contre le gouvernement fédéral.

    Les expériences sont devenues de plus en plus barbares et destructrices jusqu’à la fin. Nous voulons faire l’histoire en amenant le gouvernement en justice Julie Tanny, la fille d’une victime

    « Nous sommes tous victimes de ces terribles événements », assure Marilyn Rappaport, qui prend soin d’une sœur qui ne la reconnaît pas.

    Des hommes et des femmes assis dans une petite salle écoutent une présentation

    Des victimes et des proches victimes de traitements du Dr Cameron se sont rassemblées pour demander justice. Photo : Radio-Canada/Marie-Laure Josselin

    Un projet pour effacer les mémoires

    Sans le savoir, des centaines de Canadiens ont servi de cobayes pour des expériences dignes d’un film d’horreur qui se sont déroulées à l’Institut Allan Memorial de Montréal. Celui-ci été dirigé par Ewen Cameron, un médecin d’origine écossaise.

    Pendant une quinzaine d’années, le Dr Cameron y menait le projet MK-Ultra de la CIA qui visait à effacer la mémoire d’un individu pour la remplacer par une nouvelle personnalité.

    En plein cœur de la guerre froide, l’idée était de pouvoir contrôler mentalement des individus à des fins militaires. Des drogues comme le LSD, des électrochocs étaient largement utilisés pour déprogrammer les individus.

    Des patients pouvaient être plongés dans le sommeil pendant des semaines pendant qu’une bande sonore répétait le même message.

    L’Institut Allan Memorial à Montréal

    Des familles brisées

    La vie de centaines de patients a été littéralement détruite. Certains sont devenus très agressifs, d’autres, comme des enfants. Beaucoup ne reconnaissaient personne.

    La mère d’Aline Fortin a été radicalement transformée par les traitements du Dr Cameron et les longs séjours au Allan Memorial. Les enfants se sont pratiquement retrouvés orphelins, le père est devenu alcoolique.

    « Elle changeait complètement. On ne la reconnaissait pas. On trouvait ça curieux quand elle allait à l’hôpital, elle ne revenait pas guérie. C’était pire et on ne comprenait pas pourquoi », raconte Aline Fortin.

    « Ce ne sera pas facile, mais nous avons une chance », estime l’avocat Alan Stein, qui portera cette cause.

    Initialement, neuf patients avec de graves séquelles avaient été indemnisés par la CIA. Ensuite dans les années 90, le gouvernement canadien a indemnisé 77 patients dans le cadre d’un programme qui a pris fin depuis longtemps et qui n’admettait aucune responsabilité.

    Depuis, on compterait moins d’une dizaine d’ententes hors cour avec d’autres familles pour des montants de 100 000 $, mais avec des clauses de non-divulgation.

    Reconnaissance publique réclamée

    Alison Steel, dont la mère ne s’est jamais remise de son passage à l’Institut Allan Memorial, a reçu une indemnisation l’an dernier. C’est cette résidente de Knowlton qui a initié la réunion des victimes directes et indirectes du Dr Cameron qui ne s’étaient jamais rencontrées.

    Une femme parle avec un micro à la main.

    Alison Steel est la fille de l’une des victimes. Photo : Radio-Canada/Marie-Laure Josselin

    « Je suis encore très en colère », affirme-t-elle, avant de fondre en larmes.

    Les familles veulent aussi une reconnaissance publique du tort qui leur a été fait et blâment les institutions – dont l’Université McGill – qui ont cautionné ces expériences.

    Ironiquement, les victimes du Dr Cameron ont dû payer pour servir de cobaye, puisque ces expériences étaient prétendument des traitements.

    Ewen Cameron est mort en 1967, peu après la fin du programme.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/