Quand un bébé éléphant tente de réveiller un chien


Un chien qui ne se réveille ni par le chatouillement d’une trompe d’un éléphant, ni avec une brindille d’herbe, c’est qu’il est vraiment épuisé
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Quand un bébé éléphant tente de réveiller un chien

 

Crédits photo : Zac Guénette – Youtube
Par Sophie Le Roux

Il semble que chiens et éléphants soient faits pour s’entendre, comme le montre cette adorable vidéo d’un bébé pachyderme tentant désespérément de réveiller son copain le chien.

Malheureusement pour lui, le toutou est profondément endormi, et n’est donc pas du tout disposé à jouer avec lui.

Le petit éléphant a beau le chatouiller avec sa trompe, rien n’y fait.

Même son humain ne parvient pas à lui faire ouvrir les yeux. Le chien se contente de chercher une position encore plus confortable pour poursuivre sa sieste bien méritée.

Quelle vie de chien !

http://wamiz.com/

 

7 Façons De Préparer Votre Maison Pour L’automne Et L’hiver


Les journées raccourcissent et on sens l’air plus frais, les feuilles jaunissent puis se préparent a l’ultime voyage avec le vent … l’automne fait son entrée pour préparer la place pour l’hiver. C’est signe qu’il faut se préparer
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7 Façons De Préparer Votre Maison Pour L’automne Et L’hiver

 

Avec l’été qui n’est plus qu’un lointain souvenir, il est temps de préparer votre maison pour l’automne, les températures froides de l’hiver et une météo imprévisible. Suivez ces conseils d’entretien à faire vous-même pour vous assurer que votre maison est prête à affronter l’hiver.

1. Nettoyez les gouttières

 

Enlevez les feuilles et autres débris de vos gouttières pour éviter le colmatage. Dans les régions où les hivers sont froids, les robinets extérieurs doivent être drainés dès l’automne

2. Ramoner la cheminée

Vous pouvez enlever les cendres et le bois carbonisé dans le cendrier et l’âtre vous-même, mais laissez le nettoyage des conduits de la cheminée à un professionnel. Demander au ramoneur de vérifier l’étanchéité du volet pour éviter les courants d’air.

3. Nettoyer les bouches de chauffage.

Examinez les bouches de chauffage de votre maison afin de vous assurer qu’elles ne sont pas obstruées par des meubles, un tapis ou des rideaux. Nettoyez les évents et les filtres. Prenez rendez-vous pour la vérification annuelle du système de chauffage.

4.Entreposage du climatiseur

Si vous avez des climatiseurs de fenêtre amovibles, débranchez-les avant de les retirer. Nettoyez-les avant de les couvrir ou de les ranger.

5. Calfeutrer les fenêtres

Restez au chaud, économisez l’énergie et réduisez vos factures de chauffage, cet automne, en examinant fenêtres et portes pour détecter les fissures et sceller celles-ci afin d’éviter les courants d’air.

5. Enlever les moustiquaires amovibles

Si vous avez des moustiquaires amovibles, c’est le moment de les nettoyer, de les ranger pour les remplacer par des contre-fenêtres.

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Au nom de l’hymen


Je suis estomaqué qu’on demande des certificats de virginité au Québec et il semble que cela soit la même chose en Europe. Pourquoi le femme doit démontré qu’elle est vierge, on ne demande pas cela aux hommes… Le pire, c’est que d’autres demandent de reconstituer leur hymen en vue d’un mariage, n’est-ce pas partir une union sur un mensonge ?
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Au nom de l’hymen

 

Dans la dernière année, des familles ont fait la même demande dans quatre... (PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

KATIA GAGNON
La Presse

Dans la dernière année, des familles ont fait la même demande dans quatre établissements de santé de la grande région de Montréal: elles voulaient qu’un médecin émette un certificat de virginité pour une jeune fille. Dans un rapport, deux éthiciennes rapportent des cas troublants et dénoncent cette pratique.

La jeune fille, une mineure, s’est présentée l’an dernier dans une clinique de la grande région de Montréal. Elle est accompagnée d’un membre de sa famille, qui demande un examen gynécologique et un certificat prouvant que la jeune fille est toujours vierge.

Les deux personnes ne sont pas d’origine québécoise. Mais elles sont de confession chrétienne.

La salle d’attente est pleine. Le membre de la famille est agressif. Le médecin cède et procède à l’examen. La jeune fille est estomaquée: quelques semaines plus tôt, l’infirmière de son école l’a assurée qu’aucun médecin québécois n’accepterait de pratiquer un tel examen.

«C’est un drôle de message qu’on a envoyé à cette jeune fille. Elle ne nous l’a jamais dit, mais elle a certainement ressenti une trahison de la part du système de santé», explique Claire Faucher, professeure adjointe de clinique à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, qui a recueilli ce témoignage.

Dans les jours qui ont suivi, toujours selon le témoignage de la jeune fille, sa famille a fait circuler les coordonnées du médecin dans son cercle de connaissances. «La jeune fille nous a dit que deux de ses amies avaient subi le même sort», poursuit Marie-Ève Bouthillier, chercheuse associée à l’Université de Montréal.

Partant de ce cas troublant, les deux éthiciennes ont produit un avis destiné aux professionnels du réseau de la santé. Leur recommandation est claire:

«Un médecin devrait s’abstenir de délivrer un certificat de virginité.»

La même demande dans quatre établissements

Au cours des 18 derniers mois, au moins quatre établissements du réseau de la santé du Grand Montréal ont fait face à des demandes de certificat de virginité, nous ont indiqué les deux chercheuses.

Dans l’un de ces établissements, deux demandes de certificat de virginité ont été faites, en l’espace de quelques semaines, à des médecins différents. L’une d’entre elles provenait d’une femme majeure, qui a demandé, en clinique, à ce qu’on vérifie l’intégrité de son hymen.

«Le membre du personnel à qui on a fait cette demande a été bouleversé. Quand elle nous a raconté cela, il y avait encore des trémolos dans sa voix. Elle a procédé à l’examen. Et après, elle s’est dit: mais qu’est-ce que j’ai fait?», raconte Mme Bouthillier.

Dans le cadre de leur recherche, les deux éthiciennes ont demandé aux autorités du Directeur de la protection de la jeunesse leur avis sur le cas de la jeune mineure.

«On nous a répondu qu’à plus de 14 ans, la jeune femme avait le droit de refuser l’examen», nous dit Mme Faucher.

Pour elle, cette réponse montre bien «que le système n’est pas prêt à faire face à de telles demandes. Il ne faut pas se borner à dire aux femmes: non, on ne fait pas ça, allez-vous-en.» Si un médecin se heurtait à cette demande, il devrait absolument diriger la jeune femme vers des groupes d’aide qui seraient en mesure de lui offrir du soutien.

Dans leur avis, les deux éthiciennes démontent, une par une, les raisons qui pourraient pousser les médecins à accepter de rédiger un certificat de virginité. Et elles recommandent surtout qu’on reconnaisse ouvertement ce problème, «pour qu’il ne soit pas banalisé ou passé sous silence».

Le Collège des médecins dit non

Le Collège des médecins a été mis au fait, par l’un de ces établissements de santé, de ces demandes de certificat de virginité. Aucune plainte n’a cependant été déposée. Devant ce genre de demande, la directive aux médecins est claire, dit le président, Charles Bernard: c’est non.

«Ça nous a été rapporté de façon plus qu’exceptionnelle. Un ou deux cas dans l’histoire récente, indique le Dr Bernard. On avertit nos membres de ne pas produire de certificat ou de faire d’examen gynécologique dans ce but», dit-il.

Non seulement cet acte n’est-il pas médicalement requis, mais prouver la virginité, «c’est mission impossible», dit-il. Certaines femmes ont un hymen très souple, qui «résiste» aux relations sexuelles, alors que d’autres peuvent avoir rompu la membrane en pratiquant des sports ou en tombant.

Les médecins sont d’ailleurs soumis au secret professionnel, ajoute le Dr Bernard. «Et là, ce sont de tierces personnes qui font les demandes. Voyons donc, ça n’a pas d’allure!» s’exclame-t-il.

Vania Jimenez, une gynécologue-obstétricienne qui travaille depuis 25 ans dans le milieu très multiethnique de Côte-des-Neiges, dit n’avoir personnellement jamais reçu de demande de certificat de virginité.

Ses collègues qui oeuvrent à la Maison bleue, où l’on suit les grossesses de femmes immigrantes, lui ont indiqué avoir eu deux demandes, en sept ans, de mères qui désiraient s’assurer que leur fille était vierge.

«Évidemment, on a dit non. Éthiquement, ce n’est pas acceptable», dit la Dre Jimenez.

La présidente du Conseil du statut de la femme, Julie Miville-Dechêne, est tout à fait d’accord.

«S’ils émettent ce genre de certificat, les médecins acceptent l’idée qu’une femme peut être jugée sur sa virginité. Ça va totalement à l’encontre de l’égalité hommes-femmes. Il ne faut pas ouvrir la porte à ça.»

Les recommandations des

1- Un médecin devrait s’abstenir de délivrer un certificat de virginité.

2- Des lignes de conduite interdisant cette pratique devraient être définies par le Collège des médecins et diffusées largement.

3- Devant une telle demande de la part des parents, le médecin devrait vérifier la sécurité de la jeune fille et prendre, le cas échéant, des mesures de protection.

4- La demande de certificat cache des problèmes complexes et vastes devant lesquels les différents intervenants sont démunis et sur lesquels devrait s’amorcer une réflexion sociale.

Reconstruire l’hymen

Chaque année, des jeunes femmes, au Québec comme ailleurs, passent sur la table d’opération pour une chirurgie qui n’a rien de médicalement requis: elles veulent faire reconstruire leur hymen.

Au Québec, il n’existe aucune donnée sur le nombre d’hyménoplasties pratiquées par les chirurgiens.

«On n’a pas de chiffres parce qu’on ne rembourse pas cette opération», dit Marc Lortie, porte-parole de la Régie de l’assurance maladie du Québec.

Rien n’empêche une femme d’avoir recours à une clinique privée d’esthétique pour une telle opération, indique cependant M. Lortie.

Un simple appel dans une clinique d’esthétique de la région de Montréal montre d’ailleurs la facilité de la chose. «Pratiquez-vous des hyménoplasties?» avons-nous demandé à la réceptionniste, sans nous identifier comme journaliste. «Bien sûr!» a-t-elle répondu. La chose se pratique «beaucoup», nous dit-elle. Au total, l’opération coûte 2862 $ et nécessite trois rendez-vous avec le chirurgien ou ses assistants.

En France, ce genre d’opération est également courant. Le Monde rapportait en juin dernier que des jeunes femmes se présentaient «une à trois fois par semaine» à l’Institut européen de chirurgie esthétique pour une hyménoplastie.

«Actuellement, c’est la période de l’hyménoplastie parce que c’est la saison des mariages. Fin juillet, ça va s’arrêter», disait l’un des médecins interviewés.

L’opération dure de 20 à 30 minutes et a lieu généralement peu avant le mariage afin que la plaie saigne sur les draps.

Un enjeu en Europe

Le cas belge

Un sondage réalisé en 2007 en Belgique par le Groupement des gynécologues obstétriciens de langue française de Belgique nous fournit un aperçu de la fréquence à laquelle on demande aux médecins de produire des certificats de virginité dans ce pays.

Sur les 800 questionnaires envoyés, 254 médecins de la partie francophone de la Belgique ont répondu au sondage. Ils ont indiqué qu’en 2007, 310 demandes de certificat leur avaient été adressées. On dénombrait également  238 demandes de réfection d’hymen, une opération de chirurgie plastique qui vise à «recréer» un faux hymen.

Le Sénat belge étudie actuellement un projet de loi pour interdire la production de tels documents. Dans ceux qui accompagnent le projet de loi, on mentionne que cette pratique émane d’une interprétation abusive d’un article de la loi algérienne, qui prévoit que les conjoints doivent fournir un certificat médical avant le mariage.

Le cas français

Le Conseil national de l’ordre des médecins, en France, a recommandé à ses membres de ne pas délivrer de tels certificats. On estime que la pratique est «contraire à la dignité de la femme». On ajoute que les médecins ne sont pas là «pour aider à perpétuer une tradition d’un autre âge».

En juillet dernier, le magazine Le Point publiait le témoignage – anonyme – d’une médecin pratiquant dans une cité française qui racontait avoir été pratiquement séquestrée dans un appartement lors d’une visite à domicile où des membres de la famille lui demandaient de produire un certificat de virginité pour une de leurs filles.

«Sur place, raconte-t-elle, j’ai compris que les personnes présentes attendaient de moi que je délivre un certificat de virginité pour la future mariée.»

Forums de discussion

La question des certificats de virginité est débattue ouvertement sur les forums de discussion français, canadiens ou maghrébins.

«Je me marie dans quelques semaines. Ma mère me parle de certificat de virginité. J’hésite», confie une internaute, sur le forum Yahiladies, destiné aux femmes maghrébines.

«C’est une atteinte à la dignité humaine», lui répond une autre internaute. «Je trouve ça stupide. Tout ça est entre Allah et ton époux», dit une autre.

Parfois, certains appels à l’aide sont déchirants. Comme celui de cette jeune femme originaire de Lyon:

«Je recherche un médecin qui accepterait de me délivrer un certificat de virginité. Je suis avec mon copain depuis trois ans, on se marie en juin et à ma grande surprise, ma famille me demande un certificat de virginité.»

«Je connais un médecin, si tu veux. Je suis prête à t’aider», lui répond une internaute.

http://www.lapresse.ca/

L’instinct du tueur dans les gènes


Ce sont de magnifiques chats, de grands carnivores, des prédateurs hors pair mais qui ont eu des mauvaises rencontres avec l’homme et qui en a fait des trophées, des fourrures ou de l’animation dans des zoos
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L’instinct du tueur dans les gènes

 

Un tigre 

Photo :  iStockphoto

 

La force musculaire et le régime carnivore des grands félins sont littéralement inscrits dans leurs gènes, affirment des généticiens sud-coréens qui ont décrypté le génome d’un tigre de Sibérie.

Le Panthera tigris, de son nom latin, est le plus grand des félins. Il ne reste que 3000 à 4000 spécimens vivant encore à l’état sauvage.

Sur les neuf sous-espèces recensées, trois à quatre se sont déjà éteintes durant le XXe siècle, d’où l’urgence de mieux étudier les rares survivants, tous menacés de disparition.

Panthera uncia

Panthera uncia Photo :  iStockphoto

Le scientifique Jong Bhak et ses collègues ont comparé son génome à d’autres grands félins, comme le tigre du Bengale (Panthera tigris tigris), le léopard des neiges (Panthera uncia) et le lion (Panthera leo).

Les analyses montrent que le tigre de Sibérie est bel et bien un gros chat, puisqu’il existe une très grande ressemblance génétique entre les deux espèces qui ont divergé voici quelque 10,8 millions d’années.

Le saviez-vous? L’être humain et le gorille ont divergé deux millions d’années plus tard et leurs génomes sont identiques à 94,8 %.

Plus spécifiquement, le tigre partage avec le chat et les autres félins un grand nombre de gènes liés à l’odorat et aux perceptions sensorielles en général. Cependant, les chercheurs ont identifié plus de 3600 gènes propres aux grands félins, dont près de 1400 sont associés à l’assimilation des protéines et des acides gras, typiques des régimes strictement carnivores.

Son génome brosse le portrait-robot d’un fauve redoutable. Les gènes liés à la force musculaire, à l’utilisation de l’énergie et à la transmission sensorielle (perception, réflexes) y sont tous « surreprésentés », estiment les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Nature Communications.

Ces travaux ont aussi permis d’identifier un gène qui jouerait un rôle crucial dans l’adaptation du léopard des neiges à la vie en haute altitude et lui permettrait de s’accommoder d’une teneur en oxygène réduite. Ils ont aussi mis en évidence un gène mutant responsable de la couleur blanche de certains lions africains.

En outre, ces nouvelles connaissances pourront être utilisées à des fins de préservation et de repeuplement de ces espèces. Elles permettront, selon l’équipe sud-coréenne, de mieux tenir compte des fondements génétiques de leur adaptation à leur milieu et d’améliorer d’éventuels croisements entre spécimens sauvages et individus maintenus en captivité.

http://www.radio-canada.ca/

Postes Canada pourrait cesser la livraison du courrier à domicile


Je ne me souviens plus la dernière fois que j’ai acheté un timbre, ni même le combien est rendu le coût d’un envoie d’une lettre dans ma boite aux lettres, j’ai plus souvent des pubs qu’autre chose. Cependant, je trouve difficile a concevoir toutes les pertes d’emploi qu’occasionnerai les changements de la livraison de lettre. Des fois, la technologie devrait être stoppée (triage de lettres par exemple) pour conserver le travail humain
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Postes Canada pourrait cesser la livraison du courrier à domicile

Un travailleur de Postes Canada

Un travailleur de Postes Canada Photo :  PC/Andrew VaughanPostes Canada pourrait cesser la livraison du courrier à domicile

Postes Canada envisage sérieusement d’abandonner la livraison du courrier au porte-à-porte en zone urbaine, alors que la société de la Couronne fait face à une diminution marquée du volume de courriers et a perdu 104 millions de dollars au dernier trimestre.

La ministre des Transports Lisa Raitt estime que l’abandon d’un tel service mérite réflexion.

« C’est une énorme réduction de coûts et c’est le genre de chose que nous voulons voir se réaliser », a-t-elle affirmé lors d’une entrevue accordée au réseau anglais de Radio-Canada.

« Tout est sur la table » afin que Postes Canada puisque renouer avec la rentabilité, a-t-elle ajouté, soulignant que les Canadiens veulent un service postal, mais qu’ils ne veulent pas le subventionner.

À l’heure actuelle, seulement un tiers des Canadiens reçoivent leur courrier à la porte. Le reste de la population va chercher son courrier aux boîtes aux lettres rurales, communautaires ou celles dans les immeubles d’habitation.

Selon un rapport du Conference Board du Canada commandé par Postes Canada, la société d’État pourrait perdre un milliard de dollars par année d’ici 2020. Ces pertes pourraient être réduites de moitié si la livraison à domicile est abandonnée au profit des boîtes postales communautaires, estime David Stewart-Paterson, vice-président, politiques publiques, du Conference Board.

La livraison un jour sur deux ferait également économiser des centaines de millions de dollars, croit M. Stewart-Patterson, ajoutant que les petites entreprises seraient les plus touchées par ce genre de mesure. Plus encore que les particuliers, ces dernières dépendent de la livraison à domicile, à la fois pour envoyer leurs factures et pour recevoir leurs paiements.

L’arrêt de la livraison au porte-à-porte se traduirait par un grand nombre d’emplois perdus. Un porte-parole de Postes Canada affirme toutefois qu’environ 30 000 employés doivent prendre leur retraite au cours des 10 prochaines années.

Les Canadiens sont de moins en moins nombreux à envoyer du courrier et à utiliser les bureaux de poste. Les livraisons de colis ont toutefois augmenté en raison de la popularité des achats en ligne.

http://www.radio-canada.ca/

Pourquoi nous espérons encore la réapparition d’espèces éteintes


Encore a notre époque, de nouvelles espèces sont découvertes, mais on recherche aussi celles qui ont disparu. Imaginez quelle notoriétés une personne pourraient acquérir en ayant la preuve d’un animal qui est catalogué disparu .. Tentant non ? Peut-être trop tentant pour inventer une histoire
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Pourquoi nous espérons encore la réapparition d’espèces éteintes

 

Des Tigres de Tasmanie (ou thylacines) au Zoo national de Washington D.C. vers 1904. L’espèce fut déclarée éteinte quelques décennies plus tard. E.J. Keller Baker via Wikimedia Commons

Des Tigres de Tasmanie (ou thylacines) au Zoo national de Washington D.C. vers 1904. L’espèce fut déclarée éteinte quelques décennies plus tard. E.J. Keller Baker via Wikimedia Commons –

Les réapparitions d’animaux considérés disparus constituent un terrain idéal pour les supercheries, fraudes, duperies et autres aveuglements volontaires en tout genre.

Cet été, le naturaliste australien John Young a convoqué les médias pour annoncer quelque chose qu’ils avaient du mal à croire: il avait trouvé des perruches nocturnes! Des perruches nocturnes!

Une combinaison de mots si évocateurs en Australie que la plupart des journalistes se mirent à saliver: les perruches de nuit forment une espèce présentée comme éteinte par de nombreux experts. Si ces curieux petits oiseaux ont été occasionnellement signalés dans le centre aride de l’Australie, voilà des décennies qu’aucun spécimen vivant n’a été capturé ou photographié. John Young venait donc de changer la donne —s’il disait la vérité.

Les journalistes avaient de bonnes raisons de se montrer sceptiques. Young ne montrait ni ne faisait entendre les images et les sons de cette espèce mystérieuse qu’il disait avoir enregistrés. Il ne révélait pas davantage l’endroit où il les avait aperçues de peur, disait-il, qu’elles ne soient menacées par une nuée de passionnés d’ornithologie et de journalistes.

Ce qui était encore plus gênant, c’est que de nombreuses personnes se souvenaient qu’en 2006, Young avait bidonné la découverte d’une nouvelle espèce de perruches australiennes, un oiseau qu’il avait baptisé le psitacule à front bleu. Il avait montré des photos, annoncé l’écriture d’articles scientifiques et une fois encore, noblement décidé de ne pas divulguer le lieu où se trouvaient ces oiseaux pour les protéger.

Mais les découvertes de Young furent bientôt dénoncées comme une supercherie. Un expert en photographie de Melbourne démontra que les photos de ces perruches étaient des images manipulées d’autres espèces. Young fut ensuite incapable de produire la moindre preuve permettant d’étayer sa découverte et regagna discrètement sa cambrousse.

Il peut être difficile de savoir si une espèce est vraiment éteinte. Après tout, nous continuons de découvrir des espèces dont nous ignorions tout simplement l’existence. La difficulté qu’il y a à prouver qu’une espèce a disparu, ajoutée à notre désir de croire que nous ne sommes pas responsables de la destruction complète d’une espèce entière de la surface de la Terre, a donné naissance à un territoire flou, peuplé d’espèces probablement éteintes.

Nous voulons tous croire que des espèces sont encore vivantes longtemps après avoir été signalées pour la dernière fois, et ceux qui redécouvrent des espèces disparues —comme le kakapo, le coelacanthe ou le phasme de l’île Lord Howe— sont considérés comme des héros. Comme vous vous en doutez, voilà un terrain idéal pour les supercheries en tout genre. On y trouve les exemples les plus créatifs et les plus éhontés des fraudes, duperies et autres aveuglements volontaires.

La thylacine (dernier signalement confirmé: 1936, en Tasmanie)

La thylacine était une créature fascinante. Ce marsupial, comme les koalas ou les kangourous, était pourvu d’énormes mâchoires et d’une réputation féroce. Quand il a été découvert, cet animal proche du loup ne vivait plus que sur l’île de Tasmanie.

Après l’arrivée des colons européens, il s’était fait une spécialité de la chasse aux moutons et aux poulets, ce qui poussa les fermiers et les chasseurs de primes à le traquer sans merci. La dernière thylacine sauvage a été abattue en 1930 et le dernier animal connu, surnommé Benjamin, est mort dans le zoo de Hobart en 1936.

Mais au moment de son extinction, le «tigre de Tasmanie» s’était déjà taillé sa place dans l’identité de l’île —la créature est présente tant sur le blason de l’île que sur le logo actuel de son gouvernement— et ses habitants ont du mal à admettre qu’il a disparu. Des centaines de battues organisées ont vu les habitants inspecter les lieux plausibles d’habitat et s’appuyer sur les nombreux signalements (non confirmés) de l’animal.

La piste la plus sérieuse apparût en 1985 sur une série de photographies de Kevin Cameron de ce qui semblait être une thylacine creusant derrière un arbre, dans l’ouest de l’Australie. Comme c’est bien souvent le cas avec les espèces probablement éteintes, les photographies posaient plus de questions qu’elles n’offraient de réponses. La thylacine n’était-elle pas considérée comme une espèce éteinte en Australie depuis des milliers d’années? Comment se faisait-il qu’aucune photo ne montre sa tête? Pourquoi y avait-il un fusil au premier plan?

Cameron fut incapable d’apporter la moindre preuve additionnelle et l’on estime aujourd’hui que les photos représentent soit une thylacine empaillée, soit un autre animal. Bien qu’aucune preuve de sa survie ne soit apparue depuis 80 ans, les signalements continuent d’affluer.

Le Grand Pingouin (dernier signalement confirmé: 1852, Terre-Neuve)

A l’autre extrémité de l’échelle de la férocité par rapport à la thylacine, voila le Grand Pingouin (Pinguinus impennis), un parent du macareux de l’Atlantique Nord, mais incapable de voler. S’ils furent des millions, ces Grands Pingouins s’avérèrent des proies faciles pour les chasseurs en quête de nourriture, d’appâts pour la pêche et de plumes pour les oreillers.

Dès le milieu du XIXe siècle, l’oiseau était condamné. Le dernier couple connu de grands pingouins fut capturé et étranglé sur une île au large de l’Islande en 1844 et son œuf fut écrasé sous le talon d’une botte.

Mais en 1951, un promeneur découvrit sur la plage de Mantoloking, dans le New Jersey, des empreintes énormes et palmées menant jusqu’à l’eau. Chacun se persuada qu’elles ne pouvaient appartenir qu’à un grand pingouin et, bientôt, les journalistes prenaient des empreintes en plâtre et les passionnés d’ornithologie campaient sur la plage. Personne ne put apercevoir l’oiseau, mais des traces se mettaient à réapparaître dès que l’intérêt commençait à baisser.

Deux ans après l’apparition des premières traces, un courtier en assurance local du nom de Jim Turner se fit connaître et raconta qu’il avait fabriqué les traces de toute pièce avec du contreplaqué et une vieille paire de chaussures. Quand on lui demanda la raison de son geste il déclara simplement:

«On s’ennuie tellement par ici, en hiver.»

Le Puma oriental (dernier signalement: 1938, Etat du Maine)

Le Puma oriental est peut-être bien une sous-espèce distincte du puma (Felis couguar), mais ce qui est certain, c’est que l’espèce originale est éteinte. A une époque, on trouvait des pumas aux Etats-Unis du Maine à la Géorgie, mais quand les humains se retrouvent confrontés à des carnivores, ce sont les humains qui gagnent.

Les signalements non vérifiés sont fréquents, cependant, et de nombreux habitants bourrus des fins fonds des forêts du Maine affirment avoir pris un très gros chat dans les phares de leurs pick-ups, ou d’en avoir vu un gambader dans les sous-bois. Pour rendre les choses encore plus compliquées, les pumas peuvent parcourir de très longues distances, et les pumas de l’Ouest peuvent donc se retrouver à l’Est: on a pu déterminer qu’un spécimen tué en 2011 le long d’une autoroute du Connecticut (à l’est des Etats-Unis) venait du Dakota du Sud (au nord du Pays).

Pourtant, les canulars abondent. Dans l’Illinois, un jeune garçon de 14 ans affirma qu’il avait été attaqué par un puma alors qu’il chassait le cerf, mais il était tout simplement tombé de l’arbre où il faisait le guet. En 2009, un habitant de l’Etat de New York fut arrêté après avoir diffusé une vidéo sur laquelle, disait-il, on pouvait voir un puma adulte dans son jardin, alors qu’il ne s’agissait que d’un gros chat domestique de 35 cm de long.

Dans le Michigan, la police a «tasé» un puma coincé dans un tuyau d’écoulement, mais qui s’est avéré n’être finalement qu’une peluche. La ruse la plus courante est la bonne vieille photo authentique, mais avec un lieu bidon, qui a vu le puma apparaître à peu près partout à part au sommet de l’Empire State building.

Le pic à bec ivoire (dernier signalement confirmé aux Etats-Unis: Louisiane, 1936)

Celui-ci passionne les ornithologues américains. Pas de canular ni de tricherie: juste le désir de croire que quelque chose est vrai.

Les pics à bec ivoire étaient des habitants relativement grégaires des grandes forêts primaires et marécageuses du sud des Etats-Unis, chaque couple ayant besoin d’une zone étendue pour pouvoir trouver de la nourriture. Quand les bûcherons sont arrivés dans ces zones à la fin du XIXe siècle et ont ratiboisé les forêts primaires, devinez ce qui est arrivé aux pics à bec ivoire?

Mais le caractère isolé de l’habitat potentiel de ces oiseaux a continué de générer des espoirs. En 2004, une équipe de scientifiques de l’université de Cornell —qui abrite en son sein le meilleur département d’ornithologie des Etats-Unis–—a annoncé la découverte d’un pic à bec d’ivoire dans un bayou du fin fond de l’Arkansas, accompagnant sa proclamation d’une vidéo un peu floue prise depuis un canoë. Cette découverte fit l’objet d’une publication dans le presitigieux magazine Science, qui affirmait avec assurance: «Le pic à bec ivoire (Campeliphus Principalis) subsiste en Amérique du Nord continentale.»

L’habitat de la bête fut alors pris d’assaut par des centaines de passionnés et de journalistes qui se ruèrent sur l’Arkansas. On acheta de grandes portions de terres pour en protéger la faune. Le musicien Sufjan Stevens écrivit même une petite ritournelle sur le sujet. Mais malgré ces efforts déployés, il n’a pas été possible de voir un seul pic à bec ivoire.

D’autres commencèrent alors à disséquer la vidéo de la même manière que leurs prédécesseurs l’avaient fait avec celle de l’assassinat de Kennedy, affirmant qu’elle n’était pas assez claire. S’il a été à nouveau signalé depuis, la majorité des ornithologues ont fini par se résoudre à la probable triste réalité du sort du pic à bec ivoire.

Malgré des déceptions constantes, l’espoir de redécouvrir des espèces «éteintes» est bien plus difficile à faire disparaître que les espèces elles-mêmes. Chaque possibilité semble valoir des vies entières de recherches sans résultat. Les plumes de perruche nocturnes présentées par John Young se sont avérées authentiques, validant les affirmations de sa découverte (ou le fait qu’il avait pu s’en procurer). Les sagas et les recherches continueront donc. Gardez l’œil ouvert. Et le bon.

Nicholas Lund

Traduit par Antoine Bourguilleau

http://www.slate.fr