Laisser vivre l’enfant


Qu’est ce qui s’est passé pour qu’un beau jour, la vie ne soit plus aussi magique étant enfant. Alors, qu’il est a notre avantage de garder ce petit côte de l’enfance ou tout est nouveau, tout est beau et ce qui est moins beau, ne dure jamais longtemps
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Laisser vivre l’enfant

 

 

« Il faut laisser vivre l’enfant qui dort, court et joue dans notre coeur. Il est le lien le plus authentique avec l’essentiel de la vie que nous oublions trop souvent. »

Michel Bouthot

Carolyn et son chat guide d’aveugle


Il y a des animaux qui sont exceptionnels, par leur comportement hors du commun qui va à l’encontre contre toute logique due aux particularités de l’espèce animale. Par exemple, ce chat qui a été un chat guide comme un chien l’aurait été
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Carolyn et son chat guide d’aveugle

 

C’était en 1947, aux Etats-Unis. Le magazine LIFEconsacrait un reportage photo à une femme aveugle et son fidèle compagnon à 4 pattes. Non, Carolyn Swanson n’était  pas aidée et guidée par un chien… mais par un chat.

Des images très touchantes, retrouvées par le siteBuzzfeed; dévoilant une complicité et une confiancetelles que nous sommes habitués à les voir entre humains et chiens.

Un chat récompensé pour son dévouement

Carolyn Swanson vivait alors à Los Angeles avec son superbe chat Persan blanc, Baby. Un merveilleux compagnon qui a reçu une médaille pour son dévouement envers sa maîtresse malvoyante.

Aux côtés de son chat, qu’elle tenait en laisse, Carolyn pouvait vivre et se déplacer sans crainte. Pas besoin de l’aide de ses voisins, son chat bien-aimé ne la quittait jamais.

Si les chiens sont les meilleurs amis de l’homme, que dire des chats, eux aussi capables de devenir nos plus grands soutiens et alliés ? Et si nous sous-estimions nos petits félins de compagnie ?

Par Sophie Le Roux

chat guide d'aveugle

© Loran Smith

Chat guide d’aveugle, le chat Baby a été épinglé d’une médaille récompensant son dévouement envers son humaine.

© Loran Smith

Tenu en laisse, Baby soutenait sa maîtresse aussi bien que le ferait un chien guide d’aveugle.

© Loran Smith

Carolyn Swanson n’avait pas besoin de l’aide de ses voisins pour se promener en toute sécurité.

© Loran Smith

© Loran Smith

Baby a appris à traverser la route en toute sécurité pour protéger son humaine.

© Loran Smith

L’improbable et inséparable duo de retrour à la maison après une petite escapade.

© Loran Smith

Carolyn et Baby étaient unis par un lien vraiment très spécial.

http://wamiz.com

Le Saviez-vous ► La plus grosse fourmilière connue à ce jour


Les fourmis sont des petites bêtes ayant un mode de vie en société vraiment impressionnante. Cette découverte fait en 2012 prouve comment certaines espèces sont vraiment bien organisées comme dans une ville ayant routes, jardins et tout ce qu’il faut
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La plus grosse fourmilière connue à ce jour

 

 

En 2012, des chercheurs brésiliens ont mis à jour la plus grosse fourmilière connue à ce jour. Décrit comme « l’équivalent pour les fourmis de la Grande Muraille de Chine pour les humains », le réseau de couloirs s’étale sur près de 46m2.

 

 

Les fourmis coupeuses de feuilles sont réputées pour constituer une des sociétés les plus sophistiquées notamment en raison de leur système de caste particulièrement évolué et de leur capacité à cultiver leurs ressources alimentaires. Ces insectes récoltent en effet des morceaux de plantes afin de faire pousser un champignon spécifique pour nourrir leurs larves.

Pour mettre à jour la structure de la fourmilière géante construite sous la terre, les scientifiques ont, dans un premier temps, versé dix tonnes de béton à travers les ouvertures. Cette manipulation préalable vise à solidifier les chambres et les conduits pour les rendre apparents lors de l’excavation.

Dix jours ont été nécessaires pour que le mortier traverse le réseau de dédales s’étendant sur une superficie de 46 mètres carrés à 8 mètres sous la surface du sol. Après un mois passé à déblayer consciencieusement 40 tonnes de terre, les chercheurs ont pu mettre en évidence l’impressionnante structure. Des jardins prévus pour cultiver des champignons

Selon les experts, l’architecture de la fourmilière aurait été conçue pour permettre une bonne ventilation et offrir aux fourmis des itinéraires les plus courts possible pour optimiser leurs parcours. Au total, une dizaines de routes principales reliant les principales chambres ont été identifiées. A cela s’ajoute toute une ramification de sentiers secondaires.

Parmi les différents compartiments, les scientifiques ont pu déterminer la présence de jardins au sein desquels les fourmis cultivaient des champignons. Il est pour l’heure encore difficile de déterminer la cause de la disparition des fourmis coupeuses de feuille au sein de cette immense ville souterraine. Un mystère que l’équipe de chercheurs cherche désormais à éclairer.

http://www.maxisciences.com

http://www.savoir-inutile.com

Soie d’araignée: une révolution pour l’électronique du futur?


Qu’on aime ou pas les araignées, elles sont vraiment utiles. D’abord pour se nourrir de d’autres insectes mais aussi pour leur toile qui est d’une grande solidité et qui cette soie a un avenir très prometteur
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Soie d’araignée: une révolution pour l’électronique du futur?

 

De la soie d'araignée, de minuscules tubes de carbone, un peu d'eau et beaucoup... (Photo AFP)

PHOTO AFP

Agence France-Presse
Paris, France

De la soie d’araignée, de minuscules tubes de carbone, un peu d’eau et beaucoup de doigté: il n’en faudrait pas plus pour préparer l’électronique du futur, à la fois nanométrique et écologique, suggère une étude publiée mardi.

La soie d’araignée est en effet non seulement très résistante, mais aussi disponible à bas prix, biodégradable et compatible avec des usages médicaux car elle ne provoque pas de réaction de rejet. En outre, soumise à un certain taux d’humidité, la fibre de soie augmente en longueur et en diamètre. Et elle peut même subir une «super contraction», augmentant son diamètre tout en réduisant sa longueur et en s’assouplissant lorsqu’elle est abondamment mouillée.

Autant de critères qui en font un matériau de choix pour des applications électroniques miniaturisées dans le domaine des implants ou des senseurs.

Seul problème: à l’état naturel, le fil d’araignée conduit très mal l’électricité.

Pour y remédier, une équipe de chercheurs internationaux a eu l’idée de pulvériser des nanotubes de carbone, très bons conducteurs d’électricité, sur de la soie d’araignée mouillée, à température ambiante. En déroulant cette pelote, ils ont obtenu des fils noirs aux propriétés mécaniques et électriques particulièrement performantes, avec une solidité trois fois supérieure à celle de la soie d’araignée d’origine.

A l’aide de ces fils, ils ont facilement pu réaliser un prototype d’électrode capable de mesurer les pulsations cardiaques et un «actionneur» abaissant ou soulevant une masse de 35 milligrammes rien qu’avec un peu d’eau et un courant électrique chauffant le fil, expliquent-ils dans l’étude, publiée dans la revue Nature Communications.

Fruit de centaines de millions d’années d’évolution, les fils d’araignée font également l’objet de recherches intensives dans le domaine médical, où les chercheurs envisagent la possibilité de les utiliser pour réaliser des sutures, remplacer des ligaments ou tendons, etc. Un chercheur japonais est même récemment parvenu à fabriquer des cordes de violon tressées en soie d’araignée, dotées selon lui d’un son exceptionnel.

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Le blobfish élu «animal le plus laid du monde»


C’est quoi la beauté, c’est quoi la laideur ? On juge d’après des critères personnelles mais l’animal jugé ne sait pas qu’il est laid !!! Normalement, je déteste ces genres de concours, cependant, ce cas précis et une bonne idée car la  »laideur » même chez les animaux peuvent mettre leur espèce en péril
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Le blobfish élu «animal le plus laid du monde»

 

Le physique du blobfish, aux allures de lotte... (Photo Wikimedia Commons)

Le physique du blobfish, aux allures de lotte bouffie et inoffensive affublée d’un gros nez mou, a remporté haut la main la compétition organisée sur internet.

PHOTO WIKIMEDIA COMMONS

Agence France-Presse
Londres

Le blobfish, un poisson du Pacifique qui a le visage d’un vieillard aux traits déformés, a été élu l’animal le plus laid du monde, ont annoncé jeudi les organisateurs de ce concours loufoque destiné à sensibiliser le public aux espèces menacées.

Le blobfish (littéralement «poisson-tache» ou «poisson-goutte», Psychrolutes marcidus de son nom savant) vit entre 600 m et 1200 m de profondeur au large des côtes australiennes et risque de disparaître en raison du chalutage intensif.

Son physique aux allures de lotte bouffie et inoffensive affublée d’un gros nez mou a remporté haut la main la compétition organisée sur internet, recueillant 795 voix sur plus de 3000 suffrages exprimés.

kakapo

Le kakapo, un perroquet nocturne néo-zélandais aussi appelé «perroquet-hibou», incapable de voler, est arrivé en deuxième position, suivi de l’axolotl, un amphibien urodèle du Mexique qui a la capacité de passer toute sa vie à l’état larvaire, sans jamais se transformer pour devenir adulte, a précisé Coralie Young, de la British Science Association, qui parrainait l’événement organisé à Newcastle (Grande-Bretagne).

 

axolotl

 

Etaient aussi en lice le singe nasique, reconnaissable à ses testicules rouges, son nez patatoïde et sa bedaine proéminente, ou la grenouille du lac Titicaca, dont la peau abondamment plissée lui permet de respirer mais lui vaut aussi le triste surnom de «grenouille scrotum».

Au total, le site internet accueillant la compétition a attiré 88 000 visiteurs, signe d’un réel intérêt pour le sujet, estiment les organisateurs.

singe nasique,

«C’est une manière légère de sensibiliser les gens à la protection de la nature», a expliqué Coralie Young.

Le titre décerné au blobfish lui permettra de devenir la mascotte officielle de la Société de Préservation des Animaux Laids (http://uglyanimalsoc.com/), qui regroupe des humoristes défendant la cause d’espèces animales menacées d’extinction mais pénalisées par leur physique ingrat.

Cette association «est destinée à mettre en valeur certains des enfants les plus esthétiquement contrariés de Mère Nature», explique son site internet, qui juge que «le panda fait l’objet de bien trop d’attention».

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La sonde Voyager 1, premier objet humain hors du système solaire


Voyager 1 a quitter notre système solaire depuis quelque temps, mais la nouvelle est maintenant officielle. Ce qui me surprend c’est que la Nasa peut recevoir encore des données de leurs activités malgré qu’il est a des années-lumières de la Terre
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La sonde Voyager 1, premier objet humain hors du système solaire

 

L'une des sondes Voyager.... (Photo AFP)

L’une des sondes Voyager.

PHOTO AFP

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
WASHINGTON

C’est officiel depuis jeudi: la sonde américaineVoyager 1, lancée en 1977, a bien quitté le système solaire, devenant ainsi le premier objet envoyé par l’homme à atteindre l’espace intersidéral.

Selon des mesures publiées dans Science et confirmées par la Nasa, la sonde a quitté le système solaire il y a déjà plus d’un an, en août 2012:

«Maintenant que nous avons ces nouvelles données clé, nous pensons que l’humanité a franchi un pas historique en entrant dans l’espace interstellaire», s’est félicité Ed Stone, responsable scientifique de la mission à l’Institut de Technologie de Californie.

De nouvelles analyses des densités de plasma autour du vaisseau se sont révélées conformes aux densités se trouvant dans la région interstellaire prédites dans les modèles, selon des chercheurs de l’Université d’Iowa, dont Don Gurnett, qui ont publié leur étude sur le site de la revue américaine Science.

Selon ces astrophysiciens, Voyager, qui se trouve à plus de 18 milliards de kilomètres du Soleil, est sorti de l’héliopause, la zone frontalière du système solaire, pour entrer dans le froid et l’obscurité de l’espace interstellaire vers le 25 août 2012.

«Nous avons sursauté sur nos chaises quand nous avons constaté ces oscillations dans nos données car elles montraient que le vaisseau se trouvait dans une région totalement nouvelle, conforme à ce que l’on peut attendre dans l’espace intersidéral et entièrement différente de l’héliosphère, la bulle formée par les rayons solaires», explique Don Gurnett.

«Nous avons clairement traversé l’héliopause, la région frontalière entre le plasma solaire et le plasma interstellaire», ajoute-t-il.

Ce moment historique tant attendu a donné lieu à des controverses ces derniers mois. Deux études publiées plus tôt cette année, dont la dernière en août basée sur d’autres données, avaient déjà conclu que la sonde était sortie du système solaire l’année dernière, mais la Nasa avait jugé ces recherches non concluantes.

Des messages de Jimmy Carter et Kurt Waldheim

Elles s’appuyaient sur une forte et soudaine diminution des particules émanant du système solaire et un accroissement des rayonnements galactiques indiqués par les instruments du vaisseau spatial. Selon l’étude de l’astrophysicien Marc Swisdak de l’Université du Maryland publiée en août dans l’Astrophysical Journal, Voyager 1 serait sorti du système solaire les 27 juillet 2012.

Ce scientifique, selon qui l’étude publiée jeudi vient conforter ses conclusions, souligne que «c’est la première fois que l’humanité peut sortir du berceau du système solaire pour explorer le reste de la galaxie». «Voyager permet ainsi d’effectuer des observations directes hors du système solaire», explique-t-il à l’AFP.

Pour John Grunsfeld, le patron des missions scientifiques de la Nasa, «Voyager s’est aventuré là où aucune autre sonde n’est allée avant, marquant l’un des accomplissements technologiques le plus significatif dans les annales de l’histoire de la science».

La durée de vie des deux sondes Voyager, lancées en 1977 à un mois d’intervalle et qui avancent à 55 000 km/h, ne devait pas dépasser cinq ans, mais elles sont toujours aujourd’hui en bon état de fonctionnement. Leurs caméras ont été éteintes pour économiser leur batterie au plutonium qui devrait s’épuiser vers 2020.

Le programme d’exploration Voyager avait pour objectif l’étude des planètes du système solaire. Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes. Les données recueillies par les neuf instruments à bord de chacune des sondes en font la mission d’exploration du système solaire la plus fructueuse scientifiquement de toute l’histoire spatiale.

Les deux vaisseaux transportent chacun un disque en or plaqué de cuivre de 30 cm contenant 115 photographies et une variété de sons naturels ainsi que des messages dans 55 langues. Des messages du président américain d’alors Jimmy Carter et du secrétaire général de l’ONU de l’époque, Kurt Waldheim, voyagent également dans ces sondes depuis plus de 35 ans.

Selon les scientifiques, Voyager 1 et 2 –cette dernière devrait sortir du système solaire d’ici trois ans– se trouveront dans le voisinage d’autres étoiles et à environ deux années lumière (une année lumière équivaut à 9.461 milliards de km) du Soleil d’ici 40 000 ans.

«Rien ne peut arrêter la course de Voyager 1 dans l’espace qui continuera son périple pendant très très longtemps, probablement des milliards d’années», prédit l’astrophysicien Marc Swisdal.

http://www.lapresse.ca

Macédoine : il nage 2 kilomètres enfermé dans un sac


Tout cela pour un record qu’il n’est même pas certain que cela soit répertorié. Me semble que même si l’expérience semble avoir été une réussite, il devrait avoir des limites a ne pas dépasser dans les risques
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Macédoine : il nage 2 kilomètres enfermé dans un sac

Un ressortissant bulgare âgé de 59 ans a nagé, enfermé dans un sac, plus de deux kilomètres dans le lac d'Ohrid.

Un ressortissant bulgare âgé de 59 ans a nagé, enfermé dans un sac, plus de deux kilomètres dans le lac d’Ohrid. © STRINGER / AFP

Un ressortissant bulgare âgé de 59 ans a nagé le long de la rive de la ville d’Ohrid, les jambes et les bras attachés au corps, dans un sac en tissu poreux.

Un ressortissant bulgare âgé de 59 ans a nagé mardi, enfermé dans un sac, plus de deux kilomètres dans le lac d’Ohrid, dans le sud de la Macédoine, dans l’espoir de voir son nom figurer dans le livre Guinness des records. Jane Petkov a nagé le long de la rive de la ville d’Ohrid complètement enfermé, de pieds et jusqu’au-dessus de sa tête, dans un sac orange en tissu poreux, avec ses bras et ses jambes attachés à son corps.

« En nageant sur le dos, comme un dauphin, il a franchi la distance de 2 388 mètres, ce qui lui a pris 2 heures et 55 minutes, avec une vitesse moyenne de 0,7 km/h », a déclaré l’un des organisateurs de cet exploit, Saso Tockov.

Jane Petkov, qui habite à Sandanski, ville dans le sud-ouest de la Bulgarie voisine de la Macédoine, espère par cet exploit entrer dans le Guiness Book des records. Les représentants du livre Guinness n’ont pas assisté à l’événement, mais les organisateurs assurent qu’ils ont respecté toutes les conditions pour déposer la candidature de cette performance insolite.

http://www.lepoint.fr/

 

États-Unis : sur Internet, une bourse d’échange pour enfants adoptés


Je suis bouche bée !!! Des gens se servent de Yahoo! (qui essaie semble-t’il  de détecter ce genre d’annonce) et de Facebook (qui s’en fou éperdument) pour échanger des enfants qu’ils ont adoptées et qu’ils ne veulent plus. Des enfants qui peuvent tomber dans les mains des pires salopards.
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États-Unis : sur Internet, une bourse d’échange pour enfants adoptés


Une journaliste américaine a enquêté sur un réseau de groupes Facebook et Yahoo! permettant aux parents américains lassés des enfants qu’ils ont adoptés de les donner à d’autres familles (image d’illustration). © Sipa / dr

Par MARIE-VIOLETTE BERNARD

Une journaliste américaine de Reuters révèle l’existence d’un marché noir pour les enfants adoptés sur les sites de Yahoo! et Facebook

Aux États-Unis, certaines familles d’accueil ont trouvé une solution pour « se séparer » des enfants adoptés dont elles ne veulent plus : le « child exchange ». Cette pratique, aussi appelée « private re-homing » [changement de foyer privé, NDLR], consiste à « donner » les enfants à de nouveaux parents en postant des petites annonces sur Internet.

Après dix-huit mois d’enquête, la journaliste d’investigation de Reuters Megan Twohey a révélé ce trafic dans un reportage interactif, publié entre le 9 et le 11 septembre. On y découvre l’existence d’un réseau de groupes Yahoo! et Facebook dédiés au « child exchange » et reprenant le modèle du marché d’animaux de compagnie. Après avoir convenu de l’échange, les parents adoptifs lassés de leurs enfants n’ont qu’à déléguer leurs responsabilités à une nouvelle famille d’accueil, via un simple acte notarié. Ces dernières contournent ainsi les conditions très strictes régissant l’adoption légale aux États-Unis, évitant par la même occasion de payer des frais s’élevant parfois à plusieurs dizaines de milliers de dollars.

Plus de 200 enfants échangés par petites annonces

Selon les statistiques de Reuters, qui a étudié plus de 5 000 annonces sur les groupes Yahoo! concernés, 261 enfants auraient été échangés via ce procédé au cours des cinq dernières années. En moyenne, une annonce de « private re-homing » était postée chaque semaine sur ce marché noir. La plupart des enfants étaient âgés de 6 à 14 ans – le plus jeune d’entre eux avait à peine 10 mois – et originaires d’Éthiopie, de Russie ou encore de Chine.

Parmi les victimes, Quita, une jeune Libérienne de 16 ans. Ses parents adoptifs, les Puchalla, l’ont « donnée » à un couple vivant en Caroline du Nord pour qu’elle ait « une meilleure situation ». Ils ignoraient en revanche que les Eason, connus par les services sociaux pour leurs tendances violentes, avaient perdu la garde de leurs deux enfants et étaient accusés d’abus sexuels. Quelques jours après avoir accueilli la jeune fille, qu’ils avaient forcée à dormir nue avec eux, ils ont disparu. La police a fini par les arrêter quelques semaines plus tard et, contre toute attente, a remis Quita aux Puchalla.

« Une population particulièrement vulnérable »

Nombre de victimes du « child exchange » ont elles aussi connu des sévices, selon Reuters, qui cite le cas d’une jeune fille forcée à creuser sa propre tombe.

« Ces enfants ne sont pas élevés par leurs parents biologiques et sont originaires de pays étrangers », rappelle Michael Sato, expert de l’abus sexuel des enfants au Royal Ottawa Health Care Group, au Canada. « Il s’agit d’une population particulièrement vulnérable. »

Si Yahoo! a fermé tous les groupes repérés par Reuters depuis la publication de l’enquête, Facebook a en revanche refusé d’en faire autant. Le réseau social aurait justifié sa position en expliquant simplement qu’Internet « est un reflet de la société que les gens utilisent pour toutes sortes de communications et régler toutes sortes de problèmes ».

http://www.lepoint.fr/