En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »


Alors que des organismes à la défense des animaux, de plus en plus de gens prennent conscience que des animaux sont exploités pour l’argent. C’est le cas de la Thaïlande avec le dressage d’éléphant qui est cruel. Au lieu de changer leur façon de faire, ils ont simplement changé de nom comme refuge, sanctuaire pour plaire aux tourismes occidentaux. Seulement quelqu un s’affaire au bien-être de ses bêtes.
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En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »

Ban Ta Klang (Thaïlande) (AFP)

Les camps pour éléphants de Thaïlande, boycottés par des tours opérateurs occidentaux, se métamorphosent par dizaines en « sanctuaires » ou « refuges ». Mais ces appellations qui vendent éthique et respect de l’animal dissimulent un juteux business où le dressage reste souvent brutal.

A Ban Ta Klang (est), où sont dressés la plupart des pachydermes qui finissent dans ces « centres de sauvetage », on « brise » toujours leur esprit pour les soumettre au mahout, le dompteur, et les forcer à interagir avec les visiteurs.

Dès deux ans, l’éléphanteau, encore dépendant de sa mère, est séparé d’elle. Attaché, parfois privé de nourriture, il est souvent frappé à l’aide de bâtons ou d’un crochet en métal jusqu’à ce qu’il obéisse aux ordres.

« Nous ne les élevons pas pour les blesser (…) S’ils ne sont pas têtus, nous ne leur faisons rien », assure à l’AFP le mahout Charin, demandant à une jeune éléphante de se dresser sur ses pattes arrières, un ballon dans la trompe.

Pour 350 dollars par mois, il entraîne les pachydermes, selon les desiderata de leurs propriétaires, à peindre, faire du foot, de la musique…

« J’ai toujours vécu avec eux. Ils font partie de notre famille », relève le dompteur, dont le grand-père et le père exerçaient le même métier.

80.000 dollars la bête

Depuis l’interdiction il y a 30 ans de leur exploitation dans l’industrie forestière, éléphants et mahouts au chômage se sont reconvertis dans le tourisme de masse. Une fois dressés, les animaux sont vendus entre 50 et 80.000 dollars, un investissement colossal à rentabiliser.

La tâche est aisée pour les parcs d’attraction, comme celui de Mae Taeng près de Chiang Mai (nord), qui accueille jusqu’à 5.000 visiteurs par jour avec des retombées financières considérables.

Une patte en l’air, le pinceau dans la trompe, Suda enchaîne cinq peintures sous les encouragements des visiteurs qui ont acquitté un ticket d’entrée de 50 dollars. Ses toiles, aux allures d’estampes japonaises, sont vendues jusqu’à 150 dollars avant le clou de la visite, la balade à dos d’éléphants.

Ces promenades, boycottées par de plus en plus de touristes occidentaux, ne sont plus proposées par de nombreux refuges et sanctuaires. Mais la plupart offrent une activité aussi contestée : une baignade avec l’animal.

« Cette attraction est fortement déconseillée. Stressante notamment quand il doit interagir avec des jeunes surexcités, elle peut engendrer des blessures pour les touristes », relève Jan Schmidt-Burbach de la World Animal Protection.

Nourrir, brosser, soigner : l’objectif est de placer le visiteur au plus près du pachyderme afin qu’il en ait pour son argent. Mais, une fois reparti, il ne voit pas l’envers du décor : dans certains « refuges », les éléphants sont entravés de longues heures par des chaînes d’à peine trois mètres, obligés de dormir sur du béton, et mal nourris.

Observer sans toucher

Sur les quelque 220 parcs à éléphants recensés dans le pays, même si beaucoup promettent un tourisme plus éthique, « seuls une dizaine assurent des conditions de vie véritablement satisfaisantes », d’après la World Animal Protection.

C’est le cas de ChangChill, une petite structure près de Chiang Mai, au milieu de rizières en terrasse. En quelques mois, elle a révolutionné son fonctionnement pour assurer un bien-être optimal à l’animal.

Ici, on l’observe en respectant une distance de 15 mètres.

« On ne les force pas à faire ce qu’ils ne feraient pas instinctivement », explique le directeur Supakorn Thanaseth.

Résultat, ils « sont moins malades, plus calmes ». Les risques d’accident du fait du stress de l’animal « ont beaucoup diminué » même si les mahouts conservent un crochet pour les cas d’urgence.

ChangChill espère devenir rentable avec la haute saison, mais elle ne pourra recevoir qu’une quarantaine de touristes par jour et n’accueille que six éléphants.

Une goutte d’eau. La Thaïlande compte près de 4.000 individus en captivité, et leur nombre a bondi de 30% en 30 ans.Les réintroduire dans leur habitat naturel n’est pas possible, par manque de place, et pourrait déclencher des conflits avec l’homme, relève l’autorité thaïlandaise du tourisme.

Aux yeux des experts, il faut donc organiser le secteur qui manque cruellement de régulation. Mais les autorités ne semblent pas pressées de mettre de l’ordre dans cette activité très lucrative.

Un rapport d’associations de défense des animaux, rendu l’année dernière au gouvernement et préconisant un contrôle plus strict des éléphants en captivité, « reste toujours sans réponse », déplore l’activiste Sovaida Salwala, qui a participé à l’élaboration du document.

Une fois « domestiqué », l’animal reste considéré comme du simple bétail d’après la loi thaïlandaise, à l’inverse des éléphants sauvages, protégés.

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L’éléphant, gardien des stocks de carbone en Afrique Centrale


La disparition d’un animal, d’une plante a un effet domino sur la biodiversité. Si les éléphants disparaissaient, cela serait une catastrophe pour l’environnement. Grâce aux éléphants, les arbres les plus résistants grandissent, car ils piétinent les plus faibles, ils permettent aussi la germination de nombreuses graines leurs de leurs déplacements, ce qui renouvelle la biomasse en Afrique Centrale. Ces arbres absorbes donc plus de carbone, c’est un plus en ces temps de changements climatiques
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L’éléphant, gardien des stocks de carbone en Afrique Centrale

L'éléphant, gardien des stocks de carbone en Afrique Centrale© Pixabay

Par Juliette de Guyenro

Des chercheurs ont étudié l’impact des éléphants sur la réduction des stocks de carbone en Afrique Centrale : en façonnant leur habitat, ils piétinent les plus petits arbres et dégagent de la place pour les spécimens plus importants qui absorbent le carbone en plus grande quantité. Leur extinction pourrait donc menacer l’équilibre naturel de la biomasse de la région.

Les éléphants entretiennent précieusement les stocks de carbone en Afrique centrale. C’est le constat de l’étude réalisée par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, menée par Fabio Berzaghi et se basant sur des mesures collectées dans le bassin du Congo. Pour structurer leur habitat, les éléphants de la région piétinent les plus petites espèces d’arbres avec une faible capacité à absorber le carbone, ce qui permet de libérer l’espace pour que de plus grands spécimens se développent. Conséquence : un niveau plus élevé de carbone serait stocké par les forêts et participerait au bon équilibre de la biomasse dans la région. A l’inverse, la diminution ou disparition de ces mêmes pachydermes pourrait engendrer l’expansion de forêts constituées de ce qu’on appelle le « soft-wood« , des arbres à faible absorption en carbone, entrainant notamment une perte de stockage de cet élément.

Des données difficiles à collecter

Pour vérifier leur hypothèse et arriver à cette conclusion, les scientifiques ont collecté des mesures leur permettant de comparer les différentes forêts se trouvant autour du bassin du Congo. Ils ont pu notamment remarquer une corrélation entre la présence des éléphants dans certaines d’entre elles et le nombre et la taille des arbres situés dans la même zone.

Mais le processus a été difficile à analyser. L’impact des éléphants sur leur environnement et la biomasse forestières d’Afrique centrale est un processus qui s’allonge sur une centaine d’années. Pour compléter leur étude, les chercheurs ont donc usé des technologies informatiques pour créer une simulation et visualiser l’impact des éléphants sur les forêts sur plusieurs années.

Une compétitivité réduite

Selon l’abondance des éléphants dans les forêts, la concurrence entre les différents types d’arbre varie. En supprimant les petits arbres, mesurant environ 30cm de diamètre, les éléphants réduisent leur nombre et donc la compétitivité pour l’eau, la lumière et l’espace qui existe entre les différents végétaux. Les espèces qui survivent peuvent alors atteindre des tailles plus grandes et stocker plus de carbone.

« Les éléphants de forêt sont des gestionnaires naturels qui éclaircissent les forêts en ‘élaguant’ ou en enlevant les petits arbres. Ces animaux augmentent la croissance des grands arbres et la production de bois » explique Fabio Berzaghi.

Les éléphants participent également à la germination de plus de 100 espèces d’arbres en dispersant leurs graines lors de leurs déplacements. Ils favorisent donc le renouvellement de la biomasse en Afrique centrale.

Les éléphants, l’animal « gagnant-gagnant »

La présence des pachydermes dans la région a un impact entièrement positif sur l’environnement. Les préserver serait donc un pari « gagnant-gagnant » selon l’étude du laboratoire. Cela permettrait une meilleure conservation de la faune sauvage tout d’abord, mais aussi de favoriser la biodiversité. Enfin, en augmentant son stockage, ils permettent de limiter la présence de carbone dans l’atmosphère et donc de lutter contre le changement climatique.

Problème : les éléphants d’Afrique sont aujourd’hui classés dans les catégories « vulnérables » et « en danger » de la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Or, leur extinction pourrait avoir des conséquences graves sur l’environnement.  Selon les chercheurs du laboratoire, leur disparition pourrait en effet entrainer une baisse de 7% de la biomasse à la surface des terres d’Afrique centrale et la perte de 3 milliards de tonnes de carbone dans les forêts de la région.

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En Inde, on utilise le son des abeilles pour éloigner les éléphants


Voilà une idée intelligente ! Les éléphants ont peur des abeilles, le bourdonnement de ces petites bestioles seraient un moyen efficace pour éviter les conflits entre ces animaux et les trains.
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En Inde, on utilise le son des abeilles pour éloigner les éléphants


Les chemins de fer indiens ont trouvé une solution originale pour éloigner les éléphants des rails: dès que l’un d’eux s’approche, des hauts-parleurs diffusent des sons de bourdonnement d’abeilles dont les pachydermes redoutent les piqures autour des yeux et dans la trompe.

Près de 70 éléphants ont été tués par des trains entre 2013 et juin 2019, principalement dans l’état d’Assam, dans le nord-est, et dans le Bengale occidental, dans le nord de l’Inde.

Dans le cadre du « plan Abeille », ce sont donc 50 hauts-parleurs bourdonnants qui ont été déployés sur une dizaine de « corridors à éléphants » dans les vastes forêts d’Assam, qui abritent près de 6.000 individus, soit 20% de la population totale du pays.

« Nous cherchions les moyens d’empêcher les éléphants de venir sur les rails et nos services ont proposé ce dispositif », a expliqué à l’AFP Jyoti Sharma, porte-parole des chemins de fer indiens

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Des éléphants pygmées retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile en Malaisie


C’est triste qu’une espèce soit menacée, il y a le braconnage, la déforestation … Et comme cela n’est pas suffisant, il y a aussi les produits chimiques qui sont utilisés pour l’agriculture. Ces éléphants pygmées auraient probablement été empoissonnés par des engrais dans des cours d’eau auxquels ils s’abreuvent
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Des éléphants pygmées retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile en Malaisie

 

éléphant pygmée

Un éléphant pygmée mort en 2013 dans l’Etat de Sabah.

© SABAH WILDLIFE DEPARTMENT / AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

En quelques semaines, six éléphants pygmées ont été retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile, dans la partie malaisienne de l’île de Bornéo.

Six éléphants pygmées de Bornéo (Elephas maximus borneensis), une sous-espèce menacée de l’éléphant d’Asie, ont été retrouvés morts dans une plantation de palmiers à huile sur l’île de Bornéo en Malaisie, ont annoncé le 21 mai 2018 des responsables locaux. Une hécatombe qui dure depuis quelques semaines.

Des animaux sûrement empoisonnés

Les carcasses des pachydermes âgés de 1 à 37 ans ont été découverts entre le mois d’avril et le 20 mai 2018 dans différents endroits de l’Etat régional Sabah situé au nord de l’île, a déclaré à l’AFP Augustine Tuuga, le directeur du Département local des espèces sauvages.

« Nous effectuons des tests sur les organes internes » des animaux, a-t-il ajouté, précisant que ceux-ci ne portaient aucune trace de blessure par balle. Les éléphants pourraient avoir été empoisonnés accidentellement en consommant des engrais répandus dans des plantations de palmiers à huile, a-t-il encore dit.

Selon le quotidien The Star citant des défenseurs de la nature, les pachydermes pourraient avoir bu dans des points d’eau empoisonnés.

Il ne reste que 2000 éléphants pygmées dans la nature

En 2017, trois éléphants pygmées avaient été tués par des braconniers. En 2013 déjà, 14 de ces éléphants avaient été découverts morts au Sabah, également empoisonnés. Lors de ce tragique événement, la photo d’un éléphanteau de trois mois, devenu orphelin, le montrant en train de tenter en vain de réveiller sa mère morte, avait suscité un vif émoi dans la région.

© SABAH WILDLIFE DEPARTMENT / AFP

Les représentants de cette espèce seraient encore environ 2.000 au total dans la nature. Cette espèce est menacée par la réduction de son habitat naturel due à la déforestation et au braconnage pour les défenses ,qui se vendent cher au marché noir. Les éléphants pygmées vivent principalement au Sabah et atteignent une taille maximale de 2,5 mètres, soit quelques dizaines de centimètres de moins que les éléphants d’Asie. Connus pour l’allure juvénile de leur visage, leurs grandes oreilles et leur longue queue, ils ont été reconnus comme une espèce distincte en 2003, après des tests ADN.

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En Thaïlande, avis de recherche contre un électrocuteur d’éléphants


Il faut que le voltage soit fort pour tuer un éléphant de 4 tonnes. Je peux comprendre que les éléphants peuvent faire du dégât, mais d’un autre côté, on détruit les habitats naturels, il faut prendre d’autres moyens que de tuer un éléphant
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En Thaïlande, avis de recherche contre un électrocuteur d’éléphants

 

L'éléphant tué cette fois-ci était un mâle d'une... (Photo Agence France-Presse/Daily News)

L’éléphant tué cette fois-ci était un mâle d’une trentaine d’années pesant quatre tonnes.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE/DAILY NEWS

 

Agence France-Presse
Bangkok

La police thaïlandaise a annoncé mardi être à la recherche d’un cultivateur d’ananas soupçonné d’avoir électrocuté deux éléphants, dont le dernier est décédé dimanche, pour protéger sa plantation.

«Il avait une brûlure sur sa trompe et son flanc», a expliqué à l’AFP Phadet Laithong, responsable du parc national d’Aung Ruenai, dans la province de Chonburi, non loin de Bangkok.

La plantation d’ananas se trouvait à proximité du parc national où vivent des éléphants sauvages, comme c’est souvent le cas à travers ce pays très agricole.

L’homme soupçonné d’avoir mis en place le système de clôture électrique avec un voltage suffisamment puissant pour tuer un pachyderme est un récidiviste, en fuite.

Le 25 mars, une éléphante était déjà morte électrocutée sur la plantation où il était employé comme ouvrier agricole, mais il avait été libéré sous caution.

«J’espère qu’il se rendra bientôt», a précisé le capitaine de police Chutiwat Thonthan.

L’éléphant tué cette fois-ci était un mâle d’une trentaine d’années pesant quatre tonnes.

Soraida Salwala, fondatrice de l’ONG «Friends of the Asian Elephant» s’est dite «anéantie» par ce drame, qui faisait les gros titres de journaux télévisés mardi en Thaïlande.

«J’ai appelé à la création d’un fonds d’urgence pour indemniser les fermiers dont la récolte est mangée par des éléphants», a-t-elle dit à l’AFP.

«Aucun animal ne devrait être électrocuté», a-t-elle insisté, alors que ce genre de dispositif radical est rare en Thaïlande, où les plantations sont généralement protégées par des clôtures classiques.

En Indonésie, des agriculteurs soucieux de protéger, notamment des plantations d’huile de palme, vont jusqu’à empoisonner les zones où les éléphants sauvages vont habituellement s’alimenter.

La Thaïlande compte de nombreux camps où des milliers d’éléphants domestiques sont entravés par des chaînes pendant leur repos et passent la journée à transporter sur leur dos des vacanciers.

Mais quelque 4000 autres sont sauvages et vivent en liberté dans des parcs naturels, où les touristes ne peuvent les regarder que de loin, accompagnés de rangers.

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Un éléphant d’Asie surpris en train de fumer !


Un éléphant qui fume essai-il d’imiter une mauvaise habitude des humains ? Il semble que non, heureusement. Les animaux savent que la nature peut devenir une pharmacie. Il probable que l’éléphant est pris du chardon de bois pour ce désintoxiqué, comme on le fait pour certaines personnes sous prescription
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Un éléphant d’Asie surpris en train de fumer !

 

Elephant d'Asie

Cet éléphant expire une épaisse fumée blanche.

© YOUTUBE / WILDLIFE CONSERVATION SOCIETY

Par Anne-Sophie Tassart

Une caméra placée dans un parc national indien a permis de capturer une scène bien étrange : un éléphant indien expirant un épais nuage de fumée.

En la regardant, « les scientifiques et les autres se grattent la tête » assure la Wildlife Conservation Society (WCS) à propos d’une vidéo qu’elle a partagé sur Youtube le 21 mars 2018.

Alors qu’ils avaient déposé des caméras dans le parc national de Nagarhole (sud-ouest de l’Inde) pour étudier les tigres et leurs proies, Vinay Kumar, un membre de la branche indienne de l’ONG américaine, et son équipe ont capturé les faits et gestes d’une éléphante d’Asie (Elephas maximus) au coeur d’une zone boisée. Jusque là, rien de bien surprenant sauf que l’animal en question…fume. En effet, un épais nuage blanc se dégage de sa bouche juste après qu’elle y ait porté quelque chose à l’aide de sa trompe.

Les vertus médicinales du charbon apparemment connues des éléphants

Le pachyderme serait-il adepte de la cigarette ou de sa version électronique ? Le Docteur Varun Goswami, chercheur affilié à la WCS et spécialiste des éléphants, a une explication plus rationnelle.

« Je pense que cet éléphant a tenté d’ingérer du charbon de bois, indique le spécialiste dans un communiqué. Elle semble ramasser des morceaux provenant du sol de la forêt, expirer les cendres qui viennent avec et consommer le reste ».

Il se peut que l’éléphante avale du charbon pour ses propriétés médicinales. En effet, l’ingestion de ce combustible peut permettre de lutter contre une intoxication.

Selon le Centre Antipoisons belge, l’administration par voie orale du charbon de bois médicinal, « permet d’absorber de nombreuses substances toxiques présentes dans l’estomac et les intestins. Ces substances se lient au charbon et sont éliminées par les selles sans exercer leur effet toxique ».

Ce produit peut être administré (sur avis médical) à des humains mais également à des chiens ou des chats, indique le centre qui a le statut de Fondation Royale d’Utilité Publique. WCS rappelle également que le charbon de bois à des propriétés laxatives.

© Youtube / Wildlife Conservation Society

« Les animaux en consomment après des feux de forêt, dans des lieux où la foudre a frappé ou après des feux contrôlés« , explique l’ONG. Finalement, apercevoir un éléphant qui fume est une situation qui peut avoir des explications tout-à-fait rationnelles.

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Les éléphants d’Afrique deviennent nocturnes pour éviter les braconniers


Les éléphants sont vraiment intelligents. Voyant le danger du braconnage, ils peuvent s’adapter à devenir des animaux diurne. Malheureusement, cela peut avoir des conséquences considérables sur leur mode de vie
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Les éléphants d’Afrique deviennent nocturnes pour éviter les braconniers

 

Elephants

Pour échapper aux braconniers, les éléphants peuvent choisir de se déplacer davantage la nuit que le jour.

© CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Par Sciences et Avenir avec AFP le 16.09.2017 à 08h00

Des chercheurs ont découvert que les éléphants, des animaux diurnes, peuvent changer de comportement et vivre la nuit afin d’éviter les braconniers.

Les éléphants de savane d’Afrique (Loxodonta africana) sont des animaux diurnes. Pourtant, une étude parue en septembre 2017 dans la revue Ecological Indicators et menées par des chercheurs néerlandais, britanniques et par l’ONG Save The Elephants, affirme que ces pachydermes ont appris à se déplacer et à se nourrir la nuit. Ce changement de comportement viserait à éviter les braconniers dans les zones où ceux-ci sévissent tout particulièrement.

« Notre hypothèse est que le braconnage représente clairement un risque diurne »

En 2016, un éléphant nommé Morgan avait adopté ce comportement. Equipé d’un collier GPS, la progression de l’animal était suivie à distance.

Selon un communiqué de l’Université de Twente (Pays-Bas), ce mâle solitaire avait quitté la région côtière du sud-est du Kenya pour se diriger vers « l’un des pays les plus déchirés par la guerre, la Somalie ».

Mais alors qu’il se rapprochait de la frontière, il ne marchait plus que la nuit et se cachait derrière des arbustes le jour.

Alors pour mieux étudier la modification du comportement des éléphants face au danger représenté par les braconniers qui convoitent leurs défenses en ivoire, les scientifiques ont établi un ratio permettant de mesurer l’activité de l’animal la nuit par rapport à celle de jour.

« Notre hypothèse est que le braconnage représente clairement un risque diurne », expliquent-ils dans l’article scientifique.

S’adapter pour rester en vie

L’équipe menée par le chercheur Festus Ihwagi, à la fois membre de Save The Elephants et doctorant à l’Université de Twente, s’est appuyée sur des données recueillies sur des éléphants – 28 femelles et 32 mâles – équipés de colliers GPS entre 2002 et 2012 dans le Nord du Kenya. Les chercheurs se sont focalisés sur deux périodes : la première, de 2002 à 2009 et la seconde, de 2010 à 2012. Si pendant la première période, le nombre d’actes de braconnage était « modéré », lors de la seconde, un pic a été observé dans le nord du Kenya.

Selon les résultats de l’étude, durant la période 2010-2012, « les éléphants bougeaient plus la nuit que le jour », ont remarqué les chercheurs. 

Et cette attitude était encore plus marquée chez les femelles que chez les mâles. Entourées d’éléphanteaux, ces dernières sont souvent plus prudentes

« Cette étude montre la capacité de l’éléphant, le plus grand mammifère terrestre, à adapter son comportement pour sa sécurité », souligne le fondateur de Save The Elephants Ian Douglas-Hamilton, co-auteur de l’étude.

Des changements qui peuvent avoir des conséquences néfastes

Mais ces changements sont susceptibles « d’avoir des conséquences sur sa stratégie pour se nourrir, sur sa reproduction et sa survie, qui ne sont pas encore totalement comprises », ajoute-il. « Pour les éléphanteaux, le risque d’être attrapés par des lions ou des hyènes la nuit pourrait être plus grand », indique à l’AFP Festus Ihwagi. « Et pour les éléphants adultes, cela implique une altération de leur vie sociale » et cela peut avoir un impact sur leur activité sexuelle, ajoute-t-il.

Les chercheurs suggèrent d’utiliser leur ratio « comme un indicateur du niveau de braconnage quasiment en temps réel » afin de le contrer. 

Environ 30.000 éléphants sont encore tués chaque année en Afrique pour alimenter le trafic mondial d’ivoire, à destination principalement de la Chine et de l’Asie du Sud-Est.

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Des éléphants pleurent leurs morts : des images saisissantes


On sait que certains animaux semble vivre un deuil quand un proche décède, comme les chimpanzés, les dauphins. Une spécialiste des pachydermes a vu la même scène lors de la mort d’une matriarche. Ce qui n’est pas anodin, c’est que trois groupes qui ont défilé devant son corps n’appartenaient liés au clan de la matriarche. On n’ose pas dire que c’est une réaction emphatique pour éviter l’anthropomorphisme, alors pourquoi ce comportement ?
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Des éléphants pleurent leurs morts : des images saisissantes

 

Des éléphants viennent sentir et toucher le corps d’une matriarche, morte, de cause naturelle, quelques semaines plus tôt. © National Geographic

 Les éléphants vivent en communauté et ont développé des comportements qui parfois nous interrogent. Ainsi, en septembre 2016, nous avions découvert des images rares prises par une caméra : des éléphants défilant devant le cadavre d’une femelle.

D’après la zoologiste qui a filmé la scène, ce comportement n’est pas habituel et elle ne pouvait pas en donner d’explication précise.

Article de Jean-Luc Goudet paru le 3 septembre 2016

Ils s’approchent du reste du corps qu’ont laissé les charognards et l’explorent de leur trompe, voire de leurs pattes. Un troupeau d’éléphants défile ainsi, chacun s’arrêtant quelques secondes, ou plus. Le cadavre est celui d’une éléphante de 45 ans, une matriarche de la réserve nationale de Samburu, au nord du Kenya, morte deux ou trois semaines plus tôt (en 2013). Shifra Goldenberg, doctorante à la Colorado State University, spécialiste des pachydermes, avait suivi cette femelle, surnommée la reine Victoria.

Retournée sur les lieux, la jeune chercheuse a eu la chance de filmer ces images très rares, montrant trois groupes distincts d’éléphants venir autour de la reine Victoria. Dans le commentaire de la vidéo, publiée par National Geographic, elle explique que l’attitude et le comportement des animaux qui s’attardent près du corps ne sont pas du tout habituels.

Des éléphants en deuil ? En fait, on l’ignore

« Les animaux ont l’air stressé » commente Shifra Goldenberg. Comment interpréter cette scène ? Bien sûr, on pense à une sorte de deuil ou au moins à de la tristesse, mais il y a de l’anthropomorphisme dans cette analyse. La scientifique s’en garde bien, rappelant que l’on ne sait pas ce que les animaux ont dans la tête durant ce moment. Le fait que les trois groupes n’étaient pas liés à celui de la matriarche pose question.

Mais les pachydermes sont connus pour former des groupes très soudés, avec de nombreuses interactions sociales. D’autres mammifères, chimpanzés et dauphins notamment, manifestent de l’empathie pour leurs proches. Jane Goodall, dans les années 1960, fut la première à observer précisément de l’entraide entre des chimpanzés, des animaux valides venant apporter de la nourriture à des malades (la tribu avait subi une épidémie de poliomyélite). Mais leur comportement face à la mort reste mystérieux.

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Un éléphant dressé pour promener les touristes a tué un employé du parc au Zimbabwe


C’est impressionnant de voir des éléphants de près, mais pourtant ces éléphants qui sont utilisés pour des activités touristiques ont des souffrances psychologiques et physiques. Alors, il ne faut pas s’étonner que des accidents puissent arriver avec mort d’homme et à cause des mauvais traitements, l’éléphant “meurtrier” sera  tuer à son tour
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Un éléphant dressé pour promener les touristes a tué un employé du parc au Zimbabwe

 

éléphant

Un éléphant utilisé pour les promenades touristiques a tué son dresseur au Zimbabwe le samedi 22 juillet 2017.

ZEPPELIN / SIPA

Lison Gevers

 

Un éléphant utilisé pour promener des touristes a piétiné à mort son dresseur dans la ville touristique de Victoria Falls, au Zimbabwe le samedi 22 juillet 2017. Un accident qui rappelle que les animaux sauvages ne sont pas des bêtes de foire …

Enock Kufandanda, un dresseur de 50 ans a été tué ce week-end par Mbanje, un éléphant mâle dressé pour des safaris à dos d’éléphants, alors qu’il conduisait l’animal dans son enclos. L’homme était guide à Adventure Zone, une compagnie qui propose de nombreuses activités touristiques localisée aux Chutes Victoria.

« Dresseur d’éléphant est un métier à risque »

C’est le troisième accident du genre depuis ces dix dernières années d’après Clément Mukwasi, le président de l’association locale des opérateurs de safaris qui ne s’étend pas plus sur les détails.

« Dresseur d’éléphant est un métier à risque. Les éléphants comme certains humains sont rancuniers et peuvent attaquer après certains incidents », a-t-il ajouté.

 L’animal a été abattu par les autorités après l’incident.

« C’est un triste rappel du fait que les éléphants sont des animaux sauvages qui ne doivent pas être montés », a dénoncé l’organisation World Animal Protection dans un communiqué appelant à l’arrêt de ce genre d’activités « cruelles ».

Derrière l’activité touristique se cache une pratique cruelle

L’association dénonce ces pratiques, mettant en scène les animaux sauvages comme celle qui consiste à monter des éléphants. Les éléphanteaux sont séparés de leur mère très tôt et subissent un entrainement appelé « l’écrasement ». Celui-ci implique des contraintes physiques comme des douleurs sévères et une privation de nourriture et d’eau. Leur mental est complètement « brisé » selon World Animal Protection, ce qui explique l’apparente tranquillité des pachydermes lorsqu’ils sont montés par les touristes.

Le bullhook, un instrument utilisé sur les zones sensibles du corps de l’éléphant permettant de « guider » l’animal est en fait utilisé à outrance. Mais la cruauté ne se limite pas à cette pratique de dressage. Lorsque les pachydermes ne sont pas assez réceptifs et performants dans leur travail d’éléphants de promenade, ils gardent des chaînes en permanence, limitant leurs mouvements mais aussi empêchant une interaction sociale avec les autres. Les animaux sont donc littéralement entravés, physiquement et psychologiquement.

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Si vous allez en Thaïlande, n’alimentez pas le commerce des "éléphants à touristes"


En temps que touristes, nous avons un pouvoir de changer les choses face aux animaux qui sont utilisés pour le tourisme. Souvent, ces animaux sont maltraités et vivent dans des conditions qui ne sont pas adaptées pour eux. Refuser ce genre de commerce oblige cette industrie a changer leurs comportements
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Si vous allez en Thaïlande, n’alimentez pas le commerce des « éléphants à touristes »

 

Un touriste peint un éléphant à l’occasion des festivités de Songkran, en Thaïlande.

SAKCHAI LALIT/AP/SIPA

En Asie, la vie des pachydermes s’apparente le plus souvent à un calvaire, que les touristes peuvent choisir de cautionner ou non.

EXPLOITATION. Pour quelques minutes passées à déambuler sur leur dos, combien d’années de souffrance pour les pachydermes ? Les éléphants, exploités en masse par l’industrie du tourisme en Thaïlande, vivent souvent dans des conditions « inacceptables », met en garde l’ONG internationale World Animal Protection (WAP), qui vient de réaliser une étude sur leur sort en visitant plus de 220 attractions du sud asiatique.

Dans ce secteur qui échappe souvent aux régulations, plus des trois quarts des « éléphants à touristes » vivraient dans des conditions « mauvaises voire inacceptables ».

Des éléphants mieux traités au Cambodge qu’en Inde ou Thaïlande

Sur les 2.923 éléphants recensés dans l’industrie du tourisme, 2.198 se trouvent en Thaïlande. Viennent ensuite l’Inde (617 éléphants), le Sri Lanka (166), le Népal (147), le Laos (59) et le Cambodge (36). Avec des disparités certaines dans les conditions de vie : l’Inde et la Thaïlande sont les plus mauvais élèves en Asie, alors qu’un pays comme le Cambodge traite plutôt bien ses éléphants employés dans le secteur touristique.

STRESS.

« Quand ils ne sont pas utilisés pour des promenades ou des spectacles, les éléphants sont enchaînés jour et nuit, le plus souvent avec une chaîne de moins de trois mètres de long », un constat fait à travers toute l’Asie, souligne le rapport. »La nourriture qui leur est donnée est de mauvaise qualité, pour des soins vétérinaires très limités. Ils sont de surcroît souvent parqués dans des endroits stressants, avec de la musique forte ou des groupes de touristes, sur un sol en ciment », conclut le rapport.

Vers de nouveaux modes de tourisme plus respectueux

L’industrie des parcs à éléphants en Thaïlande s’est développée dans les années 1990, après l’interdiction de l’exploitation des éléphants pour transporter des arbres dans le secteur forestier.Pour Jan Schmidt-Burbach, qui travaille pour WAP et est basé en Thaïlande, les touristes ont le pouvoir d’améliorer la vie de ces éléphants captifs en choisissant des sites qui favorisent l’observation des animaux.

« En règle générale, si vous pouvez étreindre, prendre un selfie ou monter sur un animal sauvage, c’est cruel et vous ne devriez pas le faire », explique-t-il

ALTERNATIVES. L’ONG est particulièrement préoccupée par les cirques en Thaïlande, où des éléphants sont souvent vus en train de faire du tricycle, de marcher sur des haltères et même de jouer au basket.

 « La formation nécessaire pour que les éléphants effectuent de telles prouesses est particulièrement cruelle et stressante », estiment les chercheurs.

Aujourd’hui, l’attraction est populaire auprès des dizaines de millions de touristes qui se rendent chaque année en Thaïlande. Toutefois commencent à apparaître des parcs à éléphants alternatifs, ne proposant pas de balades à dos de pachydermes… mais seulement de les observer, de loin.

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