Des rhinocéros au Yukon, il y a 8 millions d’années


Le Yukon, il y a des millions d’années avait un climat beaucoup plus clément, assez pour que des tortues comme ceux des Galapagos, des lions et des hippopotames puissent y vivre. Ces derniers étaient beaucoup plus imposant que les  »hippopos » d’aujourd’hui.

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Des rhinocéros au Yukon, il y a 8 millions d’années

Illustration artistique d'un rhinocéros ancien et de tortues dans leur milieu naturel.

Illustration artistique d’un rhinocéros et de tortues dans leur milieu naturel il y a 8 millions d’années.

PHOTO : GOUVERNEMENT DU YUKON/JULIUS CSOTONYI

Radio-Canada

Des restes fossilisés découverts en 1973 au Yukon et récemment analysés montrent que le territoire était peuplé il y a de 8 à 9 millions d’années par des rhinocéros anciens et des tortues.

Ces rhinocéros mesuraient environ deux mètres de haut et trois mètres de long. Ils étaient certainement parmi les plus gros animaux qui vivaient en Amérique du Nord à l’époque.

Le paléontologue Grant Zazula, du gouvernement du Yukon, affirme que cette présence nordique montre à quel point le climat était différent à l’époque.

C’était probablement beaucoup plus à l’image de certaines parties du sud des États-Unis, où il y a des marécages qui ne gèlent pas tout au long de l’année. Grant Zazula

Le paléontologiste Grant Zazula montre l'émail fossilisé des dents de rhinocéros.

Le paléontologiste Grant Zazula montre l’émail fossilisé des dents de rhinocéros.

PHOTO : CBC-RADIO-CANADA/STEVE SILVA

Cela devait être particulier, puisque c’était vraiment plus sombre pendant l’hiver, ce qui représente une situation très intéressante pour ces animaux, explique Grant Zazula.

Les restes ont été mis au jour par Joan Hodgins, une enseignante de 22 ans à l’époque qui effectuait une randonnée pédestre avec ses élèves.

Un territoire fertile en fossiles

Au Yukon, nous pourrions entièrement remplir des camions de fossiles de mammifères de l’âge glaciaire comme des mammouths laineux, des chevaux anciens et des lions, explique le paléontologue Grant Zazula.

C’est la première fois que nous avons des preuves de la présence de mammifères anciens, comme les rhinocéros, avant l’ère glaciaire. Grant Zazula

Durant la période tertiaire, qui a commencé après l’extinction des dinosaures et qui s’est terminée il y a environ 2,6 millions d’années, un pont terrestre reliait ce qui est aujourd’hui la Sibérie et l’Alaska.

Les paléontologues pensent que des animaux de toutes sortes, y compris des mammouths et des rhinocéros, empruntaient ce pont.

Des carapaces semblables à celles de certaines espèces de tortues des Galapagos ont également été correctement identifiées.

Les présents travaux sont publiés dans la revue American Museum Novitates (en anglais).

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Un Britannique fait don de deux orteils pour un cocktail canadien


Il y a des traditions qui devraient se perdre. Le Sourtoe cocktail est une ces traditions barbares. C’est du whisky avec un orteil momifié servi au Yukon. Comme les orteils ne se trouvent pas à tous les coins de rue. On fait de la publicité pour ceux qui ont eu les orteils amputés suite à des engelures. Il faut 6 mois pour qu’un orteil soit consommable, sans pourtant être destiné à être mangé, juste toucher avec les lèvres. Heureusement, que cette tradition n’est pas à la grandeur du Canada.
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Un Britannique fait don de deux orteils pour un cocktail canadien


C'est Terry Lee, "mixologue" et "maitre de l'orteil" qui va prendre soin des orteils.

C’est Terry Lee, « mixologue » et « maître de l’orteil » qui va prendre soin des orteils.

© Frank HEUER/LAIF-REA / LAIF-REA / Frank HEUER/LAIF-REA

    Le froid avait coûté deux orteils à Nick Griffiths. Ils seront mis à profit pour une tradition locale très particulière, explique « The Guardian ».

    Par LePoint.fr

Élaborer un cocktail est un art. Il faut savoir ajuster les doses, mélanger au shaker ou à la cuillère, choisir les bons ingrédients… Mais si on y ajoute une dose d’originalité, les choses peuvent prendre un tour très particulier. C’est le cas du « Sourtoe cocktail », une spécialité de l’hôtel Downtown à Dawson City dans le Yukon, dans le nord-ouest du Canada. En effet, l’ingrédient majeur est un orteil humain, comme le raconte The Guardian.

C’est grâce à l’histoire du Britannique Nick Griffiths que ce cocktail arrive sur le devant de la carte. Le sportif a participé l’an dernier à la Yukon Arctic Ultra, une course extrême, dans le froid, sur une distance de 692 kilomètres. Un défi qui lui a coûté trois orteils, amputés à cause du froid. Sur son lit d’hôpital, il a repensé à une surprenante publicité qu’il avait vue auparavant.

 « Vous avez des engelures, nous voulons vos orteils. » Initialement, il pensait à une blague. Il s’agit en fait d’une tradition, vieille de plus de 40 ans à l’hôtel Downtown. Les curieux s’y pressent pour avoir la chance de tester le « Sourtoe cocktail ».

Ne pas avaler l’orteil

Cette boisson est composée de simplement deux éléments : un shot de whisky et un orteil momifié. Les clients qui s’y risquent doivent toucher l’orteil avec les lèvres, pour faire partie de ce qui est considéré comme un « club ». En revanche, gare à ceux qui l’avaleraient, une amende est au programme. Pour les faire parvenir dans le Yukon, le Britannique a tout simplement opté pour le courrier.

« Quand la dame à la poste m’a demandé ce que contenait mon paquet, j’ai commencé à bégayer. Elle a dû croire que j’envoyais un sachet de cocaïne », confie Nick Griffiths à Radio Canada.

Pour l’hôtel Downton, c’est une très bonne nouvelle puisque l’établissement a du mal à récupérer des orteils. Il faudra désormais six mois avant qu’ils ne soient « consommables ».

« Nous devrons l’embaumer sur du gros sel avant de pouvoir le servir. Ça fait longtemps, environ trois ou quatre ans, qu’on attend un gros orteil », précise Terry Lee, le mixologue et « maître de l’orteil » des lieux.

Pendant ce temps-là, Nick Griffiths pourrait bien se décider à retourner sur place afin d’être le premier à goûter le cocktail avec son propre orteil à l’intérieur.

« Les gens vous regardent comme si vous étiez un peu fou. Mais je pense surtout que c’est amusant », souligne le donateur au quotidien britannique.

https://www.lepoint.fr/i

Le Canada inquiet des projets de forage dans l’Arctique


Donald Trump pourrait demander une étude pour savoir l’impact sur l’environnement pour l’exploitation pétrolière et gaz aux frontières d’Alaska. Ce territoire est fragile et des autochtones en dépendent. Le caribou est une source importante de leur alimentation et ils pourraient en subir les conséquences. Sachant ce que le Président des États-Unis pensent de l’environnement, c’est à craindre pour les Premières Nations.
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Le Canada inquiet des projets de forage dans l’Arctique

Des caribous errent dans la toundra du Nunavut,... (Photo NATHAN DENETTE, archives La Presse canadienne)

Des caribous errent dans la toundra du Nunavut, en mars 2009.

PHOTO NATHAN DENETTE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

BOB WEBER
La Presse Canadienne

 

Le gouvernement du Canada, deux territoires et plusieurs Premières Nations expriment leurs préoccupations aux États-Unis au sujet du projet d’ouvrir les aires de mise bas d’une importante harde transfrontalière de caribous au forage, malgré les accords internationaux visant à la protéger.

Le ministère fédéral de l’Environnement affirme dans une lettre à l’établissement de l’Alaska du Bureau de la gestion du territoire des États-Unis (BLM) que le Canada est « préoccupé par les effets transfrontaliers potentiels de l’exploration et de l’exploitation du pétrole et du gaz dans la réserve faunique nationale de l’Arctique sur la plaine côtière de l’Alaska ».

Le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ont fait état de préoccupations similaires au moment où l’administration du président des États-Unis, Donald Trump, envisage d’étudier l’impact sur l’environnement de la vente de baux d’exploration dans la plaine riche en ressources écologiques.

La lettre des Territoires du Nord-Ouest à l’administration américaine souligne qu’« une grande partie de la faune qui habite le refuge se trouve aussi en territoire canadien ».

Elle ajoute que la conservation de ces ressources transfrontalières communes est très importante pour les groupes autochtones.

La harde de la Porcupine est l’une des rares populations de caribous en santé dans le Nord et une ressource cruciale pour les peuples autochtones.

Le Canada affirme que le caribou est couvert par l’un des quatre accords internationaux – dont deux sur les ours polaires et un sur les oiseaux migrateurs -, qui engagent les États-Unis à préserver l’écosystème dans la région. Au moins trois notes diplomatiques ont été échangées entre les deux pays sur la question.

L’interlocuteur américain a changé

Le Canada veut des garanties des États-Unis sur le contenu de l’étude environnementale. Les Territoires du Nord-Ouest demandent que des audiences soient organisées au sein des communautés autochtones du Canada dont la survie est liée à celle du troupeau.

Ce sera difficile, a déclaré Bobbi Jo Greenland Morgan, responsable du conseil tribal des Gwich’In.

« Nous ne traitons pas avec le même gouvernement que nous avons eu au cours des 30 années précédentes », a-t-elle souligné.

En décembre, les États-Unis ont publié un projet d’étude d’impact sur l’environnement pour la vente de baux avec une période de consultation publique jusqu’au 11 février.

Les enjeux sont importants pour l’étroite bande de terre qui borde la côte centrale de l’Alaska. Le troupeau de Porcupine s’élève à 218 000 têtes et est en croissance. Mme Greenland Morgan a fait valoir que ces animaux constituent une source de nourriture régulière pour son peuple.

« Nous mangeons probablement [du caribou] au moins une ou deux fois par semaine », a-t-elle indiqué.

Le caribou adulte peut coexister avec des activités industrielles, mais des scientifiques ont montré que l’animal évitait toute perturbation sur ses aires de mise bas.

« Le Canada est particulièrement préoccupé par le fait que l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz affecteraient de manière négative le succès à long terme de la reproduction de la harde de caribous de la Porcupine », indique la lettre du gouvernement fédéral.

Les États-Unis sont conscients de cette possibilité.

« Les impacts potentiels, en particulier ceux liés aux changements dans la répartition des mises bas et la survie des petits, devraient être plus intenses pour la harde de caribous de la Porcupine en raison de leur absence d’exposition préalable aux champs pétroliers », indique le document.

Il souligne également l’importance du troupeau pour les Premières Nations du Canada.

« Ces communautés canadiennes seraient parmi les plus susceptibles de subir des impacts indirects », souligne le document.

Craig Machtans, du Service canadien de la faune, représente le Canada au sein d’un comité international qui gère le troupeau de Porcupine. Il a affirmé entretenir de bonnes relations avec son homologue en Alaska, tout en ajoutant que les liens ne sont plus ce qu’ils étaient.

Le représentant américain venait auparavant du Service de la pêche et de la faune. Le membre actuel provient du département de l’Intérieur.

« Il a un mandat différent, a dit M. Machtans. Je ne suis pas sûr que ce soit la même relation. »

Des représentants d’Affaires mondiales Canada affirment que les États-Unis respectent l’accord conclu sur la harde de caribous de la Porcupine. Des responsables américains n’étaient pas disponibles pour commenter le dossier en raison de la paralysie partielle du gouvernement fédéral.

Momies : un caribou et un loup de l’âge de glace retrouvés très bien conservés


Trouver des momies bien conservées de l’époque glacière sont très rare. Le loup et un caribou ont été retrouvés au Yukon au Canada, ils auraient vécu entre 50.000 et 80.000 années. Probablement, les tissus conservés depuis l’âge glaciaire seraient les plus vieux à ce jour.
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Momies : un caribou et un loup de l’âge de glace retrouvés très bien conservés

 

 

Deux momies ont été retrouvées par des mineurs dans le Yukon (Canada). Ici, celle du jeune loup, qui est la plus complètement conservée. © Gouvernement du Yukon

Deux momies ont été retrouvées par des mineurs dans le Yukon (Canada). Ici, celle du jeune loup, qui est la plus complètement conservée. © Gouvernement du Yukon

Nathalie Mayer
Journaliste

 

Trouver des fossiles et des os datant de la dernière période glaciaire, cela n’est pas rare, mais lorsqu’il s’agit d’animaux momifiés, c’est exceptionnel. Un caribou et un loup ont ainsi été découverts au Canada en excellent état de conservation. Ils présentent des poils, de la peau et des tissus musculaires.

Le Yukon est un territoire du nord-ouest du Canada à la frontière avec l’Alaska. À la toute fin du XIXe siècle, il a connu une véritable ruée vers l’or. On y exploite encore quelques mines. Mais ce n’est pas pour avoir extrait quelques grammes du précieux métal que des mineurs de cette région font aujourd’hui sensation. En 2016, certains d’entre eux ont en effet trouvé là des restes d’animaux momifiés très bien conservés : un caribou, d’une part, et un jeune loup, d’autre part.

La momie de ce jeune loup est spectaculaire.

Des os et des fossiles datant de la dernière période glaciaire sont régulièrement découverts dans le Yukon. Les carcasses momifiées, en revanche, se révèlent beaucoup plus rares. 

« À notre connaissance, il s’agit du seul loup momifié datant de la dernière période glaciaire jamais découvert. Et il est spectaculaire avec ses petites pattes, sa queue et sa lèvre relevée qui laisse apparaître ses dents », s’enthousiasme Grant Zazula, un paléontologue local.

Selon les scientifiques, ces momies auraient entre 50.000 et 80.000 ans. Un âge qui rend à peine croyable leur état de conservation. Car les tissus musculaires, la peau et même la fourrure des deux animaux semblent avoir traversé les âges sans subir les affres du temps.

« Ce sont probablement les plus anciens tissus mous momifiés que nous ayons jamais découverts », explique Grant Zazula.

Des conditions de conservation favorables

L’état de conservation du jeune loup est tel que le mineur qui l’a découvert a d’abord cru avoir trouvé le corps d’un chien récemment mort. Le corps est entier, contrairement à celui du caribou, dont il manque l’arrière-train. Selon les vétérinaires qui ont étudié le jeune loup, celui-ci n’était pas âgé de plus de 8 semaines au moment de sa mort.

Le secret de cette surprenante conservation résiderait — outre la période glaciaire — dans la couche de cendres dans laquelle les momies ont été retrouvées. Ces cendres volcaniques datant de quelque 80.000 ans auraient aidé à isoler les restes de ces deux animaux et à les préserver de la décomposition. L’intelligence des mineurs, qui ont rapidement contacté les scientifiques, a fait le reste.

Ces pièces sont aujourd’hui exposées au centre culturel Dänojà Zho de Dawson City et elles seront ensuite intégrées à une exposition du Centre d’interprétation Beringia de Whitehorse, capitale du Yukon. Parallèlement, des analyses ADN sont notamment en cours afin d’en apprendre un peu plus sur ces deux animaux, mais aussi sur leur régime alimentaire et, plus largement, sur l’environnement dans lequel ils vivaient.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les momies incroyablement bien conservées d’un caribou et d’un loup ont été retrouvées dans le territoire du Yukon, au Canada.
  • Il s’agirait des plus anciens tissus mous momifiés ayant jamais été découverts.
  • La momie de loup serait la seule connue datant de la dernière période glaciaire.

https://www.futura-sciences.com/

Un cheval zébré peuplait autrefois l’Amérique du Nord


 

Il y a 17 millions d’années une espèces de cheval avec une robe bien différente de ce que l’on connait aujourd’hui parcouraient avec une autre espèce sans se reproduire en eux arpentaient presque tout l’Amérique du Nord. Sa particularité qu’il était zébré.
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Un cheval zébré peuplait autrefois l’Amérique du Nord

 

Représentation artistique de l'Haringtonhippus francisci.

Représentation artistique de l’Haringtonhippus francisci.   Photo : Jorge Blanco

Un genre de chevaux aujourd’hui éteint peuplait l’Amérique du Nord lors de la dernière période glaciaire, révèle un nouvel examen ADN d’ossements fossilisés découverts au Wyoming, au Nevada et au Yukon.

Un texte d’Alain Labelle

Avant ces travaux auxquels ont participé des équipes américaines et canadiennes, les chercheurs pensaient que ces chevaux à museau mince et à ossature légère étaient apparentés à l’âne sauvage asiatique ou à l’onagre, ou simplement à une espèce distincte du genre Equus, qui comprend les chevaux vivants, les ânes et les zèbres.

Ces nouveaux résultats publiés dans le journal eLife tendent à montrer que ces chevaux n’étaient pas étroitement liés à une espèce actuelle.

Les restes avaient été découverts dans des cavernes naturelles, des grottes et des champs aurifères.

Des crânes fossilisés d'Haringtonhippus francisci

Des crânes fossilisés d’Haringtonhippus francisci   Photo : Eric Scott

La nouvelle espèce identifiée a reçu le nom Haringtonhippus francisci.

Son nom lui a été donné en l’honneur du paléontologue Richard Harington du Musée canadien de la nature à Ottawa. Ce scientifique a consacré sa carrière à l’étude de la faune de la dernière période glaciaire. C’est lui qui a mis au jour les premiers fossiles de cette espèce au début des années 1970.

L’espèce aurait divergé du tronc principal de l’arbre généalogique du genre Equus il y a environ 5 millions d’années.

La grande distance sur le plan évolutif entre ces chevaux disparus et tous les chevaux actuels nous a surpris, mais elle nous a offert une rare occasion de nommer un nouveau genre de cheval. Beth Shapiro, Université de la Californie à Santa Cruz

L’Haringtonhippus francisci était une espèce très répandue. Elle peuplait une grande partie de l’Amérique du Nord, vivant aux côtés des populations d’Equus, sans jamais se reproduire avec elles. Dans le Nord canadien, Haringtonhippuss a survécu jusqu’à il y a environ 17 000 ans.

À la fin de la dernière période glaciaire, les deux groupes de chevaux ont disparu du continent, ainsi que d’autres grands animaux comme les mammouths laineux et les tigres à dents de sabre.

Bien qu’Equus ait survécu en Eurasie après la dernière période glaciaire, conduisant finalement à des chevaux domestiques, l’Haringtonhippus s’est retrouvé dans une impasse évolutive.

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Québécois recherché pour avoir volé un orteil humain dans un bar


Un vol, c’est un vol, mais l’utilisation de l’orteil est vraiment glauque. Franchement, il y a des traditions qui devraient se perdre
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Québécois recherché pour avoir volé un orteil humain dans un bar

 

HuffPost Canada  |  Par Michelle Butterfield

  • (Photo: Downtown Hotel/Facebook)

Le Downtown Hotel, un bar situé à Dawson City au Yukon, a connu de meilleures semaines…

Dans cet établissement servant des cocktails assez atypiques, il manque un orteil. Un orteil très spécial, momifié et indispensable pour la confection d’une boisson alcoolisée nommée le «Sourtoe Cocktail».

D’après le Vacouver Sun, l’orteil manque à l’appel depuis samedi soir.

«On est furieux», a affirmé Terry Lee, le «Toe Captain» du Downtown Hotel.

Cette tradition de servir un orteil momifié dans un cocktail a débuté en 1973 après qu’un doigt de pied ait été retrouvé dans un récipient contenant de l’alcool. L’invention du fameux «Sourtoe Cocktail Club» a ainsi été créée.

 

D’après le site du Downtown Hotel, l’orteil était à l’origine inséré uniquement dans des verres à bière contenant du champagne. Les règles ont par la suite été modifiées au cours des dernières décennies et on peut maintenant retrouver ce bout de corps humain dans toutes les consommations souhaitées.

Toutefois, une règle n’a pas changé au fil des années : vous devez toucher l’orteil avec vos lèvres en buvant votre consommation.

sour toe
(Photo: Lindsay Anderson/ Dana VanVeller)

Le bout de pied manquant fait partie des rares dons que le bar conservait, raconte la gérante de l’établissement à CBC News, Geri Coulbourne. L’orteil en question était un nouveau don qu’il venait tout juste de recueillir.

D’après le communiqué diffusé par l’hôtel, le suspect au cœur de ce vol serait un Québécois qui aurait obtenu un certificat de Sourtoe Cocktail. Les personnes gérant le bar ont donc en leur possession le nom du coupable.

Cet article est une traduction de l’anglais et il a été publié dans sa version originale sur le HuffPost Canada.

http://quebec.huffingtonpost.ca

L’origine de l’homme moderne nous réserve-t-elle d’autres surprises?


Pour ceux qui s’intéressent comme moi à l’archéologie, dans le domaine de l’évolution humaine, ces quelques mois ont été vraiment fructueuse. Avec des nouvelles technologies, la collaboration internationale fait reculer l’apparition de l’homme de plusieurs milliers d’années
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L’origine de l’homme moderne nous réserve-t-elle d’autres surprises?

 

L'évolution humaine représentée par une illustration

Illustration de l’évolution humaine Photo : iStock

En quelques mois seulement, 2017 a étonné les anthropologues de la planète : l’analyse d’outils et d’ossements fossilisés a fait reculer à au moins trois reprises l’apparition de notre espèce sur Terre et en Amérique. Une année exceptionnelle pour la science puisqu’elle bouleverse les théories acquises à ce jour.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Des restes humains, des outils en pierre et des ossements d’animaux fossilisés, retrouvés sur le site archéologique de Djebel Irhoud, au Maroc, ont permis de situer l’être humain sur le continent africain il y a environ 315 000 ans, soit 100 000 ans plus tôt qu’on le croyait.

La conclusion de l’équipe de chercheurs à l’origine de cette découverte sans précédent se retrouve dans de nouvelles études publiées récemment dans la revue Nature.

La datation des sédiments a été obtenue par thermoluminescence, une méthode qui consiste à dater d’autres objets retrouvés sur le site, plutôt que les ossements, comme des morceaux de galets brûlés par le feu à l’époque.

« En les chauffant à nouveau, l’énergie emmagasinée dans le silex est libérée. Et on peut la comparer, en calculer l’irradiation, et déterminer l’âge de l’occupation du site archéologique », explique Daniel Richter, de l’Institut allemand Max-Planck d’anthropologie évolutionniste, qui a daté les fossiles retrouvés au Maroc.

« C’était la seule façon de procéder pour dater d’aussi vieux ossements », ajoute le chercheur, qui se dit surpris d’en être arrivé à un chiffre aussi reculé dans le temps.

Les dents ont pour leur part été datées grâce à la résonance de spin électronique (une autre méthode de datation) pour contre-vérifier les résultats obtenus.

Un bond de 100 000 ans

Reconstruction faciale réalisée à partir des fragments d'un crâne d’Homo sapiens trouvé à Jebel Irhoud, au Maroc.

Reconstruction faciale réalisée à partir des fragments d’un crâne d’Homo sapiens trouvé au Maroc   Photo : Hublin/Ben-Ncer/Bailey

Le plus vieil être humain moderne connu à ce jour remontait à environ 200 000 ans. Ses restes avaient été retrouvés en Éthiopie. L’Afrique de l’Est était depuis considérée comme le berceau de l’humanité.

Les travaux effectués au Maroc bouleversent donc deux fois plutôt qu’une : l’être humain est non seulement beaucoup plus âgé qu’on le croyait, mais il était aussi présent dans toute l’Afrique.

D’autres surprises en Amérique

Au début de l’année, des travaux menés à l’Université de Montréal ont permis de chiffrer la présence de l’humain en Amérique à plus de 20 000 ans, grâce à l’analyse au radiocarbone d’artéfacts provenant de grottes dans le nord du Yukon.

L’être humain aurait donc peuplé le continent 10 000 ans plus tôt qu’on le croyait au départ. Sauf que, peu après, des travaux, cette fois menés aux États-Unis, ont donné lieu à une autre théorie, selon laquelle les premiers hommes avaient plutôt foulé le sol de l’Amérique il y a 130 000 ans.

Les os du mastodonte découverts en 1993 près de San Diego

Les os du mastodonte découverts en 1993 près de San Diego Photo : La Presse canadienne

La professeure au département d’anthropologie de l’Université de Montréal Ariane Burke qualifie de formidables les avancées de la science depuis le début de l’année, bien qu’il ne soit pas si étonnant, selon elle, que des artéfacts et des sites archéologiques soient redatés.

Ce qui fait l’éclat et attire l’attention en 2017, c’est qu’on repousse encore plus loin les origines de l’homme. Ariane Burke, archéologue et anthropologue

« Au fil des années, on ajoute des précisions sur des dates imprécises avec l’objectif d’affiner notre chronologie », ajoute-t-elle.

Les fragments de Djebel Irhoud, au Maroc, ont été retrouvés en 2004. Il a ensuite fallu plus de 10 ans pour les dater et contrevérifier les résultats obtenus avant d’être présentés la semaine dernière.

Le site archéologique avait révélé ses premiers secrets dans les années 60, mais c’est justement parce que les chercheurs de l’Institut Max-Planck doutaient des chiffres obtenus à l’époque qu’ils ont repris les fouilles. Les sédiments qui y étaient restés ont donc fait l’objet de nouvelles analyses.

« Depuis une vingtaine d’années, on a vu beaucoup de progrès dans les méthodes de datation, explique Ariane Burke. Les sites fouillés plus récemment peuvent être repris, parce que des sédiments ont été laissés en place en prévoyant qu’il y aurait peut-être des avancés dans les techniques archéologiques qui nous permettraient de revenir sur les lieux et de poser de nouvelles questions ».

Faire le point

L’archéologie n’a pas fini de révéler tous ses secrets sur l’être humain. Daniel Richter concède lui-même qu’avec le perfectionnement des technologies, d’autres découvertes pourraient le surprendre à nouveau.

De très vieux fossiles se cacheraient d’ailleurs toujours en Afrique, ce qui s’explique, selon plusieurs archéologues, par le manque de fouilles sur le continent.

La professeure Burke cite d’ailleurs un quatrième cas, en 2017, qui a cependant moins retenu l’attention : celui de la découverte, en Afrique du Sud, de nouveaux restes de l’Homo naledi, un cousin de l’Homo sapiens. Si on estimait à l’origine qu’il avait vécu il y a environ un ou deux millions d’années, il a plutôt été daté récemment entre 236 000 et 335 000 ans et aurait donc cohabité avec l’homme moderne, bouleversant l’ordre établi dans la chaîne de l’évolution.

« Je pense qu’on peut s’attendre à d’autres nouveautés et découvertes. On a une espèce qui a une portée géographique très vaste », poursuit Ariane Burke, en rappelant que des collaborations internationales et le perfectionnement des technologies permettent justement d’écrire l’histoire de l’être humain avec plus de précision.

« C’est ça la science, résume-t-elle. On émet des hypothèses, on les teste, puis on les ajuste. C’est un domaine très enrichissant et en plein mouvement ».

Les découvertes de cette année en archéologie et en anthropologie montrent qu’une chose est certaine : l’histoire de l’humain réserve encore des surprises.

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Des humains en Amérique du Nord il y a 24 000 ans


On scientifique affirmait que les premiers arrivés en Amérique du Nord dataient de 30 000 ans. Sauf, qu’il était contesté. Aujourd’hui, il semble que cela soit prouvé, non pas grâce à des ossements humains, mais des poissons, un cheval prouverait l’intervention humaine.
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Des humains en Amérique du Nord il y a 24 000 ans

 

Photo : NASA

La présence humaine dans le nord de l’Amérique remonte à 24 000 ans, lorsque la dernière ère glaciaire était à son maximum, montrent des travaux réalisés à l’Université de Montréal.

Un texte d’Alain Labelle


Les travaux de la professeure Ariane Burke, du Département d’anthropologie, et de son étudiante de doctorat Lauriane Bourgeon font donc remonter l’arrivée des premiers humains sur le continent nord-américain, par le détroit de Béring, à 10 000 ans plus tôt qu’estimé à ce jour.

Les chercheuses en sont venues à cette conclusion après avoir analysé au radiocarbone des artéfacts provenant des grottes du Poisson bleu, situées sur les rives de la rivière Bluefish, dans le nord du Yukon.

Photo de la mandibule d'un cheval

La mandibule d’un cheval est datée d’entre 23 000 et 24 000 ans.   Photo : Université de Montréal

La confirmation attendue

Ce site a été l’objet de fouilles archéologiques entre 1977 et 1987. À l’époque, la datation d’ossements d’animaux avait mené l’archéologue Jacques Cinq-Mars à émettre l’hypothèse d’une occupation humaine de cette région il y a 30 000 années calibrées (ou années avant le présent).

Cette hypothèse est demeurée controversée dans la communauté scientifique en l’absence d’autres sites confirmant une telle date. En outre, la présence d’ossements d’animaux dans ces grottes ne pouvait être liée hors de tout doute à l’intervention humaine.

La chercheuse Lauriane Bourgeon a analysé pas moins de 36 000 fragments d’os prélevés sur le site et conservés depuis au Musée canadien de l’histoire, à Gatineau.

Ce travail, réalisé pour certaines pièces au Laboratoire d’écomorphologie et de paléoanthropologie de l’Université de Montréal, a dévoilé des traces d’intervention humaine sur 15 ossements. Une vingtaine d’autres fragments montrent des traces probables d’intervention.

Mme Bourgeon a soumis ces ossements à de nouvelles analyses au carbone 14. Les résultats indiquent que le plus vieux fragment est celui d’une mandibule de cheval portant les marques d’un outil de pierre. L’âge de la mandibule est estimé entre 23 000 et 24 000 ans en années calibrées.

Notre découverte confirme les analyses antérieures et démontre qu’il s’agit du plus vieux site connu d’occupation humaine au Canada. Elle démontre que la Béringie de l’Est était habitée au cours de la dernière ère glaciaire.

La professeure Ariane Burke

Berceau des peuples d’Amérique

La Béringie est un immense territoire allant du fleuve Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest, jusqu’à la rivière Lena, en Russie. D’autres études ont montré qu’un groupe de quelques milliers d’individus a vécu de façon isolée du reste du monde en Béringie il y a entre 15 000 et 24 000 ans.

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Fuites de carbone et dégel massif détectés dans l’Arctique


Le dégel en Arctique risque de causer un cercle vicieux sur le climat en laissant échappé des tonnes de carbone dans l’atmosphère. Sauf que ce dégel provoque aussi un nouvel écosystème dans la région ainsi qu’en Alaska, on ne peut pas vraiment prédire la répercussion des plantes sur ce carbone libéré.
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Fuites de carbone et dégel massif détectés dans l’Arctique

 

De nouvelles recherches permettent de comprendre comment le... (photo Kathryn Hansen, archives reuters)

De nouvelles recherches permettent de comprendre comment le carbone contenu dans le sol est libéré par le réchauffement climatique.

PHOTO KATHRYN HANSEN, ARCHIVES REUTERS

 

CHARLES CÔTÉ

De nouvelles recherches publiées récemment permettent de comprendre comment le carbone contenu dans le sol est libéré par le réchauffement, particulièrement dans l’Arctique, ce qui laisse présager un cercle vicieux de mauvais augure pour le climat.

Une étude publiée dans Nature estime que les sols vont ajouter 55 milliards de tonnes de carbone dans l’atmosphère d’ici 2050.

Cela représenterait entre 12 et 17 % des émissions humaines de gaz à effet de serre (GES) au cours de la même période.

C’est comme s’il y avait l’équivalent des États-Unis, deuxième pollueur mondial avec 17 % des émissions de GES, en plus de ce que l’on estimait déjà.

Les chercheurs de quatre continents réunis aux fins de cette étude en sont venus à cette conclusion après avoir combiné les résultats de dizaines d’expériences réalisées sur le terrain et en ajoutant cette nouvelle information dans des simulateurs climatiques.

Leur synthèse « fournit des données empiriques solides en appui à l’idée que la hausse des températures va stimuler la perte nette de carbone des sols vers l’atmosphère, ce qui stimulerait une boucle de rétroaction qui pourrait accélérer les changements climatiques », affirment-ils.

Ce transfert massif de carbone vers l’atmosphère est – et sera – concentré dans les régions arctiques et subarctiques, où le réchauffement déjà observé est beaucoup plus rapide que dans les zones tempérées ou sous les tropiques.

Les tourbières à la rescousse?

Selon Michelle Garneau, professeure de géographie à l’Université du Québec à Montréal et spécialiste des milieux nordiques, il reste beaucoup d’incertitude sur le sujet, en particulier sur la réaction des plantes à leur nouveau climat.

« On ne peut pas traduire la complexité du milieu naturel par de simples équations mathématiques », affirme-t-elle dans un courriel à La Presse.

« Dans l’ensemble, il n’est pas du tout erroné de penser que le réchauffement du climat va provoquer un relâchement du carbone des sols vers l’atmosphère et favoriser une boucle de rétroaction vers l’atmosphère qui pourrait renforcer le réchauffement », explique-t-elle. 

« Par contre, les modèles reproduisent encore difficilement les liens extrêmement étroits et complexes entre la végétation, les sols et les conditions climatiques. »

Une de ses recherches a démontré une « augmentation de la productivité végétale » dans les tourbières au cours de l’épisode chaud médiéval, autour de l’an 1100. Résultat : plus de carbone atmosphérique a été capté pendant cette période. « De pareils résultats soulèvent donc l’urgence d’une collaboration plus étroite entre les modélisateurs et les scientifiques produisant des données empiriques », dit-elle.

Fonte en Alaska

Une autre recherche publiée récemment, cette fois dans Geophysical Research Letters, montre à quel point, dans ce cas, l’Alaska se réchauffe.

Les chercheurs des services géologiques américains (USGS) ont eu accès à plus de 30 ans de données sur la chimie du fleuve Yukon. Ce cours d’eau draine un territoire immense, aussi grand que la Californie, qui comprend une bonne partie du Yukon et du nord de la Colombie-Britannique, au Canada.

Sur la période, on a observé une augmentation importante des taux de différents éléments chimiques dans l’eau. L’explication ? Le dégel à la grandeur de la région, explique à La Presse Ryan Tooney, hydrologue à l’USGS.

« Sur une bonne partie du territoire, il y a du pergélisol, du sol gelé en permanence, dit-il. La couche supérieure où se trouve la végétation dégèle l’été. Mais cette couche active est de plus en plus profonde. Alors il y a plus d’éléments chimiques qui sont lessivés dans la rivière l’été. Et le phénomène est présent aussi l’hiver, alors ça nous indique que les eaux souterraines aussi sont touchées. »

L’impact de ces changements chimiques se ressentira dans les écosystèmes de l’océan Arctique, affirme-t-on.

Le MacKenzie, source de carbone

Fait intéressant : les chercheurs de l’Alaska n’ont pas observé d’augmentation du taux de carbone dans l’eau du fleuve Yukon. Mais le phénomène est très présent dans le bassin versant voisin, celui du fleuve Mackenzie, selon les recherches de Suzanne Tank, de l’Université de l’Alberta. Les changements pour les autres éléments chimiques sont semblables à ceux du fleuve Yukon.

Pourquoi cette différence ? Parce que le Yukon coule d’est en ouest, tandis que le Mackenzie coule du sud vers le nord, croient les chercheurs. Et les changements dans le cycle de carbone sont observables dans la partie nord du bassin du Mackenzie.

Sur une période d’une quarantaine d’années, la quantité de carbone charriée par le fleuve Mackenzie a augmenté de 40 %.

« Au début, dans les années 70, environ 1,3 million de tonnes de carbone dissous quittaient chaque année l’embouchure du Mackenzie, explique Mme Tank à La Presse. En 2012, c’était 1,9 million de tonnes. »

C’est comme si le Mackenzie relâchait autant de carbone de plus qu’une centrale thermique au charbon.

Environ 60 % de ce carbone organique est consommé par les microbes dans l’océan Arctique, où il finit par être relâché pergélisol dans l’atmosphère sous forme de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre.

D’une façon ou de l’autre, ce carbone supplémentaire vient du sol. Impossible pour l’instant de savoir s’il provient ou non du pergélisol, mais c’est une hypothèse très plausible : il y a plusieurs signes de dégel dans le bassin du Mackenzie, comme la multiplication des glissements de terrain.

« Le Nord est en train de changer très rapidement, dit Mme Tank. Une hausse de 40 % en 40 ans à l’échelle de toute une région, c’est très rapide. On pense au pergélisol comme un dépôt à long terme pour le carbone, mais cela pourrait être remis en question. »

http://www.lapresse.ca/

Canada: Il paye 500 dollars pour avaler un orteil


Je ne sais pas comment ils font pour boire avec un orteil humain dans leur verre. C’est franchement dégeulasse. Il y a des traditions qui ne devraient pas existées
Nuage

 

Canada: Il paye 500 dollars pour avaler un orteil

 

Capture d'écran d'une vidéo montrant le «Sourtoe Cocktail», tradition du Yukon au Canada.

Capture d’écran d’une vidéo montrant le «Sourtoe Cocktail», tradition du Yukon au Canada. 20 MINUTES

CONSOMMATION – Une tradition de la ville de Dawson City, au Canada, consiste à boire un shot de whisky Yukon Gold avec un orteil qui y flotte…

 

Vous prendrez bien un doigt de whisky? Une tradition de la ville de Dawson City dans le Yukon, au Canada, consiste à boire un shot de whisky Yukon Gold avec un orteil qui y flotte. Le buveur doit faire toucher ses lèvres au membre humain, mais, s’il l’avale par mégarde, il doit payer une «amende» de 500 dollars (environ 356 euros).

Mais, samedi soir, un  client d’un hôtel de la ville s’est illustré. Terry Lee, qui tenait le bar ce soir-là, a raconté à CBC News que le client avait mis 500 dollars sur le comptoir et avalé son verre, doigt de pied compris. Il s’agirait d’un Américain qui passait l’été à Dawson et venait de récupérer sa caution, juste avant de quitter la ville.

L’«amende» portée à 2.500 dollars

Selon lui, c’est la première fois que quelqu’un avale intentionnellement le doigt du«Sourtoe Cocktail». Lee a précisé que la tradition locale allait perdurer dans le bar, qui possède un orteil de rechange.

L’«amende» a cependant été portée à 2.500 dollars (environ 1.780 euros). Depuis 1973, et les débuts du «Sourtoe Cocktail», quelque 60.000 personnes ont dégusté le breuvage. Huit orteils ont été avalés, volés ou détruits dans ce laps de temps, mais un doigt de rechange a toujours été trouvé.

Une tradition qui semble surréaliste, mais qui existe bel et bien, comme le montre la vidéo ci-dessous.

http://www.20minutes.fr/