Des recherches en Allemagne sur l’origine de plus de 1 000 crânes africains


Pendant l’empire allemand, les colonies ont étendu leur territoire à plus endroits en Afrique. Des restes humains ont été rapatrié pendant cette période de l’histoire. Aujourd’hui, on cherche à savoir l’origine de 1000 crânes qui peuvent venir du Rwanda, Tanzanie et autres pays. Moi, la question que je me demande : pourquoi ces crânes se retrouve en Allemagne
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Des recherches en Allemagne sur l’origine de plus de 1 000 crânes africains

 

ANTONY NJUGUNA / REUTERS

Ces restes humains avaient été ramenés principalement du Rwanda, mais aussi de Tanzanie et du Burundi, dans l’ancien Empire allemand.

Un projet international de recherche de deux ans a été lancé jeudi en Allemagne pour découvrir l’origine de plus de 1 000 crânes provenant des anciennes colonies allemandes en Afrique.

Ces restes humains avaient été ramenés principalement du Rwanda, mais aussi de Tanzanie et du Burundi, dans l’ancien Empire allemand (1871-1918) par l’anthropologue allemand Felix von Luschan à des fins « d’études scientifiques ».

Coordonnées par la Fondation des possessions culturelles prussiennes (FPCP), ces recherches pourraient permettre de restituer in fine ces crânes aux pays d’origine

« Nous allons d’abord chercher à déterminer quelle est l’histoire de ces crânes (…) puis nous réfléchirons avec les pays concernés à ce que nous en ferons », a expliqué lors d’une conférence de presse à Berlin Hermann Parzinger de la FPCP.

L’ambassadeur rwandais en Allemagne Igor Cesar a admis que son pays n’avait appris que récemment, en 2016, l’existence de ces restes humains.

« Quand on entend dire qu’il y a 1 000 crânes, on se demande d’abord d’où ils viennent. Comment peut-on parvenir à récolter 1 000 crânes? », s’est-il demandé, précisant qu’à cette époque les cimetières n’existaient pas au Rwanda. Les corps des défunts étaient simplement enterrés près des maisons familiales.

Selon lui, il est « encore trop tôt » pour que Kigali exige leur restitution: « ces crânes ont attendu 100 ans et à présent ils sont ici (…) quand nous saurons plus précisément ce qu’il en ressort, nous verrons ce qu’il en adviendra ».

La Fondation des possessions culturelles prussiennes avait récupéré ces crânes « en très mauvais état » de l’hôpital berlinois de la Charité. Parmi eux, 986 seraient issus du Rwanda, 41 de Tanzanie, 4 du Burundi et 54 autres ne sont pour le moment identifiés que par « Afrique de l’est ».

Depuis, ils faisaient l’objet d’un important travail de rénovation et d’inventaire.

Mais en l’absence de toute documentation, le travail préliminaire des scientifiques s’est avéré jusqu’à présent très compliqué: les notes griffonnées à même les crânes ont constitué jusqu’à présent leurs meilleurs indices.

C’est pourquoi les chercheurs allemands vont travailler en collaboration avec leurs homologues africains pour faciliter leur tâche.

« Nous allons désormais former un réseau avec nos collègues de Tanzanie, du Rwanda, du Burundi pour rechercher ensemble les origines de ces objets », a affirmé Bernhard Heeb qui coordonne l’étude globale.

Jusqu’au traité de Versailles à la fin de la Première Guerre mondiale, l’Empire allemand possédait plusieurs colonies en Afrique: l’Afrique orientale allemande s’étendait sur les territoires actuels du Rwanda, du Burundi et d’une partie de la Tanzanie, le sud-ouest africain recouvrait l’actuelle Namibie et l’ouest avec les actuels Cameroun et Togo

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’origine de l’homme moderne nous réserve-t-elle d’autres surprises?


Pour ceux qui s’intéressent comme moi à l’archéologie, dans le domaine de l’évolution humaine, ces quelques mois ont été vraiment fructueuse. Avec des nouvelles technologies, la collaboration internationale fait reculer l’apparition de l’homme de plusieurs milliers d’années
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L’origine de l’homme moderne nous réserve-t-elle d’autres surprises?

 

L'évolution humaine représentée par une illustration

Illustration de l’évolution humaine Photo : iStock

En quelques mois seulement, 2017 a étonné les anthropologues de la planète : l’analyse d’outils et d’ossements fossilisés a fait reculer à au moins trois reprises l’apparition de notre espèce sur Terre et en Amérique. Une année exceptionnelle pour la science puisqu’elle bouleverse les théories acquises à ce jour.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Des restes humains, des outils en pierre et des ossements d’animaux fossilisés, retrouvés sur le site archéologique de Djebel Irhoud, au Maroc, ont permis de situer l’être humain sur le continent africain il y a environ 315 000 ans, soit 100 000 ans plus tôt qu’on le croyait.

La conclusion de l’équipe de chercheurs à l’origine de cette découverte sans précédent se retrouve dans de nouvelles études publiées récemment dans la revue Nature.

La datation des sédiments a été obtenue par thermoluminescence, une méthode qui consiste à dater d’autres objets retrouvés sur le site, plutôt que les ossements, comme des morceaux de galets brûlés par le feu à l’époque.

« En les chauffant à nouveau, l’énergie emmagasinée dans le silex est libérée. Et on peut la comparer, en calculer l’irradiation, et déterminer l’âge de l’occupation du site archéologique », explique Daniel Richter, de l’Institut allemand Max-Planck d’anthropologie évolutionniste, qui a daté les fossiles retrouvés au Maroc.

« C’était la seule façon de procéder pour dater d’aussi vieux ossements », ajoute le chercheur, qui se dit surpris d’en être arrivé à un chiffre aussi reculé dans le temps.

Les dents ont pour leur part été datées grâce à la résonance de spin électronique (une autre méthode de datation) pour contre-vérifier les résultats obtenus.

Un bond de 100 000 ans

Reconstruction faciale réalisée à partir des fragments d'un crâne d’Homo sapiens trouvé à Jebel Irhoud, au Maroc.

Reconstruction faciale réalisée à partir des fragments d’un crâne d’Homo sapiens trouvé au Maroc   Photo : Hublin/Ben-Ncer/Bailey

Le plus vieil être humain moderne connu à ce jour remontait à environ 200 000 ans. Ses restes avaient été retrouvés en Éthiopie. L’Afrique de l’Est était depuis considérée comme le berceau de l’humanité.

Les travaux effectués au Maroc bouleversent donc deux fois plutôt qu’une : l’être humain est non seulement beaucoup plus âgé qu’on le croyait, mais il était aussi présent dans toute l’Afrique.

D’autres surprises en Amérique

Au début de l’année, des travaux menés à l’Université de Montréal ont permis de chiffrer la présence de l’humain en Amérique à plus de 20 000 ans, grâce à l’analyse au radiocarbone d’artéfacts provenant de grottes dans le nord du Yukon.

L’être humain aurait donc peuplé le continent 10 000 ans plus tôt qu’on le croyait au départ. Sauf que, peu après, des travaux, cette fois menés aux États-Unis, ont donné lieu à une autre théorie, selon laquelle les premiers hommes avaient plutôt foulé le sol de l’Amérique il y a 130 000 ans.

Les os du mastodonte découverts en 1993 près de San Diego

Les os du mastodonte découverts en 1993 près de San Diego Photo : La Presse canadienne

La professeure au département d’anthropologie de l’Université de Montréal Ariane Burke qualifie de formidables les avancées de la science depuis le début de l’année, bien qu’il ne soit pas si étonnant, selon elle, que des artéfacts et des sites archéologiques soient redatés.

Ce qui fait l’éclat et attire l’attention en 2017, c’est qu’on repousse encore plus loin les origines de l’homme. Ariane Burke, archéologue et anthropologue

« Au fil des années, on ajoute des précisions sur des dates imprécises avec l’objectif d’affiner notre chronologie », ajoute-t-elle.

Les fragments de Djebel Irhoud, au Maroc, ont été retrouvés en 2004. Il a ensuite fallu plus de 10 ans pour les dater et contrevérifier les résultats obtenus avant d’être présentés la semaine dernière.

Le site archéologique avait révélé ses premiers secrets dans les années 60, mais c’est justement parce que les chercheurs de l’Institut Max-Planck doutaient des chiffres obtenus à l’époque qu’ils ont repris les fouilles. Les sédiments qui y étaient restés ont donc fait l’objet de nouvelles analyses.

« Depuis une vingtaine d’années, on a vu beaucoup de progrès dans les méthodes de datation, explique Ariane Burke. Les sites fouillés plus récemment peuvent être repris, parce que des sédiments ont été laissés en place en prévoyant qu’il y aurait peut-être des avancés dans les techniques archéologiques qui nous permettraient de revenir sur les lieux et de poser de nouvelles questions ».

Faire le point

L’archéologie n’a pas fini de révéler tous ses secrets sur l’être humain. Daniel Richter concède lui-même qu’avec le perfectionnement des technologies, d’autres découvertes pourraient le surprendre à nouveau.

De très vieux fossiles se cacheraient d’ailleurs toujours en Afrique, ce qui s’explique, selon plusieurs archéologues, par le manque de fouilles sur le continent.

La professeure Burke cite d’ailleurs un quatrième cas, en 2017, qui a cependant moins retenu l’attention : celui de la découverte, en Afrique du Sud, de nouveaux restes de l’Homo naledi, un cousin de l’Homo sapiens. Si on estimait à l’origine qu’il avait vécu il y a environ un ou deux millions d’années, il a plutôt été daté récemment entre 236 000 et 335 000 ans et aurait donc cohabité avec l’homme moderne, bouleversant l’ordre établi dans la chaîne de l’évolution.

« Je pense qu’on peut s’attendre à d’autres nouveautés et découvertes. On a une espèce qui a une portée géographique très vaste », poursuit Ariane Burke, en rappelant que des collaborations internationales et le perfectionnement des technologies permettent justement d’écrire l’histoire de l’être humain avec plus de précision.

« C’est ça la science, résume-t-elle. On émet des hypothèses, on les teste, puis on les ajuste. C’est un domaine très enrichissant et en plein mouvement ».

Les découvertes de cette année en archéologie et en anthropologie montrent qu’une chose est certaine : l’histoire de l’humain réserve encore des surprises.

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Des restes humains trouvés à proximité de l’épave du Concordia


Un naufrage qui avait eu lieu en janvier 2012 va finir par rendre ses dernières victimes aux familles Il ne manque que la confirmation que ce sont bien les deux morts qui n’avaient pas encore été trouvés parmi les 32 victimes
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Des restes humains trouvés à proximité de l’épave du Concordia

 

L'accident du Concordia avait fait 32 victimes, mais les corps... (PHOTO VINCENZO PINTO, AFP)

L’accident du Concordia avait fait 32 victimes, mais les corps du serveur de nationalité indienne Russel Rebello et de la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi n’ont jamais été retrouvés.

PHOTO VINCENZO PINTO, AFP

Agence France-Presse
Rome

Des restes humains ont été trouvés jeudi à proximité de l’épave du paquebot Concordia dont le naufrage en janvier 2012 a fait 32 morts, alors que les corps de deux victimes sont toujours manquants, a annoncé la Protection civile italienne.

«Au cours des activités de recherche qui se sont déroulées à hauteur de la zone centrale du navire, les plongeurs des gardes-côtes et de la police financière ont trouvé des restes dont la nature doit être encore définie au moyen d’examens d’ADN», selon un communiqué de la Protection civile.

Le chef de la Protection civile italienne, Franco Gabrielli, qui se trouvait par hasard sur l’île du Giglio pour faire le point sur les recherches, a précisé à la chaîne de télévision Sky TG24 qu’il s’agissait de «restes humains».

«Seul l’examen de l’ADN, qui prendra quelques jours, pourra nous donner la certitude» que les restes trouvés appartiennent «aux personnes que nous recherchons», a ajouté M. Gabrielli.

«Vu l’endroit où ils ont été trouvés, les restes pourraient appartenir aux deux victimes, mais nous devons approfondir les recherches et seul l’ADN nous donnera cette certitude», a conclu le chef de la Protection civile.

Selon l’agence Ansa qui ne cite pas ses sources, il s’agirait d’os. Ils n’ont pas été récupérés immédiatement et les plongeurs devaient les remonter dans l’après-midi, une fois obtenue l’autorisation du parquet de Grosseto, en Toscane, responsable du dossier.

L’accident du Concordia près de la côte de l’île toscane du Giglio avait fait 32 victimes, mais les corps du serveur de nationalité indienne Russel Rebello et de la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi n’ont jamais été retrouvés.

Les recherches des restes de ces deux victimes qui n’avaient jamais été retrouvés ont repris il y a deux jours, une fois que l’épave du Concordia a été sécurisée.

«Restituer les corps des deux dernières victimes (à leurs familles, NDLR) est devenu une question de première importance», avait alors déclaré M. Gabrielli.

Le frère de Russel, Kevin qui vit en Italie ainsi que le mari de la passagère sicilienne Elio Vicenzi sont venus à de nombreuses reprises au Giglio dans l’espoir de récupérer les dépouilles de leurs proches.

L’épave du Concordia a été redressée le 17 septembre dernier, une vingtaine de mois après l’accident, une première mondiale en raison de la taille de ce gigantesque paquebot de 114 000 tonnes qui gisait sur le flanc droit à quelques mètres du Giglio.

Selon la Protection civile, les familles des deux victimes et le parquet de Grosseto ont été informés de la découverte de ces restes.

Les spécialistes des carabiniers doivent se mettre immédiatement à l’oeuvre pour tenter d’identifier ces restes grâce à des examens d’ADN, selon la même source.

Le capitaine du Concordia, Francesco Schettino, est actuellement jugé à Grosseto pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l’environnement. Son procès qui a commencé à la mi-juillet se poursuivra le 7 octobre avec l’audition de plusieurs témoins.

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Restes humains en Ontario: deux mains trouvées dans la rivière


La police a fait des recherches pour trouver des indices suite a la découverte de membres humains On sait qu’il avait trouver la tête et un pied et voila deux mains .. on croit que c’est une femme ..mais il reste encore a savoir qui est cette personne
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Restes humains en Ontario: la police trouve deux mains

 

La police sur les lieux de la découverte,... (Photo PC)

 

La police sur les lieux de la découverte, hier,

PHOTO PC

MISSISSAUGUA, Ont. – La police a trouvé deux mains dans un cours d’eau à l’ouest de Toronto, vendredi, où la tête d’une femme et un pied avaient fait surface plus tôt cette semaine.

Les autorités ont poursuivi les recherches à Mississauga, en Ontario.

Le sergent Pete Brandwood a indiqué que l’une des deux mains avait été retrouvée dans la rivière Credit, au même endroit où un pied droit a été découvert mercredi. L’autre main a été dénichée à proximité, non loin de l’endroit où se trouvait la tête.

Le sergent a précisé qu’il était «logique» d’assumer que les deux mains provenaient du même individu.

Les autorités avaient déjà indiqué que le pied serait celui d’une femme, puisque les ongles d’orteils ont été vernis. Les policiers ne savent pas encore si le pied et la tête appartiennent à la même personne.

M. Brandwood a ajouté vendredi que les autorités examinaient un autre «élément d’intérêt», mais qu’il était nécessaire de procéder à des tests pour vérifier s’il s’agit d’une autre partie de corps humain.

Les policiers ignorent par ailleurs si les restes ont été laissés à cet endroit ou emportés par la rivière.

L’inspecteur Randy Cowan, de la Police régionale de Peel, a indiqué que les restes semblent trop gros pour être ceux d’un enfant.

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Pied et main envoyés à des écoles La signature de Magnotta?


Il y a eu aussi un pied trouvé a Montréal, mais c’était un canular Faut-tu être stupide .. Enfin, les deux morceaux humain trouvé dans des colis .. seraient probablement des restes humains manquant .. L’affaire Magnotta risque encore faire des vagues  mais certains pensent que Magnotta n’était pas tout seul quand il a massacrer l’étudiant chinois ,,.
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Pied et main envoyés à des écoles La signature de Magnotta?

 

TVA Nouvelles

Consultez la chronologie de cette affaire

La police de Vancouver et le bureau du coroner de la Colombie-Britannique enquêtent sur la découverte mardi après-midi de restes humains dans des colis envoyés à deux écoles de la région.

Le premier paquet qui contenait selon toute vraisemblance, une main humaine, a été ouvert par un employé de l’école False Creek, un peu après 13 heures mardi après-midi.

L’autre colis qui contenait un pied humain a été découvert par un membre du personnel de l’école St. George’s, également en après-midi.

Selon le porte-parole de la police de Vancouver, les évènements ont été fort traumatisants pour le personnel de ces établissements scolaires.

On ne sait toujours pas s’il s’agit des parties du corps manquantes de Jun Lin, la présumée victime de Luka Rocco Magnotta.


Les forces de l’ordre de Vancouver ne font pas le lien avec Magnotta, mais sont en lien avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et «tout autre corps de police qui pourrait être impliqué».

L’enquête permettra de déterminer d’où les colis ont été envoyés et l’identité de la victime.

Les écoles ont été fermées afin de laisser libre cours aux services d’identité judiciaire des crimes majeurs, toujours sur les lieux en fin de journée.

La police précise qu’aucun élément ne permet de croire que des élèves ou membres du personnel aient été directement visés par ces envois.

http://tvanouvelles.ca

Des ossements se vendent sur internet


On peux-tu mourir  et pourrir en paix… Déjà pour ceux qui reste c’est difficile si en plus on vol les ossements pour vendre après sans le consentement pour des collections, de la sorcellerie .. et puis quoi encore …
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Des ossements se vendent sur internet

Cadavre | Outrage - Des ossements se vendent sur internet

© Jean-Claude Tremblay/Agence QMI

QUÉBEC — Il existe un marché pour les restes humains sur internet. Un squelette complet se négocie par exemple à 4800 $. Tout s’achète sur le web, même des vertèbres cervicales, des côtes et des molaires. Par exemple, une clavicule vaut 49 $, un tibia 199 $, un pied articulé 275 $, ou un crâne humain 1 650 $. Les prix et la qualité varient toutefois selon les sites consultés.

Plusieurs profanations de cimetières et quelques indices provenant de certains hôpitaux au Canada et ailleurs dans le monde amènent les autorités policières à soupçonner l’existence d’un trafic d’ossements humains. Entre les historiens, les collectionneurs, les scientifiques et les trafiquants, la ligne est parfois très mince.

En 2011, le commerce d’ossements a littéralement explosé à travers la planète. La sorcellerie africaine y serait aussi pour beaucoup. Les moulages en résine peuvent également jouer des tours aux acheteurs potentiels. Sur eBay ou ailleurs.

« Les crânes et les squelettes humains sont en exemplaires limités. Votre commande sera disponible aussitôt que possible. Si les éléments commandés ne sont pas en stock, vous serez informé et placé sur une liste d’attente », peut-on lire sur l’un des sites marchands.

Légal et éthique

Un groupe s’engage à fournir des spécimens ostéologiques légalement. Il se vante même d’être le premier fournisseur mondial dans le domaine. À Oklahoma City, une entreprise familiale, « SkullsUntlimited » a fait de l’os une spécialité. Ils avaient commencé à l’époque avec un crâne de chien.

Entre le 6 et le 9 novembre, une pierre tombale du cimetière Saint-Charles, à Québec, a été déterrée et les ossements qui s’y trouvaient ont été volés. Le défunt reposait ici depuis le milieu des années 1990. Sa femme a raconté mercredi sa peine et a expliqué qu’elle devait vivre un deuxième deuil.

« Toutes les avenues ont été examinées », selon la police, mais ça n’aurait rien donné.

Outre l’article 182 (B) du Code criminel portant sur l’outrage envers un cadavre, aucune autre disposition concernant la vente ou l’achat d’os humain ne s’appliquerait ici.

« À mon avis, il ne semble pas y avoir d’autre définition au Code », a précisé le criminaliste Rénald Beaudry.

http://fr.canoe.ca