Des scientifiques ont créé une fausse corne de rhinocéros pour protéger l’espèce du braconnage


Si je comprends bien ce n’est pas de couper les cornes du rhinocéros, mais introduire des fausses cornes dans le marché noir dans le but de faire baisser les prix. Je ne suis quand même pas certaines que cela pourrait diminuer le braconnage. Une baisse de prix pourrait aussi donner un résultat contraire.
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Des scientifiques ont créé une fausse corne de rhinocéros pour protéger l’espèce du braconnage



Par Chloé Gurdjian –


Des scientifiques ont mis en oeuvre ce stratagème afin de fausser le marché noir. La corne de rhinocéros s’y vend à prix d’or.

Sur le marché noir, les cornes de rhinocéros rapportent très gros. En 2017, on estimait qu’elles se vendaient entre 50 000 et 70 000 euros le kilo, soit entre 25 000 et 200 000 euros la corne. Des prix plus élevés que pour l’or et la cocaïne, par exemple. Ces appendices sont très recherchés en Asie, notamment en Chine et au Vietnam. Les habitants les utilisent en poudre dans la médecine traditionnelle et comme aphrodisiaque. Face à de telles sommes d’argent, les rhinocéros sont donc régulièrement victimes de braconniers, mettant l’espèce en danger.

Afin de lutter contre ces pratiques, des scientifiques anglais et chinois ont uni leurs efforts afin de créer une fausse corne de rhinocéros suffisamment réaliste. La corne de rhinocéros est formée de touffes de poils serrés qui sont collées par les sécrétions de l’animal. Les experts ont réussi à reproduire une corne similaire, à base de crinière de cheval. Même coupée, la corne à base de crin de cheval serait très crédible. Le but est d’inonder et de fausser le marché noir avec des faux afin de faire baisser les prix. Tuer les rhinocéros serait alors moins attractif pour les braconniers.

Mais tout le monde n’est pas convaincu par cette méthode de conservation.

Selon John Taylor, directeur adjoint de l’association Save The Rhino International, inonder le marché noir avec de fausses cornes pourrait au contraire « développer le marché et créer une demande encore plus importante. Ce qui entrainerait encore plus de braconnage pour de la vraie corne de rhinocéros ».

Autre question posée par John Taylor, comment ces fausses cornes pourraient être introduites dans ce marché illégal. Il n’est pas certain qu’elles puissent réellement convaincre.

Cité par la BBC, il affirme que « rien ne peut remplacer les mesures anti-braconnage d’un côté et réduire la demande de l’autre ».

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Des rhinocéros au Yukon, il y a 8 millions d’années


Le Yukon, il y a des millions d’années avait un climat beaucoup plus clément, assez pour que des tortues comme ceux des Galapagos, des lions et des hippopotames puissent y vivre. Ces derniers étaient beaucoup plus imposant que les  »hippopos » d’aujourd’hui.

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Des rhinocéros au Yukon, il y a 8 millions d’années

Illustration artistique d'un rhinocéros ancien et de tortues dans leur milieu naturel.

Illustration artistique d’un rhinocéros et de tortues dans leur milieu naturel il y a 8 millions d’années.

PHOTO : GOUVERNEMENT DU YUKON/JULIUS CSOTONYI

Radio-Canada

Des restes fossilisés découverts en 1973 au Yukon et récemment analysés montrent que le territoire était peuplé il y a de 8 à 9 millions d’années par des rhinocéros anciens et des tortues.

Ces rhinocéros mesuraient environ deux mètres de haut et trois mètres de long. Ils étaient certainement parmi les plus gros animaux qui vivaient en Amérique du Nord à l’époque.

Le paléontologue Grant Zazula, du gouvernement du Yukon, affirme que cette présence nordique montre à quel point le climat était différent à l’époque.

C’était probablement beaucoup plus à l’image de certaines parties du sud des États-Unis, où il y a des marécages qui ne gèlent pas tout au long de l’année. Grant Zazula

Le paléontologiste Grant Zazula montre l'émail fossilisé des dents de rhinocéros.

Le paléontologiste Grant Zazula montre l’émail fossilisé des dents de rhinocéros.

PHOTO : CBC-RADIO-CANADA/STEVE SILVA

Cela devait être particulier, puisque c’était vraiment plus sombre pendant l’hiver, ce qui représente une situation très intéressante pour ces animaux, explique Grant Zazula.

Les restes ont été mis au jour par Joan Hodgins, une enseignante de 22 ans à l’époque qui effectuait une randonnée pédestre avec ses élèves.

Un territoire fertile en fossiles

Au Yukon, nous pourrions entièrement remplir des camions de fossiles de mammifères de l’âge glaciaire comme des mammouths laineux, des chevaux anciens et des lions, explique le paléontologue Grant Zazula.

C’est la première fois que nous avons des preuves de la présence de mammifères anciens, comme les rhinocéros, avant l’ère glaciaire. Grant Zazula

Durant la période tertiaire, qui a commencé après l’extinction des dinosaures et qui s’est terminée il y a environ 2,6 millions d’années, un pont terrestre reliait ce qui est aujourd’hui la Sibérie et l’Alaska.

Les paléontologues pensent que des animaux de toutes sortes, y compris des mammouths et des rhinocéros, empruntaient ce pont.

Des carapaces semblables à celles de certaines espèces de tortues des Galapagos ont également été correctement identifiées.

Les présents travaux sont publiés dans la revue American Museum Novitates (en anglais).

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Le Saviez-Vous ►Les cornes de rhinocéros et défenses d’éléphants repoussent-elles ?


Bonne question !Vous en pensez quoi, ça repousse des cornes ou des défenses ? Pour avoir les défenses, il faut tuer l’éléphant, est-ce que cela vaut vraiment la peine. Les rhinocéros aussi sont tués pour leur corne. Quel gâchis ! En plus, cela les rend vulnérables face aux prédateurs.
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Les cornes de rhinocéros et défenses d’éléphants repoussent-elles ?

 

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

 

Les cornes et défenses des rhinocéros et éléphants confèrent à ces animaux leur apparence emblématique. Malheureusement, elles sont aussi la raison pour laquelle ils sont en train de s’éteindre. Mais concrètement, une corne de rhino ou des défenses d’éléphant, ça repousse ou pas ?

Les éléphants… non

Les défenses des éléphants sont en réalité des incisives, constituées de dentine et recouvertes d’émail. Ces « dents » leur sont très utiles. Les éléphants peuvent les utiliser pour se protéger, creuser pour trouver de l’eau, soulever des objets, ou encore arracher l’écorce des arbres. Malheureusement ces « dents » ne repoussent pas. Elles sont rattachées au crâne et contiennent un nerf à l’intérieur. En d’autres termes si vous coupez le nerf, vous coupez la défense pour de bon. Et malheureusement, de nombreuses personnes ne le savent pas.

À titre d’exemple, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), une organisation caritative qui œuvre pour la conservation de la faune, avait interrogé 1 200 personnes en Chine sur le sujet en 2007. Il était alors ressorti de cette étude que 70 % des personnes interrogées pensaient que l’ivoire tombait de la bouche d’un éléphant avant de repousser, comme pourraient le faire les dents des enfants. Notons que le mot chinois pour « défenses » se traduit par « dent d’éléphant », ce qui peut effectivement créer une confusion.

Donc, après avoir informé les participants à l’enquête que le fait de supprimer les défenses d’un éléphant nécessitait de tuer l’animal, plus de 80 % des répondants avaient déclaré ne plus vouloir acheter d’ivoire. Il y a donc ici clairement un problème de connaissances inhérent – en grande partie – à un problème de sémantique, du moins en Chine. Malheureusement, ce sont bien les Chinois qui sont les plus grands consommateurs d’ivoire.

éléphants

Crédits : Pixabay

Les rhinos… oui

Les cornes de rhinocéros en revanche, c’est différent. Ces dernières ne sont pas constituées de dentine mais de kératine, comme vos ongles. Si vous coupez une corne de rhinocéros, il y a donc de grandes chances pour que celle-ci repousse. Malgré tout, les braconniers continuent d’abattre les animaux pour ne prendre aucun risque. Pour tenter de remédier au problème, les gestionnaires de la faune décornent parfois eux-mêmes les rhinocéros pour ne pas tenter les meurtriers. Le processus implique d’anesthésier l’animal. La corne, elle, mettra environ 18 mois avant de se reformer complètement.

Mais si la méthode fonctionne sur le papier, elle nécessite un suivi très régulier.  Et les moyens sont bien souvent insuffisants pour pouvoir le faire. Par ailleurs, tout comme les éléphants, le fait d’écorner les rhinocéros rend ces animaux plus vulnérables aux prédateurs, puisqu’ils sont incapables de se défendre. C’est donc une solution, mais ce n’est pas franchement la meilleure solution.

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Le Saviez-Vous ► Les licornes ont bel et bien existé… Mais quand ont-elles disparu ?


Si vos enfants, ou petits-enfants vous disent que les licornes existent, ils n’ont pas tout à fait tord. En effet, les licornes des Sibérie ont existé, il y a 29 000 ans. Sauf qu’ils étaient complètement différents de ce que les enfants ont en tête
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Les licornes ont bel et bien existé… Mais quand ont-elles disparu ?

 

licorne

Crédits : Tomais Ashdene/Flickr

par Julie

Ne vous blâmez pas d’avoir une furieuse envie de croire à l’existence des licornes, car ce n’est peut-être pas si ridicule qu’il n’y paraît. Eh oui, les licornes vivaient sur Terre il y a de cela 29 000 ans. Vous n’y croyez pas ? Et pourtant…

Une licorne aux allures de rhinocéros

Cela fait déjà un certain temps que les scientifiques ont découvert qu’un animal pour le moins inattendu avait peuplé la planète il y a de cela des milliers d’années. Cet animal n’est autre que la licorne de Sibérie, de son nom scientifique, Elasmotherium sibiricum.

Mais attention, on vous arrête tout de suite (oui oui on imagine bien toutes les images de contes de fées qui défilent dans votre tête), la licorne de Sibérie ne ressemble pas, mais alors pas du tout, à la licorne que l’on imagine.

Déjà son pelage n’est pas blanc, mais marron, elle mesure 4,5 mètres de long, 2 mètres de haut, pèse environ 5 tonnes et sa corne en kératine mesure 1 mètre de circonférence et 1,5 mètre de long. Bref, elle n’a rien à voir avec un cheval, mais ressemble sur beaucoup de points au rhinocéros que l’on connaît.

licorne

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Crédits : Heinrich Harder/Wikimedia Commons

Elle aurait vécu en même temps que l’Homme

Alors que les chercheurs pensaient que cette espèce avait disparu il y a plus de 350 000 ans, ils ont dû revenir sur leur théorie lors de la découverte d’un crâne de licorne de Sibérie au Kazakhstan. En effet, des paléontologues russes à l’origine de la découverte se sont aperçus que le crâne parfaitement conservé de ce mâle licorne n’était pas âgé de plus de 29 000 ans. Or, à cette époque, l’Homme existait déjà sous sa forme préhistorique.

Quant à savoir comment cette licorne sibérienne a pu survivre durant des milliers d’années face au refroidissement de la planète durant la période glaciaire, les scientifiques ont leur petite idée :

« L’ouest de la Sibérie était probablement un refuge où ce type de rhinocéros a survécu plus longtemps que ses semblables. Une autre possibilité serait que cette espèce pouvait migrer et s’installer dans des zones plus au Sud », explique Andrei Shpanski, paléontologue à l’Université de Tomsk, en Russie.

licorne

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Crédits : Apokryltaros/Wikimedia Commons

Les récentes découvertes tendent donc à montrer que la légende de la licorne ne s’est pas forgée par hasard. Elle était bel et bien basée sur des faits réels, mais a seulement été un peu… enjolivée.

Sources : American Journal of Applied Science, Forbes ; ScienceAlert

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Des braconniers de rhinocéros dévorés par des lions dans une réserve en Afrique du Sud


C’est triste pour la famille, ces morts sont malheureuses, cependant le braconnage est un crime qui n’est pas assez puni autant pour les braconniers et les acheteurs.  Dans une réserve privée, probablement, des braconniers ont voulu chasser le rhinocéros, sauf que les lions les ont repérés et ils ont servi de repas.
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Des braconniers de rhinocéros dévorés par des lions dans une réserve en Afrique du Sud

 

Lion

Un groupe de 6 lions a dévoré les braconniers.

CREATIVE COMMONS

Alors qu’ils suivaient la trace de plusieurs rhinocéros dans la réserve de Sibuya en Afrique du Sud, au moins trois braconniers sont morts, dévorés par des lions.

Au moins trois braconniers lancés sur la piste de rhinocéros dans la réserve de Sibuya, en Afrique du Sud, ont été dévorés par des lions le 2 juillet 2018. Ils ont été retrouvés démembrés le lendemain, a déclaré à l’AFP Nick Fox, propriétaire de la réserve animalière privée.

« Ils se sont retrouvés au milieu d’un groupe de 6 lions, donc ils n’ont pas eu beaucoup de temps pour réagir », a-t-il expliqué .

Il ne reste quasi rien des braconniers

« Nous ne savons pas exactement combien ils étaient, il n’en reste plus grand-chose », a poursuivi Nick Fox, suggérant que les habits de 3 personnes avaient été retrouvées. « J’ai fait endormir nos lions le temps que les officiers de Police puissent pénétrer dans l’enceinte pour l’enquête. Nous avons déjà perdu 3 rhinocéros à cause des braconniers en mars 2016 », a-t-il également précisé.

Le propriétaire a diffusé un communiqué de presse sur la page Facebook de la réserve.

Chaque année, des milliers de rhinocéros sont abattus en Afrique pour leurs cornes, très prisées des adeptes de la médecine traditionnelle en Chine ou au Vietnam. Il reste 5.000 spécimens de rhinocéros noirs sur le continent africain, dont près de 1.900 en Afrique du Sud. Le pays abrite aussi quelque 20.000 rhinocéros blancs, soit 80% de la population mondiale. Le braconnage des rhinocéros, chassés pour leurs cornes, est un problème récurrent partout où vivent ces herbivores sur le continent Africain. Décornage des animaux, traçabilité des cornes vendues au marché noir… La parade s’organise. 

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Le dernier rhinocéros blanc mâle du nord de l’Afrique est mort


Il reste des rhinocéros blanc du Sud dans les plaines d’Afrique. Cependant, le rhinocéros du Nord, a été décimé par le braconnage. Le dernier mâle est décédé. Il était très vieux et ne pouvait être soigné, il a donc été euthanasié
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Le dernier rhinocéros blanc mâle du nord de l’Afrique est mort

 

Un rhinocéros blanc mange des herbacés, sous l'oeil de deux gardiens habillés en vert.

Le rhinocéros Sudan, dans la réserve Ol Pejeta, au sein du parc national Laikipia, au Kenya, en 2015. Photo : Reuters/Thomas Mukoya

Le dernier rhinocéros blanc mâle du Nord est mort à l’âge de 45 ans, ont annoncé mardi les autorités kényanes, ce qui ne laisse que deux femelles de cette sous-espèce de rhinocéros blanc dans le monde.

L’animal, prénommé Sudan, a été euthanasié lundi en raison de la détérioration rapide de son état de santé, précise la réserve d’Ol Pejeta.

Sudan était soigné pour des complications liées à son vieillissement qui touchaient ses muscles et ses os et provoquaient des lésions cutanées.

Sudan avait vécu au zoo de Dver Kralove en République tchèque avant d’être transporté à la réserve d’Ol Pejeta, à environ 250 kilomètres au nord de Nairobi, où il vivait avec les deux dernières femelles de la même sous-espèce, Najin, 27 ans, et Fatu, 17 ans.

S’il existe encore plusieurs milliers de rhinocéros blancs du Sud dans les plaines d’Afrique subsaharienne, les rhinocéros blancs du Nord ont été décimés par le braconnage.

La corne de rhinocéros blanc du Nord peut se vendre 50 000 $ le kilo.

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Le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord est malade


Une sous-espèce d’un rhinocéros, le rhinocéros blanc du Nord, est en danger critique d’extinction, car un seul mâle existe et il est agé et est victime d’une infection. Malgré les techniques actuelles pour une procréation assistée, il n’y a pas de descendant, mais sa semence est conservée quand la technologie aura évolué pour espérer de préserver le rhinocéros blanc du Nord
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Le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord est malade

 

Rhinocéros blanc du Nord

Sudan est le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord encore en vie.

© JANSTEJSKAL/BNPS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

L’ONG Ol Pejeta Conservancy a annoncé que son « petit » protégé, le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord, souffre d’une sévère infection.

En avril 2017, il y a presque un an jour pour jour, Sudan, le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord était présenté sur Tinder pour une nouvelle campagne de sensibilisation sur la conservation de la sous-espèce Ceratotherium simum cottoni. Baptisée « le célibataire le plus convoité du monde », cette opération de communication était destinée à faire connaître le dernier mâle encore en vie de cette sous-espèce. Malheureusement, le 1er mars 2018, l’organisation à but non lucratif Ol Pejeta Conservancy impliquée dans sa conversation, a annoncé que Sudan est désormais malade.

Des soins « 24 heures sur 24 »

« Beaucoup de personnes ont soutenu le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord depuis son arrivée à OI Pejeta en 2009, et il nous semblait important de vous informer que Sudan (…) commence à montrer des signes de souffrance », explique dans un communiqué l’ONG.

Désormais âgé de 45 ans, la santé de l’animal se dégrade petit à petit.

 « Son avenir ne semble pas radieux », s’inquiète OI Pejeta.

A la fin de l’année 2017, le rhinocéros a développé une infection au niveau de sa patte arrière droite qui a été soignée avec succès grâce aux soins « de vétérinaires provenant du monde entier ». Mais dernièrement, Sudan a souffert d’une nouvelle infection plus profonde découverte sous la première.

« Elle a été traitée mais malheureusement, elle prend plus de temps pour être soignée malgré les efforts de l’équipe de vétérinaires qui lui apporte des soins 24 heures sur 24 et alors que tout est fait pour l’aider à se rétablir », ajoute l’ONG qui précise qu’elle ne souhaite pas le faire souffrir inutilement.

La procréation médicalement assistée comme dernier espoir

La sous-espèce Ceratotherium simum cottoni est « en danger critique d’extinction » selon l’Union international pour la conservation de la nature. La campagne menée conjointement par Tinder et OI Pejeta Conservancy avait pour but de récolter 9 millions de dollars (environ 8,3 millions d’euros) afin de sauver ces animaux de l’extinction. Les fonds recueillis étaient destinés à améliorer les techniques de procréation médicalement assistée qui pourront servir à pratiquer des fertilisations in vitro afin de reconstituer une harde viable de rhinocéros blancs du Nord. En effet, à cause de son âge, Sudan s’est révélé incapable de féconder naturellement l’une des deux femelles encore en vie. Mais il reste encore l’espoir que sa semence permette un jour de sauver cette sous-espèce grâce à l’amélioration des techniques de PMA.

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L’homme de Néandertal, pionnier de l’automédication?


L’homme de Néandertal n’était vraiment pas si bête qu’on pourrait le croire, ils se servaient déjà de plante médicinale pour se soigner, des dérivés de l’aspirine et de la pénicilline par exemple. En plus grâce à la plaque dentaire, les scientifiques ont pu même découvrir que leur alimentation étaient selon l’accessibilité de la viande ou non.
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L’homme de Néandertal, pionnier de l’automédication?

 

 

Représentation d’un homme de Néandertal

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

L’homme de Néandertal, notre cousin disparu, se soignait déjà à l’«aspirine» il y a 48 000 ans, en mangeant du peuplier qui libère une substance aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques, selon une étude publiée mercredi.

Cette découverte a été réalisée par une équipe internationale de chercheurs qui a étudié le tartre dentaire de quatre fossiles d’hommes de Néandertal. Retrouvés en Belgique (grotte de Spy) et en Espagne (site d’El Sidron), ils ont entre 42 000 et 50 000 ans.

La plaque dentaire est un véritable attrape-tout: elle capture les micro-organismes de la bouche, les agents pathogènes de l’appareil respiratoire et digestif, mais aussi de petits morceaux de nourriture coincés dans les dents. Lorsqu’elle se minéralise sur les dents, elle se transforme en tartre.

«L’analyse génétique de l’ADN « enfermé+ dans la plaque dentaire représente une fenêtre unique sur le mode de vie de l’homme de Néandertal», souligne Laura Weyrich, de l’Université d’Adélaïde (Australie), principal auteur de l’étude publiée dans la revue Nature.

 Le tartre donne des informations sur le régime alimentaire de ces hommes préhistoriques,  leur état de santé, l’impact de l’environnement sur leur comportement, ajoute-t-elle.

Pour les chercheurs, la «principale surprise» est venue de l’étude du tartre dentaire d’un jeune adulte néandertalien trouvé dans la grotte d’El Sidron (nord-ouest de l’Espagne). Il souffrait d’un abcès dentaire encore visible sur sa mâchoire. L’analyse de son tartre montre qu’il était aussi affecté par un parasite intestinal (Enterocytozoon bieneusi) qui provoque des diarrhées sévères.

Cet homme malade mangeait du peuplier, dont les bourgeons sont «réputés pour contenir des concentrations élevées d’anti-inflammatoires ou antalgiques, comme notamment la salicine», métabolisée en acide salicylique (aspirine) par notre foie, explique à l’AFP Bastien Llamas, coauteur de l’étude.

L’ADN de la moisissure Penicillium, qui produit naturellement l’antibiotique pénicilline, est également présent dans le tartre, ajoute ce chercheur.

«Apparemment, les hommes de Néandertal connaissaient bien les plantes médicinales, leurs propriétés anti-inflammatoires et antidouleur et semblent s’être automédiqués», déclare Alan Cooper, directeur du Centre Australien pour l’ADN ancien (ACAD) de l’Université d’Adélaïde.

Rhinocéros ou pignons de pain

L’analyse ADN corrobore une étude parue en 2012 dans la revue Naturwissenschaften qui évoquait la possibilité que l’homme de Néandertal se soit servi de plantes médicinales comme la camomille ou la millefeuille pour se soigner. Elle s’appuyait sur l’analyse chimique du tartre de fossiles de Néandertaliens retrouvés là aussi à El Sidron.

Dans l’étude parue mercredi, les scientifiques indiquent également être parvenus à réaliser le séquençage presque complet d’une bactérie très similaire au Methanobrevibacter oralis, qui provoque des parodontites (l’infection de la gencive et du tissu osseux). Vieux de 48 000 ans, il s’agit du plus vieux génome microbien à avoir été décrypté.

L’étude illustre aussi la diversité des régimes alimentaires de l’homme de Néandertal suivant la région où il vivait et le type de nourriture disponible.

En Belgique, les Néandertaliens de la grotte Spy mangeaient du rhinocéros laineux et des mouflons, accompagnés de champignons, selon les chercheurs.

«Ils vivaient dans un environnement de steppes» et «les gros animaux herbivores représentaient pour eux une source majeure d’aliments», déclare à l’AFP Laura Weyrich.

Plus au sud, les hommes de Néandertal du site d’El Sidron «vivaient dans une forêt dense à l’époque». «Leur régime était largement composé de champignons, de pignons de pain et de mousses, plutôt que de gros gibier», ajoute-t-elle.

«Il semble donc que la population belge était chasseuse et cueilleuse, alors que la population espagnole était juste cueilleuse», souligne Bastien Llamas, lui aussi chercheur à l’université d’Adélaïde.

L’homme de Néandertal, du genre Homo comme l’homme moderne, est apparu il y a environ 300 000 ans en Eurasie et s’est éteint il y a environ 30 000 ans.

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Zimbabwe: 700 rhinocéros décornés pour lutter contre le braconnage


Quand une chose est illégale, c’est plus tentant de transgresser les lois, surtout en braconnage. Alors pour essayer de sauver les animaux, on coupe les cornes, leurs moyens de défense. Pour les rhinocéros, si c’est bien fait, la corne peut au moins repousser
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Zimbabwe: 700 rhinocéros décornés pour lutter contre le braconnage

 

La corne est habituellement coupée avec une scie,... (photo Philimon Bulawayo, REUTERS)

La corne est habituellement coupée avec une scie, une procédure indolore pour l’animal qui est anesthésié pendant une quinzaine de minutes. La corne repousse une fois qu’elle a été coupée correctement.

PHOTO PHILIMON BULAWAYO, REUTERS

Agence France-Presse
HARARE

Les autorités environnementales du Zimbabwe vont décorner 700 rhinocéros adultes pour freiner le braconnage de cette espèce dont la corne alimente un marché clandestin vers l’Asie, a annoncé mardi un groupe de militants pour l’environnement.

« Notre but est de décorner chaque rhinocéros adulte et nous avons presque fini », a expliqué à l’AFP Lisa Marabini, directrice de « Aware Trust Zimbabwe » (ATZ), un groupe de vétérinaires et d’écologistes qui accompagne les autorités dans ce processus.

« C’est une mesure dissuasive qui réduit la valeur potentielle que peuvent obtenir les braconniers. Le braconnage est un problème très grave dans ce pays », ajoute-t-elle.

Comme chez son voisin sud-africain, le rhinocéros est l’animal le plus braconné au Zimbabwe. Selon Mme Marabini, au moins 50 d’entre eux ont été tués par des braconniers l’année dernière.

Ce trafic alimente un marché clandestin de la médecine traditionnelle asiatique, notamment au Viêtnam et en Chine, où l’on prête des vertus thérapeutiques – non prouvées scientifiquement – à la poudre de corne.

La corne est habituellement coupée avec une scie, une procédure indolore pour l’animal qui est anesthésié pendant une quinzaine de minutes. La corne repousse une fois qu’elle a été coupée correctement.

Plusieurs éleveurs en Afrique du Sud pratiquent régulièrement cette procédure et stockent la corne en attendant une autorisation du commerce international, actuellement interdit.

Ils estiment que l’interdiction du commerce ne fait qu’alimenter le braconnage et assurent pouvoir répondre à la demande asiatique immédiate en fournissant des cornes de rhinocéros qui n’auront pas été tués.

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