Un Britannique fait don de deux orteils pour un cocktail canadien


Il y a des traditions qui devraient se perdre. Le Sourtoe cocktail est une ces traditions barbares. C’est du whisky avec un orteil momifié servi au Yukon. Comme les orteils ne se trouvent pas à tous les coins de rue. On fait de la publicité pour ceux qui ont eu les orteils amputés suite à des engelures. Il faut 6 mois pour qu’un orteil soit consommable, sans pourtant être destiné à être mangé, juste toucher avec les lèvres. Heureusement, que cette tradition n’est pas à la grandeur du Canada.
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Un Britannique fait don de deux orteils pour un cocktail canadien


C'est Terry Lee, "mixologue" et "maitre de l'orteil" qui va prendre soin des orteils.

C’est Terry Lee, « mixologue » et « maître de l’orteil » qui va prendre soin des orteils.

© Frank HEUER/LAIF-REA / LAIF-REA / Frank HEUER/LAIF-REA

    Le froid avait coûté deux orteils à Nick Griffiths. Ils seront mis à profit pour une tradition locale très particulière, explique « The Guardian ».

    Par LePoint.fr

Élaborer un cocktail est un art. Il faut savoir ajuster les doses, mélanger au shaker ou à la cuillère, choisir les bons ingrédients… Mais si on y ajoute une dose d’originalité, les choses peuvent prendre un tour très particulier. C’est le cas du « Sourtoe cocktail », une spécialité de l’hôtel Downtown à Dawson City dans le Yukon, dans le nord-ouest du Canada. En effet, l’ingrédient majeur est un orteil humain, comme le raconte The Guardian.

C’est grâce à l’histoire du Britannique Nick Griffiths que ce cocktail arrive sur le devant de la carte. Le sportif a participé l’an dernier à la Yukon Arctic Ultra, une course extrême, dans le froid, sur une distance de 692 kilomètres. Un défi qui lui a coûté trois orteils, amputés à cause du froid. Sur son lit d’hôpital, il a repensé à une surprenante publicité qu’il avait vue auparavant.

 « Vous avez des engelures, nous voulons vos orteils. » Initialement, il pensait à une blague. Il s’agit en fait d’une tradition, vieille de plus de 40 ans à l’hôtel Downtown. Les curieux s’y pressent pour avoir la chance de tester le « Sourtoe cocktail ».

Ne pas avaler l’orteil

Cette boisson est composée de simplement deux éléments : un shot de whisky et un orteil momifié. Les clients qui s’y risquent doivent toucher l’orteil avec les lèvres, pour faire partie de ce qui est considéré comme un « club ». En revanche, gare à ceux qui l’avaleraient, une amende est au programme. Pour les faire parvenir dans le Yukon, le Britannique a tout simplement opté pour le courrier.

« Quand la dame à la poste m’a demandé ce que contenait mon paquet, j’ai commencé à bégayer. Elle a dû croire que j’envoyais un sachet de cocaïne », confie Nick Griffiths à Radio Canada.

Pour l’hôtel Downton, c’est une très bonne nouvelle puisque l’établissement a du mal à récupérer des orteils. Il faudra désormais six mois avant qu’ils ne soient « consommables ».

« Nous devrons l’embaumer sur du gros sel avant de pouvoir le servir. Ça fait longtemps, environ trois ou quatre ans, qu’on attend un gros orteil », précise Terry Lee, le mixologue et « maître de l’orteil » des lieux.

Pendant ce temps-là, Nick Griffiths pourrait bien se décider à retourner sur place afin d’être le premier à goûter le cocktail avec son propre orteil à l’intérieur.

« Les gens vous regardent comme si vous étiez un peu fou. Mais je pense surtout que c’est amusant », souligne le donateur au quotidien britannique.

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Le «cocktail à l’oxygène», remède mongol contre la pollution


Dans une ville de Mongolie, l’air, y est tellement pollué que les gens essaient tant bien que mal de se préserver des méfaits de la pollution de l’air. Malheureusement, certains y voient la bonne affaire et font la publicité d’un cocktail d’oxygène, qui est en fait un jus. On dit que boire cette boisson équivaut a marcher 3 heures dans une forêt. C’est pitoyable comme publicité pour vendre un produit qui ne peut pas donner ce qu’ils prétendent.
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Le «cocktail à l’oxygène», remède mongol contre la pollution

 

Dans les rayons d'un grand magasin d'Etat, les... (BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR, AFP)

Dans les rayons d’un grand magasin d’Etat, les consommateurs peuvent acheter pour 1,65 euro (environ 2,50 $CAD) des bombes d’oxygène en aérosol bleues estampillées « L’air c’est la vie ». Chaque bombe permet, à l’aide d’une paille spéciale, de transformer un jus de fruits en cocktail oxygéné à la mousse onctueuse et sucrée. Dans les rues, des publicités promettent que « boire un seul cocktail oxygéné équivaut à une marche de trois heures dans une forêt verdoyante ».

BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR, AFP

 

ANAND TUMURTOGOO
Agence France-Presse
OULAN-BATOR, Mongolie

Tisanes purifiantes pour soulager les poumons et « cocktails à l’oxygène » : face à l’épais brouillard gris-brun qui recouvre Oulan-Bator, capitale la plus froide et la plus polluée au monde, un juteux business se développe, promettant aux Mongols de lutter contre les effets du « smog » sur la santé.

Avec ses bidonvilles de yourtes chauffées au poêle à charbon pour affronter le rigoureux hiver mongol, Oulan-Bator a dépassé en 2016 New Delhi et Pékin au rang des capitales les plus polluées, selon un rapport de l’Unicef.

Le 30 janvier, la pollution de l’air était ainsi 133 fois plus importante que la limite fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La pneumonie est maintenant la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, selon l’Unicef.

Tandis que des parents inquiets pressent le gouvernement d’agir, des industriels exploitent le filon des boissons anti-smog bonnes pour la santé, même si l’OMS met en garde contre la réalité de leurs bénéfices.

Dans les rayons d’un grand magasin d’Etat, les consommateurs peuvent acheter pour 1,65 euro (environ 2,50 $CAD) des bombes d’oxygène en aérosol bleues estampillées « L’air c’est la vie ». Chaque bombe permet, à l’aide d’une paille spéciale, de transformer un jus de fruits en cocktail oxygéné à la mousse onctueuse et sucrée.

D’autres commerces et pharmacies proposent à leurs clients de transformer leur jus de fruits en cocktail mousseux grâce à un appareil ressemblant à une machine à café. Coût de l’opération: 0,80 euro (environ 1,25 $CAD).

Dans les rues, des publicités promettent que « boire un seul cocktail oxygéné équivaut à une marche de trois heures dans une forêt verdoyante ».

Cocktails « miracle »

Les femmes enceintes figurent parmi les principaux consommateurs de cette boisson venue de Russie voisine, certaines affirmant suivre les prescriptions de leur médecin.

Munguntuul Batbayar, une comptable de 34 ans mère de trois enfants, a bu ces cocktails « miracle » lorsqu’elle était enceinte. Pour finir par dépenser bien plus en médicaments.

« Chaque hiver, nous n’arrêtons pas d’avaler des médicaments », explique-t-elle à l’AFP. « Au point qu’ils sont devenus des produits de consommation courante qu’on achète régulièrement ».

Comme beaucoup de Mongols, elle a dû s’équiper en purificateurs pour protéger sa famille à la maison. Ses trois machines, qui filtrent les particules présentes dans l’air, lui ont coûté 245 euros (environ 380 $CAD), et à chaque fois qu’elle change les filtres, elle est horrifiée de constater ce qui s’y est déposé.

Le niveau moyen de particules fines (PM 2,5), très dangereuses, car elles pénètrent dans les poumons, était en moyenne de 75 microgrammes par mètre cube l’an passé à Oulan-Bator. C’est trois fois le niveau recommandé par l’OMS pour une exposition de 24 heures.

La pollution atmosphérique peut entraîner ou aggraver l’asthme, la bronchite et d’autres maladies respiratoires chroniques.

« Aucune preuve scientifique »

Outre les cocktails, certains Mongols s’en remettent à des tisanes spéciales aux vertus présentées comme purifiantes.

Chantsaldulam Baatar, PDG de Dr. Baatar, l’une des entreprises productrices, explique que ses ventes bondissent de 20 à 30 % chaque hiver.

« Cette infusion permet tout d’abord d’éliminer les toxines présentes dans le sang. Ensuite, elle transforme les toxines des poumons en mucus. Et les plantes aident à renforcer le système immunitaire », assure-t-il à l’AFP.

Mais Maria Neira, directrice du département santé publique à l’OMS, juge que la « vraie solution » serait de réduire la pollution atmosphérique et d’éviter d’y être exposé.

« Les entreprises proposeront toujours de nombreuses solutions de ce genre », déclare-t-elle en référence aux cocktails à oxygène et aux tisanes purifiantes. « Mais nous n’avons aucune preuve scientifique démontrant une quelconque efficacité ».

Pour l’association « Parents contre le smog », qui a organisé un sit-in de protestation en début d’année, les autorités ne font pas assez pour réduire la pollution de l’air et les Mongols ne devraient pas à avoir à payer autant pour protéger leur santé.

« La seule manière dont les députés abordent le problème, c’est en parlant de distribuer des réchauds et du charbon propres », se désole Mandakhjargal Tumur, le coordinateur de l’association.

« Aucun effet »

Le gouvernement a dépensé 98 millions d’euros (environ 150 millions de dollars canadiens) entre 2008 et 2016 pour lutter contre la pollution, la moitié des fonds provenant de l’aide internationale.

Une partie de l’argent a servi à distribuer dans les bidonvilles de la capitale des réchauds plus modernes, à faible niveau d’émissions de particules.

En 2017, le Parlement a par ailleurs voté une exonération fiscale pour les entreprises productrices de purificateurs d’air. Et le premier ministre Ukhnaa Khurelsukh a publié un décret en ordonnant la distribution de tels appareils dans les écoles, pour un coût de 1,3 million d’euros (environ 2 millions de dollars canadiens).

De leur côté, les ONG distribuent elles aussi des purificateurs et des masques antipollution dans les écoles, les maternelles et les hôpitaux. L’association Smog and Kids a ainsi donné un système sud-coréen de ventilation d’air à une maternelle située dans l’un des quartiers les plus pollués d’Oulan-Bator et la qualité de l’air à l’intérieur s’en est ressentie.

Mais de tels systèmes coûtent 2000 euros (environ 3100 $CAD), auxquels s’ajoutent 400 euros (environ 615 $CAD) d’installation.

Pour Davaadalai Tumendalai, représentant de l’association « Smog et enfants », tous ces appareils ne sont de toute façon pas la solution et le fait que le gouvernement en distribue est « une très mauvaise décision ».

« Cela ne fait que subventionner des entreprises. Et il n’y a aucun effet positif », dit-il. « Car les purificateurs ne produisent pas d’oxygène, ce ne sont pas des plantes ».

http://www.lapresse.ca

Les dangers insoupçonnés des tasses en cuivre


Pour faire simple, mieux vaut éviter de boire ou de manger un aliment servi dans un plat ou une tasse en cuivre. Car, même si on demande quel est le pH d’une boisson ou un aliment pour savoir si cela pouvait devenir toxique, et même dangereux pour la santé
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Les dangers insoupçonnés des tasses en cuivre

 

© thinkstock.

Il ne faut pas boire n’importe quel cocktail dans ce genre de tasse.

À l’heure où nous postons la quasi-totalité de notre vie sur les réseaux sociaux, il n’est pas rare d’y voir de nombreuses photos de cocktails servis dans de très jolies tasses en cuivre. Malheureusement, si leur aspect esthétique est irrésistiblement photogénique, leur matériau pourrait être, quant à lui, extrêmement mauvais pour notre santé.En effet, d’après le Food and Drug Administration’s Model Food Code, il est fortement déconseillé de mettre tout alcool – ou autres aliments – dont le pH est inférieur à 6.0 dans un récipient en cuivre. En effet, lorsqu’un aliment ou une boisson dont le pH est inférieur à 6.0 entre en contact avec du cuivre, celui-ci se détériore, et se répand donc dans l’aliment et/ou la boisson.

Consommer ensuite ces aliments serait donc particulièrement mauvais pour notre santé:

« Trop de cuivre peut entraîner des nausées, des vomissements, des diarrhées, des douleurs à l’estomac et des sensations de brûlure dans la bouche », a ainsi expliqué Toby Amidor, auteur de « The Healthy Meal Prep Cookbook » à Women’s Health Magazine.

« Si vous développez une toxicité du cuivre – ce qui n’est pas très commun -, vous pourriez développer des problèmes cardiaques ou la jaunisse, vous pourriez tomber dans le coma et même mourir », a-t-il ajouté.

Alors n’oubliez pas de bien vous renseigner sur le type d’aliments ou de boissons que vous placez dans ces récipients en cuivre, ou optez pour des tasses dont l’intérieur serait fait d’une autre matière

.http://www.7sur7.be/

Québécois recherché pour avoir volé un orteil humain dans un bar


Un vol, c’est un vol, mais l’utilisation de l’orteil est vraiment glauque. Franchement, il y a des traditions qui devraient se perdre
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Québécois recherché pour avoir volé un orteil humain dans un bar

 

HuffPost Canada  |  Par Michelle Butterfield

  • (Photo: Downtown Hotel/Facebook)

Le Downtown Hotel, un bar situé à Dawson City au Yukon, a connu de meilleures semaines…

Dans cet établissement servant des cocktails assez atypiques, il manque un orteil. Un orteil très spécial, momifié et indispensable pour la confection d’une boisson alcoolisée nommée le «Sourtoe Cocktail».

D’après le Vacouver Sun, l’orteil manque à l’appel depuis samedi soir.

«On est furieux», a affirmé Terry Lee, le «Toe Captain» du Downtown Hotel.

Cette tradition de servir un orteil momifié dans un cocktail a débuté en 1973 après qu’un doigt de pied ait été retrouvé dans un récipient contenant de l’alcool. L’invention du fameux «Sourtoe Cocktail Club» a ainsi été créée.

 

D’après le site du Downtown Hotel, l’orteil était à l’origine inséré uniquement dans des verres à bière contenant du champagne. Les règles ont par la suite été modifiées au cours des dernières décennies et on peut maintenant retrouver ce bout de corps humain dans toutes les consommations souhaitées.

Toutefois, une règle n’a pas changé au fil des années : vous devez toucher l’orteil avec vos lèvres en buvant votre consommation.

sour toe
(Photo: Lindsay Anderson/ Dana VanVeller)

Le bout de pied manquant fait partie des rares dons que le bar conservait, raconte la gérante de l’établissement à CBC News, Geri Coulbourne. L’orteil en question était un nouveau don qu’il venait tout juste de recueillir.

D’après le communiqué diffusé par l’hôtel, le suspect au cœur de ce vol serait un Québécois qui aurait obtenu un certificat de Sourtoe Cocktail. Les personnes gérant le bar ont donc en leur possession le nom du coupable.

Cet article est une traduction de l’anglais et il a été publié dans sa version originale sur le HuffPost Canada.

http://quebec.huffingtonpost.ca