Un enfant meurt oublié dans l’auto chaque année


Ce n’est pas juste au Canada que des enfants sont oublier dans une automobile. Malheureusement, c’est une réalité. Pourquoi ? Trop de stress ? Des portes qu’on peut barrer à distance ? Quoiqu’il en soit, si nous voyons un enfant seul dans une voiture, on doit contacter l’appel d’urgence, mais si l’enfant semble mal en point, il faut tout faire pour le sortir de là.

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Un enfant meurt oublié dans l’auto chaque année

Selon l'étude de l'Hôpital pour enfants malades de... (PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE)


Selon l’étude de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto, un enfant meurt chaque année au Canada après avoir été laissé à l’intérieur d’un véhicule surchauffé par le soleil.

PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE


NICOLE THOMPSON
La Presse Canadienne

Les morts d’enfant oublié dans un véhicule laissé en plein soleil sont peut-être plus fréquentes qu’on le pense, mais selon les auteurs d’une étude sur le sujet, les parents peuvent adopter de nombreuses habitudes pour empêcher de telles tragédies.

Selon l’étude de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto, un enfant meurt chaque année au Canada après avoir été laissé à l’intérieur d’un véhicule surchauffé par le soleil.

L’oubli a joué un rôle dans quatre des six décès enregistrés de 2013 à 2018, dit l’étude publiée le mois dernier dans la revue officielle de la Société canadienne de pédiatrie, Pediatrics and Child Health. Les circonstances entourant un cas trop récent pour être recensé dans la recherche – la mort d’un enfant de 16 mois à Burnaby, en Colombie-Britannique – font toujours l’objet d’une enquête policière.

Co-auteure de l’étude, Joelene Huber dit que si de tels accidents peuvent arriver à tout le monde, l’adoption de nouvelles routines peut les prévenir.

« Ne laissez jamais un enfant sans surveillance dans un véhicule automobile, même pendant une minute, recommande-t-elle. C’est une règle que l’on doit se fixer : même si on oublie quelque chose dans la maison, on doit rentrer à la maison avec l’enfant. »

Dans la majorité des cas étudiés par les chercheurs, le parent ou le responsable de l’enfant avait oublié de le déposer à la garderie.

Mme Hubert souligne que pour éviter de telles tragédies, les parents doivent faire en sorte que les responsables des services garde les appellent si l’enfant est absent de manière inattendue.

Elle conseille aussi aux parents de mettre en place quelques habitudes pour se prémunir contre les oublis. Par exemple, ils peuvent placer leur cellulaire sur le siège arrière du véhicule lorsqu’un enfant y prend place.

La co-auteure de l’étude exhorte aussi les parents de se répéter comme un mantra : « regarde avant de verrouiller les portes ».

Selon elle, le fardeau ne repose pas uniquement sur les épaules des parents. Les auteurs suggèrent d’ajouter une section sur les dangers des véhicules chauds dans le Relevé postnatal Rourke, un guide factuel auquel se réfèrent souvent les médecins canadiens pour parler du développement de l’enfant aux parents, l’équivalent du « Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans », offert gratuitement à tous les nouveaux parents québécois.

La population en général a aussi un rôle à jouer, mentionne Mme Huber. Les personnes qui aperçoivent un enfant seul dans un véhicule chaud doivent appeler immédiatement le 9-1-1, même si l’enfant semble aller bien.

Elle rappelle que l’effet de serre qui se produit à l’intérieur des véhicules peut faire grimper la température interne à des niveaux mortels, même si le mercure n’atteint que 21 ou 22 degrés Celsius à l’extérieur.

Les répercussions peuvent être particulièrement graves pour l’enfant, dont le corps est mal équipé pour réguler la température. Mme Huber raconte qu’un enfant laissé dans un véhicule en pleine chaleur peut souffrir de délires, de crises d’épilepsie avant de sombrer dans le coma et mourir.

« Si l’enfant est en détresse, la police, avec qui nous en avons parlé, recommande de faire tout ce qu’on peut pour le sortir du véhicule. »

https://www.lapresse.ca/

Passage à l’heure d’hiver : comment les chiens vivent-ils ce changement ?


En France, le changement à l’heure d’hiver se fait en fin de semaine, mais au Québec c’est la nuit du 3 au 4 novembre 2018. Ceci dit, les animaux aussi auront un temps d’adaptation a ce changement d’heure. Les chiens entre autres, ont des routines qui sont perturbées qui risque d’avoir quelques inconvénients pour le chien comme pour le maitre.
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Passage à l’heure d’hiver : comment les chiens vivent-ils ce changement ?

 

changement d'heure hiver chien

Le passage à l’heure d’hiver présente pour l’Homme un avantage – et pas des moindres : il permet de dormir une heure de plus ! Mais pour les animaux, et notamment le chien, ce changement d’heure peut perturber l’horloge biologique.

Pour vous, le changement d’heure se traduit simplement par un réglage de vos horloges et réveils, et éventuellement par une fatigue passagère. Mais les chiens, eux, sont des animaux d’habitudes. La routine les rassure et fait partie de leur confort. Lorsque l’heure change, c’est donc tout leur quotidien qui s’en trouve bouleversé :

Le chien va sûrement vouloir manger et sortir trop tôt

Alors que vous pourrez dormir une heure de plus à partir de dimanche,(en Europe ndlr) il se pourrait bien que votre chien vous sorte du lit à l’heure habituelle… donc une heure trop tôt. Et pour cause : lui ignore que l’heure a changé. Son horloge biologique, elle, demeure la même : votre chien va avoir faim aux heures auxquelles il est nourri d’ordinaire, il va vouloir sortir faire ses besoins selon son rythme habituel également, etc. Il risque donc de vous solliciter assez souvent.

reveil chien

Vous n’êtes pas à l’abri de quelques bêtises : votre chien va devoir attendre votre retour du travail une heure de plus chaque jour. Il se peut que vous retrouviez donc un pipi accidentel chez vous, voire même quelques destructions si votre chien est particulièrement anxieux en votre absence. Il peut également se montrer plus impatient au moment d’être sorti ou de recevoir sa gamelle.

La solution : l’adaptation progressive

Le meilleur moyen de faire en sorte que votre chien s’adapte bien au changement d’heure est d’effectuer des étapes de transition : décalez ses « rendez-vous » quotidiens (gamelles, sorties, jeux…) de quelques minutes chaque jour sur plusieurs jours. Ainsi, votre chien finira par reprendre ses bonnes vieilles habitudes… aux horaires qui vous arrangent ! Soyez indulgents et patient, et restez toujours attentif aux besoins de votre chien.

N’hésitez pas à demander des conseils à votre vétérinaire s’il vous semble que votre chien a du mal à passer cette étape !

https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► 6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones


Vieillir ne veut pas dire que notre cerveau devient de plus en plus vieux. Même avec l’âge, le cerveau continu à produire des neurones. Il y a quand même des conditions qu’il faut respecter surtout à notre époque alors que sédentarité, la malbouffe, l’inondation d’informations etc, sont des obstacles à la prolifération de neurones.
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6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones

 

Cerveau : 6 règles d'or pour continuer à fabriquer des neurones

Représentation d’un neurone sur fond noir.

© SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Stéphane Desmichelle

Saviez-vous que, à n’importe quel âge, votre cerveau a le pouvoir de fabriquer en permanence de nouveaux neurones ? A condition de respecter quelques principes.

La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions – l’hippocampe -, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit notre âge. Rassurant. Sauf que, d’après le Pr Pierre-Marie Lledo, lors de la deuxième édition du colloque S3 Odéon, les expériences chez les souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

1. Fuir la routine

Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones.

Il faut, selon Pierre-Marie Lledo, fuir la routine, « respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ».

2. Lutter contre l’infobésité

Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est : quelle information ? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin.

« L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété ».

Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

3. Bannir anxiolytiques et somnifères

L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en « marche automatique ». Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

4. Bouger !

« Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des susbtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches », explique le Pr Lledo.

Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones. 

5. Cultiver l’altérité

Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposé à autrui.

 « C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social, ajoute le médecin. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones ».

6. Soigner le microbiote

Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important : la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. A l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

Et le Pr Lledo de conclure sur une maxime de Goethe : « Traiter les gens comme s’ils étaient ce qu’ils devraient être et vous les aiderez à devenir ce qu’ils peuvent être ».

A méditer…

https://www.sciencesetavenir.fr

La routine


On veut plus, on voudrait qu’il se passe quelque chose dans notre vie de différent, mais rien n’arrive tout seul, il faut que nous bougions pour que les choses changent
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La routine

 

Si on ne change rien dans sa vie et qu’on reproduit sans cesse la même routine, il ne faut pas s’étonner, il ne faut pas s’étonner que rien ne se produise

Inconnu

Un truc quotidien simple pour garder le dessus sur la maladie


Prendre une douche le matin à l’eau froide, brrr, je ne suis pas sur que je le ferais en hiver lors des journées très froides
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Un truc quotidien simple pour garder le dessus sur la maladie

 

Un truc quotidien simple pour garder le dessus sur la maladie

Vous voulez éviter ça? Ce truc pourrait vous aider.Photo Fotolia

Une nouvelle recherche suggère que vous devriez intégrer un acte simple – quoique potentiellement désagréable – à votre routine matinale pour éviter de tomber malade: prendre une douche froide.

Les bains d’eau glacée sont utilisés de façon thérapeutique depuis des siècles. Les bains romains comprenaient un bassin d’eau froide dans lequel on se plongeait à la fin d’une séance dans d’autres eaux plus tempérées. Cela s’est transmis jusqu’à nos spas et saunas modernes.

Des chercheurs néerlandais ont donc voulu mettre les bienfaits supposés de cette pratique à l’épreuve de la science. Ils ont donc enrôlé 3000 participants pour se prêter à l’expérience de prendre quotidiennement une douche froide d’au moins 30 secondes – celle-ci pouvant survenir à la fin d’une douche à température plus confortable – durant 30 jours.

Ils ont découvert une baisse de 29 % de congés de maladie chez ceux qui se sont soumis au traitement à l’eau froide, comparativement à un groupe contrôle qui prenait une douche régulière.

Une analyse de l’étude par la British Psychological Society souligne que les participants ne tombaient pas malades moins souvent, mais qu’ils se sentaient plus en mesure de supporter et combattre les symptômes sans avoir à prendre un congé de travail.

Les pratiquants de la douche froide ont aussi rapporté des niveaux d’énergie plus élevés.

Les scientifiques qui ont piloté l’étude n’ont pu arriver à des conclusions certaines sur la raison qui explique ces effets bénéfiques. Ils signalent toutefois des changements hormonaux, dont une augmentation des niveaux de cortisol et de noradrénaline, qui surviennent durant le grelottement.

Ce grelottement, une activité physique en soi, pourrait également être propice à un début de journée plus sain.

http://fr.canoe.ca/

Se plaindre quotidiennement rend malade physiquement


Je savais qu’une personne qui se plaint tout le temps, il peut devenir malade physiquement, mais cela va encore plus loin. Les mots négatifs auraient réellement un impact sur notre cerveau et notre corps
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Se plaindre quotidiennement rend malade physiquement

 

Voilà, c’est dit. Se plaindre rend malade physiquement.

Une étude publiée par l’Université de Stanford révèle que le fait de se plaindre de façon quotidienne et de cultiver de l’énergie négative, discipline favorite pour certaines personnes, peut rendre malade physiquement et contribue à développer des problèmes de santé importants.

Le piège de se plaindre est subtil, car lorsque l’on se plaint, on a bien souvent l’impression que l’on se libère de quelque chose, qu’on libère les tensions, mais c’est tout le contraire que notre cerveau et notre corps comprend.

Dans l’étude, on apprend que le cerveau adore la simplicité et la répétition, ce qui fait en sorte que lorsqu’on répète une action ou une parole, en l’occurrence se plaindre de façon quotidienne, celui-ci emmagasine cette routine et tend à la reproduire de façon naturelle.

Cette «routine plaignarde» fait en sorte qu’éventuellement pour l’individu, être négatif deviendra beaucoup plus facile que d’être positif. De plus, ce cercle vicieux change l’image des gens envers l’individu, ce qui n’est jamais positif.

On apprend aussi dans l’étude que se plaindre crée des dommages à une région du cerveau, l’hippocampe, essentielle à la résolution de problèmes et à l’intelligence. C’est aussi une des premières régions du cerveau attaquées par la maladie d’Alzheimer

Pas encore convaincu d’arrêter de «chialer»?

Les dommages causés par le fait de se plaindre vont plus loin que ceux du cerveau.

Lorsque l’on se plaint, on crée du stress. Ce stress fait en sorte que le corps libère une hormone qui se nomme le cortisol.

Le cortisol est cette hormone qui est utilisée habituellement en cas d’immense stress, d’urgence ou peur pour sa vie. Le cortisol prend l’oxygène, le sang et l’énergie du corps pour la diriger essentiellement vers cet «état de survie» auquel le corps pense devoir faire face.

Cette production du cortisol fait augmenter la pression artérielle et le taux de sucre dans le sang, ce qui, de façon répétée, est nettement dommageable pour la santé.

Le surplus de cortisol sécrété à cause de l’énergie négative affaiblit le système immunitaire et favorise l’apparition du cholestérol, du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de l’obésité.

Les preuves sont là.  À Go, on devient positif la gang!

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Métaphore : Les hommes enchaînés dans leur caverne


Nous habitons probablement dans une caverne au sens figuré. Nous percevons le monde avec nos yeux et notre perception peut être faussée, par nos habitudes, notre routine, nos peurs. Si nous n’allons pas au-delà de notre propre vision, nous restons cambrés dans notre position.
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Métaphore : Les hommes enchaînés dans leur caverne

Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n’ont jamais vu directement la lumière du jour dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu’à eux. Des choses et d’eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos.

« C’est à nous qu’ils sont pareils! »

Si l’un d’entre eux serait libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d’abord cruellement ébloui par une lumière qu’il n’a pas l’habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l’on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S’il persiste, il s’accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité.

Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n’est qu’en se faisant violence qu’il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d’imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire :

 « ne le tueront-ils pas ? »

Que suggère Platon au travers de cette allégorie ?

Nous pouvons tous donner une interprétation personnelle de cette métaphore. Il n’est pas important de savoir qui sera capable d’offrir la plus belle interprétation, mais qui pourra en tirer la plus belle leçon de vie pour soi même. C’est en ça que les métaphores sont puissantes : elles sont des enclencheurs et génère des prises de conscience qui poussent à l’action qui mène au changement.

La caverne peut symboliser le monde dans lequel nous vivons individuellement, le monde que nous créons par nos perceptions. Elle représente notre « monde », notre vision, notre perception, notre réalité dictée par nos sensibilités, nos sens et notre histoire de vie. Telle une caverne, nos perceptions limitantes nous emprisonnent. Habitués à l’obscurité (nos habitudes) un « monde de lumière » (envisager qu’il existe autre chose, d’autres moyens) peut faire peur pour ceux qui ne le connaissent pas. Cette caverne peut aussi représenter notre zone de confort, si difficile à quitter.

Elle peut aussi représenter les croyances : nous sommes convaincus que la vie que nous menons est celle qui nous convient sans même se donner la possibilité de voir au delà de cette croyance. Il y a peut-être mieux au delà de ce que nous pensons ! Comment savoir  ce que la vie vous réserve si vous n’allez pas à sa rencontre ?

Pour d’autres, cette caverne représente tout ce que l’on connaît. Et parfois, nous nous sommes tellement habitués à l’adversité, à l’obscurité, que nous préférons rester dans une zone connue plutôt que de prendre le risque de se tromper. Quel dommage…

Se tromper, c’est justement progresser, avancer…

De plus, Platon partage un message de vie essentiel : le changement, ça demande de l’effort, ça peut être douloureux. Si on résiste à ce changement, nous ne pourrons jamais comprendre tout le bien qui peut nous arriver. Et, inévitablement, on préfère faire un retour en arrière et retourner dans la situation misérable et limitante que nous connaissons. En revanche, à l’inverse, si on persévère dans le changement, progressivement, pas à pas, le changement va s’installer pour devenir une nouvelle habitude.

Quand le changement s’opère, de nouvelles craintes peuvent apparaître :

« que vont penser ceux qui étaient avec moi dans cette caverne ? »…

Comment réagirez-vous au changement ? Votre entourage peut ne pas comprendre et vous juger. Comment allez-vous y faire face ?

Et vous ? Osez-vous aller vers la lumière et sortir de « votre caverne » ?

Michel POULAERT

http://www.sourcedoptimisme.com

Le chat et le deuil


Les chats peuvent ressentir un deuil (d’un autre chat ou autre) par les changements de sa routine. Il y a quelques conseils qui peuvent aider l’animal à faire la transition
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Le chat et le deuil

 

Le chat et le deuil

© shutterstock

Daniel Filion, intervenant en comportement félin

 

Comment réagir pour aider un chat à s’adapter à l’absence d’un congénère ou de son maître?

Même s’il est peu probable qu’un chat puisse ressentir ou vivre le deuil, il est d’abord et avant tout un animal de routine et de constance. Or, un décès viendra très souvent chambouler radicalement les habitudes de la maison, et c’est ce bouleversement de la routine quotidienne qui provoquera le plus d’anxiété chez le chat.

Que peut-on faire pour aider notre chat à réduire son anxiété?

Conseil #1

Les autres occupants de la maison doivent tenter de se conformer le plus possible à la routine qu’ils avaient avant le décès de l’individu. N’accordez pas de privilèges (plus de caresses ou de séances de jeu) à votre chat en croyant que cela le rassurera.

Au contraire, il y a suffisamment de changements apportés par la disparition de l’être d’attachement sans que, en plus, le chat doive s’habituer à d’autres changements même si ces derniers peuvent lui sembler favorables.

Conseil #2

Si votre chat semble chercher l’individu décédé de façon excessive, il vaudrait peut-être mieux retirer tout objet portant son odeur et nettoyer avec un peu de détersif pour la lessive les encoignures, les cadres de portes et les objets auxquels aurait pu se frotter le chat disparu. Cette action enlèvera les hormones de marquage du chat absent en permettant aux autres chats de comprendre plus rapidement qu’il n’est plus là et de baliser leur territoire en conséquence.

ATTENTION Si votre chat semble déprimé ou a moins d’appétit, ne changez rien dans l’environnement car il pourrait avoir besoin d’un peu de temps pour se réorganiser émotionnellement, et l’odeur de l’individu disparu pourrait ainsi le rassurer durant cette période.

Dans le doute, il vaut mieux privilégier le statu quo: ne lavez rien et ne changez rien avant trois semaines.

Conseil #3

Évitez de partir en vacances dans les trois semaines qui suivent le départ décès d’un individu et tâchez de maintenir une routine la plus stable possible.

http://fr.canoe.ca