Le Saviez-Vous ► 6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones


Vieillir ne veut pas dire que notre cerveau devient de plus en plus vieux. Même avec l’âge, le cerveau continu à produire des neurones. Il y a quand même des conditions qu’il faut respecter surtout à notre époque alors que sédentarité, la malbouffe, l’inondation d’informations etc, sont des obstacles à la prolifération de neurones.
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6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones

 

Cerveau : 6 règles d'or pour continuer à fabriquer des neurones

Représentation d’un neurone sur fond noir.

© SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Stéphane Desmichelle

Saviez-vous que, à n’importe quel âge, votre cerveau a le pouvoir de fabriquer en permanence de nouveaux neurones ? A condition de respecter quelques principes.

La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions – l’hippocampe -, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit notre âge. Rassurant. Sauf que, d’après le Pr Pierre-Marie Lledo, lors de la deuxième édition du colloque S3 Odéon, les expériences chez les souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

1. Fuir la routine

Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones.

Il faut, selon Pierre-Marie Lledo, fuir la routine, « respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ».

2. Lutter contre l’infobésité

Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est : quelle information ? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin.

« L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété ».

Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

3. Bannir anxiolytiques et somnifères

L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en « marche automatique ». Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

4. Bouger !

« Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des susbtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches », explique le Pr Lledo.

Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones. 

5. Cultiver l’altérité

Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposé à autrui.

 « C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social, ajoute le médecin. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones ».

6. Soigner le microbiote

Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important : la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. A l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

Et le Pr Lledo de conclure sur une maxime de Goethe : « Traiter les gens comme s’ils étaient ce qu’ils devraient être et vous les aiderez à devenir ce qu’ils peuvent être ».

A méditer…

https://www.sciencesetavenir.fr

Plus de maladies psychiatriques chez les consanguins


La plupart savent peut-être que l’union entre cousins germains pourrait avoir des conséquences sur des malformations congénitales des enfants. Les scientifiques voulait trouver des facteurs des risques de santé mentale et ils ont découvert la consanguinité était une des causes
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Plus de maladies psychiatriques chez les consanguins

 

Selon une étude de l'Université Queen à Belfast, les... (Photo Kent Porter, Archives Associated Press)

Selon une étude de l’Université Queen à Belfast, les enfants de cousins germains sont 2,13 fois plus susceptibles de prendre régulièrement des médicaments antipsychotiques et 3,01 fois plus susceptibles de prendre régulièrement des médicaments contre la dépression ou l’anxiété.

PHOTO KENT PORTER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Les enfants de cousins germains ont deux fois plus de risques de prendre des médicaments antipsychotiques, et trois fois plus de risques de prendre des antidépresseurs, selon une nouvelle étude britannique. Ses auteurs proposent que le dépistage de maladies mentales soit resserré dans les familles et régions plus consanguines.

MÉDICAMENTS

Les effets de la consanguinité proche, les enfants de mariages entre cousins germains, sont difficiles à étudier à grande échelle, selon l’auteure principale de l’étude publiée au début d’avril dans la revue JAMA Psychiatry, l’épidémiologiste Aideen Maguire de l’Université Queen à Belfast.

« Habituellement, on ne peut avoir que les circonstances de la naissance, et donc les malformations congénitales. Nous avons trouvé une manière de croiser les registres des naissances de l’Irlande du Nord avec ceux des médicaments. »

Cette analyse, regroupant 363 000 personnes nées entre 1971 et 1986, a permis de voir que les enfants de cousins germains sont 2,13 fois plus susceptibles de prendre régulièrement des médicaments antipsychotiques et 3,01 fois plus susceptibles de prendre régulièrement des médicaments contre la dépression ou l’anxiété.

DOSE

Pour vérifier s’il s’agissait véritablement de patients ayant un diagnostic psychiatrique, les chercheurs de Belfast n’ont conservé que les doses relativement élevées et ont fait une analyse supplémentaire des ordonnances renouvelées à plusieurs reprises pendant la période de suivi de cinq ans.

« Nous n’avons pas la puissance statistique pour calculer le risque de la prise en continu de ces médicaments pendant plusieurs années, ce qui serait un bon indicateur d’un diagnostic psychiatrique, dit l’épidémiologiste irlandaise. Mais nous voyons une tendance en ce sens. Le risque de prendre une seule fois, durant le suivi de cinq ans, un antipsychotique, un antidépresseur ou un anxiolytique (NDLR : contre l’anxiété) est de deux à trois fois plus élevé, mais le risque d’en prendre en continu pendant plus d’un an est encore plus élevé. » Les chercheurs de l’Université Queen ont éliminé les doses faibles d’antidépresseurs et d’anxiolytiques parce que ces deux classes de médicaments sont parfois utilisées pour d’autres raisons que des troubles mentaux, notamment le contrôle de la douleur.

GÉNÉTIQUE OU ENVIRONNEMENT

Les épidémiologistes de Belfast ne visaient pas au départ la question de la consanguinité.

« Nous voulions déterminer les facteurs de risque de troubles de santé mentale, dit Mme Maguire. Les résultats nous ont sauté aux yeux. »

Les résultats ne sont pas seulement intéressants pour les couples de cousins germains.

 « Il y a une incertitude sur l’ampleur respective des causes génétiques et environnementales des troubles psychiatriques. Si les variables génétiques de la consanguinité se confirment avec d’autres échantillons, notamment les très bonnes données scandinaves, la puissance des causes génétiques des troubles psychiatriques sera confirmée. »

DÉPISTAGE

À court terme, les médecins de famille devraient ajouter le risque de maladie mentale aux informations qu’ils donnent aux couples de cousins germains qui désirent avoir des enfants.

« En fonction de l’historique familial psychiatrique, on pourrait faire un suivi plus étroit des enfants, dit Mme Maguire. Mais je crois qu’on pourrait appliquer nos résultats plus largement, pour la détection des maladies psychiatriques dans les populations ayant un haut taux de consanguinité. Un dépistage précoce plus systématique pourrait valoir la peine dans ces régions. »

En chiffres

 

0,2 %: Proportion des enfants nord-irlandais qui sont nés de cousins germains (premier degré)

0,3 %: Proportion des enfants nord-irlandais qui sont nés de cousins au deuxième degré

0,2 %: Proportion des enfants américains qui sont nés de cousins au premier ou au deuxième degré

33 %: Proportion des cousins germains qui ont trois enfants ou plus, contre 20 % de la moyenne des familles

Sources : JAMA Psychiatry, US Census

http://www.lapresse.ca/

Que faire quand un malade souffre horriblement et qu’on n’a plus de morphine ?


Le subconscient a une très grande influence dans notre vie et sur ce qui nous arrive. Je suis persuader que la façon que nous pensons a des répercussions sur les évènements Bien sur une personne positive peut lui arriver des troubles mais la façon de les prendre en fait toute la différence que ce soit dans au travail, dans la routine, et même pour la santé
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Que faire quand un malade souffre horriblement et qu’on n’a plus de morphine ?
 


 
 
Nous sommes pendant la dernière guerre.
Les allemands bombardent les camps américains.
 
Il y a tellement de blessés que la morphine, puissant
anti-douleur nécessaire pour certains soins, vient à manquer.
 
Une des infirmières qui assiste le Dr Beecher, anesthésiste, désespérée
de voir un soldat se tordre de douleur, lui dit qu’elle va lui
administrer de la morphine.
 
Elle remplit sa seringue de serum physiologique, et lui fait
une injection.
 
Il est tellement soulagé qu’on peut enfin le soigner.
 
Apprenant cela, le Dr Beecher tilise ce « placébo »,
et « L’effet placébo » est né.
 
Depuis, l’effet placebo est le cauchemar des laboratoires.
 
Car si leur nouveau médicament n’est pas plus puissant qu’un
placebo, on n’autorise pas sa mise sur le marché.
 
Et c’est là que l’histoire devient ahurissante:
 
AU FIL DES ANNÉES, LE PLACEBO
EST DE PLUS EN PLUS EFFICACE!!!

 
Bon nombre de médicaments n’auraient pas d’autorisation de
mise sur le marché si on les testait par rapport à des
placébos aujourd’hui.
 
Des anxiolytiques connus, des anti-douleurs, des antiacides ne
marchent pas mieux que de placébos.
 
Que pouvons-nous retirer de cela dans notre vie quotidienne?
 
1. Vos croyances déterminent considérablement ce qui vous  arrive.
 
2. Les gens qui vous prédisent des choses positives vous aident à mieux réagir.
 
3. Exercer votre scepticisme et votre pensée négative dans le domaine de votre santé peut vous rendre plus malade encore.
 
La pensée positive, liée à une suggestion forte, est un remède très puissant. Pas seulement pour votre santé, mais dans tous les  domaines de votre vie.

Jean-Paul