Une fleur à l’origine de la rage guerrière des Vikings


Il semble que les Vikings étaient très violents, certains croient que leur rage incontrôlable serait dû à l’ingestion de l’amanite tue-mouche. Mais, un ethnobotaniste croit plutôt que la cause est plutôt causé à la jusquiame noire qui a des propriétés étonnantes et qui pourrait expliquer un bon nombre d’effets secondaires
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Une fleur à l’origine de la rage guerrière des Vikings


Détrônant le champignon rouge à pois blanc, la jusquiame noire est peut-être à l'origine de la rage folle des Vikings. | Andrew Ridley via Unsplash

Détrônant le champignon rouge à pois blanc, la jusquiame noire est peut-être à l’origine de la rage folle des Vikings. | Andrew Ridley via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Wired

Un ethnobotaniste a une nouvelle théorie sur la plante que les «berserkers» ingéraient avant de combattre.

Les guerriers vikings continuent de fasciner plusieurs siècles après leurs légendaires combats. Dans l’imaginaire collectif, c’est souvent aux berserkers que l’on pense lorsque l’on parle des Vikings. Ces guerriers étaient réputés pour leur violence et leur rage aveugle (berserkergang), leurs hurlements sauvages et leur incapacité à distinguer leurs ennemis de leurs amis durant les affrontements.

Dès le XIIIe siècle, l’historien et poète islandais Snorri Sturluson décrivait les berserkers d’Odin comme aussi «fous que des chiens ou des loups» et aussi «forts que des ours ou des bœufs sauvages», capables de tuer leurs ennemis d’un seul coup. Une fois atteint le stade du berserkergang, les guerriers étaient saisis de tremblements et de claquements de dents incontrôlés, tandis que leur visage devenait de plus en plus rouge.

On attribue souvent l’origine de cette rage incontrôlée à la consommation d’un champignon aux propriétés psychoactives, l’amanite tue-mouches. Cette hypothèse, controversée, est remise en question par Karsten Fatur, un ethnobotaniste de l’université de Ljubljana, dans un article paru dans le Journal of Ethnopharmacology. Il soutient l’idée selon laquelle le champignon rouge à pois blancs explique certains des symptômes attribués au berserkergang, tels que les contractions et tremblements, les rougeurs au visage, le délire et les convulsions –mais pas le plus important: la fureur aveugle.

Les fleurs de la fureur

Selon l’ethnobotaniste, les raisons de cette rage seraient plutôt à trouver du côté de l’aconit, et plus particulièrement de la jusquiame noire. Cette fleur existe depuis la Grèce antique et a été utilisée comme narcotique, analgésique, anesthésique et somnifère

Elle est également connue pour provoquer des comportements colériques, qui peuvent «aller de l’agitation à la rage et la combativité, selon le dosage et l’état d’esprit de l’individu», indique le chercheur.

Le chercheur fait également état de la capacité de la jusquiame à atténuer la douleur, une propriété qui explique l’invulnérabilité prétendue des guerriers. La plante exerce aussi une influence sur la faculté de pouvoir reconnaître les visages. C’est encore à elle que l’on pourrait attribuer les effets secondaires pénibles dont souffraient les guerriers plusieurs jours après l’arrêt des combats: maux de tête, vision trouble et pupilles dilatées.

Côté culture, Karsten Fatur remarque que l’amanite tue-mouches ne pousse pas aussi facilement en Scandinavie et qu’elle était bien plus rare que la jusquiame noire, considérée comme une mauvaise herbe ayant prospéré à l’époque des berserkers. Toutefois, le chercheur ne parvient pas encore à expliquer pourquoi les guerriers claquaient des dents et mordaient leur bouclier. Avis aux historiens et ethnologues, la question reste en suspend.

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À cause des humains, les crevettes sont sous Prozac


Cela peut faire, mais c’est vraiment dramatique, les animaux marins absorbent toutes sortes de médicaments. Des antidépresseurs, des médicaments pour la fertilité, des antifongiques, somnifères et autres, il y a des gens qui jettent des médicaments dans les toilettes, mais il y a aussi les molécules pharmaceutiques qui peuvent se retrouver jusqu’en Antarctique.
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À cause des humains, les crevettes sont sous Prozac

 

Les emojis crevette selon Apple, Google, Microsoft, Twitter et Facebook

Les emojis crevette selon Apple, Google, Microsoft, Twitter et Facebook

Repéré par Lucile Bellan

Repéré sur The Atlantic

Et nombreux sont les animaux, marins ou non, qui absorbent des quantités démentielles d’anti-dépresseurs.

C’est une forme de pollution dont on ne parle jamais: des molécules pharmaceutiques, rejetées par des usines de production mais également via les évacutations d’eau des particuliers, se retrouvent dans l’eau des rivières, contaminant des centaines d’espèces sauvages, des oiseaux aux mammifères en passant par les mollusques et les crustacés. Si les cours d’eau proches des hôpitaux et des stations d’épuration obsolètes sont évidemment les premiers concernés par cette pollution, il semble qu’aucune zone aquatique ne soit réellement protégée, puisque de l’eau contaminée a même été retrouvée en Antarctique.

Le site The Atlantic rappelle que les cours d’eau du monde entier contiennent aujourd’hui un nombre incroyable de molécules pharmaceutiques tels que des antifongiques ou des antibiotiques. Les analystes ont aussi relevé des traces d’anti-douleurs, de somnifères, d’antidépresseurs ou encore de médicaments permettant de relancer la fertilité ou de lutter contre les maladies dégénératives.

Des scientifiques affirment qu’à ce rythme, la pollution aux médicaments pourrait augmenter de deux tiers d’ici 2050. Des études récentes prouvent qu’à ce jour, un ornithorynque vivant en Australie dans une zone contaminée peut ingérer chaque jour une quantité d’antidépresseurs dépassant la moitié de la dose journalière recommandée d’antidépresseurs pour une personne adulte.

Les scientifiques étudient désormais les conséquences d’une telle pollution en laboratoire. Parmi leurs découvertes, il y a le fait que les amphétamines modifient le temps de développement des insectes. Il a également été démontré que les antidépresseurs empêchent les seiches de profiter de leur capacité naturelle d’apprentissage et de mémorisation. Quant aux crevettes sous Prozac, elles ont tendance à nager vers des sources de lumière de façon totalement inconscientes et donc à faire baisser considérablement leur espérance de vie.

Il n’est plus à contester que les antidépresseurs et les drogues diverses et variées vivent aujourd’hui un âge d’or. Seulement c’est une chose de s’intoxiquer… et c’en est une autre d’intoxiquer par la même occasion tout le règne animal.

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Le Saviez-Vous ► 6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones


Vieillir ne veut pas dire que notre cerveau devient de plus en plus vieux. Même avec l’âge, le cerveau continu à produire des neurones. Il y a quand même des conditions qu’il faut respecter surtout à notre époque alors que sédentarité, la malbouffe, l’inondation d’informations etc, sont des obstacles à la prolifération de neurones.
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6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones

 

Cerveau : 6 règles d'or pour continuer à fabriquer des neurones

Représentation d’un neurone sur fond noir.

© SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Stéphane Desmichelle

Saviez-vous que, à n’importe quel âge, votre cerveau a le pouvoir de fabriquer en permanence de nouveaux neurones ? A condition de respecter quelques principes.

La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions – l’hippocampe -, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit notre âge. Rassurant. Sauf que, d’après le Pr Pierre-Marie Lledo, lors de la deuxième édition du colloque S3 Odéon, les expériences chez les souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

1. Fuir la routine

Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones.

Il faut, selon Pierre-Marie Lledo, fuir la routine, « respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ».

2. Lutter contre l’infobésité

Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est : quelle information ? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin.

« L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété ».

Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

3. Bannir anxiolytiques et somnifères

L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en « marche automatique ». Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

4. Bouger !

« Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des susbtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches », explique le Pr Lledo.

Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones. 

5. Cultiver l’altérité

Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposé à autrui.

 « C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social, ajoute le médecin. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones ».

6. Soigner le microbiote

Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important : la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. A l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

Et le Pr Lledo de conclure sur une maxime de Goethe : « Traiter les gens comme s’ils étaient ce qu’ils devraient être et vous les aiderez à devenir ce qu’ils peuvent être ».

A méditer…

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Aspirine, somnifère ou anti-inflammatoire : des médicaments dangereux pour les chats


Tout comme pour les enfants, mieux vaut que les médicaments ne soient pas à la porter des animaux. Il n’est pas judicieux d’essayer de soigner un animal avec des médicaments fait pour l’être humain. D’abord, ils n’ont pas le même métabolisme et ils peuvent en mourir
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Aspirine, somnifère ou anti-inflammatoire : des médicaments dangereux pour les chats

 

Le paracétamol est le le médicament le plus dangereux pour le chat.

Le paracétamol est le le médicament le plus dangereux pour le chat.

© VYACHESLAV OSELEDKO / AFP

Virginie Montmartin

Journaliste

Certains médicaments qui sont destinés à l’homme sont dangereux pour le chat. Doses trop fortes, effets secondaires aggravés… votre compagnon risque gros !

DANGEREUX. Ce qui marche pour notre santé n’est pas forcément bon… pour celle de nos chats ! En effet, leur métabolisme n’est pas le même que le nôtre, les doses ingérées ainsi que les effets sur leur corps seront très différents. Certaines molécules peuvent les rendre malades, voire même les tuer. Malheureusement, les médicaments les plus dangereux pour notre chat sont aussi les plus courants dans notre pharmacie !

À éviter : paracétamol, aspirine et ibuprofène

Les médicaments les plus dangereux sont les anti-inflammatoires les plus courants pour l’homme. Ainsi, le paracétamol (Dafalgan®, Doliprane®…) est mortel pour le chat. En effet, alors que l’être humain a une enzyme du foie qui dégrade le paracétamol ingéré, celle-ci est absente chez le chat ! Le médicament s’accumulant, il détruit les cellules du foie du félin et endommage le transport de l’oxygène dans le corps, tuant l’animal rapidement. Tout aussi grave, l’ibuprofène et l’aspirine provoquent chez le chat des ulcères gastriques ainsi qu’une insuffisance rénale. Ces effets secondaires sont identiques chez l’homme sauf qu’ils apparaissent à des doses beaucoup plus faibles pour notre animal de compagnie.

D’autres médicaments sont moins dangereux que les anti-inflammatoires mais restent des produits à risque. Ce sont en premier lieu les somnifères et les médicaments contre l’anxiété, qui sont de plus en plus courants. Ces substances ont des effets beaucoup plus forts sur notre chat que ceux prévus sur notre corps. Par exemple, si du Xanax® est ingéré par votre compagnon, il va somnoler et avoir le pas hésitant. À l’opposé, Effexor®, un antidépresseur, rendra votre chat très agité et pourra même le faire trembler.

Que faut-il faire en cas d’ingestion ?

Avant tout chose, ne pas laisser de comprimés sur la table de nuit ou celle de la cuisine car le chat risque de les avaler à la place de son maître. Mieux vaut les mettre dans une boîte à pharmacie fermée à clé et hors de portée de votre animal de compagnie (et du même coup, des enfants !). Si votre chat a ingéré l’un de vos comprimés, il faut contacter directement un vétérinaire en lui communiquant la molécule et la dose absorbée : il vous conseillera le traitement à administrer.

Dans le cas où votre chat est malade et que vous n’avez pas la possibilité de consulter un vétérinaire rapidement, il vaut mieux effectuer quelques gestes simples au lieu lui de donner un médicament.

D’après le Dr Mugneret, vétérinaire au Centre hospitalier de Fregis, « Si votre chat a de la fièvre ou un coup de chaleur, il ne faut jamais lui donner de médicament. Mieux vaut le refroidir en lui mouillant les pattes et en lui donnant régulièrement à boire. »

Simple mais efficace ! 

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Aspirine, somnifère ou anti-inflammatoire : des médicaments dangereux pour les chats


Si votre chat semble malade, il serait dangereux de les soigner avec des médicaments fait pour les êtres humains, car cela pourrait même occasionner la mort.  Leur métabolisme n’est pas comme les nôtres et les médicaments n’auront donc pas les effets désirés
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Aspirine, somnifère ou anti-inflammatoire : des médicaments dangereux pour les chats

 

Le paracétamol est le le médicament le plus dangereux pour le chat. © VYACHESLAV OSELEDKO / AFP

Le paracétamol est le le médicament le plus dangereux pour le chat. © VYACHESLAV OSELEDKO / AFP

Par Virginie Montmartin

Certains médicaments qui sont destinés à l’homme sont dangereux pour le chat. Doses trop fortes, effets secondaires aggravés… votre compagnon risque gros !

DANGEREUX. Ce qui marche pour notre santé n’est pas forcément bon… pour celle de nos chats ! En effet, leur métabolisme n’est pas le même que le nôtre, les doses ingérées ainsi que les effets sur leur corps seront très différents. Certaines molécules peuvent les rendre malades, voire même les tuer. Malheureusement, les médicaments les plus dangereux pour notre chat sont aussi les plus courants dans notre pharmacie !

À éviter : paracétamol, aspirine et ibuprofène

Les médicaments les plus dangereux sont les anti-inflammatoires les plus courants pour l’homme. Ainsi, le paracétamol (Dafalgan®, Doliprane®…) est mortel pour le chat. En effet, alors que l’être humain a une enzyme du foie qui dégrade le paracétamol ingéré, celle-ci est absente chez le chat ! Le médicament s’accumulant, il détruit les cellules du foie du félin et endommage le transport de l’oxygène dans le corps, tuant l’animal rapidement. Tout aussi grave, l’ibuprofène et l’aspirine provoquent chez le chat des ulcères gastriques ainsi qu’une insuffisance rénale. Ces effets secondaires sont identiques chez l’homme sauf qu’ils apparaissent à des doses beaucoup plus faibles pour notre animal de compagnie.

COURANTS. D’autres médicaments sont moins dangereux que les anti-inflammatoires mais restent des produits à risque. Ce sont en premier lieu les somnifères et les médicaments contre l’anxiété, qui sont de plus en plus courants. Ces substances ont des effets beaucoup plus forts sur notre chat que ceux prévus sur notre corps. Par exemple, si du Xanax® est ingéré par votre compagnon, il va somnoler et avoir le pas hésitant. À l’opposé, Effexor®, un antidépresseur, rendra votre chat très agité et pourra même le faire trembler.

Que faut-il faire ?

Avant tout chose, ne pas laisser de comprimés sur la table de nuit ou celle de la cuisine car le chat risque de les avaler à la place de son maître. Mieux vaut les mettre dans une boîte à pharmacie fermée à clé et hors de portée de votre animal de compagnie (et du même coup, des enfants !). Si votre chat a ingéré l’un de vos comprimés, il faut contacter directement un vétérinaire en lui communiquant la molécule et la dose absorbée : il vous conseillera le traitement à administrer.

Dans le cas où votre chat est malade et que vous n’avez pas la possibilité de consulter un vétérinaire rapidement, il vaut mieux effectuer quelques gestes simples au lieu lui de donner un médicament. D’après le Dr Mugneret, vétérinaire au Centre hospitalier de Fregis,

« Si votre chat a de la fièvre ou un coup de chaleur, il ne faut jamais lui donner de médicament. Mieux vaut le refroidir en lui mouillant les pattes et en lui donnant régulièrement à boire. » Simple mais efficace ! 

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Ces médicaments qui peuvent rendre violent


Normalement, quand le pharmacien donne un nouveau médicament, il avertit des effets secondaires et indésirables en plus de donner un feuillet d’information sur le médicament. Il est important de noter tout changement de comportement négatif. Car les médicaments sont faits pour régler un problème de santé mais peuvent aussi provoquer de l’agressivité, la violence, la dépression etc …
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Ces médicaments qui peuvent rendre violent

 

Certains médicaments, parmi les plus consommés, peuvent rendre agressifs, maniaques, impulsifs… parfois même être responsables d’homicides. Voici la liste de ceux qu’il faut prendre avec précautions !

Corticoïdes : ils peuvent rendre maniaque !

Fabriqués à base de corticoïdes, une hormone naturelle, les anti-inflammatoires dits « stéroïdiens » sont les plus puissants. Ils sont prescrits en cas d’asthme, d’allergies, ou d’œdèmes de Quincke par exemple. On ne le sait pas toujours mais ils peuvent avoir de lourdes répercussions psychologiques sur l’organisme :

« J’ai déjà vu des patients devenir maniaque après avoir pris des anti-inflammatoires contenant des corticoïdes. Et pas besoin d’une grosse quantité pour obtenir ce genre d’effets secondaires » prévient ainsi le Dr Vincent Dodin, psychiatre.

Il ajoute qu’ils peuvent aussi entraîner un manque de sommeil poussant le patient à devenir agressif.

Des homicides à cause de l’insuline

Les hypoglycémies provoquées par l’insuline peuvent générer des troubles comportementaux agressifs.

Entre 2004 et 2012, des chercheurs américains* ont enregistré 6 homicides, 90 actes de violences physiques ou verbales […] 47 agitations et 32 irritabilités liées à l’insuline.

« Même si c’est très rare, l’hypoglycémie peut générer de l’irritabilité et de l’impatience », explique le psychiatre Vincent Dodin. « Si une personne est déjà sensible, cela peut augmenter son caractère agressif » met-il en garde.

*Homicide by insulin administration, NCBI

Somnifères : le Stilnox® peut rendre agressif

Et oui ! Les somnifères aident peut-être à s’endormir plus vite mais ils peuvent aussi avoir l’effet inverse sur le système nerveux jusqu’à entraîner des troubles du comportement.

Dépendance : Les patients qui souffrent d’insomnie apprécient très vite les effets des somnifères la nuit. Une fois la boîte prescrite, il est impossible de contrôler leur comportement et certains ne respectent pas les doses prescrites. Du coup, ils ont tendance à prendre un somnifère au moindre trouble. Cela risque de créer une dépendance et des réactions agressives peuvent survenir en cas de manque.

Attention aux benzodiazépines :

« Comme pour les anxiolytiques, les somnifères de la famille des benzodiazépines (Stilnox®, Imovane®) peuvent augmenter l’agressivité du patient » indique le Dr Vincent Dodin, psychiatre.

Lexomil®, Valium® : ils augmentent l’impulsivité

Bromazépam (Lexomil®), Diazépam (Valium®)… Les anxiolytiques sont destinés à calmer les nerfs et réduire les anxiétés et les peurs. Contrairement aux antidépresseurs, leur effet est immédiat. Le problème c’est qu’ils agissent sur le système nerveux et peuvent entraîner des troubles du comportement agressif.

Irritabilité :

« Chez certains patients les anxiolytiques ont l’effet inverse de celui souhaité. On constate une augmentation de l’irritabilité et de l’excitabilité. Dans ce cas-là, il faut arrêter le traitement » explique Vincent Dodin, psychiatre.

Impatience : Des études menées sur les benzodiazépines (famille de tranquilisants) ont montré que des souris pouvaient être intolérantes à la frustration et manifester une augmentation de l’impulsivité.

Dépendance :

« Chez les personnes qui prennent des anxiolytiques depuis longtemps il y a un risque dedépendance pouvant provoquer de  l’agressivité dès qu’il y a un manque. »

En général, le traitement ne doit pas dépasser 10 jours après on réduit la dose pour éviter ce genre d’effets secondaires.

Dépression : le Prozac® peut rendre violent

La France est un des pays les plus consommateurs d’antidépresseurs. En 2001, la consommation moyenne s’élevait à 56 cachets pour 1000 habitants par jour*.

Problème :

« Les personnes qui en prennent depuis longtemps peuvent devenir dépendantes, et violentes dès qu’il y a un sentiment de manque » prévient le Dr Vincent Dodin, psychiatre.

« Ils nécessitent une vigilance particulière pendant les 15 premiers jours du traitement surtout ceux qui contiennent de la sérotonine (Fluoxetine®, Prozac®) » recommande le spécialiste.

*Panorama de la santé, www.OECD.org

Tabac : gare au Champix® !

Arrêter de fumer oui, mais à quel prix ? Au cours d’une étude américaine de pharmacovigilance, des scientifiques ont étudié 1937 cas de violence envers autrui. En tout, l’Agence américaine du médicament (FDA) a rapporté 31 substances utilisées dans le sevrage tabagique, soupçonnées d’en être responsables.

« Il peut y avoir des effets secondaires inattendus liés à la levée des inhibitions. Je pense notamment à la Varénicline (Champix®) » explique le Dr Bernard Pledran, médecin généraliste.

Selon lui « il ne faut pas toujours incriminer les médicaments. C’est au médecin de bien connaître l’état de son patient avant de lui infliger un sevrage brutale ».

Alcool, drogues : les mélanges à éviter

Antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères… Lorsque l’on prend des médicaments et particulièrement ceux qui peuvent provoquer des troubles du comportement, il faut respecter certaines règles.

Ne pas boire : Médicaments et alcool forment un cocktail dangereux. Pour certains, les méfaits peuvent apparaître dès le premier verre. Pour d’autres, il en faut plus. Dans tous les cas, les effets secondaires comme les comportements agressifs risquent d’être multipliés.

La drogue :

 « Au-delà de leurs effets néfastes en temps normal, il ne faut pas consommer de drogues ou de produits hallucinogènes lorsqu’on est sous médicament. Cela peut participer à l’apparition de comportements violents » rappelle Vincent Dodin, psychiatre.

Sources

Merci au Professeur Vincent Dodin, Professeur de psychiatrie à la faculté Libre de médecine de Lille.

Comportements violents envers autrui sous l’effet de médicaments, Revue médicale Prescrire de février 2014 Tome 32 N°364

http://www.medisite.fr/

Le Saviez-Vous ► L’héroïne a déjà été prescrite pour les enfants


Vous imaginez qu’il fut un temps ou l’héroïne était vendue comme un soulagement à la douleur, ou même pour aider les enfants à faire dodo. Il a dû en avoir des éléphants roses qui flottaient un peu partout a cette époque
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L’héroïne a déjà été prescrite pour les enfants

 

par Arnaud

L’héroïne n’a pas toujours été interdite.

Lors de sa première commercialisation en 1898 elle était même en vente libre, utilisée notamment pour remplacer la morphine, contre les maladies pulmonaires et même comme somnifère pour les enfants !

Elle ne sera considérée comme toxique qu’une quinzaine d’années plus tard, les médecins constatant la grande addiction de leurs patients.

http://secouchermoinsbete.fr/

Dormez-vous sur vos deux oreilles ?


A certaines périodes nous éprouvons des difficultés a dormir, mais quand cela dure plus longtemps, il est nécessaire de trouver les causes et des moyens pour être en mesure de récupérer
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Dormez-vous sur vos deux oreilles ?

PAR LOUISE BOUCHARD  | PHOTO: ISTOCK

 

Nous passons en moyenne le tiers de notre vie à dormir. Cependant, tout le monde ne tombe pas si facilement dans les bras de Morphée… Voici des trucs pour retrouver la route des songes.

Dès que nous nous endormons, un escadron de combattants cellulaires s’affaire à réparer, nettoyer, réguler, régénérer et revitaliser notre corps et notre esprit. Au cours des 5 stades du sommeil se succèdent une foule d’opérations nécessaires au renouvellement du système immunitaire, à la restauration de la mémoire, à la sécrétion de l’hormone de croissance, à la relaxation musculaire et à la neutralisation du stress, lesquels assurent un sommeil bienfaisant et réparateur. C’est pourquoi bien dormir est essentiel pour se réveiller en pleine forme et être efficace tant sur le plan physique qu’intellectuel. Il suffit d’ailleurs de mal dormir pendant une ou deux nuits pour en ressentir les contrecoups durant la journée — grand manque d’énergie, irritabilité, difficultés de concentration et des trous de mémoire, etc. Et quand il y a privation chronique, des conséquences aussi importantes que l’obésité, la dépression, le diabète et les maladies cardiovasculaires peuvent s’ensuivre. Voici 9 mythes et réalités à propos du sommeil.

1. Tout le monde devrait dormir 8 heures par nuit

FAUX

La durée idéale de sommeil varie d’un individu à l’autre. Bien que la moyenne se situe entre 7 et 8 heures par nuit pour un adulte, 6 heures suffisent pour certaines personnes, alors que 9 à 10 heures sont nécessaires pour d’autres. Pour savoir si le temps alloué au sommeil est suffisant, on porte une attention particulière aux critères suivants:

  • avoir l’énergie nécessaire pour mener ses activités normales durant toute la journée;
  • être attentif et réussir à se concentrer;
  • ne pas connaître de périodes de somnolence;
  • ne pas ressentir l’épuisement.

Les besoins en sommeil fluctuent aussi selon l’âge:

  • bébé naissant: de 14 à 18 heures
  • enfant de 2 ans: de 10 à 14 heures
  • enfant: de 10 à 12 heures
  • adolescent: de 9 à 10 heures
  • adulte: de 7 à 9 heures
  • personne âgée: de 6 à 8 heures

2. Les troubles du sommeil ne touchent que les personnes angoissées

FAUX

Environ 40 % des adultes expérimentent des troubles du sommeil au cours d’une année; c’est un moyen que prend le corps pour signaler que quelque chose ne tourne pas rond. Le problème — difficulté à s’endormir, éveil nocturne, réveil précoce — peut être occasionnel, durer quelques jours ou quelques semaines, ou se prolonger durant des mois et devenir chronique. L’anxiété, les mauvaises habitudes de sommeil, le stress lié au travail, à la situation financière ou à la vie de famille, certains médicaments, la caféine, l’alcool, le bruit, les douleurs, le décalage horaire et le manque d’activité physique peuvent aussi contribuer à l’insomnie.

3. Il est bénéfique de se créer un rituel du sommeil

VRAI

Tout comme on prépare les enfants au dodo en instaurant la routine bain-pyjama-histoire, les adultes et les ados devraient, eux aussi, adopter un rituel, surtout s’ils ont du mal à s’endormir. On peut:

  • s’accorder une heure de transition avant d’aller au lit (cesser de travailler, fermer l’ordinateur, lire, écouter de la musique, mettre son pyjama, méditer ou pratiquer des exercices de relaxation, prendre un bain à 37 °C maximum, etc.);
  • se diriger vers la chambre, fermer les rideaux, ouvrir les draps, se démaquiller et se brosser les dents lorsque les yeux piquent et qu’on se met à bâiller. Refaire les mêmes gestes dans le même ordre donne au cerveau le signal que l’heure du coucher est imminente.

4. Le dérèglement de l’horloge biologique affecte le sommeil

VRAI

Il n’y a pas de mal à être couche-tôt/lève-tôt ou couche-tard/lève-tard. Les  problèmes apparaissent lorsque le sommeil est décalé par rapport à la moyenne ou à son horaire. Par exemple: incapacité à fermer l’œil avant 3 h du matin et grande difficulté à se lever à une heure «normale». Dans ce cas, il faut resynchroniser l’horloge biologique, soit par la luminothérapie — au réveil, à l’heure ciblée, s’exposer de 30 à 60 minutes à la lumière d’une lampe à haute intensité (de 5 000 à 10 000 lux), qui stimule les cellules nerveuses et régule la sécrétion de la mélatonine, une hormone clé du sommeil. L’utilisation d’un simulateur d’aube peut aussi aider au réveil. Pour certains, la chronothérapie s’impose: on rétablit le rythme du sommeil (rythme circadien) en décalant graduellement les heures d’endormissement sur une période de 2 semaines.

5. La prise de somnifères est la solution idéale

FAUX

Les spécialistes estiment que les somnifères ne devraient être prescrits que pour 3 ou 4 semaines afin d’éviter l’accoutumance. Certains de ces médicaments modifient le schème du sommeil: diminution du sommeil lent profond et du sommeil paradoxal et augmentation du sommeil lent léger. De fait, la personne dort plus longtemps, mais son sommeil est moins réparateur. Les somnifères aident momentanément les insomniaques à trouver le sommeil, mais ils n’éliminent pas les causes de l’insomnie.

6. La température corporelle influence l’endormissement

VRAI

Pour passer à l’étape du sommeil, le corps doit abaisser sa température interne. Maintenir une température trop élevée dans la chambre à coucher, porter un pyjama trop chaud, prendre un bain dont l’eau excède 37 °C et faire une séance tardive d’exercices physiques toniques sont autant d’éléments qui empêchent l’endormissement et perturbent le sommeil. Les bouffées de chaleur nocturnes liées à la ménopause peuvent également mener à l’insomnie.

7. L’activité physique favorise le sommeil

VRAI

Se dépenser physiquement entraîne une saine fatigue et fait augmenter la production d’endorphines, qui détendent l’organisme. Selon les experts, 30 minutes de marche rapide suffisent à produire un effet régulateur sur le sommeil. Toutefois, il vaut mieux éviter les efforts intenses le soir, car ils font grimper la température corporelle. L’exception à la règle: les ébats amoureux, qui constituent un excellent somnifère!

8. Le lit n’a aucune incidence sur la qualité du sommeil

FAUX

Un matelas doit soutenir uniformément toutes les parties du corps. S’il est trop mou, il peut donner des courbatures. S’il est trop dur, il peut causer des points de pression douloureux au niveau des hanches et des épaules. Après 10 ans et 30 000 heures de loyaux services, un matelas doit être remplacé. Pour l’oreiller, on favorise un modèle ergonomique ou de forme plutôt aplatie (et non pas gonflée et moelleuse), et ayant reçu un traitement antiacariens et antibactériens.

9. La microsieste revivifie l’organisme

VRAI

D’une durée de 15 à 20 minutes, la microsieste de milieu de journée repose, permet de décrocher, de penser plus clairement et d’éviter le fameux «coup de barre» d’après-midi. À noter: il n’est pas nécessaire de dormir pour en bénéficier, car le simple fait de se retirer et de se calmer fait du bien sur les plans psychologique et physiologique. Toutefois, la microsieste est déconseillée aux insomniaques chroniques.

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