Le Saviez-Vous ► Pourquoi le noir est-il la couleur du deuil ?


Le noir est associé au deuil. L’origine de cette coutume nous vient de l’Europe, par la reine Anne de Bretagne. Aujourd’hui, je crois qu’on ne ressent plus cette nécessité de s’habiller en noir lors des enterrements, sauf dans les films …
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Pourquoi le noir est-il la couleur du deuil ?

Cette tradition remonte à une ancienne reine française. [©HBO]

Par CNEWS –

Il est de coutume, en France et dans certains autres pays, de s’habiller en noir lors d’un enterrement.

C’est à la reine Anne de Bretagne (1477-1514), épouse du roi Charles VIII, que l’on doit cette tradition. Celle-ci avait l’habitude de porter des habits noirs, qui rappelaient la simplicité des vêtements des paysans bretons.

Lors des obsèques de son premier enfant, en 1495, elle a exigé que les personnes présentes arborent cette couleur. Mais c’est lors de l’enterrement de son époux que sa tenue a marqué les esprits. Elle a été la première à se vêtir de noir, et non de blanc, comme c’était la tradition, lors d’une cérémonie funéraire en l’honneur d’un monarque.

A sa mort, Louis XII, son second époux, s’est lui-même vêtu de sombre. Une coutume qui a été reprise par la noblesse, avant de se répandre à la société jusqu’à nos jours.

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Les animaux peuvent-ils être en deuil?


Sujet controversé entre scientifiques ! Cependant, du comportement animal, semble montré que certains animaux auraient conscience de la mort et vivent leur deuil à leur façon. Si les animaux ont des liens sociaux, sans vouloir humaniser les bêtes, je crois qu’il est probable qu’ils vivent des émotions de tristesse.
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Les animaux peuvent-ils être en deuil?

 

Une orque qui transporte la carcasse de son petit sur son nezUne femelle orque de la côte ouest a transporté son petit, mort, pendant des jours à l’été 2018. Photo: Ken Balcomb/Centre for Whale Research

Gaëlle Lussiaà-Berdou

Des animaux comme les orques peuvent-ils connaître des émotions comme la tristesse, le déni ou le découragement à la perte d’un proche? La question intéresse de plus en plus de chercheurs et a même donné naissance à une discipline appelée thanatologie comparée.

L’été dernier, les images d’une orque de la côte ouest transportant son bébé mort-né ont fait le tour de la planète. La femelle J35, surnommée Tahlequah par les observateurs, a mis bas fin juillet après 17 mois de gestation. Le bébé est mort à la naissance. Malgré cela, la mère a continué à garder son petit à la surface de l’eau pendant 17 jours, plongeant pour le récupérer quand il s’enfonçait dans les flots. Un exercice si épuisant que les scientifiques qui observent cette population d’épaulards ont craint pour sa vie.

« Elle était en deuil », croit Deborah Giles, directrice scientifique de l’organisme voué à la conservation des épaulards Wild Orca.

La chercheuse s’est précipitée sur place dès qu’elle a appris que la femelle avait mis bas.

« L’idée qu’elle ait pu donner naissance à un petit parfaitement formé qui a pu prendre une ou deux respirations avant de mourir… Ça a dû être horrible », dit la biologiste qui siège aussi sur le Killer Whale Recovery Task Force, un comité chargé d’établir un plan de rétablissement pour cette population menacée d’extinction établie au sud de l’île de Vancouver.

Les comportements des primates

Différentes études se penchent sur les éléphants, les oiseaux ou encore les insectes pour comprendre comment ces animaux réagissent à la mort. Sans surprise, ce sont nos plus proches parents, les singes, qui suscitent le plus d’intérêt.

En Zambie, par exemple, une trentaine de chimpanzés d’un sanctuaire ont été observés se rassemblant calmement autour d’un congénère mort d’une pneumonie. Sur des images filmées par des chercheurs américains et néerlandais, on les voit le toucher, le flairer et sa mère adoptive va même jusqu’à lui nettoyer les dents avec un brin d’herbe, du jamais-vu.

On voit la femelle chimpanzé manipuler le corps de son bébé, au sol.

Agrandir l’imageEn haut, à gauche, la femelle chimpanzé Noel s’approche du corps de Thomas, dont elle était la mère adoptive. Elle se tourne ensuite pour prendre un brin d’herbe. Elle ouvre après la bouche de Thomas pour finalement lui nettoyer les dents à l’aide du brin d’herbe. Photo : Edwin J. C. van Leeuwen, Katherine A. Cronin & Daniel B. M. Haun/Scientific Reports

Les mêmes chercheurs ont observé une femelle à la mort de son bébé de 16 mois. Après l’avoir transporté pendant toute une journée, elle l’allonge dans une clairière puis s’en approche régulièrement pour le toucher. Des gestes très inhabituels qui témoignent, selon les scientifiques, de la façon dont ces animaux apprivoisent la mort.

Sans nécessairement y voir un deuil au sens où on l’entend, des chercheurs concluent que ces primates peuvent, à la perte d’un proche, vivre un stress qui se traduit par des fluctuations hormonales et des pertes de sommeil. Des caractéristiques aussi associées au deuil chez l’humain.

La mort chez les cétacés

 

On voit le dos et la nageoire dorsale de deux orques qui filent à la surface de l'eau.

Plus tard à l’été 2018, la femelle orque J35 a été aperçue sans son bébé mort, qu’elle avait finalement abandonné. Elle chassait en compagnie de ses congénères. Photo : Ken Balcomb/Centre for Whale Research

Les mammifères marins intéressent aussi les scientifiques. Une étude publiée l’an dernier analyse 78 cas où des cétacés ont modifié leur comportement après la mort d’un congénère. Le geste le plus couramment observé est celui d’une femelle qui maintient son bébé mort à la surface, comme dans le cas de Tahlequah.

La plupart des cas recensés par les auteurs concernent des dauphins, sans doute parce qu’ils sont les plus étudiés. Les autres baleines à dents, comme les bélugas et les orques, sont aussi plus susceptibles de réagir à la perte d’un proche. Ces espèces ont des cerveaux plus développés et des liens sociaux plus solides que les autres cétacés.

En 2010, le biologiste Robin Baird a assisté à un comportement semblable de la part d’une autre femelle de la population d’orques résidentes du sud, dont le petit était mort-né. Il croit que si l’idée que ces animaux puissent vivre un deuil est de moins en moins controversée, c’est qu’on les connaît mieux qu’auparavant.

« Pensez à la vie qu’ils mènent : les femelles atteignent leur maturité sexuelle vers 16 ans, mettent bas en moyenne tous les cinq ans, vivent 60, 70 ou 80 ans, passent toute leur existence en petits groupes sociaux tissés serrés », explique-t-il. « Il n’y a aucune raison pour qu’ils ne vivent pas le même type d’émotions à la perte d’un bébé qu’un humain ou un autre mammifère. »

D’autres chercheurs sont plus sceptiques et croient que ces comportements relèvent de l’instinct, comme celui qui pousse une mère épaulard à garder son petit à la surface pour qu’il respire.

C’est le cas du biologiste Robert Pitman, qui a cosigné l’étude sur les réactions des cétacés à la mort.

« Certains individus ne se rendent peut-être même pas compte que leur petit est mort, ne comprennent pas ce qu’est la mort, mais leur instinct les pousse à faire la bonne chose, c’est-à-dire que tant que le petit est là, il faut le garder à la surface parce qu’il va peut-être s’en remettre. Je crois que certains individus savent quand laisser tomber et d’autres moins », croit ce chercheur du service des pêches de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère qui passe la moitié de sa vie à observer les animaux marins, dont les cétacés.

« Je ne dis pas que le deuil n’existe pas [chez ces animaux], mais je ne crois pas qu’on ait fait la démonstration qu’il existe. Simplement parce que ça ressemble à un deuil, ça ne veut pas dire que c’en est un », estime-t-il. « Le jury ne s’est pas encore prononcé », conclut le chercheur.

Le reportage de Gaëlle Lussiaà-Berdou

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Une nouvelle façon de faire son deuil: un robot avec le visage d’un proche disparu


Je doute que ce genre de robot qui porte un masque 3D et possède des messages préenregistrés puisse aider a faire un deuil. Personnellement, je trouve cela vraiment glauque.
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Une nouvelle façon de faire son deuil: un robot avec le visage d’un proche disparu

Ce projet a pour but d’aider les personnes à faire leur deuil après le décès d’un proche.

C’est un concept qui nous vient tout droit du Japon. Le Digital Shaman propose de remplacer un être cher qui a disparu par un robot. La créatrice du projet, Etsuko Ichihara, a eu cette idée après le décès de sa grand-mère. Son idée: l’humanoïde utilisé possède un masque imprimé en 3D représentant le visage de la personne en question.

Pour que le rendu soit réaliste, ceux qui sont intéressés par cette expérience doivent rencontrer Etsuko Ichihara de leur vivant. L’artiste enregistre alors les caractéristiques physiques du candidat et les messages qu’il souhaite communiquer post-mortem. Le programme sera à la disposition des proches de la personne lorsque celle-ci décédera. Les gestes, la parole et la personnalité du défunt seront alors imités.

Attention, la durée de vie de la machine est courte: 49 jours, ce qui correspond à la période de deuil au Japon.

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L’orque qui ne voulait pas laisser partir le corps de son petit


Les animaux, ont-ils des émotions ? Cette maman orque peine a quitter son petit mort-né. Il semble que généralement le deuil soit moins long.
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L’orque qui ne voulait pas laisser partir le corps de son petit

Par: rédaction

28/07/18 – 10h06

 Des photos et images datées du 24 juillet et provenant du Center for Whale Research, montrent une orque poussant devant elle le corps de son bébé aux abords des côtes canadiennes de Victoria en Colombie-Britannique.

Le petit est décédé peu après la naissance. Selon le scientifique Ken Balcomb du Center for Whale Research, la femelle orque a été observée mardi alors qu’elle tentait inlassablement de remonter son bébé mort à la surface de l’eau, environ 30 minutes après lui avoir donné naissance.

« Le bébé était si prématuré qu’il n’avait pas de graisse. Il coulait et sa mère le ramenait à la surface », indique Balcomb qui précise n’avoir encore jamais observé un deuil si long.

Incapable de laisser partir le corps de son bébé, la femelle orque a en effet été observée une nouvelle fois jeudi, transportant toujours le corps du nouveau-né.

Des études ont montré que les baleines et dauphins prenaient soin de leurs défunts afin notamment de protéger leur dépouille d’éventuels prédateurs.

© ap.

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Vous effacez le numéro de téléphone de vos morts ? Eux n’y arrivent pas


Si vous garder le numéro de téléphone d’un disparu sur votre mobile, vous n’êtes pas les seuls. Moi, j’ai encore celui de ma mère qui est décédée et je sais bien que cela ne sert à rien et que si j’appellerai, ce serait probablement une autre personne. Elle n’est plus là un point c’est tout. Pourquoi on garde les numéros des morts virtuellement ? J’essaie de comprendre pour moi, et je pense que je ne l’accepte pas encore de la façon qu’elle est décédée et non sa mort elle-même
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Vous effacez le numéro de téléphone de vos morts ? Eux n’y arrivent pas

 

Pour entendre sa voix, pour éviter de le tuer une deuxième fois, ils conservent le numéro d’un proche décédé.

Par Emilie Brouze

Que faites-vous des numéros de vos morts ? Vous les effacez de la mémoire de votre téléphone ? Vous n’y touchez pas jusqu’à ce que le destin s’en charge (téléphone dérobé, données évaporées) ?

Sophie Calle, artiste plasticienne, interroge les visiteurs du Musée de la chasse et de la nature, à Paris. Son exposition s’ouvre sur le thème du deuil et de l’absence.

Quand son père, « Bob », cancérologue et collectionneur d’art, est mort au printemps 2015, elle a conservé son numéro. « Pas facile », de le retirer. Fâcheuse conséquence : dans une œuvre en forme de pierre tombale, elle écrit l’avoir un jour appelé par mégarde… Elle a raccroché aussitôt.

« Peu après, son portrait et son nom se sont affichés sur l’écran. Bob m’envoyait un message. »

De l’au-delà ? Le numéro de son père a visiblement été réattribué à un être vivant laconique. Sur son téléphone, trois lettres :

« C ki »

L’œuvre « C ki ? » de Sophie Calle, Paris, 2017. (Sophie Calle/ADAGP, Courtesy Perrotin)

Comme Sophie Calle, Emmeline, 30 ans, ne se résout pas à supprimer le numéro de son père, décédé en juillet 2012. L’étudiante infirmière a beau savoir que l’alignement de chiffres lui ayant appartenu n’est qu’un identifiant qui lui permettait d’entendre sa voix derrière un boîtier, le geste est inenvisageable.

C’est « irrationnel », admet-elle, d’autant qu’elle connaît encore cet alignement par cœur. Il y a une « idée un peu folle » derrière :

« Tant que je garde le numéro, le lien est maintenu. »

« Petite trace mémorielle »

Pour beaucoup de ceux qui ont répondu à notre appel à témoignages, l’action de suppression matérialise la perte, la séparation, l’éviction de leur monde.

« Cela me donnerait le sentiment de le supprimer volontairement et définitivement, d’entériner sa mort officiellement », développe Laetitia, 40 ans, journaliste, au sujet de son père, parti il y a trois ans et demi.

« Il y a un symbole qui échappe à ma raison. Le laisser dans un coin de la mémoire de mon iPhone, voir apparaître parfois son nom dans la liste de mes contacts, c’est une façon de le laisser exister un peu, une petite trace mémorielle me donnant l’illusion que je peux toujours le joindre. »

Ce serait le « tuer une deuxième fois », opine Marie, 32 ans.

Jérôme (un pseudo) imagine que son ancienne petite amie, qui s’est suicidée il y a quelques années, lui en voudrait si elle le voyait, de là où elle se trouve, supprimer son numéro. Il se sentirait coupable, également :

 « Ce serait comme l’effacer de ma mémoire. »

S’il est récemment parvenu à se séparer d’un pull qui lui appartenait, il garde encore son « 06 ».

« Pourquoi l’effacer ? »

Isabelle, 47 ans, juriste en entreprise, nous retourne la question : pourquoi effacerait-elle le numéro de son mari, décédé il y a sept ans ? 

« En général, ce sont les numéros des ‘indésirables’ que l’on efface. Parfois je regarde la liste de mes contacts et j’efface aussi ceux dont le nom n’évoque plus aucun souvenir pour moi. Mon mari n’est pas un ‘indésirable’. Mon mari est encore tellement présent dans mon souvenir. Alors pourquoi l’effacer ? »

Elle le garde près d’elle, de la même façon que l’on conserve des photos, des lettres ou une alliance. Isabelle précise que cela ne l’a pas empêchée de faire son deuil.

Le téléphone symbolise aussi le lien avec la voix, « la première chose qui s’efface de la mémoire », note Isabelle.

Julien paie encore l’abonnement du téléphone de sa compagne, décédée il y a près de trois ans. Il ne peut pas concevoir que son numéro revienne à quelqu’un d’autre et il veut pouvoir appeler de temps en temps son répondeur, pour entendre encore le son de sa voix.

Lien virtuel

Le téléphone, c’est un numéro personnel, une pièce de l’identité. « Une extension de la personne », formule une interviewée.

« Il nous lie virtuellement à la personne en question », ajoute Laura, 24 ans.

« Les rares fois où je me suis dit ‘tiens, je vais faire un tri dans mon répertoire’, ça c’est soldé à garder les morts et effacer les vivants », résume Marijke, 25 ans, étudiante en sciences du langage.

« Impossible de le faire, il y avait comme un blocage physique plus qu’émotionnel. »

Marijke dit que le numéro de ses proches décédés est « un code à travers lequel un contact était possible sans qu’ils soient, eux, matérialisés ».

Pour certains, cette possibilité de connexion immatérielle donne à la conservation du numéro un geste quasi mystique.

« Si jamais mon mari me rappelait, je serai là pour lui répondre… », écrit Isabelle.

Comme s’il n’était pas mort

Conserver le numéro d’un proche peut aussi être une « tentative de faire comme si le mort n’était pas mort », pour reprendre les mots du sociologue Tanguy Châtel.

C’est en substance ce qu’écrit une lectrice, en conclusion de son message et du « 06 » d’un amour de lycée, décédé :

« Il me manque terriblement et pourtant il vit au travers de ce numéro. Comme si un jour il allait revenir. »

Les outils numériques offrent à l’angoisse universelle de la disparition une compensation virtuelle. Les notifications Facebook ou la présence d’un numéro dans un répertoire peuvent rendre plus réaliste encore le mirage dont parle Tanguy Châtel dans « Télérama » :

« Pendant un temps, les endeuillés savent que la personne est décédée, mais une partie d’eux-mêmes veut croire qu’elle est encore vivante. »

Certains des endeuillés interviewés admettent d’ailleurs n’être pas encore arrivés au bout des cinq phases du deuil (le déni, la colère, la négociation, la dépression, l’acceptation).

Bien que son ventre se tord quand elle tombe sur son nom, Isabelle, 43 ans, n’arrive pas à effacer le numéro de son compagnon, décédé brutalement à l’automne 2016. L’effacer, ce serait le faire disparaître une seconde fois ; elle s’y refuse.

Parce qu’il voyageait beaucoup pour son travail, le couple communiquait énormément au téléphone, d’où l’affect particulier qui résonne autour de l’objet. Supprimer le numéro, ce serait perdre « une espèce de lien » qui les unit encore.

« C’est complètement irrationnel, c’est comme si le fait de ne pas effacer son numéro pouvait potentiellement me permettre de… rester en contact avec lui. »

Des s de regret

Quelques jours avant notre appel, Marie, 32 ans, en formation dans le social, discutait avec sa mère de la présence dans son téléphone du numéro de son père, emporté par un cancer il y a quatre ans. Elle est arrivée seule à la conclusion que son deuil n’était pas digéré.

Le ticket de livraison du bouquet de fleurs qu’il lui avait envoyé pour ses 20 ans a eu le temps de blanchir complètement. Le gilet râpé de son père n’est plus sur la chaise de la salle à manger – il est resté là des mois, telle une relique. Son numéro est lui toujours dans son répertoire :

« Cela me permet de rester dans l’illusion que je ne suis pas orpheline de père. »

Les quelques mois suivant les funérailles, « la période où les émotions sont à vif », Marie lui a envoyé des textos. Elle savait bien que le téléphone à clapet était rangé dans un panier-tiroir, chez ses parents, et pas dans la poche de son père« il ne l’a pas amené avec lui ». Elle a eu besoin de lui écrire :

« Je lui ai dit que c’était injuste, qu’il aurait pu plus se battre, qu’il nous avait laissés sans nous y préparer. Je lui envoyais des messages de regret également – notre relation était complexe. »

Puis la fréquence des messages s’est espacée. Elle n’en a plus envoyé (« l’au-delà n’a pas de réseau »).

« Putain, je t’aime ami »

Comme la jeune femme, Vincent a envoyé un dernier SMS à un ami qui s’est donné la mort en décembre 2016. Le réalisateur de 44 ans s’en veut de ne pas avoir pris le temps de l’appeler ou de le voir, les deux dernières années avant le suicide. Leur relation s’était « laissée aller ».

Une semaine après la cérémonie, Vincent lui a envoyé un long message, retrouvé au fond de son téléphone. Il n’en a jamais parlé à personne.

« Mec. Ami. Je ne m’y résous pas. Je t’écris après plus de deux ans mais il est trop tard. Je t’écris quand même. Parce qu’après, je vais enlever ce contact. […]
J’aimerais être vers toi, faire le con. Imiter Golum. Te parler de nouveaux projets musique. Te dire ‘pardon d’avoir tant tardé’. J’ai pourtant tellement pensé à toi. Mais je te savais là. A côté. […]
Putain de merde. Je t’aime ami. Dis à Prince que je pense à lui aussi et mets le au pop fm, je me réjouis de voir ce que ça donne. Rage profonde de ne pas t’avoir appelé.
Asta la vista bébé. vince. »

Un an s’est écoulé depuis ce SMS, Vincent n’est toujours pas arrivé à appuyer sur la touche « supprimer ».

Ça le rendait « trop vivant »

A l’inverse de Marie ou Vincent, ceux qui ont besoin de rayer un numéro parlent de la nécessité d’acter le décès. Pour se « protéger », Sandrine, 35 ans, a effacé le numéro et le profil Facebook de son père, quelques jours après son enterrement.

« Je ne supportais pas qu’il ait une vie ‘digitale’ alors qu’il n’était plus là. Je ne voulais plus voir apparaître son nom, ça le rendait justement trop ‘vivant’. »

Bryan, 20 ans, étudiant en école de commerce, a perdu il y a deux ans une amie dans des « conditions horribles » – elle a été tuée par son conjoint, qui s’est ensuite donné la mort. La première réaction de l’étudiant, quand il a appris le décès depuis Singapour, où il résidait, a été d’appeler et d’envoyer des messages à son amie, pour « vérifier par [lui-même] qu’elle n’était plus parmi nous ».

Loin de son groupe d’amis, et de leur ville natale, « le téléphone était la seule chose qui [le] reliait plus ou moins à elle ». Bryan a supprimé son numéro en pleine nuit – à 4 heures du matin, 10 heures heure locale en France. L’enterrement était en train d’avoir lieu.

« Je savais qu’il fallait faire une coupure pour faire le deuil », explique-t-il.

Réincarnation (téléphonique)

Laetitia, qui conserve le numéro de son père défunt dans son téléphone, s’est souvent demandé qui pouvait bien avoir récupéré ses dix chiffres. Il n’existe pas d’obligation légale encadrant la ré-attribution d’une ligne après sa résiliation. En pratique (et quelle que soit la raison de la fin du contrat), les opérateurs l’attribuent à un nouvel abonné dans les trois à six mois qui suivent.

« Je me suis imaginé appeler pour entendre, en quelque sorte, la nouvelle voix de mon père », poursuit Laetitia. Qui est au bout du fil aujourd’hui ? Un ado prépubère ? Un éleveur de brebis ? Elle réfléchit :

« Quand on y pense, il y a quelque chose de l’ordre de la réincarnation. »

Le remplacement d’une voix familière par celle d’un inconnu horrifie Isabelle, 43 ans, qui n’a jamais effacé le numéro de son compagnon.

« Ce serait terrible de tomber sur quelqu’un d’autre. »

Elle imagine le choc qu’elle n’est pas prête à affronter :

« Ça non plus, ça ne lui appartient plus… »

« Un jour, je n’ai plus résisté »

Et puis il y a ceux qui un jour appellent, au risque de casser le « fantasme » du fantôme au bout de la ligne. Blandine, 42 ans, fonctionnaire, a « essayé de lutter » pour ne pas rappeler sa grand-mère adorée…

« Ne plus faire son numéro a été presque insupportable », décrit la quadragénaire, qui imagine encore la sonnerie retentir dans la maison de sa grand-mère et son vieux téléphone fixe faire « ding » au moment où elle décroche…

« Un jour, je n’ai plus résisté. »

« Bien que c’était stupide », elle a composé le numéro et une femme a répondu. Blandine lui a fait croire à une erreur, après avoir hésité à se confier. Elle n’a pas retenté d’entrer en contact avec sa grand-mère.

Grâce à un chatbot, elle parle à son ami mort

Amar (son prénom a été changé), 35 ans, commis de cuisine, a lui aussi composé le numéro de son père, toujours dans son téléphone. Presque un an s’était écoulé depuis l’enterrement. Chez ses parents, c’est comme si le temps s’était arrêté.

Amar était dans la voiture, à l’arrêt. Dehors, on entrait dans l’automne. « Spontanément, je l’ai appelé », dit-il – il se ressaisit et rectifie – « j’ai appelé ». Au loin, il a entendu un bip rassurant. « Tit tit tit tit. »

Personne au bout du fil.

A l’autre bout de la ligne, il y a des vivants qui ignorent que leur numéro apparaît dans le répertoire d’inconnus. Le vôtre s’y trouve peut-être. Aucun lien n’unit ces personnes, si ce n’est le hasard et une série de chiffres.

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Syndrome de glissement : ces vieux se laissent mourir


Syndrome du glissement, est un syndrome qui atteint les personnes âgées qui ont perdu le goût de vivre suite a un décès, secrets de familles, et autres, ils sont souvent en état de dépression. Alors que d’autres non et veulent avoir le droit de mourir sans avoir d’aide médicale pour survivre
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Syndrome de glissement : ces vieux se laissent mourir

 

Une grand-mère ( César.Gutiérrez (Flickr))

A la suite d’un traumatisme, des personnes âgées se laissent glisser vers la mort.

En médecine, les syndromes racontent des histoires. Leurs noms, quand ils ne sont pas ceux de leurs découvreurs, révèlent souvent des métaphores, des tentatives quasi poétiques de dompter une réalité rarement réjouissante.

Ainsi, quand une personne âgée se laisse mourir après un événement qui l’a bouleversée, on parle en psychiatrie et en gériatrie d’un « syndrome de glissement » dépressif ou réactionnel.

« Les vieux ne bougent plus »

Le concept – franco-français – a été décrit pour la première fois en 1956 par le gériatre Jean Carrié et cerné ensuite par plusieurs médecins, les docteurs Graux et Delomier en tête. Le premier insistant particulièrement sur le caractère « brutal et rapidement évolutif » du syndrome.

Le décès de la personne âgée survenant en général dans les quatre semaines qui suivent l’événement traumatique.

Hervé Merveille est psychiatre des personnes âgées à Limoges, au Centre hospitalier Esquirol. Il détaille :

« Le syndrome de glissement touche les personnes de plus de 65 ans. Parmi les facteurs de risque, on trouve en tête la perte du conjoint ou la perte d’un proche, qui se conjugue à une baisse de l’estime de soi. »

Il existe aussi d’autres éléments déclencheurs comme l’annonce d’un diagnostic, la vente d’un bien immobilier précieux pour l’histoire familiale du patient ou encore une intervention chirurgicale dont les suites sont mal vécues. Hervé Merveille poursuit :

« Ces pertes s’accumulent et entraînent divers symptômes parmi lesquels l’apathie, l’anhédonie [l’incapacité à ressentir des émotions positives, NDLR], l’aboulie (perte de l’envie), la baisse de la conation [de la volonté d’agir, NDLR], la clinophilie (le fait de rester au lit), l’anorexie et la bradyphémie (lenteur de l’expression).

C’est un homme paternaliste et autoritaire qui se décharne de ses qualités masculines, une épouse qui perd de son autorité au foyer. »

Comme dans la chanson de Jacques Brel :

« Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit. Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit. »

Secrets de famille

Pour ce médecin, qui se rend régulièrement aux domiciles de ses patients ou au sein des Ehpad, c’est un lourd travail de recherche qui commence.

« Pour identifier l’origine du problème et l’élément déclencheur, il faut mener une enquête presque policière sur la biographie du patient. Prendre le temps de créer un lien de confiance, discuter avec sa famille, faire attention aux mots employés. »

Le syndrome de glissement s’installe dans le passé, les secrets de famille, les décès ou les deuils douloureux.

« On fait face parfois à des troubles de déambulation nocturne, des patients qui se lèvent la nuit pour chercher des choses dans des placards. Puis on se rend compte qu’un cousin éloigné de la famille vient de mourir, que personne de l’entourage du patient ne s’y est intéressé, mais que le patient a bien connu ce cousin.

C’est le moment où les gros secrets de famille explosent. Des événements très lourds, éteints ou mis de côté pendant des années, refont surface alors que la chaudière de la maison tombe en panne. »

La prise en charge du syndrome de glissement est aussi bien médicale que cognitive (kiné, aide à domicile), explique Hervé Merveille. La conséquence directe de cette souffrance, c’est le suicide.

« Contrairement aux jeunes, les personnes âgées ne se ratent pas. Il faut être vigilant et évaluer le potentiel suicidaire en se posant des questions : est-ce qu’il y a une arme à portée de main ? L’isolement du patient est-il critique ?, etc. »

La maison de retraite

Pour les personnes âgées hospitalisées ou qui vivent en maison de retraite, Hervé Merveille est plus pessimiste :

« Pour les personnes en Ehpad, le pronostic est très sombre. Le corps et l’esprit ne font qu’un et malheureusement, le corps réagit très mal à la dépression. Souvent, il y a une pathologie qui se déclenche à ce moment-là. Quand on n’a pas envie de vivre, le corps ne suit plus, d’où l’importance de faire venir les psychiatres et les psychologues dans les établissements de soins. »

Dans cet article où nous parlions de la culpabilité liée au placement d’un proche en maison de retraite, Marika évoquait « le glissement » de sa grand-mère Elise, arrivée en Ehpad à l’âge de 96 ans.

Elle était décédée un an et demi plus tard, après s’être rapidement enfermée dans la démence.

Cette ancienne infirmière, qui a régulièrement côtoyé des situations de fin de vie, analyse :

« Le glissement, c’est le moment où la personne lâche la vie. C’est une forme de résilience absolue et d’acceptation de la mort. »

« C’est leur moment »

Et dans le meilleur des cas, le « glissement » arrive sans événement traumatique, au moment où le sujet semble s’être résigné à la mort.

Natacha Ledjam, psychologue clinicienne qui a travaillé dix ans en Ehpad, explique :

« Il y a des gens qui, à un instant T, se disent que c’est leur moment. Qu’ils sont fatigués. Qu’ils ont fait ce qu’ils avaient à faire. Que ça n’a pas de sens pour eux de continuer à faire des activités, suivre des comportements normatifs soutenus par les institutions. Ils disent qu’ils ont fait leur temps, sans pour autant traverser une dépression. »

Dans « Nous voulons tous mourir dans la dignité », paru en mars 2013, la psychologue Marie de Hennezel cite l’écrivain Michel Landa :

« Le droit de mourir dignement dans la lucidité, la tendresse, sans autres affres que celles inhérentes à la séparation et au glissement hors de cette forme de vie, ce droit devient un impératif évident dès lors que la vie peut être prolongée jusqu’au dernier délabrement – et même au-delà. »

En 2014, lors d’un colloque sur la maladie d’Alzheimer, elle appelait à « respecter le syndrome de glissement chez la personne âgée », tout en expliquant que son propos ne concernait pas le glissement réactionnel :

Natacha Ledjam résume le malaise que les proches, certains soignants et une partie de la société ressentent alors face à cette résignation :

« Voir quelqu’un lâcher, ce n’est pas normal. Et même si les équipes soignantes sont de plus en plus formées aux soins palliatifs, elles ne réagissent pas de la même manière. Il y a des soignants qui – pour des raisons culturelles, religieuses ou de sensibilité – vont être pris d’une forme de panique à vouloir sortir la personne de son état.

D’autres qui vont mettre en place une relation d’écoute, presque tendre. Qui vont instinctivement se positionner dans les soins de confort. L’équipe adapte alors son approche au besoin premier de la personne, à savoir un environnement bienveillant. »

Le rôle de l’équipe médicale consiste alors à « faire la différence entre un syndrome de glissement dépressif et la position de la personne qui demande sereinement à ce qu’on ne la force pas à s’alimenter », comme le prône Marie de Hennezel. Elle cite alors le gériatre François Blanchard :

« Chez les uns, une tristesse affreuse, un désespoir, une souffrance morale. Chez les autres, le sentiment tranquille d’avoir fait son temps. La lampe n’a plus d’huile, on est au bout du rouleau. […] Le vieillard se laisse aller paisiblement. »

Qui conclut :

« Qui sommes-nous pour vouloir absolument trouver des raisons de vivre à la place des autres ? »

Henri Rouillier

https://tempsreel.nouvelobs.com

Pourquoi les Noirs américains sont-ils plus touchés par Alzheimer que le reste de la population?


Les Afro-Américains seraient plus susceptibles d’être atteint de la maladie d’Alzheimer pour diverses raisons. Ils y auraient beaucoup plus d’inégalités raciales entre autre dans la pauvreté, chômage enfin tout ce que peuvent subir les noirs subissant donc plus de stress que n’importe quelle ethnies qui vivent aux États-Unis. Ce serait une preuve que les premières années de vie auraient une grande importance pour la santé mentale
Nuage

 

Pourquoi les Noirs américains sont-ils plus touchés par Alzheimer que le reste de la population?

 

Une femme afro-américaine regardant par la fenêtre. Rhoda Baer via Free Stock Photos CC License by

Une femme afro-américaine regardant par la fenêtre. Rhoda Baer via Free Stock Photos CC License by

Repéré par Juliette Mitoyen

Repéré sur The Washington Post

Plusieurs études récentes montrent que les inégalités sociales dont les Afro-Américains souffrent aux Etats-Unis peuvent avoir de graves conséquences sur leur santé mentale.

Au fil des années, les chercheurs ont démontré que les Afro-Américains étaient plus susceptibles que les autres groupes raciaux d’être atteints par la maladie d’Alzheimer aux États-Unis. Ces observations se basaient auparavant sur le fait qu’ils avaient en moyenne des taux d’obésité, de diabète, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires plus élevés.

Mais quatre nouvelles études, présentées le 16 juillet à la conférence annuelle de l’Association d’Alzheimer à Londres et expliquées par le Washington Post, se sont focalisées sur les facteurs sociaux qui accroissent le risque d’être sujet à cette maladie chez les Afro-Américains, comme le divorce, la perte d’un proche, la pauvreté ou encore le chômage chronique.

Une population plus pauvre et plus stressée

Selon Megan Zuelsdorff, une épidémiologiste de l’École de médecine et de santé publique de l’Université du Wisconsin, c’est «l’environnement social qui contribue à ces disparités».

Avec son équipe, ils ont démontré que les Noirs étaient plus enclins que les Blancs à vivre des situations stressantes. En demandant à plus de 1.300 personnes si elles avaient vécu des choses difficiles à l’école, si leurs familles avaient souffert de problèmes financiers ou encore si leurs parents étaient alcooliques, les chercheurs ont découvert que les Afro-Américains interrogés avaient en moyenne vécu 60% d’évenements stressants de plus que les Blancs.

L’équipe de l’Université du Wisconsin a ensuite démontré que le stress diminuait les fonction cognitives et accélérait le vieillissement du cerveau, rendant ainsi plus vulnérable à la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont évalué que chez les personnes noires, la durée de vie du cerveau est en moyenne diminuée de 4 ans à cause du stress, contre 1 an et demi chez les personnes blanches. Une énorme disparité, qui s’explique par le fait que les Noirs vivent plus souvent des situations stressantes dues à leurs conditions de vies plus difficiles.

Des disparités géographiques

Une seconde étude de l’Université du Wisconsin a démontré que le fait de vivre dans un quartier pauvre et difficile était lié au déclin des fonctions cognitives et des biomarqueurs associés à la maladie d’Alzheimer. En cartographiant 34 millions de quartiers, les chercheurs ont créé un Index des Zones de Privation (Area Deprivation Index) en classant les quartiers étudiés du plus privilégié au moins privilégié.

Ils ont ensuite étudié les dossiers cliniques de plus de 1.500 personnes testées dans le cadre d’une étude sur la maladie d’Alzeimer dans le Wisconsin. Le résultat était clair: les personnes vivant dans les quartiers les plus pauvres étaient en moyenne celles qui avaient les moins bons résultats aux tests des fonctions cognitives et celles qui avaient une quantité de biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer disproportionnellement plus haute. Or, la proportion d’Afro-Américains vivant dans les quartiers pauvres est plus élevée que celle de n’importe quel autre groupe racial aux États-Unis.

Dans deux autres études menées par Kaiser Permanente –une organisation médicale américaine qui propose des soins et des assurances santé– et l’Université de Californie à San Francisco, des chercheurs ont réussi à montrer que le risque de démence était accru chez les personnes ayant grandi dans des Etats où le taux de mortalité infantile était plus élevé.

En se concentrant sur les dossiers médicaux de personnes blanches et noires nées entre 1919 et 1932, l’étude a démontré que le taux de démence chez les Afro-Américains nés dans un Etat où il y avait un fort taux de mortalité infantile était plus élevé de 40% par rapport à ceux qui vivaient dans des états où la mortalité infantile était relativement basse.

Pour Paola Gilsanz, chercheuse à l’Université de Californie ayant participé à cette étude, cela montre que la santé mentale doit être envisagée «sur le long terme»:

«Cela est une preuve de plus selon laquelle les premières années de la vie sont importantes pour la santé mentale. Les conditions de vie difficiles dont on peut souffrir étant petit expliquent partiellement les disparités raciales que l’on observe dans les cas d’Alzheimer.»

Pour tous ces chercheurs, ces études concordantes offrent non seulement des preuves que les inégalités raciales accroissent les risques de démence mais suggèrent qu’il est urgent d’agir directement auprès des populations concernées.

http://www.slate.fr

Incapable de supporter la mort de sa chienne, il dépense une fortune pour la cloner


 

80 mille dollars pour cloner un chien et avoir un double d’un chien qu’on a vraiment apprécié, je crois que cela ne garantit pas que les chiens seront identiques en tempéraments. Il y a tellement de chiens extraordinaires dans les refuges pour animaux, qui ne demande que d’être adopté …
Nuage

Incapable de supporter la mort de sa chienne, il dépense une fortune pour la cloner

 

Dévasté par le décès de sa chienne, un Torontois a pris la grande décision de la faire cloner pour la modique somme de 80 000 $. Une petite folie qu’il ne regrette pas un seul instant.

En août dernier, Matthew Johnson faisait face à la mort de sa chienne Woofie, un berger allemand âgé de 20 ans. Un deuil impossible pour le Torontois qui a décidé de tout faire pour faire revivre sa chienne adorée, même si cela devait coûter une petite fortune.

Un duo inséparable

chien cloné

Entre Woofie et son humain, c’est une très belle histoire qui s’est écrite au fil des années. Il faut dire que la chienne a été d’un très grand réconfort pour son maître lorsqu’il a été hospitalisé pour une forme rare de méningite. Partiellement paralysé, Matthew Johnson avoue qu’il n’aurait pas pu marcher à nouveau sans l’aide de Woofie. Lorsqu’il remarque que la santé de son chien commence à décliner, le Torontois n’hésite pas longtemps : il demande l’aide d’un laboratoire spécialisé (situé au Texas) afin de faire cloner Woofie et de pouvoir revivre de beaux moments avec elle.

Un clonage et deux adorables chiots

 

Chiots clonés canada

Après avoir déboursé 80 000 $ (soit plus de 70 000 euros) et donné des échantillons d’ADN (sang, salive et peau), le laboratoire a pu procéder au clonage de Woofie. L’embryon a ensuite été implanté dans le corps d’une chienne porteuse. Deux chiots sont venus au monde à la suite de ce clonage pour le plus grand bonheur de Matthew Johnson qui a pu les rencontrer il y a quelques jours et les serrer dans ses bras.

Woofie Junior (le chiot qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Woofie) et Blondie partagent désormais le quotidien du Torontois qui ne se lasse pas de les observer et ne regrette pas une seconde l’argent dépensé.

Quant à ceux qui ne comprennent pas son choix de cloner sa chienne adorée, Johnson explique que son but était de retrouver un chien qui serait totalement à l’unisson avec lui, un vrai compagnon.

Par Elise PetterCrédits photo :

PHOTO CAPTURE D’ÉCRAN / CTV NEWS

https://wamiz.com/

Des chiens de thérapie prêtent patte forte aux familles en deuil


Les chiens de thérapies sont de plus en plus reconnus et c’est une bonne chose à mon avis. Les moments les plus difficiles à vivre peuvent être apaisés avec un chien formé pour l’occasion. C’est ce qu’à compris des salons funéraires aux États-Unis
Nuage

 

Des chiens de thérapie prêtent patte forte aux familles en deuil

 

bouvier bernois

Parce que le deuil n’est pas qu’une affaire d’Homme, des chiens prêtent pelage et pattes pour apporter du réconfort aux familles de personnes décédées…

Magic est un Chien d’eau portugais doté d’un talent particulier pour faire sourire les gens. Véritable concentré de douceur et d’affection, ce brave toutou au poil noir a donc tout naturellement trouvé sa voie en tant que chien de thérapie dans un salon funéraire, pour réconforter les personnes en deuil.  

« Il fait sourire les gens même quand ils n’en ont pas envie », raconte avec amusement Ross DeJohn, du salon funéraire DeJohn Funeral Homes dans l’Ohio (États-Unis).

Magic, adopté il y a quelques années après avoir été un reproducteur dans un élevage, a reçu une formation spéciale de chien de thérapie et aide à présent à réconforter les clients de ses maîtres.

Les chiens de thérapie, un métier en expansion ?

 

« C’est un peu la star du salon funéraire », explique Ross DeJohn. « Les gens l’adorent ».

Et Magic n’est pas le seul à rencontrer un tel succès auprès des clients de son maître. Les chiens de thérapie sont de plus en plus présents aux États-Unis, pour aider leurs amis les humains dans toutes sortes de situations difficiles. 

« Où que vous alliez, où il y a de la douleur, où il y a de la peine, il y a aussi des chiens de thérapie », raconte Devra Fry, propriétaire du salon funéraire Fry Funeral Home, dans l’Iowa.

C’est avec ce constat à l’esprit qu’elle a pensé qu’un chien de thérapie avait tout à fait sa place dans son quotidien, auprès des familles en deuil. Et c’est ainsi que Gurt, une femelle Bouvier Bernois âgée d’aujourd’hui 2 ans, a été adoptée et formée pour apporter son soutien.

© Funerlafuturist.com

Le sixième sens canin

Gurt, tout comme Magic, semble dotée d’une sensibilité particulière lui permettant de savoir quand quelqu’un va mal, pour mieux aller le réconforter. Et comment ne pas craquer devant une adorable boule de poils plongeant ses grands yeux brillants dans votre regard ? La présence des chiens de thérapie rend dès lors la plupart des démarches funéraires plus faciles et moins douloureuses pour les clients.

« C’est un moyen de relâcher la pression », explique Roberta Knauf, la formatrice de Tara, une femelle Labrador et de Willow, une croisée Caniche. « C’est un effet calmant », continue-t-elle, avant de raconter la belle rencontre entre Tara et une petite fille venant de perdre son père.

Cette dernière avait trouvé la force d’aller voir le cercueil après avoir fait un long câlin avec la chienne, en enfouissant le visage dans son pelage.

Ce simple geste illustre à quel point la présence d’un chien peut être réconfortante dans les moments les plus durs. Il justifie à lui seul la présence de ces chiens de thérapie et montre combien leur rôle est important auprès des humains, dont ils sont toujours les meilleurs amis.

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Mourir écolo


Si une chose que l’on peut faire quand nous l’on meurt, c’est bien que nos funérailles soient le plus écolo possible. Pour ma part, j’aimerais mieux être enterré dans un trou avec un linceul biodégradable ou au pire un cercueil biodégradable sans embaumement
Nuage

 

Mourir écolo

 

Un mouvement plus vivant que jamais dans l'industrie... (Photo Noémie Letu, fournie par Alfred Dallaire MEMORIA)

Un mouvement plus vivant que jamais dans l’industrie tend à prouver que les rites mortuaires et le développement durable ne sont pas incompatibles.

PHOTO NOÉMIE LETU, FOURNIE PAR ALFRED DALLAIRE MEMORIA

 

Jadis à la traîne du Vieux Continent et de ses voisins américains, l’industrie funéraire du Québec a pris, au cours des dernières années, ses impacts environnementaux à bras-le-corps. Virée verte dans les coulisses de la mort, où la conscience écologique est plus vivante que jamais.

Plus de 60 000 Québécois passent l’arme à gauche tous les ans et au fur et à mesure que la Faucheuse aiguise sa lame, la planète accumule les corps, les cendres… et leurs contenants.

Trêve d’euphémismes: la mort, aussi froid semble le constat, se fait un peu chaque fois au péril de la vie sur Terre. Au-delà du deuil, les rituels funéraires touchent notamment les nappes phréatiques, l’écosystème et la couche d’ozone.

Or, un mouvement plus vivant que jamais dans l’industrie tend à prouver que les rites mortuaires et le développement durable ne sont pas incompatibles. Tant s’en faut. D’abord à la remorque de l’Europe, le Québec prend le pas. Et la Fédération des coopératives funéraires entend ouvrir la marche de cette révolution verte.

«Notre but n’est pas de faire l’économie des rites funéraires, parce qu’ultimement, les funérailles les plus écologiques sont celles où personne ne va», indique France Denis, responsable des communications de la Fédération des coopératives funéraires.

«L’idée est de pallier l’émission de gaz à effet de serre et, autant que possible, de la réduire à la source», ajoute Mme Denis.

Parmi les initiatives: la plantation de milliers d’arbres par l’entremise du projet Héritage.

«Actuellement, nous sommes la seule coopérative funéraire à compenser entièrement nos émissions de gaz à effet de serre, dit Garry Lavoie, directeur de la Coopérative des Deux Rives, plus important regroupement funéraire en Amérique du Nord. Le déplacement des corbillards pendant les funérailles, le voyagement des membres et des administrateurs lors des assemblées générales, la crémation ou l’inhumation… tout est calculé.»

En 2015 seulement, l’association de la région de Québec a déboursé 30 000 $ pour que 8000 nouveaux arbres prennent racine au Pérou et au Québec. Une dizaine de coopératives funéraires du Québec participent, à différentes échelles, à l’initiative de reboisement et de collaboration Nord-Sud. Depuis 2009, un total de quelque 70 000 végétaux se sont ainsi ajoutés à la flore mondiale par l’entremise de coopératives forestières du Québec et de l’Amérique latine.

La Coopérative des Deux Rives, qui a mis noir sur blanc sa politique verte en 2009, a poussé son engagement jusqu’à optimiser l’efficacité énergétique de ses 11 bâtiments dans le nanodétail: géothermie, toilettes à faible débit, café équitable, papier certifié SFC, etc.

«Nous avons aussi fait pression sur nos fournisseurs pour offrir des produits écologiques, se réjouit M. Lavoie, dont le travail a été récompensé par moult distinctions. C’est à la suite de nos démarches que Cercueils Magog a mis sur le marché des modèles de cercueils biodégradables, certifiés par le Green Burial Council [OSBL qui atteste des pratiques durables dans le milieu funéraire].»

Les entreprises s’évertuent

Au-delà des coopératives, un nombre croissant d’entreprises funéraires québécoises se montrent conscientes de leur empreinte… et conscientisées dans leur emprise. La maison Alfred Dallaire Memoria est l’une de celles qui permettent aux défunts ou à leurs proches de tisser leur fibre écologique jusqu’à l’éternel repos, que ce soit par l’entremise d’urnes biodégradables, d’inhumations sans embaumement ou de funérailles carboneutres.

«De plus en plus de clients souhaitent agir localement, et nous posent des questions pour organiser des funérailles le plus écologiques possible. Notre travail est de leur présenter les options et de leur montrer qu’elles ne sont pas si coûteuses», précise Julia Duchastel, vice-présidente de Memoria.

Après la mort inopinée de son frère Jean, Robert Langevin est l’un de ces clients qui ont choisi de rester fidèles aux valeurs vertes du défunt.

«Dans son testament, mon frère a inscrit qu’il voulait que l’on dispose de son corps de manière écologique, sans autres détails, dit-il. Et moi-même, je suis très écolo, alors ce n’était même pas une question.»

La famille a choisi la crémation, et la réception s’est organisée à l’avenant: vaisselle réutilisable, vin bio, récupération, etc. Lors d’un deuil, bien peser les options peut toutefois devenir ardu, constate M. Langevin après coup.

«Honnêtement, tout ça va très vite, surtout lorsque la mort est inattendue. Nous n’avons pas eu le temps de lire les études ni d’avoir de longues discussions pour comparer les méthodes d’inhumation ou de crémation.»

Aqua… quoi? Aquamation

Pourtant, les clients québécois sont les premiers à pouvoir voter vert lorsqu’il est question de disposer d’un corps. Si la crémation s’avère plus polluante, les études s’entendent pour dire que l’inhumation dégrade plus directement l’écosystème et la santé humaine.

Une solution point toutefois à l’horizon, puisque de plus en plus de familles endeuillées se tournent vers l’aquamation. Contrairement à la crémation habituelle, c’est de l’eau bouillante en mouvement, mélangée à une solution alcaline, qui dissout la dépouille.

«Le résultat final est exactement le même qu’avec la crémation par le feu, soit de la poussière d’os, mais on ne brûle pas de gaz et on ne produit pas de CO2», explique Éric LeSieur, du complexe du même nom à Granby, qui a importé la technique des États-Unis en 2015.

Les eaux usées sont ensuite dirigées vers les égouts municipaux.

«Mes clients choisissent ce procédé à 98 %. Nous venons tout juste de faire notre 300e [aquamation], et selon le fournisseur, je serai le salon le plus actif dans le monde d’ici la fin de l’année [2016].»

Deux facteurs rebutent en outre certaines maisons funéraires à emboîter le pas. Primo, le prix. La machine se détaille autour de 150 000 $ US.

«Elle coûtait 700 000 $ il y a sept ans», nuance M. LeSieur.

Secundo, la durée du processus.

«L’aquamation peut prendre jusqu’à huit heures, remarque Julia Duchastel, de Memoria. Nous n’avons pas jugé que c’était un rendement intéressant et nous avons préféré nous concentrer sur l’efficacité énergétique de nos fours crématoires. Avec de nouveaux appareils européens, nous avons réussi à réduire les émissions de 50 %.»

Quoi qu’il en soit, peu importe le moyen ou le motif, l’industrie funéraire et ses clients croient plus que jamais qu’il y a une vie après la mort. Du moins sur Terre…

Les cimetières naturels placent l’environnement au coeur de leur mission. Sur la photo, le jardin des mémoires de la maison Alfred Dallaire Memoria.

PHOTO CLAUDIA BÉRUBÉ, FOURNIE PAR ALFRED DALLAIRE MEMORIA

Partir sans laisser de traces

Six pistes pour réduire son empreinte écologique après le dernier souffle

Cimetières, format nature

D’abord populaires aux États-Unis et en Europe, les cimetières naturels placent l’environnement au coeur de leur mission: flore abondante, utilisation minimale de produits toxiques, mobilier fait de matériaux recyclés, etc. Les Sentiers commémoratifs de la Rivière, dans les Laurentides, et le Cimetière naturel de la Coopérative funéraire de l’Estrie ont été les premiers à importer le concept au Québec, respectivement en 2009 et en 2012. Ces deux sites naturels, l’un à Prévost, l’autre à Sherbrooke, permettent de minimiser l’empreinte écologique des défunts et de symboliser plus sensément leur «retour à la terre». Seules les urnes cinéraires y sont acceptées. La maison Alfred Dallaire Memoria a d’ailleurs inauguré ce mois-ci à Montréal le jardin des mémoires, un endroit verdoyant où les familles éplorées peuvent disperser les cendres de l’être cher.

«Il y a une réelle tendance à se tourner vers la nature, que ce soit l’eau ou la forêt, remarque Julia Duchastel. Dans les hôpitaux, par exemple, c’est prouvé que les patients guérissent plus vite s’ils voient, par la fenêtre de leur chambre, des arbres plutôt que du béton. Dans le deuil, il y a ce même effet d’apaisement.»

Aux urnes, voter vert

Les urnes botaniques, 100 % biodégradables, poussent l’idée du retour à la terre à son paroxysme, puisque les cendres du défunt, mixées aux ingrédients nécessaires à la germination, engendrent un arbre: cerisier, bouleau rouge, érable, sapin baumier, etc. En 2004, feu Flocon de Neige, unique gorille albinos avéré depuis la nuit des temps, a été l’un des premiers «cobayes» de l’urne Bios, inventée à Barcelone par les designers espagnols Martin Ruiz de Azua et Gerard Moliné. L’un des dépositaires québécois, Arbre de vie, vante ainsi le produit:

«Les cendres, y compris ceux des restes incinérés, sont une bonne source de phosphore pour les plantes. Donc l’acte final de l’esprit écologique pourrait être de fertiliser un arbre.»

Il existe également des urnes de glace, dans lesquelles les cendres vont rejoindre les eaux du Saint-Laurent.

Effacer son empreinte

De nombreux salons funéraires ont choisi au cours des dernières années de financer la plantation d’arbres pour honorer la mémoire des défunts et offrir des funérailles «carboneutres». Une dizaine de membres de la Fédération des coopératives funéraires du Québec participent au projet Héritage, qui a permis de reboiser, par l’entremise de coopératives forestières, des terrains du Guatemala, du Pérou et du Québec.

Inhumation ou crémation?

En 2011, des étudiants à la maîtrise de l’École de technologie supérieure et de l’École Polytechnique, à la demande de la Fédération des coopératives funéraires du Québec, ont réalisé la première étude comparative au Canada sur les conséquences environnementales des processus de disposition des corps.

«Alors que l’inhumation a des impacts plus importants sur la santé humaine et la qualité des écosystèmes [mercure contenu dans les appareils dentaires, composants métalliques des cercueils, etc.], la crémation utilise des ressources et accentue les changements climatiques et la pollution de l’air», notent les chercheurs.

Les étapes autour de la combustion du corps et du gaz naturel libèrent 762 kg de CO2 (environ un vol aller-retour Montréal-Paris), tandis que l’inhumation génère en moyenne 126,8 kg de gaz à effet de serre, selon l’étude. Les technologies énergétiques se sont toutefois améliorées depuis. L’aquamation, ou hydrolyse alcaline, reste de loin la solution la plus écologique. Selon ses partisans, ce procédé offert à Granby et à Rouyn-Noranda serait responsable de l’émission d’un maigre kilogramme de dioxyde de carbone.

Cercueils écologiques

Les impacts de l’inhumation peuvent être considérablement réduits grâce aux cercueils écologiques – sans matériaux métalliques – généralement des contenants en carton recyclé ou en bois provenant de forêts gérées de manière responsable. Mieux encore: pourquoi ne pas enterrer le corps en chair et en os, sans artifice? Pour des raisons sanitaires, une loi québécoise stipule que les corps doivent obligatoirement être mis en terre dans une caisse ou un linceul, à une profondeur d’au moins un mètre. De quoi compliquer nombre de funérailles ethniques, notamment celles des juifs et des musulmans, dont les moeurs commandent un retour minimaliste à la terre…

Dire non à l’embaumement

L’embaumement est souvent cité parmi les pratiques funéraires les plus toxiques pour l’environnement. Le responsable? Le formaldéhyde injecté dans les vaisseaux sanguins, qui a la triste de réputation d’être polluant et… cancérigène. Des succédanés écologiques existent, mais à prix fort, et «la note est ultimement refilée aux clients», explique Denis Desrochers, président de la Corporation des thanatologues du Québec et propriétaire du Centre funéraire Grégoire Desrochers, à Victoriaville. Les intervenants du monde funéraire constatent en outre que de plus en plus de clients refusent l’embaumement. L’exposition du corps se fait alors promptement ou est tout simplement abandonnée.

En chiffres

100 000: Nombre de morts prévues au Québec pour l’année 2043, alors que quelque 60 000 morts ont été recensées annuellement depuis 2010.

80 %: Proportion des Québécois qui sont en faveur de la dispersion des cendres dans le cadre d’un rituel écologique. Ce choix reçoit l’adhésion de 90 % des jeunes de 25 à 34 ans, mais seulement 62 % des répondants de 65 ans et plus y sont favorables.

79 %: Proportion des Québécois qui prévoient opter pour la crémation au moment d’indiquer leurs dernières volontés. L’Église catholique la tolère depuis 1963, mais condamne toujours la dispersion des cendres dans la nature ou leur conservation à domicile.

40 %: Réduction potentielle des impacts environnementaux de l’inhumation grâce à l’utilisation d’un cercueil écologique et à l’abandon de la pierre tombale.

De 150 à 530 grammes: Quantité de formaldéhyde, un contaminant cancérigène, qui est utilisée lors de l’embaumement d’une dépouille.

95 %: Proportion de l’impact environnemental de la décomposition du corps liée au mercure solide, un contaminant qui est souvent présent dans les alliages dentaires.

Sources: Sondage Léger 2015 pour le compte d’Alfred Dallaire Memoria, Guide de la coopérative funéraire écoresponsable, Institut de la statistique du Québec, Agence France-Presse.

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