On devrait se rappeler qu’enfant les problèmes n’étaient que passagers, et vivre comme eux le moment présent. Bien sûr qu’en vieillissant nous avons plus de responsabilité, pourtant, nous appréhendons trop les problèmes avant qu’elles se produisent Nuage
Quand on est petit
Ca, c’est un problème de grande personnes. Quand on est petits, on croit que la vie est simple, logique et quand on grandit, on s’aperçoit que c’est plus compliqué.
Les mains, plutôt les doigts peuvent indiquer un problème de santé. Ce n’est que des indices qui ne sont pas nécessairement sûr à 100 %. Seul un médecin pourra le confirmer ou non. Nuage
6 maladies que vos mains peuvent prédire
De la longueur de vos doigts à votre force de préhension en passant par vos empreintes digitales, vos mains peuvent indiquer si vous risquez de souffrir de certaines maladies.
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La longueur des doigts peut révéler des signes d’arthrite
Les femmes qui possèdent un annulaire plus long que l’index, un trait typiquement masculin, sont deux fois plus sujettes à souffrir d’arthrite aux genoux, d’après une étude publiée dans la revue scientifique Arthritis & Rheumatology. Un niveau peu élevé d’oestrogène dans le corps pourrait en être la cause. Ce même trait physique a été associé à une meilleure propension aux sports, et ce, pour les deux sexes. Chez les hommes, un annulaire plus long que la normale est associé à une plus grande capacité d’avoir des enfants. Par contre, l’homme au long annulaire risque davantage de souffrir d’un cancer de la prostate.
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Des mains tremblantes peuvent s’avérer des signes de maladie de Parkinson
Avoir les mains tremblantes peut signifier quelque chose de tout à fait banal, comme une trop grande consommation de caféine ou un effet secondaire de certains médicaments contre l’asthme ou des antidépresseurs. Il est toutefois recommandé de consulter votre médecin sans tarder si vos mains tremblent souvent. Le tremblement d’une seule main pourrait être le premier symptôme de la maladie de Parkinson, ou indiquer le tremblement essentiel, une condition physique causant des tremblements incontrôlables qui peuvent se traiter à l’aide d’une thérapie et de médication.
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La couleur des ongles peuvent cacher une maladie du foie
Lorsque des chercheurs indiens ont étudié 100 patients souffrant de maladies chroniques du foie, ils ont observé que 36 % des candidats avaient des ongles moitié blanc et moitié couleur (le bas de l’ongle est blanc et le haut est brun). Cette condition de l’ongle pourrait être causée par une augmentation de la concentration de certaines hormones ainsi qu’une anémie chronique, deux traits typiques des maladies du foie. Consultez votre médecin sans tarder si vous remarquez avoir des ongles « moitié-moitié » ou des stries verticales et foncées à la base de l’ongle. Cela pourrait être un signe de mélanome, une sorte de cancer de la peau
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La force de préhension et l’état de la santé de votre cœur
Un manque de force de préhension dans vos mains pourrait révéler un risque plus élevé d’ACV. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique anglaise The Lancet et menée auprès de 140 000 adultes dans 17 pays. La force de préhension serait même un meilleur indicateur de la mort que la pression artérielle. Les chercheurs disent que la force de préhension est un marqueur de force des muscles de tout le corps et de son état de santé. Ils recommandent un entraînement complet pour augmenter la force physique de tout le corps ainsi que des exercices aérobiques pour réduire les risques de maladie du cœur.
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Des mains moites peuvent révéler des signes d’hyperhidrose
Des mains moites peuvent être liées à la ménopause ou aux problèmes de glande thyroïde, mais aussi à l’hyperhidrose. Les glandes sudoripares sont alors trop actives, causant ainsi plus de transpiration que nécessaire. La plupart des gens avec cette condition ne suent que d’une partie du corps ou deux. Parmi celles-ci, les aisselles, les paumes et les pieds. Un médecin peut alors prescrire un antisudorifique fort pour diminuer la production de sueur.
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Les empreintes digitales et l’hypertension artérielle
Des chercheurs britanniques ont étudié 139 empreintes digitales. Les patients possédant un motif de spirale dans l’empreinte d’un ou de plusieurs de leurs doigts avaient un point en commun. Ces derniers semblaient plus propices à avoir une tension artérielle plus élevée que ceux ayant un motif d’arche ou de boucle: plus le participant avait de motifs de spirales sur les doigts, plus il avait un haut risque d’hypertension. Des spirales sur le bout des doigts constituent un marqueur de problèmes de développement du foetus durant certaines étapes de la grossesse, ce qui peut affecter la pression artérielle plus tard dans la vie.
Les pétrels fulmars sont des oiseaux marins qui trouvent leur nourriture à la surface de l’eau. Malheureusement, les débris de plastique font maintenant partie de leur menu et ils meurent de faim. Il est temps que partout dans le monde, nous arrêtons ce carnage dont la cause est notre irresponsabilité envers l’environnement. Nuage
Au Danemark, 95% des pétrels fulmars retrouvés morts ont du plastique dans l’estomac
Au Danemark, 95% des pétrels fulmars, aussi appelés fulmars boréals, un oiseau marin caractéristique des eaux froides, retrouvés morts sur les plages ont du plastique dans l’estomac, rapporte jeudi l’Agence danoise de protection de l’environnement.
« Plus de 95% des cadavres de fulmars boréals que l’on trouve sur les plages danoises contiennent du plastique », selon John Pedersen, responsable de l’étude, cité par l’agence de presse Ritzau.
Ces oiseaux cherchent généralement leur nourriture à la surface de la mer, où flottent les débris de plastique.
« Ils pêchent (…) et s’il y a un petit morceau de plastique, il vient avec », a expliqué M. Pedersen.
Les oiseaux se remplissent l’estomac de plastique, sans aucune valeur nutritive et finissent par mourir de faim.
« Cela donne une sensation de satiété, mais ce n’est pas de la nourriture, alors ils meurent de faim », a-t-il constaté.
L’UE prend des mesures
La teneur en plastique des océans inquiète la communauté internationale. En mars, une baleine est morte de faim avec 40 kilogrammes de déchets en plastique dans l’estomac après s’être échouée aux Philippines.
L’Union européenne a dernièrement interdit les produits en plastique à usage unique qui représentent, selon la Commission, plus de 70% des déchets marins, dont on retrouve des résidus dans de nombreuses espèces comme les tortues de mer, les phoques, les baleines ou les oiseaux, mais aussi les poissons et les mollusques destinés à l’alimentation humaine.
Est-ce que cela fait partie des théories du complot, quoiqu’il en soit une enquête sur le département de la Défense aux États-Unis soit faite suite à un livre et divers dossiers que des chercheurs auraient testés des agents pathogènes sur des tiques pour causer des maladies voir même la mort. Que cela soit vrai ou faux, les armes bactériologiques sont une plaie qui revient en force sans faire de distinction entre le bon et le mauvais Nuage
Le Pentagone a-t-il testé la maladie de Lyme comme arme bactériologique?
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300 000 à 430 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
La maladie de Lyme est-elle une expérience militaire américaine qui a mal tourné? En dépit des connotations complotistes que certaines pourraient voir dans cette question, c’est pourtant exactement celle qu’ont posée les parlementaires de la Chambre des représentants américaine, ainsi que le relaie le Guardian.
La Chambre a approuvé l’amendement d’un élu du New Jersey, Chris Smith, qui demande expressément à ce que soit conduite une enquête au sein du département de la Défense afin de «déterminer si les États-Unis ont testé des armes biologiques et notamment la maladie de Lyme à l’aide de tiques ou d’autres insectes entre 1950 et 1975.
Ce dernier ouvrage comprend notamment des déclarations du docteur Willy Burgdorfer, le scientifique qui a découvert la maladie de Lyme dans la ville du même nom dans les années 1970. Plusieurs de ses dossiers – il est décédé en 2014 – sont également examinés. Ils suggèrent, assure l’élu américain, que le scientifique et d’autres ont chargé des tiques en agents pathogènes avec l’objectif de causer de sérieuses maladies, voire la mort.
D’après le livre, il a été question de lâcher plusieurs de ces insectes dans une zone résidentielle américaine afin de voir comment ils agissaient.
Pour Chris Smith, particulièrement impliqué dans la lutte contre la maladie de Lyme aux États-Unis, il faut vérifier si ce que dit ce livre est vrai. L’amendement a été voté dans le cadre d’une loi sur le budget de la Défense.
Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.
C’est une grande découverte faite à Jérusalem, une ville vieille de 9 000 ans, avec des bâtiments des espaces publiques, des salles communes, des outils. Il y a des preuves que les habitants (environs 2 a 3 milles âmes) avec des élevages d’animaux et pratiquaient la chasse et aussi l’agriculture car des hangars contenant des encore des légumineuses. Nuage
Un site néolithique vieux de 9000 ans découvert près de Jérusalem
Par Juliette de Guyenro
Un site archéologique en cours de fouille près de Jérusalem a dévoilé une ville vieille de 9000 ans. Il s’agit de la plus grande découverte datant du néolithique en Israël et au Proche-Orient.
Le site, qui s’étend sur 30 à 40 hectares, aurait abrité une population évaluée entre 2000 et 3000 habitants. Une « métropole » qui correspondrait, pour l’époque, à une ville comme Jérusalem ou Tel Aviv aujourd’hui. Selon les archéologues, c’est le plus grand site archéologique du néolithique jamais découvert en Israël. Jusqu’alors, la région de la Judée était considérée comme vide par les chercheurs qui pensaient que les sites de cette ampleur n’existaient que sur l’autre rive du Jourdain. Cette ville vieille de 9000 ans est en cours de fouille avant la construction d’une autoroute située à 5km de Jérusalem, près de la ville de Motza.
Des milliers d’outils préhistoriques découverts
Selon le co-directeur de la fouille Khalaily, les habitants de la ville avaient des liens commerciaux et culturels avec d’autres populations très importantes, notamment en Anatolie. Ces dernières seraient à l’origine d’objets en obsidienne découverts sur le site.
D’autres matériaux présents sur les lieux permettent d’affirmer la pratique de la chasse intensive, de l’élevage et de l’agriculture. Plusieurs milliers d’outils préhistoriques ont été recensés sur le site, parmi lesquels des pointes de flèche, des haches, ou encore des lames de faucilles et de couteaux. En plus de ces objets, des hangars contenant de grandes réserves de légumineuses, et notamment de lentilles, ont été découverts. Selon les archéologues, ces réserves constituent une découverte surprenante au vu de l’âge du site.
Une architecture semblable aux villes d’aujourd’hui
Des grands bâtiments sont également étudiés par les archéologues pendant les fouilles et montrent la volonté des populations de s’installer de manière permanente à cet endroit, en y développant l’agriculture et l’élevage. Ils démontrent des signes d’habitation amis aussi des espaces publiques, comme des salles communes ou encore des lieux destinés à la pratique du culte.
L’archéologue Lauren Davis affirme, dans une vidéo publiée par l’Autorité Israélienne des Antiquités, que les sentiers étroits entres les restes d’édifices représenteraient des « ruelles préhistoriques. « C’est une organisation très semblable à ce qu’on voit aujourd’hui dans les immeubles, séparés par des allées » explique-t-elle. Une nouvelle preuve d’une planification avancée de la ville.
Plusieurs tombes ont notamment été découvertes, dont une strate vieille de 10 000 ans et une tombe d’il y a 4000 ans. Dans cette dernière, deux individus, très probablement des guerriers, avec un poignard et une pointe de lance. Devant leur tombe, un âne entier domestiqué y a également été enterré.
En dépit des travaux, une part importante du site sera préservée pour que tout puisse être répertorié. Les archéologues se serviront ensuite d’une technologie de modélisation 3D, jamais utilisée auparavant, pour continuer à étudier les lieux en laboratoire.
Un site archéologique en cours de fouille près de Jérusalem a dévoilé une ville vieille de 9000 ans. Il s’agit de la plus grande découverte datant du néolithique en Israël et au Proche-Orient.
Le site, qui s’étend sur 30 à 40 hectares, aurait abrité une population évaluée entre 2000 et 3000 habitants. Une « métropole » qui correspondrait, pour l’époque, à une ville comme Jérusalem ou Tel Aviv aujourd’hui. Selon les archéologues, c’est le plus grand site archéologique du néolithique jamais découvert en Israël. Jusqu’alors, la région de la Judée était considérée comme vide par les chercheurs qui pensaient que les sites de cette ampleur n’existaient que sur l’autre rive du Jourdain. Cette ville vieille de 9000 ans est en cours de fouille avant la construction d’une autoroute située à 5km de Jérusalem, près de la ville de Motza.
Des milliers d’outils préhistoriques découverts
Selon le co-directeur de la fouille Khalaily, les habitants de la ville avaient des liens commerciaux et culturels avec d’autres populations très importantes, notamment en Anatolie. Ces dernières seraient à l’origine d’objets en obsidienne découverts sur le site.
D’autres matériaux présents sur les lieux permettent d’affirmer la pratique de la chasse intensive, de l’élevage et de l’agriculture. Plusieurs milliers d’outils préhistoriques ont été recensés sur le site, parmi lesquels des pointes de flèche, des haches, ou encore des lames de faucilles et de couteaux. En plus de ces objets, des hangars contenant de grandes réserves de légumineuses, et notamment de lentilles, ont été découverts. Selon les archéologues, ces réserves constituent une découverte surprenante au vu de l’âge du site.
Une architecture semblable aux villes d’aujourd’hui
Des grands bâtiments sont également étudiés par les archéologues pendant les fouilles et montrent la volonté des populations de s’installer de manière permanente à cet endroit, en y développant l’agriculture et l’élevage. Ils démontrent des signes d’habitation amis aussi des espaces publiques, comme des salles communes ou encore des lieux destinés à la pratique du culte.
L’archéologue Lauren Davis affirme, dans une vidéo publiée par l’Autorité Israélienne des Antiquités, que les sentiers étroits entres les restes d’édifices représenteraient des « ruelles préhistoriques. « C’est une organisation très semblable à ce qu’on voit aujourd’hui dans les immeubles, séparés par des allées » explique-t-elle. Une nouvelle preuve d’une planification avancée de la ville.
Plusieurs tombes ont notamment été découvertes, dont une strate vieille de 10 000 ans et une tombe d’il y a 4000 ans. Dans cette dernière, deux individus, très probablement des guerriers, avec un poignard et une pointe de lance. Devant leur tombe, un âne entier domestiqué y a également été enterré.
En dépit des travaux, une part importante du site sera préservée pour que tout puisse être répertorié. Les archéologues se serviront ensuite d’une technologie de modélisation 3D, jamais utilisée auparavant, pour continuer à étudier les lieux en laboratoire.
Des chercheurs en sécurité informatique ont forcé la main de Medtronic à prendre au sérieux des risques de la pompe à insuline MiniMed 508 à une attaque pour changer la dose d’insuline nécessaire ou ne pas en donner du tout. Ils ont même rendu public l’application qui peut tuer un diabétique.Medtronic a été lent à avouer la vulnérabilité de ses pompes, mais il a fini par agir.Il a fallu des moyens drastiques pour changer les choses. J’avoue ne pas trop aimer ce genre de procédé qui permet de rester en vie que ce soient les pompes insulines ou autres outils, alors qu’il y a toujours une personne qui pourrait pirater le programme. Nuage
Une application pour tuer des diabétiques créée… pour mieux les protéger
Deux chercheurs ont voulu démontrer le potentiel meurtrier des vulnérabilités informatiques des pompes à insuline MiniMed 508 de Medtronic.
PHOTO : GETTY IMAGES / MARKHATFIELD
Radio-Canada
Des chercheurs en sécurité informatique ont mis au point une application pouvant se connecter à des pompes à insuline et administrer des doses fatales d’insuline aux personnes diabétiques. Dans une entrevue avec Wired, ces chercheurs disent avoir conçu l’application pour forcer le fabricant à réagir aux vulnérabilités de ses appareils.
Il y a deux ans, les chercheurs de la firme QED Billy Rios et Jonathan Butts faisaient une découverte troublante en étudiant le fonctionnement des pompes à insuline MiniMed 508 de Medtronic. Avec un peu de savoir-faire, une personne mal intentionnée pouvait aisément copier les radiofréquences de la télécommande de ces appareils pour lui envoyer des instructions à distance. Résultat : il était possible d’administrer de multiples doses d’insuline ou encore d’en bloquer l’injection à une personne diabétique.
Rapidement après leur découverte, les deux hommes contactent Medtronic pour la prévenir du danger et tentent de négocier avec l’entreprise pour mettre en place un système de protection ou un plan de remplacement des appareils.
Exaspérés par la résistance de Medtronic, les deux chercheurs rendent leur découverte publique dans l’espoir de faire bouger les choses. Leur présentation au congrès de cybersécurité Black Hat de Las Vegas, en août 2018, attire l’attention des médias du monde entier, et la Food and Drug Administration (FDA), l’équivalent de Santé Canada aux États-Unis, émet un avertissement public (Nouvelle fenêtre) sur son site web.
Mais ni Medtronic ni la FDAFood and Drug Administration n’agissent concrètement pour régler le problème et protéger les diabétiques utilisant une pompe MiniMed 508. Medtronic ne reconnaît d’ailleurs pas publiquement l’existence des vulnérabilités avant la publication sur son site web d’un bulletin de sécurité (Nouvelle fenêtre)en mars 2019.
L’application qui tue
À ce moment-là, Billy Rios et Jonathan Butts sont à bout de patience. Selon eux, un nouveau coup d’éclat est nécessaire pour forcer Medtronic à réagir. Cette fois, au lieu d’expliquer les risques théoriques liés à leur découverte, ils démontrent le véritable potentiel meurtrier des vulnérabilités des MiniMed 508.
Ces pompes à insuline sont généralement contrôlées directement par la personne diabétique, mais elles sont livrées avec une télécommande permettant au personnel médical de l’activer dans un rayon de quelques mètres.
Les communications entre la télécommande et la pompe ne sont toutefois pas chiffrées, ont découvert Billy Rios et Jonathan Butts, avec l’aide des chercheurs Jesse Young et Carl Schuett. Cela fait en sorte qu’il est relativement facile d’imiter le signal de la télécommande et de contourner les défenses rudimentaires en place à l’aide d’une télécommande fabriquée de toute pièce.
Une fois le contact entre la télécommande frauduleuse et la pompe établi, une personne mal intentionnée peut contrôler l’appareil à partir de son téléphone cellulaire.
Rappel volontaire
Le pari des chercheurs a porté fruit. Le 27 juin dernier, la FDAFood and Drug Administration a émis un avis de rappel volontaire (Nouvelle fenêtre)pour les pompes MiniMed 508 et pour 10 autres modèles de MiniMed.Selon Medtronic et la FDAFood and Drug Administration, il n’existe aucun moyen de mettre à jour les pompes à insuline pour les prémunir contre ce genre d’attaque.
Medtronic offre des appareils de remplacement équipés de « capacités de sécurité améliorées ». L’entreprise exhorte par ailleurs les diabétiques à consulter leur médecin pour savoir s’ils et elles devraient changer de pompe.
Les mamans orang-outan ne sont pas très bavarde, de peur d’attirer des mâles ou des prédateurs. Pourtant, elles communiquent avec leurs enfants de façon plus discrète en se grattant. C’est une façon de dire qu’on s’en va ailleurs. Nuage
Quand une mère orang-outan veut mettre les voiles, elle se gratte
Une mère orang-outan embrasse sa fille adulte sur la joue.
PHOTO : OLGA_GL
« Tu prends ton manteau, on s’en va. » Quand il est temps de décamper, la femelle orang-outan a trouvé un moyen plus discret pour faire passer le message à ses petits : elle se gratte.
« Nous avons constaté que les mères orangs-outans se grattaient ouvertement pour dire à leurs enfants qu’il est temps de partir », explique à l’AFP Marlen Fröhlich, de l’Université de Zurich, en Suisse, coauteure de l’étude publiée mercredi dans Biology Letters (Royal Society).
Selon la chercheuse, ces grattements « exagérés » ne risquent pas d’être confondus avec ceux provoqués par une simple démangeaison.
« Le bruit est assez ostentatoire, rythmé et rêche [le poil des orangs-outans est très long et leur peau est très dure]. Nous avons débusqué des individus dans la forêt simplement en entendant ces puissants grattements au-dessus de nos têtes », raconte la scientifique.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont observé, entre septembre 2013 et février 2014, 17 orangs-outans de Sumatra (quatre mères et leurs sept petits, trois mâles et trois jeunes femelles) dans le parc national du Gunung Leuser, situé dans le nord de l’île indonésienne.
La primatologue britannique Jane Goodall avait déjà décrit un tel comportement chez une femelle chimpanzé en 1986 :
« Avant de sauter d’un arbre, elle s’arrête souvent au niveau d’une fourchette basse et se gratte en levant les yeux vers son bébé. C’est un signal, le petit se précipite généralement vers sa mère, prêt à descendre. »
« On sait encore très peu de choses sur la communication mère-petit chez les orangs-outans », explique Marlen Fröhlich.
Passant la majeure partie de leur temps dans les arbres, les primates sont difficiles à observer.
Mais les vocalisations sont rares, car elles peuvent attirer des ennuis de la part de mâles cherchant des accouplements forcés ou de prédateurs.
Les orangs-outans figurent sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en tant qu’espèce en danger critique d’extinction. En 20 ans, les populations d’orangs-outans ont perdu 80 % de leur territoire et se sont réduites de moitié.