Des tunnels secrets des Templiers découverts en Israël


Les templiers en ont fait couler de l’encre, en histoire, légende, et même des théories du complot. En Israël, des archéologues ont découvert des tunnels sous la ville qui aurait servi aux Templiers
Nuage


Des tunnels secrets des Templiers découverts en Israël

lidar utilisee decouverte tunnels forteresse templiers acre

Les chercheurs ont utilisé des scanners LiDAR pour visualiser les vestiges d’une ancienne forteresse des Templiers. | National Geographic

Julien Claudet

L’ordre du Temple était l’un des ordres militaires et religieux les plus importants de l’histoire. Il est issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge et les membres étaient appelés les Templiers. L’ascension au pouvoir des Templiers et leur chute font encore l’objet de nombreuses études, légendes et même théories du complot. Leur empreinte sur l’histoire reste fascinante. Dans le cadre d’un nouveau documentaire, le Dr Albert Lin de National Geographic a exploité les dernières technologies archéologiques en Israël afin d’enquêter sur l’un des sites les plus importants des Templiers.

L’histoire des Templiers est liée à la Terre sainte et aux croisades. Il n’est donc pas surprenant que le documentaire se déroule dans la ville d’Acre, une ville portuaire d’Israël. Le port d’Acre était au centre des opérations des légendaires chevaliers après la perte de leur quartier général à Jérusalem, lorsque Saladin a conquis la ville en 1187.

Acre est restée sous le contrôle des Templiers pendant un peu plus d’un siècle. Lin et son équipe d’archéologues ont donc enquêté sur ce qui reste visible et caché du quartier général des Templiers. Ils ont également utilisé un système de télédétection par laser (LiDAR), qui leur a permis de visualiser des vestiges sous terrains sans avoir à creuser.

dr lin decouerte tunnels templiers acre

Lin déclare avoir découvert des tunnels utilisés par les Templiers il y a 800 ans, sous la ville d’Acre, en Israël. Crédits : National Geographic

« Je suis en Israël à la recherche des Templiers. Ces moines guerriers sont légendaires, tout comme leur or », déclare Lin dans le documentaire. « Au cours des croisades, les Templiers se battent pour Dieu, l’or et la gloire. Quelque part dans la ville moderne d’Acre se trouve leur centre de commandement, et peut-être même leur trésor ».

Des tunnels et un poste de garde découverts sous la ville d’Acre

L’équipe a découvert des tunnels tentaculaires sous la ville ainsi qu’un poste de garde, révélant comment les Templiers avaient pu acheminer leurs trésors du port vers leur “tour des trésors”, il y a de cela 800 ans.

vestiges ancien port acre

Vestiges de l’ancien port d’Acre. Crédits : Moreno Soppelsa/ Shutterstock

Cependant, les restes de la tour sont enterrés sous la terre et la roche. Actuellement, aucune fouille ou excavation n’est prévue, car la présence du trésor des Templiers (qui serait aujourd’hui principalement constitué d’archives et de reliques) à cet endroit précis n’a pas (encore ?) pu être confirmée.

forteresse templiers acre modele 3d

Reconstitution 3D de l’ancienne forteresse d’Acre, en Israël. Crédits : National Geographic

L’ordre des Templiers a quitté Acre en 1291, lorsque la ville fut perdue. Le siège fut alors déplacé à Limassol, sur l’île de Chypre. En seulement une décennie, leur présence dans la région avait disparu. Avec la perte totale du contrôle de la Terre sainte par les croisés, le soutien à l’ordre militaire commença à décliner et la fortune des Templiers également

Lorsque le roi de France Philippe IV a pris le pouvoir, la famille royale était profondément redevable aux Templiers, mais le roi a décidé de ne rien rembourser s’il n’y avait pas d’ordre. Les rumeurs circulaient sur l’érosion de la confiance publique des Templiers. Sans ce soutien, le roi arrêta et tortura des membres de l’ordre, produisant de faux aveux au profit du pape Clément V, qui avait officiellement démantelé les Templiers en 1312.

VIDÉO — Le Dr. Albert Lin sur les traces des Templiers :

https://trustmyscience.com/

Des policiers israéliens planquent une arme chez un Palestinien… pour la télé


Ce n’est vraiment pas brillant ! Et ce n’est vraiment pas professionnel. Cela se passe chez un Palestinien à Jérusalem. Sa maison fut fouillée par des policiers israéliens pour une sorte de téléréalité. Bien qu’il n’a pas été accusé d’avoir en sa possession une arme, lors de la diffusion, on a laissé entendre que la police avait trouver une arme ..
Nuage


Des policiers israéliens planquent une arme chez un Palestinien… pour la télé

La Brigade de Jérusalem est un docu-drame populaire...

La Brigade de Jérusalem est un docu-drame populaire suivant des opérations des forces de l’ordre dans cette ville contestée.


Agence France-Presse
Jérusalem

Un Palestinien a déposé une plainte contre la police israélienne pour une affaire pour le moins inusitée : des policiers qui ont caché chez lui et à son insu une arme pour le tournage d’une série télévisée.

L’affaire remonte à novembre dernier. La police israélienne fait irruption dans la nuit dans la résidence de Samer Suleiman, située dans le secteur d’Issawiya, à Jérusalem-Est, avec des caméras et affirme avoir reçu l’ordre de tout fouiller.

Après environ trois heures de fouille, et sans avoir interrogé M. Suleiman, les policiers quittent les lieux en lui remettant un papier officiel attestant que sa résidence était conforme, sans arme.

Mais le mois dernier, la chaîne publique israélienne Kan diffuse le neuvième épisode de sa série policière La Brigade de Jérusalem, docu-drame populaire suivant des opérations des forces de l’ordre dans cette ville contestée. 

Tournée comme une émission de télé-réalité, la série a connu un taux record d’audience tout au long des 9 épisodes.

Gros hic au petit écran, les téléspectateurs aperçoivent des policiers se félicitant d’avoir retrouvé un fusil d’assaut lors de l’opération. Et des voisins reconnaissent la maison de Samer Suleiman qui dit depuis être victime de harcèlement, selon son avocat, Arieh Avitan. 

«La police a commis une grave erreur pour Samer et sa famille», a commenté l’avocat, à propos du père de quatre enfants établi dans ce secteur qui est parfois le théâtre de heurts entre Palestiniens et la police israélienne.

Depuis que le journal Haaretz a révélé cette histoire, la police israélienne s’est «excusée» pour les «torts causés» dans un communiqué en arabe, et la chaîne Kan a retiré l’épisode de son site web et de sa chaîne YouTube.

Par la voie de son avocat, M. Suleiman a néanmoins décidé mercredi de porter plainte auprès de l’Unité des enquêtes de la police israélienne contre les policiers ayant fait irruption chez lui.

https://www.lapresse.ca/

Un site néolithique vieux de 9000 ans découvert près de Jérusalem


C’est une grande découverte faite à Jérusalem, une ville vieille de 9 000 ans, avec des bâtiments des espaces publiques, des salles communes, des outils. Il y a des preuves que les habitants (environs 2 a 3 milles âmes) avec des élevages d’animaux et pratiquaient la chasse et aussi l’agriculture car des hangars contenant des encore des légumineuses.
Nuage
 


Un site néolithique vieux de 9000 ans découvert près de Jérusalem


Par Juliette de Guyenro

Un site archéologique en cours de fouille près de Jérusalem a dévoilé une ville vieille de 9000 ans. Il s’agit de la plus grande découverte datant du néolithique en Israël et au Proche-Orient.

Le site, qui s’étend sur 30 à 40 hectares, aurait abrité une population évaluée entre 2000 et 3000 habitants. Une « métropole » qui correspondrait, pour l’époque, à une ville comme Jérusalem ou Tel Aviv aujourd’hui. Selon les archéologues, c’est le plus grand site archéologique du néolithique jamais découvert en Israël. Jusqu’alors, la région de la Judée était considérée comme vide par les chercheurs qui pensaient que les sites de cette ampleur n’existaient que sur l’autre rive du Jourdain. Cette ville vieille de 9000 ans est en cours de fouille avant la construction d’une autoroute située à 5km de Jérusalem, près de la ville de Motza.

Des milliers d’outils préhistoriques découverts

Selon le co-directeur de la fouille Khalaily, les habitants de la ville avaient des liens commerciaux et culturels avec d’autres populations très importantes, notamment en Anatolie. Ces dernières seraient à l’origine d’objets en obsidienne découverts sur le site.

D’autres matériaux présents sur les lieux permettent d’affirmer la pratique de la chasse intensive, de l’élevage et de l’agriculture. Plusieurs milliers d’outils préhistoriques ont été recensés sur le site, parmi lesquels des pointes de flèche, des haches, ou encore des lames de faucilles et de couteaux. En plus de ces objets, des hangars contenant de grandes réserves de légumineuses, et notamment de lentilles, ont été découverts. Selon les archéologues, ces réserves constituent une découverte surprenante au vu de l’âge du site.

Une architecture semblable aux villes d’aujourd’hui

Des grands bâtiments sont également étudiés par les archéologues pendant les fouilles et montrent la volonté des populations de s’installer de manière permanente à cet endroit, en y développant l’agriculture et l’élevage. Ils démontrent des signes d’habitation amis aussi des espaces publiques, comme des salles communes ou encore des lieux destinés à la pratique du culte.

L’archéologue Lauren Davis affirme, dans une vidéo publiée par l’Autorité Israélienne des Antiquités, que les sentiers étroits entres les restes d’édifices représenteraient des « ruelles préhistoriques. « C’est une organisation très semblable à ce qu’on voit aujourd’hui dans les immeubles, séparés par des allées » explique-t-elle. Une nouvelle preuve d’une planification avancée de la ville.

Plusieurs tombes ont notamment été découvertes, dont une strate vieille de 10 000 ans et une tombe d’il y a 4000 ans. Dans cette dernière, deux individus, très probablement des guerriers, avec un poignard et une pointe de lance. Devant leur tombe, un âne entier domestiqué y a également été enterré.

En dépit des travaux, une part importante du site sera préservée pour que tout puisse être répertorié. Les archéologues se serviront ensuite d’une technologie de modélisation 3D, jamais utilisée auparavant, pour continuer à étudier les lieux en laboratoire.

https://www.geo.fr

Par Juliette de Guyenro

Un site archéologique en cours de fouille près de Jérusalem a dévoilé une ville vieille de 9000 ans. Il s’agit de la plus grande découverte datant du néolithique en Israël et au Proche-Orient.

Le site, qui s’étend sur 30 à 40 hectares, aurait abrité une population évaluée entre 2000 et 3000 habitants. Une « métropole » qui correspondrait, pour l’époque, à une ville comme Jérusalem ou Tel Aviv aujourd’hui. Selon les archéologues, c’est le plus grand site archéologique du néolithique jamais découvert en Israël. Jusqu’alors, la région de la Judée était considérée comme vide par les chercheurs qui pensaient que les sites de cette ampleur n’existaient que sur l’autre rive du Jourdain. Cette ville vieille de 9000 ans est en cours de fouille avant la construction d’une autoroute située à 5km de Jérusalem, près de la ville de Motza.

Des milliers d’outils préhistoriques découverts

Selon le co-directeur de la fouille Khalaily, les habitants de la ville avaient des liens commerciaux et culturels avec d’autres populations très importantes, notamment en Anatolie. Ces dernières seraient à l’origine d’objets en obsidienne découverts sur le site.

D’autres matériaux présents sur les lieux permettent d’affirmer la pratique de la chasse intensive, de l’élevage et de l’agriculture. Plusieurs milliers d’outils préhistoriques ont été recensés sur le site, parmi lesquels des pointes de flèche, des haches, ou encore des lames de faucilles et de couteaux. En plus de ces objets, des hangars contenant de grandes réserves de légumineuses, et notamment de lentilles, ont été découverts. Selon les archéologues, ces réserves constituent une découverte surprenante au vu de l’âge du site.

Une architecture semblable aux villes d’aujourd’hui

Des grands bâtiments sont également étudiés par les archéologues pendant les fouilles et montrent la volonté des populations de s’installer de manière permanente à cet endroit, en y développant l’agriculture et l’élevage. Ils démontrent des signes d’habitation amis aussi des espaces publiques, comme des salles communes ou encore des lieux destinés à la pratique du culte.

L’archéologue Lauren Davis affirme, dans une vidéo publiée par l’Autorité Israélienne des Antiquités, que les sentiers étroits entres les restes d’édifices représenteraient des « ruelles préhistoriques. « C’est une organisation très semblable à ce qu’on voit aujourd’hui dans les immeubles, séparés par des allées » explique-t-elle. Une nouvelle preuve d’une planification avancée de la ville.

Plusieurs tombes ont notamment été découvertes, dont une strate vieille de 10 000 ans et une tombe d’il y a 4000 ans. Dans cette dernière, deux individus, très probablement des guerriers, avec un poignard et une pointe de lance. Devant leur tombe, un âne entier domestiqué y a également été enterré.

En dépit des travaux, une part importante du site sera préservée pour que tout puisse être répertorié. Les archéologues se serviront ensuite d’une technologie de modélisation 3D, jamais utilisée auparavant, pour continuer à étudier les lieux en laboratoire.

https://www.geo.fr