Ne regarde pas en arrière


Bien que ce soit logique, il est vrai qu’à certains moments, c’est difficile, cependant, il est possible d’apprendre à minimiser ce qui nous a fait du tort quand on comprend qu’on peut changer le moment présent.
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Ne regarde pas en arrière



Ne regarde pas en arrière, ce n’est pas là que tu vas.


Inconnu

Le Saviez-Vous ► Que sont devenues les graines qui ont fait le tour de la Lune en 1971 ?


Apollo 14 a transporté 500 graines d’arbres de différentes espèces. Ils ont fait 34 fois le tour de la lune pour être revenu sur terre avec les astronautes. Contre tout attente, les semences sont devenues des arbres et grandissent un peu partout aux États-Unis.
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Que sont devenues les graines qui ont fait le tour de la Lune en 1971 ?

Un pin loblolly lunaire devant le palais de justice du comté de Sebastian, dans l’Arkansas. Crédits : Jesse Berry / Wikimedia / CC BY 4.0 SA

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Durant la mission Apollo 14, en 1971, 500 graines d’arbres ont été envoyées dans l’espace. Après avoir fait plusieurs fois le tour la Lune, elles ont été ramenées sur Terre. Et sont aujourd’hui devenues des arbres.

Apollo 14 est la huitième mission habitée du programme Apollo, et la troisième à se poser sur la Lune. L’équipage était composé des astronautes Alan Shepard, d’Edgar Mitchell, et de Stuart Roosa. C’est ce dernier qui pilotait le module de commande. Autrement dit, Stuart Roosa n’a pas posé les pieds sur la Lune. Pendant que ses collègues évoluaient dans la région de Fra Mauro, Roosa, lui, réalisait des expériences d’observation depuis l’orbite lunaire. Ça, c’est pour le contexte. Ce que nous ne savions pas, c’est que le pilote avait embarqué avec lui un petit sac de 500 graines d’arbres. Il pensait au départ que ces graines ne pourraient pas survivre aux conditions spatiales. Mais force est de constater qu’elles ont bel et bien tenu le coup. Et depuis, elles ont bien grandi.

Une charge utile un peu particulière

Au départ, c’est le chef du US Forest Service de l’époque qui avait contacté l’astronaute pour lui proposer d’envoyer ces graines. Stuart Roosa ayant commencé sa carrière militaire en tant que pompier spécialement formé pour combattre les feux de forêt, il ne put donc refuser la demande, la voyant comme une sorte d’hommage à son ancienne profession. Il emporta donc dans ses bagages 500 graines de séquoias, de pins roux (Pinus taeda), de sycomores américains (Platanus occidentalis), de sapins de Douglas (Pseudotsuga menziesii) et de Copalme d’Amérique (Liquidambar styraciflua).

Comme expliqué plus haut, Rossa n’a jamais été sur la Lune. En revanche, il en a fait 34 fois le tour avant de rentrer sur Terre. Une fois de retour, les graines contenues à l’intérieur de leur boîte métallique ont subi la procédure de décontamination. Mais les boîtes sont malheureusement tombées et les graines se sont finalement mélangées. À l’époque, les chercheurs pensaient qu’elles seraient alors trop abîmées pour germer.

Toutes ces graines, malgré le scepticisme, ont finalement été plantées à différents endroits aux États-Unis. Et surprise, toutes ont réussi à pousser sans différence notable avec d’autres pousses terrestres. Vous pouvez voir la carte ici.

Il est donc intéressant de noter que ces semences n’ont pas été modifiées suite à leur petit séjour dans l’espace, et qu’elles prospèrent encore aujourd’hui. Comme quoi la Nature peut être extrêmement robuste. Pour la petite anecdote, un sycomore “de Lune” a même été planté près de la tombe de Stuart Roosa, décédé en 1994. Un bel hommage.

Source

https://sciencepost.fr

Une espèce de fourmi « extrêmement rare » trouvée aux Lacs-Kennedy au Nouveau-Brunswick


Une fourmi extrêmement rare a été trouvée au Nouveau-Brunswick au Canada, elle est présente dans très peu d’endroit dans le monde. Cette fourmi est un parasite et a envahi des colonies de fourmis pour s’établir.
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Une espèce de fourmi « extrêmement rare » trouvée aux Lacs-Kennedy au Nouveau-Brunswick


une vue rapprochée d'une fourmi

Six colonies de l’espèce ont été trouvées dans la région des Lacs-Kennedy.

PHOTO : RADIO-CANADA / TWITTER: AARON FAIREWEATHER @INSECTAARON

Marielle Guimond

L’espèce de fourmi envahit des colonies de fourmis pour les conquérir et s’y établir. Peu de recherches se penchent sur l’espèce « extrêmement rare ».

La semaine dernière, alors qu’ils procédaient à l’inventaire de l’aire protégée dans le cadre du projet BiotaNB aux Lacs-Kennedy, au centre du Nouveau-Brunswick, des spécialistes des insectes ont découvert une espèce de fourmi « extrêmement rare » qui se démarque par son caractère particulier.

L’harpagoxenus canadensis est une espèce de fourmi conquistador, qui parasite les autres espèces pour survivre.

Au début, nous avons été un peu choqués, partage Aaron Fairweather, candidat au doctorat à l’Université de Guelph.

Ses collègues et lui ont retrouvé deux types de fourmis différentes, l’une plus grosse que l’autre, vivant ensemble dans une branche de bouleau pourrie.

Un comportement bien inhabituel pour des fourmis, soutient-il. On s’est dit : qu’est-ce qui se passe ici? On ne voit jamais vraiment ça.

Plutôt que de survivre par leurs propres moyens, elles envahissent une colonie et obligent les ouvrières à faire leur sale boulot. Aaron Fairweather, candidat au doctorat à l’Université de Guelph

De retour en laboratoire, un examen de la documentation scientifique a révélé la présence d’harpagoxenus canadensis, un type de fourmi qui n’a été trouvé que dans très peu d’endroits dans le monde.

https://ici.radio-canada.ca/

Une nouvelle espèce de lézard découverte dans l’estomac d’un dinosaure !


Un microraptor zhaoianus est de la même famille que le vélociraptor a été découvert en Chine avec le contenu de son estomac presqu’intact. Il s’agit d’un lézard qui était inconnu des scientifiques. Avec d’autres découvertes du même genre, ils ont pu découvrir le régime alimentaire de ces dinosaures.
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Une nouvelle espèce de lézard découverte dans l’estomac d’un dinosaure !

Fossile de microraptor avec un lézard

Un fossile de microraptor découvert avec un fossile ingéré de lézard.

JINGMAI O’CONNOR

Par Joël Ignasse

La découverte de ce lézard permet de mieux comprendre le régime alimentaire de ces petits dinosaures.

Microraptor zhaoianus est un petit dinosaure à plumes qui appartient à la famille des Dromaeosauridae qui compte dans ces membres le célèbre vélociraptor et d’autres microraptors connus pour leur capacité au vol. Un de ces fossiles a été retrouvé dans la province du Liaoning au nord-est de la Chine avec une proie presque entière dans son estomac.

Un représentant de la faune de Jehol

La proie en question est un lézard qui a été baptisé Indrasaurus wangi et il est le représentant d’une espèce inconnue jusqu’alors. Il possède un type de dents encore jamais observé chez les fossiles de reptiles découverts dans la même zone et qui, avec de nombreux autres animaux, forment la faune de Jehol. Depuis deux décennies, les paléontologues extraient en effet des roches du Liaoning des dizaines de fossiles de reptiles donc mais aussi de mammifères, d’oiseaux et de dinosaures à plumes. La plupart de ces spécimens appartiennent au Crétacé inférieur, il y a plus de 100 à 130 millions d’années. Toutefois dans ces mêmes sites, les paléontologues ont aussi retrouvé des fossiles datés d’environ 160 millions d’années, une période correspondant au Jurassique. 

Des dinosaures au régime alimentaire varié

Il s’agit du quatrième cas documenté d’un microraptor retrouvé avec le contenu de son estomac. On sait maintenant que ce dinosaure se nourrissait de mammifères, de poissons, d’oiseaux et de lézards. Ce qui conforte l’idée que c’était un prédateur opportuniste, estiment ses découvreurs dans la revue Current Biology. Le lézard a été retrouvé presque complet avec son squelette bien conservé, ce qui indique qu’il a été avalé entier, la tête la première. Une technique qu’utilisent de nos jours les oiseaux carnivores et certains reptiles. Dans la faune de Jehol, d’autres animaux ont été retrouvés avec le contenu de leur bol alimentaire. En tout, les scientifiques dénombrent une vingtaine de fossiles qui permettent de dresser un premier aperçu des interactions trophiques de l’époque. Dans la majorité des cas, ce sont les poissons qui semblent constituer la proie préférentielle.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Ce caca­toès invente ses propres pas de danse, selon ces cher­cheurs


Il est possible de montrer à certains animaux de danser sur une musique. Le cacatoès à crête jaune en plus imité des pas de danse, il a la capacité d’inventer sa propre chorégraphie
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Ce caca­toès invente ses propres pas de danse, selon ces cher­cheurs


Crédits : Irena Schulz / PA

Suzanne Jovet

Snow­ball maîtrise 14 pas de danse origi­naux. Ce caca­toès démontre ainsi que l’art de la choré­gra­phie n’est pas exclu­si­ve­ment humain, révèle une étude du 8 juillet relayée par le Guar­dian.

Publiée dans la revue Current Biology, cette étude montre que le caca­toès à crête jaune ne se contente pas d’imi­ter son proprié­taire. Il peut réagir impul­si­ve­ment à la musique, en créant lui-même diffé­rents pas.

La danse ne serait donc « pas simple­ment un produit de la culture humaine », conclut Aniruddh Patel, psycho­logue à l’uni­ver­sité Tufts et à l’uni­ver­sité Harvard. « Le fait de l’ob­ser­ver chez un autre animal suggère que, si vous avez un cerveau doté de certaines apti­tudes cogni­tives et neuro­nales, vous êtes prédis­posé à la danse. »

Alors que certains animaux peuvent être entraî­nés à se dépla­cer sur la musique, une étude réali­sée en 2009 sur Snow­ball a montré qu’il anti­ci­pait le rythme d’une chan­son. Sa proprié­taire, Irena Schulz, a par ailleurs remarqué que l’oi­seau expé­ri­men­tait de nouveaux mouve­ments. Elle estime donc qu’en plus de se caler sur le rythme, il choi­sit des pas adap­tés.

« Il a un réper­toire incroyable, ses mouve­ments sur la musique sont extra­or­di­nai­re­ment variés », ajoute Patel.

Source : The Guar­dian

https://www.ulyces.co/

Les fêtes de la San Fermin s’achèvent avec 35 blessés, dont huit encornés


C’est barbare ! En Espagne pour les fêtes de la San Fermin à Pampelune, ils ont lâché des taureaux dans les ruelles de la ville. De nombreux blessés dont 8 personnes ont été encornées. Pour finir, ces animaux ont été mis à mort. C’est le genre de tradition qui devrait disparaitre pour la cruauté fait aux animaux.
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Les fêtes de la San Fermin s’achèvent avec 35 blessés, dont huit encornés

Un participant est poursuivi dans l'arène lors de... (PHOTO SUSANA VERA, REUTERS)

Un participant est poursuivi dans l’arène lors de la course des taureaux aux fêtes de la San Fermin, à Pampelune, le 14 juillet.

PHOTO SUSANA VERA, REUTERS

Agence France-Presse
Pampelune

Les fêtes de la San Fermin à Pampelune, dans le nord de l’Espagne, se sont achevées dimanche avec trois personnes encornées lors du huitième et dernier lâcher de taureaux, portant à huit au total le nombre de personnes encornées sur les 35 blessés hospitalisés durant les festivités.

Des centaines d’autres personnes ont été plus légèrement blessées. La Croix-Rouge a annoncé avoir secouru 655 personnes durant la semaine, dont 504 participants aux courses.

Les courses sont terminées pour cette année, mais la cérémonie officielle de clôture n’est prévue qu’à minuit.

Dimanche, le plus gros des six taureaux lâchés dans la foule s’est retrouvé isolé et a commencé à charger les coureurs sur son passage. Deux Australiens âgés de 27 et 30 ans, ainsi qu’un Espagnol de 25 ans, ont été encornés par l’animal pesant une demi-tonne, ont indiqué les autorités régionales.

Au total, pendant la semaine qu’ont duré ces fêtes, huit coureurs ont été encornés y compris deux Américains dont l’un était en train de prendre un égoportrait quand il a été blessé au cou.

Les fêtes de la San Fermin, du 6 au 14 juillet, attirent chaque année des centaines de milliers de touristes du monde entier.

Durant une semaine, chaque matin à 8 h, des centaines de « mozos » (jeunes) en chemise et pantalon blancs avec foulard et ceinture rouges tentent de s’approcher le plus possible des six taureaux de combat – encadrés de six boeufs accompagnateurs – qui dévalent les ruelles pavées de la ville vers les arènes de Pampelune, où ils sont mis à mort l’après-midi par les grands noms de la fêtes de la San Fermin .

La course, ou « encierro », fait chaque année de nombreux blessés. L’an dernier, deux personnes avaient été encornées. Depuis le début de la compilation de ces données en 1911, au moins 16 coureurs y sont morts dont le dernier en 2009. En 2018, 42 coureurs avaient été blessés dont deux encornés.

https://www.lapresse.ca/