Différence entre l’homme et l’animal


Tout le monde subit des aléas de la vie. L’attitude face aux difficultés est donc importante.
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Différence entre l’homme et l’animal



Ce qui rend les humains si différents des animaux, ce n’est pas leurs intelligences, mais leurs cruautés.


Inconnu

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les koalas enlacent-ils les arbres ?


Les koalas sont des animaux mignons surtout quand on les voit étreindre un arbre. Ce comportement n’est pas sans raison surtout quand il fait très chaud pour un animal couvert de fourrure. Il semble que pour eux, c’est rafraîchissant.
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Pourquoi les koalas enlacent-ils les arbres ?

Par Marie Privé

Pourquoi les koalas se lovent-ils contre les troncs d’arbres ? À cette question, des chercheurs australiens apportent une réponse surprenante : en période de forte chaleur, les koalas utilisent cette méthode… pour rafraîchir leur corps.

Comment les koalas peuvent-ils supporter les températures brûlantes de l’été australien avec une telle fourrure sur le dos ? C’est ce qu’ont cherché à savoir des scientifiques de l’université de Melbourne. Leur postulat de départ : l’été, pour se rafraîchir, les koalas exposeraient plutôt la partie antérieure de leurs corps à l’air, car c’est à cet endroit (au niveau du torse et du ventre notamment) que leur fourrure est la plus fine et la moins isolante. Leurs travaux vont finalement invalider cette hypothèse.

Grâce à des caméras infrarouges permettant d’observer la chaleur du corps des koalas et de leur environnement, les chercheurs ont décelé un comportement aussi surprenant qu’intéressant : en période de forte chaleur, les koalas – qui dorment entre 18 et 20 heures par jour – partent à la recherche des arbres les plus frais, grimpent dessus et les enlacent pour rafraîchir leur corps.

Transfert de chaleur

Les experts ont ainsi pu remarquer que les arbres choisis par les koalas pour s’y lover étaient plus frais que l’air ambiant, parfois jusqu’à 5 degrés de différence

« Il semblerait qu’en se couchant sur un arbre frais, les koalas puissent transférer la chaleur de leur corps à l’arbre », expliquait l’écophysiologiste et coauteur de l’étude* Andrew Krockenberger à ABC Science en 2014.

Les images thermiques tirées de l’étude permettent de s’en rendre bien compte.

L’avantage de cette technique ? Contrairement à d’autres méthodes de réduction de la chaleur corporelle, comme le lèchement ou le halètement, celle-ci ne provoque pas de déshydratation. Des résultats qui soulignent l’importance de la présence d’arbres pour la survie des koalas – et ce pour une autre raison que la nourriture – alors que les vagues de chaleur risquent de se multiplier dans les années à venir… et que 80 % de leur habitat naturel a déjà été détruit.

Selon l’ONG Australian Koala Foundation (AKF), les koalas sauvages ne sont plus que 80 000 aujourd’hui contre 10 millions il y a environ 200 ans. Le mammifère est classé « vulnérable » dans la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

https://www.geo.fr/

Tombé d’une falaise, ce chien a survécu 45 jours en mangeant des algues


Un chien tombé dans une falaise, les propriétaires n’ont pas pu atteindre leur chien qu’ils croyaient mort. Ce chien a eu un instinct fort instinct de survie, pour avoir survécu qu’en mangeant des algues, branches et roches, pendant plus d’un mois. Heureusement, il s’en est quand même bien tiré
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Tombé d’une falaise, ce chien a survécu 45 jours en mangeant des algues


Crédits : Royal Society for the Preven­tion of Cruelty to Anima

par  Suzanne Jovet

Un jeune shar-peï a été retrouvé en vie le 23 juin 2019, 45 jours après avoir chuté d’une falaise de 170 mètres en Angle­terre, rapporte The Inde­pendent.

Shadow, un shar-peï âgé de 18 mois, se prome­nait avec ses proprié­taires, Amber et Wayne Whiting, près du phare de Falcon Hill Beacon dans le Dorset quand il a chuté du haut de la falaise. Nous étions alors le 9 mai, et les gardes-côtes ne sont pas parve­nus à retrou­ver Shadow. Ses proprié­taires ont dû accep­ter l’idée que leur chien était mort. Mais le 23 juin, 45 jours après l’in­ci­dent, des vacan­ciers ont retrouvé le shar-peï, amai­gri mais bien vivant, et ont contacté une asso­cia­tion de protec­tion des animaux.

Dans sa chute, le shar-peï s’est cassé une patte, mais rien d’autre. Shadow a survécu en se nour­ris­sant prin­ci­pa­le­ment d’algues, mais aussi de cailloux ou de bran­ches… Il a perdu la moitié de son poids, et son expé­rience trau­ma­ti­sante lui a coûté une opéra­tion chirur­gi­cale pour nettoyer son intes­tin et répa­rer sa jambe cassée. Shadow a désor­mais retrouvé ses maîtres, qui n’en croyaient pas leurs yeux.

« Je n’ai pas cessé de pleu­rer depuis son retour, je ne peux pas croire qu’il soit de retour avec nous », a déclaré Mme Whiting. Et pour­tant.

Source : The Inde­pendent

https://www.ulyces.co/

Un palace vieux de 3.400 ans émerge des eaux en Irak


La sécheresse en Irak a permis de mettre à jour un palace de plus de 3 milles ans. Malgré qu’il avait été englouti à cause de la construction de barrage, il est étonnamment bien conservé.
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Un palace vieux de 3.400 ans émerge des eaux en Irak

Une vue aérienne de Kemune, un ancien palace de l’empire Mittani sur les rives du Tigre en Irak. © Université de Tübingen, eScience Center, Kurdistan Archaeology Organization

Une vue aérienne de Kemune, un ancien palace de l’empire Mittani sur les rives du Tigre en Irak. © Université de Tübingen, eScience Center, Kurdistan Archaeology Organization


Céline Deluzarche
Journaliste

À la faveur de la sécheresse et d’une décrue des eaux, les vestiges d’un ancien palace ont émergé du réservoir du barrage de Mossoul, au nord du Kurdistan en Irak.

Il avait été englouti lors de la construction du barrage en 1980 avant que les archéologues n’aient eu la possibilité de l’explorer. Grâce au niveau exceptionnellement bas des eaux, une équipe irako-allemande a pu pénétrer dans le palace et a découvert de nombreuses pièces, tablettes en argile et peintures murales. Appelé Kemune, le site date de l’empire Mittani, qui a dominé une grande partie de la Mésopotamie et de la Syrie entre les XVe et XIVe siècles avant J.-C.

« C’est l’une des plus importantes découvertes archéologiques des dernières décennies dans la région », se félicite l’archéologue kurde Hasan Ahmed Qasim qui a dirigé les fouilles.

Le palace comprend huit pièces avec des murs intérieurs massifs en briques allant jusqu’à deux mètres d’épaisseur et deux mètres de haut.

« Nous avons également trouvé des restes de peintures murales dans des tons vifs de rouge et de bleu, témoigne Ivana Puljiz, de l’Institut d’études du Proche-Orient ancien de Tübingen (IANES). Ces peintures étaient typiques des palaces à cette époque, mais il est rare d’en voir d’aussi bien conservées. » Kemune a été construit sur un monumental mur de terrassement en briques de terre pour stabiliser le terrain en pente. Surplombant la vallée du Tigre, « le palais devait offrir un spectacle impressionnant », relate Ivana Puljiz.

Le palace est construit sur un immense terrassement en briques de terre. © Université de Tübingen, eScience Center, Kurdistan Archaeology Organization

Le palace est construit sur un immense terrassement en briques de terre. © Université de Tübingen, eScience Center, Kurdistan Archaeology Organization

L’une des tablettes en écriture cunéiforme indique que Kemune faisait très probablement partie de l’ancienne ville de Zakhiku, mentionnée dès l’âge du Bronze moyen (vers 1800 av. JC) et que celle-ci existait depuis au moins 400 ans. 

« L’Empire Mittani est l’un moins bien connus du Proche-Orient, explique Ivana Puljiz. Même sa capitale n’a pas encore été identifiée. La découverte de ce palais est donc d’une grande importance. »

https://www.futura-sciences.com/

Représentation du cosmos : qu’est-ce que le disque de Nebra ?



Le disque de Nebra trouvé par des chasseurs de trésor en Allemagne a été longtemps caché car il a été vendu sur le marché noir. Heureusement, ce disque et ainsi que le site d’où il vient est maintenant connu des archéologues. Le disque de Nebra fait de bronze et d’or datant entre 1600 et 1560 av J.-C. serait la plus ancienne reproduction du cosmos.

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Représentation du cosmos : qu’est-ce que le disque de Nebra ?

repsentation cosmos disque nebra

| Dbachmann/Wikimédia

Thomas Boisson

L’Homme a tout d’abord été terrifié par le ciel, avant d’en être fasciné. Ainsi, non seulement a-t-il tourné sa tête vers la voûte céleste, mais il en a également produit des représentations qui ont survécu jusqu’à aujourd’hui. C’est notamment le cas du disque céleste de Nebra, considéré actuellement comme la plus ancienne représentation concrète du cosmos connue dans le monde.

En juillet 1999, les chasseurs de trésor Henry Westphal et Mario Renner fouillent illégalement une zone située à Nebra-sur-Unstrut (Allemagne) à l’aide de détecteurs de métaux. Ils découvrent alors un disque de bronze de 2 kg et d’environ 30 cm de diamètre, recouvert d’une patine bleu-vert et de symboles en or incrustés à sa surface. Au cours de l’excavation, ils endommagent une partie du disque et du site où il se trouve

Connaissant la nature illicite de leur découverte, ils vendent l’objet au marché noir de Cologne. Le disque transitera ainsi de propriétaire en propriétaire, jusqu’à ce qu’en 2001 son existence soit rendue publique. C’est alors qu’en 2002, l’archéologue d’état Harald Meller s’empare du disque au cours d’une perquisition policière menée dans la ville de Bâle (Suisse). En guise de pardon, les deux délinquants conduisent les autorités sur le site de leur trouvaille.

Ce dernier, un site préhistorique habité au Néolithique, situé à 60 km de Leipzig, entoure le sommet d’une colline dans la forêt de Ziegelroda, elle-même contenant un millier de tumulus datés de la même période. Sur place, les archéologues découvrent de nombreux autres objets, constituant un véritable dépôt culturel. Ces derniers, et le disque, sont aujourd’hui conservés au Musée régional de la préhistoire de Hall (Allemagne).

Une représentation de la voûte céleste

Le disque est une plaque circulaire dans laquelle plusieurs symboles en or sont incrustés. Le rond plein est interprété comme étant le Soleil ou la pleine Lune. Le croissant comme étant la Lune ou le Soleil lors d’une éclipse. Les 32 points sont des étoiles ; le groupe de 7 points représentant certainement la constellation des Pléiades.

disque nebra

Photo du disque de Nebra, au musée Pergamon de Berlin. Crédits : Anagoria

Les deux arcs de chaque côté couvrent un angle de 82°, indiquant la position du Soleil (couchant ou levant) lors des solstices d’été et d’hiver à la latitude du lieu de découverte. Un arc est également présent en bas du disque, représentant soit la Voie lactée, soit une barque (ou char) solaire — c’est-à-dire un élément symbolique lié à la course du Soleil. Pour finir, le tour du disque est composé de 39 trous dont la signification est encore inconnue.

Disque de Nebra : une encyclopédie astronomique de l’Âge du Bronze

L’objet aurait pu avoir une signification religieuse, mais il s’agit plus probablement d’un objet possédant une fonctionnalité astronomique et visant à perpétuer les connaissances relatives au ciel.

L’angle couvert part les deux arcs latéraux permet d’imaginer une utilisation horizontale du disque afin de repérer les positions du Soleil lors des équinoxes. Tandis que le groupe de 7 points représentant les Pléiades aurait pu jouer un rôle important pour les semailles (les Pléiades accompagnant la nouvelle Lune lors de cette saison).

utilisation disque nebra

Les arcs latéraux permettent d’imaginer une utilisation du disque consistant à repérer les positions du Soleil lors des équinoxes. Crédits : Rainer Zenz

Les 32 étoiles auraient également une signification importante, car la nouvelle Lune apparaissait aux côtés des Pléiades 32 jours après le début de l’année. Et 32 années solaires correspondent à 33 années lunaires (32 points-étoiles + le rond plein), permettant d’établir un cycle rythmant les activités saisonnières en fonction des phases de la Lune. Le disque de Nebra serait ainsi une sorte d’encyclopédie astronomique concentrant tout le savoir des populations européennes de l’Âge du Bronze à cette époque.

objets site nebra


Le disque a été retrouvé au milieu de nombreux autres objets datant de l’Âge du Bronze, sur le site de Nebra. Crédits : Dbachmann

La datation du disque a été effectuée conjointement avec celles des autres objets trouvés à ses côtés, principalement des épées, des haches et des bracelets. Une analyse au carbone 14 a placé l’âge du disque entre 1600 et 1560 av J.-C. Tandis qu’une analyse par fluorescence aux rayons X a permis de déterminer l’origine des matériaux : la rivière Carnon (Angleterre) pour l’or et la ville de Bischofshofen (Autriche) pour le cuivre. Le disque est ainsi considéré comme la plus ancienne représentation du cosmos jusqu’à présent.

https://trustmyscience.com/

Comment utiliser Internet de façon plus écologique ?


La pollution causée par Internet est équivalente à l’aviation. Faut dire que nous des milliards à utiliser des ordinateurs, téléphone mobile, etc … Comme Internet ne fonctionne pas avec de l’énergie renouvelable, il est possible d’appliquer quelques gestes qui peuvent faire la différence.
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Comment utiliser Internet de façon plus écologique ?


par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Depuis la démocratisation de l’utilisation d’Internet dans les années 2000, nous oublions souvent que cette activité est mauvaise pour l’environnement.

Quels sont les bons gestes à adopter pour une utilisation moins polluante ?

L’empreinte écologique d’Internet

En 2017, Greenpeace publiait un dossier sur l’impact environnemental du numérique. Selon l’ONG, le secteur informatique représente environ 7 % de la consommation mondiale d’électricité. Par ailleurs, la pollution générée par l’industrie d’Internet et son impact sur le climat seraient équivalents à ceux du secteur de l’aviation.

Alors que le nombre d’utilisateurs devrait atteindre les 4 milliards d’ici 2020, la question de la transition énergétique se pose. Évidemment, la chose à faire serait d’atteindre les 100 % d’énergies renouvelables pour alimenter les centres de données et autres infrastructures numériques. En revanche, nous sommes très,très loin de cet idéal.

La pollution engendrée par l’industrie d’Internet serait équivalente à celle de l’aviation !
Crédits : Pixabay

Supprimer les emails et newsletters inutiles

En attendant que les décideurs politiques et les géants du numérique se décident à passer à l’action, chaque citoyen connecté pourrait adopter les bons réflexes. Par exemple, prendre le temps de supprimer ses vieux emails est un de ces gestes. Lorsque l’on sait que la plupart des internautes ne le font pas et que les boîtes mail peuvent stocker des courriers anciens de plusieurs années, cela laisse songeur !

Du côté “suppression”, il y a également la question des newsletters auxquelles les internautes sont abonnés. Dans le cas des newsletters devenues inutiles, pourquoi ne pas les supprimer ? Habituellement, celles-ci contiennent un lien en bas de page permettant une suppression en toute facilité. Il faut savoir qu’il existe également des services dédiés tels que Cleanfox.

Choisir un moteur de recherche responsable

Les autres gestes à adopter concernent les moteurs de recherche. En effet, il existe aujourd’hui plusieurs alternatives écologiques aux moteurs de recherche traditionnels. Citons par exemple Ecosia, reversant 80% de ses bénéfices à un programme de reforestation actif dans plus d’une douzaine de pays. Le moteur de recherche Lilo représente également une alternative, finançant des projets que les internautes peuvent choisir eux-mêmes.

Par ailleurs, rappelons qu’effectuer une recherche sur un moteur consomme de l’énergie, et que s’en passer le plus possible s’avère également intéressant. Ainsi, coller directement l’URL dans la barre de recherche et enregistrer ses meilleures pages web dans les favoris font partie des bonnes habitudes.

Sources : BrutPresse Citron

https://sciencepost.fr/

Toujours aussi seuls dans l’Univers


Les astrophysiciens cherchent avec des signaux radio des extraterrestres dans notre Voie Lactée. Pour le moment dans notre système solaire, il n’y a aucune preuve que des civilisations extraterrestres existent, du moins avec la technologie actuelle. Peut-être en changeant de fréquence  radio ou encore une technologie plus poussée, ils pourront en trouver
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Toujours aussi seuls dans l’Univers


Impression artistique de ce à quoi pourrait ressembler à un extraterrestre.

Un premier bilan de trois années de traque n’a pas permis de découvrir une forme de vie intelligente extraterrestre, que ce soit dans la Voie lactée ou dans notre voisinage galactique.

PHOTO : ISTOCK

Alain Labelle

La prémisse du film E.T. l’extraterrestre n’est pas sur le point de se réaliser, puisque les recherches les plus poussées à ce jour n’ont pas permis de détecter de signal associé à la présence d’une vie intelligente autour des étoiles voisines de notre système solaire.

Tour d’horizon.

Notre Soleil est l’une des centaines de milliards d’étoiles situées au sein de la Voie lactée, l’une des milliards de galaxies qui composent notre Univers toujours en expansion.

La Voie lactée.

La Voie lactée

PHOTO : SKYSURVEY.ORG/NICK RISINGER

C’est dans ce tourbillon perpétuel que se trouvent les Homo sapiens qui évoluent depuis 300 000 ans sur la Terre, une toute petite planète bleue en orbite autour d’une étoile parmi tant d’autres.

Depuis toujours, les humains se questionnent devant l’immensité du ciel. Et si d’autres créatures intelligentes existaient dans ce vaste cosmos? Notre imagination en a créé des représentations, dans la littérature comme au cinéma, mais la réalité est plus terre à terre.

Pas dans notre système

Depuis quelques années, il devient de plus en plus clair que les petits bonshommes verts ne viendront pas de Mars. Peut-être même pas de notre système solaire, où les astrophysiciens concentrent plutôt leurs recherches pour trouver des formes de vie plus simples, comme des microorganismes.

Mais les Homos sapiens n’abandonnent pas l’idée de se trouver des compagnons célestes.

Pour découvrir une civilisation avancée, les humains regardent toujours plus loin dans l’Univers, grâce à des outils toujours plus sophistiqués.

À ce jour, ils ont ainsi trouvé plus de 4000 planètes autour d’autres étoiles que le Soleil. De ce nombre, une vingtaine d’entre elles se trouvent à une distance de leur étoile qui pourrait permettre la présence d’une forme de vie.

Représentation artistique de l'exoplanète Proxima b en orbite autour de Proxima du Centaure.

Située dans notre voisinage galactique, l’exoplanète Proxima Centauri b contiendrait d’énormes réservoirs d’eau liquide à sa surface, ce qui augmente les possibilités qu’elle abrite des organismes vivants.

PHOTO : ESO

Les humains sondent aussi le cosmos à la recherche de signaux radio qui émaneraient d’une civilisation développée sur le plan technologique. Ils le font depuis les années 60 grâce, entre autres, aux différents projets de l’Institut SETI, dont l’objectif est de détecter la présence de civilisations avancées dans notre Voie lactée.

L’un de ces projets est le Breakthrough Initiatives, financé par le milliardaire russe Yuri Milner à hauteur de 100 millions $ sur une période de 10 ans.

Les chercheurs qui y sont associés viennent de publier les résultats des analyses les plus poussées à ce jour. Ils ont analysé pas moins de 1 pétaoctet (1 million de gigaoctets) de données recueillies dans les longueurs d’onde radio et optique.

Rien non plus dans notre voisinage galactique

Ce premier bilan de trois années de traque de technosignatures extraterrestres ne montre aucune trace de vie intelligente autour des 1327 étoiles qui se trouvent à moins de 160 années-lumière de notre système solaire. Rien. Le néant.

Et ce, malgré le recours à des instruments toujours plus puissants, comme le télescope de Green Bank aux États-Unis, qui est le plus grand radiotélescope orientable du monde.

« Nous n’avons détecté aucun signal provenant d’une civilisation avancée qui tenterait de nous contacter à l’aide d’instruments incroyablement puissants », affirme Danny Price, astronome au Centre de recherche du SETI de l’Université de la Californie à Berkeley.

Nous avons analysé des milliers d’heures d’observations d’étoiles proches. Nous n’avons trouvé aucune preuve évidente de signaux artificiels extraterrestres. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vie intelligente. Nous ne regardons peut-être pas au bon endroit ni avec assez de précision! Danny Price, astronome au Centre de recherche du SETI

Le scientifique ne perd donc pas l’espoir d’une éventuelle communication du 3e type. Selon lui, les recherches actuelles sont peut-être menées à de mauvaises fréquences, et des interférences radio provenant de la Terre pourraient aussi nuire à la perception de signaux.

En outre, de nouveaux télescopes se joindront bientôt à l’effort de recherche, comme l’observatoire MeerKAT en Afrique du Sud, ce qui permettra de peaufiner les analyses.

Il faut aussi reconnaître que les Homo sapiens mènent cette quête avec les moyens technologiques qu’ils ont développés au fil des percées scientifiques qu’ils réalisent. Ils ne possèdent peut-être pas d’instruments assez perfectionnés pour y arriver.

Une chose est certaine, si les scientifiques perçoivent un jour un tel signal extraterrestre, celui-ci devra être analysé minutieusement afin de confirmer son authenticité. L’humanité réalisera par le fait même l’une de ses plus grandes découvertes.

Allo, ici la Terre?

https://ici.radio-canada.ca/