Le Saviez-Vous ► 14 animaux à l’intelligence hors-pair


L’intelligence animale existe bel et bien. Certains d’entre-eux sont capables de faire des choses étonnantes.

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14 animaux à l’intelligence hors-pair


Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu'à sa mort en …

De NATASHA DALY

Photographie De VINCENT J. MUSI

La mesure de l’intelligence est un processus si complexe qu’il est impossible de comparer l’intelligence d’un animal à celle d’un autre.


Kanzi, un bonobo de 39 ans, est devenu célèbre pour ses compétences langagières. Il peut communiquer …

Kanzi, un bonobo de 39 ans, est devenu célèbre pour ses compétences langagières. Il peut communiquer à l’aide de centaines de symboles comparables à des mots.

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Comme tous les cochons, le cochon vietnamien est un animal hautement social. Des études ont montré …

Comme tous les cochons, le cochon vietnamien est un animal hautement social. Des études ont montré qu’il était capable de tromper ses congénères pour les tenir éloignés de sa nourriture.

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Certains poissons cichlidés africains natifs du lac Tanganyika en Afrique de l'Est sont capables de faire …

Certains poissons cichlidés africains natifs du lac Tanganyika en Afrique de l’Est sont capables de faire la différence entre un poisson familier et un étranger grâce à leurs caractéristiques faciales. Des études ont montré qu’ils passaient plus de temps à surveiller les mouvements des étrangers que ceux des poissons qu’ils connaissent.

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Le geai buissonnier, un oiseau natif de l'Amérique du Nord occidentale, est capable de se souvenir …

Le geai buissonnier, un oiseau natif de l’Amérique du Nord occidentale, est capable de se souvenir de plus de 200 lieux différents où il a stocké de la nourriture ainsi que de l’aliment spécifique qu’il a déposé dans chaque cachette.

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Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu'à sa mort en …

Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu’à sa mort en juillet 2019, une femelle border collie nommée Chaser était capable d’identifier 1 022 jouets par leurs noms et de les retrouver. Elle disposait de la mémoire la plus importante qui n’ait jamais été testée chez les chiens.

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Les chercheurs ont documenté une large palette de comportements chez les éléphants d'Asie qui démontrent une …

Les chercheurs ont documenté une large palette de comportements chez les éléphants d’Asie qui démontrent une certaine intelligence, notamment la capacité à utiliser des outils et à imiter des sons.

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À l'état sauvage, les ouistitis, un type de singes que l'on trouve en Amérique du Sud, …

À l’état sauvage, les ouistitis, un type de singes que l’on trouve en Amérique du Sud, sont très coopératifs. Ils lancent souvent de petits cris destinés à garder une trace de leurs positions respectives et partagent leur nourriture avec les membres de leur groupe.

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Artisans hors pairs (ils peuvent par exemple transformer des bâtons en crochets pour creuser), les corbeaux …

Artisans hors pairs (ils peuvent par exemple transformer des bâtons en crochets pour creuser), les corbeaux calédoniens originaires, comme leur nom l’indique, de Nouvelle-Calédonie, sont capables d’anticiper les différentes étapes qui leur permettront d’accéder à de la nourriture.

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Dans la nature, des populations individuelles d'orangs-outans ont développé des comportements uniques, comme celui d'utiliser des …

Dans la nature, des populations individuelles d’orangs-outans ont développé des comportements uniques, comme celui d’utiliser des branches feuillues en guise de « parapluie » qu’ils transmettent de génération en génération.

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Les dauphins tursiops sont indubitablement considérés comme une espèce hautement intelligente. Le jeu fait partie intégrante …

Les dauphins tursiops sont indubitablement considérés comme une espèce hautement intelligente. Le jeu fait partie intégrante de leur vie sociale et jouerait même un rôle essentiel dans leur développement cognitif.

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Une étude parue en 2009 montrait que le cacatoès à huppe jaune, comme celui-ci, pouvait synchroniser …

Une étude parue en 2009 montrait que le cacatoès à huppe jaune, comme celui-ci, pouvait synchroniser ses mouvements au rythme d’une musique.

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Les pieuvres géantes du Pacifique ont appris à ouvrir des pots, à imiter d'autres pieuvres et …

Les pieuvres géantes du Pacifique ont appris à ouvrir des pots, à imiter d’autres pieuvres et à résoudre des labyrinthes lors de tests menés en laboratoire.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Des études ont montré que les moutons étaient capables de se reconnaître mutuellement et de se …

Des études ont montré que les moutons étaient capables de se reconnaître mutuellement et de se souvenir des visages d’autres moutons au fil du temps.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les perroquets gris du Gabon sont célèbres pour leur capacité à imiter le discours humain. Des …

Les perroquets gris du Gabon sont célèbres pour leur capacité à imiter le discours humain. Des études ont également montré qu’ils pouvaient faire preuve de raisonnement abstrait lorsqu’ils se mettaient en quête de nourriture.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

https://www.nationalgeographic.fr/e

Quand une mère orang-outan veut mettre les voiles, elle se gratte


Les mamans orang-outan ne sont pas très bavarde, de peur d’attirer des mâles ou des prédateurs. Pourtant, elles communiquent avec leurs enfants de façon plus discrète en se grattant. C’est une façon de dire qu’on s’en va ailleurs.
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Quand une mère orang-outan veut mettre les voiles, elle se gratte


Une mère orang-outan embrasse sa fille, également adulte, sur la joue.

Une mère orang-outan embrasse sa fille adulte sur la joue.

PHOTO : OLGA_GL

« Tu prends ton manteau, on s’en va. » Quand il est temps de décamper, la femelle orang-outan a trouvé un moyen plus discret pour faire passer le message à ses petits : elle se gratte.

« Nous avons constaté que les mères orangs-outans se grattaient ouvertement pour dire à leurs enfants qu’il est temps de partir », explique à l’AFP Marlen Fröhlich, de l’Université de Zurich, en Suisse, coauteure de l’étude publiée mercredi dans Biology Letters (Royal Society).

Selon la chercheuse, ces grattements « exagérés » ne risquent pas d’être confondus avec ceux provoqués par une simple démangeaison.

« Le bruit est assez ostentatoire, rythmé et rêche [le poil des orangs-outans est très long et leur peau est très dure]. Nous avons débusqué des individus dans la forêt simplement en entendant ces puissants grattements au-dessus de nos têtes », raconte la scientifique.

Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont observé, entre septembre 2013 et février 2014, 17 orangs-outans de Sumatra (quatre mères et leurs sept petits, trois mâles et trois jeunes femelles) dans le parc national du Gunung Leuser, situé dans le nord de l’île indonésienne.

La primatologue britannique Jane Goodall avait déjà décrit un tel comportement chez une femelle chimpanzé en 1986 :

« Avant de sauter d’un arbre, elle s’arrête souvent au niveau d’une fourchette basse et se gratte en levant les yeux vers son bébé. C’est un signal, le petit se précipite généralement vers sa mère, prêt à descendre. »

« On sait encore très peu de choses sur la communication mère-petit chez les orangs-outans », explique Marlen Fröhlich.

Passant la majeure partie de leur temps dans les arbres, les primates sont difficiles à observer.

Mais les vocalisations sont rares, car elles peuvent attirer des ennuis de la part de mâles cherchant des accouplements forcés ou de prédateurs.

Les orangs-outans figurent sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en tant qu’espèce en danger critique d’extinction. En 20 ans, les populations d’orangs-outans ont perdu 80 % de leur territoire et se sont réduites de moitié.

https://ici.radio-canada.ca/

Orang outan a été rasée, maquillée et forcée de se prostituer


 

Je sais bien qu’il existe des pervers qui ont des relations sexuelles avec des animaux, voilà une de ces histoires vécues est raconté, c’est impensable autant de bestialité. Pony un orang-outan femelle a été contrainte de se prostituer dans un bordel en Indonésie pendant plusieurs années. C’est en 2003 qu’elle fut enfin délivrée pour être rétabli et vivre dans un refuge sécurisé.
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Orang outan a été rasée, maquillée et forcée de se prostituer

YouTube/INCREIBLE VIRAL

Il est important d’attirer l’attention sur certaines cruautés qui se produisent malheureusement dans le monde pour tenter d’y mettre fin.

L’une de ces histoires est celle de l’orang-outan Pony. Pony était rasée, ornée de bijoux, de maquillage et de vêtements, puis forcée à avoir des rapports sexuels avec des hommes méprisables – tout cela pour que certains en profitent pour se faire de l’argent.

Pony a été séparée de sa mère quand elle n’était qu’un bébé. Elle a été amenée dans un bordel à Kereng Pangi, en Indonésie, où elle a été enchainée et est devenue prisonnière.

Elle avait besoin que les femmes s’occupent d’elle car elle était profondément terrifiée par les hommes – ce qui n’est pas surprenant compte tenu de ce qu’elle a dû endurer

Une vie horrible

Selon les médias de La Vanguardia et d’ABC, Pony a été contrainte à se prostituer pendant plusieurs années. Pour paraître plus  » féminine « , on I’ a rasée, maquillée et parée de vêtements, de bijoux et de parfums.

YouTube/NoticiasChelmevision Dos

Certains hommes pensent apparemment que c’est attirant, et pour seulement quelques pièces de monnaie, ils pouvaient l’utiliser sexuellement. De vraies femmes travaillaient au bordel, mais les clients demandaient spécifiquement Pony.

YouTube/NoticiasChelmevision Dos

Plusieurs organisations de défense des animaux ont signalé aux autorités locales la violence indescriptible que subissait Pony. Une enquête approfondie a été lancée par l’Agence de conservation des ressources naturelles de Kalimantan (BKSDA) en coopération avec la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo (BOS).

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Le sauvetage

Enfin, en 2003, 35 policiers armés ont pris d’assaut le bordel pour libérer l’animal. Les propriétaires du bordel, qui ont vu qu’ils allaient perdre leur source de revenus importante, ont refusé d’abandonner Pony. Mais la police a finalement réussi à retirer l’orang-outan de leur possession.

YouTube/NoticiasChelmevision Dos

« Quand j’ai découvert qu’elle était utilisée à des fins de prostitution et pas seulement comme animal de compagnie, j’ai été horrifiée », a déclaré Lone Droscher-Nielson, conservationniste, a The Sun. « Dans ma naïveté, je n’avais peut-être jamais pensé qu’il était humainement possible de faire une telle chose à un animal. »

Au moment où Pony a été secourue, elle avait déjà subi des blessures physiques et mentales. Il a fallu beaucoup de temps pour que sa fourrure repousse, car elle était rasée tous les jours. Sans cheveux pour protéger sa peau fragile, elle a eu de nombreuses piqûres de moustiques et d’autres problèmes de peau.

Le rétablissement

 

Les mauvais traitements qu’elle a subis l’ont laissée avec un traumatisme profond.

« Quand un homme s’est approché d’elle dans le refuge pour animaux, elle est allée dans un coin et s’est urinée dessus. Elle en était terrifiée « , dit Karmele Llano, responsable de l’organisation de protection des animaux International Animal Rescue.

BOS a emmené Pony pour la soigner. Ils lui ont donné de la nourriture, de la sécurité et de l’amour. Malheureusement, à cause des abus profonds qu’elle avait subis et du fait qu’elle avait été séparée de sa mère à un jeune âge, elle n’aurait pas survécu dans la nature.

Elle réside donc aujourd’hui dans une réserve naturelle, dans un environnement naturel et sain.

Là, Pony a pu se remettre lentement et, en effet, sa force et sa résilience ont impressionné tout le monde – elle a graduellement recommencé à faire confiance aux gens.

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Le Saviez-Vous ► Top 10 des dernières espèces découvertes


    Entre 18.000 candidats potentiels, l’IISE dois trouver les 10 meilleurs découvertes de la dernière années écoulées et ils le font à chaque année d’ailleurs. Ces choix ne doivent pas être très évidents
    Nuage

     

    Top 10 des dernières espèces découvertes

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    Chaque année, des milliers d’animaux et plantes jusqu’ici inconnus sont mis au jour par les scientifiques de l’International Institute for Species Exploration (IISE).

    Au menu du palmarès 2018 des découvertes les plus importantes : un énorme arbre d’Amazonie, un curieux invertébré aux couleurs chatoyantes, un poisson des profondeurs ou un orang-outan déjà en grand danger.

    La biodiversité demeure encore largement méconnue sur Terre. Rien qu’en Amazonie, une nouvelle espèce est découverte tous les deux jours. C’est pour mettre à l’honneur ces nouveaux arrivés que le College of Environmental Science and Forestry (ESF) et l’International Institute for Species Exploration (IISE) dévoilent chaque année leur liste des 10 spécimens les plus emblématiques, découverts dans l’année écoulée. Mais si le jury a dû choisir entre 18.000 candidats potentiels, l’IISE rappelle que dans le même temps, 20.000 espèces disparaissent chaque année, certaines avant même d’avoir eu la chance de se faire connaître.

    Un amphipode bossu

    Nommé Epimeria quasimodo en référence au personnage de Victor Hugo à cause de son dos bossu, cet invertébré est l’une des 26 espèces d’amphipodes nouvellement découvertes dans les eaux glaciales de l’océan Antarctique. Ses couleurs éclatantes et sa structure morphologique étrange ont naturellement attiré l’attention des scientifiques.

    Epimeria quasimodo, un curieux arthropode des eaux glacées de l’Antarctique. © Cédric d’Udekem d’Acoz, Royal Belgian Institute of Natural Sciences

    Epimeria quasimodo, un curieux arthropode des eaux glacées de l’Antarctique. © Cédric d’Udekem d’Acoz, Royal Belgian Institute of Natural Sciences

    Un orang-outan déjà menacé

    En 2001, on avait séparé les orangs-outans de Sumatra (Pongo abelii) et de Bornéo (Pongo pygmaeus) en deux espèces distinctes. Cette année, de nouvelles analyses morphologiques, comportementales et génétiques ont conduit les chercheurs à sous-découper encore la population de Sumatra en une nouvelle espèce baptisée Pongo tapanuliensis. À peine mis au jour, ce grand singe est déjà classé en grand danger de disparition : il reste à peine 800 individus éparpillés dans des espaces fragmentés par la déforestation.

    Pongo tapanuliensis, une sous-espèce d’orang-outan de Sumatra. © Andrew Walmsley

    Pongo tapanuliensis, une sous-espèce d’orang-outan de Sumatra. © Andrew Walmsley

    Un arbre aux fruits géants

    Avec ses 40 mètres de haut, ses 60 tonnes et ses énormes fruits de 50 centimètres de long, on se demande comment le Dinizia jueirana-facao a pu passer inaperçu. En réalité, on pensait jusqu’ici qu’il n’existait qu’une seule espèce de Dinizia, un arbre de la famille des légumineuses, avant de s’apercevoir que celle-ci était différente. Hélas, ce magnifique végétal est déjà en danger : on n’en connaît que 25 individus, dont la moitié dans la réserve du nord du Brésil où il a été découvert.

    Il ne resterait plus que 25 spécimens de Dinizia jueirana-facao dans le monde. © Gwilym P. Lewis

    Il ne resterait plus que 25 spécimens de Dinizia jueirana-facao dans le monde. © Gwilym P. Lewis

    Un coléoptère qui joue les passagers clandestins

    Découvert au Costa Rica, Nymphister kronaueri est un minuscule coléoptère d’à peine 1,5 millimètre. Il vit exclusivement au milieu des colonies de fourmis nomades, Eciton mexicanum, et reste deux à trois semaines à un endroit pour se nourrir. Lorsque la colonie se déplace, il profite de sa ressemblance avec l’abdomen des fourmis pour s’y accrocher et se faire transporter gratuitement. 

    Nymphister kronaueri vit en harmonie avec les fourmis nomades. © D. Kronauer

    Nymphister kronaueri vit en harmonie avec les fourmis nomades. © D. Kronauer

    Le poisson des profondeurs extrêmes

    Capturé dans la fosse des Mariannes (Pacifique), Pseudoliparis swirei semble être le poisson qui vit le plus profondément dans les abysses, entre 7.000 mètres et 8.000 mètres. Un autre poisson a bien été observé à 8.143 mètres, mais il n’a jamais pu être retrouvé. De la famille des poissons-limaces, qui comprend environ 400 espèces, il est capable de résister à des pressions jusqu’à 1.000 fois supérieures à celle de la surface. Il doit son nom à un officier de la mission HMS Challenger, la première grande campagne océanographique mondiale à l’origine de la découverte de la fosse des Mariannes en 1875.

    Pseudoliparis swirei vit à plus de 7.000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes. © Mackenzie Gerringer, university of Washington, Schmidt Ocean Institute

    Pseudoliparis swirei vit à plus de 7.000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes. © Mackenzie Gerringer, university of Washington, Schmidt Ocean Institute

    Des « cheveux de Venus » sur le cratère d’un volcan

    Lorsque le volcan sous-marin Tagoro, dans les îles Canaries, est entré en éruption en 2011, il a entraîné une brutale hausse des températures et rejeté de grosses quantités de sulfure d’hydrogène et de gaz carbonique, détruisant une grande partie de l’écosystème. Trois ans plus tard, des chercheurs ont découvert qu’une bactérie filamenteuse, surnommée « cheveux de Venus » (Thiolava veneris pour le nom scientifique), colonisait la nouvelle couche autour du cratère. À 130 mètres de profondeur, elle forme un épais matelas recouvrant environ 2.000 mètres carrés.

    Avec ses longs filaments blancs, Thiolava veneris forme un épais matelas de 2.000 m2. © Miquel Canals, university of Barcelona

    Avec ses longs filaments blancs, Thiolava veneris forme un épais matelas de 2.000 m2. © Miquel Canals, university of Barcelona

    Une fleur mauve sans photosynthèse

    Alors que la plupart des végétaux sont autotrophes, c’est-à-dire qu’ils fabriquent eux-mêmes leur matière organique par la photosynthèse, Sciaphila sugimotoi est hétérotrophe : elle puise ses nutriments dans des champignons avec lesquels elle vit en symbiose. Sa découverte sur l’île d’Ishigaki, au Japon, constitue une réelle surprise car la flore japonaise est déjà très précisément documentée. Cinquante spécimens seulement de cette fleur de 10 centimètres de haut ont été dénombrés dans une forêt

    Sciaphila sugimotoi puise ses nutriments dans le champignon avec lequel elle vit en symbiose. © Takaomi Sugimoto

    Sciaphila sugimotoi puise ses nutriments dans le champignon avec lequel elle vit en symbiose. © Takaomi Sugimoto

    Un lion marsupial aux dents longues

    Wakaleo schouteni vivait il y a plus de 23 millions d’années dans les forêts du Queensland, en Australie. La découverte du fossile de ce féroce lion marsupial a permis d’établir son portrait. Pesant autour de 25 kg, le poids d’un chien husky sibérien, il passait une partie de son temps… dans les arbres et avait sans doute adopté un régime omnivore. Il s’agirait de la deuxième espèce de lion marsupial de l’Oligocène après Wakaleo pitikantensis, découvert en 1961.

    Une illustration du lion marsupial Wakaleo schouteni, qui vivait il y a 23 millions d’années. © Peter Schouten

    Une illustration du lion marsupial Wakaleo schouteni, qui vivait il y a 23 millions d’années. © Peter Schouten

    Un coléoptère cavernicole

    Habitant des cavernes, Xuedytes bellus s’est adapté à vivre dans l’obscurité totale : ce coléoptère a perdu ses ailes, ses yeux et sa pigmentation. Il a aussi subi une élongation de sa tête et de son thorax, et mesure neuf millimètres environ. Il a été découvert dans une grotte du sud de la Chine, dans la province du Guangxi. Cette région karstique est particulièrement riche en grottes dans lesquelles on recense une grande variété de carabidés : pas moins de 130 espèces réparties en 50 genres y ont été identifiées.

    Vivant dans l’obscurité totale, Xuedytes bellus a adapté sa morphologie à son environnement. © Sunbin Huang and Mingyi Tian

    Vivant dans l’obscurité totale, Xuedytes bellus a adapté sa morphologie à son environnement. © Sunbin Huang and Mingyi Tian

    Un eucaryote harponneur

    Découvert par hasard dans un aquarium de San Diego (Californie), cet eucaryote unicellulaire nommé Ancoracysta twista possède un génome particulièrement riche et une activité mitochondriale. Son flagelle en forme de fouet lui sert de harpon pour immobiliser ses proies et pour se propulser dans l’eau. Il doit son nom au mouvement qu’il fait en se déplaçant (twirlsignifiant tournoyer en anglais).

    Ancoracysta twista possède un énorme génome. © Denis V. Tiknonenkov

    Ancoracysta twista possède un énorme génome. © Denis V. Tiknonenkov

    https://www.futura-sciences.com/

L’orang-outan le plus âgé du monde meurt dans un zoo australien


Un orang-outang est décédé à un âge très honorable de 62 ans. Elle a passé sa vie au zoo d’Australie pendant 50 ans et a eu plusieurs descendant dont certains on pu regagner la nature. Dommage qu’elle ne soit pas morte en liberté
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L’orang-outan le plus âgé du monde meurt dans un zoo australien

 

Puan, l’orang-outan le plus vieux du monde, s’est éteinte à l’âge de 62 ans. © afp

  Source: AFP

L’orang-outan de Sumatra le plus vieux du monde, une femelle ayant eu 11 petits et comptant 54 descendants éparpillés de part le monde, est mort à l’âge de 62 ans dans un zoo australien, a annoncé l’établissement mardi.

Puan, qui signifie « Dame » en indonésien, est décédée lundi au zoo de Perth où elle vivait depuis un don de la Malaisie en 1968.

« Elle a tant fait pour la colonie du zoo de Perth et la survie de son espèce », a déclaré Holly Thompson, responsable des primates de l’établissement.

« En dehors du fait qu’elle était la membre la plus âgée de notre colonie, elle était également une membre fondatrice de notre programme de reproduction connu dans le monde entier et laisse derrière elle un héritage incroyable ». « Ses gènes se retrouvent dans un peu moins de 10% de la population des zoos mondiaux ».

Puan a eu 11 bébés. Elle compte un total de 54 descendants aux Etats-Unis, en Europe, en Australie et dans la jungle de l’île indonésienne de Sumatra. Son arrière petit-fils Nyaru est le dernier spécimen à avoir été relâché dans la nature. Née en 1956, elle avait fait son entrée au livre Guinness des records au titre vérifié de l’orang-outan la plus âgée du monde. Dans la nature, les femelles vivent rarement au-delà de 50 ans.

D’après Mme Thompson, elle avait une personnalité indépendante et une attitude un peu distante.

« On savait à quoi s’en tenir avec Puan. Si elle était mécontente, elle tapait carrément du pied ».

Deux de ses filles vivent toujours au zoo, de même que quatre petits-enfants et un arrière petit-fils.

https://www.7sur7.be/

Découverte d’une nouvelle espèce d’orang-outan en Indonésie


Cette lignée d’orang-outan se serait isolée des autres espèces de grands singes et donc une plus vieille lignée. Cette découverte met quand même une inquiétude sur sa protection à long terme. Son habitat est menacé, puis la chasse illégale risque d’amener une disparition définitive de ce grand singe
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Découverte d’une nouvelle espèce d’orang-outan en Indonésie

 

© FredFroese

Une nouvelle espèce d’orang-outan a été découverte sur l’île de Sumatra en Indonésie, ont annoncé jeudi des scientifiques, soulignant que leur petit nombre en fait l’un des grands singes les plus menacés d’extinction sur la planète.

Il s’agit également de la première nouvelle espèce de grands singes confirmée par la science depuis la découverte en 1929 d’un nouveau bonobo en République démocratique du Congo, précisent ces biologistes dont les travaux sont publiés dans la revue américaine Current Biology.

«Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve une nouvelle espèce de grands singes, ce qui rend cette découverte très excitante», se réjouit Michael Krutzen, de l’université de Zurich en Suisse.

«Les grands singes comptent pourtant parmi les espèces animales les plus étudiées au monde», pointe pour sa part Erik Meijaard de l’université nationale australienne.

Ce nouvel orang-outan, baptisé Tapanuli (Pongo tapanuliensis) vit dans la région de Batang Toru dans le nord de Sumatra, et sa population est estimée à 800 membres environ. Cette découverte porte à trois le nombre d’espèces d’orang-outan connues.

C’est en 1997 que des chercheurs de l’université nationale australienne ont découvert la piste de cette population isolée à Batang Toru.

Plus ancienne lignée


Les premiers indices de la spécificité des Tapanuli ont été observés sur le squelette d’un mâle adulte tué en 2013. Quand les scientifiques ont examiné le crâne et les dents, ils ont constaté certains traits uniques comparativement aux autres orangs-outans.

«Nous avons été surpris de voir que les caractéristiques du crâne étaient vraiment différentes de ce que nous connaissions jusqu’alors de ces grands singes», explique Matt Nowak, un primatologue du Sumatran Orangutan Conservation Programme (SOCP).

Mais c’est une analyse du génome de 37 orang-outans effectuée par des chercheurs de l’université de Zurich qui a révélé l’histoire de l’évolution de ces singes, montrant la séparation il y a plus de trois millions d’années entre les populations d’orangs-outans de Batang Toru et celles de Bornéo dans le nord du lac Toba.

Les orangs-outans de Bornéo et de Sumatra se sont séparés génétiquement beaucoup plus tard, il y a moins de 700.000 ans.

Ceux de Batang Toru sont quant à eux isolés des autres populations dans le nord de Bornéo depuis dix ou vingt-mille ans, ont également déterminé ces chercheurs.

«Les orangs-outans de Batang Toru semblent être les descendants directs des premiers orangs-outans qui avaient migré d’Asie continentale et constituent de ce fait la plus ancienne lignée de ces singes», relève Alexander Nater, de l’université de Zurich, un des co-auteurs de la découverte.

Risque élevé d’extinction


Mais ces orang-outans sont particulièrement vulnérables, mettent en garde ces scientifiques.

«Si seulement huit de ces 800 animaux restant étaient tués ou retiré du groupe chaque année, l’espèce pourrait disparaître», estiment-ils.

«Sans des mesures rapides pour protéger leur habitat forestier qui se réduit rapidement, ces orangs-outans pourraient disparaître en quelques décennies», prévient Matt Nowak qui a supervisé l’étude au SOCP.

Selon des estimations officielles, la superficie des forêts constituant le principal habitat de tous les orangs-outans de Sumatra a été réduite de 60% entre 1985 et 2007 en raison de l’exploitation forestière, des concessions minières et des plantations agricoles.

L’habitat forestier des orangs-outans Tapanuli se limite aujourd’hui à seulement mille kilomètres carré.

Ces grands singes sont également victimes de la chasse illégale qui a contribué à une réduction importante des populations des trois espèces.

Les orangs-outans mesurent en moyenne de 1,10 à 1,40 m pour un poids de 40 à 80 kg. Ils peuvent vivre de 30 à 40 ans et se reproduisent difficilement avec des naissances espacées de plusieurs années.

http://journalmetro.com

Cet orang-outan a-t-il vraiment compris la blague ?


Les orangs-outans peuvent-ils avoir le sens de l’humour face aux comportements des humains ? Il est probable que oui. Il semble que l’humour est plus facile quand le danger est inexistant et que l’accès à la nourriture soit facile que ceux qui vivent à l’état sauvage
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Cet orang-outan a-t-il vraiment compris la blague ?

 

Les singes auraient le sens de l'humour. © Dan Zaleski / Youtube

Les singes auraient le sens de l’humour. © Dan Zaleski / Youtube

Par Anne-Sophie Tassart

Une fois le tour de magie terminé, cet orang-outan semble rire aux éclats. Mais est-ce vraiment le cas ?

HUMOUR. L’orang-outan de cette vidéo semble hurler de rire à l’issue du tour de passe-passe réalisé devant lui. A-t-il pour autant de l’humour ? La question ne date pas d’hier. Ainsi, dans un article publié en 2001 dans le très sérieux International Journal of Humor Research, la chercheuse américaine Jennifer Gamble affirme que les grands singes en captivité ont davantage de comportements de jeu que leurs congénères en liberté. Cette variation proviendrait des conditions de vie moins stressantes dues à l’absence de prédateur et à la sûreté de l’accès à la nourriture. De plus, dans les zoos, les singes ont accès à des objets insolites placés dans leur enclos, qui induisent de nouveaux comportements et des réactions qui n’auraient pas été observées dans la nature.

Parler de sens de l’humour n’est pas absurde

Pour Jennifer Gamble, il n’y a aucun doute : les singes captifs apprécient le même humour que les enfants humains. Contactée par Sciences et Avenir, Marie Pelé, docteur en éthologie et fondatrice d’Ethobioscience, estime que parler de sens de l’humour pour les grands singes n’est pas absurde :

« J’ai pu travailler en étroite relation pendant ma thèse avec des orangs-outans au zoo de Leipzig. Ils sont connus dans la profession comme les plus « farceurs » des grands singes. Dans cette vidéo, une chose est sûre, le tour de magie ne le laisse pas indifférent. Personnellement, parler d’humour chez les grands singes ne me choque pas outre mesure, après je pense que c’est surtout une question de personnalité, comme chez l’être humain. »

 Il est donc bien possible que cet orang-outan ait le sens de l’humour. Ce qui est moins sûr pour ses congénères vivant dans les forêts enflammées d’Indonésie

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© Dan Zaleski / Youtube

http://www.sciencesetavenir.fr/

Une mère orang-outan et son bébé sauvés par des soigneurs animaliers


Des feux de forêts souvent volontaires mais illégaux, une déforestation qui ne cesse de s’agrandir va amener des conflits entre l’homme et l’animal sauvage et ce problème est causé par l’homme et ne devrait surtout pas causer la perte de l’animal.
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Une mère orang-outan et son bébé sauvés par des soigneurs animaliers

 

Lors de l'opération de sauvetage de la mère orang-outan et de son bébé.

Lors de l’opération de sauvetage de la mère orang-outan et de son bébé.

Photo: IAR / Twitter

INDONESIE – Une mère orang-outan et son bébé ont fui un feu de fôret sur l’île de Bornéo. En quête de nourriture, ils ont été ciblés par des jets de pierres de villageois, avant d’être sauvés par le personnel d’une ONG.

Ils ont échappé à la mort au moins deux fois. En Indonésie, deux orangs-outans- une mère et son bébé – sont parvenus à fuir des feux de forêt, puis ont été pourchassés par des villageois leur lançant des pierres, avant d’être sauvés et pris en charge par des travailleurs animaliers, rapporte le Daily Mail.

En octobre, après des feux de fôrets ayant détruit leur habitat, ces orangs-outans de Borneo se sont dirigés vers un village en quête de nourriture, dans la province du Kalimantan oriental. Mais ces mammifères sont vus comme des menaces par la population locale, et les habitants leur ont alors lancé des pierres et ont tenté de les ligoter, indique le quotidien britannique.

Sauvés in extremis

Ils ont finalement été sauvés in extremis par les membres de l’International Animal Rescue(IAR), une ONG basée au Royaume-Uni qui a mené une douzaine d’opérations ces deux derniers mois pour sauver des orangs-outans égarés en dehors de leur habitat.

« Nous avons eu beaucoup de chance que notre équipe de secours arrive sur place à temps, sinon les orang-outans auraient été tués », raconte Karmele Llano Sanchez, directeur de programme à l’IAR.

Les deux singes souffraient alors visiblement de malnutrition. La mère très maigre, n’avait vraisemblablement pas mangé pendant un mois, mais avait encore du lait pour nourrir son bébé. Elle avait quelques blessures légères sur la peau et les soigneurs animaliers lui ont enlevé une corde qui lui ceinturait la taille. Alors que son bébé, Gito, s’accrochait fermement à elle, ils l’ont anesthésiée pour pouvoir rapidement lui administrer un traitement, y compris des fluides en intraveineuse.

Victimes d’une déforestation rapide

La mère reprenant des force avec la sédation, les sauveteurs ont ensuite été transportés jusqu’à l’aire de conservation PT KAL, sur l’île de Sumatra, où s’adaptent bien tous les deux.

« Nous sommes jusqu’ici ravis des progrès de Gito », se réjouit Alan Knight, directeur général de l’IAR. « Bien sûr, il y a un très long chemin à parcourir jusqu’à sa guérison, et un long voyage si il doit finalement retourner dans la nature, mais il est en sécurité et entre de bonnes mains maintenant. Tragiquement, Gito ne sera pas le dernier bébé que nous sauvons », déplore-t-il.

Le Daily Mail rappelle que de nombreux feux de fôret sont en effet allumés illégalement en Asie du sud-est pour défricher des terres – notamment pour produire de l’huile de palme – faisant peser une sérieuse menace sur la population d’orangs-outans. Cette déforestation rapide a d’ailleurs plongé la région dans une brume épaisse pendant des mois. Si la saison sèche exacerbe les incendies et la pollution, des pluies persistantes ces derniers jours ont dégagé l’air sur de vastes étendues dans la région.

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L’Argentine reconnaît le droit à un orang-outan d’être libre


Encore une fois, je suis contre les zoos, et je trouve aberrant que la justice humaine statue sur le droit de la liberté des personnes non-humaines, c’est-à-dire les animaux. Si ce jugement pouvait devenir une loi mondiale, alors tous les animaux en cage sans jugement pourraient être libérés ? Cela serait une très bonne idée !
Nuage

 

L’Argentine reconnaît le droit à un orang-outan d’être libre

 

Sandra, une femelle orang-outan de 29 ans, au zoo de Buenos Aires le 22 décembre 2014

Sandra, une femelle orang-outan de 29 ans, au zoo de Buenos Aires le 22 décembre 2014 © AFP – Juan Mabromata

Un tribunal argentin vient de reconnaître le droit de vivre en liberté à une femelle orang-outan, vivant au zoo de Buenos Aires depuis vingt ans, en considérant l’animal comme « une personne non humaine », une première mondiale.

Dégustant paresseusement des fruits, l’orang-outan, Sandra, semblait lundi impassible face aux objectifs des médias locaux, venus la filmer et la photographier après l’annonce du jugement pendant le week-end.

La Chambre de cassation pénale de la capitale a décidé d’appliquer une ordonnance d’Habeas Corpus (le droit de ne pas être emprisonné sans jugement) à l’animal, considérant ainsi que, même s’il ne s’agit pas d’un être humain, il a des sentiments et le droit à une plus grande liberté.

Une demande similaire avait été rejetée en décembre 2013 par la justice de New York : une organisation de défense des animaux demandait alors que quatre chimpanzés en captivité soient considérés comme « personnes non humaines » et bénéficient du droit à la liberté.

Cette fois, c’est l’Association de fonctionnaires et avocats pour les droits des animaux (AFADA) qui avait saisi le tribunal pour demander la libération de Sandra, une orang-outan de 50 kilos, haute d’1,50 mètre, locataire du zoo de Buenos Aires.

Les responsables de ce dernier défendaient lundi ses conditions de captivité.

Sandra, une femelle orang-outan de 29 ans, au zoo de Buenos Aires le 22 décembre 2014 © Juan Mabromata AFP

« Elle vit depuis vingt ans dans un grand espace, avec des spécialistes qui s’occupent de son alimentation, contrôlent sa santé, et de manière générale, elle vit dans de très bonnes conditions », a assuré à l’AFP Adrian Sestelo, responsable du département biologique du zoo.

Mais pour l’association AFADA, Sandra « est une personne non humaine car elle a des liens affectifs, elle réfléchit, elle ressent, elle se frustre d’être enfermée, elle prend des décisions, elle est dotée de conscience et de perception du temps, elle pleure quand elle perd (un proche), elle apprend, elle communique et elle est capable de transmettre son savoir ».

Orang-outan née en 1986 dans le zoo allemand de Rostock, elle est arrivée dans celui de Buenos Aires en septembre 1994.

Les conséquences immédiates du jugement n’étaient pas connues lundi.

Même si, légalement, elle peut désormais recouvrer la liberté, les experts estiment que Sandra ne connaît pas son habitat naturel et ne pourrait pas y survivre.

Le zoo a lui indiqué que, même avant ce jugement, il étudiait déjà la possibilité de la transférer dans un sanctuaire naturel au Brésil ou aux États-Unis.

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Les animaux peuvent-ils avoir le sens de l’humour ?


Donner des antidépresseurs aux rats pour les faire rire ainsi trouver la pilule du bonheur, je ne suis vraiment pas sur que cela soit moralement correct. Ces petites bêtes semblent savoir ce qu’est le plaisir mais rire et avoir le sens de l’humour, pour le moment ce ne sont que les singes qui auraient ces caractéristique à moins que l’on donne peut-être des sentiments humain a certains animaux ..
Nuage

 

Les animaux peuvent-ils avoir le sens de l’humour ?

 

Une partie des spécialistes pensent que tous les mammifères pourraient être dotés du sens de l’humour. Les chiens, et donc probablement les renards, riraient dans certaines occasions. © Glen Bowman, Flickr, cc by sa 2.0

Une partie des spécialistes pensent que tous les mammifères pourraient être dotés du sens de l’humour. Les chiens, et donc probablement les renards, riraient dans certaines occasions. © Glen Bowman, Flickr, cc by sa 2.0

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences

Rabelais, ce bon vivant, écrivait que le rire était le propre de l’Homme. Depuis, la science a prouvé que les grands singes, les rats ou les chiens (au moins) pouvaient aussi se gondoler.

Mais les animaux peuvent-ils posséder le sens de l’humour ? La question divise la communauté scientifique. Et si la réponse nous venait de rats amateurs de chatouilles ?

Qui est partant pour une franche partie de rigolade ? Le rire, quand il est franc, est une manifestation d’un état de bien-être momentané, et se révèle en plus bénéfique pour la santé, si bien qu’il devient prisé par tous. On a longtemps pensé, François Rabelais en tête dans Gargantua, que ce comportement distinguait l’Homme du reste du monde animal, puisque les zoologistes de l’époque ne relevaient pas chez eux de comportement semblable.

Néanmoins, les sciences du vivant ont évolué et Charles Darwin avait compris que la frontière qui nous distingue des animaux est plus ténue qu’on le pensait, à tel point qu’il estimait déjà que l’intelligence humaine se distinguait de son équivalent animal non par le type, mais par le degré. Autrement sous-entendu, nos cousins pourraient bien partager une forme de rire.

Des propos qui ont été confirmés par des études ultérieures, notamment celles menées sur des grands singes. Ceux-ci poussent des cris particuliers dans des situations plaisantes ou de jeu. Ces sons ont été enregistrés et comparés aux rires humains. Les émissions sonores des chimpanzés et des bonobos, nos plus proches cousins, partagent de nombreuses caractéristiques communes avec nos esclaffements. Pour les gorilles, plus éloignés génétiquement de nous, la ressemblance est moins frappante. Quant aux orangs-outans, le cri paraît plus primitif encore à nos oreilles.

Des singes qui ne manquent pas d’humour

Rient-ils pour autant ? Oui, de l’avis de la communauté scientifique. Ils vont même parfois plus loin et se montrent même taquins. Prenons l’exemple de la femelle gorille Koko, mondialement connue pour comprendre 2.000 mots anglais et maîtriser 1.000 gestes de la langue des signes américaine. Ainsi, lorsqu’il lui a été demandé de décrire ce qu’elle trouvait dur, elle a répondu « roche » et « travail », jouant ainsi avec le sens des mots. Dans un autre contexte, elle a aussi noué entre eux les lacets de son éducatrice, Penny Patterson, tout en lui demandant de lui courir après. Qui n’y a jamais pensé ? D’autres exemples de blagues de grands singes sont relatés à travers le monde, laissant supposer qu’ils possèdent un sens de l’humour, bien qu’il faille toujours se méfier de l’anthropomorphisme.

Koko, la femelle gorille qui parle, se fait un nouvel ami en la personne de l’acteur états-unien Robin Williams. Les deux complices passent un bon moment et rient ensemble. © Jan Turner, YouTube

Désormais, les suspicions se portent sur un animal bien plus éloigné de nous : le rat. Ces rongeurs comptent parmi les espèces reconnues pour leur haut niveau d’intelligence. Et depuis plus de dix ans maintenant, on sait qu’ils émettent un son distinctif, de 50 kHz, en cas de situation agréable et de jeu. Est-ce un rire ? Certains le pensent.

Les 50 kHz du rire du rat

L’initiateur de cette démarche s’appelle Jaak Panksepp, à l’époque où il travaillait pour l’université d’État de Bowling Green (Ohio, États-Unis). Avec l’un de ses étudiants, Jeffrey Burgdorf, ils ont commencé à chatouiller gentiment leurs rats. Ceux-ci ont apprécié l’expérience et cherchaient toujours le contact de la main dès qu’elle rentrait dans leur cage. Lors des caresses ventrales, ils poussaient leur petit cri particulier. À n’en pas douter une manifestation de leur plaisir.

Des expériences ultérieures ont confirmé ces tests préliminaires. Ainsi, lorsque les rongeurs disposent du choix entre un levier qui induit l’émission de ce son caractéristique lorsqu’ils appuient dessus ou un second à l’origine d’un autre cri de rat, ils ne se trompent pas et choisissent la fréquence sonore de 50 kHz. Néanmoins, le débat persiste au sein de la communauté scientifique et certains n’y voient que la manifestation d’un plaisir et d’un bien-être, mais pensent que ces éléments ne suffisent pas pour affirmer qu’il s’agit véritablement d’un rire. À la lumière des données actuelles, il est donc trop tôt pour conclure sur le sens de l’humour de ces rongeurs, bien que les éthologues ne baissent pas les bras.

Aujourd’hui, Jeffrey Burgdorf continue de travailler sur les rats, comme le révèle le magazine Slate. Cette fois, il ne cherche plus à les faire rire, mais tente de trouver la recette du bonheur afin de la mettre dans une pilule. Il essaye d’élaborer un antidépresseur et traque l’émission du fameux son de 50 kHz pour synthétiser une molécule du bien-être. Son objectif : faire des rongeurs un modèle adapté pour tester les traitements contre les troubles de l’humeur. Les rats, qui jouissent d’une si mauvaise réputation, pourraient nous aider à faire de notre planète un meilleur lieu de vie

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