Ta réputation


Les gens parlent que l’on fasse n’importe quoi. On ne peut satisfaire tout le monde. Mieux vaut alors, d’aller par ses propres valeurs
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Ta réputation



Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.  Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi


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Le Saviez-Vous ► La fabuleuse histoire de l’Encyclopédie


La première encyclopédie est apparue à partir de 1751, il y est réuni tout le savoir de l’époque. Pour sortir de l’ignorance, il a fallu faire face à l’hostilité de l’Église. L’interdiction de vente, mit à l’index, brûler et enfin éditer l’oeuvre complète.
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La fabuleuse histoire de l’Encyclopédie

Isabelle Bernier

Historienne


Le Ier juillet 1751 paraît le premier volume de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. C’est le début d’une aventure éditoriale sans précédent qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l’Europe. La production de dictionnaires et de grands ouvrages littéraires caractérise le siècle des Lumières. L’Encyclopédie en est l’ouvrage le plus représentatif, à une époque où un nouvel esprit philosophique se constitue, basé sur l’amour de la science et la tolérance.

En octobre 1750, un Prospectus présente le projet de Diderot pour convaincre d’éventuels souscripteurs de participer à son financement ; quatre mille personnes vont répondre à l’appel. L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, veut décrire de manière la plus complète possible, les arts, les sciences et les métiers de son époque. Au XVIIIe siècle, les arts désignent toutes les activités humaines : le travail manuel, le travail des machines (les « arts mécaniques »), le travail de l’esprit (les arts dits « libéraux » comme l’astronomie, la musique, la logique…), les beaux-arts.

L'Encyclopédie, volume I, première page « A » ; contributeurs : Diderot et d'Alembert ; éditeurs : Briasson, David, Le Breton, Faulche, entre 1751 et 1765. © Wikimedia Commons, domaine public

L’Encyclopédie, volume I, première page « A » ; contributeurs : Diderot et d’Alembert ; éditeurs : Briasson, David, Le Breton, Faulche, entre 1751 et 1765. © Wikimedia Commons, domaine public

Le projet de Diderot

La diffusion à grande échelle de l’état des connaissances dans tous les domaines est une entreprise inédite et révolutionnaire. On n’a encore jamais mis à contribution dans le même ouvrage, les philosophes et les détenteurs d’un savoir scientifique et technique. L’Encyclopédie est une œuvre pédagogique à visée éducative : l’ouvrage procède à un recentrage des savoirs autour de l’Homme.


L’initiative du projet revient à l’écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) mais c’est une entreprise collective qui fait appel aux spécialistes de leur domaine : d’Alembert (qui a rédigé le Discours préliminaire en 1751) s’occupe des mathématiques, Bellin contribue à la géographie, Daubenton à la biologie, Rousseau à la musique et l’économie politique, Tronchin à la médecine… On trouve aussi Montesquieu, Voltaire, d’Holbach (chimie), Turgot, Forbonnais et Quesnay (économie), Berthoud (horlogerie), parmi plus de cent cinquante collaborateurs, techniciens et praticiens, liés aux activités productives de leur temps.

Portrait de Denis Diderot par Louis Michel Van Loo en 1767, musée du Louvre, peintures françaises. © 2004, Musée du Louvre, Angèle Dequier

Portrait de Denis Diderot par Louis Michel Van Loo en 1767, musée du Louvre, peintures françaises. © 2004, Musée du Louvre, Angèle Dequier

L’Encyclopédie est un dictionnaire raisonné qui utilise un classement par branche de savoir, l’ordre alphabétique et le système des renvois entre articles. Elle intègre les « arts mécaniques » au sein des connaissances : la description des arts et des métiers impulsée par Diderot, offre un inventaire des procédés de fabrication, des inventions techniques et même des secrets d’ateliers. Elle inclut une collection sans précédent de définitions ; Diderot devient le premier homme de lettres à considérer la technologie comme une partie de la littérature.

L’Encyclopédie propose onze volumes de planches, indispensables à la description des métiers. Les dessins et les gravures illustrent à merveille l’anatomie, l’histoire naturelle, les outils, les gestes du travail, la manufacture, bref tous les secteurs de la technique et de la production.

Exemple de planche de l'Encyclopédie : Papetterie, dans tome V, planche X, dessinateurs Goussier et Benard, 1767. © RMN-Grand Palais (Institut de France), Gérard Blot

Exemple de planche de l’Encyclopédie : Papetterie, dans tome V, planche X, dessinateurs Goussier et Benard, 1767. © RMN-Grand Palais (Institut de France), Gérard Blot

La censure

L’Encyclopédie est certainement l’ouvrage le plus surveillé et censuré de son temps et atteste de ce que représentent les Lumières : appétit de savoir, liberté de penser, nécessité de douter. Elle fournit donc un savoir mais aussi une critique du savoir véhiculé par les habitudes, les dogmes et les autorités. Ses prises de position audacieuses vont lui occasionner de nombreux ennuis qui débutent avec un article sur la Genèse.

En février 1752, les Jésuites exigent la condamnation et l’interruption de la publication : le Conseil d’État du roi interdit de détenir les deux premiers volumes parus  Madame de Pompadour (maîtresse en titre de Louis XV) et Malesherbes, favorable à l’Encyclopédie et directeur de la Librairie (organe créé par Colbert, chargé d’octroyer des permissions et privilèges pour toutes les impressions réalisées en France), font lever l’interdiction et permettent la parution des cinq tomes suivants.

Exemple de planche de l'Encyclopédie : « Horlogerie, montre à équation, à secondes concentriques marquant les mois et leurs quantièmes », suite planche X, volume 22, Bibliothèque nationale de France. © gallica.bnf.fr/BnF

Exemple de planche de l’Encyclopédie : « Horlogerie, montre à équation, à secondes concentriques marquant les mois et leurs quantièmes », suite planche X, volume 22, Bibliothèque nationale de France. © gallica.bnf.fr/BnF

En 1757, les dévots attaquent les encyclopédistes coupables de critiquer la religion catholique : ils estiment que le but de l’Encyclopédie est d’ébranler le gouvernement et la religion. Le pape Clément XIII condamne l’ouvrage et le met à l’Index en mars 1759 : il demande aux catholiques de brûler les exemplaires en leur possession. À la même date, le Conseil du roi interdit la vente de l’Encyclopédie et exige le remboursement de tous les souscripteurs.

En septembre 1759, Malesherbes obtient du roi la permission de faire publier les volumes de planches ; ils vont paraître à partir de 1762. D’Alembert ayant renoncé à poursuivre l’aventure, les dix derniers tomes sont publiés clandestinement par Diderot en 1765 et les deux derniers volumes de planches illustrées paraissent en 1772. En vingt ans, vingt-huit volumes ont ainsi été publiés.

Dès le début des années 1770, Diderot reprend son activité d’écrivain car l’Encyclopédie est achevée. Cependant il ne publie aucun texte qui lui ferait courir de risques, en raison de ses positions sur l’athéisme, la colonisation… Certains de ses écrits ne seront connus qu’un siècle plus tard.

Exemple de planche de l'Encyclopédie : « Lutherie, instruments anciens et modernes, à cordes et à pincer », volume 2, Lutherie, planche III, dessinateur Benard, 1762. © gallica.bnf.fr/BnF

Exemple de planche de l’Encyclopédie : « Lutherie, instruments anciens et modernes, à cordes et à pincer », volume 2, Lutherie, planche III, dessinateur Benard, 1762. © gallica.bnf.fr/BnF

À savoir

Entre 1776 et 1780, est publié le Supplément à l’Encyclopédie, composé de quatre volumes de textes, d’un volume de planches et de deux volumes de tables. Diderot ne participe pas en tant que rédacteur à cette entreprise. L’ensemble des volumes de l’Encyclopédie plus le Supplément, constituent les trente-cinq volumes de l’édition dite « de Paris ».

L’Encyclopédie a occupé un millier d’ouvriers pendant plus de vingt-cinq ans. Près de soixante-douze mille articles ont été produits, Diderot en a composé plus de mille. Le prix d’achat de la première édition (in-folio) s’élève à 980 livres tournois, le salaire annuel moyen d’un ouvrier ou d’un domestique se situant autour de 300 livres. Le poids d’un volume est d’environ dix kilogrammes et son format proche du « A3 » actuel.

https://www.futura-sciences.com/

Des scientifiques découvrent un requin qui émet de la lumière


Ce requin ne serait pas effrayant pour les surfeurs, il mesure que 12 cm ! On comprend pourquoi qu’il est nommé requin de poche. Il a la particularité d’émettre de lumière qui serait selon les chercheurs, une manière pour attirer leurs proies.
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Des scientifiques découvrent un requin qui émet de la lumière


Crédits : Mark Grace / NOAA

Une nouvelle espèce de requins a été découverte dernièrement par des scientifiques américains dans le golfe du Mexique. Sa particularité : elle possède un organe qui émet de la lumière pour attirer ses proies.

Le petit animal, qui mesure une douzaine de centimètres, a été baptisé «requin de poche», rapporte CNN.

Il s’agit du deuxième spécimen de «requin de poche» trouvé, mais on n’avait pas noté de bioluminescence chez l’autre, capturé en 1979 dans l’océan Pacifique.

Selon les scientifiques, le requin émet une substance lumineuse depuis une glande située près de ses ailerons avant pour attirer ses proies. Pendant que l’autre poisson s’approche, le petit squale a tout le loisir de l’attaquer furtivement.

https://www.tvanouvelles.ca/

L’épave d’un sous-marin français retrouvée 50 ans après sa disparition


Perdre un être cher est douloureux, mais quand on ne sait pas ou est le corps, tant de questions surviennent. Il est plus difficile de faire son deuil. L’équipage du sous-marin la Minerve a fait naufrage avec son équipage, et il a été retrouvé 50 ans après le drame. Ce sont beaucoup d’émotions que vivront les familles qui attendaient ce moment depuis longtemps.
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L’épave d’un sous-marin français retrouvée 50 ans après sa disparition


Un sous-marin navigue en mer.

Le sous-marin français à propulsion conventionnelle Minerve photographié lors d’un exercice.

PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / STF

Radio-Canada

Une équipe de recherche américaine a localisé dimanche, en Méditerranée, l’épave du sous-marin français Minerve, qui avait mystérieusement disparu en 1968.

Le Minerve, un sous-marin d’attaque de classe Daphné à propulsion conventionnelle (diesel-électrique), a été retrouvé dimanche brisé en trois morceaux par 2370 mètres de fond, à 35 kilomètres au large de Toulon, dans le sud-est de la France.

Le bâtiment qui embarquait 52 hommes d’équipage avait disparu sans laisser de trace le 27 janvier 1968 lors d’un exercice. La raison du naufrage, qui n’avait duré qu’environ quatre minutes, n’a jamais été élucidée. De nombreuses recherches avaient été menées sans succès pour retrouver l’épave.

Les recherches qui ont permis de retrouver le Minerve étaient menées à la demande des familles des membres d’équipage disparus.

L’épave a finalement été localisée dimanche par le navire américain Seabed Constructor, qui était arrivé mardi dernier en Méditerranée pour participer aux recherches.

Ce navire de la compagnie américaine privée Ocean Infinity est équipé de drones sous-marins munis de caméras capables de filmer les fonds marins jusqu’à une profondeur de 6000 mètres. L’équipage avait déjà réussi à retrouver le sous-marin argentin San Juan, disparu avec 44 hommes à bord au large de l’Argentine en novembre 2018.

Les drones sous-marins ont ainsi permis de localiser exactement l’emplacement de l’épave, a expliqué un haut gradé de la marine française.

C’est un succès, un soulagement et une prouesse technique. Je pense aux familles qui ont attendu ce moment si longtemps. Florence Parly, ministre des Armées

La découverte du Minerve est un réel soulagement pour les proches de l’équipage qui attendaient depuis 50 ans qu’on retrouve la trace du bâtiment.

C’est un soulagement, une énorme émotion, a déclaré à l’Agence France-Presse Hervé Fauve, le fils du commandant du Minerve.

Ils étaient près de nous, pas loin. C’est un apaisement extraordinaire, a pour sa part affirmé Thérèse Scheirmann-Descamps, veuve d’un des marins disparus.

Depuis sa disparition mystérieuse, le naufrage du Minerve avait donné lieu à plusieurs théories allant d’un abordage violent par un autre bâtiment jusqu’à une escarmouche impliquant des sous-marins russes.

Pour l’instant, la marine française affirme toujours ignorer les causes exactes du naufrage et espère que la découverte de l’épave permettra d’en apprendre davantage.

Outre le Minerve, un autre sous-marin de la classe Daphné, l’Eurydice, a aussi disparu en mer deux ans plus tard, soit le 4 mars 1970, avec une cinquantaine de membres d’équipage à son bord.

Une cérémonie doit être organisée en mer pour permettre aux proches des victimes de leur rendre un dernier adieu.

Avec les informations de Agence France Presse

https://ici.radio-canada.ca/

Les services météo anglais confondent des fourmis avec la pluie



La technologie tout comme l’être humain a ses limites. Les satellites pour la météo sont plus sensible qu’avant, mais ne fait pas la différence entre des nuées de fourmis qui volent pendant la période d’accouplement la pluie
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Les services météo anglais confondent des fourmis avec la pluie


Des nuages de fourmis ont causé la confusion sur les radars du Met Office. © Met Office, Twitter

Des nuages de fourmis ont causé la confusion sur les radars du Met Office. © Met Office, Twitter

Céline Deluzarche

Journaliste


Pour les radars du Met Office, le service météo du Royaume-Uni, cela semblait clair : les nuages survolant le Hampshire et le Sussex en cette matinée du mercredi 17 juillet indiquaient qu’il était bien en train de pleuvoir. Au sol, pourtant, personne n’a vu la moindre goutte. Et pour cause : il ne s’agissait pas de pluie mais de fourmis !

Chaque année entre juillet et août, c’est en effet la période de reproduction durant laquelle les mâles recherchent activement une reine pour l’accouplement. Cette dernière émet des phéromones qui conduisent les fourmis mâles à former de véritables essaims pour se lancer à sa poursuite.

« Typiquement, ces nuages de fourmis se forment lorsque les conditions météos sont favorables à la diffusion des phéromones, lorsqu’un temps chaud et humide succède à un épisode pluvieux » explique au Guardian Adam Hart, entomologiste à l’université de Gloucestershire.

Le phénomène peut durer plusieurs semaines avec une véritable invasion de milliards de fourmis voletant dans le ciel.

Les radars des satellites météo, de plus en plus sensibles grâce à l’amélioration de la technologie, ont interprété ces nuées de fourmis comme des gouttelettes d’eau.

Le Met Office a cependant rapidement compris l’erreur et tweeté « nos radars ont repéré quelque chose le long de la côte sud-ouest qui ne ressemble pas à des précipitations ».

Preuve que l’humain reste encore nécessaire pour interpréter les cartes météo.

https://www.futura-sciences.com/

L’éléphant, gardien des stocks de carbone en Afrique Centrale


La disparition d’un animal, d’une plante a un effet domino sur la biodiversité. Si les éléphants disparaissaient, cela serait une catastrophe pour l’environnement. Grâce aux éléphants, les arbres les plus résistants grandissent, car ils piétinent les plus faibles, ils permettent aussi la germination de nombreuses graines leurs de leurs déplacements, ce qui renouvelle la biomasse en Afrique Centrale. Ces arbres absorbes donc plus de carbone, c’est un plus en ces temps de changements climatiques
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L’éléphant, gardien des stocks de carbone en Afrique Centrale

L'éléphant, gardien des stocks de carbone en Afrique Centrale© Pixabay

Par Juliette de Guyenro

Des chercheurs ont étudié l’impact des éléphants sur la réduction des stocks de carbone en Afrique Centrale : en façonnant leur habitat, ils piétinent les plus petits arbres et dégagent de la place pour les spécimens plus importants qui absorbent le carbone en plus grande quantité. Leur extinction pourrait donc menacer l’équilibre naturel de la biomasse de la région.

Les éléphants entretiennent précieusement les stocks de carbone en Afrique centrale. C’est le constat de l’étude réalisée par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, menée par Fabio Berzaghi et se basant sur des mesures collectées dans le bassin du Congo. Pour structurer leur habitat, les éléphants de la région piétinent les plus petites espèces d’arbres avec une faible capacité à absorber le carbone, ce qui permet de libérer l’espace pour que de plus grands spécimens se développent. Conséquence : un niveau plus élevé de carbone serait stocké par les forêts et participerait au bon équilibre de la biomasse dans la région. A l’inverse, la diminution ou disparition de ces mêmes pachydermes pourrait engendrer l’expansion de forêts constituées de ce qu’on appelle le « soft-wood« , des arbres à faible absorption en carbone, entrainant notamment une perte de stockage de cet élément.

Des données difficiles à collecter

Pour vérifier leur hypothèse et arriver à cette conclusion, les scientifiques ont collecté des mesures leur permettant de comparer les différentes forêts se trouvant autour du bassin du Congo. Ils ont pu notamment remarquer une corrélation entre la présence des éléphants dans certaines d’entre elles et le nombre et la taille des arbres situés dans la même zone.

Mais le processus a été difficile à analyser. L’impact des éléphants sur leur environnement et la biomasse forestières d’Afrique centrale est un processus qui s’allonge sur une centaine d’années. Pour compléter leur étude, les chercheurs ont donc usé des technologies informatiques pour créer une simulation et visualiser l’impact des éléphants sur les forêts sur plusieurs années.

Une compétitivité réduite

Selon l’abondance des éléphants dans les forêts, la concurrence entre les différents types d’arbre varie. En supprimant les petits arbres, mesurant environ 30cm de diamètre, les éléphants réduisent leur nombre et donc la compétitivité pour l’eau, la lumière et l’espace qui existe entre les différents végétaux. Les espèces qui survivent peuvent alors atteindre des tailles plus grandes et stocker plus de carbone.

« Les éléphants de forêt sont des gestionnaires naturels qui éclaircissent les forêts en ‘élaguant’ ou en enlevant les petits arbres. Ces animaux augmentent la croissance des grands arbres et la production de bois » explique Fabio Berzaghi.

Les éléphants participent également à la germination de plus de 100 espèces d’arbres en dispersant leurs graines lors de leurs déplacements. Ils favorisent donc le renouvellement de la biomasse en Afrique centrale.

Les éléphants, l’animal « gagnant-gagnant »

La présence des pachydermes dans la région a un impact entièrement positif sur l’environnement. Les préserver serait donc un pari « gagnant-gagnant » selon l’étude du laboratoire. Cela permettrait une meilleure conservation de la faune sauvage tout d’abord, mais aussi de favoriser la biodiversité. Enfin, en augmentant son stockage, ils permettent de limiter la présence de carbone dans l’atmosphère et donc de lutter contre le changement climatique.

Problème : les éléphants d’Afrique sont aujourd’hui classés dans les catégories « vulnérables » et « en danger » de la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Or, leur extinction pourrait avoir des conséquences graves sur l’environnement.  Selon les chercheurs du laboratoire, leur disparition pourrait en effet entrainer une baisse de 7% de la biomasse à la surface des terres d’Afrique centrale et la perte de 3 milliards de tonnes de carbone dans les forêts de la région.

https://www.geo.fr/

Stonehenge a-t-il été construit avec du lard ?



Si nous voulions faire un autre site de Stonehenge aujourd’hui, nous utiliserions de la grosse machinerie pour transporter les pierres qui viennent d’ailleurs. Avec toutes ces technologies, nous manquons cruellement d’imagination, car on ne sait pas avec certitude comment ces personnes ont pu transporter des pierres de 50 tonnes et les dresser sur le site. Ce n’est sûrement pas Merlin, ni les extraterrestres, peut-être sur des troncs d’arbre, des rondins, mais 50 tonnes, c’est pesant. Aujourd’hui, une nouvelle piste, ils ont trouvé des morceaux de poteries tout près du site qui contenaient beaucoup de graisse de porc, cela laisse à penser qu’ils auraient pu être utilisés pour lubrifier les pierres pour le transport. Mais rien n’est certain !
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Stonehenge a-t-il été construit avec du lard ?


Céline Deluzarche

Journaliste


La construction du monument de Stonehenge, érigé entre 2800 et 1100 ans avant J.-C, a fait l’objet d’innombrables théories. Une archéologue britannique suggère aujourd’hui que les mégalithes auraient été déplacés grâce à de la graisse de porc.

Les mégalithes de Stonehenge, au sud du pays de Galles en Grande-Bretagne, passionnent depuis de nombreuses années les archéologues et scientifiques. Les interrogations portent notamment sur la façon dont les pierres, qui pèsent pour certaines près de 50 tonnes, ont pu être acheminées et dressées sur le site. Le monument est constitué de plusieurs enceintes concentriques, l’une avec des blocs en grès provenant d’une carrière à 40 km au nord, une autre construite avec des « pierres bleues » provenant de collines à plus de 250 km.

Paniers géants et extraterrestres

De nombreuses hypothèses ont été échafaudées, comme l’utilisation de paniers géants en osier, de rondins en bois et boules de pierres, ou encore des troncs d’arbre. En 2016, dix étudiants de l’University College of London ont ainsi réussi à tirer un monolithe d’une tonne en l’attachant sur un traîneau en rondins à la vitesse de trois mètres toutes les cinq secondes. Dans les années 1970, des géologues ont même suggéré que les gigantesques dalles auraient été transportées par un glacier à la faveur d’un épisode glaciaire. À moins bien entendu que le site ne soit l’œuvre du sorcier Merlin, comme le rapporte la légende du roi Arthur décrite par l’écrivain médiéval Geoffrey de Monmouth, ou celle d’extraterrestres qui auraient utilisé le cercle comme piste d’atterrissage pour leur soucoupe volante.

    Les morceaux de poteries retrouvés à proximité de Stonehenge indiquent qu’elles contenaient une grande quantité de graisse. @EH_Stonehenge

    Des pots de terre remplis de graisse de porc

    Une étude de l’université de Newcastle avance aujourd’hui une nouvelle piste : les bâtisseurs se seraient aidés de graisse de porc pour faire glisser les pierres et les ériger à la verticale. Cette théorie s’appuie sur l’analyse de 300 morceaux de poteries retrouvées à Durrington Walls, près de Stonehenge, et montrant de grandes quantités de résidus de suif. On pensait jusqu’ici que cette graisse de porc était liée aux restes des repas des centaines de travailleurs venus sur le site pour la construction.

    Le cochon grillé à la broche

    Mais d’après Lisa-Marie Shillito, professeur d’archéologie à l’université de Newcastle et auteur de l’étude parue dans la revue Antiquity, cela ne colle pas. D’une part, les fragments retrouvés proviennent de récipients ayant plutôt la taille d’un seau que d’un plat de service destiné à servir la nourriture.

    D’autre part, « les os d’animaux qui ont été excavés sur le site montrent que beaucoup de porcs ont été grillés à la broche plutôt que découpés en morceaux comme on pourrait s’y attendre s’ils étaient cuits dans des pots », explique Lisa-Marie Shillito.

    Enfin, la quantité anormalement élevée de graisse indique forcément une autre utilisation que celle purement alimentaire.

    Cette hypothèse grassouillette est un peu moins glamour que celle des soucoupes volantes. Elle montre en tous cas que les scientifiques ne sont pas à court d’explications, et il est certain que le mystère va encore perdurer pendant des années.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le mystère demeure toujours sur la façon dont les immenses monolithes de Stonehenge ont été acheminés sur le site.

  • Une archéologue de l’université de Newcastle avance que la graisse de porc retrouvée dans des poteries pourrait avoir servi de lubrifiant pour faire glisser les pierres.

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