La loi du Karma


Nos actes ont des conséquences. Dépendant des circonstances tout à une cause à effet. Ce que l’on fait nous revient tôt ou tard.

Nuage


La loi du Karma


Quand un oiseau est vivant, il mange des fourmis. Quand l’oiseau est mort, les fourmis le mangent. Le temps et les circonstances peuvent changer à tout moment, ne pas sous-estimer ou blesser quelqu’un dans la vie. Vous pouvez maintenant être puissant, mais n’oubliez pas que le temps est plus puissant que vous. Il suffit d’un arbre pour faire un million d’allumettes et seulement une allumette pour brûler un million d’arbres.
Sois bon et fais le bien


Jean Mc Abby Bruny

Le Saviez-Vous ► Votre arrière-petit cousin peut trahir votre crime parfait


Maintenant, il est beaucoup plus facile de connaitre nos origines avec des tests d’ADN en Amérique du Nord. Ces tests se regroupent dans une banque de données pour savor qui sont nos descendants qui viennent de partout de l’autre coté du monde. C’est une mine d’or pour les enquêtes policières aux États-Unis qui peuvent retracer des criminelles en dehors de leur propre banque de données de criminelles.
Nuage


Votre arrière-petit cousin peut trahir votre crime parfait


Il vous suffit d'avoir quelque cousine qui partage un de vos seize arrière-grands-parents pour retracer vos origines communes. | Annie Spratt via Unsplash

Il vous suffit d’avoir quelque cousine qui partage un de vos seize arrière-grands-parents pour retracer vos origines communes. | Annie Spratt via Unsplash

Repéré sur New York Times

Repéré par Ines Clivio

La recherche ADN prend un tournant dans les enquêtes policières aux États-Unis puisqu’elle est désormais, en plus d’un motif de suspicion, un motif de condamnation.

La recherche ADN couplée à la génétique avait déjà fait ses preuves à l’été 2018, dans l’arrestation d’un serial killer notoire de la côte ouest américaine. Le 1er juillet 2019, un homme suspecté d’un double meurtre datant de 1987 a été inculpé par la justice américaine grâce à la même technique. C’est une révolution pour la recherche criminelle: jusque-là, jamais l’emploi de cette méthode n’avait été reconnue comme une preuve irréfutable de culpabilité. La généalogie génétique mérite d’être éclaircie.

Développée par Cece Moore, une ex-publicitaire renconvertie en détective généalogique, la technique a tout d’un bon polar; il suffit de l’ADN retrouvé sur les lieux du crime.

Habituellement, l’échantillon n’était confronté qu’aux bases de données de la police –contenant uniquement les ADN de personnes déjà arrêtées et bien souvent racisées– et la comparaison permettait ou bien une identification directe du suspect, ou rien du tout.

Mais l’Américain·e blanc·he est désormais en quête de sa propre histoire. Plus de 26 millions de personnes sont inscrites sur des plateformes de recherche généalogique comme GEDmatch, où pour moins d’une centaine d’euros, on peut se chercher un ADN commun avec un·e autre membre de la plateforme.

Cousin au troisième degré, crime démasqué

Ainsi suffit-il d’avoir quelque cousine au troisième degré (c’est-à-dire qui partage un de vos seize arrière-grands-parents) pour remonter jusqu’à très loin dans les origines d’un individu. Un peu de mathématiques nous apprennent que nous avons environ 800 cousin·es au troisième degré. Pas compliqué d’imaginer, parmi les 800, au moins une personne enthousiaste qui a voulu savoir si oui ou non, elle avait du sang indien. Grâce aux registres civils, on peut retracer un très grand nombre d’arbres généalogiques. De cette manière, retrouver l’ADN exact d’une scène de crime en redescendant les branches de la généalogie s’avère (presque) facile.

C’est ce qu’il s’est passé pour l’affaire William Talbott. En 1987, deux ados canadien·nes, en vacances en couple, sont retrouvé·es assassiné·es à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, avec pour seul indice, une trace de sperme sur les sous-vêtements de la jeune fille. Le fichier de police n’ayant rien donné, l’enquête a périclité, et celui qui avait laissé ses traces et qu’on a appelé «l’individu A» est resté dans l’ombre pendant plus de trente ans.

Mais il a suffi de rentrer les données de l’individu A sur GEDmatch pour trouver une correspondance avec deux cousins éloignés: l’arbre généalogique de la famille a mené l’équipe d’enquête directement à la porte d’un chauffeur routier habitant précisément dans la zone où les corps ont été retrouvés. Sans beaucoup de peine, elle s’est procuré l’ADN du chauffeur et a ainsi mis un nom sur l’individu A: William Talbott.

Cependant, cette condamnation n’a été rendue possible que grâce au partage de données des utilisateurs et utilisatrices de GEDmatch. Alors faut-il ou non divulguer des données personnelles dans le cadre d’une enquête? La condamnation de William Talbott pour le double meurtre de 1987 pose en tout cas les bonnes questions.

http://www.slate.fr/

Au Pérou, les mystérieux géoglyphes de Nasca livrent de nouveaux secrets


Des chercheurs japonais ont pu identifier 4 oiseaux dans le géoglyphe de Nasca au Pérou. Étrangement, les oiseaux dessinés n’étaient probablement pas présents dans cette région. Ces gens ont préféré dessiner des animaux exotiques. Il reste encore des oiseaux à identifier.
Nuage


Au Pérou, les mystérieux géoglyphes de Nasca livrent de nouveaux secrets


Au Pérou, les mystérieux géoglyphes de Nasca livrent de nouveaux secretsLes fascinantes lignes de Nasca, au Pérou.© Christian Haugen / Flickr CC BY 2.0.

Par Léia Santacroce –

Deux pélicans, un jeune perroquet… Des chercheurs japonais affirment avoir identifié avec précision les oiseaux tracés au sol dans les plaines désertiques du bassin du Rio Grande de Nasca, au Pérou.

Géoglyphe, nom masculin : « en archéologie, ensemble de motifs tracés au sol, sur de longues distances, qui ne sont visibles que d’une très grande hauteur », dixit le Larousse.

Tels les quelque 2000 dessins de Nasca, au Pérou, classés au patrimoine mondial en 1994. Les plus célèbres, assurément.

« Situés dans la plaine côtière aride à quelque 400 km au sud de Lima, les géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana couvrent environ 450 km2, précise l’Unesco. Ces lignes, tracées dans le sol entre 500 av. J.-C. et 500 apr. J.-C., soulèvent l’une des plus grandes énigmes de l’archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leur taille et de leur continuité. »

bart theeten / Flickr CC BY-NC-ND 2.0.

Des chercheurs japonais de l’université d’Hokkaido, de l’institut d’ornithologie de Yamashina et de l’université de Yamagata viennent de franchir une nouvelle étape dans la résolution de cette énigme. Dans un article paru le 20 juin dans le Journal ofArchaeological Science*, ils se sont penchés sur le cas précis des géoglyphes représentant des oiseaux (d’autres représentent des insectes, des fleurs, des arbres… d’autres encore des figures géométriques).

Ne pas confondre les canards et les perroquets

« Jusqu’à présent, les oiseaux de seize géoglyphes avaient été identifiés sur la base d’impressions générales, en s’appuyant sur quelques traits morphologiques, explique dans un communiquéMasaki Eda, de l’université d’Hokkaido. De notre côté, nous avons analysé les formes et les tailles relatives du bec, de la tête, du cou, du corps, des ailes, des pattes et de la queue des volatiles. Puis nous les avons comparés à ceux des oiseaux que l’on rencontre actuellement au Pérou. »

Résultat, ce que l’on prenait jusque-là pour un colibri appartiendrait en réalité à une sous-famille d’oiseau-mouche. Et ce que l’on pensait être un petit canard serait en fait un jeune perroquet. Deux pélicans ont également été repérés.

« Uniquement des espèces absentes de cette région du Pérou », font remarquer les chercheurs.

Ils estiment que les auteurs de ces géoglyphes ont pu les observer en se rendant sur la côte

.

« Identifying the bird figures of the Nasca pampas : An ornithological perspective », un article de Masaki Eda, Takeshi Yamasakib, et Masato Sakaic paru dans le Journal of Archaeological Science le 20 juin 2019.

Leur découverte vient renforcer l’hypothèse selon laquelle les habitants de Nasca – une civilisation pré-Inca – préféraient dessiner des animaux exotiques : des pélicans et des oiseaux-mouches donc, mais également des singes et des araignées, animaux caractéristiques de la forêt amazonienne.

La méthode ornithologique présente cependant des limites : seuls quatre oiseaux sur seize ont pu être identifiés avec certitude. Pour faire avancer l’enquête, les scientifiques comptent désormais comparer les géoglyphes avec des volatiles figurant sur des poteries de la même époque exhumées dans la région.

https://www.geo.fr/e

Des milliers d’animaux sauvages saisis dans un coup de filet international


Quand Interpol et l’Organisation mondiale des douanes s’y mettent pour traquer les ventes illégales d’animaux sauvages, ils y mettent le paquet. Ils ont oeuvrer dans 109 pays et ont saisie des animaux, des peaux, des défenses et objets en ivoire., Malheureusement, ce genre d’enquête ne cessera jamais.,
Nuage


Des milliers d’animaux sauvages saisis dans un coup de filet international

Un lionceau a été secouru par Interpol en... (PHOTO AP)

Un lionceau a été secouru par Interpol en Inde.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Lyon

Félins, primates, tortues, reptiles, oiseaux, et même des requins : des milliers d’animaux ont été saisis lors d’un impressionnant coup de filet mondial contre le trafic d’animaux sauvages qui a permis l’arrestation de près de 600 suspects, a annoncé Interpol mercredi.

Au cours de cette opération coordonnée au mois de juin par Interpol et l’Organisation mondiale des douanes (WCO) dans 109 pays, la police a interpellé 582 suspects et également mis la main sur 440 défenses d’éléphants, plus d’une demi-tonne d’objets en ivoire, 2550 mètres cubes de bois et 2600 plantes.

Ces arrestations et saisies ont été déclenchées par une équipe internationale d’enquêteurs et agents des douanes réunie dans les locaux d’Interpol à Singapour. D’autres arrestations et poursuites pourraient survenir dans les semaines et mois à venir, indique Interpol, organisation internationale de police criminelle dont le siège est à Lyon.

Au total, ont été saisis 23 primates, 30 fauves, plus de 4300 oiseaux, près de 10 000 animaux marins dont du corail, des hippocampes, des dauphins et requins, près de 10 000 tortues et quelque 1500 autres reptiles.

Les photos mises en ligne par Interpol montrent notamment des saisies de peaux de crocodile au Royaume-Uni, des dizaines de perroquets entassés les uns contre les autres dans une petite cage grillagée en Inde ou des poissons-zèbre morts pendant leur transport illégal au Brésil.

A également été saisie au Nigeria une demi-tonne d’écailles de pangolin, un des animaux les plus braconnés au monde, auxquelles la médecine traditionnelle chinoise attribue de nombreuses propriétés.

L’opération a remonté plusieurs filières de commerce illégal en ligne, permettant notamment l’arrestation de 21 personnes en Espagne et la saisie de 1850 oiseaux en Italie.

Dans un communiqué diffusé mercredi, Wildlife Conservation Society (WCS) a «applaudi» cette «perturbation massive de réseaux criminels», que cette ONG américaine juge «décisive pour sauver les animaux en danger à travers la planète».

«Ces saisies et arrestations constituent seulement le premier pas. Les gouvernements devraient maintenant assurer un suivi avec des poursuites solides et significatives. Les criminels faisant partie de ces réseaux doivent sentir tout le poids de la loi, des sanctions dissuasives et des peines de prison», insiste la WCS.

Il s’agit de la troisième opération de cette ampleur menée par Interpol, après 2017 et 2018, avec à chaque fois des saisies représentant plusieurs millions de dollars.

https://www.lapresse.ca/

Face à la colère de Trump, l’ambassadeur britannique aux États-Unis démissionne


Je ne connait pas la politique entre le Royaume-Uni et les États-Unis, mais je trouve pitoyable que l’ambassadeur Kim Darroch a donné sa démission suite à la colère de Doanld Trump pour l’avoir qualifié d’incompétent, instable et unique dans son dysfonctionnement. Donald Trump, ne ce gène pourtant pas a insulter et de manquer totalement de tact tout le monde qu’il n’aime pas ou qu’il ne sont pas de son avis. C’est Donald Trump qui devrait démissionner.
Nuage


Face à la colère de Trump, l’ambassadeur britannique aux États-Unis démissionne

L'ambassade du Royaume-Uni à Washington.... (PHOTO AP)

L’ambassade du Royaume-Uni à Washington.

PHOTO AP


CLARA WRIGHT
Agence France-Presse
Londres

Le courroux de Donald Trump a eu raison de l’ambassadeur britannique aux États-Unis Kim Darroch, qui a annoncé sa démission mercredi après la fuite de mémos diplomatiques peu flatteurs à l’égard du président américain.

Dans ses rapports publiés dans la presse samedi, Kim Darroch jugeait Donald Trump «instable» et «incompétent» et l’administration américaine «unique dans son dysfonctionnement».

Ces fuites ont provoqué une tempête : Donald Trump a assuré lundi qu’il n’aurait «plus de contact» avec Kim Darroch, qu’il a qualifié de «type très stupide», et a vertement critiqué la première ministre conservatrice sortante Theresa May qui a affiché son soutien au diplomate.

«Depuis la fuite de documents officiels provenant de cette ambassade, il y a eu beaucoup de spéculations sur mon poste et la durée de mon mandat d’ambassadeur. Je veux mettre fin à cette spéculation. La situation actuelle m’empêche de remplir mon rôle comme je le souhaiterais», a écrit le diplomate dans une lettre adressée à Simon McDonald, chef des services diplomatiques britanniques.

Theresa May a jugé «très regrettable» sa démission, mercredi lors de la séance hebdomadaire de questions au Parlement.

Kim Darroch

AFP

«Un bon gouvernement dépend de la capacité des fonctionnaires à donner des conseils francs et complets. Je veux que tous nos fonctionnaires aient la confiance nécessaire pour le faire», a ajouté la dirigeante dont les velléités de cultiver la «relation spéciale» avec les États-Unis ont subi un nouveau coup de canif.

Cette annonce a également provoqué un certain émoi quant à ses conséquences négatives sur la fonction diplomatique.

«Affaiblir notre pays»

«Si le Royaume-Uni ne peut pas protéger les communications diplomatiques et que cela coûte leur carrière aux gens alors que tout ce qu’ils font c’est exécuter les souhaits du gouvernement, nous allons voir la qualité de nos émissaires se dégrader, leur influence diminuer et cela affaiblira notre pays», a dénoncé Tom Tugendhat, président de la Commission parlementaire des Affaires étrangères.

Kim Darroch, 65 ans, est l’un des diplomates britanniques les plus expérimentés avec une carrière longue de 42 ans. Il était arrivé en poste à Washington en janvier 2016, avant la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. Perçu comme un europhile, il avait auparavant servi comme représentant permanent du Royaume-Uni à Bruxelles de 2007 à 2011.

Le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn a également «regretté» la démission de Kim Darroch qui «a rendu un service honorable et de qualité».

L’ex-chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, donné gagnant de la course pour remplacer Theresa May et qui vante ses «bonnes relations» avec Donald Trump, était très critiqué pour avoir refusé de défendre l’ambassadeur lors d’un débat télévisé mardi soir face à son concurrent, le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt. Ce dernier s’est dit «scandalisé» des fuites des rapports du diplomate.

Mercredi, M. Johnson a fini par dire regretter le départ d’un «diplomate exceptionnel».

«Tragédie personnelle»

Le chef du parti du Brexit, Nigel Farage s’est lui félicité de ce départ, estimant qu’il était «temps de nommer à ce poste un non partisan du maintien dans l’UE qui veut nouer un accord commercial avec l’Amérique».

Le gouvernement britannique espère en effet nouer un accord ambitieux avec Washington après le Brexit.

Londres a ouvert une enquête pour trouver le ou les responsables ayant permis la publication par le Mail on Sunday des rapports confidentiels et envisage des poursuites judiciaires.

«Nous poursuivrons le coupable avec tous les moyens à notre disposition», a déclaré mercredi Simon McDonald, devant la Commission des affaires étrangères.

Il a qualifié l’affaire du «plus grande violation de confiance» jamais rencontrée dans ses services. 

«C’est une tragédie personnelle pour un ami et un collègue», a-t-il ajouté. Et «c’est quelque chose qui nous fera réfléchir à nos façons de travailler», a-t-il souligné, encourageant les diplomates à «se montrer encore plus prudent sur la façon dont ils transmettent leurs informations les plus sensibles».

https://www.lapresse.ca/

Au moins 10 bombes non explo­sées sont cachées sous le site archéo­lo­gique de Pompéi


Cela fait des décennies que la deuxième guerre mondiale est finie et il y a encore des bombes dans le monde qui doivent être désamorcées. Pompéi ne fait pas exception. Comme c’est un site touristique et archéologique, me semble qu’il est temps de s’en occuper.
Nuage


Au moins 10 bombes non explo­sées sont cachées sous le site archéo­lo­gique de Pompéi

par  Suzanne Jovet

Au moins 10 bombes non explo­sées sont cachées dans les fonda­tions du site archéo­lo­gique de Pompéi, dans le sud de l’Ita­lie, rapporte le Guar­dian. Des équipes d’ar­chéo­logues mili­taires procèdent actuel­le­ment à des fouilles pour exhu­mer ces explo­sifs.

Les Alliés les ont largués au cours de neuf bombar­de­ments, le 24 août 1943, avant d’en­va­hir la Botte. Au total, entre 1939 et 1945, 165 bombes ont pilonné le site archéo­lo­gique.

« 96 bombes ont été loca­li­sées et désac­ti­vées », a rapporté le jour­nal italien Il Fatto Quoti­diano.

En revanche, un tiers de la zone n’a pas été explo­rée. Les experts s’at­tendent donc à décou­vrir au moins 10 bombes non explo­sées dans les 22 hectares restants.

Crédit : The Sun

D’après eux, ils n’existe aucun risque d’ex­plo­sion, ce qui est plutôt rassu­rant pour les 2,5 millions de touristes annuels. Selon les statis­tiques du minis­tère italien de la Défense, des milliers de bombes de la Seconde Guerre mondiale sont désa­mor­cées dans le pays chaque année.

Source : The Guar­dian

https://www.ulyces.co/

Le piratage informatique mondial a coûté 45 milliards de dollars en 2018


Le piratage informatique a peut-être diminué, mais les coûts eux ont augmenté. Au moins 45 milliards de dollars canadiens qu’a coûter le piratage, rançonnage, virus etc .. Tout cet argent qui aurait pu servir à autre chose.
Nuage

Le piratage informatique mondial a coûté 45 milliards de dollars en 2018

Des mains tapent sur un clavier d'ordinateur.

Environ 2 millions d’attaques ont été perpétrées par des pirates informatiques l’an dernier.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Logiciels malveillants, courriels infectés par un virus… Les pirates informatiques ont mené environ 2 millions d’attaques en 2018 dans le monde, dont le coût total dépasse 45 milliards de dollars, soit 59 milliards de dollars canadiens, d’après une étude américaine dévoilée mardi.

Selon Internet Society’s Online Trust Alliance, qui a compilé des données provenant du monde entier, les rançongiciels auraient coûté 8 milliards de dollars, soit 10 milliards de dollars canadiens. Ces attaques consistent à s’emparer des données d’un internaute par l’intermédiaire de logiciels malveillants avant d’exiger une rançon en échange du déblocage de l’accès à ces données.

Les municipalités en sont particulièrement victimes, des villes comme Atlanta ou Baltimore, aux États-Unis, ont notamment été forcées de reconstruire leur réseau informatique.

Si le nombre de ce genre d’attaques a baissé d’environ 20 % par rapport à 2017, les pertes financières qu’elles ont provoquées ont bondi de 60 %.

Le minage clandestin, une fraude en hausse

Le rapport pointe la croissance du minage clandestin, qui consiste à fabriquer clandestinement des monnaies virtuelles, comme le bitcoin, en infiltrant un serveur Internet, un ordinateur ou un téléphone intelligent. Le nombre de minages clandestins a triplé, provoquant des pertes d’environ 1,3 milliard de dollars américains (1,7 milliard de dollars canadiens) dans le monde.

Par ailleurs, il a dénombré environ 6515 brèches informatiques ayant exposé les données de 5 milliards de fichiers, ce qui est un peu moins qu’en 2017.

Des chiffres sous-estimés

Mais selon Jeff Wilbur, directeur technique de l’Alliance, les chiffres avancés dans le document sont probablement inférieurs à la réalité dans la mesure où de nombreuses attaques ne sont pas rendues publiques.

Cette étude rassemble des données de sociétés de sécurité informatique comme Symantec et Trend Micro ou d’agences gouvernementales comme la police fédérale américaine (FBI).

https://ici.radio-canada.ca/