Troisième cap


C’est comme dans la vie, quand il y a des ennuis qui se pointent, on essaie de prendre une autre route pour l’éviter.
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Troisième cap



S’il y a des récifs à tribord et une tornade à bâbord, un capitaine avisé trace un troisième cap.


George Raymond Richard Martin

Le Saviez-Vous ► Comment Est-ce Que le Monde de la Publicité Fait Pour Lire Dans Ton Esprit ?


Je croyais que les recherches sur les moteurs de recherche étaient la principale cause des publicités ciblées. Et bien non, la connexion wifi, le GPS de nos téléphones sont aussi des moyens pour savoir qu’est ce qui pourrait potentiellement nous intéresser. Ce n’est pas tout, les applications, les réseaux sociaux qu’on accepte sans trop lire les conditions ont souvent accès au micro … et donc ils peuvent entendre et envoyer l’information à des publicitaires.
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Comment Est-ce Que le Monde de la Publicité Fait Pour Lire Dans Ton Esprit ?

Donald Trump: «Je suis la personne la moins raciste au monde»


Est-ce que Donald Trump est raciste ? Probablement, enfin, c’est ce qu’il inspire malgré qu’il dît le contraire. De toute manière, il ne semble pas aimer grand monde. Il n’aime pas les femmes qui lui tient tête et tous ceux qui ne sont pas de son avis ou que cela ne lui apporte pas quelque chose pour lui. Il peut donner des éloges a une personne, puis le lendemain le traiter de tous les noms. Il donne des postes importants et les destituent s’ils ne font pas ce que Lui veut. De plus, pour une personne publique, il est d’une vulgarité sans nom.
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Donald Trump: «Je suis la personne la moins raciste au monde»

Donald Trump: «Je suis la personne la moins raciste au monde»Photo: Alex Brandon/APDonald Trump

Le président américain Donald Trump s’est défendu mardi des accusations de racisme à son encontre. Ces derniers jours, il a proféré des attaques contre un pasteur et un élu noirs et la ville de Baltimore.

«Je suis la personne la moins raciste au monde», a-t-il déclaré à des journalistes depuis les jardins de la Maison-Blanche.

«Aucun autre président n’a fait autant que moi pour les Afro-Américains», a-t-il avancé. Il a aussi souligné que le chômage des Noirs n’avait «jamais été aussi bas dans l’histoire» des États-Unis.

M. Trump s’en est pris violemment le week-end dernier à l’élu démocrate de Baltimore Elijah Cummings

Il qualifiait ainsi sa circonscription de lieu «dégoûtant infesté de rats», et d’«endroit très dangereux et sale» où «aucun être humain ne voudrait vivre».

Le président assure avoir reçu de nombreux appels de «la communauté afro-américaine» pour le «remercier de (son) implication» sur le sujet et le féliciter que «quelqu’un dise enfin la vérité».

Il a également accusé lundi le révérend Al Sharpton, figure du mouvement de défense des droits des Noirs, d’être un «escroc» qui «déteste les Blancs et les policiers».

«Je m’entendais bien avec Al Sharpton. Maintenant, c’est un raciste», a insisté mardi M. Trump.

Donald Trump avait déjà affirmé mi-juillet qu’il n’y avait pas «une once de racisme» en lui après avoir invité quatre élues démocrates issues de minorités à «retourner» dans leur pays d’origine.

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Au milieu du Pacifique, l’île Henderson, paradis perdu par le plastique


L’île Henderson, atoll désert du Pacifique est inscrite comme patrimoine mondial par UNESCO. Elle se situe entre la Nouvelle-Zélande et le Pérou. Étant isolée, elle est une richesse de diversité par sa faune marine ainsi que les oiseaux marins. Malheureusement, malgré tout, à cause des courants océaniques, des tonnes de plastiques viennent enlever son cachet particulier. Ces déchets plastiques viennent de partout dans le monde. Le plastique qui se dégrade est ingéré par les oiseaux et les tortues. Même si des gens ramassent le plus possible ces déchets, le problème n’est pas résolus tant qu’il n’y a pas de changement sur le plastique à usage unique.
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Au milieu du Pacifique, l’île Henderson, paradis perdu par le plastique

C'est pour son « écologie pratiquement intacte » que l'île Henderson, atoll... (PHOTO IAIN MCGREGOR, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

PHOTO IAIN MCGREGOR, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE


NEIL SANDS
Agence France-Presse
Wellington

C’est pour son « écologie pratiquement intacte » que l’île Henderson, atoll désert du Pacifique, fut inscrite en 1988 sur la liste du patrimoine mondial. Elle est aujourd’hui noyée sous un océan de déchets plastiques face auquel les scientifiques se disent démunis.

Rattachée à la colonie britannique de Pitcairn, l’île se trouve à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et le Pérou, distants d’environ 5500 kilomètres. 

Mais en dépit de son isolement extrême, ce joyau a l’une des plus fortes concentrations de déchets plastiques au monde, en raison du jeu des courants océaniques.

« Nous y avons trouvé des débris provenant d’à peu près partout », explique Jennifer Lavers, une chercheuse basée en Australie qui a conduit le mois dernier une expédition sur l’île.

« Il y avait des bouteilles et des boîtes, toute sorte de matériel de pêche et les déchets provenaient, eh bien, de tous les pays que vous voulez, d’Allemagne, du Canada, des États-Unis, du Chili, d’Argentine, d’Équateur. »

« C’est vraiment un message, cela montre que chaque pays a une responsabilité dans la protection de l’environnement, jusque dans ces endroits reculés. »

Comme sur un tapis roulant

L’île Henderson se trouve au centre du gyre subtropical du Pacifique Sud, un gigantesque tourbillon océanique qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, descendant la côte australienne pour remonter ensuite le long de l’Amérique du Sud.

Ce gyre est une bénédiction pour l’atoll en ce qu’il contribue à ramener dans ses eaux les nutriments qui contribuent à la prolifération d’une riche faune marine et de colonies d’oiseaux marins.

Alors que les atolls coralliens sont typiquement pauvres en espèces, celui d’Henderson est d’une diversité telle qu’il fut inscrit en 1988 sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO, pour sa « valeur universelle exceptionnelle ».

« En tant que l’une des dernières îles calcaires de grande taille à avoir conservé une écologie pratiquement intacte, l’île d’Henderson a préservé sa beauté exceptionnelle avec ses plages de sable blanc, ses falaises calcaires et sa riche végétation pratiquement intacte », indique encore l’UNESCO sur son site internet.

« Sa situation isolée permet d’y observer la dynamique de l’évolution insulaire et de la sélection naturelle. »

Voilà cependant des années que le gyre agit aussi comme un tapis roulant déversant en permanence quantité de plastiques piégés dans ce qui est nommé le vortex de déchets du Pacifique Sud.

C’est en 2015 que Mme Lavers y a réalisé sa première expédition, recensant 700 morceaux de plastique au mètre carré, soit une des concentrations les plus élevées au monde.

« Fermer le robinet »

Pour aggraver le problème, les vagues ont contribué à réduire la moitié de ces déchets en poussières presque invisibles et quasiment impossibles à ramasser, mais qui sont facilement ingérées par les oiseaux ou les tortues.

Le mois dernier, la scientifique a organisé sur l’île un ramassage de déchets, et six tonnes de plastique ont été collectées sur les plages en deux semaines de dur labeur.

Leur bateau ne pouvant approcher suffisamment près de la côte, ces déchets n’ont pu être emportés. Ils ont été rassemblés au-delà de la ligne de pleine mer en vue d’une récupération future.

Mme Lavers a cependant reconnu qu’il était « déchirant », après cet effort, d’assister en direct au souillage des plages par de nouveaux déchets.

« Nous avons pris notre déjeuner et observé en temps réel le rejet par l’océan de bouées, morceaux de cordage et autres déchets », raconte-t-elle.

Pour la chercheuse, qui envisage de nouvelles expéditions vers Henderson en 2020 et 2021, cela ne fait que souligner le fait que les nettoyages de plages ne sont pas une solution à long terme.

« Cela illustre la nécessité de fermer le robinet à la source », poursuit-elle, en demandant de plus grandes restrictions concernant les plastiques à usage unique.

« Il y a tellement de plastique dans les océans. Il faut faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que davantage n’y soient rejetés. »

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Cette pierre gravée il y a 10.000 ans serait le plus ancien calendrier lunaire


Près de Rome, une pierre longiligne datant de 10 000 ans, portant 27 ou 28 des entailles sur ses trois côtés. Les archéologues croient qu’il était utilisé comme calendrier lunaire par les Homo sapiens. Cela démontrait encore une fois qu’ils étaient beaucoup plus intelligent que l’on croyait, il aurait eu probablement des notions en astronomie.
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Cette pierre gravée il y a 10.000 ans serait le plus ancien calendrier lunaire


Marie-Céline Ray
Journaliste

Découvert à Velletri, près de Rome en Italie, ce petit objet en pierre daterait du paléolithique supérieur. Une étude réalisée par un chercheur de l’université Sapienza montre qu’il porte des entailles au nombre de 27 ou 28, suggérant un lien avec le cycle lunaire.

Si vous ouvrez votre agenda sur la page de cette semaine, peut-être constaterez-vous que jeudi prochain commence un nouveau cycle de la Lune, en même temps qu’un nouveau mois de l’année. Mais comment faisaient les hommes préhistoriques pour se repérer dans leur calendrier et quelles connaissances avaient-ils des cycles lunaires ? Cette curieuse pierre trouvée en 2007 dans les collines Alban, au sud de Rome, apporte peut-être un élément de réponse.

L’objet allongé a intrigué les archéologues à cause de petites incisions linéaires qu’il porte sur trois de ses faces. Ces entailles orientées perpendiculairement par rapport aux bords du caillou formaient donc trois ensembles, l’un comprenant sept traits, l’autre neuf/dix et le dernier onze. Ces marques, espacées régulièrement sur chaque côté, utilisaient toute la longueur du caillou.

Le nombre total de ces marques, 27 ou 28, rappelle celui des jours d’un cycle lunaire, ce qui suggère un lien avec le cycle de la Lune. Pour en savoir un peu plus sur l’histoire de cet objet, différentes analyses microscopiques, à la fois au microscope optique et électronique, ont étéeffectuées. D‘après l’université Sapienza, les entailles auraient probablement été réalisées à la fin du pleistocène, il y a plus de 10.000 ans.







Le saviez-vous ?

Le pléistocènes, qui couvre la majeure partie de l’ère quaternaire, correspond aux quatre périodes glaciaires. Il est suivi par l’holocène, plus récent. Le paléolithique est la période de la préhistoire la plus ancienne, qui se caractérise par l’utilisation de la pierre taillée par l’Homme. Elle se termine vers -10.000 ans, avec le retrait de la glaciation et le début du mésolithique. Si le pleistocène et le paléolithique recouvrent des périodes proches, l’un fait référence à l’histoire géologique et l’autre à l’histoire humaine.


L’analyse pétrochimique de la pierre montre qu’il s’agit d’un calcaire marneux provenant d’un affleurement situé à une dizaine de kilomètres du lieu de sa découverte.

Un outil de pierre transformé en calendrier lunaire ?

Les études réalisées sur le petit objet ont permis de retracer la chronologie de son histoire.

Il aurait d’abord été utilisé pour modifier d’autres outils en pierre, « puis comme pilon pour broyer des pigments colorés tels que l’ocre rouge », explique le communiqué de l’université.

Cet objet longiligne pouvait servir de calendrier lunaire. © Altamura, Journal of Archaeological Science 2019, Sapienza Universita di Roma

Cet objet longiligne pouvait servir de calendrier lunaire. © Altamura, Journal of Archaeological Science 2019, Sapienza Universita di Roma

Pour Flavio Altamura, chercheur au département des antiquités à l’université Sapienza, « L’étude révèle que les entailles ont été réalisées au fil du temps en utilisant plusieurs types d’outil de taille, comme si elles avaient été utilisées pour le comptage et le calcul, ou pour stocker certaines informations sur une période de temps. »

 Dans l’article paru dans la revue Journal of Archaeological Science, l’archéologue explique que l’objet « affiche toutes les fonctionnalités théorisées dans la littérature pour la validation des calendriers lunaires. »

Cette pierre, bien que mystérieuse, témoigne des capacités cognitives et mathématiques d’Homo sapiens à cette époque et peut-être de ses connaissances sur les phases de la Lune. L’intérêt d’Homo sapiens pour l’astronomie a déjà été évoqué pour expliquer des figurations dessinées dans des grottes comme celle de Lascaux, et qui pourraient reproduire des constellations.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un objet longiligne en pierre a été retrouvé près de Rome.

  • Sur trois de ses côtés, il porte des entailles au nombre de 27 ou 28.

  • Gravé il y a plus de 10.000 ans, ce petit objet pourrait servir de calendrier lunaire.

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Des aînés morts étouffés par leur grilled cheese


Quand on prend de l’âge, il se peut que la déglutition se fasse moins bien. Certains aliments deviennent donc dangereux. Il semble que pour le sandwich au fromage fondu, appelle aussi grilled cheese peut provoquer un étouffement entrainant la mort.
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Des aînés morts étouffés par leur grilled cheese

Au moins huit résidants de centres d'hébergement se... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE)

Au moins huit résidants de centres d’hébergement se sont étouffés à mort en mangeant un grilled cheese au cours des dernières années au Québec.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Fondant, délicieux… et potentiellement dangereux. Au moins huit résidants de centres d’hébergement se sont étouffés à mort en mangeant un grilled cheese au cours des dernières années, poussant un coroner à demander au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) d’enquêter sur ce repas apparemment si inoffensif.

Dans la foulée de son rapport, une quarantaine d’établissements de santé de la Montérégie ont déjà restreint la distribution de ce mets.

Aînés, personnes ayant un handicap physique ou intellectuel : toutes les catégories de résidants sont représentées parmi les victimes. Une façon « épouvantable » de mourir, selon un spécialiste, qui frappe particulièrement les individus les plus vulnérables de la société.

Deux résidantes sont mortes de la même façon à quelques années d’intervalle au Centre d’hébergement Gertrude-Lafrance de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le coroner André-H. Dandavino a été dépêché sur place les deux fois. C’est au cours de son enquête sur le plus récent de ces deux cas, dont le rapport a été produit le printemps dernier, qu’il s’est rendu compte qu’il pouvait s’agir d’un problème plus large.

« Le sandwich grillé au fromage semble problématique et à risque pour les personnes âgées. » –  Le coroner André-H. Dandavino

Dans l’espoir de sauver d’autres vies, le médecin a recommandé au ministère de la Santé d’évaluer « le risque associé au sandwich grillé au fromage, dans le contexte d’une réflexion globale sur la réduction des risques d’étouffement par des aliments chez les personnes en hébergement ».

Au ministère de la Santé, on semble vouloir ne pas se focaliser sur le grilled cheese, mais étudier de façon plus globale le problème des étouffements en résidence.

« Bien que le rapport du coroner Dandavino cible le risque associé au sandwich grillé au fromage qui serait en cause dans ce décès, le MSSS dirige davantage sa réflexion sur les mesures à mettre en place pour réduire les risques d’étouffement, de façon générale », a indiqué Marie-Claude Lacasse, porte-parole du Ministère.

« Notre hantise »

« Quand mes enfants et moi, on l’emmenait passer la fin de semaine à la maison, c’était toujours notre hantise qu’il s’étouffe », se rappelle Diane Chorel, de Batiscan.

Son conjoint, Fernand Caron, est mort en 2017 en mangeant un grilled cheese dans la résidence où il habitait. M. Caron, 71 ans, était paraplégique.

« À la longue, il a perdu l’élocution et la déglutition, a dit sa veuve. On aurait dit que sa mâchoire n’était pas assez forte pour croquer comme il faut dans la nourriture. »

Le diététiste Michel Sanscartier est un spécialiste des problèmes de déglutition chez les aînés. Selon lui, les sandwichs sont de façon générale la source de nombreux étouffements chez les patients québécois. Et parmi les sandwichs, le grilled cheese présente un problème particulier.

« Le grilled cheese est plus adhésif. Il va coller à l’intérieur des parois [de la bouche], plus que le sandwich aux oeufs, qui est beaucoup moins adhésif. »   Michel Sanscartier, diététiste

Concrètement, un étouffement se produit habituellement quand des aliments forment une boule dans la bouche qui en vient à bloquer le passage de l’air. Les aliments collants sont plus susceptibles de former une boule.

« Je trouve important qu’on se penche sur cette réalité, a-t-il dit. Mais il ne faudrait pas prendre que le grilled cheese, il faudrait prendre l’ensemble de l’oeuvre. »

Manque de diététistes

Stéphanie Chevalier, professeure associée à l’École de nutrition humaine de l’Université McGill, souligne elle aussi que le grilled cheese présente des risques particuliers parce qu’il est collant. Il le sera d’autant s’il est servi froid, par exemple à cause d’un délai pour le découper en morceaux, a-t-elle dit.

Pour la professeure Chevalier, la solution réside dans une meilleure évaluation de tous les résidants à leur arrivée en établissement, puis à des évaluations régulières à mesure que leur situation évolue.

Mais « il y a un manque flagrant de diététistes dans les résidences », a-t-elle déploré.

Les deux spécialistes s’entendent sur le fait que la solution n’est pas de bannir le grilled cheese dans toutes les résidences qui accueillent des aînés ou des personnes handicapées.

« Si on y va toujours avec le plus bas dénominateur commun et on coupe, [on enlève] un plaisir énorme pour plusieurs personnes âgées. Je trouverais ça dommage, a dit Michel Sanscartier. C’est un aliment qui est très apprécié, comme les frites, les hamburgers ou le pâté chinois. Ça a une connotation culturelle pour les personnes âgées, ils le reconnaissent. »

Accès restreint au grilled cheese

Au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre, dont dépend le Centre d’hébergement Gertrude-Lafrance, on a modifié les menus afin de restreindre l’accès aux grilled cheese.

L’organisation a « procédé à l’exclusion du sandwich grillé au fromage du menu de la texture molle », a indiqué Martine Lesage, responsable des communications. « Le sandwich pourra donc être offert selon la condition du résidant. »

Le CISSS a aussi « sensibilisé les nutritionnistes desservant la clientèle en CHSLD, en lien avec les données sur le niveau de risque pour les décès par suffocation que représentent les pains et les sandwichs, dont le sandwich grillé au fromage », a ajouté Mme Lesage.

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Cet arbre en apparence mort vampirise les ressources de ses voisins


    Est-ce que les vampires existent ? J’en doute, enfin peut-être chez une espèce de chauve-souris et sur un arbre en Nouvelle-Zélande. En fait, c’est une souche qui est en symbiose avec ses voisins. Cette souche n’a aucune activité comme la photosynthèse, mais elle survie en pompant grâce aux racines, les ressources des arbres voisins.
    Nuage


    Cet arbre en apparence mort vampirise les ressources de ses voisins


    Céline Deluzarche


    Journaliste

    Une souche de kaori apparemment morte parvient pourtant à produire du tissu calleux en suçant la sève, durant la nuit, des arbres vivant alentour. Cette étrange symbiose racinaire pourrait amener à reconsidérer notre définition même de l’arbre.

    C’est un arbre mort au milieu d’une forêt en Nouvelle-Zélande. Il n’a plus de branches, plus de feuilles, et ne produit plus aucune photosynthèse. Cette souche de kaori (Agathis australis), un conifère géant pouvant mesurer jusqu’à 60 mètres de haut, continue cependant à avoir une activité en « vampirisant » les ressources de ses voisins grâce à ses racines.

    Une souche vampire qui suce la sève des arbres durant la nuit

    Cette souche zombie a attiré l’attention de deux chercheurs de l’université d’Auckland, qui ont constaté qu’elle continuait à suinter de la résine et présentait une excroissance de tissu calleux, laissant entendre que l’arbre n’était pas si mort que ça. Ils ont alors équipé la souche de capteurs pour mesurer le flux d’eau circulant dans le tronc, et ont découvert une drôle d’activité souterraine : durant la journée, lorsque les arbres alentour transpirent, la souche est totalement inerte. Mais la nuit venue, ou lors de jours très pluvieux, elle se réveille et la sève circule dans ses vaisseaux.

    N’ayant plus d’activité photosynthétique, la souche est normalement incapable de produire du carbone par elle-même. Mais elle a trouvé une astuce : greffer ses racines sur celles de ses voisins afin de pomper l’eau et les nutriments que ces derniers absorbent durant la journée. Ce genre de greffe est possible lorsque l’arbre détecte des racines biocompatibles à proximité, expliquent les chercheurs. Dans ce cas, ils estiment que la greffe est survenue avant la mort de l’arbre, mais ce n’est pas certain.

    Durant la journée, où les arbres vivants sont occupés à pomper les ressources grâce à la transpiration, la souche est inerte. La nuit et les jours de pluie, lorsque les arbres vivants se « reposent », elle pompe la sève grâce à ses racines greffées sur celles des arbres autour. © C.D, d'après Sebastian Leuzinger/iScience

    Durant la journée, où les arbres vivants sont occupés à pomper les ressources grâce à la transpiration, la souche est inerte. La nuit et les jours de pluie, lorsque les arbres vivants se « reposent », elle pompe la sève grâce à ses racines greffées sur celles des arbres autour. © C.D, d’après Sebastian Leuzinger/iScience

      Un réseau racinaire symbiotique

      De précédents cas d’interactions entre arbres vivants avaient déjà été rapportés. Mais c’est la première fois que l’on découvre un tel arbre « vampire ». Ce phénomène ressemble malgré tout à une véritable symbiose, ou des organismes différents s’associent au profit de chacun. Pour l’arbre mort, l’avantage est évident : il continue à bénéficier des ressources de ses voisins sans être capable de les fabriquer lui-même. Mais les arbres vivants pourraient eux tirer quelques avantages d’un tel réseau racinaire. En partageant les ressources à plusieurs, ils ont accès à plus d’eau et de nutriments. D’autre part, une plus grande surface des racines permet d’augmenter la stabilité du sol, ce qui freine l’érosion. À l’inverse, ce partage pourrait faciliter la propagation des pathogènes comme le Phytophthora agathidicida, un champignon tellurique qui ravage les kaoris.

      La forêt est-elle un unique superorganisme ?

      « Avec une unique observation de ce type, il est difficile de tirer des conclusions générales », admettent les chercheurs dans leur étude publiée le 25 juillet dans le journal iScience. « Mais si le partage entre les arbres est un phénomène commun, nous aurons à redéfinir la notion même de ce qu’est un arbre, avancent-ils. La forêt pourrait ainsi être considérée comme un « superorganisme » qui redistribue les ressources entre des individus génétiquement différents. »



      CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une souche d’arbre n’ayant plus aucune activité photosynthétique parvient à survivre en pompant les ressources captées par les arbres vivants à proximité.

  • Ses racines se sont greffées sur celles des autres, formant un réseau racinaire complexe.

  • On ignore encore les raisons de cette symbiose étrange, qui pourrait amener à redéfinir la notion même de l’arbre.

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