Amour


Je pense vraiment que parler aux plantes, l’énergie que l’on dégage peut aider les plantes à bien grandir, tout comme parler aux animaux avec douceur les rends heureux, alors que dire des humains. Cela rendrait la vie plus simple et plus belle.
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Amour



Si parler aux plantes avec amour leurs permet d’aider à leur croissance, imaginez ce que parler avec amour aux humain peut faire


Inconnu

D’étonnantes pieuvres iridescentes filmées aux Philippines


Faire de la plongée et réussir à filmer des pieuvres couvertures de toute beauté, c’est une randonnée marine qui en valait la peine. Les coleurs sont magnifiques.

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D’étonnantes pieuvres iridescentes filmées aux Philippines


Ce duo de pieuvres couvertures (du genre Tremoctopus) a été filmé de nuit près de l’île de Romblon aux Philippines entre 9 et 22 mètres de profondeur. © Joseph Elayani, YouTube

Céline Deluzarche
Journaliste

Les océans recèlent décidément des créatures étonnantes. Ce couple de pieuvres aux reflets colorés a été capturé en vidéo au large de l’île de Romblon aux Philippines, le 5 avril dernier, par le plongeur Joseph Elayani (la deuxième pieuvre arrive à la fin de la vidéo). Les magnifiques teintes multicolores sont dues aux variations rapides de niveaux de lumière de la caméra haute définition utilisée pour la plongée de nuit, qui transforme les reflets pastel bleus et violets du corps de la pieuvre en tons chatoyants de rouges et oranges vifs.

Cet octopode pélagique appelé Tremoctopus violaceus est aussi surnommé « pieuvre couverture » car il possède une fine membrane entre ses tentacules qu’il déploie en cas de danger pour effrayer les prédateurs. Une des particularités de cette espèce est l’énorme différence de taille entre le mâle et la femelle : le premier n’est pas plus gros qu’une noix (2,5 cm) quand la femelle dépasse les 180 cm et peut peser 40.000 fois plus lourd ! Autre spécificité de cet étrange animal : il est immunisé contre le venin de la physalie (fausse méduse) dont il arrache les filaments pour s’en servir comme moyen de défense. 

Si Tremoctopus violaceus n’est pas spécialement rare (on en trouve dans tous les océans du monde), il est très difficile de l’observer en conditions naturelles.

 « C’est la première fois que deux pieuvres aussi proches sont filmées en même temps », atteste Joseph Elayani auprès de l’agence de presse Caters News.

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► 17 choses à savoir sur votre répugnante coloc, la scutigère


La scutigère est assez impressionnante comme animale, car elle n’est pas un insecte. Les gens qui la voient seront probablement portés à la supprimer et pourtant, elle peut être une alliée dans la maison. Elle est gourmande et mange que des insectes et parfois même ses congénères. En plus, elle ne fait pas de dégâts au mur ni d’ailleurs à tout autre matériel. Si elle est présente dans la maison, c’est qu’elle a de quoi pour vivre.
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17 choses à savoir sur votre répugnante coloc, la scutigère

17 choses à savoir sur votre répugnante coloc, la

LEONID EREMEYCHUK VIA GETTY IMAGES

N’appelez pas l’exterminateur trop vite!

  • Par Philippe Lépine

Lorsque vous la voyez, impossible de l’oublier. Elle vous hante la nuit, surtout lorsqu’elle vous échappe. La scutigère, cette immense bibitte d’intérieur aux pattes multiples qui file à vive allure, grouille dans la plupart des maisons québécoises, mais s’avère une meilleure coloc que vous le pensez.

Voici ce que vous devez savoir sur la scutigera coleoptrata.

1. Elle fuit la lumière (donc vous n’êtes pas censé la voir trop souvent).

2. C’est une redoutable prédatrice. Elle mange les petits insectes, tels les cloportes, les araignées, les mouches, les blattes. (Il vaut donc mieux la laisser s’enfuir et continuer de chasser… si vous en avez le courage).

3. Elle chasse aussi les punaises de lit, mais moins efficacement comme les deux bestioles ne se tiennent pas dans les mêmes endroits.

4. Plus vous en voyez, plus vous avez des insectes dans la maison. L’automne est donc une bonne saison pour les scutigères, comme les bestioles ont tendance à rentrer à l’intérieur quand le mercure redescend.

5. La scutigère a un venin. Il sert à paralyser ses proies. Il n’est pas «reconnu» comme dangereux pour l’humain ou les animaux domestiques, mais peut causer des réactions allergiques chez certains.

17 choses à savoir sur votre répugnante coloc, la

LEONID EREMEYCHUK VIA GETTY IMAGES

6. Elle peut dégager une odeur nauséabonde lorsqu’elle est perturbée, Donc, pas touche!

7. La scutigère possède deux yeux qui contiennent jusqu’à 600 «yeux simples» appelés ocelles. Ark. Ark. Ark!!!

8. Elle mesure entre trois et cinq centimètres, SANS. LES. PATTES.

9. Elle est plus présente dans les endroits chauds et humides. On les retrouve souvent dans la baignoire, l’évier, les fissures, la tuyauterie, sur les cimaises et parfois sur les murs.

10. Ce n’est pas un insecte, mais un A-NI-MAL! Les insectes ont trois paires de pattes. La scutigère, un centipède, est un animal au même titre qu’une araignée.

House centipede on the underside of a

DAVEMHUNTPHOTOGRAPHY VIA GETTY IMAGESHouse centipede on the underside of a rock

11. La scutigère n’a pas 1000 pattes, mais 30 qui s’allongent vers l’extrémité de son corps. Ainsi, elle ne s’enfarge pas dans ses propres pattes.

12. La femelle peut avoir des pattes qui font deux fois la longueur de son corps.

13. Elle peut filer à une vitesse de 40 cm/seconde.

14. Elle est cannibale : elle peut se nourrir d’autres scutigères.

15. La scutigère ne cause pas de dommage matériel. Elle laisse la structure de votre bâtiment et vos avoirs tranquille.

16. La femelle pond entre 130 et 290 œufs individuellement sur le sol.

17. Pour l’exterminer, bonne chance! Il faudra vous attaquer aux autres bibittes de la maison afin qu’elle soit privée de nourriture. Si votre demeure est bien ventilée et que le taux d’humidité y est bas, il y a moins de chances qu’elle vienne faire coucou.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Au Pakistan, des lions utilisés comme animaux de compagnie


Comment peuvent-ils avoir un permis pour importer un animal exotique comme un lion, une espèce menacée ? Ce n’est pas une vie pour un animal d’être en cage. Montrer son prestige en ayant des animaux sauvages et plus de l’égoïsme que prétendre aimer les animaux.
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Au Pakistan, des lions utilisés comme animaux de compagnie


Importer des animaux exotiques est relativement aisé au Pakistan, la législation étant peu regardante en la matière. Les réseaux sociaux fourmillent de vidéos de riches Karachites paradant avec des lions assis dans leurs 4X4 de luxe.

Bilal Mansoor Khawaja ne masque pas sa fierté lorsqu’il caresse la crinière de son lion blanc, l’un des milliers d’animaux exotiques de son « zoo » personnel à Karachi au Pakistan, où un commerce florissant d’espèces sauvages approvisionne l’élite dorée.

« Ce sont… (certains) des animaux les plus rares que je possède », se rengorge cet industriel de 29 ans, en tenant le félin en laisse.

Importer des animaux exotiques est relativement aisé au Pakistan, la législation étant peu regardante en la matière, et une fois à l’intérieur du pays, il n’y a quasiment pas de réglementation.

Ces dernières années, des centaines d’entre eux ont été transportés au Pakistan ou élevés sur place. Les grands félins, considérés comme des symboles de richesse et de puissance, ont particulièrement la cote.

Les réseaux sociaux fourmillent de vidéos de riches Karachites paradant avec des lions assis dans leurs 4X4 de luxe. Les journaux font parfois état de l’arrestation de certains d’entre eux.

Bilal Mansoor Khawaja estime qu’il y a jusqu’à 300 lions dans la seule ville de Karachi (sud), mégalopole portuaire d’environ 20 millions d’habitants réputée pour ses trafics multiples.

Dans cette cité chaotique à la chaleur étouffante, les félins sont gardés dans des jardins, à l’intérieur de cages sur des toits ou encore dans des fermes.

L’industriel bientôt trentenaire confie posséder plus de 4 000 animaux de 800 espèces différentes, dont des zèbres, des flamants roses et des chevaux. Ils vivent pour partie dans une propriété de près de 4 hectares au beau milieu de la jungle urbaine. Parmi eux, une poignée de lions et de tigres, ses « joyaux de la couronne ».

Sa collection n’est pas une question de statut ou de prestige, affirme-t-il, mais plus simplement une manifestation de son amour pour les animaux de compagnie.

« Nous, les Pakistanais, nous avons un problème : là où notre cœur est doux, il est très doux. Quand il est dur, il est très dur », lance-t-il.

Plus de 30 personnes travaillent par roulement et quatre soignants se relaient pour s’occuper des bêtes, explique Bilal Mansoor Khawaja, qui confie dépenser un argent fou pour son zoo personnel, sans toutefois accepter d’en révéler le montant.

Mais qu’importe le budget, ou même les blessures, mineures, qu’il a accumulées au fil des ans :

« Avec chaque blessure, mon amour pour ces animaux (…) grandit », sourit-il.

Disponible en 48 heures

Le marchand d’animaux exotiques Aleem Paracha, qui prétend être l’un des trois premiers importateurs d’animaux exotiques à Karachi, affirme pouvoir livrer un lion blanc en 48 heures moyennant 1,4 million de roupies (environ 7 800 euros).

Des certificats des pays d’origine ainsi que des permis des autorités seront aussi fournis pour tout animal introduit au Pakistan, conformément à un traité international visant à protéger les espèces menacées, ajoute-t-il.

Des éleveurs, dont une trentaine basés à Karachi, peuvent également fournir des lions à tout moment, assure Aleem Paracha, selon qui « l’élevage de lions se porte très bien à Karachi ».

Si les espèces indigènes sont relativement protégées au Pakistan, un certain flou entoure le sort des animaux importés.

Et « la loi est silencieuse » sur l’élevage de fauves, regrette Javed Mahar, le chef du département de la faune de la province du Sindh, dont Karachi est la capitale.

Or « il y a beaucoup d’éleveurs privés et ils sont très louches »,déplore Uzma Khan, conseillère technique pour l’ONG de protection de la nature WWF (Fonds mondial pour la nature).

Les contraintes sur les zoos privés sont infinitésimales, remarque-t-elle, alors même que les zoos publics sont réputés pour leur négligence et qu’aucune autorité n’est en charge de leur surveillance.

« Déficiences en calcium »

Certains propriétaires, comme Bilal Mansoor Khawaja, peuvent avoir les moyens et la passion pour fournir une alimentation saine à leurs animaux. Mais d’autres sont connus pour ne pas être à la hauteur.

Isma Gheewala, vétérinaire à Karachi, affirme avoir traité entre 100 et 150 gros félins dans sa clinique ces dernières années pour des déficiences en calcium.

« Leurs os deviennent extrêmement fragiles », explique-t-elle. « Et s’ils sautent d’à peine 30 centimètres de haut, ils se blesseront un os ou autre chose, et mettront du temps à s’en remettre. »

Le propriétaire et le vendeur d’animaux exotiques rencontrés par l’AFP réfutent toutefois l’idée que retirer ces espèces de leur habitat naturel et les élever au Pakistan leur serait nuisible.

« Beaucoup d’animaux sont soit éteints, soit sur le point de l’être »,soutient Bilal Mansoor Khawaja. « Je ne veux pas que les prochaines générations ne voient pas ces animaux. »

Un argument qui fait bondir Uzma Khan, de WWF.

« Un animal en captivité n’est pas ce qu’il est dans la nature », observe-t-elle.

Et d’ajouter : « Quel est l’intérêt d’avoir un animal qui ne chasse pas, qui est dans une cage sans montrer son comportement naturel ? »

https://www.geo.fr/

Au lieu de tuer les requins, éduquons les êtres humains


Les quelques attaques de requins sont, je crois, plus souvent des gens qui se trouvent dans l’eau pour le plaisir. Tuer des requins pour la protection humaine, alors que c’est leur environnement, me parait exagéré. Les propriétaires de bateau, et croisières vont jeter de la nourriture où il est susceptible d’avoir des humains. Ils sont une des grandes causes de la présence des requins qui deviennent sédentaires. Pourquoi aller à la chasse si la bouffe est tout là ? L’homme à ce côté égoïste de vouloir tout au détriment de la nature.
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Au lieu de tuer les requins, éduquons les êtres humains

Des associations, des personnes lambda et des spécialistent s'insurgent contre cette décision. | skeeze / Pixabay

Des associations, des personnes lambda et des spécialistent s’insurgent contre cette décision. | skeeze / Pixabay

Sylvie Nadin

La province Sud de Nouméa a autorisé l’euthanasie d’une vingtaine de squales pour calmer les craintes de la population après deux attaques successives à quelques jours d’intervalle.

Anthony, un jeune garçon de 10 ans, a été victime d’une attaque de requin bouledogue le 25 mai alors qu’il nageait dans la baie de l’Orphelinat à Nouméa. Grièvement blessé, il a ému la population calédonienne, qui a soutenu sa mère lorsqu’elle a mis une cagnotte en ligne.

Quelques jours plus tard, le 29 mai, dans l’extrême nord de la Nouvelle-Calédonie, une seconde attaque a eu lieu. Un pêcheur est mort.

Sur les réseaux sociaux et dans les médias, la diffusion de photos et de vidéos de requins vus près de Nouméa ne s’est pas fait attendre. Les plages se sont vidées malgré l’arrivée des vacances scolaires.

Pour remédier à cette hémorragie, la province Sud et la ville de Nouméa ont immédiatement mis en place un programme de lutte contre le risque requin dont la première phase a consisté à en «prélever» une vingtaine afin de les euthanasier. Le plan d’actions dévoilé par la province Sud et la mairie de Nouméa prévoit des mesures à court, moyen et long terme.

«Shark feeding» et sédentarisation

Depuis quelques mois, de nombreux requins bouledogues ont été repérés aux abords de Nouméa, en particulier à Nouville et dans les marinas. La présence de nourriture les ferait sortir des eaux sombres et s’approcher des bords. Le shark feeding, pratique consistant à les nourrir dans le but de les observer, est pourtant strictement interdit en Nouvelle-Calédonie.

La cause de la sédentarisation de ces squales serait liée à d’autres facteurs: les professionnel·les de la pêche –dont les spécialistes de la haute mer accusés de jeter leurs déchets organiques en arrivant vers Nouméa–, les propriétaires de bateaux qui jetteraient leurs déchets dans les zones de mouillages (ports, baies, îlots), les bateaux de croisière et les résidus d’égouts déversés dans les ports, etc., nombre de personnes sont considérées comme responsables même si aucune ne semble prête à assumer.

«Penser qu’il y a une véritable prolifération des requins résulte d’un biais cognitif.» Éric Clua, directeur de recherches au CRIOBE

La province Sud estime que cette «prolifération» de requins bouledogues est à l’origine de l’attaque de l’enfant mais on ne dispose d’aucun chiffre ni d’aucune étude pour étayer cette observation. Ces populations d’animaux marins n’ont pas été estimées.

Éric Clua, directeur de recherche au Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (CRIOBE) et spécialiste des requins, est sceptique: «Ce sont des conjectures liées à de simples observations. Penser qu’il y a une véritable prolifération résulte d’un biais cognitif. Ce n’est pas parce que nous voyons plus de requins qu’il y en a réellement plus. Cela signifie juste que nous les voyons plus facilement qu’avant. Les requins remontent des eaux sombres où ils étaient depuis toujours et où on ne les voyait pas, à cause de ce nourrissage, volontaire et involontaire, qui les attire à la surface, proche des berges.»

Selon ce chercheur qui a vécu de 2002 à 2012 en Nouvelle-Calédonie et qui étudie aujourd’hui les requins en Polynésie française, ces deux attaques violentes, sans connexion mais à seulement quelques jours d’intervalle ont induit un problème de perception.

Non, les requins ne se trompent pas de proies

Éric Clua critique ce type de campagnes punitives dans un article publié par la revue Conservation Letters. Selon lui, les attaques mortelles ne sont pas dues à une densité élevée de squales mais plutôt au comportement singulier de certains spécimens. Rares, ces individus auraient un profil «déviant».

L’éco-anthropologue juge simpliste l’idée selon laquelle le requin attaque l’homme dans un but alimentaire:

«Les requins sont pragmatiques, ils vont avant tout manger ce qu’ils connaissent. Il lui faut beaucoup d’audace pour cibler une proie de la taille d’un homme Cette audace est un facteur plus déterminant que la pénurie alimentaire. Sinon, comment expliquer que certains requins attaquaient déjà l’homme alors même qu’il y avait des poissons à profusion dans les zones affectées aujourd’hui par la surpêche? Ce n’est pas le nombre d’attaques qui a significativement augmenté (sinon légèrement) mais la perception qu’on en a. Par ailleurs, aucun facteur de causalité ne relie le nourrissage avec l’augmentation des attaques.»

«S’ils croquent un doigt, les requins ne confondent pas pour autant un humain avec du thon ou une autre proie habituelle.» Éric Clua, directeur de recherches au CRIOBE

Le seul facteur de causalité établi par deux études australienne et américaine pour expliquer la fréquence de ces agressions est l’augmentation de la fréquentation des plages. La probabilité qu’un requin morde un humain reste inchangée. Les êtres humains, en revanche, vont de plus en plus vers les requins. Plus de gens sur les plages, ce sont aussi plus de gens dans l’eau parmi lesquels certains pratiquent des sports aquatiques qui les rapprochent de nouvelles zones de rencontre potentielle avec les squales.

«Les requins, à cause du feeding, deviennent de moins en moins timides. S’ils croquent un doigt avec l’idée de récupérer à manger ils ne confondent pas pour autant un humain avec du thon ou une autre proie habituelle. Les requins ne se trompent pas. La théorie selon laquelle leurs attaques seraient liées à une erreur de leur part, confondant un surfeur avec une tortue, est désormais mise à mal»,ajoute Éric Clua, qui déplore la pénurie de spécialistes dans ce domaine.

Une décision qui ne plaît pas à tout le monde

Julien Chable, président de l’antenne de Sea Shepherd en Nouvelle-Calédonie, s’interroge à propos de la décision de capturer et d’euthanasier ces vingt requins:

«Sur quelles bases scientifiques repose cette décision? Pourquoi là, pourquoi maintenant, pourquoi en abattre vingt? D’où vient ce chiffre?»

L’association, impliquée dans la conservation et la préservation des milieux et des espèces marines, s’intéresse à la question depuis plusieurs années.

«L’attaque qui a eu lieu à Nouméa est dramatique mais il ne faut pas prendre des décisions hâtives sous le coup de l’émotion. C’est un dossier qui mérite des études, des concertations, un travail de fond.»

Karine Lambert, directrice de l’environnement de la province Sud, justifie cette décision: «Le nombre de vingt n’est pas donné au hasard. La quantité de requins a été estimée sur la grande rade. Aux dires des experts, c’est le nombre suffisant pour faire diminuer la densité de ces requins qui s’installent dans la durée et qui se comportent anormalemnt car ils sont habitués à être nourris dans les ports et à se précipiter vers tout ce qui tombe dans l’eau.»

L’espèce est protégée par le code de l’Environnement de la province mais celui-ci permet aussi la régulation par prélèvement d’un certain nombre de squales sur un périmètre réduit «lorsque des intérêts relatifs à la protection de la vie humaine le justifient» (Article 240-5).

Julien Chable considère malgré tout cette mesure comme inutile.

«Nous savons que ça ne marche pas! En Australie, ils ont abattu de très nombreux requins et pourtant il y a toujours des attaques. Il faut s’intéresser aux retours d’expériences d’autres pays. Jusqu’où irons-nous? Jusqu’à abattre l’ensemble des requins pour qu’il n’y ait plus aucun risque? Ce n’est pas cohérent de prendre cette décision sans avoir demandé au préalable des études à de vrais spécialistes et sans avoir un minimum de données.»

L’opposition à la décision de la province Sud ne se résume pas à l’association. La pétition en ligne a recueilli quasi 10.000 signatures dès le lendemain de sa mise en ligne et dépasse les 21.552 le 3 juillet

Un programme qui ne s’arrête pas au «prélèvement»

La province Sud insiste: le programme ne se résume pas au «prélèvement» mais aussi à une phase de prévention et à une surveillance accrue du feeding –déjà interdit.

«La décision de capturer et d’euthanasier les requins n’a pas été prise à la hâte», se défend Karine Lambert.

D’autres solutions ont été testées auparavant.

«Les essais menés par la province visant à capturer certains individus pour les relâcher de l’autre côté de la barrière corallienne n’ont pas été concluants. Tous les spécimens bagués sont revenus côté lagon», indique un communiqué de presse de la province Sud.

Avant de pouvoir appliquer ces mesures préventives, la province Sud souhaite diminuer le nombre de requins sédentarisés aux abords de Nouméa. La décision a été prise en s’appuyant sur une étude permettant d’estimer la densité de squales dans la zone.

«Nous avons croisé les données de visualisation spatiale et temporelle avec les observations des usagers des ports», explique Karine Lambert.

«Les gens doivent pouvoir nettoyer la coque de leur bateau sans avoir à craindre la présence de requins bouledogue.» Karine Lambert, directrice de l’environnement de la province Sud de Nouméa

La mise en place du programme a été accélérée par l’attaque du jeune Anthony à Nouméa mais la province Sud y réfléchissait déjà depuis plusieurs mois car «normalement, les requins ne restent pas au même endroit».

Leur sédentarisation serait à l’origine de leur comportement «déviant», selon la directrice de l’environnement de la province Sud, qui reprend le terme employé par Éric Clua. «Les requins sont trop nombreux pour rester dans un espace où l’activité humaine est dense, comme dans les baies et les ports. Les gens doivent pouvoir nettoyer la coque de leur bateau sans avoir à craindre leur présence. Nous ne sommes pas allés capturer ces requins au milieu de l’océan mais dans un port, précise-t-elle. Surtout, ce plan va bien au-delà de cette régulation.»

Pour empêcher le feeding, le programme interdit les mouillages forains en baie des Citrons, (Nouméa), l’une des plus fréquentées par les personnes qui se baignent. Un programme de sensibilisation à la réduction des déchets versés dans les eaux portuaires a aussi été mis en place auprès des populations qui font usage des ports.

Ces mesures sont destinées à calmer les craintes de la population locale. Elles pourront éventuellement diminuer la densité de requins sédentaires. Reste qu’une vraie compréhension du comportement de ces espèces et une augmentation des études scientifiques sur ce sujet seraient nécessaires pour appliquer des actions concrètes et pérennes dans les zones où êtres humains et requins cohabitent.


http://www.slate.fr/

L’administration Trump est «inepte», selon l’ambassadeur du Royaume-Uni à Washington


Une fuite de mémo de l’ambassade du Royaume-Uni qui donne ses impressions de Donald Trump. De toute façon, je suis certaine que bien des gens pensent la même chose que le Président des États-Unis n’est pas à sa place face ses décisions envers des pays étrangers, les propos dont il n’a aucune connaissance, comme dans son discours lors de la fête nationale des USA et bien d’autres choses.
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L’administration Trump est «inepte», selon l’ambassadeur du Royaume-Uni à Washington


Le diplomate aurait affirmé que la présidence Trump... (PHOTO J. SCOTT APPLEWHITE, AP)

Le diplomate aurait affirmé que la présidence Trump était susceptible de « s’écraser en flammes » et de « s’achever dans la disgrâce »

PHOTO J. SCOTT APPLEWHITE, AP

Agence France-Presse
Londres

L’administration de Donald Trump est « inepte » et « unique dans son dysfonctionnement », estime l’ambassadeur du Royaume-Uni aux États-Unis, Kim Darroch, selon des câbles diplomatiques qui ont fuité, publiés par le Mail on Sunday.

Le diplomate aurait ainsi affirmé que la présidence Trump était susceptible de « s’écraser en flammes » et de « s’achever dans la disgrâce », dans ses mémos et rapports transmis à Londres, selon l’hebdomadaire.

« Nous ne pensons pas vraiment que cette administration va devenir substantiellement plus normale, moins dysfonctionnelle, moins imprévisible, moins divisée, moins maladroite et inepte diplomatiquement », écrit ainsi Kim Darroch dans un de ses messages, selon le Mail on Sunday.

Le président américain est « instable » et « incompétent », a encore estimé le diplomate de 65 ans.

Un autre mémo à propos de la visite d’État controversée de M. Trump le mois dernier à Londres rapporte que le président américain et son équipe ont été « éblouis », mais que malgré tout la Grande-Bretagne pourrait ne pas conserver longtemps sa belle image car « c’est toujours le pays de l’Amérique d’abord ».

L’ambassadeur écrit encore que les informations « le chaos et les luttes féroces » qui agitent la Maison-Blanche-des « fake news », selon Donald Trump – sont « pour la plupart véridiques ».

Kim Darroch est l’un des diplomates les plus expérimentés en poste à Washington, où il est arrivé en janvier 2016, avant la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.

Selon le Mail on Sunday, les mémos qui ont fuité, vraisemblablement divulgués par un fonctionnaire britannique, couvrent une période qui commence en 2017.

Dans un des messages les plus récents, daté du 22 juin, M. Darroch critique la politique du président américain sur l’Iran, qui a fait craindre un conflit armé : M. Trump a à ce sujet des positions « incohérentes », « chaotiques ».

Et le fait qu’il ait renoncé au dernier moment à des frappes de missiles contre le régime de Téhéran en représailles après qu’un drone américain a été abattu, semble-t-il car 150 Iraniens risquaient d’être tués, est un argument qui « ne tient pas ».

« C’est plus sûrement parce qu’il n’a jamais été complètement convaincu par cette solution, et il était inquiet de comment ce revirement par rapport à une de ses promesses de campagne de 2016 serait perçu en 2020 », indique M. Darroch, faisant référence à la prochaine présidentielle.

Le ministère britannique des Affaires étrangères n’a pas contesté la véracité de ces mémos diplomatiques.

« Les Britanniques sont en droit d’attendre que nos ambassadeurs donnent à nos ministres des évaluations honnêtes sur les politiques de leur pays », a indiqué une porte-parole. « Leurs vues ne sont pas nécessairement celles de nos ministres ou de notre gouvernement ».

« Notre équipe à Washington a des relations solides avec la Maison-Blanche et nul doute qu’elles résisteront à de tels comportements mesquins », a encore dit la porte-parole à propos d’éventuelles retombées après ces fuites.

https://www.lapresse.ca/

Plus de 400 victimes: en Grande-Bretagne, le démantèlement d’un vaste réseau d’esclavage


C’est pitoyable qu’en 2019, l’esclavage est encore en force dans le monde. En Grande-Bretagne, ils ont démantelé un réseau de trafic humain. Des Polonais qu’on leur promettait une meilleure vie, on travailler dans des usines, des centres de recyclages … et ont vécu dans des lieux insalubres
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Plus de 400 victimes: en Grande-Bretagne, le démantèlement d’un vaste réseau d’esclavage


Liasses de billets et cartes bancaires aux noms des esclaves du gang retrouvées par la police britannique | Capture d'écran / West Midlands Police

Liasses de billets et cartes bancaires aux noms des esclaves du gang retrouvées par la police britannique | Capture d’écran / West Midlands Police

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur BBC

Un gang des West Midlands faisait venir en Grande-Bretagne des bus de Polonais pour les exploiter

C’est l’un des plus gros réseaux d’esclavage contemporains connus en Grande-Bretagne: la police estime son nombre de victimes à plus de 400 personnes. Un gang des West Midlands faisait venir en bus de Pologne en Angleterre des individus, âgés de 17 à plus de 60 ans, avec la promesse d’y trouver un travail et une vie meilleure. Une fois arrivées, les victimes étaient enfermées dans des maisons insalubres et forcées d’effectuer divers travaux ouvriers.

Trafic d’êtres humains

Un premier procès avait eu lieu en février dernier, au terme duquel cinq membres du gang, associés à deux familles du crime polonaises, avaient été condamnés pour avoir commis des crimes de trafic d’êtres humains, de travail forcé et de blanchiment d’argent. Ce vendredi, trois autres membres de ce réseau de crime organisé viennent d’être jugés coupables. Leurs peines vont de trois à onze ans d’emprisonnement, et l’un des condamnés, Ignacy Brzezinski, est actuellement en cavale.

Les huit criminels –cinq hommes et trois femmes– visaient les plus précaires, choisissant leurs cibles parmi les sans-abris, les anciens détenus et les alcooliques. Leur réseau a été démantelé après que deux de leurs victimes ont parvenu à s’échapper en 2015 et ont contacté l’association Hope for Justice.

Violences et humiliations

Entassées à quatre par chambre dans des maisons infestées de rats, parfois sans eau courante, dans les environs de West Bromwich, Smethwick et Walsall, les victimes devaient travailler toute la journée dans des centres de recyclage, des fermes et des usines de transformation de dinde pour un salaire de 20£ par semaine versé sur des comptes contrôlés par les membres du gang. Si elles se révoltaient, elles étaient soumises à des traitements violents et humiliants. L’un·e des prisonnier·es est mort·e en captivité.

On estime qu’entre juin 2012 et octobre 2017, le gang a ainsi gagné plus de deux millions de livres sterling. Marek Chowaniec, âgé de 30 ans, est considéré comme le «visage respectable» de cette organisation, ayant joué un rôle principal auprès des banques et des agences d’emploi.

L’enquête aura duré quatre ans: elle a mené à l’identification de 92 victimes, mais la police estime qu’au moins 350 autres personnes sont passées entre les mains du gang.

http://www.slate.fr/

La réalité virtuelle utilisée pour soulager les enfants


Quoi de plus traumatisant pour un enfant qui doit subir des traitements à l’hôpital. L’hôpital Sainte-Justine à Montréal utilise la réalité virtuelle pour aider à diriger l’attention de l’enfant ailleurs que sur les traitements. Il semble que cela est très positif. Cela doit sûrement fonctionner pour les adultes, j’aimerais bien essayer chez le dentiste.
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La réalité virtuelle utilisée pour soulager les enfants


La réalité virtuelle utilisée pour soulager les

SYLVIE LE MAY/CHU SAINTE-JUSTINE VIA PC

Le CHU Sainte-Justine utilise deux formes de réalité virtuelle.

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La réalité virtuelle permet de soulager les enfants qui doivent subir des procédures déplaisantes ou stressantes, démontrent des projets-pilotes menés au CHU Sainte-Justine.

«On vise vraiment à détourner l’enfant de la source de douleur, à dévier son attention de la source de stress et de peur aussi, a expliqué la chercheure Sylvie Le May, du Centre de recherche du centre hospitalier pédiatrique montréalais. Souvent, ce sont des procédures qui ne sont pas nécessairement très douloureuses, mais qui créent beaucoup d’appréhension, de peur et d’anxiété chez les enfants.»

Pour le moment, la réalité virtuelle est principalement utilisée pour soulager ce que Mme Le May appelle «la douleur aiguë procédurale», comme celle qui accompagne une ponction veineuse, la pose d’un cathéter intraveineux, le changement de pansements chez les brûlés ou les injections à l’urgence — toutes des choses, dit-elle, «qui vont générer beaucoup de peur et d’anxiété, et qui vont faire augmenter la douleur».

Des chercheurs de Toronto et de Los Angeles ont quant à eux commencé à l’utiliser auprès d’une clientèle qui souffre de douleur chronique.

«Dans tous les projets qu’on a faits à date, la réalité virtuelle a facilité la procédure de soins, a ajouté Mme Le May. Ça a été dans le fond une procédure plus humanisante pour les enfants et les parents qui voyaient leur enfant qui était distrait, qui avait moins de douleur.»

Les trois projets pilotes menés jusqu’à présent se sont révélés si prometteurs au niveau de la faisabilité, de l’acceptabilité, de la satisfaction et des effets sur les enfants que des essais cliniques seront maintenant effectués pour recueillir plus de données sur l’efficacité de l’intervention de réalité virtuelle.

Cela permettra notamment de mesurer si le recours à la réalité virtuelle permet de réduire la quantité de médication requise pour contrer la douleur.

Deux formes de réalité virtuelle

Si la réalité virtuelle existe depuis 25 ans, ses applications auprès des enfants sont relativement récentes. En plus des projets menés au CHU Sainte-Justine, des initiatives ont également cours à l’Hôpital pour enfants malades de Toronto et au BC Children’s Hospital.

Le CHU Sainte-Justine utilise deux formes de réalité virtuelle: la forme immersive pour les plus vieux (entre sept et 17 ans) et la forme hybride pour les plus jeunes. La forme immersive est celle avec laquelle la population sera la plus familière, celle qui requiert l’utilisation de lunettes que l’enfant porte sur la tête; la forme hybride utilise plutôt un écran incurvé qui donne une impression d’être «dans» l’écran.

 On utilise la forme hybride auprès des plus petits pour des raisons de sécurité et parce que leur cortex visuel n’est pas encore complètement développé, a expliqué Sylvie Le May.

«Pour les enfants plus petits, avec l’écran, le jeu vidéo qu’on a travaillé permet de générer des bulles, puis les bulles touchent un champignon et il y a un chat qui sort, a-t-elle ajouté. L’interaction peut se faire par elle-même ou elle peut être générée par l’enfant.»

Dans le cas de la version immersive, l’enfant est équipé d’une petite manette qui lui permet de lancer des balles, de crever des ballons et de se balader dans un univers avec lequel il peut interagir.

«Ça dévie complètement l’attention de l’enfant de la source de douleur», a réitéré Mme Le May.

Le jeu utilisé pour les plus petits a été trouvé sur internet, puis modifié pour stimuler davantage leurs cerveaux. Le jeu destiné aux plus vieux, Dreamland, a été développé spécifiquement pour le CHU Sainte-Justine par la firme Oniric Interactive.

» Cliquez ici pour un aperçu du jeu immersif développé par Oniric Interactive et le CHU Sainte-Justine.

«On a contrôlé vraiment l’intérieur du jeu, la vitesse, les éléments du jeu, les niveaux, l’expérience immersive, dit la chercheure. Ça ne veut pas dire qu’on ne pourrait pas utiliser un jeu qui serait disponible pour le grand public, mais souvent ces jeux-là sont soit violents, soit trop rapides, soit ils entraînent rapidement des nausées, des vomissements et des étourdissements. Puisque nous sommes dans un contexte hospitalier, où les enfants sont parfois un peu perturbés par leur condition, il fallait tout de même travailler sur certains de ces facteurs-là pour minimiser les cybermalaises. Le but n’est pas de les rendre encore plus malades.»

D’autres applications possibles

«Si on prend les projets de réalité virtuelle immersive, on a vraiment vu une différence entre les groupes qui avaient la réalité virtuelle et les groupes qui ne l’avaient pas, sur la détresse, la mémoire, la procédure était plus facile à faire, et il y avait très peu d’effets secondaires, a expliqué Mme Le May. Un groupe a eu un peu de nausées et d’étourdissements, mais en général très peu d’effets secondaires. C’était très apprécié des parents, des professionnels de la santé qui font la procédure, parce que souvent ça facilite la procédure, ils n’ont pas à recommencer deux ou trois fois parce que l’enfant est trop agité ou qu’il a peur.»

La réalité virtuelle est une intervention peu coûteuse qui a fait ses preuves, poursuit-elle, et elle pourrait maintenant s’étendre à d’autres secteurs de soins, après avoir été utilisée à l’urgence, avec les brûlés et en orthopédie.

Mme Le May entrevoit notamment des applications possibles dans le traitement des phobies ou des troubles alimentaires, ou encore en réadaptation.

«Souvent en réadaptation il y a une appréhension de la douleur ou de bouger les membres, alors en ayant la réalité virtuelle l’ergothérapeute ou le physiothérapeute peut prévenir l’enfant qu’il va bouger son bras ou sa jambe, et ça détourne l’attention de l’enfant du membre qui va bouger ou qui est douloureux, et ça facilite la procédure de soins, a-t-elle précisé.

«On est de plus en plus sollicités à l’hôpital dans différents secteurs pour l’utilisation de la réalité virtuelle, on commence vraiment à prendre de l’essor.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/