Tourisme animalier et dérives : ce qu’il faut savoir avant de partir à la rencontre des animaux


Dans les réseaux sociaux, nous ne devrions pas encourager les égoportraits fait avec des animaux exotiques. Des animaux dangereux ont été dressés par maltraitance ou droguer. Des bébés, c’est mignons, mais cela les empêche de retourner à la vie sauvage. Nous sommes responsables de ce qui circulent sur le Web en encourageant ces gens qui font du tourisme animalier. Quant à l’écovolontariat, il y a des signes qui montrent si les animaux sont exploités ou simplement aidé pour un bien-être et si possible retourner à la vie sauvage.
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Tourisme animalier et dérives : ce qu’il faut savoir avant de partir à la rencontre des animaux


Tourisme animalier et dérives : ce qu'il faut savoir avant de partir à la rencontre des animauxDes touristes dans un parc à tigres de Thaïlande.© Bronek Kaminski/Barcroft India/Getty Images

Par Emeline Férard

Le tourisme animalier est devenu un marché particulièrement lucratif à travers le monde. S’il permet aux voyageurs de vivre des expériences inoubliables, il est trop souvent synonyme de souffrance pour les animaux exploités.

Partir à l’autre bout du monde à la rencontre d’animaux exotiques, la perspective fait rêver plus d’un voyageur. Et ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à se lancer. En témoignent les réseaux sociaux où fleurissent les publications de millions d’internautes fiers de partager les expériences qu’ils ont vécues avec des lions, des éléphants, des dauphins ou encore des loutres.

Selon l’ONG World Animal Protection (WAP), le tourisme de faune sauvage représente un marché global de quelque 250 millions de dollars (environ 225 millions d’euros) et constitue une source de revenus non négligeables pour les pays en développement. Mais le tableau est moins idyllique que ne le laissent croire les photos de vacances.

Car si les diverses activités proposées sont sources de divertissement pour les voyageurs, pour les animaux utilisés, elles sont souvent synonymes de conditions de vie misérables.

« On estime qu’à l’échelle mondiale, le tourisme animalier condamne quelque 550.000 animaux sauvages à une souffrance généralement invisible » et dissimulée aux touristes, explique World Animal Protection.

Stop aux selfies

En 2016, cette ONG a publié un vaste rapport sur les dessous des activités de divertissement faisant intervenir des tigres en Thaïlande. Cette année-là, 830 félins captifs étaient recensés dans le pays sur des sites proposant des spectacles ou des interactions type photographie. Ce qu’ignorent les visiteurs, c’est que ces performances sont jugées contre-nature et particulièrement stressantes pour les animaux.

Pour les réaliser, les tigres sont soumis à des dressages punitifs et passent l’essentiel de leur vie enchainés ou confinés dans de petites cages. Pour permettre aux touristes de faire des selfies, certains n’hésitent pas à droguer les félins ou ôter leurs griffes. Quant aux bébés, ils sont généralement enlevés à leur mère dès leur plus jeune âge pour être câlinés et nourris par les visiteurs.

Les tigres ne sont pas les seules victimes de la course aux photos. C’est aussi le cas de nombreuses autres espèces telles que les paresseux en Amérique du Sud. Comme l’a révélé World Animal Protection en 2017, il est désormais fréquent que des hommes se rendent en pleine forêt tropicale pour capturer des paresseux qu’ils utilisent ensuite pour proposer des photographies aux touristes.

Des singes, des dauphins, des hiboux ou encore des serpents subissent le même sort dans d’autres pays. Un constat préoccupant qui a poussé l’ONG à mettre en place le Wildlife Selfie Code. Celui-ci incite les touristes à ne pas prendre de photos si l’animal est tenu, porté dans les bras ou enchainé, s’il doit être appâté avec de la nourriture ou s’il risque d’être blessé.

Après avoir été interpellé sur les abus liés à cette pratique, Instagram a décidé de mettre en place un message d’avertissement dès qu’un hashtag associe selfie et un animal sauvage, par exemple #tigerselfie

. « Vous recherchez un hashtag qui pourrait être associé à des publications encourageant des comportements nuisibles pour les animaux ou l’environnement », explique ce message.

Des balades à dos d’éléphants décriées

Les selfies ne sont pas les seules activités touristiques pointées du doigt en matière de bien-être animal. Parmi les plus décriées, figurent notamment les balades à dos d’éléphant régulièrement proposées en Asie. De même que les interactions ou les spectacles de type numéros de cirque, cette performance est considérée comme stressante et nuisible pour les pachydermes.

Surtout, elle implique un processus particulièrement brutal et traumatisant connu sous le nom de phajaan. Cette méthode consiste à briser l’esprit de l’éléphant afin de le rendre docile et malléable. Pour cela, les pachydermes, âgés de quelques années seulement, sont enchainés ou enfermés dans des cages avant de subir des châtiments corporels ou des privations de sommeil, de nourriture ou d’eau.

Si les animaux ne meurent pas durant le processus, une fois leur volonté brisée, ils sont utilisés pour les balades, des safaris ou des spectacles de rue. En 2017, World Animal Protection a mené une enquête sur 2.923 éléphants utilisés pour le divertissement en Asie : trois sur quatre se sont avérés vivre dans des conditions jugées mauvaises ou inacceptables.

Un éléphant captif attaché en Inde. – Easwaran Chand/Getty Images

D’autres animaux, moins exotiques, souffrent également du succès des balades touristiques. L’organisation The Donkey Sanctuary, par exemple, a dénoncé à plusieurs reprises le sort des ânes de l’île de Santorin utilisés pour voyager à travers les falaises et transporter les affaires des visiteurs. Les mulets seraient aujourd’hui de plus en plus nombreux à être victimes de maltraitance et de problèmes de santé.

L’écovolontariat, attention aux pièges

Les dérives associées au tourisme animalier ne sont pas nouvelles et les alertes émises par les ONG ont fait naitre une certaine prise de conscience parmi les touristes. Si ceci a permis de dénoncer certaines pratiques et mettre en lumière la situation de certaines espèces, elle a aussi donné naissance à de nouvelles illusions.

Dans plusieurs pays, sont apparus des sanctuaires ou des refuges qui exploitent leurs animaux sous couvert de participer à la protection des espèces. Certains vont même jusqu’à proposer des missions d’écovolontariat. C’est notamment le cas de projets en Afrique offrant la possibilité à des voyageurs volontaires d’interagir avec des lions.

Frank Seidel, fondateur du portail francophone Guidisto spécialisé dans le volontariat à l’international, connait bien le problème. Dès la création du site en 2016, il a d’ailleurs décidé d’exclure systématiquement toutes les missions impliquant de jeunes félins (lions, léopards, guépards ou tigres). Des missions qui soutiennent très souvent l’élevage intensif et la chasse aux trophées.

« Si un projet propose de manière standard une interaction avec de jeunes lions, par exemple leur donner le biberon ou se balader avec eux dans la savane, il faut qu’il y ait un flux continu d’animaux à disposition et aujourd’hui, cela n’est possible que lorsque les lions sont élevés dans cet objectif », explique à GEO, Frank Seidel.

Une touriste porte un jeune lionceau dans un ranch en Afrique du Sud. – Sinikka Tarvainen/Picture alliance via Getty Images

Or, « lorsque ces lionceaux interagissent avec les humains, il devient ensuite impossible de les réintroduire dans la vie sauvage. A l’âge adulte, ils sont alors mis à disposition dans des chasses appelées chasses en boite parce qu’ils sont enfermés dans des enclos où ils peuvent être facilement tués par des chasseurs de trophées », poursuit-il. « Et le lien [entre ces pratiques] est systématique ».

Sans les exclure intégralement, l’équipe de Guidisto mène une évaluation scrupuleuse des missions d’écovolontariat impliquant des éléphants en captivité.

 « Dans cette catégorie aussi, les dérives sont importantes et fréquentes donc nous menons une évaluation projet par projet et nous excluons tout ceux qui ne sont pas suffisamment axés sur le bien-être des éléphants », souligne Franck Seidel.

Des conseils pour déceler les dérives

Les dérives du tourisme de faune sauvage ne s’observent pas qu’à l’autre bout du monde. On en répertorie également aux Etats-Unis ou en Europe notamment. Et il n’est pas toujours facile de réaliser la souffrance animale que ces activités causent tant les responsables s’appliquent souvent à la dissimuler. Il existe pourtant bel et bien des lieux qui parviennent à allier tourisme et bien-être animal.

Comment alors distinguer ces lieux respectueux des autres qui préfèrent privilégier le profit ? Avant de visiter un site présentant des animaux captifs quels qu’ils soient et de quelque façon que ce soit, il est important de se renseigner sur celui-ci et sur les activités qu’il propose. Les commentaires sur les réseaux sociaux ou des sites de voyage peuvent notamment aider à déceler d’éventuelles dérives.

Dans le cas particulier de l’éco-volontariat, des portails comme Guidisto peuvent aider à faire le bon choix et sélectionner des missions sérieuses. En pratique, plusieurs signes peuvent alerter. En voici cinq.

1 – Les animaux ont-ils assez d’espace ?

Les conditions de vie des animaux est l’un des principaux critères qui doivent alerter. Pour assurer leur bien-être, ceux-ci ne doivent pas être enchainés ou attachés. Ils doivent disposer d’un espace suffisant pour se mouvoir, se tenir debout, éventuellement pour escalader et se baigner si nécessaire. La propreté des enclos, la présence de nourriture et d’eau sont d’autres facteurs primordiaux. Dans l’idéal, l’animal doit disposer d’un habitat suffisamment grand et proche de son milieu naturel et doit lui offrir la possibilité de se cacher des regards s’il le souhaite.

2 – Les animaux semblent-ils en bonne santé ?

Il n’est pas toujours facile d’évaluer d’un simple coup d’oeil l’état de santé d’un animal. Mais là encore, certains signes peuvent alerter. S’il semble maigre, malade, présente des blessures non soignées ou des difficultés à se mouvoir, cela peut être le résultat de conditions de vie inadaptées. Le comportement peut également alerter. Par exemple, si l’animal montre des comportements répétitifs – il peut s’agir de va-et-vient ou de gestes répétés – cela peut être indicateur de stress. Les éléphants captifs, par exemple, y sont particulièrement sujets. Ils ont tendance à se balancer d’une patte sur l’autre ou à agiter leur tête.

3 – Les animaux semblent-ils avoir été dressés ?

Comme expliqué précédemment, les spectacles animaliers n’ont rien de naturel. De la même façon, il est anormal pour un animal né en captivité ou sauvage de se laisser facilement approcher, de poser pour des photographies ou d’accepter de se baigner avec des touristes. Tous ces comportements sont le plus souvent le fruit d’un dressage brutal et punitif qui peut passer par l’utilisation d’outils – un « bullhook » pour les éléphants par exemple – ou la privation de nourriture. Des pratiques qui engendrent souffrance mentale et physique aux animaux.

Nager avec les dauphins fait partie des activités très appréciées des touristes au détriment du bien-être animal. – CC

4 – Est-il possible d’interagir avec les animaux ?

Ce facteur est l’un des plus importants pour déceler d’éventuelles dérives. Des interactions trop étroites ou trop fréquentes avec les visiteurs – câlins, balades, photographies – n’ont, là encore, rien de naturel pour les animaux, même en captivité. Encore moins pour des espèces normalement considérées comme dangereuses comme des tigres ou des ours. Ces pratiques doivent donc être évitées. D’autant plus lorsqu’elles passent par une rémunération. A l’inverse, si les interactions entre les animaux et les touristes sont limitées voire interdites, cela peut attester de la prise en compte du bien-être des pensionnaires.

5 – Y a-t-il des bébés animaux ?

Ce signe peut être un bon moyen de distinguer un vrai sanctuaire d’un centre qui sert simplement à exploiter ses animaux. Généralement, les sanctuaires ne pratiquent pas la reproduction, même à des fins de conservation, car ils disposent souvent de moyens limités et ne peuvent se permettre d’accueillir des naissances. Ils peuvent en revanche secourir des bébés ou des femelles enceintes. Si un lieu abrite de jeunes spécimens et qu’il propose des interactions aux visiteurs, il y a donc de fortes chances que la conservation ne soit pas le but premier.

Lorsqu’il s’agit de partir à la rencontre d’animaux sauvages dans leur habitat naturel, il existe de la même façon des règles cruciales pour assurer leur bien-être et leur sécurité. De même que celles des touristes. Il est notamment important de toujours rester à une distance suffisante des animaux. Si ces derniers semblent réagir à la présence humaine, c’est que les curieux sont déjà bien trop près.

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Un drone livre avec succès des médicaments sous ordonnance


Le Canada est grand, et ce n’est pas tout le monde qui reste dans les villes, près des pharmacies. Avec un drone, il est possible de changer les choses et rendre plus accessibles les médicaments pour ceux qui sont loin.
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Un drone livre avec succès des médicaments sous ordonnance

Un drone s'élève dans le ciel.

Un vol d’essai a permis à un drone de transporter deux médicaments qui peuvent sauver des vies en situation d’urgence.

PHOTO : LONDON DRUGS

C’est une première au Canada. Lors d’un vol d’essai, un drone a transporté un auto-injecteur EpiPen et un vaporisateur Narcan sur 6 kilomètres et pendant 11 minutes entre Duncan et l’île Salt Spring, en Colombie-Britannique.

Les auto-injecteurs d’épinéphrine, comme l’EpiPen, sont cruciaux pour les personnes souffrant de graves allergies. Le vaporisateur nasal de naloxone Narcan peut neutraliser temporairement une surdose d’opioïdes.

Essai de livraison de médicaments à l’aide d’un drone.

Le détaillant pharmaceutique London Drugs a collaboré avec Postes Canada et l’entreprise de robotique InDro Robotics pour réaliser cet essai le 19 août.

« C’est une des multiples innovations sur lesquelles nous travaillons afin d’améliorer les services que nous offrons aux Canadiens, peu importe, où ils habitent », a écrit à CBC Jaime Gomes, chef de projets à Postes Canada.

Selon London Drugs, le vol a requis un permis spécial étant donné que le pilote a perdu de vue le drone durant le test.

Cet essai fait partie d’un projet pilote que la compagnie espère déployer pour desservir des clients qui ne vivent pas près d’une pharmacie.

Chris Chiew, le directeur général de London Drugs, s’est étonné que ce moyen de transport n’ait pas été testé plus tôt jusqu’à ce qu’il comprenne la stricte réglementation de Transports Canada.

Je comprends maintenant pourquoi beaucoup sont prudents vis-à-vis de l’utilisation des drones. Chris Chiew, directeur général de London Drugs

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Bonheur


Les photos sur les réseaux sociaux ne sont pas nécessairement la réalité. De toute manière, ce n’est pas devant l’écran qu’on peut être heureux … le bonheur est dans la vie réelle et non virtuelle
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Bonheur



Le bonheur ne s’affiche pas sur les réseaux sociaux. Il se vit


Inconnu

Un homme verba­lisé pour avoir conduit avec une voiture sur sa voiture


On aura tout vu ! Au lieu de demander à une remorqueuse d’amener une vieille auto à la casse, il a choisi de mettre sa vieille auto au-dessus de l’autre. Non, ce n’est vraiment pas brillant.
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Un homme verba­lisé pour avoir conduit avec une voiture sur sa voiture

Glyndwr Wyn Richards a écopé d’une amende et d’un retrait de points sur son permis après avoir été aperçu en train de conduire avec une voiture sur le toit de sa voiture, écri­vait jeudi 29 août la BBC.

La Cour des Magis­trats d’Abe­rystwyth, dans l’ouest du Pays de Galles, a condamné l’homme de 51 ans qui avait atta­ché un véhi­cule sur le toit du sien pour utili­sa­tion de véhi­cule à moteur de nature à causer des bles­sures. Cet habi­tant de Llan­fa­rian avait été aperçu dans les rues d’Abe­rystwyth en mars dernier en train de se rendre à la casse.

En plus d’un retrait de trois points, il a dû payer deux amendes de 80 £ et 30 £, plus une autre de 85 £ après avoir plaidé coupable.

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Le Saviez-Vous ► 12 taches et lésions sur votre corps, à prendre au sérieux


Que ce soit sur la peau, les yeux, les ongles, les dents, les taches sur la peau peuvent nous renseigner sur notre état de santé. Encore une fois, ce n’est que le médecin qui peut porter un diagnostique.
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12 taches et lésions sur votre corps, à prendre au sérieux


Signe inquiétant du corps : une rougeur en forme de cible.

«Mieux vaut prévenir que guérir» est un proverbe qui s’adapte à de nombreuses situations. Et surtout quand il est question de santé : si vous remarquez l’une de ces 12 choses sur votre corps, appelez votre médecin.


Si votre corps présente des changements, consultez votre médecin.GREJAK/SHUTTERSTOCK

C’est toujours une bonne idée de consulter votre médecin

Votre peau en dit long sur votre état de santé. Des changements allant des bosses aux décolorations sont souvent un symptôme d’une maladie sous-jacente.

Ce peut être une simple carence alimentaire ou, dans certains cas, quelque chose de plus sérieux: le diabète, une maladie du cœur ou une maladie auto-immune, l’arthrite ou même un cancer. Il est donc important de rester à l’affût de tout changement dans ou sur votre corps.

Votre médecin vous aidera à exclure d’autres maladies ou problèmes de santé. Si vous remarquez l’une des manifestations suivantes, il est temps de prendre rendez-vous.

Signe inquiétant du corps : des grains de beauté nouveaux ou changeants.DOLORES GIRALDEZ ALONSO/SHUTTERSTOCK

Des marques ou des grains de beauté nouveaux ou changeants

Lorsqu’il s’agit de grains de beauté nouveaux ou changeants ou encore d’autres marques sur le corps, vérifiez l’ABCDE du mélanome, conseille la Dre Natalie Yin, professeure adjointe en dermatologie au Columbia University Medical Center.

  • A pour asymétrie;
  • B pour bords (irréguliers ou mal définis);
  • C pour couleur (plus d’une couleur est préoccupant);
  • D pour diamètre (les lésions plus grandes nécessitent un examen);
  • E pour évolution (des lésions qui changent avec le temps).

Les plaies qui ne guérissent pas et les nouveaux grains de beauté qui apparaissent plus tard dans la vie constituent d’autres marques corporelles préoccupantes pouvant être le signe d’un cancer de la peau.

« Les patients devraient consulter leur dermatologue le plus rapidement possible s’ils remarquent des taches inquiétantes sur leur corps », affirme-t-elle.

Signe inquiétant du corps : des bosses en tous genres.ANDREY_POPOV/SHUTTERSTOCK

Des bosses en tous genres

La règle est que vous devriez vous occuper de tout changement ou lésion suspecte que vous remarquez sur votre corps, particulièrement les bosses, selon la Dre Nesochi Okeke-Igbokwe, médecin spécialiste de la santé.

« Tout grain de beauté, bosse ou lésion nouveau ou changeant que vous trouvez sur votre corps devrait être examiné immédiatement par un médecin. C’est important de vérifier ces lésions, car si elles se révèlent cancéreuses, une détection et un traitement précoces peuvent faire une énorme différence quant au résultat », déclare-t-elle.

Signe inquiétant du corps : une ligne sombre sur les ongles.OLIVERCH/SHUTTERSTOCK

Une ligne sombre sur les ongles

Les ongles peuvent en dire aussi long que la peau sur votre état de santé. Bien que certaines lésions puissent être attribuables à une simple carence alimentaire ou à l’hérédité, il en existe de plus graves. Par exemple, des lignes brun foncé ou noires traversant l’ongle peuvent être le signe d’un mélanome de l’ongle ou d’un mélanome sous-unguéal. Il survient sous l’ongle et affecte seulement 0,7 à 3,5 % des personnes ayant un mélanome.

Selon l’American Academy of Dermatology, d’autres marques sur votre ongle pourraient également être le signe d’un mélanome, incluant de la peau foncée autour de l’ongle, du sang et des fissures dans l’ongle.

Signe inquiétant du corps : des taches blanches sur les ongles.STANISLAV71/SHUTTERSTOCK

Des taches blanches sur les ongles

Il existe deux types de taches blanches : la « leuconychie totale » (des taches sur l’ongle lui-même) et la « leuconychie apparente » (des taches qui semblent se trouver sur l’ongle, mais qui sont en fait sur la peau sous l’ongle).

La leuconychie totale pourrait être le symptôme d’un empoisonnement à l’arsenic ou à un métal lourd, bien que ce soit plutôt rare. Voyez ces choses dangereuses que vous mangez sans le savoir. La leuconychie apparente, pour sa part, peut être due à des problèmes rénaux, hépatiques ou cardiaques. Faites le test en appuyant sur l’ongle : si les taches blanches demeurent, cela signifie qu’elles sont sur l’ongle lui-même et qu’il n’y a généralement pas lieu de s’inquiéter. Cela arrive parfois en se frappant le doigt contre une porte.

Si les taches blanches disparaissent ou changent de couleur, cela vient alors de la peau du lit de l’ongle et pourrait signifier un problème de santé plus grave, explique la Dre Ivy Lee, dermatologue à Pasadena, en Californie, et professeure clinique adjointe en dermatologie à l’Université de la Californie à Los Angeles (UCLA).

Signe inquiétant du corps : des trous dans les ongles.SERGEY PRIVALOV/SHUTTERSTOCK

Des trous dans les ongles

On retrouve habituellement des creux ou des trous dans les ongles des doigts plutôt que des pieds. Un traumatisme, la perte des cheveux ou le psoriasis des ongles pourrait être la cause de ces trous, déclare la Dre Shari Lipner, dermatologue au New York-Presbyterian and Weill Cornell Medicine.

Les patients qui souffrent de psoriasis des ongles peuvent également souffrir d’arthrite ou d’une inflammation

Signe inquiétant du corps : des taches sur les dents.DARAC/SHUTTERSTOCK

Des taches sur les dents

Si vous remarquez des taches blanches, jaunes ou brunes sur vos dents qui ne peuvent être attribuables au café, au thé ou à la cigarette, elles pourraient être le signe de la maladie cœliaque.

Cette maladie auto-immune est une réaction au gluten, une protéine contenue dans le blé, le seigle et l’orge, qui entraîne des dommages à l’estomac et des problèmes d’absorption des nutriments.

Le calcium, qui fait partie de ces nutriments, joue un rôle important dans une saine dentition.

 « On constate ces symptômes chez 40 à 50 % des nouveaux patients cœliaques pédiatriques comparativement à 6 % chez les personnes en santé », déclare la Dre Hilary Jericho, spécialiste en gastro-entérologie pédiatrique à l’Université de Chicago

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Signe inquiétant du corps : des taches sur le cou.JAJAM_E/SHUTTERSTOCK

Des taches sur le cou

Des taches sur le cou ressemblant à de la saleté pourraient être une éruption d’acanthosis nigricans indiquant qu’un patient souffre de diabète ou d’insulinorésistance, selon la Dre Shari Lipner. Cette éruption est peut-être causée par un problème endocrinien sous-jacent, comme la maladie thyroïdienne ou le syndrome des ovaires polykystiques. Ou encore par un problème surrénal, explique-t-elle.

En outre, dans de rares cas, ce pourrait être la manifestation d’un cancer sous-jacent dans l’estomac, le côlon ou le foie.

« C’est aussi plus courant chez les personnes obèses et chez qui c’est héréditaire. Il est donc important de consulter un dermatologue qui pourra établir un diagnostic et préparer le patient à la possibilité de problèmes sous-jacents. »

Bien que cette éruption puisse être causée par la simple prise de médicaments comme la pilule contraceptive ou l’acide nicotinique, c’est tout de même une bonne idée d’en parler à votre médecin.

Signe inquiétant du corps : une peau ressemblant à une peau d’orange.BUDIMIR JEVTIC/SHUTTERSTOCK

Une peau ressemblant à une peau d’orange

Des capitons dans la peau qui la font ressembler à une peau d’orange pourraient être causés par différents problèmes de santé, dont un cancer inflammatoire du sein provoquant de la rougeur et de l’enflure, selon Dre Lipner. La même réaction cutanée est courante sur les bras et les jambes des personnes souffrant d’un diabète incontrôlable. Votre médecin sera en mesure de vous examiner et d’établir le bon diagnostic.

Signe inquiétant du corps : l'apparition excessive de bleus.THARNAPOOM VORANAVIN/SHUTTERSTOCK

L’apparition excessive de bleus

Si des bleus peuvent apparaître en raison d’une perte de poids naturelle, de la prise de médicaments ou même de l’application de stéroïdes topiques, d’autres raisons expliquant l’apparition excessive de bleus sont plus préoccupantes.

Selon les Cancer Treatment Centers of America, des bleus inexplicables pourraient notamment être un symptôme précoce de leucémie. Avec le temps, la leucémie diminue la capacité du sang à transporter l’oxygène et à coaguler, ce qui peut provoquer des bleus. Il est aussi possible qu’une carence en vitamine C ou une numération faible ou anormale des globules puisse causer l’apparition excessive de bleus, explique Dre Lipner.

Signe inquiétant du corps : des taches sur les paumes.DC_APERTURE/SHUTTERSTOCK

Des taches sur les paumes

Il existe de nombreuses causes aux taches rouges sur les paumes, et certaines sont plus graves que d’autres. Ces taches peuvent se manifester chez des personnes vivant avec un état inflammatoire comme l’eczéma ou le psoriasis, ou souffrant de maladies infectieuses comme la dermatophytose, la syphilis, ou des virus, déclare Dre Lipner. Les autres causes incluent la maladie hépatique, la maladie endocrinienne et l’arthrite rhumatoïde.

Signe inquiétant du corps : des taches récurrentes de sang dans l’œil.895_THE_STUDIO/SHUTTERSTOCK

Des taches récurrentes de sang dans l’œil

Bien qu’elle soit alarmante à voir, une hémorragie sous-conjonctivale – un vaisseau sanguin qui éclate dans l’œil – est habituellement sans danger et disparaît en environ deux semaines, selon la clinique Mayo.

Cela dit, les hémorragies récurrentes sont fréquentes chez les personnes souffrant d’hypertension ou de diabète, affirme l’American Heart Association.

Signe inquiétant du corps : une rougeur en forme de cible.ANASTASIAKOPA/SHUTTERSTOCK

Une rougeur en forme de cible

La maladie de Lyme peut causer une rougeur en forme de cible, soit un cercle rouge et un autre grand cercle avec une zone de peau de couleur normale entre les deux, explique Dre Lipner. La maladie de Lyme s’attrape par une bactérie transmise par une tique. Si vous remarquez pareille rougeur sur votre corps, faites aussi attention à la fièvre et à la fatigue.

Non traitée, cette maladie peut affecter le cœur, le cerveau et les articulations, ajoute-t-elle. D’autres rougeurs pouvant lui ressembler sont en fait des piqûres de moustiques ou d’insectes, de l’urticaire ou la teigne. Votre dermatologue pourra vous faire un test sanguin, une biopsie de la peau ou un grattage cutané pour en découvrir la véritable cause.


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A Nîmes, des archéologues ont découvert des dizaines de tombes romaines de bébés


Au 1 et 2 e siècle après JC, on enterrait des bébés et des foetus. La mortalité infantile était élevée à cette époque, malgré tout ces bébés étaient enterrées avec soin. Il y avait aussi des tombes de chiens et d’adultes dont une femme particulière qui probablement était morte lors de son passage dans cette nécropole.
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A Nîmes, des archéologues ont découvert des dizaines de tombes romaines de bébés


Une sépulture infantile découverte à Nîmes. – Inrap.

Par Léia Santacroce

Au pied du rempart romain de Nîmes, l’Institut national de recherches archéologiques préventives a annoncé ce mercredi avoir mis au jour des dizaines de sépultures de jeunes enfants et de fœtus.

Que d’os, que d’os ! Après six ans de recherches sur le rempart romain de Nîmes et ses abords, Richard Pellé, archéologue à l’Inrap (l’Institut national de recherches archéologiques préventives), et son équipe, ont encore fait un monceau de trouvailles lors de leur sixième et dernière campagne de fouille programmée, qui devait s’achever ce jeudi.

Dans une petite nécropole des 1er et 2e siècle après J.-C. située près de la tour inférieure (accolée à la route de Sauve sur la colline Montaury), l’Inrap a révélé avoir mis au jour plus de soixante tombes. Grâce au concours scientifique de l’archéo-anthropologue Gaëlle Granier (rattachée au laboratoire ADES, UMR 7268, CNRS), il a pu être établi que si cette zone funéraire a été initialement consacrée à l’enfouissement d’adultes, elle a ensuite laissé place à des sépultures de très jeunes enfants (foetus et bébés agés jusqu’à 6 mois), dont certaines dans des amphores, peut-on lire dans un communiqué.

« A une époque où la mortalité infantile était très élevée, on a pu observer que les parents accordaient un grand soin aux tombes de leurs enfants même si leur progéniture n’avait aucun statut juridique, aucune existence avant l’âge de trois ans dans la société romaine », a indiqué le directeur de la campagne de fouilles, Richard Pellé, à France 3 Occitanie.

Une mystérieuse femme aux bijoux

Quatre tombes de chiens et sept tombes d’adultes ont également été trouvées sur le même site, rapporte l’AFP.

Parmi elles, une fosse contenant les ossements d’une femme, ayant « une position très particulière et rare : la main appuyée sur la joue, les jambes sur le côté, elle portait une parure, notamment deux bagues et un bracelet et des chaussures », relève l’archéologue, qui formule l’hypothèse que cette dame enterrée dans une zone publique était probablement de passage dans la cité antique de Nîmes.

Une défunte non-identifiée, qui était probablement de passage à Nîmes il y a 2000 ans. – Inrap.

Dès ce vendredi, la zone sera recouverte, dixit France Bleu Provence. Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, a déclaré à l’AFP qu’il « réfléchissait » avec l’équipe municipale aux aménagements possibles du site.

L’archéologue Richard Pellé a souligné pour sa part le côté « exceptionnel et magnifique du rempart romain nîmois ». « C’est l’un des plus grands du monde méditerranéen, il faut qu’il soit conservé et mis en valeur, y compris par les propriétaires privés qui en ont un bout sur leur terrain. »

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Ces mini-cerveaux humains ont été connec­tés à des robots et envoyés dans l’es­pace


C’est glauque !! Point vue éthique, je ne suis pas certaine, s’ils devraient continuer ce genre d’expérience. Des mimi-cerveau fait en laboratoire, mit dans des robots puis partir dans l’espace émet des ondes cérébrales comme des bébés prématurées.
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Ces mini-cerveaux humains ont été connec­tés à des robots et envoyés dans l’es­pace

par  Mathilda Caron 

D’après une étude publiée dans la revue scien­ti­fique Cell, des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Cali­for­nie, à San Diego, ont créé des « mini-cerveaux » humains pour les placer dans des robots. Ils les ont ensuite envoyés dans l’es­pace, ajou­tait le New York Times le 29 août 2019.

Ces orga­noïdes ont été déve­lop­pés à partir de cellules souches dans le labo­ra­toire du biolo­giste Alys­son Muotri. Connec­tés à des robots en forme d’arai­gnées, ils se déve­loppent désor­mais d’une manière inat­ten­due dans la Station spatiale inter­na­tio­nale (ISS). L’équipe de cher­cheurs a décou­vert qu’ils trans­met­taient des ondes céré­brales simi­laires à celles d’un bébé préma­tu­ré…

« Mes collègues me disaient que ces choses ne seraient jamais conscientes », raconte Muotri. « Main­te­nant, je n’en suis pas si sûr », confie-t-il. Cette étrange décou­verte amène­rait les scien­ti­fiques à revoir les limites de leurs recherches sur ces « mini-cerveaux » et les problèmes éthiques qu’ils posent.

Source : Cell

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L’écoterrorisme est-il un réel danger au Canada?


Que ce soit écoterrorisme, extrémisme écologique ou autre appellation, quand on détruit des bâtiments, de la machineries, je ne crois pas que cela puisse aider la cause de l’environnement. Oui, les gouvernements et les grandes entreprises sont lents pour agir et c’est par cette lenteur ou carrément l’inaction qui fait que nous sommes rendus avec un climat qui déraille a une rapidité inouïe. Mais si c’est par des actes violents, et de vandalisme cela n’aidera pas sûrement pas.
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L’écoterrorisme est-il un réel danger au Canada?

La cheminée d'une usine émet de la fumée.

De 1970 à 2012, huit cas d’« écoterrorisme » ont été répertoriés au Canada, selon un document du TSAS.

PHOTO : ISTOCK / STAREKASE

Une semaine après que la GRC a confirmé que le câble de la télécabine Sea to Sky, en Colombie-Britannique, a été coupé délibérément, des citoyens se demandent s’il s’agit d’un acte d’écoterrorisme. La nature de l’acte de vandalisme du téléphérique reste inconnue, mais deux questions demeurent : qu’est-ce que l’écoterrorisme et quelle est son ampleur au Canada?

Délaissant les banderoles et les porte-voix, certains groupes environnementaux ont recours à des techniques plus radicales pour se faire entendre.

Du sable dans les réservoirs d’essence de machinerie lourde, des clous dans les arbres ou le sabotage de laboratoire scientifique sont quelques-unes des méthodes qu’utilisent des militants écologiques plus extrémistes. Ces méthodes peu orthodoxes ont été citées par le professeur adjoint en criminologie Garth Davies, de l’Université Simon Fraser (SFU).

Il affirme que cette situation est liée à l’augmentation des frustrations vécues par les citoyens en raison de l’inaction des gouvernements envers les changements climatiques. Comme c’est le cas pour d’autres causes menant à l’extrémisme, des insatisfactions d’ordre politique peuvent motiver certaines personnes à se radicaliser afin de faire passer leur message.

Un terme relativement récent

Ayant fait son apparition à la fin des années 1970 pour qualifier une forme d’opposition à l’industrie forestière et minière, le terme écoterroriste devrait être utilisé avec modération, pense le professeur de la SFU. Il estime que l’expression extrémiste écologique est plus appropriée à la majorité des cas.

La question, dans ce champ d’expertise, est de trouver la ligne entre extrémisme et terrorisme. Les extrémistes environnementaux ne visent généralement pas directement les êtres humains, contrairement aux terroristes. Garth Davies, professeur associé en criminologie à la SFU

Même son de cloche du côté de Johanna Massé, l’une des membres de l’équipe de recherche sur le terrorisme et les extrémismes de l’Université Laval,à Québec.

La distinction se fait souvent sur la question de la violence [envers les humains], dit la chercheuse.L’extrémisme écologique passe principalement par la destruction matérielle.

Cela dit, pour le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (Cf2R) et auteur d’un livre sur le sujet, Éric Dénécé, les auteurs d’actes plus extrêmes peuvent être qualifiés d’écoterroristes.

Il faut rappeler qu’il y a de nombreuses organisations [de protection] animale ou écologistes radicales sur la liste noire des organisations terroristes aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement

    La visibilité que connaît la cause environnementale dans les médias et le manque de précision de l’analyse de certaines données en lien avec l’activité humaine devraient être pris en compte, car ils tendent à effrayer les gens, soutient le spécialiste.

    Les populations occidentales sont de plus en plus réactives, et le système dans lequel nous vivons fait en sorte que nous voulons tout, tout de suite. […] Le sentiment d’inaction devient absolument insupportable, avance M. Denécé.

    Bien sûr, ce qui se passe en Amazonie est absolument inadmissible [et] la torture sur les animaux [aussi] , affirme-il.

    Au Canada

    Johanna Massé explique que, au Canada, les actes d’extrémisme environnemental sont relativement marginaux. En près de 40 ans, il n’y aurait eu qu’une dizaine de poursuites pour des actes à dimension criminelle et écologique.

    Un document publié en 2014 par le Réseau canadien de recherche sur le terrorisme, la sécurité et la société (TSAS) dénombre huit cas d’écoterrorismeau Canada entre 1970 et 2012.

    Il y a très peu de groupes établis qui revendiquent des actes. L’un de ces groupes est le Front de libération des animaux du Canada, précise Mme Massé. Une des raisons de cette faible présence est que les groupes ne revendiquent pas nécessairement les actes qu’ils sont commis.

  • Une attaque en Colombie-Britannique

Le 30 mai 1982, une attaque menée par le groupe extrémiste The Squamish Five visait, avec des explosifs, une installation de BC Hydro de l’île de Vancouver. L’attaque avait causé des dommages considérables aux installations de la société et figure dans la liste des incidents liés à cette idéologie qui ont été signalés au Canada  (Source : TSAS(Nouvelle fenêtre))

Le gouvernement fédéral, lui, reste aux aguets. Dans son plan de lutte contre le terrorisme publié en 2012, Sécurité publique Canada consacre un passage aux actes extrémistes environnementaux, qui, dit-on, demeurent une réalité au pays, mais sans donner plus de détails.

Sécurité publique Canada a décliné notre demande d’entrevue, mais affirme ceci par courriel : Les organismes d’application de la loi, y compris la Gendarmerie royale canadienne (GRC), surveillent et répondent de manière constante à toutes les menaces possibles à la sécurité publique, indépendamment de leur idéologie.

Le professeur en science politique et écrivain Francis Dupuis-Déri se fait critique à l’égard des guides qui comparent l’extrémisme écologique à d’autres idéologies. Ces parallèles avec les mouvements radicaux religieux ou d’extrême droite sont ridicules , selon lui.

Cette comparaison permet d’amalgamer des choses qui, selon moi, d’un point de vue politique, n’ont absolument aucun rapport  explique M. Dupuis-Déri.

Si les autorités ont pour mandat de protéger la population, [il apparaît] clairement [que] ce qui menace la population […] ce sont ceux qui produisent cette pollution et non pas les mouvements écologistes. Francis Dupuis-Déri, professeur en science politique à l’UQAM et écrivain

Un appui inconstant

Le caractère unificateur de la cause environnementale peut catalyser l’appui aux mouvements qui tendent vers l’extrémisme, pense Garth Davies.

Nous arrivons à un point où les questions environnementales n’ont jamais eu la présence qu’elles ont actuellement dans le monde […] L’attention sur ces questions n’a jamais été aussi grande explique-t-il.

Le professeur ne néglige pas non plus l’impact qu’ont Internet et les réseaux sociaux dans la médiatisation des actes commis par ces extrémistes.

Les gens qui font de tels actes reçoivent plus d’appui qu’auparavant. Cela dit, ce soutien peut se retirer très vite s’ils commettent des actes violents. Garth Davies, professeur associé en criminologie à la SFU

Les écologistes, par principe, respectent la vie humaine, la vie animale et même, dans certains cas, la vie végétale , croit quant à lui Francis Dupuis-Déri. Il y a des milliers de scientifiques qui nous disent : « Ça va très très mal. » Cela peut engendrer un sentiment de peur qu’il appelle écoanxiété.

Les questions environnementales peuvent rassembler, mais elles doivent respecter les limites de l’acceptabilité sociale, conclut M. Davies.

Alexandre Milette-Gagnon

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Une araignée venimeuse s’est logée dans l’oreille d’une femme


Il est assez rare qu’une araignée décide d’aller faire un tour dans une oreille humaine. Cela ne doit vraiment pas être agréable. Une femme aux États-Unis a fait l’expérience. Heureusement pour elle, cet arachnide ne l’a pas piqué …. Une chance car elle était venimeuse.
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Une araignée venimeuse s’est logée dans l’oreille d’une femme

recluse brune

Une araignée recluse brune. | Shutterstock

Stéphanie Schmidt

Cette araignée, Loxosceles reclusa, plus connue sous le nom de « recluse brune », une variété venimeuse, tire son nom de sa tendance à se cacher dans des recoins cachés. Malgré tout, quand Susie Torres, de Kansas City, dans le Missouri (États-Unis), s’est rendue au cabinet de son médecin pour un « son strident » et persistant, elle ne s’attendait pas à ce qu’une de ces créatures à huit pattes se soit installée dans son oreille…

Dans le cabinet, lorsqu’une infirmière a scruté l’oreille de Torres…

« Elle est sortie en courant et a dit : ‘Je vais avoir besoin de deux autres personnes’ », a déclaré Torres. « Elle a ensuite ajouté : ‘Je pense que vous avez un animal à l’intérieur de votre oreille’ », a-t-elle ajouté.

L’araignée a probablement rampé dans l’oreille de Torres pendant qu’elle dormait. Heureusement, elle ne l’a jamais mordue. Une fois que les médecins ont retiré la recluse brune, Torres allait bien, mais elle ne veut plus jamais revivre une telle expérience.

Depuis l’incident, cette dernière ne dort plus qu’avec des boules de coton dans les oreilles.

« Je suis plutôt terrifiée par les araignées », a expliqué la femme.

Qui ne le serait pas en apprenant une telle nouvelle ? Et à présent, Torres à une réelle raison d’être secouée… L’araignée qui s’est logée dans son oreille n’était pas une simple araignée inoffensive : en effet, la recluse brune est l’une des araignées les plus venimeuses au monde, selon l’Encyclopaedia Britannica. En général, la morsure de cet arachnide n’est pas mortelle, mais elle peut causer de graves lésions tissulaires, selon l’Administration de la sécurité et de la santé au travail.

En effet, le venin de l’araignée contient une toxine qui tue littéralement les tissus de la peau, laissant parfois une plaie ouverte de la taille d’une main humaine.

Tandis que la majorité des morsures guérissent sans soins médicaux, toute personne mordue par une recluse brune devrait se rendre aux urgences, selon les National Institutes of Health.

Source : KSHB Kansas City

https://trustmyscience.com/

Une nouvelle espèce de mygale aux pattes bleutées découverte dans la forêt du Sri Lanka


Une nouvelle araignée découverte en 2015 est particulière. Sa couleur, un bleu brillant, qui fait de cette mygale unique. Les biologistes ne savent pas si elle est menacée, mais sachant que plusieurs espèces sont vendues a des collectionneurs ou même comme animal de compagnie, on peut craindre pour sa survie.
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Une nouvelle espèce de mygale aux pattes bleutées découverte dans la forêt du Sri Lanka


Une nouvelle espèce de mygale aux pattes bleutées découverte dans la forêt du Sri LankaLa nouvelle espèce de mygale, Chilobrachys jonitriantisvansicklei, identifiée au Sri Lanka.© Ranil Nanayakkara

Par Emeline Férard

Dans le sud-ouest du Sri Lanka, des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce de mygale dont la femelle arbore des pattes d’un bleu brillant. C’est seulement la seconde mygale du genre Chilobrachys découverte dans un pays sud-asiatique.

Comme d’autres pays d’Asie, le Sri Lanka est réputé pour les nombreuses araignées qu’il abrite. Mais certaines continuent visiblement d’échapper à la science. Dans le district de Kalutara, au sud-ouest du pays, des chercheurs ont identifié une espèce de mygale restée jusqu’ici inconnue. Son nom : Chilobrachys jonitriantisvansicklei.

La mygale a été découverte en 2015 dans une parcelle de forêt étendue sur 347 hectares et entourée par des plantations alors que les scientifiques menaient une étude générale sur les araignées.

« Quand nous l’avons repérée, j’étais en admiration, j’en ai perdu mes mots », a confié au National Geographic, Ranil Nanayakkara, biologiste de l’Université de Kelaniya.

Et pour cause, avec ses quelque treize centimètres de long, le spécimen était loin d’être petit. Mais c’est surtout son aspect qui a étonné. Il arborait une couleur bleu-turquoise métallique au niveau de ses pattes ainsi qu’une teinte irisée au niveau de son dos et de son abdomen. Après avoir collecté plusieurs individus, les chercheurs ont mené une vaste étude pour en savoir plus sur l’arachnide.

Une couleur bleu unique

Publiés dans la revue British Tarantula Society Journal, leurs travaux suggèrent que l’espèce n’a encore jamais été décrite et appartient à un genre – Chilobrachys – dont on ne connaissait jusqu’ici qu’une seule espèce au Sri Lanka et en Asie du sud, C. nitelinus, identifiée il y a 126 ans. Les analyses menées indiquent également que la couleur bleu des araignées est relativement unique.

Parmi les 26 espèces de Chilobrachys répertoriées dans le reste de l’Asie, toutes affichent des teintes brunes, noires ou grises. Très loin des pattes vibrantes de C. jonitriantisvansicklei. Néanmoins, les observations ont permis de constater que seules les femelles de l’espèce arborent une telle caractéristique.

« Les mâles sont plus petits et d’une couleur brun mousseux », a confirmé Ranil Nanayakkara.

Un spécimen femelle de Chilobrachys jonitriantisvansicklei et ses pattes bleutées – Amila Prasanna Sumanapala

Des analyses génétiques doivent être menées pour confirmer avec certitude le statut nouveau de l’espèce et déterminer sa position sur l’arbre généalogique des araignées. Par ailleurs, on sait relativement peu de choses sur le mode de vie de cette mygale, simplement qu’elle vit dans des terriers tubulaires dont elle jaillit avec rapidité pour capturer les proies qui ont le malheur de passer à côté.

La conservation des araignées en question

On ignore si la population de C. jonitriantisvansicklei est rare ou même menacée. Toutefois, son aspect insolite pourrait représenter un danger pour sa survie, ont relevé les biologistes. Au Sri Lanka, très peu de recherches ont été menées sur les arachnides endémiques. Ceci a favorisé le trafic de faune sauvage et notamment la capture d’araignées destinées à servir d’animaux de compagnie.

Comme l’explique le site Mongabay, plusieurs espèces de mygales sri-lankaises sont aujourd’hui vendues à des collectionneurs à des prix compris entre 50 et 400 dollars (entre 45 et 360 euros). Une pratique connue des autorités et décrite comme un « problème persistant« . Le Sri Lanka dispose pourtant d’une législation suffisante pour y mettre fin mais la répression fait défaut pour décourager les trafiquants.

Avec la destruction de leur habitat, ce trafic constitue l’une des principales menaces qui pèsent sur les araignées sri-lankaises. Alors que se tient actuellement à Genève le sommet de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), cette découverte tombe ainsi à pic pour remettre la conservation des arachnides sur le devant de la scène.

« Les mygales comme l’espèce nouvellement identifiée ont besoin de davantage d’efforts de conservation », a jugé Amila Prasanna Sumanapala, chercheur à l’Université de Colombo et co-auteur de la récente étude.

 Sur les 593 espèces d’araignées décrites au Sri Lanka, 108 ont été découvertes au cours des deux dernières décennies.

https://www.geo.fr/