D’un « appel parfait » à « je suis l’Élu », l’année Trump en 25 citations




D’un « appel parfait » à « je suis l’Élu », l’année Trump en 25 citations

Le président Trump lève la main

Les propos tenus par le président Trump cette année ont soulevé la controverse à plus d’une reprise.

PHOTO : GETTY IMAGES / DREW ANGERER

Al-Baghdadi « mort comme un chien », le président turc exhorté à ne pas faire « l’idiot », Greta et son « problème de gestion de la colère » : le président américain a plus d’une fois marqué l’année avec des déclarations controversées qui tranchent souvent avec le style et le vocabulaire de ses prédécesseurs.

Sophie-Hélène Lebeuf

Notre résumé n’a pas la prétention d’être exhaustif, car le président qui tweete plus vite que son ombre n’a pas le clavier sans sa poche. Tour d’horizon des citations qui ont retenu notre attention en 2019.

Pas d’entente avec Kim Jong-un à Hanoï

28 février – Après leur tête-à-tête historique de l’an dernier, Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, réunis au Vietnam, mettent abruptement un terme à leur deuxième rencontre sans avoir pu s’entendre sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. Le président américain attribue l’échec du sommet aux exigences nord-coréennes sur la levée des sanctions.

C’est tout un gars et tout un personnage, et je pense que notre relation est très forte. […] [Mais] parfois, il faut partir. Donald Trump

Dangereuses éoliennes

2 avril – S’adressant à des républicains, le président Trump critique les éoliennes, qui font chuter le prix des maisons et qui ont selon lui des répercussions sur la santé.

Et ils disent que le bruit cause le cancer. Donald Trump

Enquête Mueller : fin de la partie

18 avril – Fruit de deux ans d’enquête, le rapport du procureur spécial Robert Mueller démontre sans équivoque l’ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine de 2016. Les indices sont toutefois insuffisants pour conclure à une coordination entre la campagne Trump et Moscou. Par ailleurs, le procureur spécial n’exclut pas le fait que le président américain ait entravé la justice pendant l’enquête.

Sur Twitter, le président républicain se réjouit d’une exonération totale.

Pas de collusion, pas d’obstruction. Donald Trump

Quand Trump blague avec Poutine sur l’ingérence de Moscou

28 juin – Avant sa rencontre à huis clos avec son homologue russe, en marge du Sommet du G20 à Osaka, au Japon, Donald Trump se fait demander par une journaliste s’il lui demandera de ne pas s’ingérer dans l’élection américaine de 2020. Évidemment que je vais le faire, répond-il en échangeant un sourire avec son vis-à-vis.

Ne vous mêlez pas de l’élection. Donald Trump, s’adressant à Vladimir Poutine

Trump invite des élues démocrates à retourner dans leur pays

14 juillet – Sur Twitter, Donald Trump reproche à quatre jeunes démocrates progressistesoriginaires de pays dont les gouvernements sont une catastrophe complète et totale de dire au peuple des États-Unis, la plus grande et la plus puissante nation de la terre, comment notre gouvernement doit être dirigé. En fait, une seule des quatre femmes est née à l’étranger.

Pourquoi ne retournent-elles pas dans les endroits infestés par la criminalité et complètement dévastés d’où elles viennent pour les réparer [?] Donald Trump

Une faveur demandée

25 juillet – Au cours d’un entretien téléphonique dont l’existence ne sera révélée qu’en septembre dans la foulée de la plainte d’un lanceur d’alerte, le président Trump demande à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, de déclencher deux enquêtes.

Une première porterait sur une théorie du complot – mise de l’avant par Moscou – selon laquelle c’est l’Ukraine et non la Russie qui a piraté les serveurs du Parti démocrate pendant la présidentielle américaine de 2016.

J’aimerais, par contre, que vous nous fassiez une faveur, parce que notre pays a traversé beaucoup de choses, et l’Ukraine en sait beaucoup à ce sujet. […] Le serveur, ils disent que l’Ukraine l’a en sa possession. Donald Trump

La deuxième ciblerait son adversaire potentiel lors de la présidentielle de 2020, l’ex-vice-président démocrate Joe Biden, et son fils Hunter qui a siégé au conseil d’administration d’une société gazière ukrainienne, dont le propriétaire a un temps fait l’objet d’une enquête.

On parle beaucoup du fils de Biden, du fait que [Joe] Biden a arrêté les poursuites, et beaucoup de gens veulent savoir de quoi il en retourne. Alors, si vous pouvez faire quelque chose avec le procureur général [des États-Unis, William Barr], ce serait génial. Donald Trump

Un district infesté de rats

27 juillet – Dans une salve sur Twitter, Donald Trump accuse le démocrate Elijah Cummings, un représentant afro-américain du Maryland, d’avoir brutalement critiqué la police frontalière en raison des conditions de détention des mineurs à la frontière sud, quand, en fait, son district de Baltimore est BIEN PIRE et plus dangereux.

Aucun être humain ne voudrait y vivre. […] Le district de Cumming [sic] est un bazar dégoûtant, infesté de rats et d’autres rongeurs. S’il passait plus de temps à Baltimore, il pourrait peut-être aider à nettoyer cet endroit sale et très dangereux. Donald Trump

Le Groenland n’est pas à vendre

20 août – Le président Trump n’apprécie pas que la première ministre danoise, Mette Frederiksen, ait balayé du revers de la main l’idée selon elle absurde que les États-Unis achètent le Groenland, territoire autonome du Danemark.

Le Danemark est un pays très spécial avec des gens incroyables, mais à la lumière des commentaires de la première ministre Mette Frederiksen, selon lesquels elle n’aurait aucun intérêt à discuter de l’achat du Groenland, je vais reporter notre réunion qui était prévue dans deux semaines à un autre moment… Donald Trump

L’Élu pour mener la guerre commerciale avec la Chine

21 août – Donald Trump, qui mène depuis 2018 une guerre commerciale contre la Chine à coups de tarifs douaniers et de menaces, conspue ses prédécesseurs qui, dit-il, ont fermé les yeux sur les pratiques commerciales déloyales de Pékin. Puis, celui que plusieurs évangélistes considèrent comme l’élu de Dieu, ajoute en regardant vers le ciel :

Cette guerre commerciale aurait dû avoir lieu il y a longtemps. Quelqu’un devait la faire. Je suis l’Élu. Donald Trump

Dure saison des ouragans pour l’Alabama, ou le Sharpiegate

1er septembre – Sur Twitter, Donald Trump met en garde les citoyens de cinq États, dont l’Alabama, contre l’ouragan Dorian.

En plus de la Floride, la Caroline du Sud, la Caroline du Nord, la Georgie et l’Alabama seront très probablement touchés (beaucoup) plus durement que prévu. Ça s’annonce pour être l’un des plus gros ouragans jamais enregistrés. Déjà de catégorie 5. SOYEZ PRUDENTS! QUE DIEU BÉNISSE TOUT LE MONDE! Donald Trump

Dans les minutes qui suivent, le bureau local du service météorologique gouvernemental corrige le tir : l’Alabama ne subira aucun impact de l’ouragan.

Donald Trump s’obstine pendant des jours, exhibant même une carte du Centre national des ouragans (NHC) qui montre la trajectoire initialement prévue de Dorian : un trait remontant jusqu’en Alabama y a clairement été ajouté au feutre noir.

Donald Trump dans le bureau ovale présente une carte.

Le président américain Donald Trump a présenté une carte visiblement modifiée indiquant qu’une partie de l’Alabama se trouvait sur la trajectoire de l’ouragan Dorian.

PHOTO : REUTERS / JONATHAN ERNST

L’appel parfait avec le président ukrainien

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président américain, Donald Trump, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.

Peu après la publication de la reconstitution de leur appel téléphonique, Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont rencontrés pour la première fois en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

PHOTO : REUTERS / JONATHAN ERNST

Septembre – Les fuites entourant la plainte d’un lanceur d’alerte au sujet d’un appel entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le 25 juillet, poussent les démocrates à lancer une enquête en destitution contre le président Trump le 24 septembre.

Depuis lors, le président Trump tire tous azimuts. Il dénonce une nouvelle chasse aux sorcières, la plainte vicieuse du lanceur d’alerte, les démocrates qui ne foutent rien et les médias corrompus, et ordonne à répétition : Lisez la transcription! S’il ne faut retenir qu’une phrase, répétée comme un mantra, c’est cependant celle-ci :

C’était un appel parfait. Donald Trump, le 22 septembre (et plusieurs fois par la suite)

La belle époque où on disposait autrement des espions

26 septembre – Dans un enregistrement capté en marge d’une réunion de l’ONU et obtenu par des médias américains, on entend le président dire à des membres de la diplomatie américaine qu’il veut connaître la source du lanceur d’alerte, comparant celui qui lui a fourni l’information à un espion.

Vous savez ce qu’on faisait autrefois quand on était intelligent? Hein? Les espions et la trahison, on avait l’habitude de gérer ça un peu différemment de maintenant. Donald Trump

Traiter avec la Turquie en faisant preuve d’une sagesse inégalée

7 octobre – Plusieurs alliés républicains du président le pressent de revenir sur sa décision impromptue de retirer les troupes américaines stationnées en Syrie le long des zones frontalières avec la Turquie.

Le retrait américain ouvre la voie à une offensive de la Turquie pour chasser les forces kurdes syriennes qui ont combattu le groupe armé État islamique (EI) aux côtés des Américains. Sur Twitter, le président Trump met en garde Ankara.

Comme je l’ai déjà dit avec force […] si la Turquie fait quelque chose que, dans ma grande et inégalée sagesse, je considère comme hors limites, je détruirai et anéantirai l’économie de la Turquie (je l’ai déjà fait!). Donald Trump

Les Kurdes, ces alliés égocentriques

9 octobreLe président répond aussi à ceux qui l’accusent d’avoir trahi ses alliés kurdes, qui combattent l’EI sur le terrain au péril de leur vie.

Les Kurdes se battent pour leur terre. […] Ils ne nous ont pas aidés pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ne nous ont pas aidés avec la Normandie, par exemple. Donald Trump

La lettre très puissante à Erdogan

16 octobreAssurant ne pas avoir donné le feu vert à l’offensive turque dans le nord de la Syrie, le président Trump rend publique une lettre très puissante, datée du 9 octobre, adressée à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.

L’histoire […] se souviendra de vous comme du diable si de bonnes choses ne se produisent pas, écrit-il.

Ne jouez pas au dur. Ne faites pas l’idiot. Je vous appellerai plus tard. Donald Trump

Trump attaque les anti-Trump

23 octobre – En pleine enquête sur sa destitution, Donald Trump se tourne vers Twitter pour décrier dans les termes les plus durs la poignée de républicains qui osent soulever des doutes sur sa conduite envers l’Ukraine.

Les républicains anti-Trump, bien qu’ils soient sous respirateur artificiel et peu nombreux, sont à certains égards pires et plus dangereux pour notre pays que les démocrates qui ne foutent rien. Méfiez-vous d’eux, ce sont des ordures! Donald Trump

Le mur, toujours prioritaire, même très loin de la frontière

23 octobre – Le président évoque la promesse phare de sa campagne de 2016 : la construction d’un mur à la frontière sud du pays.

Nous construisons un mur au Colorado. Nous construisons un beau mur. Un gros mur vraiment efficace, au-dessus duquel vous ne pouvez pas passer, sous lequel vous ne pouvez pas passer. Donald Trump

Le hic, c’est que le Colorado ne partage pas de frontière avec le Mexique. Clin d’œil à la carte de l’ouragan Dorian, un sénateur démocrate corrige la chose sur Twitter… d’un coup de Sharpie.

Al-Baghdadi, mort comme un chien

27 octobreL’allocution à la Maison-Blanche se veut solennelle, mais Donald Trump ne fait pas dans la dentelle pour annoncer la mort du chef du groupe armé État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, un homme malade et dépravé.

Il est mort après avoir fui dans un tunnel qui se terminait en impasse, en gémissant, en pleurant et en criant. […] Il est mort comme un chien. Il est mort comme un lâche. Donald Trump

Sauveteur de Hong Kong

22 novembre – Resté discret sur les manifestations prodémocratie qui secouent depuis six mois le territoire chinois semi-autonome de Hong Kong, le président explique sur Fox News que les États-Unis sont tout de même en pleines négociations pour conclure le plus important accord commercial de l’histoire avec Pékin.

Nous devons être solidaires de Hong Kong, mais je suis aussi solidaire du président [chinois] Xi, un ami et un gars incroyable, dit-il. Sans les négociations avec les États-Unis, la Chine aurait réprimé les manifestations en faisant des milliers de morts.

Sans moi, Hong Kong aurait été anéanti en 14 minutes. Donald Trump

Passe d’armes franco-américaine au sommet de l’OTAN

3 décembre – Au sommet de l’OTAN, à Londres, les tensions entre le président Trump et son homologue français, Emmanuel Macron, sur de nombreux sujets sont apparentes au cours d’une longue conférence de presse conjointe. Donald Trump se montre notamment insatisfait d’une réponse du président français sur le rapatriement de combattants de l’EI.

Voilà pourquoi il est un grand politicien, parce que c’est l’une des meilleures non-réponses que j’aie jamais entendues. Donald Trump

Trudeau, un hypocrite (sympathique)

4 décembreUne vidéo de CBC, captée le 3 décembre en marge du sommet de l’OTAN, à l’insu des protagonistes, montre des dirigeants, dont le premier ministre Justin Trudeau, qui semblent se moquer de Donald Trump. On pouvait voir les mâchoires de son équipe décrocher, lance le premier ministre canadien, évoquant vraisemblablement la conférence de presse de la veille entre le président américain et son homologue français.

Le lendemain, le président Trump réplique.

C’est un visage à deux face. [Pause] Mais, honnêtement, Trudeau est un bon gars. Donald Trump

Un avion à remonter dans le temps

4 juillet – Célébrant en grande pompe la fête nationale des Américains, le président Trump vante l’armée continentale qui a combattu les Britanniques pendant la guerre ayant mené à l’indépendance des États-Unis, en 1776. Il lui prête des prouesses militaires qui devancent de plus d’un siècle le premier vol motorisé.

Notre armée a occupé l’espace aérien, elle a défoncé les remparts, elle a pris le contrôle des aéroports, elle a fait tout ce qu’elle avait à faire. Donald Trump

Y allant d’un deuxième anachronisme dans la même phrase, il évoque le fort McHenry, siège d’une bataille plutôt survenue lors de la guerre canado-américaine de 1812.

Make America Greta again

La version retouchée de la une du magazine Time consacrée à la personnalité de l'année où on voit le visage de Donald Trump sur le corps de Greta Thunberg.

L’équipe de campagne de Trump a publié sur Twitter une version modifiée de la photo de Greta Thunberg à la une du magazine Time, en remplaçant le visage de l’adolescente par celui de Donald Trump.

PHOTO : TWITTER/TRUMP WAR ROOM

12 décembre – Finaliste au titre de personnalité de l’année attribué par le magazine Time, le président voit l’honneur lui échapper au bénéfice de la jeune militante écologiste Greta Thunberg.

Tellement ridicule. Greta doit travailler sur son problème de gestion de la colère, puis aller voir un bon vieux film avec une amie! Les nerfs, Greta, les nerfs! Donald Trump, sur Twitter

Les sorcières de Salem mieux traitées que le président

17 décembre – La veille du vote sur les deux chefs d’accusation retenus contre lui, le président Trump écrit une longue lettre sur un ton vitriolique à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, critiquant les démocrates-qui-ne-foutent-rien et atteints d’un syndrome de paranoïa anti-Trump (Trump derangement syndrome).

Le 45e président des États-Unis les accuse d’avoir violé la Constitution en menant une procédure de destitution partisane, qu’il compare aux procès injustes ayant découlé de la chasse aux sorcières qui a mené à l’exécution d’une vingtaine de personnes, essentiellement des femmes, dans le Massachusetts du XVIIe siècle.

Les accusés des procès des sorcières de Salem ont eu droit à des procédures plus équitables. Donald Trump

Le lendemain, formellement accusé d’abus de pouvoir et d’entrave au travail du Congrès, il devient le troisième président de l’histoire américaine à être formellement mis en accusation.

https://ici.radio-canada.ca/

Un chewing-gum raconte l’histoire de celle qui l’a mâchouillé il y a 5.700 ans


À partir d’écorce de bouleau chauffée, on peut faire de la gomme à mâcher, qui peut servir aussi pour coller des objets ou encore soigner un mal de dent. La gomme à mâcher qui nous intéresse, a été mâché il y a plus de 5 milles ans, et elle a garder après tout ce temps un génome humain au complet qui était ce cas-ci une femme. Ils savent ce qu’elle a mangé, et les scientifiques ont même pu distingués des agents pathogènes.
Nuage


Un chewing-gum raconte l’histoire de celle qui l’a mâchouillé il y a 5.700 ans


Nathalie Mayer
Journaliste

Lorsque vous mâchouillez un chewing-gum, vous y laissez un peu de votre salive. Et c’est aujourd’hui un « chewing-gum » vieux de 5.700 ans que des chercheurs ont analysé. Leurs travaux révèlent non seulement les origines de sa mâchouilleuse, mais aussi la couleur de ses yeux, les germes que sa bouche hébergeait et la composition de ses repas.

Il a été découvert lors de fouilles archéologiques effectuées par le Museum Lolland-Falster à Syltholm dans le sud du Danemark. Un « chewing-gum » qui a depuis été étudié par des chercheurs de l’Université de Copenhague (Danemark). 

« Syltholm est vraiment un site unique. Presque tout est scellé dans la boue, du coup, la préservation des restes organiques est phénoménale », explique dans un communiqué un coauteur de l’étude, Theis Jensen, chercheur à l’université de Copenhague.


Un génome humain ancien et complet récupéré : une première !

« Pour la première fois, un génome humain ancien et complet a été récupéré sur autre chose que des os ou des dents », explique à l’AFP Hannes Schroeder, également de l’Université de Copenhague. Cette « source très précieuse d’ADN ancien », en particulier pour les périodes où les restes humains se font rares, n’est autre qu’une pâte, noirâtre, obtenue à partir d’écorce de bouleau chauffée, « plus courante qu’on ne le pense, car elle se conserve assez bien ».

Son atout : avoir, à la préhistoire, été couramment mâchée. En attestent des empreintes de dents souvent retrouvées sur le brai de bouleau.

Le brai de boulot retrouvé Syltholm dans le sud du Danemark. © Theis Jensen, Université de Copenhague

Le brai de boulot retrouvé Syltholm dans le sud du Danemark. © Theis Jensen, Université de Copenhague

En étudiant l’ADN humain que le brai de bouleau contenait, les chercheurs ont pu établir que la personne qui l’avait mâché était une femme, probablement aux yeux bleus et dont la peau et les cheveux étaient foncés. Selon l’étude, la machouilleuse était génétiquement plus proche des chasseurs-cueilleurs d’Europe continentale que de ceux de Scandinavie centrale.

Des agents pathogènes, des noisettes et du canard

Par contre, les chercheurs avouent ne pas savoir exactement pourquoi, il y a 5.700 ans, cette femme a malaxé la pâte entre ses dents. Si parfois elle servait de colle — la mâcher permettait de la rendre malléable avant utilisation –, la pâte a aussi pu être utilisée pour soulager le mal de dents — car elle possède des vertus antiseptiques –, servir de brosse à dents, de coupe-faim ou simplement de chewing-gum.

Une reconstruction artistique du portrait de la femme qui a mâchouillé, il y a 5.700 ans, un « chewing-gum » découvert au Danemark. Les chercheurs l’ont surnommée Lola. © Tom Björklund, Université de Copenhague

Une reconstruction artistique du portrait de la femme qui a mâchouillé, il y a 5.700 ans, un « chewing-gum » découvert au Danemark. Les chercheurs l’ont surnommée Lola. © Tom Björklund, Université de Copenhague

Les chercheurs en ont également extrait de l’ADN de microbes oraux et de plusieurs agents pathogènes humains.

Principalement des espèces sans danger, « mais aussi certaines qui sont potentiellement très pathogènes comme le Streptococcus pneumoniae qui est la principale cause de pneumonie. Nous avons également récupéré l’ADN du virus Epstein-Barr responsable de la mononucléose infectieuse ».

« Cela peut nous aider à comprendre comment les agents pathogènes ont évolué et se sont propagés au fil du temps et ce qui les rend particulièrement virulents dans un environnement donné », explique Hannes Schroeder. La « gomme à mâcher » contenait également de l’ADN d’espèces végétales et animales comme celle de la noisette ou du canard laissant supposer qu’ils avaient été mangés peu de temps avant le mâchouillage.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs ont analysé une pâte noirâtre vieille de 5.700 ans, sorte de « chewing-gum » obtenu à partir d’écorce de bouleau chauffée.

  • Ils en ont tiré de précieuses informations relatives à la femme qui l’a mâchouillé.

  • Et à son mode de vie.

https://www.futura-sciences.com/

Cette commu­nauté danoise vit dans des jardins circu­laires


Des villes-jardins, quelle bonne idée. Des cercles séparés en 16 portions égales avec des maisons et chacun cultives des plantes, jardins comme ils veulent. Il parait même que cela permet de l’intimité, mais aussi l’interaction entre voisins. Cependant, je trouve qu’il y a trop de pelouse entre les cercles, j’opterais pour beaucoup plus d’arbres.
Nuage


Cette commu­nauté danoise vit dans des jardins circu­laires


Crédits : henry_do/Insta­gram

par  Adrien Gingold

Des photos aériennes réali­sées par l’uti­li­sa­teur d’Ins­ta­gram @henry_do révèlent les magni­fiques jardins circu­laires d’une commu­nauté de Brøndby, dans la péri­phé­rie de Copen­hague.

Grâce aux satel­lites et à la photo­gra­phie aérienne, les images permettent de voir avec quel soin les bâti­ments sont dispo­sés en cercle, offrant autant d’in­ti­mité que de convi­via­lité aux habi­tants de ces éton­nantes rési­dences dispo­sées en sphères.

Crédits : Google Earth

Ce site fasci­nant appelé Brøndby Haveby ou Brøndby Garden City est situé juste à la péri­phé­rie de Copen­hague, au Dane­mark, une sorte de « ville jardin » regrou­pant de nombreux espaces commu­nau­taires.

Crédits : henry_do/Insta­gram

Le projet de ces « villes jardin » a été adopté en 1964, lorsque la muni­ci­pa­lité de Brøndby a décidé de créer un espace réservé aux jardins fami­liaux. Ces fasci­nants cercles ont alors commencé à appa­raître dans la région. Les grands jardins permettent aux habi­tants de s’adon­ner à la culture de leurs plantes et pota­gers dans une ambiance zen, à l’écart du bruit de la ville.

Si les maisons sont dispo­sées en cercles, c’est simple­ment afin de favo­ri­ser l’in­te­rac­tion des habi­tants. Et ça marche.

Source : @henry_do/Google Earth

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Accidents nucléaires: le Québec l’a échappé belle


Je suis bouche bée ! Les Américains ont une base militaire au Groenland. Fin des années 60, le feu pris dans un B-52 pendant qu’il volait. L’avion américain s’est écrasé avec 4 bombes atomiques près de Thulé dans le Groenland. Les Américains on voyager plusieurs heures sous le ciel québécois, le feu aurait pu prendre pendant ce temps pour s’écraser sur la province. Il y a quand même eu accident semblable chez nous, encore par un avion américain, mais sans de grandes conséquences. Pendant 50 ans, il s’en est passé des choses dans le ciel du Québec à notre insu ainsi que des missiles nucléaires américaines ont été installer sur notre territoire comme à Bagotville, Lac St-Jean, et même à Val d’Or.
Nuage


Accidents nucléaires: le Québec l’a échappé belle


NORMAND LESTER

Trump aimerait bien acheter le Groenland du Danemark. Les Danois ne sont pas intéressés à vendre. Les Américains possèdent au Groenland une base militaire qui a déjà failli être la cause d’une catastrophe nucléaire qui aurait pu aussi dévaster le Québec. Je vous raconte l’histoire danoise et je garde le dénouement québécois pour la fin.

 Le 21 janvier 1968, un B-52 avec quatre bombes thermonucléaires à son bord s’écrase près de la base aérienne de Thulé, dans le nord-ouest du Groenland, dispersant plusieurs kilos de plutonium radio-actif dans les environs. Durant la guerre froide, le Pentagone maintenait constamment en vol des B-52 dotés d’armes thermonucléaires à proximité de l’Union soviétique prêts y à frapper des objectifs (Opération «Chrome Dome»).

 Alors que le B-52 se trouvait en patrouille près de Thulé, un incendie s’est déclaré à bord que l’équipage a été incapable d’éteindre. Avant le décollage, trois coussins de mousse recouverts de tissu avaient été placés devant un des évents réchauffant la cabine. Une surchauffe de l’air provenant des moteurs les a enflammés. Six des aviateurs sautent en parachute et un septième meurt. Il n’est pas parvenu à quitter le B-52 qui s’écrase sur la banquise avec ses quatre bombes atomiques. La dispersion des débris des charges nucléaires entraîne une grave contamination radioactive, mais pas d’explosion nucléaire.  

Les États-Unis et le Danemark ont mené une intensive opération de nettoyage et de récupération, mais des éléments d’une des bombes atomiques n’ont jamais été retrouvés. Le pentagone a immédiatement interrompu les opérations “Chrome Dome” après l’accident. On a finalement compris à Washington les risques sécuritaires et politiques de ces missions.

En 1995, l’affaire a provoqué un scandale politique à retardement au Danemark, lorsqu’un rapport a révélé que Copenhague avait secrètement donné la permission aux États-Unis de déployer des armes nucléaires au Groenland, en violation de la politique danoise de 1957 proclamant le Groenland une zone dénucléarisée.  

L’US Air Force a toujours nié toute responsabilité pour les problèmes de santé des quelques 500 militaires qui ont nettoyé la zone d’écrasement. Certains de ces militaires à la retraite ont tenté de poursuivre le Pentagone en 1995, mais l’affaire n’a pas eu de suite: une loi fédérale protège les forces armées américaines contre les accusations de négligence formulées par leurs membres. Tous les demandeurs sont depuis décédés d’un cancer.  

Et le Québec dans tout ça?

C’est que le B-52 avait décollé de la base de Plattsburgh à 35 km de la frontière du Québec et à 80 km au sud de Montréal. L’incendie aurait pu se déclarer alors qu’il survolait pendant des heures le Québec pour rejoindre la mer de Baffin. 

La 380e escadre de bombardement du Strategic Air Commanda vec ses bombardiers et ses armes thermonucléaires y a été basée de juillet 1955 à septembre 1995. Un accident semblable aurait donc pu se produire de multiples fois au Québec alors que des bombardiers nucléaires allaient et venaient au-dessus de chez nous. 

C’est même déjà arrivé une fois, heureusement sans conséquence funeste. Le 10 novembre 1950, la détonation non atomique d’une bombe nucléaire s’est produite au sud-ouest de Rivière-du-Loup. Plusieurs habitants du village de Saint-André-de-Kamouraska ont observé un flash fulgurant au milieu du fleuve accompagné d’une épaisse fumée. Dans les jours suivants, Ottawa a publié un laconique communiqué affirmant qu’un avion américain avait connu une avarie au-dessus du Saint-Laurent en volant en direction des États-Unis. Un point, c’est tout. 

Que s’est-il passé?

En juin 1950, après l’invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord, soutenue par l’Union soviétique, Washington craint que cela dégénère en guerre mondiale avec l’URSS, qui possède maintenant l’arme atomique. L’ambassadeur américain à Ottawa demande au premier ministre Louis Saint-Laurent de permettre le déploiement à Goose Bay au Labrador de bombardiers nucléaires B-50, afin de les rapprocher de leurs cibles dans la région de Mourmansk. St-Laurent acquiesce, sans même en parler à son cabinet. 

Lorsque les Américains se convainquent que le conflit sera circonscrit à la péninsule coréenne, ils rappellent leurs bombardiers atomiques. En route, un des B-50 présente des problèmes de moteurs. Il est armé d’une bombe Fat Man, comme celle qui a pulvérisé Nagasaki en 1945. Par mesure préventive, le commandant de bord largue la bombe dans le fleuve sans sa charge nucléaire. Une partie de ses débris reposent toujours au fond du Saint-Laurent.  

On a aussi eu des armes nucléaires US déployées ici au Québec. Les Américains ont tordu le bras du premier ministre Lester Pearson pour qu’il consente à ce que des missiles nucléaires Bomarc soient positionnés à La Macaza, près de Mont-Tremblant. Des missiles nucléaires américains Genie équipaient également les intercepteurs CF-101 basés à Bagotville au Saguenay–Lac-Saint-Jean et à Val-d’Or. Seuls des militaires américains sur place pouvaient les armer.  

On est chanceux au Québec d’avoir évité une catastrophe nucléaire avec toutes les armes atomiques qui proliféraient autour de nous pendant près de 50 ans.

https://www.journaldemontreal.com/

Au Danemark, 95% des pétrels fulmars retrouvés morts ont du plastique dans l’estomac


Les pétrels fulmars sont des oiseaux marins qui trouvent leur nourriture à la surface de l’eau. Malheureusement, les débris de plastique font maintenant partie de leur menu et ils meurent de faim. Il est temps que partout dans le monde, nous arrêtons ce carnage dont la cause est notre irresponsabilité envers l’environnement.
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Au Danemark, 95% des pétrels fulmars retrouvés morts ont du plastique dans l’estomac


Au Danemark, 95% des pétrels fulmars, aussi appelés fulmars boréals, un oiseau marin caractéristique des eaux froides, retrouvés morts sur les plages ont du plastique dans l’estomac, rapporte jeudi l’Agence danoise de protection de l’environnement.

« Plus de 95% des cadavres de fulmars boréals que l’on trouve sur les plages danoises contiennent du plastique », selon John Pedersen, responsable de l’étude, cité par l’agence de presse Ritzau.

Ces oiseaux cherchent généralement leur nourriture à la surface de la mer, où flottent les débris de plastique.

« Ils pêchent (…) et s’il y a un petit morceau de plastique, il vient avec », a expliqué M. Pedersen.

Les oiseaux se remplissent l’estomac de plastique, sans aucune valeur nutritive et finissent par mourir de faim.

« Cela donne une sensation de satiété, mais ce n’est pas de la nourriture, alors ils meurent de faim », a-t-il constaté.

L’UE prend des mesures

La teneur en plastique des océans inquiète la communauté internationale. En mars, une baleine est morte de faim avec 40 kilogrammes de déchets en plastique dans l’estomac après s’être échouée aux Philippines.

L’Union européenne a dernièrement interdit les produits en plastique à usage unique qui représentent, selon la Commission, plus de 70% des déchets marins, dont on retrouve des résidus dans de nombreuses espèces comme les tortues de mer, les phoques, les baleines ou les oiseaux, mais aussi les poissons et les mollusques destinés à l’alimentation humaine. 

https://www.7sur7.be

Enrhumé, ce Danois avait une dent à l’intérieur du nez


Un homme du Danemark croyait souffrir d’une congestion nasale chronique, mais la réalité fut tout autre. C’est une dent qui se trouvait dans le nez. Il a du se sentir drôlement soulager de se faire enlever cette dent intranasale.
Nuage

 

Enrhumé, ce Danois avait une dent à l’intérieur du nez

Enrhumé, ce Danois avait une dent à l'intérieur du nez

Au Danemark, est arrivée une anecdote insolite : un homme, qui pensait souffrir de congestion nasale chronique, avait en réalité une dent située à l’intérieur de son nez.

Explications.

Une dent dans le nez

Ce Danois, âgé de 59 ans, pensait souffrir d’un rhume chronique depuis 2 ans. Il avait en effet perdu l’odorat et son nez avait des écoulements purulents fréquents. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le résultat de sa radio est tombé !

Au niveau du cornet inférieur gauche se trouvait une excroissance et pas n’importe laquelle. Lorsque le médecin l’a retirée, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une dent. Surprise au département d’oto-rhino-laryngologie de l’hôpital d’Aarhus !

Un phénomène rare du à un traumatisme

Ôtée de la narine du patient à la suite de son opération du nez, cette dent se situait dans sa narine gauche. Ses dimensions était de 13 millimètres sur 6 : on comprend mieux la gêne du quinquagénaire ! Ce phénomène, rare, porte un nom, il s’agit d’une dent intranasale.

Comment ce Danois s’est-il retrouvé avec une dent qui lui pousse dans le nez ? Pour les médecins, il existe une thèse plausible. Ce patient ayant subi diverses fractures au niveau du visage, le traumatisme a provoqué le déplacement de la dent au niveau de la narine.

Néanmoins, « Il est très probable que notre patient ait eu cette dent intranasale pendant la plus grande partie de sa vie, mais que les symptômes ne soient apparus que tardivement » lit-on dans les colonnes de France Soir. 

Une anecdote dont on se souviendra la prochaine fois que l’on sera enrhumé.

Perrine Deurot-Bien

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi le Groenland s’appelle-t-il ainsi ?


Le Groenland un écosystème fragile qu’il faut protéger. Son nom viens d’une légende du Danemark
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Pourquoi le Groenland s’appelle-t-il ainsi ?

 

par La rédaction

Le Groenland est une grande étendue située près de l’Amérique du Nord et appartient au Danemark.

Son nom proviendrait des sagas islandaises et de l’islandais d’origine norvégienne Erik le Rouge. Il aurait donné ce nom à l’île, nom qui signifie littéralement “terre verte” en islandais.

La légende raconte qu’Erik le Rouge a été chassé d’Islande pour meurtre. Avec sa famille et ses esclaves, il a alors pris la fuite à bord de bateaux pour aller explorer la terre glacée qui était bien connue comme étant située au nord-ouest. Il a trouvé une zone habitable et s’y est installé. Il a tenté d’attirer les colons en choisissant le nom “terre verte”. Le nom du pays en groenlandais signifie “terre des Groenlandais” (Kalaallit Nunaat)

. (Source)

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Un plom­bier découvre une épée du XIVe siècle sous un trot­toir au Dane­mark


Il y a des journées qui peuvent être exceptionnelles et j’imagine que c’est plombier étaient heureux d’être au travail quand ils ont découvert une épée datant du Moyen-âge.
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Un plom­bier découvre une épée du XIVe siècle sous un trot­toir au Dane­mark 

 

Crédits : Northern Jutland Histo­ri­cal Museum

par  Laura Boudoux

Alors qu’ils travaillaient sur un chan­tier de construc­tion, dans une rue d’Aal­borg au Dane­mark, un plom­bier et un conduc­teur d’en­gin ont décou­vert une épée médié­vale incroya­ble­ment bien conser­vée.

Sous les pavés, mardi 5 février 2019, les deux hommes ont remarqué quelque chose d’étrange et ont décidé de contac­ter le musée d’His­toire local. Les archéo­logues ont alors déterré une arme longue d’1,1 m, pesant 1 kg et datant du XIVe siècle, rapporte le média danois anglo­phone The Local.

L’épée est d’une « qualité de fabri­ca­tion extrê­me­ment bonne » et a certai­ne­ment été conçue par un maître forge­ron de l’époque.

L’arme appar­te­nait donc proba­ble­ment à un membre de l’élite locale, seigneur féodal ou cheva­lier. Elle est en excellent état, et les archéo­logues ont assuré qu’elle avait certai­ne­ment été enter­rée dès le Moyen-Âge. 

Crédits : Northern Jutland Histo­ri­cal Museum

Les archéo­logues s’in­ter­rogent désor­mais sur les raisons qui ont poussé son proprié­taire à l’aban­don­ner là. Ces épées étaient en effet habi­tuel­le­ment trai­tées avec le plus grand respect, et enter­rées de manière plus céré­mo­nieuse que celle qui a été retrou­vée dans l’une des plus vieilles rues d’Aal­borg. L’une des hypo­thèses est donc qu’elle a pu être perdue lors d’une bataille, avant d’être piéti­née et recou­verte de boue.

Sources : The Local

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Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans


J’imagine la fébrilité de ce couple quand ils ont trouvé cette épée datant des Vikings, une époque que les épées étaient plutôt rare et symbolisait un statut élevé
Nuage

 

Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans

 

Crédits : Musée Vestsjæl­land

par  Ulyces

 

Alors qu’ils se prome­naient tranquille­ment dans un champ non loin de la petite ville de Svebølle, dans l’est du Dane­mark, le détec­teur de métaux de Ernst Chris­tian­sen et Lis Ther­kel­sen a soudain émis des sons insis­tants. Fébrile, le couple danois a creusé sur envi­ron 30 centi­mètres de profon­deur à l’en­droit indiqué pour déter­rer une épée vieille de 3 000 ans, qui n’a presque rien perdu de son tran­chant, rappor­tait The Epoch Times le 19 décembre dernier.

Présa­geant le carac­tère incroyable de leur décou­verte, Chris­tian­sen et Ther­kel­sen ont contacté le Musée Vestsjæl­land. Le conser­va­teur du musée, Arne Hede­gaard Ander­sen, a immé­dia­te­ment fait le dépla­ce­ment pour iden­ti­fier l’objet qu’ils n’avaient pas complè­te­ment sorti de terre. Ander­sen a ensuite daté l’épée et établi que celle-ci était anté­rieure de mille ans à l’époque des Vikings.

Crédits : Musée Vestsjæl­land

Le Musée a confirmé dans un commu­niqué le remarquable état de conser­va­tion de cet arte­fact long de 82 centi­mètres, bien que sa poignée de cuir ait disparu depuis long­temps. Il précise égale­ment qu’à l’époque, les épées étaient extrê­me­ment rares et que les haches étaient plus souvent utili­sées au cours des combats. En effet, plus que des armes, les épées étaient consi­dé­rées comme un symbole du statut élevé de leur proprié­taire. Celui à qui celle-ci appar­te­nait n’a pas encore été iden­ti­fié.

En atten­dant d’être plus ample­ment étudiée, l’épée est expo­sée au musée de Kalund­borg.

Source : The Epoch Times

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Ces archéologues ont découvert la première ville Viking de Scandinavie


Les archéologues ont découvert des milliers d’objets de constructions antique, des pièces d’artisanat et autres de la première ville Viking
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Ces archéologues ont découvert la première ville Viking de Scandinavie

 

Crédits : Ribe VikingeCenter

par  Laura Boudoux

Amulettes, peignes, pièces de monnaie, maisons : des milliers d’objets et constructions antiques ont été mises au jour début septembre dans la première ville Viking de Scandinavie, à Ribe au Danemark, dévoile Science Nordic.

Sur le site, les archéologues racontent leurs découvertes matérielles, mais surtout l’enquête qui leur a permis de retracer l’histoire de Ribe.

« Comment la ville s’est-elle établie, dans un endroit du monde où personne n’avait jamais vécu avant ? Voilà la question à laquelle ces fouilles tentent de répondre », détaillent les archéologues de l’université Aarhus et du Musée de l’ouest du Jutland.

Les équipes ont découvert que des maisons solides avaient été construites dans la ville de Ribe dès les années 720, constituant ainsi les premières activités humaines de la région. Or, à l’époque, les villes se bâtissaient proches les unes des autres et avaient toutes leurs propres temples, palais, marchés et remparts. Pourquoi donc Ribe était-elle la seule et unique ville du coin, les plus proches se situant à plusieurs centaines de kilomètres du site ?

La ville était en fait le point de départ idéal pour les bateaux, ce qui a assuré à ses habitants une prospérité rapide et pérenne. Son système maritime a commencé à se développer dès 700, permettant à la civilisation de Ribe de vendre son artisanat jusqu’en Méditerranée. Quand le commerce maritime a pris de l’ampleur en Scandinavie, vers l’an 800, Ribe possédait donc déjà un important réseau, opérationnel depuis bien plus longtemps que la plupart des autres villes vikings.

« Ses bateaux étaient utilisés pour échanger les biens avec les autres villes de la région. En ce sens, Ribe a contribué à créer l’âge Viking tel qu’on le connaît », analysent les archéologues dans leur rapport.

Cette excavation de grande envergure « est loin d’être finie » pour les chercheurs, rentrés avec « des sacs pleins d’échantillons, de données et de découvertes [qu’ils n’ont] pas encore eu le temps d’étudier ». « Beaucoup des résultats les plus importants sont probablement à venir. Nous filons au laboratoire, où nous allons passer des heures à analyser ces éléments pour retracer l’activité dans les premières maisons de la ville », ont confié les archéologues.

Source : Science Nordic

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