Le Saviez-Vous ► Chaque matin, ces enfants traversent une rivière en sac plas­tique pour aller à l’école


Aller à l’école doit être un droit pour tous les enfants. Généralement, les écoles ne sont pas trop loin ou la plupart des enfants habitent. Sinon, il y a des autobus scolaires, mais dans certains endroits dans des pays en voie de développement, aller à l’école c’est un périple pour s’y rendre. Au Viêtnam par exemple, des enfants doivent traverser une rivière tumultueuse grâce à de bons nageurs qui les installent dans des sacs de plastique faute de pont solide, et ensuite ces enfants doivent parcourir des km dans des sentiers forestiers.
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Chaque matin, ces enfants traversent une rivière en sac plas­tique pour aller à l’école


Crédit : VOV.vn

par  Suzanne Jovet 

Pour les habi­tants du village reculé de Huoi Ha, dans la province de Dien Bien au Viet­nam, l’édu­ca­tion est le seul espoir pour les jeunes géné­ra­tions d’échap­per à la pauvreté.

Leurs parents font donc l’im­pos­sible pour emme­ner les enfants à l’école, et cela signi­fie les faire traver­ser une rivière déchaî­née dans des sacs plas­tique chaque matin, comme nous l’ap­prend le média local VOV.


Crédits : VOV

Situé sur les rives de la rivière de Nam Ma, les habi­tants du village de Huoi Ha se déplacent habi­tuel­le­ment sur des ponts de bambou pour la traver­ser. Mais pendant la saison des pluies, les struc­tures en bambou pour­raient céder sous le flot puis­sant de la rivière. Afin d’em­me­ner leurs enfants à l’école, située de l’autre coté du cours d’eau, les parents ont dû faire preuve d’ima­gi­na­tion. Les meilleurs nageurs du village font ainsi traver­ser l’eau aux enfants dans des sacs plas­tiques.

Crédits : VOV

La situa­tion, parti­cu­liè­re­ment dange­reuse, ne peut plus durer. D’au­tant plus que la traver­sée n’est que la première épreuve sur le chemin de l’école pour ces enfants, qui doivent ensuite marcher 15 kilo­mètres sur des sentiers fores­tiers glis­sants. Alerté par des jour­na­listes locaux, le ministre des Tran­sports viet­na­mien, Nguyen Van The, a annoncé que le gouver­ne­ment trou­ve­rait rapi­de­ment « une solu­tion adap­tée », comme la construc­tion d’un pont.

Crédits : VOV

Source : VOV.vn

https://www.ulyces.co

Une alimentation trop pimentée pourrait augmenter le risque de déclin intellectuel


La capsaïcine qui se retrouve dans les piments fort a des effets positifs sur le poids et la pression sanguine, cependant, il semblerait que manger 50 gramme par jour de ce genre de piment double les risques du déclin cognitif surtout si l’indice de la masse corporelle est bas. Les chercheurs doivent continuer a mieux comprendre les effets de la capsaïcine sur la mémoire pour ceux qui ont plus d’instruction.
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Une alimentation trop pimentée pourrait augmenter le risque de déclin intellectuel

Une alimentation trop pimentée pourrait augmenter le risque de déclin intellectuel

Mauvaise nouvelle pour les amateurs d’épices et de piment, une étude internationale a montré qu’une alimentation très pimentée pourrait augmenter le risque de démence.

Cette nouvelle étude menée par des chercheurs du Qatar, d’Australie et des États-Unis, a suivi de 1991 à 2006 4582 adultes chinois âgés de plus de 55 ans.

Les apports en piment, qui comprenaient à la fois le piment frais et séché, mais pas le poivre ni le piment doux, étaient évalués six fois au cours de l’étude en utilisant un suivi alimentaire de trois jours successifs.

Les fonctions cognitives des sujets ont été évaluées quatre fois au cours des 15 années de suivi.

Les résultats, repris par la revue Nutrients, ont montré que les personnes qui consommaient invariablement plus de 50 grammes de piment par jour semblaient presque doubler leur risque de déclin cognitif en comparaison avec les personnes qui n’en consommaient pas. Le déclin de la mémoire semblait aussi plus important chez les participants qui affichaient un indice de masse corporelle (IMC) bas, par rapport à ceux qui avaient un fort IMC.

Les participants qui consommaient beaucoup de piment avaient aussi tendance à avoir un IMC moindre et un salaire plus faible et étaient plus actifs physiquement que les non-consommateurs de mets épicés. Les chercheurs pensent que les personnes qui enregistrent un IMC normal pourraient être plus sensibles à la consommation de piment que les personnes en surpoids, ce qui pourrait aussi expliquer l’impact du piment sur la mémoire et le poids.

Ils ont par ailleurs précisé que le niveau d’instruction pouvait aussi jouer un rôle quant au déclin cognitif, et que c’était un facteur qui nécessitait de plus amples recherches.

La capsaïcine, le composant actif présent dans le piment, a précédemment été associée à des bienfaits pour la santé en dopant le métabolisme et la consommation de graisses et en inhibant les troubles vasculaires.

Les auteurs ont noté que c’était, selon eux, la première étude longitudinale sur les effets du piment sur le fonctionnement cognitif.

«Nos études précédentes ont montré que la consommation de piment pouvait avoir des effets bénéfiques sur le poids et la pression sanguine. Cependant, dans cette dernière étude, nous avons trouvé des effets négatifs sur les facultés intellectuelles chez les adultes âgés», a précisé l’auteur Dr. Zumin Shi, de l’université du Qatar.

«Le piment est une des épices les plus fréquemment utilisées à travers le monde et qui est particulièrement populaire en Asie en comparaison avec les pays européens», a ajouté le chercheur Ming Li. «Dans certaines régions de Chine, comme le Sichuan et le Hunan, près d’un adulte sur trois consomme des aliments pimentés quotidiennement.»

Les chercheurs notent que les mécanismes qui établissent un lien entre l’apport en piment et la baisse des fonctions cognitives ne sont pas encore entièrement connus, et ils ajoutent que de plus amples recherches sont nécessaires dans ce sens, mais aussi pour voir si la réduction de la consommation de piment pouvait prévenir le déclin intellectuel.

https://journalmetro.com

Seulement deux feux de forêt en activité au Québec, du jamais-vu à la SOPFEU


Si nous avons eu un printemps tardif et pluvieux, les forêts ont été protégées contre le feu au Québec à comparer aux autres provinces du Canada. Il semble en plus qu’il y a moins de feu de forêt chez-nous d’année en année. Juste cette année, nous avons la moitié moins de feu que la moyenne au Québec.
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Seulement deux feux de forêt en activité au Québec, du jamais-vu à la SOPFEU

Des arbres couchés au sol sont brûlés par les flammes.

Au total, 156 incendies ont été rapportés à la SOFEU cette année comparativement à plus du double les années passées à la même date.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / DARRYL DICK

Alors que des dizaines d’incendies ravagent les forêts de l’ouest du pays, au Québec, les pompiers forestiers connaissent la saison la plus tranquille qu’on ait vue depuis au moins un quart de siècle dans la province.

Seulement deux incendies de forêt sont actifs, présentement, sur tout le territoire couvert par la Société de protection de la forêt contre le feu (SOPFEU).

Le premier, à La Tuque, en Haute-Mauricie, est contenu tandis que l’autre, près de Val-d’Or, est maîtrisé, selon les données mises à jour régulièrement sur le site Internet de la SOPFEUSociété de protection de la forêt contre le feu.

Une situation exceptionnelle, souligne Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications de l’organisme privé sans but lucratif.

Depuis le début de l’année, 156 feux de forêt ont été rapportés au Québec, alors qu’à la même date, on en dénombre habituellement 353 en moyenne depuis une dizaine d’années.

En termes de superficie de forêt détruite, ici encore les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette année, les flammes n’ont détruit que 5700 hectares de forêt au total, contre 36 8000 hectares par saison en moyenne.

 De ces 5000 hectares brûlés cette année, la presque totalité, c’est un seul feu, note M. Caron.

Les fortes précipitations de neige et de pluie qui se sont abattues sur le Québec au cours de l’hiver et du printemps ne sont pas étrangères à cette situation jamais observée à la SOPFEU Société de protection de la forêt contre le feu, convient-il.

Quand on a fait notre bilan du printemps, on a constaté que c’était le plus petit printemps en termes de nombre de feux que le Québec avait connu depuis la création de la SOPFEU, il y a 25 ans. Et ça semble se maintenir. Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU

Ce n’est pas dans les grandes chaleurs de l’été que les risques d’incendie de forêt sont le plus élevés, mais plutôt au printemps.

Les feuillus, l’herbe et les arbustes luxuriants en cette période de l’année retiennent davantage d’humidité dans les bois qu’au printemps, quand les broussailles sèches s’enflamment plus facilement, explique Stéphane Caron.

Bien que la quasi-absence de feux de forêt cette année soit exceptionnelle, on dénombre de moins en moins d’incendies chaque année dans les forêts québécoises.

Au Québec, depuis 1984, le nombre d’incendies de forêt diminue en moyenne de 17 par année, ce qui est important. Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU

Situation inverse dans l’Ouest canadien

Un énorme panache de fumée s'élève dans le ciel en raison d'un feu de forêt.

Un feu de forêt à une vingtaine de kilomètres de High Level, en Alberta.

PHOTO : ALBERTA WILDLIFE

S’il y a moins de feux au Québec, il y en a davantage ailleurs au Canada, constate la SOPFEU, surtout dans les provinces de l’ouest.

La SOPFEU a d’ailleurs dépêché une équipe de 42 pompiers en Alberta pour prêter main-forte à leurs collègues de l’endroit aux prises avec 56 feux de forêt dans le nord de la province.

En Colombie-Britannique, le gouvernement a doublé le Fonds de préparation aux situations d’urgence en prévision d’une saison des feux de forêt particulièrement active.

Deux pompiers avec des haches tentent de stopper un feu dans une forêt.

Des pompiers forestiers combattent les flammes près de Watson Lake en Colombie-Britannique, en 2015.

PHOTO : GOUVERNEMENT DU YUKON

Autre phénomène préoccupant, le nombre de plus en plus important de feux de forêt et de broussailles dans des zones arctiques, où ils étaient pratiquement inexistants auparavant.

Les changements climatiques sont montrés du doigt pour expliquer cette situation, mais les données restent incomplètes.

La recherche là-dessus n’est pas encore totalement terminée, parce que c’est quand même des phénomènes nouveaux, précise Stéphane Caron. Mais c’est sûr et certain que les chercheurs […] vous diraient qu’il semble y avoir réellement un lien entre les deux.

Une augmentation de la température ne peut faire autrement que d’amener davantage d’assèchement et rendre le territoire plus vulnérable aux incendies de forêt. Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU

C’est relativement simple : les feux de forêt sont conditionnés par la météo. Donc, plus il y a de longues périodes chaudes et d’humidité plus basse, plus ça va amener de feux de forêt, et aussi plus de virulence de ces feux.

https://ici.radio-canada.ca/

Las Vegas envahie par les sauterelles


Il semble que les pluies des derniers mois aient été propices pour les sauterelles. Elles envahissent Las Vegas, heureusement que ces insectes qui ne sont pas porteur de maladie. Cela doit être quand même assez impressionnant
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Las Vegas envahie par les sauterelles

De larges essaims de sauterelles ont pris d’assaut les rues de Las Vegas cette semaine. Toutefois, selon un entomologiste, elle ne représente pas un danger pour la population.

«Ils ne portent pas de maladies, ils ne mordent pas, a expliqué Jeff Knight à la chaîne d’information CNN. Ce n’est même pas une espèce que nous considérons comme un problème. Ils ne feront probablement pas de dommages sur les propriétés.»

Malgré tout, plusieurs habitants ont partagé des images spectaculaires sur le web, alors que l’on peut voir des sauterelles envahir des stations-service ou même des trottoirs.

Ce phénomène se produit à l’occasion. Les six derniers mois, beaucoup plus pluvieux que la moyenne, ont créé des conditions propices à la prolifération de ces insectes provenant du désert.

https://www.tvanouvelles.ca/

Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin


Il y a pas moins de 40 mille milliards de micro-organismes dans notre système gastro-intestinal, cela en fait du monde. Il est reconnu qu’un intestin en santé est un atout indéniable sur notre santé en général. Une pomme ou tout aliment qui contiennent des fibres aide a un microbiote en santé
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Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin

Les bactéries, la seule colonisation qu'il est bon d'encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

Les bactéries, la seule colonisation qu’il est bon d’encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Guardian

La signification du proverbe anglais «an apple a day keeps the doctor away» n’a jamais été aussi vraie.

Dans Le charme discret de l’intestin, Giulia et Jill Enders rendent hommage à notre «deuxième cerveau», vecteur de bien-être et de santé. C’est dans la même veine qu’une étude autrichienne trouve de bonnes raisons pour manger une pomme par jour car elles impliquent une colonisation de notre tube digestif par des millions de bactéries.

Près de 40 mille milliards de micro-organismes cohabitent plus ou moins paisiblement dans notre système gastro-intestinal. Giulia Enders qualifie notre microbiote intestinal, ou flore intestinale, de «petit peuple» :

«Nulle part ailleurs dans le corps il n’y a une telle variété d’espèces différentes.»​​​

Plus ces espèces sont variées, mieux notre corps se porte. Alimentant consciencieusement nos intestins en énergie, éliminant les toxines et fabriquant des vitamines, elles participent à notre bien-être intérieur. Elles sont également garantes du bon fonctionnement de notre système immunitaire, combattant contre la prolifération de bactéries pathogènes. Certains types d’alimentation favorisent plus que d’autres le développement de ces gardiens de la paix intestinale.

Un trésor de bactéries

La pomme contiendrait quelque 100 millions de bonnes bactéries, lesquelles, en «colonisant» nos intestins, apportent fraîcheur et diversité au petit peuple de nos entrailles. Les scientifiques ont aussi découvert que la diversité de ces micro-organismes était encore plus riche dans les pommes bio.

Dans la mesure où beaucoup de bactéries sont éliminées par la cuisson, la pomme n’est pas le seul atout dont nous disposons pour nous constituer une petite armée de bactéries. Tous les aliments crus contenant des fibres s’avèrent être les meilleurs candidats à un microbiote riche et équilibré. Ne terminons cependant pas sans l’ultime conseil de Giulia Enders pour apprécier les bienfaits de votre pomme: ne retenez rien de ce qu’elle provoquera.

«Un petit pet par-ci par là, c’est très bon pour la santé. Pour ceux qui se targuent dignement de ne jamais avoir de flatulences, sachez-le: un mauvais péteur est aussi un mauvais hôte qui laisse ses bactéries mourir de faim.»

http://www.slate.fr/

Après 18 ans, ce sera bientôt la fin de l’avis de faire bouillir l’eau à Eabametoong


18 ans a bouillir l’eau pour qu’elle soit consommable dans un village des Premières Nations, il faut être drôlement patient. Mais cette patience à des limites..

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Après 18 ans, ce sera bientôt la fin de l’avis de faire bouillir l’eau à Eabametoong


Logo de la Première Nation Eabametoong.

La Première Nation d’Eabametoong, aussi connue sous le nom de Fort Hope, est une collectivité éloignée de près de 1600 résidents.

PHOTO : CBC


Le ministère des Services aux Autochtones du Canada a confirmé la mise en service cette semaine d’une usine de traitement de l’eau au village de la Première Nation d’Eabametoong, dans le Nord-Ouest de l’Ontario.

L’usine, pour laquelle le fédéral a versé plus de 12 millions de dollars, permettra de lever en août un avis concernant la qualité de l’eau potable en vigueur depuis environ 18 ans.

    Le processus officiel de mise en service, y compris tous les tests nécessaires, prend au moins deux semaines, explique un porte-parole du ministère.

    La Première Nation a déclaré plus tôt ce mois-ci l’état d’urgence en raison de niveaux élevés de trihalométhanes (THM) et d’acides haloacétiques (AHA) dans l’eau.

    Services aux Autochtones Canada (SAC) indique que la nouvelle usine réglera ce problème.

En 2016-2017, Services aux Autochtones Canada a fourni 139 000 $ pour l’achat et l’installation de trois appareils d’osmose inverse (OI) dans la collectivité, pour fournir de l’eau potable en attendant la construction de la nouvelle usine.

Les dirigeants d’Eabametoong ont aussi indiqué à la suite de la déclaration de l’état d’urgence que d’autres infrastructures, dont la principale station de pompage des eaux usées, avaient besoin d’être modernisées.

Impatience à Attawapiskat

À 400 km au nord-est d’Eabametoong, les résidents de la Première Nation d’Attawapiskat, qui réclament d’avoir eux aussi une nouvelle usine de traitement de l’eau, trouvent que le gouvernement n’agit pas assez rapidement.

Des fonctionnaires de SAC Services aux Autochtones Canada étaient dans la communauté mardi. Ils évaluent toutes les options pour trouver une nouvelle source d’eau potable.

Le ministère indique travailler avec la collectivité à l’élaboration d’un plan global de développement communautaire pour répondre aux besoins à long terme.

Selon un membre de la communauté, Danny Metatawabin, les fonctionnaires seront de retour mardi ou mercredi prochain, ce qui n’est pas assez rapide selon lui.

On dirait que le gouvernement n’est pas trop inquiet pour les membres des Premières Nations, a-t-il écrit.

Quelqu’un doit lancer un message au premier ministre [pour lui dire] que c’est totalement inacceptable. Des gestes concrets doivent être posés dès maintenant au lieu de dire des choses qui ne sont pas vraies. Danny Metatawabin, résident d’Attawapiskat

Sa conjointe Sylvia Koostachin-Metatawabin et l’ancienne chef Theresa Spence comptent poursuivre leur grève de la faim, entamée le 14 juillet, au moins jusqu’à la prochaine visite de représentants du ministère.

M. Metatawabin affirme que les deux femmes sont de plus en plus faibles et fatiguées. Nous le prendrons au jour le jour.

https://ici.radio-canada.ca/