L’éducation


Je crois ce qui est primordiale dans la vie est la famille, un toit pour y vivre et pour substituer à nos besoins essentiels et la santé. Par contre l’éducation est aussi un droit qui doit être acquis pour devenir autonome le plus possible
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L’éducation

 

 

L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.

Nelson Mandela

Le Saviez-Vous ► Ce « tableau de dilatation » aide les gens à comprendre que l’accouchement n’est pas seulement douloureux, c’est un sport extrême


Des fois, je me demande si les mamans ne sont pas un peu masochiste, surtout quand on accouche naturellement. Car en plus des douleurs des contractions, il y a l’ouverture du col de l’utérus pour laisser passer le bébé car après la tête, il y a les épaules …  Pourtant, beaucoup de femmes ont plus d’un enfant.
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Ce « tableau de dilatation » aide les gens à comprendre que l’accouchement n’est pas seulement douloureux, c’est un sport extrême


Ce « tableau de dilatation Â» aide les gens à comprendre que l’accouchement n’est pas seulement douloureux, c’est un sport extrême

Même si le mot « dilatation » peut parfois nous mettre mal à l’aise, il peut aussi annoncer le miracle de l’accouchement.

Pendant le travail, la sage-femme tient la future mère informée de l’état de la dilatation du col de l’utérus pour lui donner une idée de la progression du processus.

Allant de 1 cm, soit la taille d’un cheerio, à 10 cm, la taille d’un bagel, le changement est incroyable et est parfaitement illustré par ce « tableau de dilatation » très pratique.

Ce « tableau de dilatation » aide les gens à comprendre que l’accouchement n’est pas seulement douloureux, c’est un sport extrême

Une photo du tableau en bois a d’abord été partagée par le SCV Birth Center, une clinique de soins pour femmes enceintes. Le graphique aide les femmes à visualiser ce que les sages-femmes leur disent pendant le travail. C’est aussi un outil pédagogique pratique pour les sages-femmes et les médecins.

Ce « tableau de dilatation » aide les gens à comprendre que l’accouchement n’est pas seulement douloureux, c’est un sport extrême

L’utilisatrice Facebook Steffanie Christi’an a vu le message du SCV Birth Center et l’a partagé avec la légende suivante :

« Voici à quoi ressemble une dilatation de 10 cm. Voilà pourquoi nous méritons absolument tout ».

Son message est rapidement devenu viral alors que des femmes du monde entier ont été confrontées à la dure et impressionnante réalité de l’accouchement.

Ce « tableau de dilatation » aide les gens à comprendre que l’accouchement n’est pas seulement douloureux, c’est un sport extrême

Ce « tableau de dilatation Â» aide les gens à comprendre que l’accouchement n’est pas seulement douloureux, c’est un sport extrême

 

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La pollution de l’Antiquité romaine retrouvée dans les glaces du Mont-Blanc


La pollution atmosphérique ne date pas d’hier, il semble en effet, que des scientifiques on pu trouver des traces dans des anciens glaciers du Mont-Blanc à la frontière franco-italienne qui date de l’Antiquité romaine avant et après JC.
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La pollution de l’Antiquité romaine retrouvée dans les glaces du Mont-Blanc


Jusque dans les glaciers des Alpes, les Romains ont laissé leurs empreintes. Une équipe de chercheurs internationale en a retrouvé les traces liées à l’activité minière et à la production de plomb et d’argent durant l’Antiquité.

Dans le massif du Mont-Blanc, les couches les plus profondes du glacier du col du Dôme, datées au carbone 14, ont archivé l’état de l’atmosphère au cours de l’Antiquité romaine. Publiée dans Geophysical Research Letters, leur analyse, menée par une équipe internationale, et coordonnée par des chercheurs du CNRS de l’Institut des géosciences de l’environnement (CNRS/IRD/UGA/Grenoble INP), montre une pollution atmosphérique très significative en métaux toxiques : la présence de plomb et d’antimoine (dont c’est le premier enregistrement dans la glace alpine ancienne) s’avèrent liées à l’activité minière et à la production de plomb et d’argent des Romains, donc bien avant le début de l’ère industrielle.

En (a), concentrations en plomb dans la glace du Groenland (bleu) et du col du Dôme (CDD, rouge). En (b), concentrations en plomb (rouge) et antimoine (vert) dans la glace du CDD. Sur l’échelle du bas, l’âge est reporté en années à partir de l’an 1 de notre ère commune (CE) (soit l’an 1 après Jésus-Christ). Les phases de croissance des émissions de plomb ont été accompagnées d’une augmentation simultanée des teneurs de la glace alpine en antimoine, un autre métal toxique. © Insu-CNRS

En (a), concentrations en plomb dans la glace du Groenland (bleu) et du col du Dôme (CDD, rouge). En (b), concentrations en plomb (rouge) et antimoine (vert) dans la glace du CDD. Sur l’échelle du bas, l’âge est reporté en années à partir de l’an 1 de notre ère commune (CE) (soit l’an 1 après Jésus-Christ). Les phases de croissance des émissions de plomb ont été accompagnées d’une augmentation simultanée des teneurs de la glace alpine en antimoine, un autre métal toxique. © Insu-CNRS

Une première étude de la pollution durant l’Antiquité

Bien qu’elle soit moins bien datée qu’au Groenland, l’archive alpine retrace les grandes périodes de prospérité de l’Antiquité romaine (voir ci-dessus figure 1), avec deux maximums d’émission de plomb bien distincts : durant la République (entre 350 et 100 ans av. J.-C.), puis l’Empire (entre 0 et 200 ans apr. J.-C.). Les Romains extrayaient le minerai de plomb argentifère pour produire le plomb nécessaire à la fabrication des conduites d’eau, et l’argent pour la monnaie.

Le procédé de séparation plomb-argent passait par une fusion du minerai à 1.200 °C, ce qui entraînait d’importantes émissions de plomb dans l’atmosphère comme l’avaient déjà montré des archives continentales telles les tourbières, dont il est cependant difficile de déduire une information globale à l’échelle européenne. Cette toute première étude de la pollution durant l’Antiquité à partir de glace alpine permet de mieux évaluer l’impact de ces émissions anciennes sur notre environnement européen et de le comparer notamment à celui de la pollution plus récente liée à l’utilisation de l’essence au plomb dans les années 1950-1985.

Simulations qui évaluent la sensibilité du dépôt de plomb au col du Dôme (étoile jaune) à la localisation géographique de l’émission. Cette carte indique également l’emplacement des principales mines connues de l’Antiquité romaine. Pour la région située , environ 500 km autour des Alpes, en bleu celles supposées actives dès la République romaine, et en rouge celles qui le seront plus tard. En dehors de cette zone, toutes les autres mines sont reportées en rouge, quelle que soit l’époque. La glace alpine est donc représentative de l’atmosphère de haute altitude qui est alimentée par les émissions de France, Espagne, Italie, îles du bassin méditerranéen, et dans une moindre mesure d’Allemagne et Angleterre. © Insu-CNRS

Simulations qui évaluent la sensibilité du dépôt de plomb au col du Dôme (étoile jaune) à la localisation géographique de l’émission. Cette carte indique également l’emplacement des principales mines connues de l’Antiquité romaine. Pour la région située , environ 500 km autour des Alpes, en bleu celles supposées actives dès la République romaine, et en rouge celles qui le seront plus tard. En dehors de cette zone, toutes les autres mines sont reportées en rouge, quelle que soit l’époque. La glace alpine est donc représentative de l’atmosphère de haute altitude qui est alimentée par les émissions de France, Espagne, Italie, îles du bassin méditerranéen, et dans une moindre mesure d’Allemagne et Angleterre. © Insu-CNRS

https://www.futura-sciences.com

La maladie de Parkinson serait plus fréquente après une appendicectomie


Alors qu’on disait que l’appendicectomie protégerait de la maladie de Parkinson, voilà qu’une autre déclare le contraire. Cependant, les chercheurs croient que c’est une association et qu’ils faut plus de recherches. D’autres chercheurs pensent que la réponse est gastro-intestinale dont le tube digestif pourrait jouer un grand rôle sur le Parkinson. À cause d’une protéine est présente dans certains neurones, apparaissent dans le tractus gastro-intestinal au début de la maladie de Parkinson.
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La maladie de Parkinson serait plus fréquente après une appendicectomie



Illustration du système digestif.

Illustration du système digestif. L’appendice est la petite excroissance au bout du côlon. Photo: iStock

Alain Labelle

Les personnes qui ont subi une ablation de l’appendice sont plus susceptibles de développer la maladie de Parkinson que celles qui possèdent toujours cette petite excroissance de l’intestin, montre une vaste étude rétrospective américaine qui contredit littéralement des travaux publiés l’an dernier.

Explications.

Le Dr Mohammed Z. Sheriff et ses collègues de l’Université Case Western Reserve, aux États-Unis, ont analysé les dossiers médicaux regroupés dans une base de données de dizaines de millions de personnes dans l’objectif d’identifier celles qui avaient subi des appendicectomies et reçu un diagnostic de maladie de Parkinson au moins six mois après l’intervention.

Illustration d'un appendice.Un appendice infecté et enflammé. Photo : iStock

Leur objectif était de comparer la prévalence de la maladie de Parkinson dans la population générale par rapport à celle qui avait subi une appendicectomie.

Les constats à la suite de l’analyse des 62 218 050 dossiers :

  • 488 190 patients ont subi une appendicectomie;

  • 4470 (0,92 %) de ceux qui ont subi une appendicectomie ont développé le parkinson;

  • 177 230 personnes ont développé la maladie de Parkinson sans appendicectomie (0,29 %).

Selon les auteurs, les appendicectomies sont associées à une augmentation du risque de l’apparition de la maladie de Parkinson, et ce, dans tous les groupes d’âge, sans égard au sexe ou à l’origine ethnique

Cette recherche montre un lien clair entre l’appendice ou l’ablation d’un appendice et la maladie de Parkinson, mais ce n’est qu’une association. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ce lien et mieux comprendre les mécanismes en présence. Mohammed Z. Sheriff

Discorde appendiculée

Ces résultats contredisent d’autres travaux publiés l’année dernière qui montraient plutôt que le retrait de l’appendice protégerait l’humain contre la maladie de Parkinson.

En outre, d’autres recherches publiées ces dernières années sur ce lien possible n’ont pas donné de résultats concluants. C’est ce flou qui a incité l’équipe américaine à chercher des réponses à la question en utilisant les données de 26 grands systèmes de santé intégrés américains.

Repères

  • L’appendice, qui prolonge le côlon, mesure de 6 à 12 cm de longueur sur 4 à 8 mm de diamètre.

  • Ce segment est souvent jugé inutile et est parfois qualifié de vestige biologique.

  • L’appendicectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à enlever l’appendice. Il s’agit du traitement ordinaire en cas d’appendicite, une inflammation et infection de l’appendice.

  • Plus de 38 000 Canadiens subissent une appendicectomie chaque année.

La piste gastro-intestinale

L’agrégation de l’alpha-synucléine est l’une caractéristique pathologique de la maladie de Parkinson. Des agrégations de cette protéine, qui est présente dans certains neurones, apparaissent dans le tractus gastro-intestinal au début de la maladie de Parkinson.

Pour cette raison, les chercheurs estiment que le tube digestif pourrait peut-être jouer un rôle dans le développement de la maladie.

« Des études récentes sur la cause du parkinson se sont concentrées sur l’alpha-synucléine, une protéine présente dans le tractus gastro-intestinal au début de la maladie », explique le Dr Mohammed Z. Sheriff.

Des scientifiques du monde entier se penchent actuellement sur le tractus gastro-intestinal, y compris l’appendice, à la recherche d’indices qui aideraient à comprendre le développement de la maladie de Parkinson. Mohammed Z. Sheriff

Le saviez-vous?

  • La maladie de Parkinson frappe plus de 84 000 Canadiens.

  • Elle occasionne des tremblements, de la rigidité et l’incapacité progressive de marcher, et des problèmes digestifs et cognitifs.

  • Elle est classée deuxième des maladies neurodégénératives les plus courantes, après l’alzheimer.

  • Pas moins de 25 personnes reçoivent un diagnostic de maladie de Parkinson chaque jour.

Une étude publiée en 2017 montrait que des tissus qui se trouvent dans l’appendice stimulent la croissance de certains types de bactéries intestinales bénéfiques.

https://ici.radio-canada.ca

Leur bureau? Une case de stationnement


Personnellement, je vois cela comme un début qui j’espère évoluer. Je comprends que certaines personnes ont besoin d’une automobile pour travailler, mais beaucoup aurait un avantage d’aller travailler de manière plus écolo, par la marche, le vélo et le transport en commun. Cela éviterait bien des embouteillages aux heures de pointe et serait un atout pour le climat. De plus, avec un plus de monde en transport en commun, il y aurait probablement un meilleur ajustement et d’ajout d’autobus.
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Leur bureau? Une case de stationnement

Le 1er mai, et une seconde fois le 3 mai,... (PHOTO FOURNIE PAR VALENTIN DÉCARPENTRIE)

Le 1er mai, et une seconde fois le 3 mai, Valentin Décarpentrie et des collègues ont occupé une place de stationnement près des locaux de son entreprise. Il a payé son stationnement, comme l’aurait fait un automobiliste qui aurait voulu y laisser sa voiture.

PHOTO FOURNIE PAR VALENTIN DÉCARPENTRIE

NICOLAS BÉRUBÉ
La Presse

Histoire de dénoncer la place accordée aux automobiles dans l’espace public, des entrepreneurs ont commencé à installer des bureaux à même des cases de stationnement et à travailler dans la rue dans plusieurs villes du monde.

L’idée est née sur Twitter le 25 avril, quand Victor Pontis, un entrepreneur de San Francisco, a écrit :

« Je vais placer un bureau et travailler dans une case de stationnement pendant quelques heures pour montrer que l’espace alloué aux véhicules peut être mieux utilisé. Souhaitez-moi bonne chance. »

Depuis, l’idée a été reprise sur les réseaux sociaux, sous le mot-clic #wepark, un nom qui évoque la société d’espaces de cotravail WeWork et le mot « stationner » (park, en anglais).

Popularisé dans les réseaux des entreprises en démarrage, le geste a été repris à San Francisco, à Los Angeles, à Boston et ailleurs dans le monde, à Tel-Aviv et à Brisbane. En France, Valentin Décarpentrie, 21 ans, a aussi travaillé dans une place de stationnement de Toulouse avec son bureau pour Ikigai, entreprise qu’il a cofondée.

En entrevue avec La Presse, M. Décarpentrie souligne que c’est la dimension écologique qui l’a accroché.

« Est-ce normal qu’en 2019 on choisisse encore de construire des stationnements plutôt que de privilégier l’espace public ? » se demande-t-il. 

« Tous les scientifiques sont d’accord : le temps qu’il nous reste pour agir en faveur du climat se compte en mois. Les villes ne font rien pour réduire la pollution automobile. » – Valentin Décarpentrie

Le 1er mai, et une seconde fois le 3 mai, M. Décarpentrie et des collègues ont donc occupé une place de stationnement près des locaux de son entreprise. Il a payé son stationnement, comme l’aurait fait un automobiliste qui aurait voulu y laisser sa voiture.

Les passants ont été plutôt favorables à son initiative, fait-il remarquer

« Ils ont trouvé que c’était cool qu’on organise un truc comme ça et que c’était un bon coup de buzz pour mon entreprise. Quand un automobiliste a voulu se garer, je lui ai montré le ticket que j’avais acheté, et il est parti ! »

Le concept #wepark est simple, rapide et pas cher, souligne M. Décarpentrie.

« Tout le monde peut le faire ! En fait, je pense que les esprits sont déjà éveillés ; aujourd’hui, il faut être aveugle pour ne pas voir que la situation est critique. »

Honte de l’avion

Les mouvements citoyens, dit-il, sont plus que symboliques : ils peuvent avoir une incidence. Il cite en exemple le « flygskam » (la honte de prendre l’avion), un mouvement lancé en Suède qui vise à encourager les gens à éviter de prendre l’avion afin de diminuer leur empreinte carbone.

« Le flygskam a fait baisser le trafic aérien de 4,5 % en Suède, une première décroissance en 10 ans pour le pays, alors il n’y a aucune honte à ce que les entreprises en démarrage veuillent faire bouger les choses en France aussi. »

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à l’ONU, l’humanité doit engager des transitions « rapides » et « sans précédent » pour éviter le pire scénario des changements climatiques. Les émissions mondiales de carbone doivent chuter d’environ 45 % d’ici 2030, sans quoi un « dérèglement catastrophique » est envisagé et pourrait menacer la vie sur Terre.

Même si l’importance d’agir est connue, les comportements tardent à changer. À Montréal, l’utilisation de la voiture pour aller au travail ne fléchit pas.

65 % : Proportion approximative de travailleurs qui choisissent d’aller travailler en voiture, selon la Communauté métropolitaine de Montréal. Au centre-ville, c’est le contraire : les deux tiers des gens s’y rendent en transports en commun.

Est-il légal de placer une table sur une case de stationnement ? Cela enfreint-il les règlements municipaux ? Nous avons posé la question à la Ville de Montréal il y a quelques jours, mais nous n’avions toujours pas reçu de réponse au moment de publier ces lignes. 

Certaines villes prennent les devants. Amsterdam a annoncé cette semaine qu’elle bannira les véhicules à essence et à diesel d’ici 2030. Le Danemark veut interdire la vente de véhicules à essence sur son territoire d’ici 2030. Et, depuis le début de 2019, il est impossible de stationner sa voiture au centre-ville d’Oslo : les 700 cases qui s’y trouvaient ont été transformées en miniparcs et en pistes cyclables. Les piétons sont de plus en plus nombreux : les commerçants rapportent une hausse de 10 % de l’achalandage par rapport à la même période l’an dernier.

https://www.lapresse.ca/

Mena­cés par la défo­res­ta­tion et la mala­die, les koalas pour­raient bien­tôt dispa­raître


Il n’y a pas juste les chats qui mettent en péril les animaux en Australie, l’homme a une grande responsabilité pour sa part. Les koalas même s’ils sont 80 000 en Australie, il y a eu 8 millions de tués entre 1890 et 1927. Ils ne peuvent plus jouer un rôle dans l’écosystème. En plus de leur habitat détruit, les changements climatiques, sans oublier les maladies, il serait important de les protéger dès maintenant.
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Mena­cés par la défo­res­ta­tion et la mala­die, les koalas pour­raient bien­tôt dispa­raître

Crédits : David Clode

par  Mathilda Caron

Mena­cés par la défo­res­ta­tion, les mala­dies et le chan­ge­ment clima­tique, les koalas seraient désor­mais une espèce « fonc­tion­nel­le­ment éteinte ».

Dans un rapport publié récem­ment, l’Aus­tra­lia Koala Foun­da­tion (AKF) affirme qu’il n’en reste plus que 80 000 dans toute l’Aus­tra­lie, rappor­tait The Conver­sa­tion le 9 mai dernier. Cela repré­sente 1 % des 8 millions d’in­di­vi­dus tués pour leur four­rure et envoyés au Royaume-Uni entre 1890 et 1927.

L’ex­pres­sion « fonc­tion­nel­le­ment éteint » signi­fie qu’une espèce a telle­ment dimi­nué, qu’elle n’est plus en mesure de jouer un rôle impor­tant dans son écosys­tème. Lorsqu’elle atteint un stade critique, elle ne peut plus produire la géné­ra­tion suivante, entraî­nant sa dispa­ri­tion.

Présents depuis plus de trente millions d’an­nées, les koalas sont un élément clé pour la santé des forêts d’eu­ca­lyp­tus. Ils sont consi­dé­rés comme vulné­rables dans les États du Queens­land, de Nouvelle Galle du Sud et le Terri­toire de la capi­tale. Selon l’AKF, la situa­tion est grave et il faut agir rapi­de­ment

« Il est temps que l’État adopte cette loi de protec­tion des koalas et qu’il y ait un véri­table chan­ge­ment », explique la prési­dente de l’or­ga­ni­sa­tion, Debo­rah Tabart.

Source : Austra­lia Koala Foun­da­tion

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Arracher l’asphalte pour mieux gérer l’eau


Je trouve que c’est une très bonne idée, de déminéralisation en enlevant de la asphalte pour faire plus d’espaces verts. Cela devrait s’étendre à bien des endroits pour éviter que l’eau s’accumulent dans les égouts. D’ailleurs avec les inondations, les maisons qui ont été détruites et probablement les propriétaires ne pourront reconstruire. Il serait bon de faire des espaces verts avec des arbres et plantes dont celles qui aideraient les abeilles et les papillons monarques. Les stationnements qui sont des ilots de chaleurs devraient être revues pour mieux gérer l’environnement et laisser la terre absorbée naturellement l’eau
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Arracher l’asphalte pour mieux gérer l’eau

Des citoyens ont participé au désasphaltage d'une partie... (PHOTO FOURNIE PAR LE CONSEIL RÉGIONAL DE L'ENVIRONNEMENT DE LA MONTÉRÉGIE)

Des citoyens ont participé au désasphaltage d’une partie du stationnement du Centre Raphaël-Barrette, à Salaberry-de-Valleyfield.

PHOTO FOURNIE PAR LE CONSEIL RÉGIONAL DE L’ENVIRONNEMENT DE LA MONTÉRÉGIE

JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ
La Presse

Obstacles à l’absorption de l’eau de pluie, îlots de chaleur, faible esthétisme : les grands espaces asphaltés sont nuisibles à bien des égards. Pourquoi ne pas les transformer en espaces verts ? C’est ce qu’ont fait des citoyens de Salaberry-de-Valleyfield, dans un stationnement, il y a une dizaine de jours.

« Ça va être rafraîchissant ! », s’enthousiasme Elizabeth Gaulin, après avoir arraché de ses propres mains une partie du stationnement asphalté entourant le Centre Raphaël-Barrette.

« C’est un îlot de chaleur, un vrai », dit-elle à propos de ce grand espace sans arbre, qui fut jadis une cour d’école, mais qui retrouvera bientôt un peu de verdure, au pied de son lieu de travail.

Le lieu fait l’objet d’une « déminéralisation » dans le cadre du programme Sous les pavés, du Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM).

Une telle transformation comporte plusieurs « bénéfices », dont la diminution des îlots de chaleur, mais son objectif principal est de « mieux gérer les eaux de pluie », explique Jolène Labbé, chargée de projet au CEUM.

L’urbanisation ayant contribué à « imperméabiliser » les sols, jusqu’à 55 % de la pluie qui tombe en ville ruisselle et finit dans les égouts ou dans les cours d’eau, ce qui est particulièrement problématique quand ceux-ci sont « saturés », comme c’est le cas actuellement dans plusieurs régions du Québec, explique-t-elle.

La déminéralisation est aussi une mesure d’adaptation aux changements climatiques, qui devraient entraîner une augmentation de l’intensité et de la quantité des précipitations au Québec, rappelle le CEUM.

« On ne va pas régler tous les problèmes avec un [seul] petit projet comme ça, mais s’il y a 10 petits projets dans une communauté, [cela peut faire une différence]. » – Jolène Labbé, chargée de projet au CEUM

Sous les pavés prévoit déminéraliser cette année sept autres espaces comme celui de Salaberry-de-Valleyfield, notamment dans Chaudière-Appalaches, l’Outaouais, la Mauricie et l’île de Montréal.

Un premier espace avait été déminéralisé dans le cadre d’un projet-pilote en 2017 dans l’arrondissement d’Anjou, à Montréal, puis un deuxième a suivi l’an dernier à Gatineau, où le retrait de 90 m2 de surface perméable permet d’éviter l’envoi dans les égouts de 122 m3 d’eau et 31 kg de polluants chaque année, calcule le CEUM.

Impliquer les citoyens

Sous les pavés ne se contente pas de rétablir un peu de verdure au milieu du béton et de l’asphalte, il s’agit d’un programme d’« urbanisme participatif », où les citoyens concernés sont impliqués dès le départ.

« On arrive avec une page blanche au départ », explique Benoît Péran, du Conseil régional de l’environnement de la Montérégie, qui porte le projet de Salaberry-de-Valleyfield.


Les habitants du quartier ont été appelés à soumettre leurs idées, en lien avec « les problèmes et les besoins » du lieu concerné, que les responsables du projet ont ensuite « traduites en plan ».

Puis, les citoyens mettent la main à la pâte en procédant eux-mêmes au désasphaltage.

C’est ainsi qu’en moins d’une heure, le 4 mai, 250 m2de bitume autour du Centre Raphaël-Barrette ont été arrachés par une trentaine de bénévoles.

Certains reviendront dans une dizaine de jours pour l’aménagement de l’espace, qui comprendra des arbres, des plantes, un sentier, un banc et un îlot à monarques, papillons grandement menacés.

« Pour une fois, c’est un beau projet dans un quartier défavorisé », se réjouit Louis-Philippe Boucher.

L’homme de 46 ans, natif du quartier et qui travaille au CLSC du coin, apprécie les « vertus écolos, mais esthétiques aussi » du projet.

La déminéralisation de l’espace de Salaberry-de-Valleyfield a nécessité un investissement d’environ 18 000 $, estime Benoît Péran, sans compter la participation de la Ville, qui assume l’excavation, le transport du bitume et la plantation des arbres, qu’elle fournit.

Il souhaite que ce soit « une petite étincelle » qui transformera ce « lieu de passage » inhospitalier en un endroit où les gens du secteur viendront « s’asseoir, faire une marche », et qui donnera naissance à d’autres projets du genre.

Le Centre d’écologie urbaine de Montréal offre d’ailleurs « beaucoup d’outils » sur son site internet pour les entreprises, les organismes, les municipalités ou même les particuliers qui souhaiteraient transformer certaines de leurs surfaces minéralisées en un espace de verdure, explique Jolène Labbé.

L’organisme prévoit aussi publier un guide sur le sujet, en septembre.

Le financement du programme Sous les pavés est assuré jusqu’en janvier 2020.

Consultez la « boîte à outils » de Sous les pavés

https://www.lapresse.ca/