Un enfant perdu au milieu de la rue Neuve


Pourquoi un enfant perdu, qui en plus crie maman, prend du temps à recevoir de l’aide. Pire si c’est un garçon, c’est plus long pour qu’un passant dans un endroit public s’arrête pour le rassurer et l’aider a chercher ses parents. C’est ce que démontre cette expérience sociale
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Un enfant perdu au milieu de la rue Neuve

 

Comment la pollution voyage autour du globe


Pour réussir a changer l’impact de la pollution, il faut que les pays qui sont des grands pollueurs puissent agir ensemble, sinon les efforts ne donnent pas grand chose
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Comment la pollution voyage autour du globe

 

NASA's Earth Observatory, Baja California, Licensed under the Creative Commons Attribution 2.0 Generic | Wikimedia Commons

NASA’s Earth Observatory, Baja California, Licensed under the Creative Commons Attribution 2.0 Generic | Wikimedia Commons

Si la pollution naît toujours localement, elle devient vite un problème global. Mais à quelle vitesse – et à quelle distance – se propage-t-elle ?

Des chercheurs néerlandais et américains ont retracé la trajectoire de l’ozone depuis la Chine, le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. À l’aide de l’imagerie satellitaire, les scientifiques ont découvert que l’ozone chinois traversait l’océan Pacifique jusqu’à la côte ouest des États-Unis où, entre 2005 et 2010, il a réduit à néant 43 % des efforts de ce pays dans la réduction de la pollution à l’ozone.

La dangerosité de la pollution dépend de son altitude. La plupart de l’ozone (l’un des gaz les plus faciles à pister) reste près de la surface de la planète, où, en quantité excessive, il peut gêner la croissance des végétaux et la respiration des animaux. Il peut voyager plus loin dans la troposphère libre, où il agit comme un gaz à effet de serre tout en décomposant les contaminants aériens. Encore plus haut, l’ozone stratosphérique protège la planète des radiations.

La pollution de tous les grands pays émetteurs se déplace. « Nous voulions démontrer l’impact global des émissions polluantes locales », explique le chimiste Willem Verstraeten.

En d’autres termes, montrer que toutes les émissions peuvent avoir un effet ailleurs.

Daniel Stone

http://www.nationalgeographic.fr/

On passe au bambou!


Il faut changer notre brosse à dents au moins au 3 mois. C’est une quantité monstre qui se retrouve à la poubelle. Comme ils sont en plastique, c’est donc une source de pollution en plus pour les fabriquer, cela demande beaucoup d’eau et des produits chimiques. Des entrepreneurs ont trouvé une fabrication moins polluante tout en étant biodégradable
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On passe au bambou!

 

On passe au bambou!

Une solution aux brosses à dents en plastique, non biodégradables.

Trois entrepreneurs de Gatineau ont lancé cet automne une gamme de brosses à dents en bambou biodégradable. Le succès a été instantané : les 2 000 brosses que l’entreprise Ola Bamboo comptait vendre d’ici Noël se sont écoulées en moins d’une semaine.

Pour répondre à la demande, qui provient entre autres de cabinets de dentistes et de pharmacies, Ola Bamboo vient de commander 10 000 brosses à dents supplémentaires à son fournisseur en Chine, où l’on trouve de nombreuses bambouseraies.

Contrairement à la transformation du bambou en textile, qui requiert une grande quantité d’eau et de produits chimiques, la fabrication des brosses à dents se fait à l’aide du bambou brut, donc de façon moins polluante. Chaque année, près de cinq milliards de brosses à dents en plastique non recyclable sont jetées aux ordures. Elles mettent 500 ans à se dégrader dans l’environnement.

http://www.lactualite.com/

Vous êtes un homme? Vous pleurez? Ce n’est pas grave


Les hommes aussi ont des stéréotypes qui sont encore très présents aujourd’hui. Peut-être, c’est plus fort dans certains pays. Un homme ne pleure pas, sois un homme, etc ..  Quoiqu’il en soit, les hommes ont droit de pleurer pour laisser sortir leurs émotions
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Vous êtes un homme? Vous pleurez? Ce n’est pas grave

 

 

« Man up »: « Sois un homme ». C’est cette injonction dangereuse à laquelle sont soumis les hommes que cette campagne de sensibilisation a voulu dénoncer.

« Avant qu’on ne puisse parler, nous pleurons. C’est ce qui nous permet de survivre. Alors pourquoi dit-on aux garçons de ne pas pleurer? »

Cette avec cette question que la campagne « Man Up » veut prouver aux hommes qu’ils peuvent pleurer.

C’est Gus Worland, un animateur de radio et de télévision australien, qui a mis au point cette campagne après le suicide de son meilleur ami. Il raconte que ce n’est qu’après huit ans qu’il a été capable de parler de son geste avec l’épouse et les enfants de son ami. Il a ainsi réalisé à quel point les hommes étaient poussés à cacher leur sentiments

Clichés et danger

Cette campagne qui invite donc les hommes à pleurer veut sensibiliser sur le nombre de suicide masculins en Australie. Le suicide est en effet la première cause de mortalité des hommes australiens entre 15 et 44 ans. En 2015, plus de 75% des suicides furent commis par des hommes, dans ce pays. Un chiffre alarmant qui est dû, pour Gus, à la société et aux effets de la masculinité, qui dit aux hommes ce qu’ils sont censés faire, et être.

« Sois fort », « Sois viril », « Ne pleure pas », toutes ces injonctions poussent les hommes à atteindre cet « idéal masculin », et peuvent leur causer beaucoup de tort.

http://www.7sur7.be/

Pour leur bien être, laissons nos enfants jouer dans les rues


On parle d’obésité chez les enfants de bas âge ? Par ce constat, on remarque que nos jeunes ne jouent plus autant dehors comme quand nous étions jeunes. Faut dire que les grandes villes d’aujourd’hui, sont fait pour maximiser l’espace, pour de belles pelouses, des blocs appartements sans cours arrières, mais plutôt pour l’espace pour le stationnement.
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Pour leur bien être, laissons nos enfants jouer dans les rues

 

Pierre Verret

Conseiller municipal à la Ville de Belœil, initiateur du projet «Dans ma rue, on joue !»

Chaque adulte garde dans ses souvenirs les précieux moments passés dans la ruelle de son quartier, à jouer pendant des heures, en compagnie de ses meilleurs amis, au hockey, au basket-ball ou à la cachette en compagnie de ses meilleurs amis.

Ce sont des moments qui sont source de bonheur, où tout enfant expérimente une joie sans pareille. Qui veut priver de ce plaisir nos jeunes à travers tout le Québec?

Notre société est confrontée aujourd’hui à deux défis de taille, indissociables l’un de l’autre : l’obésité et le déclin de l’activité physique.

Le problème de l’obésité n’est plus juste une question personnelle liée à l’apparence, mais bien un phénomène inquiétant de santé publique que nous ne pouvons plus ignorer. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que l’Organisation mondiale de la Santé parle désormais d’une épidémie mondiale.

Malheureusement, le Québec n’échappe pas à la règle :

  • Le quart des jeunes âgés de 6 à 17 ans étaient en situation de surplus de poids ou d’obésité entre 2009 et 2013, selon une récente étude de l’Institut de la santé publique du Québec ;
  • Seuls 13 % des garçons et 6 % des filles de 5 à 17 ans font de l’activité physique à hauteur de 60 minutes sur une base quotidienne, établit la Coalition québécoise sur la problématique du poids.

L’obésité chez les enfants d’âge préscolaire n’est donc plus un phénomène inexplicable et incompréhensible. Ce signal d’alarme, nous devons l’entendre. Nous ne pouvons plus rester les bras croisés et laisser nos enfants souffrir d’importants problèmes de santé à long terme.

Une initiative fructueuse

On dit de la politique qu’il s’agit d’un appel pour livrer les combats de vie. J’ai trouvé le mien : le bien-être des familles.

Pour y arriver, il ne faut pas y aller par quatre chemins : le plus tôt nous interviendrons, le plus tôt pourra-t-on véritablement changer le mode de vie de nos enfants et les amener à adopter de saines habitudes de vie.

Or, de nombreuses municipalités québécoises ont un règlement qui interdit à quiconque de jouer dans la rue et des constats d’infraction peuvent être donnés en vertu de ces règlements dépassés.

La Ville de Belœil est un exemple à suivre à l’échelle du Québec par son action dans le dossier. Au printemps 2016, à la demande d’un de mes citoyens, je suis parvenu à convaincre mon administration de lancer un projet pilote intitulé « Dans ma rue, on joue ! » afin de favoriser l’activité physique et le bien-être des familles.

Les résultats sont probants : six mois plus tard, un total de vingt-trois rues ont adhéré au projet et ont mis en place des mesures concrètes afin de légaliser le jeu libre.

Ainsi, à Belœil, entre 7 h et 21 h, dans les rues identifiées, tout enfant est libre de poursuivre un ami avec son fusil à l’eau ou faire de la corde à danser, tout en restant à l’extérieur des zones comportant des courbes et des intersections.

Je ne prétends pas détenir ici la solution magique. Toutefois, je suis convaincu qu’en engageant tous les Québécois dans ce vaste mouvement, nous pourrons qu’avancer.

Évidemment, nous avons insisté fortement sur le volet sécuritaire dans notre démarche. L’idée de redonner la rue aux enfants doit être avant tout basée sur un encadrement strict et responsable pour assurer la sécurité des enfants. C’est d’ailleurs pour cela que des conditions claires ont été posées, notamment celles de passer à travers un processus de validation auprès d’un comité de circulation et l’obligation d’obtenir l’adhésion des deux tiers des résidents de la rue.

Saint-Bruno-de-Montarville a déjà emboîté le pas, en modifiant son règlement municipal pour empêcher l’émission de contraventions.

J’appelle le gouvernement du Québec à s’inspirer de la Ville de Belœil, à analyser les retombées positives de notre projet pilote et à l’implanter dans toutes les municipalités du Québec.

Il est temps de placer le bien-être des familles au cœur de nos priorités et de nos politiques. L’activité physique renforce la cohésion sociale, le sentiment d’appartenance à la collectivité ainsi que l’estime de soi. N’est-ce pas là les valeurs que tout parent souhaite transmettre à ses enfants ?

Je ne prétends pas détenir ici la solution magique. Toutefois, je suis convaincu qu’en engageant tous les Québécois dans ce vaste mouvement, nous pourrons qu’avancer. Ensemble, tout devient possible!

http://quebec.huffingtonpost.ca/