Précieux


Chaque jour devrait être apprécié pour ce qu’elle apportera, et même si nous devons affronter des évènements difficiles. Il y a toujours pire ailleurs
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Précieux

 

 

En te levant le matin, rappelle-toi combien est précieux le privilège de vivre, de respirer et d’être heureux.

Marc Aurèle

Le Saviez-Vous ► Recherché : le plus ancien article sur le climat


Les premiers à parler des changements climatiques datent de très longtemps aussi loin que les années 1800. Imaginez qu’aujourd’hui, il y a des septiques, que cela devait être en ces temps si reculés
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Recherché : le plus ancien article sur le climat

 

(Agence Science-Presse) Dans un article paru en 1912, un journal de Nouvelle-Zélande prédit que si la tendance se maintient, le dioxyde de carbone que nous envoyons dans l’atmosphère à cause de la multiplication des centrales au charbon pourrait augmenter de manière significative la température de la Terre « en quelques siècles » seulement.

L’entrefilet (qui est aussi paru dans d’autres journaux de l’époque) est devenu viral sur les réseaux sociaux, mais s’inscrit en fait dans une longue série : historiens et amateurs de vieux journaux se sont récemment mis en quête de retrouver les plus anciens signaux d’alerte à ce sujet. C’est ainsi qu’on peut désormais (re)lire un article du New York Times datant du 6 janvier 1883, intitulé sobrement

« L’atmosphère », et qui s’inquiétait, lui, de la survie de l’humanité.

« Le temps viendra, si l’humain vit assez longtemps, où l’atmosphère sera partout aussi inhospitalière que l’air d’un wagon de train surpeuplé en hiver ».

L’auteur faisait référence à un article paru un mois plus tôt dans la revue scientifique Nature, qui parlait effectivement des risques causés par ce que nous appelons aujourd’hui la pollution, mais abordait aussi les risques que certains gaz font peser sur le climat.

Ils ont la capacité « d’absorber et irradier la chaleur, à un tel point qu’une très faible proportion, disons d’une partie par 100 000, aurait de très grandes répercussions ».

Les archivistes vont probablement trouver d’autres perles : après tout, c’est dès 1824 que le physicien français Joseph Fourier écrivait que des changements dans la composition de l’atmosphère auraient nécessairement un impact sur le climat.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

À la recherche de toilettes, il découvre un site préhistorique majeur


Une ballade dans un parc, accompagné d’un copain qui par son métier est archéologue et une envie présente tout est en place pour une des plus grandes découvertes des ancêtres aborigènes Australiens
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À la recherche de toilettes, il découvre un site préhistorique majeur

 

PEINTURES RUPESTRES ABORIGENES DANS LES FLINDERS RANGES | DENISBIN via Flickr CC License by

PEINTURES RUPESTRES ABORIGENES DANS LES FLINDERS RANGES | DENISBIN via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Une pause pipi a permis de trouver les plus anciennes traces de peuplement aborigène en Australie.

Lorsque Clifford Coulthard est sorti de sa voiture pour trouver un endroit tranquille où faire ses besoins dans un parc naturel australien, il a découvert un des sites préhistoriques les plus importants du pays.

Des fossiles et des artéfacts découverts en pleine chaîne montagneuse des Flinders Ranges ont permis d’établir une présence aborigène datant de 49.000 ans, soit dix mille ans plus tôt que ce que pensaient les historiens, rapporte l’Australian Broadcasting Corporation.

Lorsque Coulthard se baladait dans le parc naturel, il était en compagnie de Giles Hamm, un archéologue et doctorant, qui a raconté l’incident à la presse australienne:

«L’appel de la nature s’est fait sentir et Cliff a remonté le lit d’un ruisseau et est arrivé dans une gorge où il trouvé une source entourée de peintures sur roches…Un homme sort de sa voiture pour aller aux toilettes et trouve un des sites les plus importants de l’histoire préhistorique. Immédiatement, quand on a vu ça on s’est dit: “wow c’est des gens qui allument des feux dans un abri de roches, c’est de l’activité humaine.”»

Un os de wombat géant

Après la découverte, Hamm a fait des recherches archéologiques avec le peuple Adnyamathanha, les Aborigènes de la région. Sur plusieurs années, les fouilles ont permis de mettre à jour 4.300 artéfacts et 200 fragments d’os. L’interprétation de ces trouvailles est examinée dans un article qui vient d’être publié dans la revue Nature.

Sur le site, les archéologues ont trouvé que le pigment d’ocre était utilisé à l’époque (il s’agit de la trace d’utilisation de ce pigment la plus ancienne en Australie et Asie du Sud Est). D’autres technologies, comme les aiguilles en os et les outils en pierre avec des poignées en bois, faisaient également partie du quotidien. Jusqu’ici, les archéologues n’avaient jamais retrouvé d’outils de ce genre datant d’une époque aussi ancienne en Australie.

Des os d’animaux géants comme le Diprotodon optatum –une sorte de wombat géant– ont aussi été découverts, ce qui indique que ces espèces ont coexisté avec les humains, et que les humains ne sont donc pas probablement responsables de leur extinction. 

http://www.slate.fr/

La plus grande super lune du siècle


Un autre spectacle de l’espace se prépare pour un représentation d’une super lune le 14 novembre 2016. Il reste juste à espérer que les nuages ne seront pas parmi les spectateurs, sinon, on ne verra vraiment pas grand chose
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La plus grande super lune du siècle

 

Une lune est dite «super» lorsqu'elle est à... (photo Amr Abdallah Dalsh, archives REUTERS)

 

Une lune est dite «super» lorsqu’elle est à la fois pleine et qu’elle se retrouve à son périgée (au plus près de son foyer, c’est-à-dire la Terre). Une super lune peut ainsi apparaître aux observateurs terriens jusqu’à 14 % plus grosse et 30 % plus brillante qu’une lune normale.

PHOTO AMR ABDALLAH DALSH, ARCHIVES REUTERS

Dans la nuit du 14 novembre, la pleine lune sera plus près de la Terre qu’elle ne l’a été depuis le 26 janvier 1948. Et notre unique satellite naturel ne reviendra pas nous faire un tel clin d’oeil avant le 25 novembre 2034. Si la météo le permet et que le ciel n’est pas trop encombré de nuages, on pourrait avoir le droit à l’un des spectacles lunaires les plus impressionnants du XXIe siècle.

Une lune est dite «super» lorsqu’elle est à la fois pleine et qu’elle se retrouve à son périgée (au plus près de son foyer, c’est-à-dire la Terre). Une super lune peut ainsi apparaître aux observateurs terriens jusqu’à 14 % plus grosse et 30 % plus brillante qu’une lune normale.

Cette « super lune du siècle » fait partie de trois super lunes qui surviennent durant les trois derniers mois de l’année 2016. La plus récente est apparue le 16 octobre et la dernière de l’année sera vue le 14 décembre.

Quelle est la meilleure façon d’observer une super lune ?

« Trouver une zone sombre où il n’ya pas d’arbres », suggère simplement le Dr Noah Petro, scientifique de la NASA, basé à Greenbelt au Maryland dans un courriel transmis au Huffington Post.

http://www.lapresse.ca/

Le monde risque une "tragédie humaine"


Les adultes d’aujourd’hui, ne seront probablement plus de ce monde en 2100, mais nous allons quand même subir les conséquences si nous n’agissons pas immédiatement et très fortement contre les émissions à effet de serre. Est-ce vraiment cela que nous voulons laisser en héritages à nos descendants ?
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Le monde risque une « tragédie humaine »

 

© epa.

Le monde doit « de toute urgence et radicalement » réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement mondial s’il veut éviter « une tragédie humaine », a prévenu l’ONU jeudi, veille d’entrée en vigueur de l’accord de Paris sur le climat.

« Si nous ne commençons pas à prendre des mesures supplémentaires dès maintenant, dès la conférence de Marrakech (COP22 qui s’ouvre lundi), nous finirons par pleurer devant une tragédie humaine évitable », déclare Erik Solheim, directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui publie son rapport annuel sur l’action climatique mondiale.

Hausse des gaz à effet de serre

Dans ce nouveau bilan, le PNUE s’alarme de la hausse ininterrompue des émissions de gaz à effet de serre (GES). Malgré les engagements volontaires pris à Paris il y a un an, le monde se dirige d’ici 2100 vers des températures de +2,9 à +3,4°C par rapport au niveau pré-industriel, qui sont synonymes d’impacts dévastateurs, souligne le rapport.

Limiter les émissions

Pour limiter la hausse à 2°, il faudrait ne plus émettre dans l’atmosphère que 42 gigatonnes équivalent CO2 en 2030 (contre 52,7 en 2014). Or même si tous les pays tenaient leurs promesses faites dans le cadre des négociations climatiques, 54 à 56 Gt devraient encore être émises en 2030, soit 12 à 14 Gt de trop, souligne le PNUE.

« Ce n’est pas encore assez »

Avec l’accord de Paris, « nous avançons dans la bonne direction. Mais ce n’est pas encore assez si nous voulons avoir une chance d’éviter un dérèglement climatique majeur », souligne M. Solheim, mettant en garde contre « une tragédie humaine ». « Le nombre croissant de réfugiés climatiques frappés par la faim, la pauvreté, la maladie et les conflits nous rappellera de façon incessante notre échec. La science a montré que nous devons agir beaucoup plus vite », ajoute-t-il.

http://www.7sur7.be/

Hépatite aigüe après un abus de boissons énergisantes


Les hépatites peuvent être contactées par un virus, mais aussi par des médicaments, des plantes médicinales ou des suppléments nutritionnels. Pas parce que cela peut nous aider à être en meilleur forme que cela soit nécessairement bon pour nous, surtout quand on ne respecte par la quantité que l’on prend
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Hépatite aigüe après un abus de boissons énergisantes

 

Hépatite aigüe après un abus de boissons énergisantes

Photo Archives / Agence QMI

Un patient âgé de 50 ans a développé une hépatite aigüe «probablement due à une consommation excessive de boissons énergétiques», selon un article publié mercredi dans la revue britannique British Medical Journal (BMJ).

Il s’agit du deuxième cas, rapporté par des médecins américains, d’une telle toxicité pour le foie, après un premier cas publié en 2011.

L’homme, ouvrier du bâtiment, a commencé à consommer cette boisson, dont la marque n’est pas précisée, pour «tenir le coup» au travail.

Pendant trois semaines, il en a bu quatre à cinq bouteilles par jour, chacune contenant deux fois l’apport journalier recommandé en vitamine B3 (niacine), a détaillé l’article. L’apport journalier de cette substance (160 à 200 mg) était toutefois, chez ce patient, inférieur au seuil de toxicité.

Même si le lien de cause à effet n’est pas établi, «son hépatite est probablement due à une consommation excessive de boissons énergétiques, et en particulier de vitamine B3 (niacine)», estiment les auteurs de l’article, membres du College of Medicine de l’université de Floride.

Lorsque le patient s’est présenté aux urgences, cela faisait deux semaines qu’il souffrait de maux de ventre et de vomissements. Pensant d’abord à un syndrome grippal, il s’est ensuite inquiété lorsqu’il a développé une jaunisse et des urines sombres.

Des analyses ont mis en évidence une concentration élevée d’enzymes appelées transaminases, signe d’atteinte du foie. Une biopsie du foie a ensuite montré qu’il souffrait d’une hépatite aigüe sévère, avec des nécroses et une diminution de la sécrétion biliaire.

Le patient a été testé positif pour le virus de l’hépatite C (HCV) mais, selon les soignants, ce n’est pas la cause de son hépatite aigüe.

En effet, «lorsqu’une hépatite virale provoque une forme aigüe de la maladie, cela survient peu de temps après l’exposition au virus», a expliqué à l’AFP Jennifer Nicole Harb, une des auteurs de l’article.

Or le dépistage du HCV ne devient positif qu’à partir de 10 semaines après l’exposition, donc l’exposition du patient au virus n’était pas récente.

Aux États-Unis, environ la moitié des cas d’insuffisance hépatique aigüe est provoquée par des médicaments, des plantes médicinales ou des suppléments nutritionnels, affirment les auteurs de l’article.

Environ 23 000 consultations aux urgences y sont liées chaque année à la prise de compléments alimentaires, ajoutent-ils, déplorant que de plus en plus d’Américains «consomment des compléments à base de plantes et des boissons énergétiques quotidiennement, avec l’idée fausse que leurs « ingrédients naturels » les rendent inoffensifs».

http://fr.canoe.ca/