Ennemis


On ne peut pas être aimé de tout le monde, même dans notre propre entourage. Sinon, on devrait se poser de sérieuses questions sur notre vie
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Ennemis

 

Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait.

Georges Clemenceau

Une immense boule de gras retirée d’un bras


Ce n’est pas ragoutant comme vidéo, moi, c’est le côté médical que je trouve intéressant, voir comment c’est fait. Ici, c’est un lipome qui est retiré d’un bras
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Une immense boule de gras retirée d’un bras

 

La vidéo ci-dessus est destinée à un public averti.

Sandra Lee, alias «Dre Crève-boutons» (Dr. Pimple Popper), est connue pour ses vidéos virales de procédures dermatologiques repoussantes, dégoûtantes (SOYEZ AVERTIS) et, malgré tout, fascinantes. La dermatologue s’est surpassée récemment lorsqu’elle a retiré un lipome gros comme un pamplemousse du bras d’une patiente.

Un lipome est une tumeur bénigne formée de tissus adipeux qui cause peu de désagréments et est sans danger. Il ne nécessite généralement pas de traitement.

Toutefois, pour des raisons esthétiques, ou en raison de sa position à un endroit sensible, certains patients demandent à ce qu’il soit retiré par une chirurgie.

Dre Lee, qui exerce en Californie, a sans doute eu droit à un cas des plus impressionnants alors qu’elle a eu à extirper une immense tumeur orangée du bras d’une patiente.

Dans une vidéo publiée la semaine dernière sur YouTube, et vue plus de 500 000 fois à ce jour, on peut être témoin de son âpre combat de plus de 20 minutes contre la masse adipeuse difficile à déloger.

 

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Le Saviez-Vous ► L’hépatite: 3000 ans d’histoire ou l’ABC d’une maladie


La jaunisse est une maladie connue depuis bien avant notre ère. Mais l’ABC de l’hépatite, il a fallu que des volontaires (plutôt victimes) de la Deuxième Guerre Mondiale, puis des enfants et autres personnes plus faibles pour mieux comprendre cette maladie
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L’hépatite: 3000 ans d’histoire ou l’ABC d’une maladie

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

«La jaunisse: si son corps est jaune, son visage jaune, ses yeux jaunes, si ses chairs deviennent flasques: c’est la jaunisse.»

Voici la description de la jaunisse telle que formulée près de sept cents ans avant Jésus-Christ sur des tablettes cunéiformes datant de l’apogée de l’empire Assyrien.

Une découverte surprenante

Issu d’une longue lignée d’érudits et d’aristocrates, Sir Austin Henry Lajard a connu, pour le moins, une vie bien remplie. Né à Paris en 1817, il fut connu comme un grand voyageur, un politicien engagé et un diplomate. On dit aussi de lui qu’il fut un collectionneur, un archéologue, un écrivain, un historien de l’art et un dessinateur. Passionné par les recherches archéologiques, il fut le premier à identifier Kuyunjik comme étant le site de l’ancienne ville de Ninive. Avec son protégé et élève Ormuzel Rassam, il découvrit dans les ruines d’un palais construit sous le règne d’Assurbanipal (668-626 ans avant J.C.), le dernier grand roi de l’Assyrie, une véritable bibliothèque constituée de 20 000 tablettes cunéiformes dont plus de 600 traitaient de la médecine.

De 1852 à 1880, Sir Lajard connaitra une carrière politique houleuse grâce à son caractère particulièrement enflammé. Il prit par la suite sa retraite à Venise où il consacra les dernières années de sa vie comme collectionneur et comme écrivain de l’histoire de l’art vénitien.

La première description d’une épidémie de jaunisse où l’on conseilla d’isoler les malades eut lieu à Mayence en Allemagne en 751 de notre ère.

La période antique

C’est dans le traité d’Hippocrate que l’on retrouve pour la première fois le mot ictère pour décrire cette maladie du foie. Il viendrait de la fouine (en grec: iktos), ce petit mammifère dont les conjonctives sont jaunes. Hippocrate préconisait un traitement qui, comme il l’écrivait : «réussissait dans la plupart des cas». Il s’agissait de ramollir la surface du corps par des bains chauds et lubrifier les intestins et la vessie, car selon l’illustre médecin, l’ictère est causé par une bile extrêmement agitée qui se fixe immédiatement au-dessous de la peau. Il était aussi d’usage d’appliquer des sangsues à l’anus. On pouvait aussi comprimer le ventre avec des bandelettes de tissu et faire respirer des odeurs fétides. D’autres auteurs de l’époque citèrent la jaunisse, dont Rufus d’Éphèse et Arétée de Cappadoce qui décrivait ainsi les symptômes de la maladie:

«La peau prend une teinte verdâtre ou d’un jaune qui tire sur le blanc, si les malades ont une jaunisse plus marquée; le sommeil est assez calme, peu troublé par des rêves. » (Arétée (de Cappadoce), Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aiguës et chroniques, traduit du grec par M. L. Renaud, médecin, Paris, 1834, p.119)

Le Moyen-Âge et la Renaissance

La première description d’une épidémie de jaunisse où l’on conseilla d’isoler les malades eut lieu à Mayence en Allemagne en 751 de notre ère. L’évêque de l’époque écrivit au pape Zacharie pour l’informer qu’une épidémie d’ictère faisait rage dans sa ville. Le Saint-Père lui conseilla d’isoler les malades pour éviter une contamination encore plus importante. Il faudra attendre près de 15 siècles plus tard pour que cette idée de maladie contagieuse refasse surface. Elle est due à un médecin italien dont nous avons souvent parlé dans cette chronique : le docteur Girolamo Fracastoro.

Dans son ouvrage paru en 1546 et intitulé De Contagione et Contagiosis Morbis, il soutient la thèse que les épidémies ne sont pas l’œuvre de la vengeance de Dieu, mais bien d’organismes vivants si petits qu’ils sont invisibles à l’œil nu, organismes qu’il nomme seminaria contigionis.

L’origine du sapin de Noël

Quant à l’évêque qui avisa le pape Zacharie de l’épidémie de jaunisse, il n’était nul autre que Saint Boniface. Une charmante légende lui est d’ailleurs attribuée. Voulant convaincre les druides des environs de Geismar que le chêne n’était pas un arbre sacré, il fit abattre le chêne de Thor, vénéré et adoré pour sa robustesse. En tombant, l’illustre arbre écrasa tout ce qui se trouvait sous lui sauf un jeune sapin. Comme au même moment, Boniface prêchait sur la Nativité, il aurait déclaré :

«Désormais, nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’Enfant Jésus».

Décidément, Boniface avait l’esprit aussi religieux que scientifique…

Une jaunisse contagieuse

Il faut dire qu’on avait remarqué depuis longtemps que la jaunisse suivait les armées lors des opérations militaires. On parlait même de jaunisse des camps. Mais malgré toutes ces présomptions sur l’origine infectieuse de certaines hépatites, un grand pathologiste allemand et politicien allait camper des positions niant littéralement l’existence d’agents infectieux. Pour Rudolph Virchow, toute maladie trouvait son explication par l’anatomie et la pathologie. Il élabora alors la théorie de l’ictère catarrhale qui serait reliée à des poisons putrides formés dans l’intestin ou encore provoquée par un choc nerveux occasionné par le passage de la vie civile à la vie militaire. C’est de ces observations que nous viendrait l’expression populaire qui veut qu’une grande émotion puisse déclencher une jaunisse (… en faire une jaunisse).

Pourtant plusieurs illustres médecins de ces époques militaient en faveur d’autres causes. Ainsi pour J.-P. Herliz en 1761, les jaunisses pouvaient être dues aux temps humides, au manque de nourriture ainsi qu’à la peine, la tristesse et certains troubles psychiques. Georges Dieulafoy parlait en 1898 d’ictère vernal ou automnal (Jean-Louis Payen, L’histoire de la jaunisse : Des Sumériens à nos jours, CHU Toulouse, Journée d’hépatologie de l’Hôpital Henri Mondor, 2001)

On injectait différents produits humains (sang, urine, jus duodénal, selles, mucosités nasales, etc.) provenant de personnes présentant des jaunisses à des individus sains.

    Les preuves de l’origine infectieuse s’accumulent

    Ce n’est que vers la fin du 19e siècle que la première observation scientifique permit de relier une infection à une jaunisse et ce fut le fruit du hasard et du sens d’observation d’un médecin allemand, le Dr A. Lürman. En effet, celui-ci, officier de santé publique, vaccina 1 289 ouvriers des chantiers navals de Brème contre la variole. Lürman suivit ces ouvriers et remarqua que 191 d’entre eux eurent une jaunisse suite à ces vaccinations. Qui plus est, seuls ceux vaccinés avec un certain lot développèrent la maladie. Il publia ses observations dans une revue allemande, mais sa découverte passa quasiment inaperçue (Lürman A., Eine icterusepîdemie, Berliner Klinish Wochenschrift, 1885; 22 : 20-27).

    Il n’existait pas de modèle animal où il aurait été possible de transmettre la maladie, ce qui limitait de beaucoup les expérimentations permettant d’isoler le ou les agents infectieux. La Seconde Guerre mondiale allait apporter l’occasion de contrer ce problème en utilisant des «volontaires» humains pour étudier la maladie. Durant ces expérimentations, on injectait différents produits humains (sang, urine, jus duodénal, selles, mucosités nasales, etc.) provenant de personnes présentant des jaunisses à des individus sains. À part ces prisonniers de guerre plus ou moins volontaires (ce devait être plutôt difficile de refuser lorsqu’on vous offre le choix entre mourir sur le champ ou participer à une expérience), plus tard des enfants handicapés mentaux furent aussi recrutés pour prendre part à des expériences similaires. Suite à ces multiples résultats, il fut possible dès 1947 de dégager deux types d’hépatites: l’hépatite A, pour celle transmise par voie oro-fécale et l’hépatite B, pour celle transmissible par le sang et ses dérivés.

    La découverte des agents viraux pour les hépatites A et B se fit durant les années 1960-1970. Le concept de virus Non A Non B fut élaboré vers 1975 par Stephen Feinstone, un grand spécialiste américain qui publia ses résultats dans le New England Journal of Medicine. Ce virus prendra le nom d’hépatite C en 1989 grâce aux recherches de Q. Choo, G. Weiner et de leurs collaborateurs. Tel fut donc l’ABC de cette maladie.

      http://quebec.huffingtonpost.ca/

      Une bombe nucléaire de 1950 découverte au Canada?


      Lors d’une simulation en 1950, l’armée américaine aurait perdu une mignonne petite bombe nucléaire au Canada .. Quoi, il en a qui perd leurs clés alors pourquoi pas une bombe ?. Si c’est cette bombe qui a été découverte .. On dit qu’elle ne serait sans danger. J’espère !!!
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      Une bombe nucléaire de 1950 découverte au Canada?

       

      Une bombe nucléaire soviétique (illustration). © afp.

      La bombe nucléaire perdue fait l’objet de nombreuses spéculations depuis 1950, année où un bombardier américain B-36 075 s’était écrasé près de la Colombie britannique. Par hasard, Sean Smyrichisky, un plongeur, l’a peut-être découverte.

      Sean Smyrichisky, plongeur amateur, était parti à la recherche d’holothuries – également appelées « concombres des mers » – lorsqu’il a fait cette étrange découverte au large des côtes canadiennes.

      « J’ai trouvé quelque chose de très bizarre, je pense que c’est un OVNI », a-t-il lâché à ses collègues de plongée, une fois revenu à la surface.

      « Tu as peut-être trouvé cette bombe perdue dans le coin dans les années 50! », lui a répondu un ami plongeur.

      Pas de plutonium

      Selon CBC, le Département canadien de la Défense Nationale (DND) partage d’ailleurs le même avis. Le gouvernement a envoyé des navires sur place pour tenter de s’en assurer. Les autorités se sont toutefois voulues rassurantes, estimant que l’engin ne contenait pas de matériel nucléaire.

       

      La bombe nucléaire perdue fait l’objet de nombreuses spéculations depuis 1950, année où un bombardier américain B-36 075 s’était écrasé près de la Colombie britannique alors qu’il se dirigeait vers la Base aérienne de Carswell, au Texas (Etats-Unis). L’appareil effectuait une mission secrète, dont l’objectif était de simuler un bombardement nucléaire. Une bombe nucléaire Mark IV avait ainsi été chargée à bord, afin de vérifier que l’avion était capable de transporter une telle charge.

      Cinq morts

      Placé en autopilote, l’avion était allé s’écraser en pleine mer. Sur 17 personnes présentes à bord, cinq n’avaient pas survécu. Ses débris n’avaient été retrouvés que trois ans plus tard, mais pas la bombe présente à son bord, malgré les recherches intensives menées par l’armée américaine.

      Selon l’armée américaine, la bombe était remplie de TNT mais pas de plutonium, et ne pouvait donc pas provoquer d’explosion nucléaire. Toujours selon le Pentagone, l’engin ne représente aucun danger à l’heure actuelle.

       

       

      http://www.7sur7.be/

      Voter depuis l’espace, l’américain Shane Kimbrough l’a fait


      Hillary Clinton ou Donald Trump auront au moins un vote venant du ciel, enfin façon de parler !!
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      Voter depuis l’espace, l’américain Shane Kimbrough l’a fait

       

      Voter

      Il n’a pas indiqué pour qui il avait voté.Photo Vasily Maximov / AFP

      Le seul astronaute américain actuellement dans l’espace Shane Kimbrough a voté pour l’élection présidentielle de mardi depuis la Station spatiale internationale (ISS), a indiqué lundi la Nasa.

      Il est arrivé à l’avant-poste orbital le 19 octobre à bord d’un vaisseau spatial russe Soyouz pour une mission de plusieurs mois.

      Shane Kimbrough n’a pas indiqué pour qui il avait voté.

      Les astronautes américains peuvent exercer leur droit électoral depuis l’espace en vertu d’une loi de 1997 adoptée au Texas, où la plupart résident. Le centre spatial Johnson de la Nasa se trouve à Houston.

      Le premier Américain à avoir voté depuis l’orbite terrestre était David Wolf, qui se trouvait alors à bord de l’ancienne station spatiale russe Mir.

      Pour pouvoir voter depuis l’espace, les astronautes doivent entamer des démarches un an avant le lancement en choisissant les scrutins (local, de l’État et fédéral) auxquels ils souhaitent participer quand ils seront sur orbite.

      Six mois avant l’élection, ils reçoivent un formulaire d’inscription pour voter par correspondance, dans ce cas via internet.

      http://fr.canoe.ca/

      L’autopsie virtuelle, exit le scalpel


      La virtopsie commence à faire son entrée au Québec. Une autopsie virtuelle qui pourra aider les coroners a discerner la cause de la mort d’une personne en moins de temps qu’avec une autopsie conventionnelle. Sauf dans certains cas, comme les causes cardiaques
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      L’autopsie virtuelle, exit le scalpel

       

      Passage d'un corps dans le scanneur

      Simulation du passage d’un corps dans un scanneur à l’Hôtel-Dieu de Lévis   PHOTO : RADIO-CANADA

      Dans certains cas de morts suspectes, le coroner demande une autopsie. Un exercice parfois traumatisant pour les familles. Une nouvelle technique, l’autopsie virtuelle ou virtopsie, pourrait simplifier le travail des pathologistes, tout en préservant l’intégrité du défunt.

      Un texte de Danny Lemieux Courriel de l’émission Découverte

      Au printemps 2016 aux Îles-de-la-Madeleine, sept personnes perdent la vie dans un écrasement d’avion. Le journaliste Jean Lapierre est du nombre. Le coroner demande une enquête.

      Pour éviter un coûteux transport des corps en vue d’une autopsie, cinq des sept corps sont gardés à l’Hôpital de l’Archipel pour passer un examen d’imagerie au moyen d’un scanneur. Les images sont ensuite envoyées au département d’imagerie médicale de l’Hôtel-Dieu de Lévis pour y être analysées. Ce sont les premières virtopsies, des autopsies virtuelles, au Québec.

      La virtopsie est une collaboration étroite entre les radiologistes et les pathologistes […] qui utilisent des techniques d’imagerie telles que la tomodensitométrie et la résonnance magnétique afin d’imager le corps du défunt. Luc Lacoursière, radiologiste, Hôtel-Dieu de Lévis

      Dans la salle d’imagerie, le scanneur balaie le corps à quelques reprises. Rapidement, 5000 coupes virtuelles sont produites. En une minute.

      De façon générale, plus la dose de radiation est élevée, meilleure sera la qualité des images obtenues. Sur un cadavre, l’appareil administre plus de deux fois la dose de radiation habituelle. Sans scalpel, la virtopsie préserve l’intégrité du corps du défunt.

      « On peut imaginer à quel point il est difficile et, jusqu’à un certain point, traumatisant pour la famille de voir un de ses proches subir une autopsie conventionnelle », précise le radiologiste Luc Lacoursière de l’Hôtel-Dieu de Lévis, surtout « lorsqu’il est question d’enfants décédés. »

      L’écran d’ordinateur se transforme alors en table d’opération virtuelle. D’un simple clic, la peau devient translucide. Tissus mous, organes, muscles et vaisseaux sanguins se révèlent. Le squelette apparaît. On peut observer l’anatomie du défunt sous tous ses angles.

      Mais il n’existe aucun logiciel spécifique à la virtopsie. Alors, comment identifier la cause possible d’un décès? La virtopsie permet d’interpréter les images et établir le diagnostic en moins d’une heure. C’est trois fois plus rapide que l’autopsie traditionnelle.

      Malgré l’intérêt qu’elle suscite, cette méthode n’est pas une panacée médico-légale, notamment quand de petits caillots viennent obstruer l’artère pulmonaire, une cause fréquente de décès.

      À l’écran, impossible de différencier les caillots qui ont causé la mort de ceux qui surviennent naturellement après le décès. Cette limitation s’applique aussi au décès d’origine cardiaque.

      Les rayons X ne nous permettent pas de faire la différence entre le muscle cardiaque sain et le muscle cardiaque qui viendrait de subir un infarctus. Luc Lacoursière, radiologiste, Hôtel-Dieu de Lévis

      Si on ne parvient pas à identifier les causes probables du décès, le coroner exige alors une autopsie traditionnelle. On estime tout de même que la virtopsie pourrait réduire de 30 % à 40 % le nombre d’autopsies classiques. La première phase du projet pilote commence à peine. On y documentera 25 cas d’imagerie virtuelle post mortem avant d’en présenter les résultats.

      De 7 % à 8 % des décès qui surviennent chaque année au Québec sont signalés à un coroner. Son mandat est de déterminer les causes probables de la mort et d’éclaircir ses circonstances. Pour y arriver, on a recours à l’autopsie dans 35 % des cas.

      À ce jour, la virtopsie a permis d’étudier neuf corps au Québec.

      http://ici.radio-canada.ca/

      L’abeille qui faisait son nid dans la roche


      Des abeilles vraiment exceptionnelles qui peuvent survivre dans des conditions difficiles dans un désert. Elles ont la capacité de forer le grès
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      L’abeille qui faisait son nid dans la roche

       

      L’abeille qui faisait son nid dans la roche. MICHAEL ORR

      Julie Lacoste

      Journaliste

      L’abeille Anthophora pueblo est un insecte surprenant : en plein désert, elle construit son nid dans une roche dure, le grès.

      FOREUSES. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C’est la question que l’on peut se poser quand on observe cette petite abeille, Anthophora pueblo,semblant bien aimer les défis. Au lieu de construire son nid par terre ou dans des matières molles telles que du papier mâché ou du carton, cet insecte creuse dans de la roche dure. C’est dans la Vallée de la Mort en Californie que l’entomologiste Michael Orr de l’Université de l’Utah a étudié cette abeille courageuse. Celle-ci avait déjà été observée 40 ans auparavant par un autre spécialiste en insectes, Frank Parker mais il n’avait jamais publié d’étude ni réellement identifié l’espèce. Lorsque Michael Orr est retourné sur le site de son prédécesseur, il fut agréablement surpris de constater qu’elle n’avait pas bougé.

      Des nids à l’épreuve des conditions extrêmes

      L’étude des nids apporte des informations sur les conditions de vie d’un animal, d’une population voire d’une communauté mais également sur la dynamique des écosystèmes. Ceux de cette abeille sont particulièrement intéressants puisqu’elle s’acharne à les fabriquer malgré les difficultés inhérentes au désert. Elles creusent des alvéoles placées les unes à côté des autres dans le grès, une roche dure résultant de l’agglomération de grains de sable. Ce travail de longue haleine n’est pas sans conséquence physique : le chercheur a observé que les mandibules des femelles et des abeilles âgées étaient nettement abîmées.

      « Le grès est l’option la plus durable dans la fabrication de nids », affirme Michael Orr.

      Le fait d’être placé en hauteur et non au sol protège les nids de l’érosion ou encore des inondations ayant lieu lors des crues. De plus, la faible constitution en matière organique du grès empêche la prolifération des parasites, et notamment de Tricrania stansburii un coléoptère dont les larves se nourrissent d’autres insectes. L’entomologiste avait repéré ce parasite dans les nids d’Anthophora pueblomais celui-ci n’avait pas réussi à traverser la roche et n’avait donc pas survécu. Ces alvéoles sont donc un rempart face aux menaces extérieures. D’ailleurs ces abeilles peuvent y rester pendant de longues périodes – jusqu’à 4 ans – lorsque les fleurs viennent à manquer selon les années. D’autres espèces profitent parfois du dur labeur des abeilles, comme les araignées qui utilisent les trous comme abris secondaires.

      Un équilibre coût/bénéfice transgénérationnel

      Construire de tels nids requiert beaucoup d’énergie. Mais cela est-il rentable ? Tous les éléments précédemment cités indiquent que oui, et l’investissement important des foreuses aurait même des retombées encore plus importantes. Même si le coût reste le même pour les abeilles trouant la roche, il est nul pour les générations suivantes qui utiliseront les alvéoles par la suite. Ce travail aurait donc un impact indirect sur la fitness* à travers les générations. De plus, les abeilles peuvent coopérer afin de chasser les parasites ou de se défendre en cas d’attaque de la colonie. En revanche, tout peut s’inverser si la population d’abeilles se met à augmenter trop vite, accentuant la compétition pour les alvéoles. En équilibrant ainsi coûts et bénéfices, ces abeilles semblent avoir créé un environnement parfaitement approprié aux conditions difficiles du désert.

      La fitness, également appelée succès reproducteur ou valeur reproductive, définit la capacité d’un individu à survivre et à se reproduire. On peut la calculer en divisant le nombre de descendants par le nombre de parents possédant un même génotype, c’est-à-dire partageant la même composition génétique.

      http://www.sciencesetavenir.fr/