Merci


Un simple mot qu’avec le temps, on oublie et qui pourtant, avec d’autres petits mots tout simples permet d’ouvrir bien des portes
Nuage

 

Merci

 

 

“Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : merci !

Pablo Neruda

Le Saviez-Vous ►La vraie puissance des bombes nucléaires va vous traumatiser


La bêtise humaine n’a vraiment pas de limite. Autant que l’homme peut faire des choses formidables autant, il peut être le pire ennemi destructeur
Nuage

 

La vraie puissance des bombes nucléaires va vous traumatiser

 

La

La vraie puissance des bombes nucléaires va vous traumatiser.Photo Courtoisie Gentside

Quand on pense aux armes nucléaires, celles qui viennent immédiatement à l’esprit, ce sont les bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, qui explosèrent le 6 et le 9 août 1945 au Japon. Pourtant, depuis les premiers tests atomiques en 1945, ce sont pas moins de 2475 bombes nucléaires qui ont explosé à  la surface de la planète.

À eux seuls, les États-Unis et l’ex-URSS totalisent respectivement 1132 et 981 de ces explosions. La dernière explosion en date est celle du 9 septembre 2016, provoquée par la Corée du Nord.

Si ces explosions n’ont été que des «tests», leur puissance à  de quoi donner des sueurs froides, comme nous l’explique la chaêne YouTube RealLifeLore. Ainsi, par rapport à  leurs petites soeurs, les bombes d’Hiroshima et Nagasaki ne valent guère plus qu’un pétard mouillé.

Pour preuve: la puissance de la bombe d’Hiroshima, baptisée «Little Boy» était équivalente à celle produite par l’explosion de 15 000 tonnes de TNT. Ce qui est considérable, d’autant plus lorsque l’on sait qu’elle causa la mort instantanée d’au moins 70 000 personnes et détruisit tout sur un rayon de 12 km.

Pourtant, cela n’est rien par rapport à  la plus puissante bombe nucléaire jamais testée par les américains: «Castle Bravo», et son explosion équivalente à 15 mégatonnes, soit 1000 fois Hiroshima. Cette bombe à hydrogène, ou bombe H, fut testée le 1er mai 1954 sur l’atoll de Bikini.

6666 FOIS LA BOMBE D’HIROSHIMA 

Mais la palme d’or de la bêtise humaine revient aux soviétiques: le 30 octobre 1961, ils font exploser la Tsar Bomba dans l’archipel de Nouvelle-Zemble, dans l’Arctique russe. C’est un véritable monstre d’une puissance de 57 000 000 tonnes de TNT, (soit 3333 bombes d’Hiroshima explosant en même temps, au même endroit).

Résultat: une boule de feu de 7 km s’est instantanément formée, l’explosion fut visible à plus de 1000 km de distance et le champignon atomique engendré grimpa à  plus de 64 km d’altitude.

La chaleur provoquée fut telle qu’elle était suffisante pour brûler au 3ème degré jusqu’à 100 km du point zéro, et pouvait être ressentie à 300 km. Quand à l’onde de choc, elle parvint à briser des vitres en Norvège et en Finlande.

Le pire peut être dans l’histoire, c’est que les russes ont, au départ, planché sur une Tsar Bomba d’une puissance de 100 mégatonnes, soit 6666 fois Hiroshima. Mais dans un sursaut écologique, ils ont préféré ne pas la tester en condition réelle, afin de limiter les retombées radioactives.

La Tsar Bomba dût être un choc pour les gouvernements, puisqu’elles ont freiné la course à la puissance. En effet, la plus puissante ogive nucléaire américaine aujourd’hui en service est la B83 avec 1 mégatonnes de TNT de puissance, tandis que les russes possèdent le Satan 2, un missile balistique portant des ogives nucléaires d’une puissance de 15 à 28 mégatonnes de TNT.

La Troisième guerre mondiale promet donc d’être intense… Vous pouvez d’ailleurs déjà en avoir une idée en testant des bombes nucléaires sur le site Nukemap

http://fr.canoe.ca/

Monsanto ajoute Crispr à son arsenal


Monsanto continu de plus belle avec ces semences modifiées génétiquement, il vient d’acquérir un nouvel outil qui le rendra plus fort et ce envers et contre tous
Nuage

Monsanto ajoute Crispr à son arsenal

 

 

La compagnie américaine vient d’acquérir les droits d’exploitation de Crispr-Cas9, puissant outil de modification génétique. Dans quel but?

Décidé à cultiver au maximum le génie génétique végétal, le géant américain de l’agro-alimentaire Monsanto vient d’acquérir les droits d’exploitation de l’outil moléculaire Crispr-Cas9 auprès de l’institut Broad (Cambridge, Etats-Unis), spécialiste de génomique. Grâce à cet accord non exclusif, la firme (sur le point de se faire racheter par la compagnie chimique et pharmaceutique allemande Bayer) espère concevoir des végétaux d’un genre nouveau capables d’une plus grande productivité.

Des semences plus résistantes

Le défi agricole de demain est de taille.

« L’équivalent d’un département agricole disparaît tous les huit ans, rien que dans notre pays, souligne ainsi Yann Fichet, directeur des Affaires Institutionnelles et Industrielles de Monsanto France. A l’échelle mondiale, et à l’heure de bouleversements climatiques importants, comment parviendrons-nous alors à nourrir 9 milliards de terriens d’ici 2050 avec moins de terres agricoles qu’aujourd’hui?  »

Selon Monsanto, la solution ne pourra venir que de semences plus résistantes et productives. Crispr-Cas9, puissant outil d’édition génétique, permettra de les obtenir. Crispr aide en effet à développer des plantes génétiquement modifiées beaucoup plus rapidement et efficacement que ce qui s’est pratiqué jusqu’ici. Rappelons qu’il faut attendre une quinzaine d’années avant qu’un OGM ne puisse débarquer sur le marché. Mais, en France, où les OGM sont persona non grata, une raison annexe se profile : de quoi Crispr est-il le nom ? Comment qualifier les productions végétales que cette nouvelle technique autorise ? Sont-elles encore des OGM ?

« C’est un gros danger si ces futures plantes ne sont ni tracées ni étiquetées » Arnaud Apoteker

Non, il ne s’agit pas d’OGM, estiment certains lobbys telle l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) et son président Alain Deshayes : il est « nécessaire de trouver une voie pour que les plantes modifiées par Crispr ne passent plus par la nouvelle directive OGM édictée en 2015 restreignant leur culture », nous a-t-il déclaré.

Pour certains chercheurs, comme Fabien Nogué de l’Inra de Versailles, « les plantes issues de cette technologie seraient indiscernables génétiquement des plantes sauvages. Je n’ai aucune raison de penser que cette technologie Crispr présente le moindre danger ».

D’autres sont moins affirmatifs. Selon Arnaud Apoteker du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique), qui fut responsable de la campagne OGM pour Greenpeace France, « même si on prétend avec Crispr-Cas9 être beaucoup plus précis, plus ciblé, avec moins d’effets “hors-cible“, c’est un gros danger si ces futures plantes ne sont ni tracées ni étiquetées ».

Il est vrai que la technologie Crispr, bien que très puissante et précise, est encore toute récente. Développée en 2013, elle fait actuellement l’objet d’une véritable foire d’empoigne entre tous ses co-découvreurs pour la paternité de ses droits d’exploitation. D’un point de vue scientifique, beaucoup de chercheurs préfèrent rester prudents sur l’étendue de son potentiel et ses possibles effets délétères.

3 restrictions posées

A priori, Monsanto sera soumis à des limitations. Les restrictions posées par l’institut Broad sont au nombre de trois. Pas de « gene drive », une technique permettant d’amplifier un gène au sein d’une population. Potentiellement capable d’enrayer une maladie transmise par des moustiques ou d’éliminer des ravageurs de culture, la stratégie « gene drive » a également le potentiel de dérégler tout un écosystème et pourrait constituer une menace pour l’environnement. D’autant plus si elle tombait entre de mauvaises mains. Deuxième limitation: interdiction de rendre les graines stériles. Et là, on pense à la technologie “Terminator“ développée voilà quelques années par Monsanto et abandonnée depuis, et qui aurait rendu l’agriculteur encore plus dépendant des semenciers qu’il ne l’est déjà aujourd’hui. Enfin, la dernière limitation posée par l’institut Broad concerne le tabac et prohibe tous travaux qui viseraient à accroître l’usage et l’addiction à cette substance préjudiciable à la santé et ce, en dehors des travaux fondamentaux puisque le tabac est également une plante-modèle prisée par de nombreux laboratoires.

Quels seront les premiers produits à sortir des serres du semencier ? Mystère.

« Il est trop tôt pour spéculer quant aux applications potentielles de cette technique prometteuse et sur quelles semences elle pourrait se révéler utile », nous a-t-on répondu au siège social américain le 11 octobre 2016.

Affaire à suivre donc, dans les laboratoires, les champs ou… nos assiettes.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Un étrange bruit sort du fond de l’océan arctique


Des bruits bizarres dans le nord du Canada etpersonnes ne savent d’ou ces sons viennent, seulement des suppositions. Ce qui cause problème pour les Inuits pour la chasse dans un territoire dont la vie est très difficile
Nuage

 

Un étrange bruit sort du fond de l’océan arctique

 

Un étrange bruit sort du fond de l'océan arctique

Ce sont les habitants du petit village d’Igloulik qui ont remarqué ce bruit.Photo Fotolia

IGLOULIK – Un étrange bruit monte du fond de l’océan arctique qui ferait fuir les animaux sauvages du secteur, a rapporté le Nunatsiaq Online.

Ce sont les habitants du petit village d’Igloulik qui ont remarqué ce bruit qu’ils décrivent proche d’un tintement ou d’un bourdonnement, au niveau du détroit de Furty and Hecla, au Nunavut.

Personne ne sait pour l’instant d’où il provient, mais les hypothèses vont bon train. Certains ont pensé que le bruit était provoqué par une entreprise minière locale, la Baffinland Iron Mines Corporation, qui a déjà effectué des relevés des fonds marins à l’aide d’un sonar, mais la compagnie a démenti.

D’autres accusent l’organisation de défense de l’environnement Greenpeace d’utiliser un sonar pour faire fuir les mammifères vulnérables tels que les phoques et les baleines, chassés par les Inuits de la région.

Les habitants assurent que la faune s’est faite rare ces derniers temps, mais Greenpeace a nié en être responsable.

Le premier ministre du Nunavut, Peter Taptuna, a demandé au ministère de la Défense d’enquêter.

http://fr.canoe.ca/

Un paquet de cigarettes par jour… des mutations pour toujours?


Une des pires inventions de l’homme est la cigarette et ses dérivés. La science voit de plus en plus les conséquences de fumer et des mutations que nos organes peuvent subir et augmenter les risques de cancer
Nuage

 

Un paquet de cigarettes par jour… des mutations pour toujours?

 

Une cigarette entre les doigts

Une cigarette entre les doigts   PHOTO : PAWEL DWULIT

Fumer un paquet de cigarettes par jour provoque en moyenne 150 mutations par an dans les cellules pulmonaires, révèle une étude publiée jeudi, dans la revue scientifique Science.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET REUTERS

L’étude, menée conjointement par des chercheurs de l’Institut britannique Wellcome Trust Sanger et du Los Alamos National Laboratory aux États-Unis, démontre en outre avec précision comment une consommation soutenue de tabac peut modifier l’ADN de manière à toucher les poumons, mais aussi d’autres organes qui ne sont pas directement exposés à la fumée. Il s’agit d’une première.

« Cette étude procure de nouveaux éléments sur les différents mécanismes par lesquels le tabac provoque un cancer », a expliqué Ludmil Alexandrov, un des principaux coauteurs de cette étude.

Dans le cadre de leurs recherches, les chercheurs ont scruté plus de 5000 tumeurs, comparant les cancers de fumeurs avec des cancers similaires de personnes qui n’avaient jamais fumé.

Leurs travaux leur ont permis de déterminer qu’il existe un lien direct entre le nombre de cigarettes consommées au cours d’une vie et le nombre de mutations génétiques dans les cellules cancéreuses.

Les études épidémiologiques montrent d’ailleurs que le tabagisme contribue à au moins 17 types de cancers humains. La cigarette contient plus de 7000 substances chimiques différentes, dont plus de 70 sont connues pour être cancérigènes, selon les chercheurs. Il était toutefois auparavant difficile d’évaluer l’interaction de ces substances avec l’ensemble de l’organisme.

« Nous disposions déjà d’un grand nombre de données épidémiologiques établissant un lien entre le tabac et le cancer, mais, désormais, nous pouvons observer et déterminer le nombre de changements moléculaires dans l’ADN qui résultent du tabagisme », a précisé Ludmil Alexandrov.

Nous avons découvert que les personnes fumant un paquet par jour ont en moyenne 150 mutations génétiques supplémentaires chaque année dans leurs poumons, ce qui explique pourquoi les fumeurs ont un risque élevé de développer un cancer pulmonaire. Ludmil Alexandrov, un des principaux coauteurs de l’étude.

Dans les autres organes, l’étude révèle qu’un paquet de cigarettes par jour entraîne en moyenne 97 mutations de plus par an dans l’ADN du larynx, 39 dans le pharynx, 23 dans la bouche, 18 dans la vessie et 6 dans le foie.

L’ADN serait notamment endommagé par une accélération de la pendule cellulaire qui entraîne une mutation prématurée des cellules.

Si ces recherches constituent une avancée, le professeur Mike Stratton, qui a également contribué à l’étude, admet qu’il reste encore beaucoup de pistes à explorer pour comprendre le développement des cellules cancéreuses.

« En fait, nous ne comprenons pas totalement les origines sous-jacentes d’un grand nombre de cancers », a-t-il précisé en évoquant d’autres causes encore peu comprises, comme l’obésité.

Il espère néanmoins que les travaux réalisés par son équipe serviront à développer des moyens de prévenir la maladie.

Le tabac, ce tueur silencieux

Le tabagisme est responsable d’au moins 6 millions de morts annuellement dans le monde. Si la tendance se maintient, l’Organisation mondiale de la santé estime que la cigarette pourrait être responsable de plus d’un milliard de décès au cours du 21e siècle.

http://ici.radio-canada.ca/

Curiosity découvre une étrange roche à la surface de Mars


Curiosity n’est pas encore au chômage, il explore encore la planète Mars. Il a trouvé une roche très particulière sans être inconnu pour les scientifiques
Nuage

 

Curiosity découvre une étrange roche à la surface de Mars

 

Curiosity

La roche de Curiosity

Curiosity explore la surface de la planète Mars depuis 2012. Au cours de ses multiples missions, le robot de la NASA a fait de nombreuses découvertes. Encore récemment, celui-ci a mis en évidence un objet digne d’intérêt : une petite roche que l’agence spatiale américaine considère, au vu de son apparence, unique en son genre.

La remarquable trouvaille a été officiellement annoncée par l’Arizona State University via un communiqué publié sur le site web Red Planet Reports. La publication contient également deux photos différentes capturées par les instruments embarqués à bord du dispositif.

 

UNE APPARENCE SINGULIÈRE

Sur l’une des images, il est possible de voir la roche au milieu d’une vaste étendue rougeâtre, sur le flanc du Mont Sharp. L’autre cliché présente en revanche un gros plan de l’objet, repris par la caméra ChemCam sur lequel on peut voir en haute définition, les caractéristiques singulières de sa surface.

Surnommée «Egg Rock», la météorite se présente sous la forme d’un corps arrondi, lisse et irrégulier de 4 centimètres de diamètre.

«L’aspect sombre, lisse et lustré de cette cible et son espèce de forme sphérique ont attiré l’attention de certains scientifiques du MSL quand nous avons reçu les images de la Mastcam», explique dans un communiqué Pierre-Yves Meslin de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP). 

L’objet est également parsemé de plusieurs entailles profondes ce qui suggère qu’il s’est certainement retrouvé à l’état fondu dans le passé. Les points lumineux que l’on peut apercevoir sur l’image résultent eux, des pulses lasers envoyés par Curiosity.

Grâce aux analyses préliminaires menées, on sait désormais que la roche se compose de fer, de nickel, de phosphore et d’autres ingrédients en moindres concentrations.

DE NOMBREUSES MÉTÉORITES FERREUSES À  LA SURFACE DE MARS

Bien que son apparence soit quelque peu inhabituelle, la météorite ferreuse n’est pas la seule de son genre sur Mars. Ces corps sont en effet fréquents et pour cause, la planète à l’atmosphère relativement mince se situe à  proximité de la fameuse ceinture d’astéroïdes. La météorite en question pourrait ainsi provenir directement de la partie centrale.

Elle aurait traversé l’atmosphère martienne avant de s’écraser à la surface de la planète rouge il y a plusieurs millions d’années, d’après les scientifiques. Néanmoins, la météorite montre en certains points un enrichissement à la fois en nickel et en phosphore, ce qui est plus inhabituel parmi les météorites ferreuses, relève Meslin.

L’étude de ces corps rocheux trouvés sur Mars fournit des informations précieuses aux scientifiques sur la façon dont ils ont été affectés par l’environnement martien.

«Les météorites ferreuses fournissent des données sur de nombreux astéroïdes différents qui se sont fragmentés, envoyant des morceaux de leurs noyaux sur Terre et sur Mars», précise Horton Newsom de l’Université du Nouveau-Mexique.

«Mars pourrait avoir recueilli une population différente d’astéroïdes que celle que la Terre a rencontrée», ajoute-t-il.

Grâce au laser de Curiosity, les scientifiques ont pu recueillir des données sur la surface et la structure intérieure de Egg Rock. Elles sont actuellement en cours d’analyse.

http://fr.canoe.ca/