Le Saviez-Vous ► 14 animaux à l’intelligence hors-pair


L’intelligence animale existe bel et bien. Certains d’entre-eux sont capables de faire des choses étonnantes.

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14 animaux à l’intelligence hors-pair


Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu'à sa mort en …

De NATASHA DALY

Photographie De VINCENT J. MUSI

La mesure de l’intelligence est un processus si complexe qu’il est impossible de comparer l’intelligence d’un animal à celle d’un autre.


Kanzi, un bonobo de 39 ans, est devenu célèbre pour ses compétences langagières. Il peut communiquer …

Kanzi, un bonobo de 39 ans, est devenu célèbre pour ses compétences langagières. Il peut communiquer à l’aide de centaines de symboles comparables à des mots.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Comme tous les cochons, le cochon vietnamien est un animal hautement social. Des études ont montré …

Comme tous les cochons, le cochon vietnamien est un animal hautement social. Des études ont montré qu’il était capable de tromper ses congénères pour les tenir éloignés de sa nourriture.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Certains poissons cichlidés africains natifs du lac Tanganyika en Afrique de l'Est sont capables de faire …

Certains poissons cichlidés africains natifs du lac Tanganyika en Afrique de l’Est sont capables de faire la différence entre un poisson familier et un étranger grâce à leurs caractéristiques faciales. Des études ont montré qu’ils passaient plus de temps à surveiller les mouvements des étrangers que ceux des poissons qu’ils connaissent.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Le geai buissonnier, un oiseau natif de l'Amérique du Nord occidentale, est capable de se souvenir …

Le geai buissonnier, un oiseau natif de l’Amérique du Nord occidentale, est capable de se souvenir de plus de 200 lieux différents où il a stocké de la nourriture ainsi que de l’aliment spécifique qu’il a déposé dans chaque cachette.

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Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu'à sa mort en …

Des études ont mis en lumière les capacités mémorielles des border collies. Jusqu’à sa mort en juillet 2019, une femelle border collie nommée Chaser était capable d’identifier 1 022 jouets par leurs noms et de les retrouver. Elle disposait de la mémoire la plus importante qui n’ait jamais été testée chez les chiens.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les chercheurs ont documenté une large palette de comportements chez les éléphants d'Asie qui démontrent une …

Les chercheurs ont documenté une large palette de comportements chez les éléphants d’Asie qui démontrent une certaine intelligence, notamment la capacité à utiliser des outils et à imiter des sons.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

À l'état sauvage, les ouistitis, un type de singes que l'on trouve en Amérique du Sud, …

À l’état sauvage, les ouistitis, un type de singes que l’on trouve en Amérique du Sud, sont très coopératifs. Ils lancent souvent de petits cris destinés à garder une trace de leurs positions respectives et partagent leur nourriture avec les membres de leur groupe.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Artisans hors pairs (ils peuvent par exemple transformer des bâtons en crochets pour creuser), les corbeaux …

Artisans hors pairs (ils peuvent par exemple transformer des bâtons en crochets pour creuser), les corbeaux calédoniens originaires, comme leur nom l’indique, de Nouvelle-Calédonie, sont capables d’anticiper les différentes étapes qui leur permettront d’accéder à de la nourriture.

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Dans la nature, des populations individuelles d'orangs-outans ont développé des comportements uniques, comme celui d'utiliser des …

Dans la nature, des populations individuelles d’orangs-outans ont développé des comportements uniques, comme celui d’utiliser des branches feuillues en guise de « parapluie » qu’ils transmettent de génération en génération.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les dauphins tursiops sont indubitablement considérés comme une espèce hautement intelligente. Le jeu fait partie intégrante …

Les dauphins tursiops sont indubitablement considérés comme une espèce hautement intelligente. Le jeu fait partie intégrante de leur vie sociale et jouerait même un rôle essentiel dans leur développement cognitif.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Une étude parue en 2009 montrait que le cacatoès à huppe jaune, comme celui-ci, pouvait synchroniser …

Une étude parue en 2009 montrait que le cacatoès à huppe jaune, comme celui-ci, pouvait synchroniser ses mouvements au rythme d’une musique.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les pieuvres géantes du Pacifique ont appris à ouvrir des pots, à imiter d'autres pieuvres et …

Les pieuvres géantes du Pacifique ont appris à ouvrir des pots, à imiter d’autres pieuvres et à résoudre des labyrinthes lors de tests menés en laboratoire.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Des études ont montré que les moutons étaient capables de se reconnaître mutuellement et de se …

Des études ont montré que les moutons étaient capables de se reconnaître mutuellement et de se souvenir des visages d’autres moutons au fil du temps.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

Les perroquets gris du Gabon sont célèbres pour leur capacité à imiter le discours humain. Des …

Les perroquets gris du Gabon sont célèbres pour leur capacité à imiter le discours humain. Des études ont également montré qu’ils pouvaient faire preuve de raisonnement abstrait lorsqu’ils se mettaient en quête de nourriture.

PHOTOGRAPHIE DE VINCENT J. MUSI, NAT GEO IMAGE COLLECTION

https://www.nationalgeographic.fr/e

Des femelles bonobos accompagnent la future maman lors de l’accouchement


Les bonobos ont des comportements qui ressemblent aux humains. Dernièrement, les scientifiques on observer des femelles qui se tenaient prête à aider une maman à mettre au monde son bébé au cas qu’elle aurait besoin d’aide. Ce comportement ne se retrouve pas chez les chimpanzés.
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Des femelles bonobos accompagnent la future maman lors de l’accouchement

 

Une femelle bonobo et son petit.

Une femelle bonobo et son petit. Photo : iStock

Des femelles bonobos (Pan paniscus) protègent et soutiennent leurs congénères qui accouchent, montrent de nouvelles observations réalisées en captivité.

Un texte d’Alain Labelle

Ces observations réalisées par des scientifiques italiens et français des universités de Pise et Claude Bernard Lyon laissent ainsi à penser que les humains (Homo sapiens) ne sont pas les seuls mammifères à accompagner leurs femelles durant le processus difficile de l’accouchement.

En fait, cette étude constitue la première preuve quantitative basée sur des enregistrements vidéo de la dynamique sociale autour de trois naissances chez le bonobo, un grand singe considéré comme le plus proche parent des humains avec le chimpanzé.

Jusqu’à aujourd’hui, cette caractéristique de socialisation liée à l’accouchement était considérée comme distinctive de notre espèce.

Une femelle bonobo transporte son petit sur son dos.

Une femelle bonobo transporte son petit sur son dos. Photo : iStock

Le saviez-vous?

En 2013, des primatologues américains avaient montré que les jeunes bonobos réconfortent leurs pairs ébranlés par une expérience déplaisante, des comportements très similaires à ceux observés chez des enfants.

Les comportements observés

L’éthologiste Elisa Demuru du Musée d’histoire naturelle de l’Université de Pise en Italie et ses collègues ont filmé ces comportements en 2009, 2012 et 2014 dans deux jardins zoologiques européens où les grands singes circulent librement dans des zones boisées.

À ces occasions, des bonobos femelles se tenaient à proximité et fournissaient protection et soutien à une congénère qui donnait naissance à son bébé.

Les singes accompagnatrices ont également fait des gestes laissant à penser qu’elles étaient prêtes à tenir le bébé avant sa naissance et au moment de l’expulsion.

Ces comportements s’ajoutent à d’autres, observés dans la nature en 2014.

Ainsi, expliquent les chercheurs, la naissance chez les bonobos peut être un événement social comme chez les humains.

La mère bonobo pourrait facilement accoucher sans aide. Auteurs des travaux

Bien que d’autres études soient nécessaires pour la confirmer, les chercheurs émettent l’hypothèse que les similitudes observées entre les bonobos et les humains seraient liées à l’importance de la vie en groupes chez ces espèces.

Pas chez les chimpanzés

Chez les chimpanzés, aucun comportement similaire n’a été observé. Selon les primatologues, les femelles chimpanzés sont plus compétitives et maintiennent des liens sociaux moins importants que les bonobos ou les humains.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Evolution and Human Behavior.

https://ici.radio-canada.ca/

Bonobos et chimpanzés seraient capables de se comprendre avec des gestes


Les bonobos et les chimpanzés communiquent avec des gestes et il semble qu’ils seraient capables de même communiquer entre eux
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Bonobos et chimpanzés seraient capables de se comprendre avec des gestes

 

Bonobos et chimpanzés

Les bonobos et les chimpanzés ont un répertoire de gestes identiques à 90%.

© CATHERINE HOBAITER

Par Anne-Sophie Tassart

Les bonobos et les chimpanzés, deux espèces relativement proches, sont normalement capables de se comprendre avec des gestes, selon une équipe de chercheurs britanniques.

« Dans une série de livres pour enfants bien connue, le Docteur Dolittle est capable de parler aux animaux non-humains. Mais en réalité, percer le mystère de la communication non-humaine est un véritable challenge », assurent dans une étude parue le 27 février 2018 dans la revue Plos Biology des chercheurs de l’Université de St Andrew, au Royaume-Uni.

Car si la signification des gestes des chimpanzés (Pan troglodytes) est désormais connue, celle des bonobos (Pan paniscus) l’est beaucoup moins. Pourtant, les répertoires de gestes de ces deux espèces sont identiques à environ 90%, mais seulement dans leur réalisation. Les mouvements sont identiques ce qui ne signifie pas que leur signification l’est également.

Le répertoire de gestes des bonobos décrypté

Pour la première fois, l’équipe de chercheurs britanniques a étudié la gestuelle des bonobos et son rôle dans la communication entre congénères. Afin de comprendre la signification des gestes, ils ont observé l’Apparently Satisfaction Outcome (ASO) soit le « résultat apparemment satisfaisant ». Ce résultat n’est autre que l’attitude adoptée par le primate « receveur » du geste qui doit modifier son comportement en conséquence. Par exemple, les biologistes ont découvert que si un bonobo présente son bras à un second, il l’invite en réalité à lui monter sur le dos avant un déplacement. L’ASO serait alors le fait de grimper sur le congénère car il s’agit là de la réponse attendue par l’émetteur du signal. Si celui-ci est satisfait de la réponse, il cesse de faire le mouvement : il baisse le bras. Ainsi, ces primates utilisent une gestuelle spécifique pour demander de la nourriture, initier une copulation ou une séance de toilettage. D’après cette étude, la moitié des gestes des bonobos ont une seule signification tandis que la seconde est plus ambigüe.

Théoriquement, bonobos et chimpanzés sont capables de se comprendre

Quoiqu’il en soit, les chercheurs ont découvert que bonobos et chimpanzés utilisent les mêmes gestes pour communiquer et que ces derniers ont les mêmes significations.

Ces animaux « ne partagent pas seulement la forme physique des gestes mais aussi bon nombre de leurs significations », indique l’étude. « Les bonobos et les chimpanzés peuvent, en principe, comprendre les gestes les uns des autres. Cependant, de nouvelles études sont nécessaires pour déterminer comment les gestes et leurs significations sont acquis ».

Il est possible que ce « répertoire » provienne du dernier ancêtre commun partagé par les bonobos et les chimpanzés avant que les deux espèces ne divergent il y a au minimum 1 million d’années.

https://www.sciencesetavenir.fr

Les bonobos préfèrent les tyrans


Les bonobos sont pacifiques, sauf qu’il semblerait qu’ils se rallient plus facilement à celui qui est agressif, même si cela veut dire qu’il soit injuste, ce qui logiquement serait le dominant
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Les bonobos préfèrent les tyrans

 

Photo : iStock/guenterguni

Alors que les humains préfèrent généralement un leadership consensuel, les singes bonobos (Pan paniscus) – nos cousins les plus proches sur le plan génétique dans règne animal avec les chimpanzés –, sont plus attirés par les chefs dominateurs.

Un texte d’Alain Labelle

Les primatologues américains Christopher Krupenye et Brian Hare de l’Université Duke ont été surpris par leurs observations en raison du caractère habituellement pacifique des bonobos, et ce, particulièrement lorsque leurs comportements sont comparés à ceux des chimpanzés.

En outre, les bonobos sont aussi considérés comme des animaux très sociaux, disposés à la coopération.

Selon les auteurs, ces observations permettent donc de penser que l’humain est la seule espèce qui évite le leadership d’individus oppresseurs.

Le saviez-vous?

Un enfant humain montre une capacité à distinguer les personnes gentilles des méchantes dès l’âge de trois mois. Il préfère aussi interagir avec des individus disposés à aider les autres.

La réalité du bonobo

L’équipe américaine de chercheurs a effectué une série de tests avec des bonobos adultes du sanctuaire Lola Ya en République démocratique du Congo afin de déterminer si ces grands singes partagent cette caractéristique sociale avec les humains.

Dans leurs expériences, les scientifiques ont notamment montré à 24 bonobos un dessin animé dans lequel un personnage tente avec difficulté de gravir une colline. Arrivent ensuite deux autres personnages : l’un cherche à l’aider et l’autre le pousse pour le faire reculer. MM. Krupenye et Hare ont ensuite placé un morceau de pomme sous une représentation imprimée de chacun des deux protagonistes, pour voir vers lequel les bonobos se dirigeraient en premier.

Ils ont aussi montré une vidéo d’un humain jetant une peluche trop loin pour pouvoir la récupérer. Une deuxième personne intervient pour lui rendre le jouet, mais un troisième individu s’en empare et l’emporte avec lui.

Un autre choix s’offrait aux singes : accepter le morceau de pomme du voleur ou celui du bon samaritain.

Les observations montrent que, contrairement aux humains, ces primates se dirigent toujours vers les sujets agressifs et asociaux.

Un rapport avec le statut social?

Les primatologues avancent que les bonobos pourraient voir dans la rudesse un signe de statut social élevé et chercheraient tout simplement à se ranger du côté des individus dominants.

En outre, le fait de se ranger du côté des individus dominants pourrait aussi signifier un meilleur accès à la nourriture ou aux compagnons, ou d’autres avantages, comme un risque moins élevé d’être intimidés.

Chez les humains, la mise à l’écart de ceux qui brutalisent les autres contribue à la cohésion sociale et permet d’éviter les mauvais partenaires. Elle permet aussi aux humains de travailler ensemble en grand nombre, et ce, même avec des étrangers, d’une manière différente de celle des autres espèces.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Current Biology.

http://ici.radio-canada.ca

C’est scientifique : les singes sont capables d’apprécier un thriller


Apprécier un thriller ou anticiper les gestes lors d’un crime ? Les singes seraient des connaisseurs en matière de films
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C’est scientifique : les singes sont capables d’apprécier un thriller

 

Les chimpanzés peuvent anticiper les scènes cruciales d'un film.

Les chimpanzés peuvent anticiper les scènes cruciales d’un film.

Photo: SIPA

JUSTINE KNAPP

SCIENCE – Les chimpanzés et bonobos peuvent anticiper les scènes importantes d’un film, selon des chercheurs japonais.

Un gros plan sur un visage inquiet, un cri dans un couloir sombre, ou un ralenti sur l’arme du tueur sont autant de détails capables de vous faire frissonner devant un thriller. Il en serait de même pour les singes, selon une étude publiée le 17 septembre dans Current Biology. Chimpanzés et bonobos peuvent anticiper les événements à venir.

Les biologistes japonais Fumihiro Kano et Satoshi Hirata ont montré deux courts-métrages à six bonobos et six chimpanzés au sanctuaire de Kumamoto à l’Université de Kyoto. Dans le premier, un assistant dans un costume de singe passe une porte et vole la banane d’un chercheur à proximité. Le second met en scène le même personnage à l’attaque, freiné par un scientifique armé d’un marteau. Les animaux ont regardé l’une des séquences un jour, puis la même vingt-quatre heures plus tard.

Fixation pendant les moments de tension

Tout comme les humains, les singes ont anticipé les événements cruciaux. Dans un premier temps, les cobayes ont davantage fixé les objets cibles (porte, arme) dans la seconde projection que dans la première. Plus révélateur encore, leur regard a été orienté dans leur direction avant leur apparition à l’écran. Certains téléspectateurs ont même cessé de grignoter et boire lors des moments de tension.

Les chercheurs ne s’accordent pas encore sur la manière des grands singes pour enregistrer ces détails, leurs souvenirs étant généralement limités à des tâches simples comme trouver de la nourriture. Dans la nature, l’anticipation leur permettrait notamment d’éviter les dangers imminents et améliorer l’apprentissage social.

http://www.metronews.fr/

Le Saviez-Vous ► Les singes — Pharmaciens


La pharmacologie n’est pas juste un art des êtres humains, des animaux savent se servir des plantes pour se soigner tel que les primates
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Les singes — Pharmaciens

Si les grands singes sont dotés de bien des aptitudes les rapprochant de nous, il s’avère que les primates peuvent même jouer aux pharmaciens… Ceux que nous appelons les grands singes – chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans – pourraient même nous en apprendre dans le domaine pharmaceutique grâce à la zoopharmacognosie.

Sabrina Krief, vétérinaire et Maître de conférence au Muséum national d’Histoire naturelle en France, explique que les chimpanzés consomment en effet différentes plantes pour leurs vertus thérapeutiques ou encore pour se guérir.

À travers leurs expéditions pour étudier le phénomène “d’automédication” chez les primates, ils ont notamment observé un singe souffrant de diarrhées qui se nourrissait d’écorces d’un arbre en particulier, l’Albizia Grandibracteata, et guéri au bout de quelques jours. Une fois en laboratoire, les chercheurs ont confirmé les bienfaits de l’écorce.

Autre observation, les chimpanzés peuvent aussi marier différents “ingrédients” pour leurs bienfaits. Si les chercheurs se demandent encore comment ils se transmettent ce savoir, l’homme semble avoir quelques nouvelles leçons à tirer de son lointain cousin.

http://www.canald.com/

Le meurtre chez les chimpanzés


Les chimpanzés ont des comportements similaires à l’être humain. Ils sont organisés, peuvent se servir d’outils et aussi peuvent devenir des meurtriers. Est-ce l’homme qui à un impact sur ces primates ? Il semble que non. Tout dépend ce qu’il y a défendre.
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Le meurtre chez les chimpanzés

 

Un chimpanzé (archives) Photo :  iStockphoto

Les chimpanzés s’entretuent pour éliminer des rivaux et obtenir un meilleur accès au territoire, aux femelles et à la nourriture, montrent des travaux de primatologues américains. L’impact des activités humaines ne les aurait pas rendus plus agressifs, assurent ces chercheurs.

Un nombre croissant de scientifiques affirmaient que la violence observée chez les chimpanzés résulterait de la présence humaine qui a provoqué la déforestation et des apports artificiels de nourriture.

Les humains et les chimpanzés sont les seules espèces au monde à mener des attaques coordonnées contre des membres de leur propre espèce.

Explications

Les attaques meurtrières lancées par des groupes de chimpanzés mâles contre d’autres mâles isolés n’appartenant pas à leur communauté représenteraient une stratégie d’évolution.

« Si nous utilisons les chimpanzés comme des modèles pour comprendre la violence de l’homme, nous avons besoin de savoir ce qui rend réellement les chimpanzés violents. » — Michael Wilson, Université du Minnesota

Selon les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Nature, les modèles d’agression mortelle chez le chimpanzé montrent peu de corrélation avec les impacts humains, mais s’expliquent davantage par l’hypothèse de l’adaptation, le meurtre étant un moyen d’éliminer des rivaux lorsque le coût de l’agression est faible.

En accroissant leur territoire et l’accès à la nourriture et aux femelles, les chimpanzés augmentent leurs chances de survie et de se reproduire, ce qui leur permettra de transmettre leurs gènes aux générations futures.

Pour en arriver à ce constat, les chercheurs ont réuni des informations sur 18 communautés de chimpanzés en Afrique, recueillies au cours des 50 dernières années. Ils ont recensé 152 meurtres.

Les scientifiques ont également étudié quatre communautés de bonobos (Pan paniscus) sur la même période. Ils n’ont trouvé qu’un meurtre suspecté chez ce singe réputé pacifique qui fait partie des espèces en danger.

Pour étudier l’impact de l’homme, les chercheurs ont retenu trois variables : les chimpanzés avaient-il été nourris artificiellement, de quel espace disposaient-ils, avaient-ils été dérangés notamment par la déforestation?

Pour tester l’hypothèse de la stratégie évolutive, ils ont regardé de quelle région venaient les chimpanzés et le nombre de mâles. Ils ont également étudié la densité.

L’étude montre que les chimpanzés mâles représentaient 92 % des attaquants, mais aussi 73 % des victimes. Les jeunes non sevrés sont également la cible d’attaques meurtrières.

Les deux tiers des meurtres ont eu lieu dans le cadre d’attaques contre des membres d’autres communautés, peu susceptibles de faire partie de la même famille.

Les agresseurs étaient bien plus nombreux que les agressés (dans un rapport de huit contre un), ce qui permet de réduire le risque.

Les attaques de chimpanzés en Afrique de l’Est, pays moins affecté par la présence de l’homme, sont plus nombreuses qu’à l’Ouest. Par exemple en Guinée, il n’y a eu aucun meurtre alors que le site a été profondément modifié par la présence humaine.

L’étude a permis d’établir que les attaques meurtrières augmentaient en fonction du nombre de mâles et de la densité de population. En revanche, aucune des variables retenues pour évaluer l’impact de l’homme n’a eu d’effet probant.

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Les animaux peuvent-ils avoir le sens de l’humour ?


Donner des antidépresseurs aux rats pour les faire rire ainsi trouver la pilule du bonheur, je ne suis vraiment pas sur que cela soit moralement correct. Ces petites bêtes semblent savoir ce qu’est le plaisir mais rire et avoir le sens de l’humour, pour le moment ce ne sont que les singes qui auraient ces caractéristique à moins que l’on donne peut-être des sentiments humain a certains animaux ..
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Les animaux peuvent-ils avoir le sens de l’humour ?

 

Une partie des spécialistes pensent que tous les mammifères pourraient être dotés du sens de l’humour. Les chiens, et donc probablement les renards, riraient dans certaines occasions. © Glen Bowman, Flickr, cc by sa 2.0

Une partie des spécialistes pensent que tous les mammifères pourraient être dotés du sens de l’humour. Les chiens, et donc probablement les renards, riraient dans certaines occasions. © Glen Bowman, Flickr, cc by sa 2.0

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences

Rabelais, ce bon vivant, écrivait que le rire était le propre de l’Homme. Depuis, la science a prouvé que les grands singes, les rats ou les chiens (au moins) pouvaient aussi se gondoler.

Mais les animaux peuvent-ils posséder le sens de l’humour ? La question divise la communauté scientifique. Et si la réponse nous venait de rats amateurs de chatouilles ?

Qui est partant pour une franche partie de rigolade ? Le rire, quand il est franc, est une manifestation d’un état de bien-être momentané, et se révèle en plus bénéfique pour la santé, si bien qu’il devient prisé par tous. On a longtemps pensé, François Rabelais en tête dans Gargantua, que ce comportement distinguait l’Homme du reste du monde animal, puisque les zoologistes de l’époque ne relevaient pas chez eux de comportement semblable.

Néanmoins, les sciences du vivant ont évolué et Charles Darwin avait compris que la frontière qui nous distingue des animaux est plus ténue qu’on le pensait, à tel point qu’il estimait déjà que l’intelligence humaine se distinguait de son équivalent animal non par le type, mais par le degré. Autrement sous-entendu, nos cousins pourraient bien partager une forme de rire.

Des propos qui ont été confirmés par des études ultérieures, notamment celles menées sur des grands singes. Ceux-ci poussent des cris particuliers dans des situations plaisantes ou de jeu. Ces sons ont été enregistrés et comparés aux rires humains. Les émissions sonores des chimpanzés et des bonobos, nos plus proches cousins, partagent de nombreuses caractéristiques communes avec nos esclaffements. Pour les gorilles, plus éloignés génétiquement de nous, la ressemblance est moins frappante. Quant aux orangs-outans, le cri paraît plus primitif encore à nos oreilles.

Des singes qui ne manquent pas d’humour

Rient-ils pour autant ? Oui, de l’avis de la communauté scientifique. Ils vont même parfois plus loin et se montrent même taquins. Prenons l’exemple de la femelle gorille Koko, mondialement connue pour comprendre 2.000 mots anglais et maîtriser 1.000 gestes de la langue des signes américaine. Ainsi, lorsqu’il lui a été demandé de décrire ce qu’elle trouvait dur, elle a répondu « roche » et « travail », jouant ainsi avec le sens des mots. Dans un autre contexte, elle a aussi noué entre eux les lacets de son éducatrice, Penny Patterson, tout en lui demandant de lui courir après. Qui n’y a jamais pensé ? D’autres exemples de blagues de grands singes sont relatés à travers le monde, laissant supposer qu’ils possèdent un sens de l’humour, bien qu’il faille toujours se méfier de l’anthropomorphisme.

Koko, la femelle gorille qui parle, se fait un nouvel ami en la personne de l’acteur états-unien Robin Williams. Les deux complices passent un bon moment et rient ensemble. © Jan Turner, YouTube

Désormais, les suspicions se portent sur un animal bien plus éloigné de nous : le rat. Ces rongeurs comptent parmi les espèces reconnues pour leur haut niveau d’intelligence. Et depuis plus de dix ans maintenant, on sait qu’ils émettent un son distinctif, de 50 kHz, en cas de situation agréable et de jeu. Est-ce un rire ? Certains le pensent.

Les 50 kHz du rire du rat

L’initiateur de cette démarche s’appelle Jaak Panksepp, à l’époque où il travaillait pour l’université d’État de Bowling Green (Ohio, États-Unis). Avec l’un de ses étudiants, Jeffrey Burgdorf, ils ont commencé à chatouiller gentiment leurs rats. Ceux-ci ont apprécié l’expérience et cherchaient toujours le contact de la main dès qu’elle rentrait dans leur cage. Lors des caresses ventrales, ils poussaient leur petit cri particulier. À n’en pas douter une manifestation de leur plaisir.

Des expériences ultérieures ont confirmé ces tests préliminaires. Ainsi, lorsque les rongeurs disposent du choix entre un levier qui induit l’émission de ce son caractéristique lorsqu’ils appuient dessus ou un second à l’origine d’un autre cri de rat, ils ne se trompent pas et choisissent la fréquence sonore de 50 kHz. Néanmoins, le débat persiste au sein de la communauté scientifique et certains n’y voient que la manifestation d’un plaisir et d’un bien-être, mais pensent que ces éléments ne suffisent pas pour affirmer qu’il s’agit véritablement d’un rire. À la lumière des données actuelles, il est donc trop tôt pour conclure sur le sens de l’humour de ces rongeurs, bien que les éthologues ne baissent pas les bras.

Aujourd’hui, Jeffrey Burgdorf continue de travailler sur les rats, comme le révèle le magazine Slate. Cette fois, il ne cherche plus à les faire rire, mais tente de trouver la recette du bonheur afin de la mettre dans une pilule. Il essaye d’élaborer un antidépresseur et traque l’émission du fameux son de 50 kHz pour synthétiser une molécule du bien-être. Son objectif : faire des rongeurs un modèle adapté pour tester les traitements contre les troubles de l’humeur. Les rats, qui jouissent d’une si mauvaise réputation, pourraient nous aider à faire de notre planète un meilleur lieu de vie

http://www.futura-sciences.com/

Ces animaux qui ont le sens du rythme


Certains animaux peuvent apprendre le rythme d’une musique, d’autres semblent avoir acquis le tempo Cette capacité permet t’il a renforcé les liens sociaux d’une espèce animale ?
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Ces animaux qui ont le sens du rythme

 

Un singe bonobo

Un singe bonobo Photo :  PC/Jens Meyer

Certains animaux sont capables, comme les humains, de taper en rythme à l’écoute d’une musique, montre une étude sur les singes bonobos présentée samedi lors de la conférence annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science.

Pour cette étude, les chercheurs ont conçu spécialement pour les bonobos un tambour à forte résonance capable de supporter 500 livres de pression pour résister aux sauts ou aux mâchoires de l’animal.

Ils ont ensuite tapé sur un autre tambour un rythme convenant au singe – 280 battements par minute, soit à peu près la cadence à laquelle les humains enchaînent des syllabes.

Les bonobos ont alors reproduit et conservé le même tempo sur leur tambour, ont déclaré Patricia Gray, spécialiste de « biomusique » à l’Université de Caroline du Nord à Greensboro, et Edward Large, psychologue à l’université du Connecticut.

Selon Patricia Gray, les bonobos sont « très en accord avec le son. Ils entendent au-delà de notre propre capacité d’écoute ».

« Ce n’est pas de la musique, mais nous avançons lentement dans cette direction », a déclaré Edward Large.

Des recherches liées à ces travaux ont porté sur une otarie, Ronan, qui n’avait pas, contrairement aux bonobos, une compétence rythmique innée, mais qui avec de l’entraînement, a fini par dodeliner de la tête en rythme, ce qui suggère que le sens du rythme chez les animaux pourrait être plus largement partagé que l’on ne pensait.

Les chercheurs soupçonnent les capacités rythmiques et musicales des bonobos d’avoir évolué de manière à renforcer des liens sociaux.

« C’est vraiment de la coordination, de l’interaction sociale », a déclaré Edward Large. « Quand les rythmes de votre cerveau sont littéralement capables de se synchroniser avec les rythmes du cerveau d’un autre, on est en plein dans la communication. »

http://ici.radio-canada.ca/

Les bonobos accros à la télé ?


 

Je ne sais pas ce que vous en pensez… Le fait d’étudier le comportement animal dans son milieu naturel est une chose, mais observé des animaux dans un zoo en prenant des habitudes humaines pas sur que cela puisse être vraiment enrichissant pour la connaissance. En fait, je me demande ce que cela donne de plus a la science
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Les bonobos accros à la télé ?

 

Des téléviseurs ont été installés dans la cage aux singes du zoo de Stuttgart. Les animaux pourront eux-mêmes choisir leur programme !

Photo d’illustration. © Guillaume Souvant / Sipa

 CORRESPONDANT À MUNICH, FRÉDERIC THERIN

Les bières et les chips ne seront pas fournies. Et le suspense reste entier quant à savoir si ces dames parviendront à regarder leurs programmes familiaux favoris aux dépens de ces messieurs qui auraient préféré se détendre devant un film d’action ou une séquence coquine. Des chercheurs vont installer dans une cage du zoo de Stuttgart, en Allemagne, une télévision équipée de boutons qui permettront à un groupe de singes de choisir la séquence qu’ils souhaitent visionner.

Les bonobos, qui possèdent un patrimoine génétique très proche du nôtre, pourront ainsi décider s’ils veulent observer leurs congénères durant « l’acte » ou lors d’un repas. Les autres films, d’une durée de cinq à sept minutes, montreront deux primates en pleine bagarre ainsi qu’une mère prenant soin de son petit et une scène de la « vie de tous les jours ».

Des chercheurs avaient déjà étudié en Angleterre les réactions de ces petits chimpanzés originaires du Congo devant un téléviseur. Les experts avaient ainsi découvert que leurs « cobayes » préféraient les dessins animés et les documentaires… animaliers. L’apparition d’un serpent sur le petit écran avait également provoqué une panique générale dans la cage du zoo de Twycross et un technicien venu réparer la télé en panne avait été accueilli par les applaudissements des téléphages amateurs de bananes.

Filmés pendant qu’ils regardent la télé

La recherche lancée en Allemagne est encore plus intéressante, car les bonobos vont avoir la possibilité de choisir eux-mêmes le programme qu’ils souhaitent regarder. Les scientifiques viennent pour cela d’achever la longue et fastidieuse phase d’apprentissage durant laquelle les « téléspectateurs » ont dû comprendre que les boutons sur lesquels ils pouvaient appuyer leur permettaient de sélectionner telle ou telle séquence filmée.

Les singes vont désormais être filmés vingt-quatre heures sur vingt-quatre afin de tenter de comprendre leur « consommation télévisuelle ». Les femelles, qui sont dominantes dans cette espèce, décident-elles du programme ? Les mâles aiment-ils se détendre devant leur poste lors des repas ou en fin de soirée ? Pour ne pas transformer ces animaux en d’adipeux primates, le poste ne sera allumé que quelques heures par jour. Ainsi, le bonobo ne pourra pas copier complètement le bedonnant accro à sa télécommande…

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