Le Saviez-Vous ► Phoque ou otarie : comment les différencier ?


Les phoques et les otaries se ressemblent mais sont deux espèces bien différentes et heureusement ces différences sont très faciles à distinguer

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Phoque ou otarie : comment les différencier ?


Par Chloé Gurdjian

Si ces deux mammifères marins se ressemblent beaucoup, ils appartiennent pourtant à deux familles différentes. Voici des repères pour les différencier.

Attention aux oreilles

Les phoques et les otaries ont beau se ressembler, il s’agit de deux animaux bien distincts. Le phoque appartient ainsi à la famille des phocidés, tout comme l’éléphant de mer et le léopard de mer. L’otarie, elle, appartient à la famille des otariidés. Première différence – visible – entre eux, le phoque ne possède pas de pavillon au niveau de l’oreille. A l’inverse, les oreilles de l’otarie sont bien visibles.

Une démarche opposée

Autre différence majeure, ces deux carnivores n’ont pas les mêmes nageoires. Celles de l’otarie sont plus grandes. Ainsi, elle peut se redresser sur ses nageoires pectorales et avancer en faisant des petits bonds. Sous l’eau, elle les utilise comme des palmes. De leur côté, les phoques ne peuvent se déplacer sur le sol qu’en rampant, plus adaptés à la vie aquatique. Lorsqu’ils nagent, leurs nageoires restent plaquées contre leur corps.

Une différence de taille

Si jamais vous croisez un groupe de ces animaux, voici un autre élément qui vous permettra de faire la différence. Chez les phoques, le dimorphisme sexuel est peu marqué. Cela signifie que les mâles et les femelles font sensiblement la même taille. A l’inverse, les otaries mâles sont bien plus imposants que les femelles, faisant parfois jusqu’à trois fois leur poids.

Une répartition distincte

Il existe en tout 18 espèces de phoques. La majorité vit dans les eaux polaires et subarctiques, mais certains individus évoluent dans des zones tempérées. Les 14 espèces d’otaries vivent quant à elles principalement dans l’océan Pacifique et dans les mers australes

https://www.geo.fr/

C.-B.: une jeune fille tirée dans l’eau par une otarie


On aime tous ou presque les animaux sauvages, mais il y a des règles à respecter pour éviter des incidents comme cette jeune fille qui a dû avoir la frousse de sa vie
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C.-B.: une jeune fille tirée dans l’eau par une otarie

 

 

Une jeune fille a été secourue après avoir été entraînée dans l’eau par une otarie à Steveston, au sud-ouest de Vancouver.

L’incident est survenu samedi alors qu’un groupe de gens nourrissaient l’otarie près d’un quai.

Une fille s’est assise sur le bord du quai avec son dos tourné vers l’animal.

L’otarie a sauté de l’eau et a saisi la robe de la fille afin de l’entraîner dans l’eau.

Un homme a rapidement secouru la fille.

Selon le directeur du Centre de recherche sur les mammifères marins à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), l’animal était probablement devenu habitué d’être nourri par des humains.

Andrew Trites pense que l’otarie croyait que la robe de la fille était un morceau de poisson.

M. Trites rappelle que les gens ne devraient pas nourrir des animaux sauvages tels que des otaries et devraient plutôt s’éloigner d’eux.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Etats-Unis : fin du marathon pour un lion de mer aventurier


Ce n’est pas la première fois que cette otarie se perd, cela est peut-être causé par des algues qui les désorientent les otaries. Cette fois-ci, ce fut sa dernière escapade
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Etats-Unis : fin du marathon pour un lion de mer aventurier

 

L'otarie de Californie a été retrouvée au beau milieu d'un ranch. © Lance Martin/AP/SIPA.

L’otarie de Californie a été retrouvée au beau milieu d’un ranch. © Lance Martin/AP/SIPA.

Par Valentine Delattre

ATHLETE. C’était le Chuck Norris des otaries. Un lion de mer (ou otarie) de Californie (Zalophus californianus) retrouvé mort récemment, avait parcouru 80 kilomètres depuis l’océan en remontant une rivière, un ruisseau et peut-être même un canal de drainage.

L’athlète de 160 kg âgé de 7 à 10 ans avait surpris le propriétaire d’un ranch à proximité de Seattle, sur la côte ouest des Etats-Unis. Le 15 avril 2016, celui-ci s’était retrouvé nez à nez avec l’animal au beau milieu de son allée. Le fermier a immédiatement joint les autorités compétentes qui, d’après le journal localNews Tribune, ont eu du mal à le croire tant l’événement semblait incongru.

D’après Steve Jeffries, chercheur spécialiste des mammifères marins au Washington Department of Fish & Wildlife, les lions de mer parcourent de grandes distances en quête de poissons et remontent même les rivières.

 « Ce qui est inhabituel, c’est qu’il ait emprunté ce ruisseau », précise-t-il au News Tribune. 

Les autorités ont transporté le mammifère marin jusqu’à un estuaire. Elles l’ont ensuite relâché dans l’océan après l’avoir marqué avec de la peinture pour bétail. C’est cette marque qui a permis d’identifier l’individu, le 22 avril, quand il a été retrouvé mort à proximité de la zone où il avait retrouvé l’eau. La cause de la mort n’a pas pu être établie clairement.

L’acide domoïque des algues brouille la mémoire spatiale des otaries

Pendant l’autopsie, les vétérinaires surveillaient particulièrement la présence d’acide domoïque, une neurotoxine sécrétée par des algues marines. D’après une étude de 2015 parue dans le journal Science, cette substance nocive s’attaquerait à la région hippocampe du cerveau. Elle brouillerait la mémoire spatiale des otaries, les empêchant de retrouver leur chemin. Les dommages cérébraux s’avèrent particulièrement dramatiques pour ces mammifères qui partent chasser loin de leur colonie.

« L’acide domoïque, c’est l’une des choses que nous voyons le plus fréquemment dans nos populations de lions de mer », a déploré dans le News Tribune Cara Field, vétérinaire au Centre des Mammifères Marins de Sausalito (Californie). Malgré cela, les colonies d’otaries de Californie semblent bien se porter, riches de 300.000 individus. « Un record historique ! »

http://www.sciencesetavenir.fr/

5 requins tués… par une seule otarie


Alors que les biologistes croyaient connaitre l’alimentation des otaries, voilà qu’un scientifique est témoin d’une scène étrange qui d’attaques de requin par une otarie dans le but de manger que les viscères et rien d’autre
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5 requins tués… par une seule otarie

 

Une otarie attaque cinq requins pour se nourrir ©Chris Fallows / African Journal of Marine Science

Une otarie attaque cinq requins pour se nourrir ©Chris Fallows / African Journal of Marine Science

Par Virginie Montmartin

Le monde à l’envers : une otarie a attaqué cinq requins bleus et s’est nourrie de leurs viscères. C’est la première fois qu’une telle attaque entre ces animaux est observée

ATTAQUE. Une otarie à fourrure (Arctocephalus pusillus pusillus) a attaqué un groupe de requins bleus (prionace glauca) au large de Cap Town, en Afrique du Sud, pour se repaître de la chair des squales.

Selon l’ichtyologue Chris Fallows et deux chercheurs de l’université de Miami, ce comportement est inédit. L’étude publiée le 16 mars 2015 dans la revue African Journal of Marine Science, démontre que cette attaque a de nombreuses implications sur le fonctionnement de la chaîne alimentaire.

Une otarie au comportement inédit 

Chris Fallows, spécialiste du grand requin blanc, avait emmené un groupe de touristes en haute mer en 2012 afin de les faire plonger au milieu des squales. Entouré d’un groupe de dix requins bleus et de différents poissons, le scientifique vit arriver à sa grande surprise cette otarie qui s’est nourrie non pas des poissons, son alimentation habituelle, mais des viscères de cinq squales qu’elle a littéralement mis à mort ! Ce comportement est surprenant car ces otarie et squale ont une alimentation similaire à base de petits poissons, de calmars ou de crabes, c’est-à-dire de proies plus petites qu’eux. De ce fait, des requins de cette taille ne sont pas supposés être considérés comme des victimes potentielles pour les pinnipèdes même s’il arrive rarement que les otaries se nourrissent de bébés requins ou des restes d’un requin mort. Pourtant, dans cette attaque, l’otarie a laissé sciemment de côté les poissons environnant pour concentrer son attaque sur les squales, pour manger spécifiquement les viscères de l’animal, la partie de son corps contenant le plus de nutriments et donc d’énergie. Un tel comportement avait déjà été vu en 2004 mais le jeune requin bleu qui avait été attaqué par une otarie était un animal solitaire. Rien à voir avec le 1 contre 5 dont on parle ici !

Une otarie en plein festin ©Chris Fallows / African Journal of Marine Science

Une nouvelle forme de prédation ?

Les chercheurs ne savent pas si c’est un comportement rare de la part des pinnipèdes ou une nouvelle forme de prédation. Puisque ces deux grands prédateurs ont le même régime alimentaire, il est possible que les otaries attaquent les requins pour limiter la compétition dans l’océan pour l’accès à la nourriture. Cependant, la forme de l’attaque laisse à penser que ce n’est probablement pas un cas isolé. En effet, l’otarie s’en est directement prise aux squales alors qu’il y avait des poissons, sa proie principale, présents au festin. De plus, l’animal a sélectionné sa nourriture en ne mangeant qu’une partie du corps des squales, preuve qu’il n’était pas affamée. Cette attaque remet donc en question la chaîne alimentaire classique définie par les biologistes. En outre, ces otaries ne se nourrissant que de viscères, elles doivent donc tuer un grand nombre d’individus pour être rassasiées. De ce fait, la population des requins bleus risque de fortement diminuer, sachant que cette espèce est considérée comme « quasi en danger » par l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (IUCN).

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Des centaines bébés otaries s’échouent sur les plages californiennes, mais vous ne pouvez rien y faire


Les changements climatiques, la température des océans qui réchauffent, ajoutent un risque accru de voir des animaux marins échouer sur les plages. Autant de bébés otaries qui s’échouent à cause de la fin qu’il est impossible de tous les sauver.
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Des centaines bébés otaries s’échouent sur les plages californiennes, mais vous ne pouvez rien y faire

 

Un bébé otarie sauvé à San Diego, en Californie, le 8 janvier 2015.  REUTERS/Mike Blake.

Un bébé otarie sauvé à San Diego, en Californie, le 8 janvier 2015. REUTERS/Mike Blake.

par Fabien Jannic-Cherbonnel

Les bébés otaries ont la vie dure. D’après The Guardian, plus de 900 otaries de Californie, pour la plupart non sevrées, se sont échouées sur les côtes californienne depuis le début de l’année. Ces chiffres viennent de l’Administration nationale pour l’océan et l’atmosphère (NOAA), en charge de recueillir et de soigner ces petits mammifères.

D’après l’organisation fédérale américaine, les chiffres ont explosé cette année. En moyenne, sur la même période, 240 otaries s’échouent habituellement sur les plages de Californie. Shaw Johnson, le directeur de la section de science vétérinaire du Centre des mammifères marins de Sausalito, explique pourquoi ce chiffre est en augmentation:

«Ces petits bébés, désespérés et affamés, quittent les colonies bien avant qu’ils soient capables de chasser efficacement. C’est alarmant parce que nous n’avons pas vu ce nombre de bébés échoués depuis 40 ans.»

Et comme l’explique Time, la situation est tellement exceptionnelle que les autorités qui normalement recueillent ces animaux marins n’arrivent plus faire face. C’est ce qu’explique la NOAA dans un communiqué de presse du 18 février, dans lequel elle demande aux promeneurs qui trouvent ces bébés de prendre leur mal en patience. Time parle de «structures qui ne sont plus en capacité de recevoir de nouvelles otaries».

Pour les scientifiques du NOAA, l’explosion du nombre de bébés otaries échoués est liée au réchauffement des océans. C’est ce qu’explique Time:

«Les températures chaudes ont un impact sur les calamars, les sardines et d’autres animaux qui forment le régime de base de l’otarie de Californie. (…) Donc quand les mères nagent loin des Channel Islands, là où les bébés otaries naissent chaque année, elles doivent rester au loin plus longtemps avant de pouvoir revenir pour s’occuper de leurs petits.»

Les mères parties, les bébés se retrouvent livrés à eux-mêmes. C’est probablement la faim qui les pousse alors à rechercher eux-mêmes de la nourriture pour finalement s’échouer sur une plage.

D’après The Guardian, l’augmentation de la température des eaux de cette zone a été causée par un changement de météo soudain, avec des vents du nord faibles et des vents du sud plus forts. Résultat, les températures sont restées trop douces.

D’après le NOAA, il est pour l’instant compliqué de savoir combien d’otaries, sur les 300.000 présentes en Californie, mourront cette année. En 2013, on estimait que 70% des bébés non sevrés étaient décédés, la plupart après s’être échoués.

http://www.slate.fr/

En vidéo : une otarie met bas sur la plage .


J’imagine la fébrilité des chercheurs qui faisaient un reportage et voient une otarie qui accouche de son bébé
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En vidéo : une otarie met bas sur la plage

 

Les otaries des Galápagos vivent en colonies sur les coulées de lave solidifiées. © Tomosuke214, Fickr, cc by-cc-nc-ca 2.0 Les otaries des Galápagos vivent en colonies sur les coulées de lave solidifiées. © Tomosuke214, Fickr, cc by-cc-nc-ca 2.0

Des chercheurs tournent un documentaire quand, tout à coup, ils sont témoins d’un événement exceptionnel : l’accouchement d’une femelle otarie. Assistez vous aussi en vidéo à cet événement rare et inattendu.

Entrez la légende de la vidéo ici

L’otarie met bas exclusivement sur la plage. © National Geographic

L’otarie des Galápagos est la plus petite des otariidés, les mâles mesurent en moyenne 1 m 50 pour 64 kg, et les femelles 1 m 20 pour 28 kg. Elle passe énormément de temps hors de l’eau, plus de 70 % du temps contre 50 % pour les autres types d’otaries. Elle se nourrit principalement de poissons et de céphalopodes en chassant la nuit.

Elle ne s’éloigne que rarement de la berge bien que certaines otaries peuvent plonger jusqu’à 300 m de profondeur. Elles mettent bas, comme dans cette vidéo, entre mai et janvier en général.

Parmi les otariidés, l’otarie de Californie, l’otarie à crinière et l’otarie à fourrure du Cap sont les plus communes.

http://www.futura-sciences.com/

Un parasite de chat trouvé chez les bélugas


Le réchauffement climatique de l’Arctique a des conséquences beaucoup plus vastes que nous pouvons penser., toutes ces bactéries emprisonnées depuis si longtemps commencent à sentir un vent de liberté et qui pourraient expliquer certaines hécatombes d’animaux marins
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Un parasite de chat trouvé chez les bélugas

 

Un béluga 

Photo :  iStockphoto

Un parasite communément trouvé chez les chats, appelé Toxoplasma gondii, a été découvert chez les bélugas, dont se nourrissent les Inuits. Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) associent la propagation de parasites à la fonte accélérée des glaces arctiques résultant du réchauffement climatique.

Chez les humains, le parasite Toxoplasma cause la toxoplasmose, une infection qui peut entraîner la cécité et des fausses couches et qui peut tuer des personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les personnes atteintes du sida.

« Parce que ce parasite peut provoquer des maladies graves chez l’homme, nous devons faire attention à son émergence dans le Nord, qui pourrait être une nouvelle menace pour la sécurité alimentaire », a déclaré le professeur de l’UBC, Michael Grigg, dans le cadre de la conférence annuelle de la Société américaine pour le progrès de la science (AAAS) à Chicago.

Ce parasite se propage surtout par la consommation de viande insuffisamment cuite ou de l’eau qui a été en contact avec des sols contaminés par des excréments de chat. Les personnes vulnérables telles que les femmes enceintes devraient être « très vigilantes », estime le parasitologue moléculaire.

Le parasite n’est toutefois pas une « préoccupation majeure » pour les personnes en bonne santé, assurent toutefois les chercheurs.

Auparavant, la toxoplasmose n’était pas retrouvée dans l’Arctique, mais la glace qui l’a gardée isolée du sud commence à fondre.

« La glace est une énorme barrière écologique pour les agents pathogènes, et avec l’augmentation des températures dans l’Arctique, ils peuvent survivre et accéder à de nouveaux hôtes vulnérables qui n’ont pas développé d’immunité contre ces microbes et parasites faute d’y avoir été exposés auparavant », a expliqué Michael Grigg.

Un autre parasite surnommé Sarcocystis pinnipedi, jusqu’alors séquestré dans les glaces arctiques, a aussi récemment émergé et provoqué une mortalité étendue chez des phoques gris et d’autres mammifères menacés de l’Arctique comme des otaries, des morses et des ours polaires, des grizzlis en Alaska, et ce, jusque dans le sud de la Colombie-Britannique.

Il s’agit d’un nouvel agent pathogène qui est endémique dans l’Arctique et qui a tué 406 phoques gris, pourtant en bonne condition physique, au large de l’île du Cap-Breton en 2012.

http://ici.radio-canada.ca/

Ces animaux qui ont le sens du rythme


Certains animaux peuvent apprendre le rythme d’une musique, d’autres semblent avoir acquis le tempo Cette capacité permet t’il a renforcé les liens sociaux d’une espèce animale ?
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Ces animaux qui ont le sens du rythme

 

Un singe bonobo

Un singe bonobo Photo :  PC/Jens Meyer

Certains animaux sont capables, comme les humains, de taper en rythme à l’écoute d’une musique, montre une étude sur les singes bonobos présentée samedi lors de la conférence annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science.

Pour cette étude, les chercheurs ont conçu spécialement pour les bonobos un tambour à forte résonance capable de supporter 500 livres de pression pour résister aux sauts ou aux mâchoires de l’animal.

Ils ont ensuite tapé sur un autre tambour un rythme convenant au singe – 280 battements par minute, soit à peu près la cadence à laquelle les humains enchaînent des syllabes.

Les bonobos ont alors reproduit et conservé le même tempo sur leur tambour, ont déclaré Patricia Gray, spécialiste de « biomusique » à l’Université de Caroline du Nord à Greensboro, et Edward Large, psychologue à l’université du Connecticut.

Selon Patricia Gray, les bonobos sont « très en accord avec le son. Ils entendent au-delà de notre propre capacité d’écoute ».

« Ce n’est pas de la musique, mais nous avançons lentement dans cette direction », a déclaré Edward Large.

Des recherches liées à ces travaux ont porté sur une otarie, Ronan, qui n’avait pas, contrairement aux bonobos, une compétence rythmique innée, mais qui avec de l’entraînement, a fini par dodeliner de la tête en rythme, ce qui suggère que le sens du rythme chez les animaux pourrait être plus largement partagé que l’on ne pensait.

Les chercheurs soupçonnent les capacités rythmiques et musicales des bonobos d’avoir évolué de manière à renforcer des liens sociaux.

« C’est vraiment de la coordination, de l’interaction sociale », a déclaré Edward Large. « Quand les rythmes de votre cerveau sont littéralement capables de se synchroniser avec les rythmes du cerveau d’un autre, on est en plein dans la communication. »

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Californie : arrivée inexpliquée de centaines d’otaries


Depuis janvier des jeunes otaries arrivent épuisés, certains très malades mais surtout affamé en Californie. Pour le moment les causes ne sont pas très clairs, mais il est clair qu’il se passe quelque chose de grave
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Californie : arrivée inexpliquée de centaines d’otaries

 

Des bébés otaries, malades et extrêmement maigres, ont... (PHOTO JOE KLAMAR, AFP)

Des bébés otaries, malades et extrêmement maigres, ont commencé à apparaître sur la côte de la Californie, un nombre anormalement élevé, trois fois plus que les moyennes historiques.

PHOTO JOE KLAMAR, AFP

MICHAEL THURSTON
Agence France-Presse
San Pedro

Quand il a vu un bébé otarie à plus de 11 kilomètres des côtes, dans un magasin de téléphonie, non loin de l’ancien club de foot californien de David Beckham, Peter Wallerstein s’est dit qu’il se passait quelque chose de grave.

Ces animaux affamés sont de plus en plus nombreux depuis janvier à échouer le long des côtes de l’État de Californie. D’habitude on les retrouve sur les plages. Maintenant ils sont partout, et par centaines.

«Je n’étais pas trop inquiet au début», raconte à l’AFP M. Wallertsein, 61 ans, membre d’une association de sauvetage des animaux marins. «Mais quand on a commencé à recevoir 75 à 100 appels par jour et qu’on a trouvé des animaux près du magasin (de téléphonie) de Carson et sous les voitures, j’ai dû lancer un signal d’alarme».

La ville de Carson, située à 32 kilomètres au sud de Los Angeles, abrite le club de football LA Galaxy, dans lequel Beckham jouait encore l’an dernier, à plusieurs kilomètres de la mer.

Normalement, les sauveteurs ne voient apparaître des bébés qu’en avril. Ils naissent en juin, puis leurs mères les nourrissent tout l’hiver, avant de les laisser se débrouiller seuls au printemps.

«Cette année, nous avons commencé à voir des bébés (…) âgés de 6 mois dès janvier», explique la biologiste Sharon Melin, du service national des pêches.

«Et ça a continué à augmenter depuis», ajoute-t-elle depuis Seattle, en évoquant deux hypothèses: la maladie ou le manque de nourriture.

Pour les autorités, il s’agit d’un «événement inhabituel de mortalité», un qualificatif rarement utilisé. «Ce qui rend l’événement atypique c’est l’âge et le type d’animaux, et le fait que ça ait commencé si tôt», ajoute Mme Melin, pour qui il n’y a pas «d’événement à l’échelle régionale qui pourrait expliquer» cette migration.

 

Un jeune bébé otarie en rémission plonge dans un bassin d’eau au Centre de soins pour animaux marins de Fort MacArthur à San Pedro, Californie. 

PHOTO JOE KLAMAR, AFP

La moitié de leur poids normal

Après avoir recueilli les otaries abandonnées, M. Wallerstein les a emmenées au centre de soins pour mammifères marins de San Pedro, où son directeur David Bard affirme que les bébés pesaient la moitié de leur poids normal – qui est de 20 à 25 kilogrammes.

«D’habitude au cours des premiers mois de l’année, nous voyons entre 50 et 80 animaux. Cette année, à la fin mars, nous en avions accueilli 400», a-t-il précisé à l’AFP.

Les otaries vivent dans des enclos avec un bassin. Les plus petites et les plus fragiles sont surveillées constamment dans des unités séparées.

«Notre objectif est d’en soigner autant que possible et de les renvoyer dans leur milieu naturel, ce qui prend entre un et trois mois», explique M. Bard.

Des otaries mourront. Et certaines seront euthanasiées «quand un animal souffre toujours et que nous ne pouvons pas le soigner», selon M. Bard.

Au pire de la crise, il n’y avait pas assez d’espace pour les accueillir, se souvient M. Wallerstein.

«Nous étions comme des médecins sans hôpitaux. C’était dur, nous devions renvoyer des animaux (…) qui n’étaient pas bien» vers des plages moins exposées, mais sans soins. «Nous n’avions pas d’autres choix».

D’après Jim Milbury, des services de météorologie de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), 1 098 bébés otaries ont échoué sur la côte entre Santa Barbara et San Diego entre janvier et mars. Contre 131 en moyenne.

Toutefois la semaine dernière, le nombre de sauvetages a singulièrement baissé, selon M. Wallerstein. Même si, selon Mme Melin, les chiffres pourraient à nouveau croître, avec le début de la traditionnelle saison du sevrage.

Quant aux origines – mystérieuses – du phénomène, la biologiste assure qu’elle en saura davantage «dans quelques mois».

http://www.lapresse.ca

Les maux de la terre gagnent les océans


Il est triste que nous en soyons rendu là. Nous avons sommes responsables par nos comportements d’une telle détérioration  de cette Terre … Si ceux qui ne croient pas aux effets négatifs des changements climatiques alors peut-être qu’ils comprendront si on parle de perte d’argent .. mais la encore j’en doute .. Il y a des ornières qui sont bien difficile a enlever
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Les maux de la terre gagnent les océans

 

Les maux de la terre gagnent les océans

Partout dans le monde, phoques, otaries et d’autres animaux marins sont de plus en plus contaminés par des parasites et d’autres maux propres aux chèvres, vaches, chats et chiens, avertissent des experts qui viennent de participer à une conférence scientifique à Vancouver, dans l’ouest du Canada.

Photo: Reuters

Deborah Jones
Agence France-Presse
Vancouver

En examinant les mammifères marins morts, déposés par la mer sur les rives du Canada, le biologiste Andrew Trites a découvert avec désarroi qu’ils étaient victimes de maladies frappant habituellement les animaux élevés par l’homme.

Partout dans le monde, phoques, otaries et d’autres animaux marins sont de plus en plus contaminés par des parasites et d’autres maux propres aux chèvres, vaches, chats et chiens, avertissent des experts qui viennent de participer à une conférence scientifique à Vancouver, dans l’ouest du Canada.

Ces maladies menacent aussi de plus en plus les hommes pour qui la mer est un lieu de vacances, un lieu de travail, ou encore une source de nourriture, ont dit des chercheurs aux journalistes couvrant la rencontre annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS).

Le symposium «Surnager dans les mers malades» n’était qu’une des nombreuses sessions offrant une image sombre des océans, de plus en plus acides, de plus en plus chauds dans certaines régions, ou encore envahis par les glaces fondantes ou touchés par d’autres effets du changement climatique.

«L’écosystème des océans subit des changements dramatiques», a dit Jason Hall-Spencer, de l’Université de Plymouth en Grande-Bretagne, citant ses recherches en Italie, en Basse-Californie et en Papouasie-Nouvelle Guinée qui aboutissent au même constat: avec la hausse du taux de dioxyde de carbone «on voit une chute de 30% des microbes, plantes et animaux» dans les océans.

Gretchen Hofmann, de l’Université de Californie à Santa Barbara, a indiqué que l’acidité croissante des océans, causée par le CO2 venant des carburants fossiles, tue le naissain -les larves d’huîtres et de moules notamment- dans le monde entier.

Sur les côtes pacifiques du nord-ouest du Canada et des États-Unis, la destruction des élevages de mollusques menace une industrie dont le chiffre d’affaires atteint 200 millions de dollars, a souligné Mme Hofmann.

Dans un autre domaine, Lisa Levin, de l’institut d’océanographie Scripps de La Jolla en Californie, met en garde contre les menaces que le réchauffement de l’eau de mer et par conséquent la diminution de sa teneur en oxygène font peser sur les organismes vivant dans les profondeurs depuis des millénaires.

«Nous n’avons vu que moins de 5% de ces habitants des grands fonds et si nous les éliminons, nous ne les verrons jamais», a dit Mme Levin, convaincue que certains d’entre eux pourraient être très utiles à l’homme.

M. Trites, directeur de l’unité de recherche sur les mammifères marins au Centre de la pêche à l’Université de la Colombie-Britannique, compare les animaux morts échoués sur les côtes à des «canaris de mines de charbon» (qui avertissait par leur mort de la présence de gaz).

Aujourd’hui, parasites, champignons, virus et bactéries passent plus facilement de la terre à la mer à cause de l’action de l’homme qui bétonne ou assèche des zones marécageuses ayant joué le rôle de filtre naturel et pratique une agriculture intensive.

Ainsi, le parasite cellulaire toxoplasma gondii, qui provoque des avortements chez les vaches, menace aussi les animaux marins, déjà touchés par la pollution causée par l’homme, a dit Andrew Trites.

L’évolution des maladies touchant la faune marine «pourrait avoir un impact encore non reconnu chez l’homme», a mis en garde Melissa Miller, vétérinaire californienne. «Nous vivons dans les mêmes zones et mangeons souvent les mêmes aliments».

Les chercheurs ont appelé à une surveillance accrue des risques qu’entraîne pour la santé humaine une plus grande présence de parasites et pathogènes d’origine terrestre chez les mammifères marins.

http://www.cyberpresse.ca