Notre véritable grandeur


Comment savoir si nous sommes patients, généreux, compréhensifs, partiaux et encore bien des choses, si nous ne sommes pas mis à l’épreuve ?
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Notre véritable grandeur

 

La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis.

Martin Luther King

Le Saviez-Vous ► Sept organes dont nous pourrions nous passer


 

 

Le corps humain peut s’adapter à presque tout. Un organe défaillant,son ablation permet quand même de vivre presque normalement. D’autres organes prendront en charge ces fonctions. Il y a peut-être l’ablation des deux reins qui cause un problème qui peut avoir une incidence sur la qualité et la longévité de vie.
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Sept organes dont nous pourrions nous passer

 

 

 

 

 

Le corps humain est incroyablement résistant. Lorsque vous donnez un demi-litre de sang, vous perdez environ 3,5 billions (millions de million) de globules rouges, mais votre organisme les remplace rapidement. Vous pouvez perdre de gros morceaux d’organes vitaux et rester en vie malgré tout. Par exemple, certaines personnes mènent une vie relativement normale avec seulement la moitié du cerveau. D’autres organes peuvent être intégralement retirés sans que leur ablation n’ait trop d’impact sur votre vie.

La rate

Cet organe est situé sur le côté gauche de l’abdomen, vers l’arrière, sous les côtes. Il est le plus souvent retiré à la suite de blessures : sa proximité des côtes le rend vulnérable aux traumatismes abdominaux. La rate est entourée d’une sorte de capsule aussi fine que du papier de soie, qui se déchire facilement. En cas de déchirure, le sang s’échappe de la rate endommagée. Non diagnostiquée et traitée, cette blessure entraîne une mort certaine.

Si vous regardez à l’intérieur d’une rate, vous observerez deux couleurs – du rouge foncé et des petites poches de blanc – qui correspondent à deux fonctions. La partie rouge gère le stockage et le recyclage des globules rouges, tandis que la blanche est liée au stockage des globules blancs et des plaquettes.

Vous pouvez vivre confortablement sans rate, car le foie intervient dans le recyclage des globules rouges et de leurs composants. De même, d’autres tissus lymphoïdes assurent la fonction immunitaire de la rate.

L’estomac

L’estomac remplit quatre fonctions principales : la digestion mécanique en se contractant pour broyer la nourriture, la digestion chimique en libérant de l’acide pour décomposer la nourriture, l’absorption et la sécrétion. L’estomac est parfois retiré à la suite d’un cancer ou d’un traumatisme. En 2012, une femme britannique a dû se le faire enlever après avoir ingéré dans un bar un cocktail contenant de l’azote liquide.

Lorsque les chirurgiens retirent l’estomac, ils attachent directement l’œsophage à l’intestin grêle. Une fois rétablis, les patients peuvent conserver une alimentation normale avec des suppléments de vitamines.

Les organes reproducteurs

Les organes reproducteurs primaires du mâle et de la femelle sont les testicules et les ovaires. Puisque ces organes sont jumelés – un mâle a deux testicules et une femelle a deux ovaires –, un homme ou une femme peut toujours avoir des enfants avec un seul testicule ou ovaire en état de fonctionnement.

Le retrait d’un ou des deux organe(s) reproducteur(s) primaire(s) survient généralement à cause d’un cancer, ou chez les hommes, d’un traumatisme provoqué le plus souvent par des sports violents et des accidents de la route. Chez les femmes, l’utérus peut également être retiré. Après une hystérectomie, les femmes ne peuvent plus avoir d’enfant et le cycle menstruel des femmes pré-ménopausées s’arrête.

La recherche suggère que l’espérance de vie des femmes à qui l’on a ôté les ovaires ne diminue pas. Fait intéressant, chez certaines populations masculines, l’ablation des deux testicules peut entraîner une augmentation de l’espérance de vie.

Le côlon

Le côlon (ou gros intestin) est un tube d’environ 1,8 mètre de long et comporte quatre segments : ascendant, transverse, descendant et sigmoïde. Ses fonctions principales consistent à réabsorber l’eau et à compacter les matières fécales. La présence d’un cancer ou d’autres maladies peut nécessiter l’ablation de tout ou partie du côlon.

La plupart des patients se remettent bien de cette opération, malgré un changement dans leur transit intestinal. Un régime d’aliments mous est recommandé dans un premier temps pour faciliter le processus de guérison.

La vésicule biliaire

La bile, produite en permanence par le foie, contribue à la décomposition des graisses. Lorsqu’elle n’est pas nécessaire à la digestion, elle est stockée dans la vésicule biliaire. Cet organe se trouve sous le foie, sur le côté supérieur droit de l’abdomen, juste sous les côtes.

Lorsque les intestins détectent des graisses, une hormone est libérée. Cela provoque la contraction de la vésicule biliaire, qui conduit la bile dans les intestins pour favoriser la dégradation des graisses. Mais l’excès de cholestérol dans la bile peut former des calculs biliaires, susceptibles de bloquer les minuscules tuyaux conducteurs de bile. Lorsque cela arrive, il faut parfois retirer la vésicule biliaire par une cholécystectomie. Chaque année, environ 70 000 personnes au Royaume-Uni subissent cette intervention.

Si beaucoup de gens ont des calculs biliaires qui ne causent aucun symptôme, certains ne sont pas aussi chanceux. En 2015, une femme indienne a dû se faire retirer 12 000 calculs biliaires – un record mondial.

L’appendice

L’appendice est un petit organe en forme de ver situé à la jonction du gros intestin et de l’intestin grêle. Longtemps considéré comme vestigial – c’est-à-dire dont la fonction initiale a été perdue au cours de l’évolution –, il est maintenant vu comme un « refuge » où les bonnes bactéries de l’intestin peuvent se repeupler en cas de besoin.

En raison de la forme de l’appendice – ouvert d’un seul côté et fermé de l’autre, tel un cul-de-sac –, lorsque des contenus intestinaux y pénètrent, il peut être compliqué pour eux d’en ressortir. Cela provoque une inflammation de l’appendice : c’est l’appendicite. Dans les cas graves, l’organe doit être ôté au cours d’une appendicectomie. Les personnes dont l’appendice a été retiré ne remarquent aucune différence dans leur vie.

Cependant, l’appendicectomie n’immunise pas forcément le patient contre une nouvelle appendicite. Il arrive parfois que le moignon de l’appendice n’ait pas complètement disparu lors de l’opération et qu’il s’enflamme de nouveau, provoquant une « appendicite sur moignon appendiculaire ».

Les reins

La plupart des gens ont deux reins, mais vous pouvez survivre avec un seul et même sans. Le rôle de ces organes est de filtrer le sang pour maintenir l’équilibre hydrique et électrolytique, ainsi que l’équilibre acido-basique. Un rein agit comme un tamis en appliquant une série de processus qui permettent de garder les éléments utiles tels que les protéines, les cellules et les nutriments dont le corps a besoin. Plus important encore : il se débarrasse de beaucoup de choses inutiles en les laissant passer à travers le tamis et sortir sous forme d’urine.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on doit se faire enlever un rein – ou les deux : une maladie héréditaire, des dommages causés par les drogues et l’alcool, voire même une infection. Si les deux reins sont défaillants, le patient est placé sous dialyse afin d’évacuer les déchets hors de son corps. Il y en a deux types : l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. Dans le premier cas, une machine contenant une solution de dextrose nettoie le sang. Dans le second, un cathéter est inséré dans l’abdomen, permettant de contrôler manuellement entrées et sorties de la solution de dextrose dans le corps.

L’espérance de vie d’une personne sous dialyse dépend de nombreux facteurs : le type de dialyse qu’elle suit, son sexe, son âge, les éventuelles autres maladies dont elle souffre. Des recherches récentes ont montré qu’un patient placé sous dialyse à l’âge de 20 ans peut vivre pendant 16-18 ans, alors qu’un sexagénaire peut ne vivre que 5 ans.

 


 

Traduit de l’anglais par Diane Frances.

 

 

https://theconversation.com/

Une pilule informatisée pour se préparer à la chaleur aux Jeux de Tokyo


Avec les changements climatiques, les Jeux olympiques et paralympiques se préparent aux chaleurs à Tokyo en 2020. Avec une petite pilule informatiser qui donnera des informations lors d’un entrainement ou une compétition sur la chaleur corporelle pour préparer la course en fonction des données
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Une pilule informatisée pour se préparer à la chaleur aux Jeux de Tokyo

 

Après s'être écroulé à l'arrivée du 50 km des Jeux de Rio en 2016, le Canadien Evan Dunfee, 4e, reçoit de l'eau des officiels.

Après s’être écroulé à l’arrivée du 50 km des Jeux de Rio en 2016, le Canadien Evan Dunfee, 4e, reçoit de l’eau des officiels. Photo : Getty Images/JEWEL SAMAD

L’équipe olympique canadienne des Jeux de Tokyo de 2020 se prépare à faire face à la chaleur étouffante de la capitale nippone grâce à une pilule informatisée capable de mesurer la température corporelle.

RADIO-CANADA AVEC LA PRESSE CANADIENNE

Développée par une entreprise française, cette technologie permet aux athlètes de mieux réguler leur température durant l’entraînement ou la compétition.

« Nous pouvons prendre quelqu’un comme [le marcheur olympique] Evan Dunfee, lui faire avaler la pilule, puis le laisser faire un entraînement d’une heure et revenir. Nous pouvons alors télécharger l’information contenue dans la pilule : sa température interne prise toutes les 30 secondes pendant l’ensemble de son entraînement », explique Trent Stellingwerff, un spécialiste de la science du sport qui travaille pour l’équipe canadienne.

« Les deux facteurs principaux qui influencent la température corporelle sont l’indice humidex, la chaleur ambiante combinée à l’humidité et évidemment l’intensité de l’exercice », ajoute-t-il.

La technologie Bluetooth permet à Stellingwerff d’obtenir immédiatement les données contenues dans la pilule grâce à un appareil portatif, qui n’est pas sans rappeler le fameux tricordeur de Star Trek.

La pilule contient jusqu’à 16 heures d’enregistrement des données corporelles qui peuvent être transmises sans-fil (et au travers de la paroi abdominale) par la suite.

Dunfee, 4e au 50 km des Jeux de Rio, sera l’un des d’athlètes canadiens qui testeront cette technologie aux Championnats d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (NACAC), qui auront lieu du 10 au 12 août à Toronto.

« Cette pilule changera la manière dont nous comprenons la réponse du corps à la chaleur parce que nous obtiendrons une quantité d’informations qu’il était impossible d’avoir auparavant », dit Dunfee.

Il suffit d’avaler la pilule et juste après la course ou l’entraînement, Trent va venir à nous, tenir l’appareil contre notre estomac et télécharger toutes les données. C’est plutôt fou! Evan Dunfee

Dunfee et Stellingwerff disent que la pilule leur permettra d’apprendre jusqu’à quelle température corporelle les athlètes d’endurance peuvent aller avant que leur corps commence à cesser de fonctionner. Ensuite, ils pourront planifier la course en fonction des données recueillies.

« Ça ira comme suit : « Alors, nous avons fait ton profil de chaleur corporelle et s’il fait 40 degrés Celsius avec 90 % d’humidité à Tokyo, voici le rythme que tu devrais avoir pour la première moitié de la course. Et s’il fait 30 degrés Celsius, alors nous pouvons être un peu plus dynamiques et nous pouvons probablement aller à ce rythme » », dit Stellingwerff.

C’est un peu de la science, ça reste des décisions éclairées, mais c’est toujours un peu une forme d’art. Trent Stellingwerff

La chaleur étouffante qui pourrait s’abattre sur Tokyo aux Jeux de 2020 a été au cœur des discussions des organisateurs après qu’une vague de chaleur sans précédent eut frappé le Japon le mois dernier. Au moins 116 personnes sont mortes et le mercure a monté jusqu’à 41 degrés le 23 juillet, la température la plus haute jamais enregistrée au Japon.

En plus de cette pilule informatisée, d’autres technologies sont à l’essai auprès des athlètes canadiens, dont un timbre mesurant le taux de sodium, de glucose et de protéines dans l’organisme grâce à la sueur.

« Nous pouvons donc utiliser quantité de choses pour avoir la meilleure idée possible de comment nous nous adaptons à la chaleur », poursuit Dunfee.

Un thermomètre montre la température (43,6 degrés Celcius) qui règne sur le chantier de construction du nouveau stade olympique national de Tokyo, en juillet dernier.

Un thermomètre montre la température qui règne sur le chantier de construction du nouveau stade olympique national de Tokyo, en juillet dernier. Photo : Getty Images/KAZUHIRO NOGI

Stellingwerff souligne qu’être bien préparé pour la chaleur de Tokyo sera encore plus important pour les athlètes paralympiques, puisque les blessures à la colonne vertébrale inhibent la capacité de suer.

« Si vous ne pouvez pas suer, vous ne pouvez pas dissiper la chaleur. Et si vous ne pouvez pas dissiper la chaleur, il y a un potentiel que le corps entre dans une spirale qui est rapidement impossible de contrôler », insiste-t-il.

La meilleure arme contre la chaleur sera l’acclimatation, conclut le spécialiste. Ainsi, la majorité des athlètes canadiens s’envoleront pour le Japon plusieurs semaines avant leur compétition.

Les Jeux olympiques de Tokyo auront lieu du 24 juillet au 9 août 2020 et les Jeux paralympiques suivront du 25 août au 6 septembre. En 1964, les premiers Jeux de Tokyo avaient eu lieu en octobre afin d’éviter les mois les plus chauds du calendrier.

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Terraformer Mars ne serait finalement pas possible avec la technologie actuelle


Cela me faire rire. Les chercheurs sont d’accord pour dire qu’il est impossible présentement de changer l’atmosphère de la planète Mars pour la rendre habitable. Alors qu’on n’est pas capable de préserver notre propre planète
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Terraformer Mars ne serait finalement pas possible avec la technologie actuelle

 

terraformer mars terre

Illustration artistique : Daein Ballard / Wikipedia

par Brice Louvet

Nous savons qu’il y a quelques milliards d’années, plus de la moitié de l’atmosphère martienne s’est évaporée dans l’espace, enclenchant un phénomène de désertification. Mais pourrait-on « restaurer » cette atmosphère, et rendre Mars habitable ? La réponse est non, selon une étude.

Autrefois chaude et humide, Mars s’est depuis asséchée et refroidie. Seule une fine atmosphère résiste, composée en grande partie de gaz carbonique (CO2). C’est pourquoi l’air est irrespirable sur la planète rouge. Pour la rendre habitable, deux principaux changements sont nécessaires, à savoir la reconstruction de l’atmosphère et l’élévation de la température. Ce qu’on appelle communément la « terraformation », consiste à modifier les caractéristiques naturelles d’une planète (ici Mars) de manière à la rendre la plus identique possible à la Terre.

Mais est-ce vraiment possible ? Concrètement, pourrait-on libérer du dioxyde de carbone piégé dans la surface martienne pour épaissir l’atmosphère, qui agirait ensuite comme couverture pour réchauffer la planète ? Il semblerait que non. Selon cette étude, Mars ne conserve en effet pas assez de dioxyde de carbone. Pour les chercheurs, transformer l’environnement martien inhospitalier en un lieu que les astronautes pourraient explorer sans soutien n’est pas possible sans une technologie qui dépasse – de loin – nos capacités actuelles.

« Le dioxyde de carbone (CO2) et la vapeur d’eau (H2O) sont les seuls gaz à effet de serre susceptibles d’être présents sur Mars en abondance », explique Bruce Jakosky, de l’Université du Colorado (États-Unis), et principal auteur de l’étude parue dans Nature Astronomy.

Mais dans quelles mesures ? Les chercheurs ont analysé l’abondance des minéraux carbonés et la présence de CO2 dans la glace polaire, en utilisant les données du Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA. Les résultats suggèrent qu’il n’y a pas assez de CO2 restant sur Mars pour fournir un réchauffement significatif au cas où le gaz devait être mis dans l’atmosphère.

« En outre, la plus grande partie du CO2 n’est pas accessible et ne pourrait pas être facilement mobilisée. Terraformer Mars n’est pas possible en utilisant la technologie actuelle », note le chercheur.

Bien que Mars ait d’importantes quantités de glace d’eau qui pourraient être utilisées pour créer de la vapeur d’eau, les analyses précédentes montrent que cette eau ne peut fournir un réchauffement significatif par elle-même. Les températures ne permettent pas à suffisamment d’eau de persister sous forme de vapeur, sans d’abord avoir un réchauffement significatif par le CO2, explique l’équipe. En outre, d’autres gaz tels que les chlorofluorocarbones ou d’autres composés à base de fluor ont été proposés pour augmenter la température atmosphérique. Mais ces gaz sont de courte durée, et nécessiteraient des procédés de fabrication à grande échelle.

La pression atmosphérique sur Mars est par ailleurs d’environ 0,6 % celle de la Terre. Les chercheurs estiment qu’une pression de CO2 similaire à la pression atmosphérique totale de la Terre est nécessaire pour élever les températures qui permettraient à une eau liquide d’être stable. La source la plus accessible est le CO2 dans les calottes polaires – il pourrait être vaporisé. Cependant, la vaporisation des calottes glaciaires ne ferait que doubler la pression martienne à 1,2 % de celle de la Terre. Insuffisant, donc.

Mars cratère Medusa Fossae

Crédits : Wikimedia Commons / ESA

Une autre source est le CO2 attaché aux particules de poussière dans le sol martien, qui pourrait être chauffé pour libérer le gaz. Les chercheurs estiment que le chauffage du sol pourrait fournir jusqu’à 4 % de la pression nécessaire. Mieux, mais toujours insuffisant. Une troisième source est le carbone enfermé dans les dépôts minéraux. Mais l’équipe estime que la quantité présente produira moins de 5 % de la pression requise.

Par contre, les minéraux carbonés enfouis profondément dans la croûte martienne pourraient contenir assez de CO2 pour atteindre la pression requise. Toutefois l’étendue de ces dépôts profonds est inconnue, car non démontrée par les données orbitales. Par ailleurs, les récupérer avec la technologie actuelle est extrêmement énergivore. Qu’en est-il finalement de la méthode « naturelle » ? L’atmosphère martienne pourrait effectivement s’épaissir lentement grâce au dégazage de l’activité géologique. Mais le dégazage actuel est extrêmement faible. Selon l’équipe, il faudrait environ 10 millions d’années pour doubler l’atmosphère actuelle de Mars.

Source

https://sciencepost.fr/

A Lille, des pochoirs au sol pour guider les passants vers les poubelles


C’est une très bonne initiative d’essayer d’éduquer une population pour faire leur part dans la propreté d’une ville.
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A Lille, des pochoirs au sol pour guider les passants vers les poubelles

 

A Lille, des pochoirs au sol pour guider les passants vers les poubelles

A Lille, des pochoirs au sol pour guider les passants vers les poubelles© AFP / PHILIPPE HUGUEN

Des pochoirs de marelles, de paniers de basket ou de traces de pas: la ville de Lille vient d’adopter un dispositif ludique pour guider les passants vers les poubelles et lutter contre « l’incivilité ».

Une dizaine de corbeilles dans l’hyper-centre sont ainsi signalées par ces « nudges » au sol depuis cette semaine, une vingtaine le seront d’ici la fin de semaine, puis d’autres quartiers suivront jusqu’à mi-août. Soit une quarantaine au total.

« Il s’agit de lutter de manière ludique et pédagogique contre l’incivilité », explique l’adjoint en charge de la propreté, Sébastien Duhem, rappelant que ses services dénombrent chaque année 14 tonnes de dépôts sauvages par quartier.

Un dernier pochoir vient d’ailleurs signaler que le passant peu respectueux s’expose à une amende de 68 euros en cas de flagrant délit…

http://www.lepoint.fr/

En se dégradant, le plastique libère des gaz à effet de serre


Nous  critiquons beaucoup les gouvernements (et avec raison) de ne pas réagir suffisamment contre le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre, mais en temps que citoyen de cette terre nous pouvons faire notre part pour que les choses changent. Comme par exemple, substituer les sacs de plastique, les bouteilles d’eau en plastique etc … par quelque chose de réutilisable.
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En se dégradant, le plastique libère des gaz à effet de serre

 

Quelque 8 milliards de tonnes de plastique sont... (ARCHIVES AFP)

Quelque 8 milliards de tonnes de plastique sont répandus sur terre.

ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Tampa

Inesthétiques et dangereux pour la faune, les déchets en plastique libèrent aussi des gaz à effet de serre en se dégradant, contribuant probablement au réchauffement climatique, affirme mercredi une étude publiée aux États-Unis.

Ces émissions de gaz – comme le méthane ou l’éthylène – ne sont pour l’heure pas prises en compte dans les calculs des scientifiques tentant de mesurer la teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre et leur impact sur le climat, selon cette étude publiée dans la revue PLOS ONE.

Les chercheurs ont fait des tests sur tous types de produits – bouteilles d’eau, sacs, emballages ou produits industriels – et sont arrivés à la conclusion que le polyéthylène, le polymère le plus répandu, «était l’émetteur le plus prolifique».

Les chercheurs n’ont pas encore déterminé la quantité de gaz à effet de serre ainsi libérée, «mais il est urgent de le faire», a souligné David Karl, l’auteur principal de cette étude, au regard des 8 milliards de tonnes de plastique répandus sur terre et une production qui est prévue de doubler dans les deux prochaines décennies.

Cette source de gaz à effet de serre «n’est pas encore prise en compte dans les calculs pour les cycles du méthane et de l’éthylène, et pourrait s’avérer significative», a insisté David Karl, qui enseigne à l’université de Hawaï.

«Notre découverte apporte encore une fois la preuve qu’il faut arrêter la production de plastiques à la source, en particulier les produits à usage unique», a affirmé une co-auteure de l’article, Sarah-Jeanne Royer, chercheuse à l’International Pacific Research Center de l’université de Hawaï.

http://www.lapresse.ca/