Le Saviez-Vous ► 10 maux de ventre dangereux à ne jamais ignorer


Bien que la plupart des maux de ventre soient passagers, certains devraient être pris au sérieux qu’une visite médicale s’impose.
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10 maux de ventre dangereux à ne jamais ignorer

Les maux de ventre peuvent être dus au brûlures d'estomac.G-STOCKSTUDIO/SHUTTERSTOCK

N’ignorez jamais un mal de ventre soudain. Voici comment savoir si vos maux de ventre sont beaucoup plus graves et dangereux qu’une simple crampe.

Brûlures d’estomac

Description : maux de ventre qui engendrent une sensation de brûlure juste au-dessous du sternum, en particulier après un gros repas.

Causes possibles : brûlures d’estomac (reflux).

Ce qu’il faut faire : prendre un comprimé d’antiacide en vente libre pour les brûlures d’estomac et éviter les copieux repas gras. Couper ces aliments qui peuvent engendrer des brûlures d’estomac. Si ce mal de ventre persiste pendant plusieurs semaines, consultez votre médecin. 

Constipation ou flatulences

Description : maux de ventre et douleur autour et en dessous du nombril accompagné de gaz.

Causes possibles : constipation ou flatulences.

Ce qu’il faut faire : si vous croyez souffrir de constipation, prendre un laxatif en vente libre ou des médicaments anti-gaz. Vous pouvez aussi essayer ces remèdes naturels efficaces. Si la douleur persiste plus de deux semaines, consultez votre médecin.

Appendicite

Description: maux de ventre notamment caractérisés par une douleur soudaine autour du nombril. Cette douleur peut-être accompagnée de nausées, de fièvre, de vomissements, d’une perte d’appétit, de difficultés pour aller à la selle ou du durcissement des muscles abdominaux.

Causes possibles: appendicite.

Ce qu’il faut faire: se rendre à l’hôpital. L’appendicite doit être traitée rapidement sinon l’appendice peut se rompre et laisser échapper un liquide infectieux dans d’autres parties de l’abdomen. Le raidissement des muscles abdominaux est un signe que l’infection commence à se répandre.

Les maux de ventre peuvent être causés par une inflammation de la vésicule biliaire.ANTONIO GUILLEM / SHUTTERSTOCK

Calculs biliaires ou inflammation de la vésicule biliaire

Description : maux de ventre qui se manifestent par une douleur soudaine au côté droit de l’abdomen qui peut irradier vers d’autres parties de l’abdomen ou du dos.

Causes possibles : calculs biliaires ou une inflammation de la vésicule biliaire.

Ce qu’il faut faire : si la douleur persiste ou s’aggrave après avoir mangé des aliments gras, consultez votre médecin.

Trouble du côlon, infection urinaire ou maladie inflammatoire pelvienne

Description : maux de ventre ou douleur soudaine en dessous du nombril qui rayonne de chaque côté.

Causes possibles : un trouble du côlon, une infection urinaire ou une maladie inflammatoire pelvienne.

Ce qu’il faut faire : si la douleur ne cesse d’augmenter, appelez votre médecin qui pourra prescrire des examens diagnostiques ou vous conseiller d’aller à l’urgence.

Calculs rénaux ou infections des reins ou de la vessie

Description : un mal de ventre ou une douleur soudaine et aiguë à proximité de vos côtes inférieures qui irradie vers le bas de l’aine.

Causes possibles : calculs rénaux ou, si la douleur s’accompagne de fièvre, une infection des reins ou de la vessie.

Ce qu’il faut faire : augmentez votre consommation d’eau et appelez votre médecin. La plupart des pierres au rein finissent par passer d’elles-mêmes, bien que dans de rares cas, la chirurgie soit nécessaire. Si vous avez de la fièvre, consultez votre médecin.

Les maux de ventre peuvent présager la maladie de Crohn.ISTOCK/SQUAREDPIXELS

Maladie de Crohn, colite ulcéreuse ou diverticulite

Description : maux de ventre pouvant de manifester par une douleur soudaine et sensibilité à l’abdomen inférieur gauche, peut-être accompagnée de fièvre, de nausées ou de vomissements.

Causes possibles : maladie de Crohn, colite ulcéreuse ou diverticulite. Apprenez-en plus sur la maladie de Crohn.

Ce qu’il faut faire : consultez votre médecin qui pourra recommander une coloscopie. Un traitement à long terme peut être nécessaire.

Blocage dans l’intestin, appendice perforé ou saignement de l’intestin

Description : maux d’estomac pouvant se manifester par une douleur soudaine accompagnée de diarrhée, de diarrhée sanglante, de sang dans les selles ou de vomissements.

Causes possibles : un blocage dans l’intestin, un appendice perforé ou un saignement de l’intestin.

Ce qu’il faut faire : ce sont les symptômes d’une hémorragie interne. Rendez-vous immédiatement à l’hôpital.

Maladies chroniques

Description: mal de ventre, douleur ou malaise léger qui vient lentement et se prolonge ou se reproduit pendant des semaines ou des mois, parfois accompagné de diarrhée, constipation, ballonnements ou flatulences.

Causes possibles: La présente de symptômes comptant notamment les ballonnements peut être liée à une maladie chronique comme l’intolérance au lactose, le syndrome du côlon irritable, des ulcères, une intolérance alimentaire, la maladie de Crohn, une colite ulcéreuse ou la maladie cœliaque.

Ce qu’il faut faire: consultez votre médecin qui pourra vous diriger vers un gastro-entérologue pour un suivi.

Les maux de ventre soudains peuvent être causés par un anévrisme.WAVEBREAKMEDIA/SHUTTERSTOCK

Anévrisme de l’aorte abdominale

Description : mal de ventre ou soudaine douleur abdominale, pouvant être accompagné d’étourdissements, particulièrement chez une personne âgée qui est fumeuse ou qui fait de la haute pression.

Causes possibles : anévrisme de l’aorte abdominale.

Ce qu’il faut faire : l’élargissement de l’aorte peut causer des hémorragies mortelles. Allez à l’urgence immédiatement.

https://www.selection.ca/

L’additif E171 occasionnerait bien un déséquilibre de la flore intestinale


Les additifs alimentaires ne sont pas tous sans conséquences. L’additif E171 qui se retrouve dans les pâtisseries, confiseries, médicaments, et même le dentifrice, modifie la flore intestinale dont plusieurs symptômes d’inflammation du côlon.
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L’additif E171 occasionnerait bien un déséquilibre de la flore intestinale


par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

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Des chercheurs australiens se sont intéressés à la consommation de l’additif alimentaire E171. Selon eux, il existe de forts risques de déséquilibre de la flore intestinale, ce qui pourrait favoriser

Le déséquilibre de la flore intestinale

Selon l’Inserm, la flore intestinale (ou microbiote) représente l’ensemble des micro-organismes principalement localisés dans l’intestin grêle et le côlon. Cette quantité astronomique (1012 à 1014) de bactéries, virus, parasites, et champignons non pathogènes représente un poids total d’environ 2 kg, soit 2 à 10 fois plus que le nombre de cellules qui constituent notre organisme.

Connue pour jouer un rôle dans les fonctions digestive, métabolique, immunitaire et neurologique, la flore intestinale peut faire l’objet d’un déséquilibre. Or, ce dernier peut être causé par la manière de s’alimenter ainsi que les produits consommés. Cette situation peut alors favoriser l’apparition de maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI) telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

Une des bactéries présentes dans notre microbiote : Escherichia coli
Crédits : Flickr/NIAID

Qu’est-ce que l’additif E171 ?

L’additif alimentaire connu sous le nom de E171 n’est autre que le dioxyde de titane, dont la formule est formule TiO2. Servant d’agent blanchissant, cet additif est présent sous forme de nanoparticules dans de nombreux produits alimentaires (pâtisseries, confiseries) mais également cosmétiques (médicaments, dentifrices).

Des chercheurs de l’Université de Sydney (Australie) s’y sont intéressés dans une étude parue dans la revue Frontiers in Nutrition le 14 mai 2019. La question suivante a été posée : peut-il modifier notre flore intestinale ? Ils ont ajouté du dioxyde de titane dans l’eau servant à abreuver des souris. Ainsi, des effets ont été observés sur leur microbiote intestinal. Si la composition de la flore n’a pas été impactée, ce n’est pas le cas de l’activité des bactéries !

Des risques pour la santé

Les scientifiques ont noté l’apparition d’une activité modifiée des bactéries in vivo,synonyme de changements au niveau de certaines de leurs fonctions. Ainsi, cela représente donc la preuve d’une interaction entre le dioxyde de titane et les bactéries intestinales. Il faut également savoir qu’in vitro, ces mêmes bactéries généraiente des biofilms indésirables dont la présence a été prouvée dans des cas de cancer colorectal.

L’additif E171 modifie l’équilibre de l’environnement intestinal. En effet, les chercheurs ont observé une réduction de l’expression du gène jouant un rôle dans la fabrication de mucine. Il s’agit d’une molécule indispensable au mucus intestinal. L’étude a donc permis de faire le lien entre l’additif en question et de nombreux symptômes d’inflammation du côlon. Rappelons qu’il y a quelques semaines, le dioxyde de titane a fait l’objet d’une interdiction en France, qui prendra effet dès 2020.

Sources : Science DailyMedical News Today

https://sciencepost.fr/

Une anomalie dans l’ADN pourrait résoudre le mystère de Terre-Neuve


Un mystère à Terre-Neuve d’anomalie dans l’ADN mitochondrial chez des habitants de Terre-Neuve-et-Labrador pourrait un jour se résoudre. Un généalogiste croit que cela pourrait raconter l’histoire d’une des premières femmes venue d’Europe parmi les colons. Pour cela, la recherche sera quand même difficile étant donné qu’à cette lointaine époque, les femmes portaient le nom de leur mari et que les archives de cette colonisation de cette île n’était pas les plus précis
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Une anomalie dans l’ADN pourrait résoudre le mystère de Terre-Neuve

 

DESIGN CELLS VIA GETTY IMAGES

 

Elle pourrait révéler l’histoire inédite des premiers colons européens établis sur l’île.

  • Holly McKenzie-Sutter

SAINT-JEAN, T.-N.-L. — Un généalogiste de Terre-Neuve est tombé sur une étrange et mystérieuse anomalie d’ADN qui, selon lui, pourrait révéler l’histoire inédite des premiers colons européens établis sur l’île.

David Pike, professeur de mathématiques et généalogiste, explique qu’un rare profil d’ADN mitochondrial a attiré son attention il y a plus de dix ans déjà lorsqu’il a commencé à apparaître fréquemment dans les résultats de tests réalisés dans le cadre d’un projet de généalogie à Terre-Neuve-et-Labrador.

Ce profil appelé H5a5, ainsi qu’une autre mutation sans appellation, serait probablement d’origine européenne.

Il est apparu chez environ 10 pour cent des 264 habitants de la province ayant fourni un échantillon d’ADN mitochondrial pour le projet diffusé sur Internet.

En comparaison avec des milliers de résultats compilés dans d’autres pays, ce profil est pourtant extrêmement rare.

Seule une poignée de gens en Europe — moins de 10 individus — ont présenté ce profil spécifique et presque tous avaient des racines à Terre-Neuve-et-Labrador.

Selon David Pike, ces résultats suggèrent un possible «effet fondateur», selon lequel un trait biologique devient banal lorsqu’il est transmis par un petit groupe d’ancêtres colonisateurs.

La généalogie est souvent employée pour retracer les racines familiales d’un individu, mais le professeur Pike croit que ce mystère pourrait révéler le patrimoine d’une grande partie de la province.

Même si les individus ne portent pas eux-mêmes ce profil, ils peuvent tout de même en descendre.

«Vous parlez à des gens, ils ont tous leurs mystères généalogiques personnels, souligne l’expert. «Celui-ci est d’une plus grande envergure, on touche à la génétique des populations.»

La plus jeune province du Canada a accueilli certaines des premières explorations européennes de l’Amérique du Nord, mais il a fallu bien du temps pour que des Européens s’établissent de manière permanente sur l’île alors très isolée.

À la fin du Xe siècle, les Scandinaves ont établi une colonie temporaire à L’Anse aux Meadows. Puis, John Cabot est arrivé en 1497, suivi des explorateurs portugais et français.

Les premières colonies britanniques ont été fondées au début des années 1600, suivies de celles des Français. Ce n’est toutefois qu’à partir de 1760 que Terre-Neuve a pu compter sur une population permanente importante de colons, au moment de l’afflux de migrants anglais et irlandais dont les descendants constituent aujourd’hui la grande majorité de la population.

On pense généralement que les Autochtones de l’île, les Béothuks, se sont éteints en 1829, mais l’île conserve une présence continue de Mi’kmaq.

David Pike affirme que l’ADN mitochondrial qui a capté son attention est matrilinéaire. Il soupçonne que la source provient d’une femme qui aurait voyagé à Terre-Neuve au début du XVIIe siècle et qui aurait accouché de filles, qui à leur tour auraient transmis ce profil à leurs filles, etc.

L’identité et le pays d’origine de cette première femme pourraient révéler la présence d’une population de colons jusqu’alors inconnue. Du moins, elle permettrait de faire la lumière sur l’histoire d’une ancêtre devenue sans le savoir essentielle à l’essor de la population terre-neuvienne, estime le professeur Pike.

«Je pense que si nous pouvions localiser cette arrivée, le moment précis à Terre-Neuve-et-Labrador et peut-être même le lieu et l’heure du départ de cette femme, cela nous donnerait de nouvelles informations sur le peuplement de Terre-Neuve», a-t-il mentionné.

Traquer une personne à travers les siècles est une tâche difficile, mais cela devient encore plus difficile lorsqu’il s’agit d’une femme.

Les généalogistes étudient souvent les registres d’églises et autres documents de ce genre pour avoir une idée de qui a vécu où et quand, mais de nombreux registres à Terre-Neuve-et-Labrador ne remontent pas beaucoup plus tôt que les années 1800.

Les archives des premières colonies sont rares et les documents présentent souvent les femmes par le nom de leur mari.

Les noms de famille rendent encore plus compliquée la recherche d’une source de profil ADN mitochondrial puisque les Européennes et les premières immigrantes à Terre-Neuve prenaient historiquement le nom de leur mari.

Pike soutient que le mystère pourrait être résolu avec le temps, un peu de chance et un bassin plus large de participants intéressés par la démarche.

Si une personne correspondant à ce profil retrouvait ses racines familiales dans une région plus ancienne située à l’extérieur de Terre-Neuve, cette information pourrait conduire à davantage de recherches sur cette famille et peut-être dévoiler la pièce manquante du casse-tête.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Sept organes dont nous pourrions nous passer


 

 

Le corps humain peut s’adapter à presque tout. Un organe défaillant,son ablation permet quand même de vivre presque normalement. D’autres organes prendront en charge ces fonctions. Il y a peut-être l’ablation des deux reins qui cause un problème qui peut avoir une incidence sur la qualité et la longévité de vie.
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Sept organes dont nous pourrions nous passer

 

 

 

 

 

Le corps humain est incroyablement résistant. Lorsque vous donnez un demi-litre de sang, vous perdez environ 3,5 billions (millions de million) de globules rouges, mais votre organisme les remplace rapidement. Vous pouvez perdre de gros morceaux d’organes vitaux et rester en vie malgré tout. Par exemple, certaines personnes mènent une vie relativement normale avec seulement la moitié du cerveau. D’autres organes peuvent être intégralement retirés sans que leur ablation n’ait trop d’impact sur votre vie.

La rate

Cet organe est situé sur le côté gauche de l’abdomen, vers l’arrière, sous les côtes. Il est le plus souvent retiré à la suite de blessures : sa proximité des côtes le rend vulnérable aux traumatismes abdominaux. La rate est entourée d’une sorte de capsule aussi fine que du papier de soie, qui se déchire facilement. En cas de déchirure, le sang s’échappe de la rate endommagée. Non diagnostiquée et traitée, cette blessure entraîne une mort certaine.

Si vous regardez à l’intérieur d’une rate, vous observerez deux couleurs – du rouge foncé et des petites poches de blanc – qui correspondent à deux fonctions. La partie rouge gère le stockage et le recyclage des globules rouges, tandis que la blanche est liée au stockage des globules blancs et des plaquettes.

Vous pouvez vivre confortablement sans rate, car le foie intervient dans le recyclage des globules rouges et de leurs composants. De même, d’autres tissus lymphoïdes assurent la fonction immunitaire de la rate.

L’estomac

L’estomac remplit quatre fonctions principales : la digestion mécanique en se contractant pour broyer la nourriture, la digestion chimique en libérant de l’acide pour décomposer la nourriture, l’absorption et la sécrétion. L’estomac est parfois retiré à la suite d’un cancer ou d’un traumatisme. En 2012, une femme britannique a dû se le faire enlever après avoir ingéré dans un bar un cocktail contenant de l’azote liquide.

Lorsque les chirurgiens retirent l’estomac, ils attachent directement l’œsophage à l’intestin grêle. Une fois rétablis, les patients peuvent conserver une alimentation normale avec des suppléments de vitamines.

Les organes reproducteurs

Les organes reproducteurs primaires du mâle et de la femelle sont les testicules et les ovaires. Puisque ces organes sont jumelés – un mâle a deux testicules et une femelle a deux ovaires –, un homme ou une femme peut toujours avoir des enfants avec un seul testicule ou ovaire en état de fonctionnement.

Le retrait d’un ou des deux organe(s) reproducteur(s) primaire(s) survient généralement à cause d’un cancer, ou chez les hommes, d’un traumatisme provoqué le plus souvent par des sports violents et des accidents de la route. Chez les femmes, l’utérus peut également être retiré. Après une hystérectomie, les femmes ne peuvent plus avoir d’enfant et le cycle menstruel des femmes pré-ménopausées s’arrête.

La recherche suggère que l’espérance de vie des femmes à qui l’on a ôté les ovaires ne diminue pas. Fait intéressant, chez certaines populations masculines, l’ablation des deux testicules peut entraîner une augmentation de l’espérance de vie.

Le côlon

Le côlon (ou gros intestin) est un tube d’environ 1,8 mètre de long et comporte quatre segments : ascendant, transverse, descendant et sigmoïde. Ses fonctions principales consistent à réabsorber l’eau et à compacter les matières fécales. La présence d’un cancer ou d’autres maladies peut nécessiter l’ablation de tout ou partie du côlon.

La plupart des patients se remettent bien de cette opération, malgré un changement dans leur transit intestinal. Un régime d’aliments mous est recommandé dans un premier temps pour faciliter le processus de guérison.

La vésicule biliaire

La bile, produite en permanence par le foie, contribue à la décomposition des graisses. Lorsqu’elle n’est pas nécessaire à la digestion, elle est stockée dans la vésicule biliaire. Cet organe se trouve sous le foie, sur le côté supérieur droit de l’abdomen, juste sous les côtes.

Lorsque les intestins détectent des graisses, une hormone est libérée. Cela provoque la contraction de la vésicule biliaire, qui conduit la bile dans les intestins pour favoriser la dégradation des graisses. Mais l’excès de cholestérol dans la bile peut former des calculs biliaires, susceptibles de bloquer les minuscules tuyaux conducteurs de bile. Lorsque cela arrive, il faut parfois retirer la vésicule biliaire par une cholécystectomie. Chaque année, environ 70 000 personnes au Royaume-Uni subissent cette intervention.

Si beaucoup de gens ont des calculs biliaires qui ne causent aucun symptôme, certains ne sont pas aussi chanceux. En 2015, une femme indienne a dû se faire retirer 12 000 calculs biliaires – un record mondial.

L’appendice

L’appendice est un petit organe en forme de ver situé à la jonction du gros intestin et de l’intestin grêle. Longtemps considéré comme vestigial – c’est-à-dire dont la fonction initiale a été perdue au cours de l’évolution –, il est maintenant vu comme un « refuge » où les bonnes bactéries de l’intestin peuvent se repeupler en cas de besoin.

En raison de la forme de l’appendice – ouvert d’un seul côté et fermé de l’autre, tel un cul-de-sac –, lorsque des contenus intestinaux y pénètrent, il peut être compliqué pour eux d’en ressortir. Cela provoque une inflammation de l’appendice : c’est l’appendicite. Dans les cas graves, l’organe doit être ôté au cours d’une appendicectomie. Les personnes dont l’appendice a été retiré ne remarquent aucune différence dans leur vie.

Cependant, l’appendicectomie n’immunise pas forcément le patient contre une nouvelle appendicite. Il arrive parfois que le moignon de l’appendice n’ait pas complètement disparu lors de l’opération et qu’il s’enflamme de nouveau, provoquant une « appendicite sur moignon appendiculaire ».

Les reins

La plupart des gens ont deux reins, mais vous pouvez survivre avec un seul et même sans. Le rôle de ces organes est de filtrer le sang pour maintenir l’équilibre hydrique et électrolytique, ainsi que l’équilibre acido-basique. Un rein agit comme un tamis en appliquant une série de processus qui permettent de garder les éléments utiles tels que les protéines, les cellules et les nutriments dont le corps a besoin. Plus important encore : il se débarrasse de beaucoup de choses inutiles en les laissant passer à travers le tamis et sortir sous forme d’urine.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on doit se faire enlever un rein – ou les deux : une maladie héréditaire, des dommages causés par les drogues et l’alcool, voire même une infection. Si les deux reins sont défaillants, le patient est placé sous dialyse afin d’évacuer les déchets hors de son corps. Il y en a deux types : l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. Dans le premier cas, une machine contenant une solution de dextrose nettoie le sang. Dans le second, un cathéter est inséré dans l’abdomen, permettant de contrôler manuellement entrées et sorties de la solution de dextrose dans le corps.

L’espérance de vie d’une personne sous dialyse dépend de nombreux facteurs : le type de dialyse qu’elle suit, son sexe, son âge, les éventuelles autres maladies dont elle souffre. Des recherches récentes ont montré qu’un patient placé sous dialyse à l’âge de 20 ans peut vivre pendant 16-18 ans, alors qu’un sexagénaire peut ne vivre que 5 ans.

 


 

Traduit de l’anglais par Diane Frances.

 

 

https://theconversation.com/

Chef amérindien: découverte de restes importants à Trois-Rivières


À Trois-Rivières, une ville importante au Québec lors de la venue des premiers colons venu avec Champlain. Les archéologues croient avoir découvert le chef Amérindien qui aurait accepté que les colons s’y installent. S’il aurait su la suite de l’histoire, je me demande s’il aurait été si hospitalier avec la présence d’étrangers sur le territoire.
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Chef amérindien: découverte de restes importants à Trois-Rivières

 

Chef amérindien: découverte de restes importants à Trois-Rivières

Capture d’écran TVA Nouvelles

Ghislain Morissette

 

On pense avoir trouvé les restes d’un Amérindien très important dans l’histoire de Trois-Rivières. Il s’agirait du chef qui a autorisé les premiers colons à s’installer sur le territoire trifluvien.

L’édifice Capitanal est bien connu à Trois-Rivières, mais peu de gens savent que ce nom vient du chef amérindien qui a accueilli les premiers colons français.

Pierre Saint-Yves vient de réaliser une série de capsules sur l’histoire de la création de Trois-Rivières.

«Capitanal, c’est le chef amérindien avec qui Champlain a conclu entente pour s’installer ici», dit-il dans l’une d’elles.

C’était en 1634.

Dès le départ, les relations sont assez cordiales entre les Amérindiens et les colons français pour qu’un campement de 600 autochtones s’installe tout près du premier fort.

L’historien Yannick Gendron confirme: «On retrouve à Trois-Rivières une place où les relations sont exceptionnelles entre les Français et les Amérindiens, ce qui permet que ces derniers puissent venir s’y installer et qu’un poste de traite y soit aménagé.»

L’idée de réaliser cinq capsules historiques émane de lui.

Elles sont basées sur ses propres recherches réalisées depuis une dizaine d’années, et sur les témoignages de deux autres historiens, en collaboration avec le Collège Laflèche.

Ces cinq capsules, disponibles sur la chaîne YouTube, tracent le portrait de l’an 1 de Trois-Rivières.

«Cette première année fut très difficile. Les premiers Trifluviens vont mourir en 1635, dès leur premier hiver, et ils seront enterrés ici, tout près du fort», a raconté M. Gendron.

Des fouilles archéologiques menées en 2012 ont permis de retracer, sous la place Pierre Boucher, ce qui pourrait être le premier cimetière catholique de Trois-Rivières.

Tout près, plusieurs dépouilles amérindiennes ont été découvertes juste au pied du monument au Sacré-Coeur, à deux pas de l’édifice Capitanal.

Parmi elles, une sépulture en particulier a intrigué les archéologues.

«Qui est-il? C’est assurément un Amérindien à cause de sa position dans la fosse, mais aussi des objets trouvés dans la sépulture. On a trouvé des perles, des balles de mousquet, un petit couteau courbé, comme ceux utilisés par les Amérindiens. C’est sûr qu’il s’agit d’un personnage important», a dit Pierre Saint-Yves.

Il s’agirait de la plus vieille dépouille amérindienne découverte au Québec.

Son nom n’était évidemment inscrit nulle part, mais Pierre Saint-Yves ajoute:

«J’aime croire que les archéologues ont touché Capitanal, ou à tout le moins, ils ont touché des membres de sa communauté qui ont vu arriver les premiers colons français à Trois-Rivières.»

Le mystère risque de ne jamais être totalement éclairci.

http://fr.canoe.ca/

Non, votre intestin n’a pas besoin d’être nettoyé Stop aux mythes!


Pourquoi donner des lavements aux intestins sans avis médical ? S’il y a vraiment un problème, ce n’est pas des lavements par hydrothérapie qui pourrait soulager, voir même, il pourrait avoir des conséquences malheureuses
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Non, votre intestin n’a pas besoin d’être nettoyé

Stop aux mythes!

  • KIYOSHI HIJIKI / EYEEM VIA GETTY IMAGES

  • Ève Beaudin

Il existe une quantité astronomique de mythes entourant la santé et Olivier Bernard, alias Le Pharmachien, s’en est fait une spécialité. D’abord à travers son blogue, puis ses livres (le troisième, La Bible des arguments qui n’ont pas d’allure, vient de paraître) et, depuis l’an dernier, à travers son émission Les Aventures du Pharmachien, sur Explora. En entrevue avec le Détecteur de rumeurs, il s’attaque à un mythe vieux de quelques millénaires, mais remis au goût du jour.

Olivier Bernard, quel est le mythe que vous aimeriez déboulonner ?

L’idée selon laquelle l’intestin accumule des déchets et doit être nettoyé, sans quoi il commence à fonctionner moins bien. Plus précisément, on entend dire que les matières fécales peuvent s’entasser dans le côlon, se putréfier et s’incruster dans la muqueuse intestinale, créant ce que certains appellent la « plaque mucoïde ». Les conséquences sont censées être multiples : malabsorption des nutriments, maladies inflammatoires, infections parasitaires, troubles de santé mentale, accumulation de substances toxiques (ou « toxines ») qui nuisent à la santé, etc. Les traitements proposés incluent typiquement l’hydrothérapie (ou irrigation) du côlon, des lavements (parfois avec du café) et des cures à base de plantes médicinales.

Pour quelles raisons est-il important de rectifier cette information ?

D’une part, parce que cette croyance pousse les gens à chercher des soins et à acheter des produits dont ils n’ont pas besoin, ce qui génère de l’anxiété et des dépenses inutiles. D’autre part, parce que les soins et les produits en question peuvent poser un danger pour la santé, dont celui de retarder ou de freiner l’accès à des traitements médicaux réellement nécessaires.

Pourquoi ce mythe est-il aussi répandu, selon vous ? Sur quelle idée repose-t-il ?

L’idée de l’auto-intoxication par les excréments n’est pas nouvelle. Elle remonte au moins à l’Égypte ancienne et était également présente dans la Grèce antique. Elle a même persisté jusqu’au début des années 1900 ! Mais à ce stade, les connaissances scientifiques quant au corps humain ont fait en sorte que la théorie ne tenait plus la route et elle a été rejetée par la communauté scientifique.

À mon avis, si l’idée persiste de nos jours, c’est qu’elle est perpétuée par les naturothérapeutes. D’ailleurs, le terme « plaque mucoïde » aurait été inventé par un naturopathe, Richard Anderson, qui commercialise une cure de nettoyage de l’intestin. De nombreuses célébrités ont également vanté de supposées vertus de l’irrigation du côlon et des lavements.

De plus, on a vu un intérêt populaire marqué pour tout ce qui concerne l’intestin ces dernières années : microbiote, aliments fermentés, le « deuxième cerveau » que serait notre intestin, etc. Cet intérêt joue forcément en faveur des adeptes de l’irrigation du côlon.

Que dit la science sur ce point ?

L’hydrothérapie du côlon se base sur des concepts non-existants en science. Plus d’une fois, on m’a demandé des « preuves » lorsque j’affirme que la plaque mucoïde n’existe pas. C’est un bel exemple de ce qu’on appelle le renversement du fardeau de la preuve. Ce n’est pas aux scientifiques, mais bien aux hygiénistes du côlon, de prouver que la fameuse plaque existe !

Si des déchets s’accumulaient vraiment dans l’intestin, ils pourraient aisément être observés par des médecins lors de colonoscopies ou de chirurgies de l’intestin. Or, rien de tel n’a été observé. Il y a évidemment plusieurs pathologies de l’intestin qui affectent la muqueuse intestinale (ex. colite ulcéreuse, maladie de Crohn, maladie coeliaque, cancers intestinaux), mais qui n’ont rien à voir avec les concepts proposés dans l’hydrothérapie.

D’ailleurs, le diamètre du côlon normal est de 4 à 6 centimètres.

Si des substances s’y accumulaient « au fil des années », comme le prétendent les hygiénistes, l’intestin serait rapidement bouché, comme c’est le cas en présence d’impaction fécale ou fécalôme, c’est-à-dire un blocage intestinal par des excréments qui nécessite une intervention médicale et parfois même une chirurgie.

Certains hygiénistes du côlon demandent au patient d’avaler des produits naturels avant l’hydrothérapie, soit dans le but « d’inactiver les toxines » ou « d’aider la plaque mucoïde à décoller ». Ces produits peuvent inclure, par exemple, de la fibre de psyllium, de la gomme de guar et de l’argile de bentonite. Or, ce sont des substances qui deviennent gélatineuses au contact de l’eau. On peut donc présumer que les « déchets » évacués lors de l’irrigation ne sont pas des déchets, mais tout simplement les résidus des produits naturels consommés.

A-t-on des preuves de l’efficacité de l’irrigation du côlon ?

Il n’y a pas de preuves que l’irrigation du côlon ait un effet positif sur un quelconque problème de santé, pas plus que sur le microbiote intestinal. Au contraire, il est raisonnable de penser que « laver » l’intestin risque davantage de nuire à l’équilibre de la flore bactérienne. Notons que les « déchets » ou « toxines » qui sont censés être éliminés lors de l’hydrothérapie ne sont pas précisés. S’agit-il de produits secondaires du fonctionnement normal de notre organisme ? De polluants ? On l’ignore. Mais surtout, ces déchets ne sont-ils pas éliminés chaque jour quand nous allons aux toilettes ? Sans ces précisions, il est difficile de voir comment l’irrigation peut être pertinente.

Les risques associés au nettoyage de l’intestin sont nombreux. Des cas de perforation du côlon causant la mort ont été rapportés à la suite d’hydrothérapies, de même que des infections causées par des équipements mal stérilisés. Certains de ces cas ont mené à des décès. Il est à noter qu’aucune réglementation n’encadre de telles thérapies. Le Collège des médecins du Québec a d’ailleurs reçu plusieurs plaintes ces dernières années concernant l’irrigation du côlon. Pour ce qui est des cures à base de plantes médicinales, elles contiennent principalement des laxatifs, qui sont sujets à plusieurs précautions et contre-indications.

Votre verdict

L’idée selon laquelle l’intestin accumule des déchets et doit être nettoyé est en contradiction avec les connaissances scientifiques. Quant aux traitements proposés en ce sens, ils ne sont pas soutenus par des données probantes et tout porte à croire que leurs risques dépassent leurs bienfaits potentiels. Le seul moment où une vidange complète de l’intestin est nécessaire, c’est avant une colonoscopie ou une chirurgie, et encore là, tout ça se fait sous supervision médicale.

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Le Saviez-Vous ► Retour au berceau de Montréal


Les archéologues ont cherché depuis plusieurs années le fort de Ville-Marie (l’ancien nom de Montréal) et ils ont enfin trouvé pour présenter leur découverte au musée Pointe-à-Callière. Ce sont les premiers colons qui sont venus coloniser la Nouvelle-France et ils ont fait face aux Premières-Nations qui ont sans doute compris que leurs présences seront le début d’une menace pour leur nation
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Retour au berceau de Montréal

 

Fouilles archéologiques sur le site du fort de Ville-Marie

Fouilles archéologiques sur le site du fort de Ville-Marie   Photo : musée Pointe-à-Callière

Les archéologues du musée Pointe-à-Callière recherchaient le fort de Ville-Marie depuis plus de 25 ans. Une découverte exhumée à l’été 2015 leur permet enfin d’en confirmer l’emplacement et d’en retracer les contours.

Un texte de Binh An Vu Van, de l’émission Découverte

Ce sont d’émouvantes traces dans la glaise, à peine visibles, délicates. Des empreintes de pieux, la fosse d’un bâtiment, le reste d’un puits. Ce sont des vestiges laissés par les premiers colons venus s’installer sur l’île de Montréal, guidés par le profond désir de partager leur foi aux Amérindiens. Ils sont tombés dans l’oubli pendant plus de trois siècles.

Le 17 mai prochain, 375 ans jour pour jour après l’arrivée de Paul de Chomedey de Maisonneuve, de Jeanne Mance et d’une cinquantaine de colons, ces vestiges seront rendus au public dans un nouveau pavillon du musée Pointe-à-Callière.

« Le cadeau, c’est de redonner aux Montréalais leur lieu de naissance, le lieu où tout a commencé », résume Louise Pothier, archéologue en chef au musée montréalais.

C’est un écrin qu’on bâtit autour du lieu. On l’habille de verre et de lumière pour rappeler : “voici notre passé, il est important, c’est d’où nous venons”. Louise Pothier, archéologue en chef du musée Pointe-à-Callière

 

Louise Pothier, archéologue en chef au musée Pointe-à-Callière

Louise Pothier, archéologue en chef au musée Pointe-à-Callière Photo : Radio-Canada

Ce nouveau pavillon, c’est l’aboutissement d’une quête archéologique qui a débuté il y a 25 ans : la recherche du fort de Ville-Marie. Des colons l’ont bâti à leur arrivée quelque part sur cette pointe de terre entre le fleuve (où se trouve en ce moment la rue de la Commune) et une petite rivière (à la place de l’actuelle place d’Youville).

Ils doivent construire rapidement cette structure de défense pour se protéger des Iroquois.

Les Français sont en guerre contre les Iroquois qui ont attaqué Québec et Trois-Rivières. Lorsqu’ils s’installent à Montréal, ils construisent un avant-poste sur une zone de guerre. Léon Robichaud, historien, Université de Sherbrooke

Carte réalisée en 1884, avec une illustration du fort de Ville-Marie vers 1645

Carte réalisée en 1884, avec une illustration du fort de Ville-Marie vers 1645   Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

« Pendant les premières années, cette population est en état de siège permanent. Jusqu’en 1648, le fort est leur seul refuge, rien d’autre ne se construit à l’extérieur », précise Louise Pothier.

Tous ignoraient où était ce fort. Lorsque le musée a été construit en 1992, les archéologues n’avaient retrouvé qu’un cimetière. C’est seulement en 2000 que le musée acquiert un entrepôt sur la pointe, un peu en arrière de son pavillon principal. C’est l’un des rares bâtiments dont le sous-sol est encore intact. Deux mètres sous le sol, les archéologues y trouvent enfin ce qu’ils cherchaient : les traces des premiers colons.

Illustration montrant la fondation de Ville-Marie

Illustration montrant la fondation de Ville-Marie   Photo : Francis Back

Les contours du fort révélés

Pendant 15 ans, ils fouillent de fond en comble cette parcelle de terrain, confinée entre deux autres bâtiments. Mais ils peinent à comprendre les fonctions de ce qu’ils exhument. Quelle est la taille de ce fort? Sont-ils à l’intérieur ou à l’extérieur du fort?

« Nous n’avions pas de repères. C’était difficile d’interpréter ce site en l’absence d’une clé de compréhension », raconte Louise Pothier.

Finalement, à l’été 2015, à l’occasion de la construction du nouveau pavillon, les archéologues peuvent enfin étendre leurs fouilles sous le trottoir de la place d’Youville. Entre les fils électriques et les conduites de la ville, ils trouvent des traces de la palissade qui ceinturait le fort, des empreintes de pieux dans l’argile, préservées depuis plus de trois siècles.

Les archéologues ont retrouvé les empreintes laissées dans l'argile par les pieux de bois formant la palissade du fort

Les archéologues ont retrouvé les empreintes laissées dans l’argile par les pieux de bois formant la palissade du fort   Photo : musée Pointe-à-Callière

« C’est une découverte extraordinaire », décrit Louise Pothier, « nous avons tous eu le sentiment qu’il venait de se passer quelque chose, que c’était un élément déclencheur. »

Le site de fouille prend enfin un sens : c’est l’intérieur du fort.

Louise Pothier confie à André Charbonneau, un historien spécialisé en fortifications coloniales, la mission de tracer l’ensemble du contour de la fortification à partir de ces quelques mètres de palissade. C’est une énigme complexe, car il n’existe aucune illustration fiable du fort, et seulement quelques rares descriptions. Un texte remontant à l’automne 1646 offre un point de départ à l’historien :

« [Cette paix] qui donna loisir à M. d’Ailleboust de parachever les fortifications du fort de ce lieu qu’il réduisit à quatre bastions réguliers, si bons que l’on n’en a pas encore vu de pareils en Canada. »

André Charbonneau déduit alors que l’ingénieur Louis d’Ailleboust doit être formé par le traité militaire alors en cours en France, celui d’Antoine de Ville. Ce document ne fournit cependant pas à l’historien un simple plan du fort, il présente plutôt une collection de principes géométriques qui doivent guider sa construction.

Extrait du traité « Les fortifications » d'Antoine de Ville, paru en 1628

Extrait du traité « Les fortifications » d’Antoine de Ville, paru en 1628   Photo : Bibliothèque nationale de Naples

Il met l’accent sur le bastion, la fine pointe de l’ingénierie militaire de l’époque. C’est une structure défensive, une amélioration aux tours rondes ou carrées des forteresses moyenâgeuses. Le bastion permet aux soldats de protéger le pourtour du fort, sans angle mort. Selon ce traité, les dimensions du fort sont définies par la portée de l’arme des soldats, le mousquet; sa géométrie, par les lignes de tir.

Les vestiges ont fourni à l’historien André Charbonneau quelques angles, mais surtout la longueur du flanc, une des portions du bastion. Ces données lui ont permis d'établir les dimensions du polygone sous-jacent du fort, et de parfaire les détails de sa géométrie selon les principes du traité d'Antoine de Ville.

Les vestiges ont fourni à l’historien André Charbonneau quelques angles, mais surtout la longueur du flanc, une des portions du bastion. Ces données lui ont permis d’établir les dimensions du polygone sous-jacent du fort, et de parfaire les détails de sa géométrie selon les principes du traité d’Antoine de Ville. Photo : Radio-Canada

En s’appuyant sur les hypothèses d’André Charbonneau, le musée Pointe-à-Callière propose, pour la première fois, une hypothèse de l’empreinte du fort de Ville-Marie. Son enceinte est légèrement rectangulaire, couvrant environ 2500 mètres carrés, et s’étend sur tout le plateau de la pointe. Il est aligné selon le nord géographique de la ville, et les archéologues supposent qu’une porte donnerait sur la petite rivière où sont accostées les embarcations.

Les contours approximatifs du fort de Ville-Marie, superposés aux bâtiments actuels.

Les contours approximatifs du fort de Ville-Marie, superposés aux bâtiments actuels.   Photo : musée Pointe-à-Callière

Un autre indice conforte leur hypothèse : l’emplacement du puits découvert par les archéologues.

« C’est un des rares éléments interprétables du site », partage Louise Pothier. « On sait des documents historiques que ce puits est au centre de la place d’armes, qui devrait se retrouver au centre, entre les bastions. »

Selon l’hypothèse actuelle, le puits est bien situé au centre de la face nord du fort.

Une fois le contour du fort tracé, il apparaît clair que plusieurs éléments exhumés sont construits le long des palissades : la fosse d’un bâtiment de ce qui semble être une remise, les traces de ce qui pourrait être une palissade intérieure.

« La signification de quelques vestiges est évidente, mais beaucoup gardent une aura de mystère », explique Louise Pothier.

Ce legs que nous laissons aux Montréalais n’est pas figé. Les chercheurs continueront à se pencher sur les significations de ce qui a été mis à jour pour encore des décennies. Louise Pothier

La première extraction de fer en Nouvelle-France

Une des découvertes les plus stupéfiantes, ce sont des scories, des montagnes de résidus de travail du fer. La composition de ces résidus laisse à penser que les premiers Montréalais auraient non seulement travaillé le fer, mais qu’ils auraient aussi tenté d’en extraire de minerais locaux, comme de la limonite, parfois appelé fer des marais, abondant dans la vallée du Saint-Laurent. Il s’agit de la première extraction documentée de métal en Nouvelle-France, bien avant les Forges du Saint-Maurice.

Le fer est à l’époque un élément vital de la colonie, il sert à la fabrication des clous, des outils, des couteaux, mais aussi de monnaie d’échange avec les Amérindiens. Les historiens croyaient jusqu’alors que tout le fer employé à ce moment dans la colonie était importé d’Europe.

Des scories laissées par les premiers colons montrent qu'ils ont travaillé le fer.

Des scories laissées par les premiers colons montrent qu’ils ont travaillé le fer. Photo : Radio-Canada

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Des découvertes archéologiques surprenantes à Châteauguay


C’est surement les plus beaux stages d’été que faire de l’archéologie et faire de belles découvertes du passé. L’Histoire des amérindiens, des premiers colons français, du poste de traite qui s’étalent du 17e et 18e siècles et même aussi loin qu’au premier millénaire de notre ère
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Des découvertes archéologiques surprenantes à Châteauguay

 

Découvertes archéologiques surprenantes à l’île Saint-Bernard, à Châteauguay

Un texte de Marie-Laure Josselin

Haut lieu d’échanges au début de la colonisation française, l’Île Saint-Bernard, à Châteauguay, n’a pas fini de révéler ses secrets. Une école d’archéologie de l’Université de Montréal a récemment découvert plusieurs objets de l’époque de la fondation de Montréal et même avant.

Devant des vacanciers qui profitent du lac Saint-Louis en kayak ou en pédalo, une douzaine d’archéologues chevronnés et des stagiaires fouillent quatre carrés. Le lieu choisi par cette école de fouilles n’est pas anodin : sur l’Île Saint-Bernard, là où les Amérindiens vivaient, mais aussi lieu d’un poste de traite du colon Charles Le Moyne (1626-1685), puis de la Seigneurie de Robutel de la Noue, et enfin des soeurs grises.

Autant dire que les fouilles semblaient prometteuses même si elles ne se concentraient que dans des trous d’une hauteur d’un peu plus d’un mètre, mais un mètre qui recèle des trésors des 17e et 18e siècles, et même plus anciens.

Sur une table sont exposées quelques trouvailles de l’équipe du professeur et spécialiste de l’archéologie préhistorique du nord-est de l’Amérique du Nord Adrian Burke, qui codirige ces fouilles.

Parmi les trouvailles : une paire de ciseaux du 17e siècle, de la terre cuite vernissée, des morceaux de cuivre, des bijoux faits de perles de verre – autant européennes qu’en pierre rouge du Minnesota fabriquées par les Amérindiens – qui servaient de troc contre de la fourrure.

Des objets datant même de 1300

On trouve aussi une clé, un bouton, une pointe de flèche, des pipes en pierre ou en terre cuite blanches, mais aussi des objets de facture amérindienne plus vieux comme ces morceaux de poterie datant de 1300-1400 de notre ère.

Grâce à de petits détails, comme ces motifs géométriques, le professeur explique que beaucoup d’objets sont de type iroquoien.

Une paire de ciseaux du 17e siècle. Photo : R-C/Marie-Laure Josselin

« Ce qui nous a surpris en fouillant ici, explique Adrian Burke, c’est qu’on a découvert qu’il y a eu des activités d’échanges avant la fondation de Montréal. Des occupations à la fois françaises et amérindiennes, donc conjointes, mais plus tôt qu’on ne l’imaginait, certainement même avant que Charles Le Moyne ne reçoive la concession, en 1673. »

La preuve flagrante se trouve bien conservée dans la poche de l’archéologue Geneviève Treyvaud, qui dirige aussi les fouilles : deux pièces de monnaie, une datant de 1628 et l’autre de 1593, comme on peut le voir encore inscrit dessus.

« C’est un alliage de cuivre, d’argent et un peu de plomb, des pièces frappées en France. C’était une monnaie un peu en parallèle de la monnaie française, faite par les protestants pendant la guerre de religion », précise-t-elle, avec un large sourire.

Une pièce de monnaire de 1593. Photo : R-C/Marie-Laure Josselin

Sur le terrain, une étudiante interpelle Adrian Burke. Ses yeux s’écarquillent.

« Est-ce que c’est ce que je cherchais? », demande-t-il en s’approchant. On lui glisse alors dans les mains une hache en pierre polie fabriquée par les Amérindiens qui daterait du 17e siècle, voire plus tôt. Des analyses l’indiqueront.

Les stagiaires et des étudiants provenant de différentes universités sont aussi excités, comme Geneviève Gagnon-Ellis, qui mène son premier chantier de fouilles.

« C’est difficile physiquement, mais il y a l’excitation de voir l’histoire se dérouler sous nos yeux et entre nos mains. C’est assez extraordinaire, j’ai beaucoup de chance », dit-elle.

Les curieux s’enthousiasment aussi, puisqu’ils n’hésitent pas à partager leurs découvertes avec les badauds.

« Vous voyez cette partie du mur? », demande Adrian Burke, qui montre de grosses pierres montées les unes sur les autres. Il pense avoir découvert le premier poste de traite de Charles Le Moyne.

« On savait que c’était un site préhistorique et que la seigneurie n’était pas très loin, mais on ne s’attendait pas à découvrir le magasin de Charles Le Moyne, c’est merveilleux pour une école de fouille », s’exclame Geneviève Treyvaud.

Les gros trous devant le Manoir des soeurs grises sur l’Île Saint-Bernard n’ont pas fini de révéler leurs secrets, et c’est avec le coeur gros que l’équipe va mettre en pause les fouilles jusqu’à l’année prochaine.

Les recherches devant le manoir des soeurs grises sur l’île Saint-Bernard.. Photo : R-C/Marie-Laure Josselin

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États-Unis: les restes de colons anglais vieux de 400 ans exhumés


Des ossements des premiers colons anglais en Amérique avaient été découverts, il y a 2 ans ont révélé quelques secrets sur l’origine de leurs morts, et même leur identité.
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États-Unis: les restes de colons anglais vieux de 400 ans exhumés

 

Les ossements de ces hommes ont été découverts... (Photo AFP)

Les ossements de ces hommes ont été découverts inhumés près du choeur de la plus ancienne église protestante des États-Unis, en service entre 1608 et 1616, sur le site archéologique de Jamestown, à quelque 200 km au sud du Washington moderne, à l’est du pays.

FABIENNE FAUR
Agence France-Presse
Washington

L’un est mort tué par les Indiens, les trois autres de maladie: des colons dont les ossements ont été identifiés sur le site du XVIIe siècle de Jamestown (Virginie), font partie de la plus ancienne élite anglaise retrouvée en Amérique, découverte «majeure» pleine de mystères.

«C’est une découverte majeure, ces quatre hommes sont les personnalités anglaises les plus anciennes à être découvertes en Amérique», a affirmé à l’AFP Jim Horn, président de l’association historique Jamestown Discovery qui annoncait mardi, avec le Musée national d’histoire naturelle, le résultat de près de deux ans de fouilles et de recherches.

Les ossements de ces hommes ont été découverts inhumés près du choeur de la plus ancienne église protestante des États-Unis, en service entre 1608 et 1616, sur le site archéologique de Jamestown, à quelque 200 km au sud du Washington moderne, à l’est du pays.

C’est là, près de la rivière James, qu’allait débarquer le 14 mai 1607 un groupe d’une centaine d’hommes, missionnés pour former la première colonie anglaise sur le continent américain.

Les ossements, dont il ne reste que le tiers du squelette, ont été découverts en novembre 2013 lors d’une campagne de fouilles de l’église, dont il ne reste que les vestiges archéologiques.

Ils ont ensuite été identifiés par un patient travail alliant technologie moderne -rayons X, recherche ADN- et recherches dans les archives britanniques, indique l’archéologue en chef du site William Kelso.

L’enquête continue

Près du choeur de l’église, signe de leur statut social, reposaient un prêtre anglican, le révérend Robert Hunt, le premier à officier à Jamestown selon les scientifiques, et le capitaine Gabriel Archer, morts à 39 et 34 ans.

Les deux hommes faisaient partie de la première expédition colonisatrice de 1607 qui fut commandée par le capitaine John Smith, célèbre pour avoir été sauvé par l’Indienne Pocahontas selon une légende popularisée par un dessin animé Disney.

L’Indienne se serait d’ailleurs mariée en 1614 dans cette même église, avec un Anglais nommé John Rolfe, avant de mourir deux ans plus tard en Angleterre, à l’âge supposé de 21 ans.

À leurs côtés, Sir Ferdinando Wainman, mort à 34 ans environ, a été selon les scientifiques le premier chevalier à être enterré en Amérique.

Le capitaine William West, inhumé à côté, qui a été tué à l’âge de 24 ans lors d’une escarmouche avec les Indiens Powhatan, était un parent de Lord De La Warr, le gouverneur de Virginie qui devait donner son nom à l’Etat du Delaware, au nord de Washington.

«Perdus pour l’histoire pendant plus de 400 ans, la découverte de ces restes révèle de nouveaux indices sur la vie, la mort et l’importance de la religion dans une des plus importantes colonies anglaises» en Amérique, estiment les scientifiques.

Car les archéologues ont également découvert un reliquaire catholique, une petite boîte d’argent contenant des ossements, posé au pied du cercueil de Gabriel Archer.

Était-il secrètement catholique ? A moins que l’objet n’ait eu une signification spéciale pour l’Eglise d’Angleterre de l’époque ? L’enquête continue, disent les archéologues.

Le mystère est moindre concernant la mort de ces hommes encore jeunes.

«Les conditions de vie étaient dures» dans cette première colonie, dit Jim Horn. «Venir dans le Nouveau monde était risqué pour un Européen. La faim, les attaques des Indiens et les maladies tuaient les colons et la plupart d’entre eux ne dépassaient pas les 40 ans», a-t-il ajouté.

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Une signature génomique propre aux Canadiens français


Ce n’est pas une surprise pour personnes que les Canadiens-français sont très proche génétiquement parlant aux Français. Il semble que cette étude génétique pourra aider a mieux comprendre certaines maladies propres à une ethnie ainsi que les mutations
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Une signature génomique propre aux Canadiens français

Des photos de famille

Photo :  IStockphoto

La signature génomique des Canadiens français a connu une évolution sans précédent dans l’histoire humaine, sur une période remarquablement courte, rapportent des chercheurs du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université de Montréal.

Les 6 millions de Canadiens français d’aujourd’hui descendent de 8500 colons français arrivés sur le territoire québécois il y a environ 400 ans.

Cette nouvelle connaissance a été rendue possible à la suite de la première étude de séquençage complet de l’exode de la population canadienne-française.

Le saviez-vous?
L’exome est constitué par les exons, c’est-à-dire les parties des gènes qui sont exprimées pour synthétiser les produits fonctionnels sous forme de protéines. Il correspond à la partie du génome des organismes uni ou pluricellulaires qui se caractérisent par la présence d’un noyau et de mitochondries dans leurs cellules. L’exome d’un être humain est estimé à 1,5 % de son génome.

Selon les auteurs de ces travaux publiés dans la revue PLoS Genetics, cette signature distincte pourrait éventuellement servir de modèle pour étudier l’effet des processus démographiques sur la diversité génétique humaine, y compris l’identification de mutations potentiellement dommageables associées à des maladies propres à des populations.

À ce jour, les variations de la proportion des mutations rares, qu’elles soient néfastes ou adaptatives, avaient été démontrées uniquement sur des périodes relativement longues, en comparant des populations africaines et européennes.

« Grâce à cette première analyse génomique approfondie de plus d’une centaine de Canadiens français, nous avons été surpris de constater qu’en moins de 20 générations, la répartition et la proportion relative de variants génétiques rares et potentiellement dommageables ont évolué davantage que nous l’avions prévu. »— Dr Alan Hodgkinson, coauteur

Ces travaux laissent à penser que l’augmentation de variants génétiques rares serait imputable à :

  • un taux de natalité élevé des colons
  • leur isolement génétique par rapport à la France
  • une limitation des échanges avec des communautés autres que françaises sur le même territoire
  • une émigration ayant pratiquement cessé après 1759 au moment de la Conquête britannique.

La contribution du peuple fondateur au patrimoine génétique canadien-français actuel serait donc d’environ 90 %, précisent les auteurs.

« Le fait que deux populations initialement très proches (les Français et les Canadiens français) cumulent un tel écart dans le nombre de variants génétiques rares a d’importantes conséquences pour la conception d’études génétiques, notamment pour l’identification de mutations potentiellement dommageables associées à des maladies propres à cette population. »— Dr Philip Awadalla, auteur principal et chercheur

Cette recherche pourrait également être utile en génétique de la conservation pour déterminer l’impact de la diversité génétique sur le nombre minimal d’individus nécessaires à la survie d’espèces données ou de populations captives.

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