Tous les hommes ont les mêmes droits..


Sur papier, constitution, les droits de l’homme et tout acte nous dit que nous sommes tous égaux. Hélas, ce n’est pas toujours le cas dans la réalité.
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Tous les hommes ont

les mêmes droits..

 

 

“Tous les hommes ont les mêmes droits… Mais du commun lot, il en est qui ont plus de pouvoirs que d’autres. Là est l’inégalité.”

de Aimé Césaire

Le Saviez-Vous ► 10 découverte faires par pur hasard


Hasard ou bien opportunité ? Qu’il s’agisse d’une erreur, d’une recherche ou même d’une découverte en jouant, des gens ont eu cette opportunité d’être là au bon moment, et cela a changer leur vie
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10 découverte faires par pur hasard

Une pierre en or

image: Rob Lavinsky, iRocks.com/Wikimedia

Un fermier australien marchait dans ses champs avec un détecteur de métaux à la recherche d’une pièce de métal qu’il avait perdue : soudain, l’appareil a donné un certain signal, le fermier a découvert que c’était celui pour les petites pépites d’or. Il a continué à creuser plus profondément et a fini par trouver un agglomérat d’or de 5,5 kg, d’une valeur de plus de 300 000 $.

La super glue

image: Glsysrp/Wikimedia

La colle a été découverte par hasard par un chimiste américain en 1942 : son équipe travaillait sur un plastique qui devait servir comme viseur pour les armes utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’homme a accidentellement synthétisé un matériau à haut pouvoir d’étanchéité. La colle est devenue célèbre de nombreuses années plus tard, en 1985, et a généré un commerce de plusieurs milliards de dollars.

Le trésor caché pendant 14 ans

image: Dpulitzer/Wikimedia

Un homme avait ramassé des pierres lors d’une de ses nombreuses promenades : dans le seau qu’il transportait, il y en avait une particulièrement brillante dont il est tombé amoureux instantanément.

C’est seulement 14 ans plus tard, qu’il décida de faire expertiser cette pierre par un expert, c’est ainsi qu’il a découvert qu’il s’agissait d’une opale noire rare d’une valeur de 3 millions de dollars : la pierre reçut le nom d’« Opale royale ».

Le mur de monnaies

image: pexels.com

Un groupe d’enfants avait découvert une maison abandonnée dans laquelle ils allaient jouer : un jour ils ont trouvé des pièces de monnaie près d’un mur qu’ils ont fait voir à leurs parents. Ces derniers, intrigués, sont arrivés sur place et ont abattu le mur pour découvrir un trou rempli de pièces de monnaie, certaines étaient si rares qu’elles valaient 200 millions de dollars.

La Pyura Chilensis

image: Melitza Espinoza Pizarro/Facebook

Si vous êtes au Chili et au Pérou, gardez les yeux grands ouverts : si vous trouvez quelque chose de semblable, vous serez en face d’une rareté. C’est un invertébré marin très apprécié dans la cuisine du monde entier, qui se trouve exclusivement sur une partie de la côte entre le Chili et le Pérou.

Les esquimaux

image: Abi Porter/Flickr

Les glaçons sont nés en 1905, lorsqu’un enfant a laissé dans le jardin un verre d’eau avec un bâton à l’intérieur. D’où l’idée de créer quelque chose de savoureux en ajoutant des sirops de fruits à l’eau.

L’invention du four à micro-ondes

image: Unknown/Imgur

Il semblerait que même le four à micro-ondes ait été inventé de manière totalement aléatoire : la découverte est attribuée à Percy Spencer, un employé d’une société américaine de défense nationale, qui a découvert que le magnétron d’un radar avait été capable de faire fondre sa barre de chocolat.

La découverte qui a changé le monde

image: CalibuonWikimedia

Nous savons que la pénicilline a été découverte en 1928 par Alexander Fleming, mais les moyens qu’il a utilisés sont moins connus : il semblerait que le médecin soit retourné chez lui après quelques jours de vacances et qu’il ait trouvé les plats dans lesquels il avait mangé avant de partir couvert de moisissure. En analysant la substance, il a découvert que les moisissures avaient tué la bactérie. Aujourd’hui, nous pouvons avoir cet antibiotique puissant parce que Fleming a oublié de laver la vaisselle.

Immagine: Dr Graham Beards/Wikimedia

Le Coca Cola

image: pixabay.com

John Pemberton a créé la fameuse boisson pour soigner les maux de tête. L’un de ses assistants, cependant, a fait de la confusion et a mélangé les feuilles et les drupes de coca avec de l’eau gazeuse, et une boisson au goût pétillant en est sortie.

Millionnaires à l’improviste

image: Mike Peel/Wikimedia

Deux fermiers anglais partirent à la recherche d’un marteau perdu par l’un d’entre eux avec un détecteur de métaux : au lieu de l’outil de travail, ils trouverent un coffret en bois avec des clous métalliques. A l’intérieur il y avait un trésor de 15 millions de dollars : ils ont tous les deux donné leur butin au British Museum et ils ont reçu une récompense de 2,3 millions de dollars, qu’ils se sont partagés entre eux.

http://www.regardecettevideo.fr

Amputé des jambes et des mains à cause de son amour pour les chiens


Une bactérie qui se retrouve dans la salive des chats et des chiens. Généralement, elle n’est pas dangereuse, mais un homme a eu un choc septique à cause qu’il a touché a quelques chiens. Résultat : il a perdu ses jambes et ses mains. Il demeure quand même très positif
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Amputé des jambes et des mains à cause de son amour pour les chiens

 

 

© getty.

« Pourquoi lui? Pourquoi ça nous arrive à nous? »

Le 27 juin dernier, le destin de Greg Manteufel, 48 ans, a basculé dans l’horreur. En rentrant chez lui dans le Wisconsin, il a commencé à se sentir malade, à vomir, comme s’il avait la grippe, mais en pire. Le lendemain matin, sa température avait encore grimpé. Sa femme Dawn l’a emmené à l’hôpital. C’est là qu’elle a remarqué plusieurs bleus sur le corps de son mari, des bleus qui n’étaient pas là quinze minutes plus tôt. C’était comme si Greg « avait été frappé à la batte de baseball », lit-on sur les sites de People et du Washington Post.

En l’espace d’une semaine à l’hôpital, Greg a d’abord perdu ses deux jambes, puis ses deux mains. Les médecins ont diagnostiqué chez lui une infection du sang très rare, causée par une bactérie que l’on retrouve dans la salive des chiens et des chats, la Capnocytophaga canimorsus. Cette bactérie est bénigne dans la plupart des cas, mais elle a sauvagement attaqué Greg et provoqué un choc septique.

 « Pourquoi lui? Pourquoi ça nous arrive à nous? », se demande sa femme.

Vous pouvez voir des photos de Greg à l’hôpital ici. Au moment de la contamination, Greg a été en contact avec huit chiens différents, dont les siens.

« Il adore les chiens. Il les touche tous, il s’en fiche », confie Dawn, mariée depuis quinze ans.

Greg est à l’hôpital de Milwaukee depuis plus d’un mois. Passionné de moto, il ne pourra plus jamais remonter sur sa Harley.

« Il a dit au docteur: faites ce que vous devez faire pour me garder en vie… Il n’est pas négatif. Il a dit: c’est comme ça, il faut aller de l’avant. »

Une collecte de fonds a été organisée par un ami sur le site de GoFundMe, pour aider la famille de Greg à payer ses soins.

https://www.7sur7.be/

 

Un animal hybride de dauphin-baleine repéré au large de la côte d’Hawaii


Ce n’est pas une nouvelle espèce, mais un hybride entre une baleine et un dauphin, enfin la baleine est aussi appelé dauphin d’Électre ou baleine à tête de melon.
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Un animal hybride de dauphin-baleine repéré au large de la côte d’Hawaii

 

dauphin baleine hybride

Crédits : Kimberley A Wood / Cascadia Research

par Brice Louvet

Une équipe de biologistes confirme aujourd’hui avoir découvert, au large des côtes de Kauai, un animal bien particulier : le « Wolphin », un hybride entre dauphin et baleine.

Il semblerait qu’une amitié inter-espèce ait été un peu « plus loin » que d’ordinaire. Selon une nouvelle analyse génétique, son père était un dauphin à dents rugueuses, et sa mère était un dauphin d’Électre (ou baleine à tête de melon). L’animal a été reconnu ce vendredi comme premier hybride de ce genre. Le cétacé avait été repéré pour la première fois en août 2017 par des chercheurs du Cascadia Research Collective lors d’un voyage de deux semaines financé par l’US Navy pour documenter la vie marine dans les eaux hawaiiennes.

« Nous avions les photos et nous pensions qu’il s’agissait d’un hybride à partir de caractéristiques morphologiques intermédiaires entre les espèces », explique le biologiste marin Robin Baird au site The Garden Island.

Soupçonneuse, l’équipe a finalement pu faire une biopsie de l’animal en utilisant une arbalète équipée d’une fléchette. L’échantillon de peau a ensuite confirmé la filiation de l’animal. Une découverte inhabituelle à plus d’un titre.

Le dauphin d’Électre est en effet relativement rare dans les eaux d’Hawaï  (entre 200 et 300 individus). Une femelle aurait alors été aperçue en train d’évoluer avec un groupe de dauphins à dents rugueuses. Les chercheurs pensent qu’elle pourrait être la mère de l’hybride, qui vit maintenant avec sa nouvelle famille.

Notons tout de même que comme les orques, les bélugas et les globicéphales, les baleines à tête de melon sont en réalité des espèces de dauphins (delphinidae) – et les dauphins sont une sous-famille de baleines. Et, bien que rares, d’autres hybrides de dauphins sont connus, tels que la progéniture d’un grand dauphin et d’une fausse orque, appelé un grand-duc, et le résultat du croisement entre un béluga et un narval, appelé narluga.

Mais un hybride animal ne signifie pas nécessairement une nouvelle espèce. En effet, de tels hybrides génétiques sont souvent infertiles ou se reproduisent très difficilement. Cela signifie qu’ils ne peuvent généralement pas produire de descendance viable avec leur propre espèce.

Source

https://sciencepost.fr/

La justice américaine bloque l’autorisation d’imprimer des armes en 3D


Alors que la Justice Américaine a temporairement suspendu les plans pour construire une arme en 3D qui avait été d’abord accordée par le gouvernement américain, Donald Trump a consulté la NRA pour savoir ce qu’ils en pensent pour enfin dire que cela n’a pas de sens … Comment se fait-il que Son gouvernement autorise alors que lui pense d’abord aux intérêts de RDA et non des risques d’une telle utilisation de ce type d’arme. En plus, le temps que la Justice Américaine suspend sur internet le manuel d’instruction, il a été télécharger plusieurs fois et pas juste aux États-Unis
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La justice américaine bloque l’autorisation d’imprimer des armes en 3D

 

 

Un tribunal fédéral de Seattle a fait droit à la demande des procureurs de huit États américain et de la capitale fédérale Washington.

  • Agence France-Presse

La justice américaine a temporairement suspendu mardi la mise en ligne de plans numériques permettant de fabriquer des armes à l’aide d’une imprimante 3D, une perspective qui avait ému une partie de la classe politique américaine.

Saisi lundi en urgence, un tribunal fédéral de Seattle a fait droit à la demande des procureurs de huit Etats américains et de la capitale fédérale Washington, qui voulaient empêcher l’accès à ces plans.

Le magistrat Robert Lasnik a indiqué qu’il examinerait le dossier sur le fond lors d’une nouvelle audience le 10 août.

Le groupe visé par les procureurs, Defense Distributed, semble toutefois avoir pris tout le monde de court: son fondateur a, en effet, déclaré qu’il avait déjà publié les plans sur internet.

Fin juin, après une longue bataille judiciaire, le gouvernement fédéral avait autorisé Defense Distributed à mettre en ligne des schémas numériques permettant de fabriquer depuis chez soi une arme à partir d’une imprimante 3D.

L’objet est en plastique mais fonctionne comme une arme bien réelle. Il est potentiellement intraçable et indétectable par les détecteurs de métaux.

« L’âge des armes téléchargeables commence réellement », promet le site du groupe, fondé par Cody Wilson, un libertarien âgé de 30 ans.

Officiellement, la mise en ligne des programmes d’instruction devait intervenir le 1er août. Mais M. Wilson a indiqué mardi au magazine Wired qu’il avait déjà publié les schémas le 27 juillet. Et, selon la revue, ils ont déjà été « téléchargés des milliers de fois ».

« Il est simplement fou de donner aux criminels les outils pour imprimer en 3D des armes intraçables et indétectables rien qu’en appuyant sur un bouton », s’est insurgée Barbara Underwood, procureure de l’Etat de New York, qui s’est jointe à la procédure devant la justice.

Cody Wilson ne compte pas se laisser faire.

« J’ai l’intention d’aller devant la justice », a-t-il déclaré à Wired. « Les Américains ont le droit incontestable de partager cette information ».

Une vingtaine de procureurs d’Etat ont également écrit à l’administration Trump pour dénoncer l’accord passé avec Defense Distributed, qu’ils considèrent comme « profondément dangereux » et de nature à « avoir un impact sans précédent sur la sécurité publique ».

Les Etats-Unis, où environ 30.000 personnes meurent chaque année à cause d’armes à feu, sont déjà profondément divisés sur la question de la réglementation sur les armes personnelles, notamment à cause des nombreuses fusillades de masse, souvent perpétrées avec des armes achetées légalement.

Trump consulte la NRA

 

Plus surprenant, Donald Trump lui-même a semblé s’opposer à ce nouveau moyen de s’armer.

« Je me penche sur cette affaire d’armes en plastique en 3D vendues au grand public. J’ai déjà parlé à la NRA, cela ne semble pas faire grand sens », a-t-il indiqué mardi sur Twitter.

La NRA, le principal lobby des armes à feu, ne s’est pas encore exprimée sur le sujet mais ne devrait pas voir d’un bon oeil l’arrivée de cette concurrence.

Un porte-parole de la Maison-Blanche a affirmé mardi qu’il était « actuellement illégal de posséder ou de fabriquer une arme à feu en plastique quelle qu’elle soit, y compris celles fabriquées par une imprimante 3D ».

« Le gouvernement soutient cette loi qui a presque 20 ans », a ajouté Hogan Gidley. « Nous allons continuer d’examiner toutes les options à notre disposition pour faire le nécessaire pour protéger les Américains tout en soutenant les premier et deuxième amendements » de la Constitution.

Le décalage entre le tweet du président et l’accord passé par son administration n’a pas manqué de faire tiquer l’opposition démocrate, déjà majoritairement favorable à davantage de contrôle.

« En effet, ça ne fait pas grand sens. Et ça ne fait pas grand sens que VOTRE ministère de la Justice et VOTRE département d’Etat aient autorisé la mise à disposition du public d’armes imprimables en 3D », a commenté Ed Markey, sénateur du Massachusetts.

La majorité républicaine, opposée à un contrôle renforcé des armes mais proche de la NRA, restait plutôt discrète sur ce sujet.

Cody Wilson a lancé son combat en 2013, quand il a publié les plans du « Liberator ». Tout en plastique, l’objet, qui a l’apparence d’un jouet, pouvait tirer une seule balle.

Ces schémas ont été téléchargés 100 000 fois avant que la police fédérale ne mette fin à leur libre accès.

Originaire de l’Arkansas et imprégné de la culture sudiste des armes, Cody Wilson entend faire de son projet Defense Distributed « un WikiLeaks des armes ».

L’homme ajoute avoir été totalement séduit par les possibilités qu’offrent les imprimantes 3D.

Cette technologie révolutionnaire, également connue sous le nom de fabrication additive parce qu’elle consiste à superposer des couches successives pour former l’objet désiré, permet de confectionner chez soi, avec une imprimante en trois dimensions, toutes sortes d’objets, en métal, aluminium ou plastique.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le sans gluten pour enfants n’est pas forcément meilleur


Suivre un régime sans gluten sans avoir une maladie coeliaque, une sensibilité, une intolérance au gluten croyant que c’est mieux, il est peut-être temps d’y réfléchir si en plus, on soumet les enfants au même régime. L’industrie alimentaire est faite pour faire de l’argent et la tendance « sans » elle l’a très bien comprise. Bref, les aliments industrialisés sans gluten ne sont vraiment pas meilleurs pour la santé.
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Le sans gluten pour enfants n’est pas forcément meilleur

 

Environ 80% des produits sans gluten destinés aux... (PHOTO REUTERS)

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Environ 80% des produits sans gluten destinés aux enfants présentent un taux de sucre élevé.

PHOTO REUTERS

 

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Toronto

Même si certains leur attribuent une aura de santé, souvent surfaite, les aliments sans gluten commercialisés pour les enfants sont par ailleurs riches en sucre et leur valeur nutritionnelle n’est pas supérieure à celle des produits réguliers, conclut une étude.

Sans compter que ces aliments sans gluten sont généralement plus chers que les produits ordinaires…

Environ un enfant sur cent doit éviter les aliments contenant du gluten – une protéine du blé, de l’orge, du seigle et de l’avoine – à cause de la maladie coeliaque, un trouble auto-immun qui peut causer de graves dommages à l’intestin grêle. Or, certains parents optent pour des aliments sans gluten même si leur enfant ne présente pas cette condition: ils croient que ces produits sont meilleurs pour la santé, explique la chercheuse Charlene Elliott, de l’Université de Calgary.

«Pour de nombreux consommateurs, le « sans gluten » est le nouveau « meilleur pour vous », explique Mme Elliott, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques de commercialisation des produits alimentaires pour la santé des enfants. Mais quand vous regardez le profil nutritionnel des aliments sans gluten emballés, ce n’est pas le cas.»

Les parents d’enfants intolérants ou sensibles au gluten («intolérance non coeliaque»), ainsi que ceux qui achètent des produits sans gluten pour d’autres raisons de santé, doivent soigneusement lire les étiquettes, prévient Mme Elliott: environ 80% de ces produits sans gluten destinés aux enfants présentent un taux de sucre élevé.

L’étude, publiée en ligne lundi dans la revue Pediatrics, a examiné le contenu nutritionnel de 374 produits ciblant les enfants et achetés dans deux des plus grandes chaînes de supermarchés de Calgary; les chercheurs ont comparé les aliments emballés réguliers avec ceux qui se proclament «sans gluten».

La professeure Elliott a découvert qu’en raison de niveaux élevés de sucre, de sodium ou de gras, 88% des produits sans gluten peuvent être considérés comme des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle, selon les critères de l’Organisation panaméricaine de la santé. Beaucoup de ces aliments présentaient également des taux de protéines plus faibles que les autres.

«Cela complique le travail des parents d’enfants intolérants au gluten, mais cela a aussi des implications pour les parents qui croient, à tort, que des produits sans gluten seront meilleurs pour la santé», indique Mme Elliott.

Un marché qui explose

Les ventes d’aliments sans gluten devraient dépasser 2 milliards $ d’ici 2020 aux États-Unis seulement, soit une augmentation de près de 400 millions $ depuis 2015.

«Si vous consultez les études commerciales, le « sans gluten » est une sorte de nouvelle tendance qu’il faut suivre parce qu’elle exploite le filon des aliments « sans », qui attirent tant les consommateurs – comme dans « sans colorants artificiels », « sans saveurs artificielles », « sans antibiotiques »», explique Mme Elliott.

Selon un rapport publié en 2017 par le groupe Hartman, de Washington, qui suit les grandes tendances du marché, seulement 6% des consommateurs qui achètent des produits sans gluten le font pour des raisons d’intolérance ou de sensibilité à cette protéine des céréales.

Dans un sondage représentatif à l’échelle nationale, plus d’un tiers des répondants ont déclaré se tourner vers de tels produits parce qu’ils voulaient «essayer quelque chose de nouveau»; 30% parce qu’ils considèrent que ces aliments sont plus sains; et 23% parce qu’ils croient qu’un régime sans gluten les aidera à perdre du poids. 19% des répondants ont par ailleurs déclaré qu’ils expérimentaient un nouveau régime alimentaire, tandis que 14% pensaient que les aliments sans gluten avaient meilleur goût.

«Il y a donc une foule d’autres motifs, qui n’ont absolument rien à voir avec une véritable intolérance au gluten, mais plutôt un lien avec le marketing», souligne Mme Elliott.

Quand la chercheuse a commencé à mener une étude sur les aliments destinés aux enfants, il y a plus de dix ans, le «sans gluten» n’était même pas une catégorie perceptible.

«Aujourd’hui, près d’un produit sur cinq que nous avons acheté et qui était destiné aux enfants se proclamait »sans gluten«, ce qui représente une énorme augmentation, en très peu de temps.

«Il est important de déboulonner l’hypothèse selon laquelle les aliments sans gluten équivalent nécessairement à des aliments sains: si cette affirmation a constitué un excellent outil de vente pour l’industrie alimentaire, elle ne contribue guère, par ailleurs, à la santé publique.»

http://www.lapresse.ca/

Ordonnances de lunettes et de lentilles cornéennes: tout ne peut pas être fait en ligne


Personnellement, je ne risquerais jamais d’acheter des lunettes en ligne. Des lunettes mal ajustées peut causer en plus de l’inconfort, des maux de tête et de la fatigue visuelle
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Ordonnances de lunettes et de lentilles cornéennes: tout ne peut pas être fait en ligne

 

KWANGMOOZAA VIA GETTY IMAGES

Un mauvais ajustement des lunettes ou des lentilles cornéennes peut causer de sérieux maux de tête, au sens propre comme au sens figuré.

Alors que la vente de lunettes et de lentilles en ligne est en constante croissance depuis les dernières années, le Bureau de la concurrence a mis en garde, la semaine dernière, les gouvernements contre la réglementation dans l’industrie de la lunetterie, et son incidence éventuelle sur la capacité des consommateurs à obtenir des produits de prescription en ligne.

Le Bureau craint que la réglementation en place ne limite les avantages que le consommateur peut retirer de cette vente en ligne en termes de prix, de choix, d’innovation et d’accès aux produits.

En limitant son analyse à la seule question concurrentielle, le Bureau de la concurrence néglige l’aspect essentiel qui devrait retenir l’attention des autorités, soit celui de la qualité des soins prodigués aux personnes nécessitant une orthèse visuelle. Telle que l’affirme l’Association canadienne des optométristes, appuyée par de nombreux organismes de réglementation provinciaux (Nouvelle-Écosse, Ontario, Saskatchewan, Colombie-Britannique, Québec), la vente non réglementée d’articles de lunetterie en ligne pourrait compromettre les soins qui doivent être offerts.

Un mauvais ajustement des lunettes ou des lentilles cornéennes peut en effet causer de sérieux maux de tête, au sens propre comme au sens figuré.

D’une part, le client ne peut avoir la garantie d’un bon ajustement lorsqu’il commande en ligne, ce qui peut entraîner au final une facture plus élevée s’il faut commander à nouveau, ou une dépense inutile si les produits commandés ne sont pas portés faute d’un ajustement adéquat.

D’autre part, un mauvais ajustement peut causer des symptômes désagréables, tels que de l’inconfort, de la fatigue visuelle et des maux de tête. Le manque d’encadrement notamment en lentilles cornéennes peut avoir des conséquences importantes sur l’intégrité physique de l’œil. Les opticiens d’ordonnance, tout comme les optométristes, ont une responsabilité déontologique d’assurer la protection du public imposée par l’État, que les entreprises de vente en ligne n’ont pas.

Cette absence de protection peut représenter un risque pour les personnes présentant des prescriptions complexes, de jeunes enfants, des aînés ou des personnes vulnérables.

Il faut également préciser que, pour les opticiens d’ordonnance, une personne qui se procure des lunettes ou des lentilles cornéennes n’est pas un consommateur – comme l’entend le Bureau de la concurrence – mais bien un client au service duquel ils sont et auquel ils doivent offrir une orthèse visuelle qui améliore son bien-être et sa qualité de vie. Il est dommage de croire qu’en 2018, une personne n’a pas besoin de la même qualité de services pour obtenir une orthèse visuelle qu’avant la venue de la vente en ligne.

Il importe donc de rappeler une chose importante au sujet du commerce en ligne dans le secteur de la lunetterie: tout ne peut pas se faire en ligne.

En contrepartie des arguments amenés par le Bureau de la concurrence, il est essentiel de porter à l’attention de la population ces éléments de protection des personnes, voire de santé publique, afin que tous puissent y voir clair lorsque vient le temps de faire un choix concernant la santé oculovisuelle ou d’évaluer la réglementation qui l’entoure.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

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