Le grand pas


Cette peur d’avancer pour un vrai changement, je crois que nous l’avons probablement tous ressenti un jour ou l’autre. Cela me fait penser à mon petit frère. Après un voyage à Halifax, revenu au Québec, il a décidé de tout laisser, un emploi, un logement agréable, ses amis pour une nouvelle vie à 54 ans sans savoir s’il se trouverait un emploi. Moi, je ne le ferais pas sans assurance de survivre. Il a eu des encouragements, car là-bas, en plus, il pouvait avoir plus de possibilités en opéra. Il s’est trouvé du travail pour quelques mois, une chambre et il semble beaucoup plus heureux, car il a osé faire le grand pas.
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Le grand pas

 

«N’ayez pas peur de faire un grand pas si on vous l’indique. Vous ne pouvez pas traverser un gouffre en deux petits sauts»
 
David Lloyd George

Le Saviez-Vous ► Pourquoi l’Australie a-t-elle été découverte si tard par les Européens?


Je me demande, si les indigènes d’Australie ont regretté comme les Amérindiens, tout le changement qu’à apporter l’Europe sur leur environnement. ? Si l’Australie n’a pas été découvert avant c’est avant tout une question d’argent et de commerce. En plus, ce que connaissaient les navigateurs de ce pays était terne.
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Pourquoi l’Australie a-t-elle été découverte si tard par les Européens?

 

 

La côte nord-ouest de l'Australie prise depuis la station spatiale internationale. Photo NASA/EarthKAM.org

La côte nord-ouest de l’Australie prise depuis la station spatiale internationale. Photo NASA/EarthKAM.org

Quora — Traduit par Iris Engintalay

L’Australie n’a vu son premier Européen qu’un siècle après l’Amérique.

 

Réplique du Duyfken, en 2006. Photo Rupert Gerritsen CC BY-SA via wikicommons

Pourquoi l’Australie a-t-elle été découverte si tard par les Européens alors que le tour du monde avait été fait en 1522 et que l’Asie du Sud-Est a été une plaque tournante du commerce pendant des siècles?

La réponse de Bernard Doyle, Australien de cinquième génération et fasciné par le reste du monde.

L’explorateur néerlandais Willem Janzoon est le premier Européen à avoir mis le pied en Australie à bord du Duyfken en 1606, soit un peu plus d’un siècle après la découverte du continent américain (si l’on ne tient pas compte de possibles voyages antérieurs de Vikings en Amérique du Nord). Ce délai peut sembler étonnamment long, mais si l’on pense aux dangers que représentait la traversée de l’océan au XVIe siècle et au sous-développement de la navigation à cette époque, ce n’est pas si surprenant. Bien que la péninsule malaise ait été marquée par une forte activité commerciale des Portugais à partir de 1511 et des Néerlandais à Java autour de 1600, ce n’est que lorsque Willem Janzoon débarque dans la région du cap York que les Européens apprennent l’existence de l’Australie. Et jusqu’à la première expédition de James Cook 160 ans plus tard (1768-1770), ils n’auront pas d’idée précise de sa forme ni de ses dimensions.

La première colonie européenne en Australie n’apparaît qu’en 1788, soit 182 ans après sa découverte. Comment l’expliquer?

Des voyages à visée uniquement commerciale

La première et principale raison est que les voyages d’exploration étaient alors uniquement à visée commerciale. Pendant des milliers d’années, le commerce lucratif entre l’Europe et l’Asie s’est effectué par voie terrestre, via la route de la soie ou au travers du golfe Persique. En 1453, Constantinople tombe aux mains des Ottomans, qui commencent à percevoir de lourds impôts sur les marchandises qui passent par leurs territoires. C’est la recherche d’autres routes vers l’Asie qui donne son élan à ce que l’on appelle «l’Âge des découvertes». À l’origine, ces découvertes sont essentiellement axées sur le commerce. Armer des navires est coûteux et les voyages en haute mer sont dangereux. Une fois que les routes maritimes vers l’Inde et les Indes orientales ont été cartographiées, l’accent se porte sur le commerce et la conquête. Les commerçants ne sont guère disposés à envoyer de coûteux navires dans de nouveaux voyages exploratoires alors qu’ils peuvent tirer de vastes profits des terres déjà découvertes. À cette époque, les épices valent littéralement leur pesant d’or.

C’est le commerce qui mène à la cartographie des côtes ouest, sud et nord de l’Australie.

Au début du XVIIe siècle, les Néerlandais commencent à s’impliquer activement dans le commerce en Asie, principalement autour de Java et de la péninsule malaise.

Hendrik Brouwer. | Domaine public via Wikimedia.

Voici Hendrik Brouwer, un navigateur néerlandais qui deviendra plus tard gouverneur des Indes orientales. En 1610, il découvre qu’en naviguant à des latitudes situées entre les 40e et 50e parallèles dans l’hémisphère Sud, la traversée de l’océan Indien est beaucoup plus rapide, passant d’un an à six mois. Cet itinéraire est alors baptisé la route de Brouwer, avant de devenir les Quarantièmes Rugissants.

Un problème de longitude

S’il était facile de connaître sa latitude (position au nord ou au sud de l’Équateur), il était beaucoup plus difficile de déterminer sa longitude (position à l’est ou à l’ouest du méridien de Greenwich) et ce n’est que dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle que le problème est finalement résolu. C’est pourquoi de nombreux navires néerlandais dérivent trop à l’est, se retrouvant sur la côte ouest, nord ou sud de l’Australie, un pays désolé, à la population primitive et sans opportunité de faire du commerce.

Les Néerlandais effectuent quelques voyages d’exploration. On retient surtout le navigateur Abel Tasman, à qui l’on doit la découverte de régions de la Tasmanie et de la Nouvelle-Zélande lors d’une expédition en 1644. Après 1644, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales décourage activement la poursuite de l’exploration du continent australien, considérée comme trop coûteuse et peu susceptible de générer des profits. La carte de l’Australie de 1644 restera donc la même jusqu’au premier voyage de James Cook, 126 ans plus tard.

Un lieu idéal pour déporter des criminels

Les autres nations européennes sont occupées ailleurs. À cette époque, l’Espagne et le Portugal sont en déclin et font du commerce dans des régions d’Asie très éloignées de l’Australie; il n’y a donc aucune chance qu’ils explorent le pays, et encore moins qu’ils s’y installent. La France, quant à elle, est occupée à commercer et explorer en Amérique du Nord et en Inde, et n’a donc aucun intérêt à partir à la découverte de l’Australie.

Melchisedech Thevenot (1620?-1692): Hollandia Nova detecta 1644; Terre Australe decouverte l’an 1644, basé sur la carte du cartographe néerlandais Joan Blaeu. Domaine public via Wikimedia commons.

Du débarquement de Willem Janzoon en 1606 jusqu’à l’exploration de la côte est de l’Australie par James Cook, l’Australie (alors connue sous le nom de Nouvelle-Hollande) est perçue comme un endroit désolé au bout du monde, sans perspectives de commerce ou d’implantation. La visée des voyages de Cook est explicitement scientifique et exploratoire.

Photo DR.

Cook a publié un récit très lu de ses trois voyages, et dans sa description de la côte est de l’Australie, il explique avec enthousiasme comment elle peut être transformée pour l’agriculture. Après la perte des colonies américaines en 1776, l’Angleterre a besoin d’un endroit où envoyer ses prisonniers. À la lecture de la glorieuse description de Cook de la côte est de l’Australie (baptisée Nouvelle-Galles-du-Sud par l’explorateur) et étant donné son isolement, le gouvernement britannique y verra le lieu idéal où déporter ses criminels.

http://www.slate.fr/

Chirurgie plastique : Youtube, source de… désinformation ?


À moins d’accidents ou une nécessité médicale, je ne suis pas très favorable à la chirurgie esthétique en générale. Enfin, ceux qui veulent y recourir, ce serait une mauvaise idée d’aller voir sur YouTube, car d’après les spécialistes beaucoup de vidéos sont truffés d’erreur et fait par des gens non qualifiés alors que les plus sérieuses fait par des professionnels sont tout autant une question de marketing
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Chirurgie plastique : Youtube, source de… désinformation ?

 

 

hugo_34/shutterstock.com

Certaines vidéos publiées sur Youtube sur la chirurgie esthétique faciale seraient truffées d’erreurs. A l’origine ? Un contenu créé par des professionnels du marketing plus que du médical.

Selon des chercheurs du New Jersey (Etats Unis), beaucoup de vidéos mises en ligne sur Youtube à propos de la chirurgie esthétique faciale seraient un puits de désinformation. Pour le prouver, l’équipe du Pr Boris Paskhover, spécialisé dans la chirurgie plastique réparatrice de la face, a passé en revue les 240 vidéos les plus vues sur le sujet. Au total, ces publications ont fait 160 millions de vues sur la plateforme internet.

L’accès à ces supports est on ne peut plus simple, si l’on souhaite s’informer sur cette chirurgie. Les mots-clés à taper pour tomber sur ces vidéos ne sont autres que « augmentation des lèvres », « rhinoplastie », « chirurgie de l’oreille », « lifting »…

Pour évaluer la fiabilité de ces supports, les scientifiques ont utilisé l’échelle DISCERN, spécifique au contenu médical publié sur Youtube ou par d’autres médias.

94 vidéos non médicales

Résultats, « la plupart sont intégrées à des campagnes de marketing menées par des professionnels non qualifiés sur le plan médical », détaillent les scientifiques. Dans le détail, « 94 vidéos ont été élaborées hors secteur médical. Sources d’informations solides, 72 autres vidéos réalisées par des médecins certifiés obtiennent un score relativement élevé sur l’échelle DISCERN ».

« Cependant, même des vidéos mises en lignes par du personnel médical compétent peuvent faire l’objet d’une campagne marketing », rappelle le Pr Paskhover. « Les patients et médecins utilisant Youtube pour sa visée pédagogique doivent se servir de ce média avec précaution, et rester conscients du risque potentiel de désinformation. La majorité des personnes qui postent sur Youtube ont quelque chose à vendre, il ne faut pas l’oublier. »

  • Source : JAMA Facial Plastic Surgery, le 16 août 2018
  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

Rides du front : elles en disent long sur votre santé cardiovasculaire


Les rides profondes seraient un indice pour des maladies cardiovasculaires..Mais bon, même si l’étude s’est étalé presque pendant 20 ans,, il y aussi d’autres paramètres qu’il faut tenir compte
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Rides du front : elles en disent long sur votre santé cardiovasculaire

 

Marie-Céline Ray

Journaliste

 

Les rides du visage ne sont pas que le signe du vieillissement. D’après une nouvelle étude française, plus les rides de votre front sont importantes, plus vous risquez de mourir d’un problème cardiovasculaire.

On savait déjà que certains caractères physiques, comme la calvitie masculine ou les plis du lobe de l’oreille, semblent liés à la santé cardiovasculaire. Au point qu’ils pourraient aider au diagnostic… Cette fois-ci, une étude de l’université du CHU et de l’Inserm de Toulouse, présentée au congrès de la société européenne de cardiologie réunie à Munich pointe du doigt les rides de votre front.

3.221 volontaires âgés de 32, 42, 52 et 62 ans ont participé à cette étude. Les chercheurs ont noté le nombre de rides sur leur front et leur profondeur, en utilisant une échelle allant de 0 (pas de ride) à 3 (nombreuses rides profondes). Au cours du suivi qui a duré 19 ans 1/2, 233 personnes sont décédées : 2,1 % de ceux qui avaient un score de 0 ; 6,6 % de ceux qui avaient un score de 1 et 15,2 % chez ceux qui avaient un score de 2 ou 3. Ceux qui avaient un score de 2 ou 3 avaient donc six fois plus de risque de mourir que ceux qui avaient un score de 0 et deux fois plus de risque que ceux qui avaient un score de 1.

Un lien possible entre les rides du front et l’athérosclérose des vaisseaux

En ajustant les résultats en fonction de différents paramètres, les différences n’étaient pas significatives, sauf pour les décès qui étaient dus à des problèmes cardiovasculaires : indépendamment de l’âge, il y avait une association significative entre les rides du front et le risque de mourir pour une cause cardiovasculaire.

Comment expliquer ce phénomène ? La formation des rides pourrait être un signe de stress oxydatif et d’altération du collagène, deux facteurs qui influencent aussi l’athérosclérose. Une autre explication est que les vaisseaux du front sont plus sensibles à l’athérosclérose : les rides seraient donc un signe de l’atteinte des vaisseaux !

https://www.futura-sciences.com/

L’amputation de la queue causerait des douleurs au chien sur le long terme


La caudectomie est une barbarie extrême. L’amputation de queue de certains animaux. Quelques chiens de race subissent cette amputation pour être dans les critères de l’espèce souvent recommandé dès leur très jeune âge. Il serait prouvé que couper la queue d’un chien aurait des effets secondaires un peu comme une douleur fantôme chez l’humain.
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L’amputation de la queue causerait des douleurs au chien sur le long terme

 

La caudectomie, ou coupe de queue, fait partie des pratiques ancestrales des éleveurs de chiens, en particulier pour certaines races, où c’était systématique

Or, des études sur différentes espèces tendent à montrer que cette pratique a des effets secondaires neurologiques importants. Voici un petit rappel de ce qu’est réellement la caudectomie, ses origines, ses conséquences, et les aspects légaux !

La caudectomie, ou coupe de queue, fait partie des pratiques ancestrales des éleveurs de chiens, en particulier pour certaines races, où c’était systématique. Or, des études sur différentes espèces tendent à montrer que cette pratique a des effets secondaires neurologiques importants. Voici un petit rappel de ce qu’est réellement la caudectomie, ses origines, ses conséquences, et les aspects légaux !

La caudectomie, une histoire de pratiques ancestrales

A l’origine, cette pratique était issue d’un certain nombre de croyances : couper la queue rendrait les reins plus forts, ou encore éviterait les blessures dans des fourrés épais au cours de la chasse. Au XVIIème siècle déjà, on recommendait déjà de couper la queue des chiots âgés de 6 semaines à deux mois.

De nombreuses mutilations de ce type sont pratiquées, depuis longtemps : en premier, la caudectomie et l’otectomie (coupe des oreilles), mais on citera aussi l’ablation des cordes vocales, ou le dégriffage chez le chat. En général, il s’agit d’adapter l’animal à nos besoins, ou même simplement notre confort.

Ce n’est que depuis peu que la sensibilité et le bien-être animal sont pris en compte dans ces pratiques, et malgré ces nouveaux paramètres, elles persistent encore année après année !

La caudectomie a des effets secondaires neurologiques

Cette pratique ne concerne d’ailleurs pas que le chien : des espèces de rente peuvent la subir, notamment les porcs et les ruminants. Chez le porc, la coupe de queue est même couramment utilisée en élevage intensif, car on observe beaucoup de comportements stéréotypés, et la coupe de queue réduit les automutilation et les morsures de queue.

Une étude parue en 2016, et présentée par le Dr Sandercock à la rencontre organisé par l’UFAW (Universities Federation for Animal Welfare), s’attarde sur les effets secondaires d’une amputation de la queue. Elle montre que la sensibilité dans le moignon de queue est supérieure à la norme 4 mois après l’opération, ce qui est courant dans les cas d’amputation.

En effet, un névrome se forme après cicatrisation, c’est-à-dire que le nerf qui court normalement dans la queue se développe sous la peau, dans le tissu cicatriciel. Cela augmente très fortement la sensibilité dans cette zone. Chez l’homme, cela explique aussi les douleurs fantômes (qu’on ne peut pas vraiment vérifier chez l’animal).

Le Dr Sandercock affirme pouvoir étendre ces résultats à d’autres espèces sans les avoir étudiées, mais il invite à réaliser d’autres études. Or, une publication similaire est parue en 2018, cette fois-ci sur les vaches, et en analysant la sensibilité tactile et à la température. Naturellement, des résultats similaires ont été observés.

Les chercheurs invitent donc fortement à abandonner ces pratiques coercitives, et à modifier la législation pour les rendre illégales.

https://wamiz.com/chiens/

Un calmar géant a été découvert échoué sur une plage


Généralement, les calmars géants évoluent dans les eaux profondes, mais celui-là est venu mourir en surface. Habituellement, les calmars mesurent autour de 5 mètres, lui en fait le double
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Un calmar géant a été découvert échoué sur une plage

 

Crédits : Daniel Aplin

par Brice Louvet

Partis plonger il y a quelques jours au large de Wellington en Nouvelle-Zélande, trois frères ont fait une rencontre surprenante sur la plage : celle d’un calmar géant de plus de 4 mètres, échoué mais intact.

Vous en avez peut-être aperçu un dans le film En eaux troubles actuellement en salles, ou dans les livres, aux prises avec des cachalots. Dans le monde réel en revanche, ces géants des mers se font très discrets, évoluant principalement en eaux profondes. D’où le caractère exceptionnel de cette découverte.

« Après un plongeon, nous sommes retournés sur la plage et avons pris un mètre, il mesurait 4,2 mètres de long », explique l’un des plongeurs, Daniel Aplin, au New Zealand Herald.

La plupart des calmars mesurent généralement 5 mètres de long, mais certains spécimens peuvent mesurer plus de 10 mètres de long.

Le plongeur Jack Aplin pose aux côtés du calmar géant échoué sur la côte sud de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Photo/Fourni

Malheureusement l’animal a été retrouvé mort. La cause du décès est en revanche inconnue. L’animal ne présentait en effet qu’une simple égratignure, trop petite pour expliquer son trépas. De prochaines analyses menées par l’Institut national de recherche sur l’eau et l’atmosphère de Nouvelle-Zélande (NIWA) pourraient bientôt nous en apprendre davantage.

Si l’animal se faire rare aux yeux des navigateurs et plongeurs, il n’en est pas moins répandu dans tous les océans du monde. Vous le retrouverez (avec beaucoup, beaucoup de chance) dans l’Atlantique Nord, notamment à Terre-Neuve (Canada), en Norvège, au nord des îles britanniques, en Espagne et dans les îles océaniques des Açores et de Madère. Côté Sud, il fréquente également les eaux néo-zélandaises et australiennes.

Quant aux profondeurs, les données manquent. Mais les comportements de plongée du cachalot, son principal prédateur, suggèrent qu’il évolue à entre 300 et 1 000 mètres de profondeur.

Source

https://sciencepost.fr/

Réduire la pollution de l’air ferait autant gagner en espérance de vie que si on éradiquait les cancers du sein et du poumon


Il est trop tard pour faire marche arrière pour les changements climatiques. Cependant, ne rien faire est inacceptable. Ce que nous faire, ce sont des efforts pour ralentir l’inévitable et il y a plusieurs changements que nous pouvons faire et le faire maintenant.
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Réduire la pollution de l’air ferait autant gagner en espérance de vie que si on éradiquait les cancers du sein et du poumon

Les particules fines constituent le cinquième facteur de risque de mortalité en 2015 | KE ATLAS via Unsplash CC License by

Les particules fines constituent le cinquième facteur de risque de mortalité en 2015 | KE ATLAS via Unsplash CC License by

Repéré par Victor Métais

Pour cela, il faudrait agir sur les particules fines.

Repéré sur Quartz

Grandes responsables de la pollution de l’air: les PM2,5, comprenez matières particulières dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres ou, plus couramment, «particules fines». Elles proviennent entre autres des gaz d’échappement, des centrales thermiques, de l’industrie, des feux de forêt…

Selon un rapport publié le 22 août dernier par le journal Environmental Science & Technology Letters, cette forme de pollution réduirait l’espérance de vie mondiale d’une année. Et nous ne sommes pas tous égaux: les habitants des grandes métropoles d’Asie et d’Afrique verraient leur espérance de vie chuter de durées allant de un an et deux mois à un an et onze mois.

Si on parvenait à réduire cette pollution aux niveaux recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé –95% de la population mondiale est exposée à des taux dépassant ces recommandations– on gagnerait, en terme d’espérance de vie, autant que si on éradiquait les cancers du sein et du poumon

4,2 millions de décès par an

Pour arriver à ce résultat, une équipe de chercheurs de plusieurs universités américaines et britanniques –Université du Texas, université de la Colombie-Britannique, université Brigham Young et Imperial College London– a combiné un milliard de données sur la santé et la mortalité des individus de 165 pays dans le rapport «Global Burden of Disease».

Chaque année, l’exposition aux particules fines entraîne 4,2 millions de décès et la perte de 103 millions d’années d’espérance de vie à l’échelle mondiale. Les calculs dévoilent qu’en 1990, 3,5 millions de personnes sont décédées à cause des particules fines, soit 700.000 de moins qu’en 2015.

Ce phénomène est expliqué par «le vieillissement de la population et la hausse de la pollution de l’air dans les pays les moins avancées et les pays en développement.»

http://www.slate.fr/