La tolérance


Nous parlons beaucoup de tolérance depuis quelque temps. Tolérance envers les handicapés, envers les personnes différentes, les religions, les étrangers, ceux avec des problèmes de comportement .. Et j’en passe. La question plutôt serait si nous sommes respectueux envers les gens.
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La tolérance

 

La tolérance ne devrait être qu’un état transitoire, Elle doit mener au respect. Tolérer c’est offenser.

Goethe

17 maitres ou toiletteurs qui méritent de ne pas avoir d’animaux


À moins que ce soit pour une raison médicale, je ne vois vraiment pas l’intérêt de ridiculiser un animal en le mettant au nu ou encore avec des teintures. Tout toiletteur devrait refuser faire ce genre de chose ou tout maitre devrait demander d’être remboursé.
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17 maitres ou toiletteurs qui méritent de ne pas avoir d’animaux

 

https://www.idees-de-genie.fr/

Le Saviez-Vous ► Sans même le savoir, nous avons tous mangé une sécrétion anale du castor !


Alors qu’on rouspète (avec raison) contre la médecine traditionnelle chinoise qui demande des parties ou glandes et autres des animaux, il y a aussi de notre côté des faits assez accablants, sauf et heureusement que nous trouvons des solutions de rechange. En effet, il n’y a pas si longtemps l’industrie alimentaire utilisait des sécrétions anales des castors. Il était utilisé aussi dans certains alcools ainsi qu’en parfumerie.
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Sans même le savoir, nous avons tous mangé une sécrétion anale du castor !

 

castor

Crédits : PxHere

par Yohan Demeure

Saviez-vous que l’industrie alimentaire utilisait du castoréum, une sécrétion issue de glandes anales utilisée par le castor pour marquer son territoire ? Quel est l’ingrédient star contenant cette sécrétion ? L’arôme de vanille !

Le castoréum est une sécrétion huileuse, jaunâtre et odorante produite par des glandes dont sont dotées les deux espèces de castors existantes, à savoir le Castor fiber (Eurasie) et le Castor canadensis (Amérique du Nord). Or, ces glandes s’ouvrent dans le cloaque (organe en forme de canal) de l’animal, situé près du pénis et de l’anus !

Loin de vouloir absolument nous intéresser à l’anatomie du castor, la raison d’évoquer le castoréum est que cette sécrétion est, depuis le début du XXe siècle, massivement utilisée dans l’industrie de l’agroalimentaire pour renforcer les goûts de fraise, de framboise, mais surtout de vanille.

Vous adorez le pudding ou la glace à la vanille ? Vous ingérez donc sûrement du castoréum, mais il faut savoir que cette substance n’est pas toxique. En revanche, le fait est que les arômes de vanille, fraise ou framboise sont utilisés dans une multitude de produits tels que les sirops, les pâtisseries en tout genre, le pain ou encore les alcools comme le whisky !

Cependant, le castoréum trouve d’autres applications, par exemple en parfumerie. En effet, il s’agit de l’une des six matières premières animales de la parfumerie avec le musc, l’ambre gris, la civette, la cire d’abeille et l’hyraceum. Une fois le castoréum dilué, son odeur agressive devient agréablement douce et chaude.

Le castoréum a également été très utilisé en médecine durant l’Antiquité et fut intégré à des traitements médicaux dans le but de soulager ou guérir les fièvres, les maux de tête, les maladies de l’utérus ou encore l’épilepsie. Certains hommes lui prêtaient  aussi des vertus aphrodisiaques qui n’ont jamais vraiment été prouvées.

Néanmoins aujourd’hui, le castoréum est de moins en moins utilisé, que ce soit en parfumerie ou dans l’agroalimentaire, car pour obtenir la fameuse sécrétion, il est nécessaire de tuer l’animal.

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Cette maison vietnamienne a une barrière faite entièrement de vieux téléviseurs


Ce serait peut-être une idée pour Donald Trump et son mur. Le matériel serait sûrement moins cher, quoique pour la solidité, cela est moins certain.
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Cette maison vietnamienne a une barrière faite entièrement de vieux téléviseurs

 

Crédits : Thanh Tien

par  Malaurie Chokoualé

Sur l’île vietnamienne de Hon Thom, une clôture de maison réfléchit le ciel, la pelouse et les passants, mais surtout, attire les regards. Constituée entièrement de vieux téléviseurs, elle a d’abord concentré sur elle l’attention des voisins avant de faire le tour du monde.

Depuis le 3 août dernier, elle est virale sur les réseaux sociaux, Facebook en tête avec le groupe très populaire « Khong so cho » (les Chiens sans peur). En vacances à Hom Thom avec sa famille, un certain Thanh Tien a pris des photos de cette demeure unique. Il est également l’auteur de la première publication, celle qui l’a révélée au reste du pays et du monde.

Désormais, l’enceinte d’écrans est très populaire auprès des touristes et n’en finit pas d’étonner. Tout d’abord, ce qui surprend le plus les gens, c’est ce choix de matériau, qui n’est pas réputé comme étant le plus incassable qui soit. Les gens sont aussi ébahis de voir que cela fonctionne et que la clôture tient toujours debout, résistant aux vents ou aux casseurs.

Si tout le monde est d’accord pour saluer l’inventivité de ces habitants, certains ne peuvent s’empêcher de se demander si ces vieux téléviseurs ne représentent pas un danger pour la santé des occupants de la maison qu’elle est censée protéger. Ils parlent par exemple des éléments toxiques, comme le mercure ou le plomb, encore contenus dans les appareils. Pour les propriétaires, les gens qui grincent des dents sont uniquement animé par la jalousie.

Sources : Khong so cho

http://www.ulyces.co/

Penser en savoir plus que son médecin, c’est dangereux


Pour ma part, je ne fais pas confiance aux recettes et remèdes miracle, aux études des anti-vaccins, surtout pas aux conseils des vedettes. Quoique parfois, je fais plus confiance à ma fille qu’au médecin.
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Penser en savoir plus que son médecin, c’est dangereux

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Être trop sûr de soi, ça peut nuire aussi.

Plus de 33 % des Américains (ou un sur trois) croient en savoir plus sur la santé que les docteurs. Ce sont aussi ceux qui sont les plus susceptibles d’être anti-vaccins. Incidemment, ce sont peut-être aussi ceux qui sont les plus à risque de croire les conseils médicaux de leur artiste préféré.

Trois chercheurs en santé publique et en politique ont testé en décembre dernier 1300 personnes, à qui ils ont demandé de comparer leur propre niveau de connaissance sur les causes de l’autisme avec le niveau de connaissances des médecins et des scientifiques. Ils ont ensuite posé à ces personnes une série de questions factuelles sur l’autisme, incluant le lien allégué avec les vaccins.

Leurs résultats se retrouvent dans l’édition d’août de la revue Social Science & Medicine. L’interrogation initiale des chercheurs s’enracinait dans un concept connu des psychologues sous le nom d’effet Dunning-Kruger : c’est la tendance qu’a une personne à sous-estimer son ignorance d’un sujet… ou à surestimer son niveau de connaissance ! Le concept a servi à de nombreuses expériences entourant des débats sur des enjeux controversés et, à l’heure des réseaux sociaux, l’effet Dunning-Kruger a souvent été associé à des discussions stériles au cours desquelles les avis des experts étaient rejetés au profit de « mon opinion ».

Le concept trouve du coup une résonance dans l’étude dont il est question ici : 62 % de ceux qui ont répondu incorrectement aux questions sur l’autisme disaient en savoir autant ou plus que les médecins et les scientifiques, contre seulement 15 % de ceux qui avaient obtenu les bonnes réponses

Au-delà du problème de la vaccination, écrivent les chercheurs, « nous soupçonnons que cet excès de confiance a d’importantes conséquences sur les politiques ».

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les changements climatiques pourrait transformer la planète en «étuve»


Nous sommes devant les conséquences de notre inaction face aux changements climatiques. Cet été, on entend parler presqu’à tous les jours de feux de forêts, inondations, fonte des glaces, chaleurs intenses, animaux en danger, la liste est longue. Et cela est un non-retour. Cependant, pour nos enfants et petits enfants, nous devrions faire des efforts pour que cela arrive trop vite.
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Les changements climatiques pourrait transformer la planète en «étuve»

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

On n’aurait pas fini d’avoir chaud

La transition vers une économie verte est plus que jamais urgente pour la Terre, la pollution due aux énergies fossiles risquant de pousser la planète Bleue dans un état durable et dangereux « d’étuve », ont alerté lundi des chercheurs internationaux.

Si les calottes polaires continuent de fondre, les forêts d’être décimées et les émissions de gaz à effet de serre de battre chaque année des records, la Terre va franchir un point de rupture.

Un basculement qui pourrait intervenir « dans quelques décennies seulement », ont prévenu des scientifiques dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Passer ce seuil signifie, selon eux, « une température de 4 à 5 degrés Celsius plus élevée qu’à la période préindustrielle et un niveau de la mer 10 à 60 mètres plus haut qu’aujourd’hui. »

«Terre étuve»?

« Une Terre étuve est probablement incontrôlable et dangereuse pour beaucoup », selon les conclusions de scientifiques de l’université de Copenhague, de l’Université nationale australienne et de l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique en Allemagne.

Les rivières déborderaient, les ouragans feraient des ravages sur les côtes et les récifs de corail disparaîtraient –le tout avant la fin de ce siècle, voire plus tôt.

Les températures moyennes mondiales dépasseraient celles de toute période interglaciaire –ces cycles séparant deux glaciations– depuis 1,2 million d’années.

La fonte des calottes polaires provoquerait à elle seule une hausse très importante du niveau des océans, engloutissant des régions côtières où habitent des centaines de millions de personnes.

« Des endroits sur Terre deviendront inhabitables si la +Terre étuve+ devient une réalité », met en garde Johan Rockström, directeur du Stockholm Resilience Centre.

Point de rupture

Les chercheurs suggèrent que le point de rupture pourrait être atteint lorsque la température de la Terre sera supérieure de 2 degrés à celle de l’ère préindustrielle. Elle l’est déjà d’un degré et continue d’augmenter à un rythme de 0,17 degré par décennie.

« Un réchauffement de 2 degrés pourrait activer d’importants éléments de rupture, augmentant ainsi encore davantage la température ce qui pourrait activer d’autres éléments de rupture par un effet domino qui pourrait entraîner la Terre vers des températures encore plus élevées », prévient le rapport.

Les experts s’inquiètent également de phénomènes comme les feux de forêts qui se multiplieraient à mesure que la planète se réchauffe et s’assèche.

La méthode

Cette étude a exploité de précédents travaux scientifiques sur les points de rupture de la Terre.

Les scientifiques ont également examiné des périodes lointaines, comme l’ère du Pliocène il y a cinq millions d’années quand le niveau de CO2 dans l’atmosphère était de 400 parties par million (ppm), comme aujourd’hui.

Durant la période du Crétacé –l’ère des dinosaures– il y a quelque 100 millions d’années, le CO2 a même atteint 1 000 ppm en grande partie à cause de l’activité volcanique.

Déterminer qu’une hausse de 2 degrés est un point de non-retour « est nouveau », selon Martin Siegert, co-directeur du Grantham Research Institute on Climate Change de Londres, qui n’était pas impliqué dans l’étude.

Comment l’empêcher?

Il est nécessaire de changer immédiatement de mode de vie pour protéger la Terre, ont averti les chercheurs, expliquant que les énergies fossiles devaient être remplacées par des sources à faibles, voire sans, émissions de CO2.

Ils ont notamment préconisé une meilleure gestion des sols, de meilleures pratiques agricoles, la protection des terres et des côtes ou encore le développement de techniques de capture du CO2, planter des arbres et arrêter la déforestation.

Mais, même en cas d’arrêt des émissions de gaz à effet de serre, la tendance actuelle de réchauffement pourrait déclencher d’autres processus du système terrestre –appelés rétroactions–, faisant davantage monter les températures.

Parmi ces processus: fonte du pergélisol, déforestation, absence de couverture neigeuse dans l’hémisphère nord, de banquise et de calottes polaires.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des difficultés à vous concentrer ? Vous êtes peut-être déshydraté


On parle beaucoup l’importance de s’hydrater cet été, surtout avec les grandes chaleurs. On sait qu’une déshydratation affecte les capacités physiques. Maintenant, il faut savoir que cela affecte aussi nos fonctions cognitives telles que l’humeur, la concentration …
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Des difficultés à vous concentrer ? Vous êtes peut-être déshydraté

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Même une légère déshydratation peut affecter négativement votre performance cognitive, selon une nouvelle méta-analyse publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise.

Des chercheurs du Georgia Institute of Technology (États-Unis) ont examiné les résultats de plus de 30 études sur la déshydratation. Ils constatent aujourd’hui qu’un petit déficit d’eau corporelle suffit à nuire à notre humeur et à notre façon de penser, en particulier quand il s’agit de tâches qui nécessitent un traitement complexe ou une importante concentration.

« Maintenir son attention lors d’une longue réunion, conduire une voiture, ou un travail monotone dans une usine chaude qui vous oblige à rester vigilant, par exemple, explique Mindy Millard-Stafford, co-auteure de l’étude. Les fonctions d’ordre supérieur comme faire des maths sont également altérées ».

Bien qu’il n’y ait pas de règle spécifique, les chercheurs ont constaté que les troubles dus à une légère déshydratation avaient tendance à commencer lorsque les gens perdaient environ 2 % du volume total d’eau dans leur corps.

« Il y a déjà beaucoup de documentation quantitative sur les conséquences d’une perte d’eu dans l’organisme, cela affecte les capacités physiques comme l’endurance musculaire ou votre capacité à réguler la température de votre corps, poursuit la chercheuse. Nous voulions voir si les fonctions cognitives pouvaient également être affectées ».

Bien qu’il n’y ait pas d’exigences quotidiennes spécifiques pour la consommation d’eau, les Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine suggèrent que les hommes devraient consommer environ 3 litres d’eau par jour, tandis que les femmes devraient en consommer environ 2,5 litres. Cela varie d’une personne à l’autre, et inclut toutes les sources d’eau disponibles (nourritures et boissons). L’exposition à la chaleur ou faire un exercice intense augmentera également la quantité d’eau requise pour un bon fonctionnement de l’organisme, tant physique que sur le plan cognitif.

Les personnes âgées peuvent, par ailleurs, se déshydrater plus facilement, car elles perdent la sensation de soif et leurs reins sont moins aptes à concentrer l’urine, ce qui signifie qu’elles retiennent moins de liquide. Les personnes ayant une masse graisseuse élevée sont également plus à risque concernant la déshydratation, car elles ont tendance à avoir moins de réserves d’eau que les personnes plus minces.

Rappelons néanmoins que tout se consomme avec modération – même les substances aussi vitales que l’eau. Boire trop d’eau, c’est-à-dire dépasser les 4 ou 5 litres en un temps réduit (hors activité intense ou période de canicule) diminue le taux de sodium, qui lui-même entraîne une hyper-hydratation qui peut causer un œdème cérébral. Dans les cas les plus graves (au-delà des 15 litres d’eau par jour), des troubles de la conscience ou des crises convulsives pouvant mener au coma peuvent survenir.

Source

https://sciencepost.fr/

Bactéries et champignons sont en constante compétition pour les nutriments


Sous nos pieds, il y a des compétitions sans merci entre les champignons et les bactéries pour acquérir les nutriments pour leur survie et le bien-être de l’écosystème dépendant du type de sol, du climat et s’il y a l’activité humaine ou non.
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Bactéries et champignons sont en constante compétition pour les nutriments

 

Cette étude pourrait permettre de préciser comment les gènes qui conduisent à la résistance aux antibiotiques se propagent. Et de localiser les endroits dans lesquels la production d’antibiotiques naturels est la plus élevée. © Hildebrand/Krolik incollaboration with Campbell Medical Illustration, EMBL

Cette étude pourrait permettre de préciser comment les gènes qui conduisent à la résistance aux antibiotiques se propagent. Et de localiser les endroits dans lesquels la production d’antibiotiques naturels est la plus élevée. © Hildebrand/Krolik incollaboration with Campbell Medical Illustration, EMBL

Nathalie Mayer
Journaliste

 

Sous nos pieds et sans que nous en ayons conscience se déroule une guerre mondiale sans merci. Une guerre qui oppose des bactéries à des champignons qui luttent pour s’approprier les nutriments nécessaires à leur survie.

À première vue, les sols peuvent sembler des milieux morts. Mais ils sont au contraire grouillants de vie. Une vie essentielle notamment à assurer les cycles de nutriments dans les écosystèmes. C’est pourquoi une équipe de chercheurs a mené une étude globale sur les sols. Leurs résultats laissent entendre que bactéries et champignons sont en constante compétition pour les nutriments. Et qu’ils produisent un véritable arsenal d’antibiotiques destinés à prendre l’avantage l’un sur l’autre.

Des résultats obtenus en analysant près de 60.000 échantillons de sol collectés sur quelque 1.450 sites répartis dans le monde entier, mais sélectionnés pour être vierges d’activité humaine. L’étude montre que les sols plus riches en champignons présentent une diversité bactérienne moindre. La présence de champignons encourage par ailleurs celle de bactéries résistantes à certains antibiotiques.

Le microbiome impacté par le climat et les activités humaines

L’étude apporte d’autres informations. La diversité génétique des bactéries est plus importante dans les zones tempérées au climat modéré. Et celles-ci apprécient tout particulièrement les endroits chauds et humides. Les champignons en revanche préfèrent les climats froids et secs. Selon les continents, les populations de champignons prélevées sont différentes.

Enfin, une comparaison avec des échantillons de terrains agricoles ou de jardins révèle des rapports bactéries, champignons, antibiotiques radicalement différents. Une preuve de l’impact des activités humaines sur le microbiome du sol. Avec de conséquences encore inconnues.

https://www.futura-sciences.com/