Encouragement


C’est tellement important les encouragements autant les adultes que les enfants. C’est un besoin pour l’épanouissement de soi. Attention, les encouragements ne devraient pas être accompagnés des mots, mais et si. Comment de fois, j’ai entendu bravo, mais tu aurais pu faire mieux. C’est bien, si tu aurais … Tu aurais eu mieux.
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Encouragement

 

Soyez une personne qui encourage les autres. Le monde est déjà plein de critiques

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains


Dans le passé, il y a eu beaucoup d’expériences faites sur des cobayes à leur insu. Certaines de ces expériences étaient d’une barbarie vraiment effrayantes. Beaucoup des cobayes sont resté avec des séquelles physiques et psychologiques. D’autres sont mort suites aux expériences ou encore se sont suicidé. On a essayé de cacher les faits ou défendre les auteurs de ces recherches.
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Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains

 

Des laboratoires top-secrets mènent depuis des années leurs expériences sur des cobayes humains. Une pratique aussi confidentielle qu’effrayante. Découvrez une séléction des expériences les plus choquants.

Quand la CIA efface la mémoire 

CIA

© REUTERS / LARRY DOWNING

Quand la CIA utilise du LSD pour des expériences sur la conscience

La CIA américaine a mené plusieurs projets pour effacer l’identité: Bluebird (ou Artichoke, 1951-1953) et МК ULTRA (MKSEARCH, année 1950-1960). Les principaux cobayes étaient des patients inertes des cliniques neurologiques, dont la plupart ignoraient tout des expériences menées sur eux. Bluebird avait pour but de créer un sérum de vérité infaillible. En utilisant des substances psychotropes et les électrochocs, les chercheurs provoquaient chez les sujets une amnésie artificielle, leur inculquaient de faux souvenirs et « multipliaient » leur identité.

Le projet MK ULTRA était incomparablement plus coûteux et global. Il étudiait toute la diversité des moyens d’impacter la raison (y compris des enfants): de la biologie à la radiologie. Par exemple, dans le cadre d’un des 149 sous-projets, plus de 1 500 soldats américains recevaient avec leur nourriture des produits psychotropes pour évaluer leur opérationnalité « sous l’emprise des substances ». L’information obtenue dans le cadre de MK ULTRA est utilisée aujourd’hui dans le travail des renseignements, même si en 1972 le projet a été fermé après un scandale et qu’une partie de sa documentation a disparu.

Pour une poignée de shekels 

Le Groenland du sud

© AP PHOTO / NORDFOTO

Un glacier révèle le secret de la base nucléaire secrète US au Groenland

L’armée israélienne a également mené des expériences sur ses soldats: on a appris en 2007 qu’entre 1998 et 2006, dans le cadre des projets secrets Omer-1 et Omer-2, des médecins militaires israéliens cherchaient un vaccin « contre une arme bactériologique similaire à l’anthrax ». Les 716 soldats participant aux expériences n’ont pas été informés des risques, des éventuelles conséquences et il leur était interdit d’évoquer les détails des recherches avec leurs proches.

En 2007, un groupe d’anciens sujets souffrant des conséquences de cette expérience – tumeurs, ulcères, bronchite, épilepsie – s’est adressé au ministère de la Défense pour se plaindre de leur mauvais état de santé. Ils ont été soutenus par le syndicat des médecins et l’organisation Médecins pour les droits de l’homme qui sont allés jusqu’à la Cour suprême pour exiger une enquête. Mais ils ont obtenu l’effet inverse: le tribunal n’a pas seulement décliné la requête mais il a interdit de publier une partie des informations sur l’expérience.

L’armée hésitait entre réagir en disant que rien ne s’était produit et mettre en avant que les soldats avaient accepté eux-mêmes. Il a été déclaré à la presse que les participants aux projets Omer étaient uniquement des volontaires qui savaient dans quoi ils s’engageaient et pouvaient quitter la partie à tout moment. Il a été suggéré aux victimes de s’adresser aux établissements médicaux où leur guérison promettait d’être longue, car les victimes ne disposaient pas de la moindre information sur les effets subis.

Le principal concepteur de l’expérience, le docteur Avigdor Sheferman (ancien directeur de l’Institut israélien de biologie), est parti ensuite au Canada pour mener des recherches identiques dans une compagnie médicale. Les résultats des projets Omer ont été remis à l’armée américaine pour plusieurs centaines de milliers de shekels.

Une véritable ségrégation médicale

Les États-Unis sont leaders de ce genre d’expériences. C’est dans ce pays qu’entre 1932 et 1972 se déroulait une expérience qu’on pourrait considérer à la fois comme un symbole de ségrégation raciale et de barbarie médicale. A Tuskegee, Alabama, le groupe médical sous la direction du docteur Clark Taliaferro avait pour objectif d’étudier tous les stades de la syphilis.

L’étude consistait à suivre un groupe de Noirs déjà contaminés. Pourquoi? Car à cette époque ils étaient encore considérés comme moins instruits et plus influençables. La plupart ignoraient leur maladie – c’était une condition de l’expérience. Toutes les manipulations étaient présentées comme des « soins du mauvais sang ». 76 des 399 participants sont restés en vie à l’issue de l’expérience. 128 personnes sont décédées de la syphilis et de ses complications. 40 hommes ont infecté leur femme et 19 enfants sont nés avec la syphilis.

En 1946 l’expérience a été élargie: une partie des médecins a été envoyée au Guatemala où pendant deux ans ils infectaient sciemment des soldats, des prostituées, des prisonniers, des mendiants ou des malades mentaux – jusqu’à 5 000 personnes au total.

C’est seulement en 1972 après la tribune d’un médecin dans le Washington Star qu’une commission spéciale s’est penchée sur les recherches à Tuskegee pour reconnaître leur illégitimité. Le gouvernement américain a alloué 9 millions de dollars pour aider les survivants, et 25 ans plus tard leurs proches ont entendu les excuses du président Bill Clinton. La trace latino-américaine n’a été découverte qu’en 2010 grâce à la publication des notes du docteur Cutler – l’un de ceux qui travaillaient pour ce programme au Guatemala. 750 victimes guatémaltèques ont porté plainte contre l’université Jones Hopkins, et Barack Obama a présenté ses excuses au peuple du Guatemala en la personne du président Alvaro Colom.

Des épidémies artificielles introduites dans le métro

Les chercheurs américains ne ménageaient pas vraiment leur grande nation. Des chimistes testaient sur les recrues l’effet toxique de l’ypérite (pour améliorer les masques à gaz), ou encore pulvérisaient des composants toxiques sur plusieurs villes canadiennes et américaines. Dans les années 1950, des épidémies artificielles ont été provoquées en Floride et en Géorgie. A la fin des années 1960, on a testé dans le métro de New York et de Chicago la vulnérabilité des passagers aux attaques biochimiques cachées en envoyant sous terre la bactérie Bacillus subtilis. En 1963-1969, le Pentagone a lancé sans avertissement sur les navires de sa marine plusieurs types d’armes chimiques et bactériologiques.

Les analystes de la radiation soignaient à différentes époques les adénoïdes avec des barres de radium et le cancer de l’estomac (les diagnostics étaient faux) avec des injections de plutonium, nourrissaient des futures mères avec des sels de fer radioactif sous la forme d’une boisson de vitamines, faisaient exploser des bombes atomiques dans le Nevada et sur les îles Marshall, testaient l’iode radioactif sur les femmes enceintes et en nourrissaient les nouveau-nés.

Des orphelins-cobayes

Les enfants ont toujours été les sujets les plus convoités par les chercheurs.

« L’étude de l’effet des jugements de valeur sur la fluidité verbale des enfants » réalisée en 1939 à l’université de l’Iowa, connue comme « Monster study », est une expérience horrible même si elle n’a pas provoqué de nombreuses morts ni d’invalidités et impliquait seulement une influence verbale.

Le psychologue Wendell Johnson et son aspirante Mary Tudor ont sélectionné dans un orphelinat 22 enfants de différents âges, et dans les cinq mois qui ont suivi Tudor rendait régulièrement visite à chacun d’entre eux pour une conversation de 45 minutes. Certains appréciaient ces échanges car Mary les félicitait pour leur capacité de lecture et leur élocution. Mais d’autres enfants, après quelques visites, ont commencé à éprouver des problèmes d’élocution, de comportement et de réussite à l’école parce que Tudor se moquait d’eux et leur reprochait de faire des fautes verbales.

Il faut dire que Johnson était guidé par un intérêt tout à fait scientifique: les véritables causes du bégaiement n’ont toujours pas été établies. Il supposait qu’il était possible de provoquer un bégaiement même en l’absence de prédispositions physiologiques.

Les successeurs de Johnson et de Tudor jugent que les travaux de ces derniers sont les plus exhaustifs sur le bégaiement, y compris les premières informations qu’ils ont pu recueillir sur le rôle des sentiments et des pensées du bégayant. Par contre, les enfants traumatisés ont vécu avec leurs complexes toute leur vie.

A l’issue de l’expérience, Mary Tudor est revenue plusieurs fois à l’orphelinat pour se repentir, espérant redonner aux enfants leur estime de soi. L’université, pour sa part, a tenu secrètes ces recherches jusqu’en 2001, date à laquelle la presse en a pris connaissance: l’établissement a alors présenté des excuses officielles aux victimes. En 2003, six d’entre elles ont saisi le parquet de l’État pour exiger de les indemniser pour préjudice moral. Quatre ans plus tard, ils ont obtenu 925 000 dollars pour tous les plaignants.

Une expérimentation pour éradiquer l’homosexualité dans un pays

Les victimes des expériences homophobes d’Aubrey Levin pourront difficilement compter sur une indemnité ou même une enquête officielle. Entre 1970 et 1989, l’armée sud-africaine faisait l’objet d’un « nettoyage » des recrues homosexuels. Les données officielles parlent de milliers de victimes mais nul ne connaît le chiffre réel. L’information sur ce programme a été révélée en 1995 dans le journal sud-africain Daily Mail and Guardian. Dans une interview le responsable du projet, ex-psychiatre en chef d’un hôpital militaire Aubrey Levin, affirmait:

« Nous ne considérions pas les gens comme des cobayes. Nous avions seulement des patients qui voulaient guérir et venaient de leur plein gré ». Il disait également pratiquer une « thérapie d’aversion sur les soldats homosexuels, sans pour autant recourir au choc électrique ».

Alors que s’est-il passé en Afrique du Sud à cette époque?

Près de 900 opérations de « réorientation sexuelle » ont eu lieu dans des hôpitaux sud-africains dans les années 1970-1980 dans le cadre de programmes pour éradiquer l’homosexualité. Certains patients étaient « soignés » à l’aide de drogues et d’hormones, d’autres ont subi des méthodes radicales – un traitement d’aversion. Dans le cadre de ce dernier on reproduisait une forme « inadmissible » de conduite (par exemple, l’excitation de l’homosexuel avec des images pornographiques) tout en provoquant des sentiments désagréables (par exemple, un électrochoc), avant de montrer une image positive (photo d’une femme nue) sans électrochoc.

La pratique traditionnelle admet le traitement d’aversion uniquement en dernier recours, et même dans ce cas le sentiment désagréable doit être équivalent à la piqûre d’une aiguille, et non faire voler en l’air les chaussures de l’individu, comme ce fut le cas dans les expériences de Levin. La mesure extrême du projet Aversion était la castration ou un changement forcé de sexe, et beaucoup de ceux qui l’ont subi ont choisi le suicide plutôt que de vivre dans un corps étranger. Finalement, la partie « scientifique » du projet fut un fiasco mais les seuls ennuis que ses instigateurs ont connu étaient avec leur propre conscience.

La conscience par intraveineuse

Certains ignorent que les exploits des chercheurs soviétiques dans l’élaboration de poisons ont même dépassé le niveau atteint par les expériences des nazis. Le « Cabinet spécial » (Laboratoire 1, Laboratoire X, Cellule), laboratoire toxicologique créé en 1921 par la direction du NKVD dirigé par le professeur Grigori Maïranovski, procédait à la recherche de poisons impossibles à identifier. Les expériences étaient menées sur des détenus condamnés à la peine capitale: 10 personnes pour chaque produit (sans compter les expériences sur les animaux).

L’agonie de ceux qui ne mourraient pas immédiatement était suivie pendant 10-14 jours avant de les achever. Le poison recherché a été finalement trouvé: le carbylamine-choline-chloride ou K-2, qui tuait en 15 minutes et sans traces (les médecins légistes indépendants diagnostiquait un décès pour insuffisance cardiaque). Grigori Maïranovski travaillait également sur le « problème de sincérité » pendant les interrogatoires avec des produits médicaux et élaborait des poisons en poussière qui tuaient quand on les respirait…

Au total, le Laboratoire 1 a fait entre 150 et 300 victimes (des criminels mais également des prisonniers de guerre), parmi lesquelles on peut également compter les médecins de la Cellule: des années plus tard Maïranovski, finalement condamné, écrivait que deux de ses collègues avaient mis fin à leur vie, que deux autres avaient perdu la capacité de travailler et que trois étaient devenus alcooliques.

Les testicules de jeunesse éternelle

La création d’un poison idéal sera probablement toujours d’actualité, tout comme la recherche de la pierre philosophale et de la fontaine de jeunesse. Par exemple, le professeur Preobrajenski du Cœur de chien écrit par Mikhaïl Boulgakov, pratiquait une méthode de rajeunissement assez répandue pour les années 1920: son homologue vivant aurait pu être le docteur américain Leo Stanley – à l’exception de leur mentalité. Ce médecin en chef d’une prison de San Quentin (Californie) était un adepte de l’eugénisme et testait différentes méthodes de purification de la race humaine: la chirurgie plastique (car la laideur extérieure provoque la laideur intérieure et inversement), les manipulations des glandes génitales et, pour finir, la stérilisation.

Il a commencé à mener des expériences sur le rajeunissement en 1918 en transplantant aux détenus âgés les testicules de jeunes criminels exécutés. La « matière première » a rapidement commencé à manquer et le docteur s’est alors orienté vers les animaux en utilisant des testicules de boucs, de sangliers et de cerfs. D’après ses rapports, les sujets éprouvaient un « gain de forces et se sentaient mieux » – on ignore s’il s’agissait d’un effet placebo ou d’un véritable rajeunissement mais le docteur promettait la seconde variante.

Un autre but de l’étude était de confirmer l’hypothèse selon laquelle le comportement criminel dépendait des problèmes hormonaux. Pour régler les deux problèmes, il fallait donc stériliser le sujet — 600 détenus ont subi ce traitement jusqu’en 1940. Certains d’entre eux ne voulaient pas avoir d’enfants, d’autres voulaient rajeunir: le docteur Stanley présentait la stérilisation comme un moyen permettant de rajeunir et de guérir, il avait promis à certains un régime de détention plus souple. Cependant, son véritable objectif était de pacifier les gènes « criminels » et l’instinct sexuel qui poussait selon lui le criminel à récidiver. Il a poursuivi ses recherches jusqu’en 1951, et compte tenu de sa contribution à la réforme des établissements médicaux cette activité ne paraît pas absolument insensée.

L’hôpital du docteur Cotton

Contrairement aux recherches d’Henry Cotton, l’élève d’Alzheimer en personne à 30 ans déjà (à partir de 1907) dirigeait un hôpital psychiatrique à Trenton (New Jersey). Le poste de médecin en chef lui accordait de vastes opportunités pour tester en pratique son hypothèse sur l’origine des troubles psychiques. Il estimait que les gens devenaient fous par infection et que le foyer de cette dernière se trouvait avant tout dans les dents malades — très proches du cerveau. Par conséquent, la première procédure subie par les patients de Cotton était l’arrachage de dents.

Si cela ne fonctionnait pas, on continuait de chercher l’infection au hasard (ou par ablation): dans les amygdales, la vésicule biliaire, l’intestin, l’estomac, les testicules, les ovaires… Même la famille de Cotton n’a pas échappé à cette « chirurgie bactériologique » (nom donné par l’auteur de la méthode): il a arraché les dents de son épouse, de ses deux fils et même les siennes. Ce dernier acte avait été précédé par une dépression nerveuse suite à l’ouverture d’une enquête dans sa clinique par une commission du sénat local.

Malgré les données reflétant une efficacité élevée de sa méthode (85% de guérison) diffusées activement par le docteur dans ses discours et ses articles, ainsi que la forte popularité de l’hôpital de Trenton (même les hommes aisés et les célébrités y envoyaient leurs proches pour une grande somme d’argent), en 1924 le conseil de tutelle a senti que quelque chose ne tournait pas rond et a consulté l’université Jones Hopkins. La docteure Phyllis Greenacre envoyée à l’hôpital pour vérifier les statistiques a découvert que seulement 8% des patients de Cotton guérissaient, 41,9% ne ressentaient aucune amélioration et 43,4% mourraient. Sachant que les 8% n’avaient pas subi de soins et que les 43,4% décédés avaient fait les frais de la pratique de Cotton.

L’enquête de la commission créée par le sénat local avait précisément pour but de découvrir les causes de cet état de fait mais elle a à peine eu le temps d’entamer son travail: des collègues de renommée et même des hommes politiques ont pris la défense de Cotton, qui a tranquillement repris son travail pour prendre sa retraite cinq ans plus tard. Personne n’a voulu poursuivre ses recherches.

Les bonnes nouvelles

Virus Zika

© REUTERS / IVAN ALVARADO

Des expériences scientifiques auraient provoqué la recrudescence de Zika

Au courant de l’été 2014, les utilisateurs anglophones de Facebook ont été surpris d’apprendre que 689 003 d’entre eux avaient joué le rôle de cobayes contre leur gré dans une expérience conjointe des chercheurs américains et du réseau social. Les résultats parus dans le magazine Proceedings of the National Academy of Sciences stipulaient:

« Les états émotionnels peuvent être transmis à d’autres individus à travers une infection émotionnelle, après quoi, sans en être conscients, ils peuvent éprouver les mêmes émotions ».

Cela signifie que la bonne et la mauvaise humeur sont contagieuses de la même manière que l’absence d’un contact direct n’empêche pas cette infection. L’expérience était simple: un groupe de sujets recevait dans son fil d’actualité des positifs, l’autre des messages négatifs. Les utilisateurs ont immédiatement réagi: les « heureux » ont commencé à publier des commentaires optimistes et le groupe attaqué par des posts négatifs a commencé à écrire des choses négatives.

Les militants ont critiqué les méthodes des chercheurs et ont même supposé que pour certains, le contenu négatif avait pu être « la dernière goutte » — mais avec autant de probabilité le contenu positif a aussi pu redonner espoir à quelqu’un. Dans l’ensemble, les deux manipulations peuvent être perçues comme un petit pas vers la sophistication des méthodes pour influencer le public. Par conséquent, il faut remettre en question et analyser tout ce qui tombe dans le champ de votre attention, sans oublier la probabilité qu’à chaque instant vous faites peut-être partie d’une expérience.

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En Inde, on enseigne des “cours de bonheur” à l’école !


Une expérience qui vaut le regard, et même prendre l’idée dans d’autres écoles dans le monde. Enseigner le bonheur à l’école est-ce possible ? À Delhi en Inde, on le croit et il semble que des changements positifs s’opèrent auprès des enfants.
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En Inde, on enseigne des “cours de bonheur” à l’école !

 

par Yohan Demeure

Le gouvernement local de la ville de Delhi a mis en place des cours de bonheur pour le bien-être des élèves. En effet, tous les jours, les enfants font des exercices matinaux destinés à les rendre plus heureux.

Si la rentrée des classes en Inde a déjà eu lieu il y a quelques semaines, le programme a été légèrement changé pour de nombreuses écoles de la région de Delhi. Le Washington Post a indiqué dans un article du 22 juillet 2018 que l’Inde, après avoir longtemps entretenu la quête du succès, se préoccupait désormais un peu plus du bien-être des élèves.

Manish Sisodia, ministre de l’Éducation de Delhi, a indiqué via Twitter que les cours de bonheur seront dispensés dans plus d’un millier d’écoles de la région.

Il s’agit concrètement d’une demi-heure « de méditation, d’échange et d’activités basées sur la morale et la gratitude ».

Quelques exemples de contenus ont été rapportés par le Washington Post. Par exemple, un professeur de mathématiques a conté à ses élèves les exploits du célèbre physicien Stephen Hawking malgré sa terrible maladie, ou encore un professeur de sanskrit (langue indienne) a demandé à sa classe de fermer les yeux puis d’imaginer faire quelque chose qui pourrait les rendre heureux.

Après les premières semaines d’application, tout semble se dérouler sans problème. Les élèves apparaissent contents et certains ont évoqué le fait qu’en étant malheureux, le travail en classe ne pouvait pas suivre. Cette mesure, dans le cas où elle serait un jour diffusée dans toute l’Inde, pourrait peut-être inverser la tendance actuelle relevée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans une étude parue en 2017 à savoir qu’un enfant indien sur quatre (âgés de 13 à 15 ans) souffre de dépression.

Sources : MashableMetro Belgique

https://sciencepost.fr/

Les incendies de forêt ont des impacts importants sur l’environnement


Il y a toujours eu des feux de forêt et souvent la nature en a profité pour se régénérer. Avec le réchauffement climatique, les feux sont plus intenses et nombreux. Il y a la Grèce, le Canada en Ontario, le Portugal, la Floride aux États-Unis que des incendies ravagent les territoires chassant tout ce qui vit sur son chemin et brûlant le reste. Cela risque d’accentuer la température et encore bien d’autres inconvénients.
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Les incendies de forêt ont des impacts importants sur l’environnement

 

« Nous assistons présentement aux effets concrets des changements... (REUTERS)

« Nous assistons présentement aux effets concrets des changements climatiques », a déclaré Blair Feltmate, directeur du Centre Intact sur l’adaptation au changement climatique à l’Université de Waterloo. « C’est déjà difficile actuellement, et ça ne fera qu’empirer. »

 

GABRIELE ROY
La Presse Canadienne
Toronto

Les experts estiment que les incendies de forêt comme ceux qui font rage actuellement en Ontario et au Portugal ont des impacts à long terme sur l’environnement, alors que les conditions météorologiques de plus en plus chaudes et sèches rendent elles-mêmes ces catastrophes plus courantes.

Selon le ministère des Ressources naturelles et des Forêts de l’Ontario, 127 incendies de forêt faisaient rage dans cette province dimanche. L’un de ces incendies, baptisé « Parry Sound 33 », s’étend sur une superficie de plus de 110 kilomètres carrés et a forcé des évacuations dans certaines communautés.

« Nous assistons présentement aux effets concrets des changements climatiques », a déclaré Blair Feltmate, directeur du Centre Intact sur l’adaptation au changement climatique à l’Université de Waterloo. « C’est déjà difficile actuellement, et ça ne fera qu’empirer. »

De graves incendies de forêt comme celui de « Parry Sound 33 », qui brûle dans le nord-est de l’Ontario depuis le 18 juillet, peuvent potentiellement consumer toute la végétation et le sol organique dans un secteur, ne laissant que des cendres et des cailloux.

« Je pense que cela se produit actuellement (avec Parry Sound 33): il s’agit d’un incendie assez intense qui élimine presque tout signe de vie dans au moins certaines zones de ce périmètre », estime Merritt Turetsky, professeure à l’Université de Guelph et écologiste de l’écosystème.

De tels incendies dans les zones riches en tourbe peuvent également brûler le sol autour d’arbres calcinés mais restés debout, a-t-elle ajouté.

 « Rien ne retient plus alors ces arbres: un grand coup de vent et ils tombent immédiatement », a expliqué Mme Turetsky, notant d’ailleurs que ce phénomène pourrait constituer un risque pour les résidants qui rentrent chez eux après un incendie de forêt.

L’impression de marcher sur la Lune

La manière dont ces feux consument le sol a également changé ces dernières années, a indiqué Mme Turetsky: par le passé, les incendies laissaient derrière eux des zones de végétation et de matière organique.

« Maintenant, quand nous allons examiner ces parcelles gravement brûlées, nous avons littéralement l’impression de marcher sur la Lune », a-t-elle dit. « C’est une tout autre paire de manches pour que la végétation reprenne ensuite. »

Un sol gravement brûlé peut aussi entraîner une érosion du sol, ce qui cause d’autres problèmes, selon M. Feltmate.

« Lorsque de fortes précipitations se produisent, les arbres sont généralement là pour intervenir entre la pluie et le sol, de sorte que l’eau ne fait qu’asperger la terre », a-t-il expliqué. « Mais lorsque les arbres ne sont plus là, les gouttes de pluie touchent le sol à une vitesse maximale, et cela peut créer une érosion à grande échelle. »

Quand une telle érosion se produit, le sol et les cendres peuvent s’écouler dans les systèmes hydriques, ce qui peut potentiellement « détruire l’habitat » pour les insectes qui vivent dans la région, a indiqué M. Feltmate.

Selon une équipe de chercheurs de l’Alberta, les incendies de forêt pourraient également avoir un impact sur l’eau potable, si des matières préoccupantes pour la santé se retrouvaient dans les eaux souterraines.

Les experts notent toutefois que des incendies de forêt se produisent depuis des siècles et que certains types de végétation en tirent profit. Mais le cycle naturel des incendies est maintenant complètement bouleversé, soutient la professeure Turetsky.

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Hollywood demande de retirer l’étoile de Trump du Walk of Fame


Avec tout le vandalisme et la position du West Hollywood face à Donald Trump, c’est une bonne chose à faire d’enlever son étoile. Imaginez, cela fera des économies pour les réparations qu’ils pourront faire n’ayant plus l’étoile de Trump.. Reste maintenant la décision finale !
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Hollywood demande de retirer l’étoile de Trump du Walk of Fame

 

Le conseil municipal de West Hollywood, quartier de Los Angeles où se situe la célèbre Walk of Fame (Promenades de célébrités), a adopté à l’unanimité une résolution demandant à ce que l’étoile de Donald Trump soit retirée de la célèbre promenade touristique, a annoncé son maire mardi.

L’étoile de Donald Trump, inaugurée en 2007 quand le milliardaire était une vedette de la télévision, grâce à son émission phare The Apprentice, est la cible de vandalisme depuis son entrée en politique.

West Hollywood, commune connue pour sa vie nocturne et sa communauté LGBTQ+, revendique fièrement ses valeurs progressistes, en opposition à la politique du président américain.

Le conseil municipal de West Hollywood demandera donc à la Chambre de Commerce d’Hollywood, responsable de la Walk of Fame, de retirer l’étoile du célèbre boulevard, au nom notamment du « traitement dérangeant des femmes » reproché à Donald Trump, plusieurs fois accusé d’agression sexuelle.

La décision est maintenant dans les mains de la Chambre de Commerce.

En 2015, cette dernière avait refusé d’enlever l’étoile du comique Bill Cosby, reconnu depuis coupable d’agression sexuelle.

En juillet, un homme a détruit à l’aide d’une pioche l’étoile de M. Trump, véritable symbole de succès dans le monde américain du divertissement.

À l’été 2016, un artiste de rue avait déjà emmuré l’étoile du républicain avec des parois de 15 centimètres.

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Charbon végétal activé: un (autre) ingrédient miracle ?


Sur les réseaux, il y a des tas de remèdes et de diètes miracles ou certains trucs que je trouve inquiétant que des gens y croient. Pour le moment, c’est le charbon végétal actif qu’on promet des propriétés étonnantes. Alors qu’en fait, c’est en urgence qu’on emploi avec médecins et infirmières, ou en cuisine pour la déco. Utiliser le charbon pour les dents, pour la digestion, le coeur et autres pourraient être nocifs voir très dangereux
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Charbon végétal activé: un (autre) ingrédient miracle ?

 

Utilisé en poudre, le charbon végétal activé donne... (Photo Thinkstock)

Utilisé en poudre, le charbon végétal activé donne une teinte sombre.

PHOTO THINKSTOCK

 

SAMUEL LAROCHELLE

Collaboration spéciale

La Presse

Lorsque les foodies incorporent du charbon végétal activé à leurs crèmes glacées, sa couleur noire charbon attire invariablement les « J’aime » sur Instagram. Cependant, ses prétendues vertus pour « détoxifier » le corps, blanchir les dents, ralentir le vieillissement et tempérer l’hyperactivité font sourciller les spécialistes.

Qu’est-ce que le charbon végétal activé ?

Du chaume ou du bois (bambou, peuplier, tilleul) ou des coques de noix de coco calcinées à haute température, afin d’obtenir une poudre noire. Par la suite, un deuxième traitement créera du charbon végétal activé poreux.

En cuisine

Depuis environ une décennie, le charbon végétal activé est de plus en plus utilisé par les chefs.

« C’est surtout apprécié pour l’effet visuel et décoratif », explique Jonathan Lapierre, chef exécutif et directeur du restaurant de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec.

Utilisé en poudre, rarement plus d’un quart de gramme par assiette, selon lui, l’ingrédient donne une teinte sombre aux crèmes glacées, aux purées ou aux crèmes sures.

« Son goût est un peu fumé, voire torréfié, précise-t-il. Pour créer une harmonie des saveurs, on peut l’utiliser avec des champignons, des betteraves et tout ce qui a un côté boisé. Par exemple, sur une viande de gibier, on peut ajouter une purée de panais avec de la cendre végétale. »

À l’urgence

Dans un tout autre registre, le charbon végétal activé a de réelles propriétés en cas d’intoxication.

« On insère un tube qui descend dans l’estomac pour infuser le charbon, qui va lier les substances ingérées, afin d’éviter l’absorption des substances toxiques, explique le Dr Alexandre Larocque, urgentologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Dans une solution aqueuse, on incorpore un gramme de charbon activé par kilo du patient, lorsque c’est un enfant. Pour les adultes, on utilise le contenu d’une bouteille prémesurée contenant 50 grammes. »

Grâce au charbon, les substances en question vont ensuite être évacuées dans les selles.

Pas pour faire vomir

L’objectif des urgentologues n’est pas de faire vomir ni de vider l’estomac d’un patient. Si le charbon activé provoque parfois des vomissements, ce n’est toutefois pas l’effet recherché.

« Quand on prend en charge des gens dans un état de conscience altéré et qu’ils vomissent, il y a un risque que ça aille dans leurs poumons, affirme l’urgentologue. On doit donc être prudent. Idéalement, les patients boivent la substance dans un état de conscience normale. »

Dans certains cas, les urgentologues doivent sécuriser les voies respiratoires et intuber un patient pour administrer le charbon.

« Lors d’une tentative de suicide avec des médicaments, le charbon activé peut faire pencher la balance, si on réussit à lier la dose toxique avant son absorption. »

Une question de temps

Qu’il soit question de médicaments, de speed, d’ecstasy ou de cocaïne avalée, le charbon activé s’avère utile seulement si le patient est pris en charge rapidement.

« Pour que ce soit efficace, il faut que la substance soit encore dans l’estomac, idéalement dans les 60 premières minutes, dit le Dr Larocque. Si ça fait des heures, la fenêtre pour décontaminer est très réduite. »

Peu efficace en cas d’intoxication à l’alcool, le charbon activé est carrément inutile avec les drogues consommées par intraveineuse ou par inhalation, puisqu’elles ne se retrouvent pas dans le tube digestif.

Fausses propriétés nutritives

Selon quantité de blogueurs et de personnalités publiques, le charbon végétal activé facilite la digestion, diminue les ballonnements et débarrasse le corps des toxines. Des allégations que rejette la nutritionniste Karine Gravel.

« Aucune donnée scientifique n’appuie ces affirmations, dit-elle. Les gens ont extrapolé l’usage du charbon en cas de désintoxication aux drogues en lui attribuant plusieurs bienfaits associés au fameux grand ménage de son intérieur. » Selon la spécialiste, il s’agit uniquement de marketing pour vendre des produits. « Dire qu’on se débarrasse de toxines, c’est ne pas bien comprendre le métabolisme humain. Le corps est capable de faire le travail tout seul. »

Karine Gravel a consulté une étude sur le charbon végétal activé réalisée auprès de 10 participants. Pour elle, ce serait un non-sens de recommander le produit après une étude si restreinte.

« Avant de faire des recommandations, ça prend plusieurs études importantes qui démontrent une tendance dans la même direction. Pour l’instant, ça n’existe pas. Et les effets à long terme sont inconnus. »

L’urgentologue Alexandre Larocque renchérit en parlant des effets malencontreux de l’usage du charbon activé.

« Quand les gens se font un lavement ou une purge avec le charbon, c’est non nécessaire et potentiellement dommageable. »

Sa collègue nutritionniste poursuit en mettant en garde ceux qui rêvent d’un produit qui guérit tout.

« Certaines personnes attribuent au charbon végétal des propriétés pour la digestion, l’anti-vieillissement, la santé cardiaque et même l’hyperactivité des enfants. Quand c’est trop miraculeux, on devrait lever des drapeaux rouges. »

Blanchir les dents

Le président de l’Ordre des dentistes du Québec, le Dr Barry Bolman, n’est pas un partisan du charbon activé. D’entrée de jeu, il affirme que le produit ne blanchit rien, mais enlève plutôt les taches sur les dents, comme peuvent le faire le dentifrice ou le bicarbonate de soude. Puis, il souligne l’effet dommageable du charbon sur l’émail des dents.

« Le charbon est un abrasif, dit-il. Donc, si on diminue la surface de l’émail, qui protège contre les attaques d’acide et la carie dentaire, on expose la dentine, qui est une autre couche plus jaune et impossible à blanchir. Si les gens utilisent le charbon activé tous les jours, ils vont finir sans dents… »

Il ajoute que l’érosion de la dentine rendra les gens plus sensibles au chaud et au froid, en plus d’augmenter les risques de caries. Le Dr Bolman explique aussi que l’ingestion du charbon végétal activé peut nuire aux effets désirés de certains médicaments, comme ceux qui sont prescrits pour le coeur ou le diabète.

« Ce n’est pas tellement bon pour les personnes qui ont certaines ordonnances, souligne-t-il. Ça peut créer des problèmes sérieux. »

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Redécouverte du plus ancien manuscrit jamais retrouvé de Champlain


Samuel de Champlain était un navigateur et explorateur pour le roi Henri IV. Un manuscrit découvert dans les archives de la Bibliothèque nationale de France. Ce manuscrit serait le plus ancien écrit par Champlain en plus il serait complet. Dans ce manuscrit, il détaillait les possibilités d’implanter une colonie en Amérique du Nord. Il fit des propositions (Canada et États-Unis) Québec (la ville) n’était pas dans ces propositions, mais croyant qu’il était mieux d’être près du fleuve pour aller vers la Chine.
Nuage

 

Redécouverte du plus ancien manuscrit jamais retrouvé de Champlain

 

Samuel de Champlain... (IMAGE TIRÉE DE WIKIPEDIA)

Samuel de Champlain

GABRIEL BÉLAND
La Presse

(Québec) Un mystérieux manuscrit de 1602 qui détaille, au bénéfice du roi, les contours d’une future colonie française en Amérique aurait-il été écrit de la main même de Samuel de Champlain, fondateur de Québec?

C’est ce que croit l’historien français Éric Thierry, qui vient de retrouver le document inédit de 30 pages dans les archives de la Bibliothèque nationale de France. M. Thierry va présenter sa trouvaille vendredi dans le cadre des Rendez-vous d’histoire de Québec.

La découverte n’est pas banale : il s’agirait du plus ancien document retrouvé écrit de la main de Champlain, l’autre étant une carte de la Nouvelle-France qui date de 1607 et qui est conservée à la bibliothèque du Congrès, à Washington.

«Les autres écrits de Champlain, ce sont soit des copies, soit des lettres écrites par un secrétaire. Des documents de sa main, il n’y en a que deux avec le manuscrit que j’ai retrouvé. Et le manuscrit est le plus complet, une trentaine de pages», explique M. Thierry, qui est un spécialiste de la Nouvelle-France et qui a édité les oeuvres complètes de Champlain chez Septentrion.

Contenu du manuscrit

Le document en question nous offre un aperçu inédit des démarches qui ont mené à la colonisation française en Amérique du Nord. La lettre de 1602 ou 1603 précède le premier voyage de Samuel de Champlain dans le fleuve Saint-Laurent. Elle était adressée au roi Henri IV.

Que raconte Champlain à son souverain? Il lui expose les différents scénarios pour l’établissement d’une colonie française en Amérique du Nord, explique Éric Thierry dans un entretien téléphonique.

«À cette époque, Champlain vit à la cour du roi Henri IV, à Paris. Le roi l’a chargé de collecter toutes les informations disponibles sur l’Amérique, parce qu’en 1602, on craint la reprise d’une guerre entre la France et l’Espagne.»

«Henri IV aimerait bien créer une colonie française en Amérique du Nord, de laquelle les Français pourraient attaquer les colonies espagnoles, d’où viennent l’or et l’argent qui rendent l’Espagne particulièrement puissante», poursuit l’historien.

Une photo du manuscrit de 1602 ou 1603 attribué à Samuel de Champlain.

PHOTO FOURNIE PAR LES RENDEZ-VOUS D’HISTOIRE DE QUÉBEC

À la cour, Champlain a accès à la bibliothèque royale. Il peut donc consulter les cartes anglaises et hollandaises qui s’y trouvent. Ami du gouverneur de Dieppe, il fréquente également ce port normand et tend l’oreille aux récits des pêcheurs et navigateurs qui y mouillent. C’est avec tous ces renseignements qu’il écrit sa lettre au roi.

Dans la lettre, il mentionne quatre lieux possibles pour l’établissement d’une colonie française : la baie de Chesapeake, en Virginie, l’embouchure de la rivière Kennebec ou celle de la rivière Penobscot, dans le Maine, et finalement la baie de Fundy.

Le Saint-Laurent vers la Chine

Le fleuve Saint-Laurent, où Champlain fondera finalement Québec en 1608, ne fait pas partie des candidats pour le peuplement. Mais l’explorateur suggère à Henri IV que ce fleuve pourrait être utile aux Français en leur offrant un passage tant convoité vers la Chine.

«L’accès à la Chine, c’est le grand projet de Champlain. Pendant toute sa vie, il va tenter de confirmer ses hypothèses. Et le manuscrit montre qu’il faisait ces hypothèses dès 1602, 1603. De là tout son intérêt», explique M. Thierry.

Champlain est aussi convaincu que la rivière Saguenay mène à la Chine.

«Il va essayer de confirmer ça dès son premier voyage en 1603, quand il va tenter de remonter le Saguenay. Bon, il ne réussira pas à aller très, très loin. Mais il va croire à cette hypothèse toute sa vie.»

Pour ce qui est du Saint-Laurent, Champlain est persuadé que sa source se trouve dans le lac de Zubgara, un plan d’eau que l’on retrouvait sur les cartes de la fin du XVIe siècle. Selon la théorie de l’explorateur, ce lac, situé à l’ouest du continent, donnait naissance à un fleuve qui allait se jeter dans le golfe de Californie.

Une redécouverte

Éric Thierry va présenter le manuscrit vendredi, à 14h, à la Maison de la littérature de Québec. L’historien précise avoir redécouvert le document. Un autre historien, Charles de la Roncière, l’avait repéré en 1904 et attribué à Samuel de Champlain.

«Mais comme il n’avait jamais vraiment travaillé sur Champlain, il ne l’a jamais publié. C’est donc un manuscrit qui n’a pas été exploité par les historiens canadiens comme Marcel Trudel, qui ne connaissait pas ce document.»

Éric Thierry caresse le projet de publier une édition critique du manuscrit au Septentrion.

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