Enfants


Je crois que passent tous dans les deux premières étapes, la dernière cela dépend de chaque enfant. Cependant, quand les parents ne sont plus là, il y a beaucoup de regret de ne pas avoir pris le temps de pardonner et de comprendre les circonstances du temps
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Enfants

 

Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent.

Oscar Wilde

Un chien errant s’incruste lors d’un marathon, la suite fait le tour du monde


C’est aux États-Unis, lors d’un semi-marathon qu’un chien errant viens rejoindre les coureurs. Avec eux, ce chien a fait 21 km en 2 h 30 environ. À chaque poste de sécurité, il a profiter pour se faire gratter le ventre pour ensuite reprendre sa course. Après sa performance, comme tout les coureurs, le chien a eu le droit lui aussi à une médaille. Peut-être que sa famille sera retrouvée leur chien, en attendant, il est de refuge, mais il a déjà des personnes qui veulent l’adopter.
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Un chien errant s’incruste lors d’un marathon, la suite fait le tour du monde

 

Le Saviez-Vous ► Gare à l’allergie au soleil


Il a ceux qui sont sensibles au soleil qui généralement touche les personnes à peau claire. Et il y a aussi ceux qui ont une allergie au soleil qui peut être génétique ou provoquer par certains médicaments.
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Gare à l’allergie au soleil

 

Gare à l'allergie au soleil

Jeudi 2 août 2018.

La sensibilité et l’allergie au soleil sont deux affections cutanées différentes. L’allergie au soleil, plus fréquente qu’il n’y paraît, toucherait 10 à 15% de la population mondiale.

L’allergie au soleil existe réellement

L’allergie au soleil, de son nom médical lucite, existe réellement. D’après une récente étude réalisée par le site She Knows, 10 à 15% de la population mondiale serait même touchée par cette maladie. Il ne faut d’ailleurs pas la confondre avec la sensibilité au soleil, qui se caractérise par une peau fragile qui marque rapidement en cas de forte exposition aux rayons ultra-violets (UV). Autrement dit, la sensibilité au soleil concerne principalement des personnes à la peau claire, qui deviennent rouge écrevisse après quelques heures d’exposition au soleil et ce, malgré une protection solaire.

L’allergie au soleil, également dénommée « éruption lumineuse polymorphe ou photosensibilité  », est provoquée par un processus génétique ou médicamenteux.

L’Organisation mondiale de la santé explique que lorsqu’elles sont exposées au soleil, les cellules cutanées se modifient. L’allergie au soleil apparaît lorsque le système immunitaire d’une personne ne reconnaît pas ces modifications. En rejetant ces cellules cutanées modifiées, le système immunitaire donc provoque la maladie.

L’allergie au soleil n’est pas permanente

Si vous avez développé une allergie au soleil à la suite d’une prise médicamenteuse régulière, vous serez sûrement soulagé d’apprendre que cette affection est le plus souvent éphémère. Il arrive fréquemment qu’une allergie au soleil apparaisse soudainement avant de disparaître après une ou deux années. Dans tous les cas, si vous en constatez des symptômes sur votre corps ou sur celui d’un proche, n’hésitez pas à consulter un médecin.

Plusieurs mesures préventives permettent également d’éviter de contracter une allergie au soleil voire d’en limiter les effets. Quelle que soit la couleur de votre peau, même pour les plus brunes, pensez à vous protéger avec de la crème solaire durant la période estivale. Vous pouvez également éviter de vous exposer aux heures les plus chaudes de la journée, soit généralement entre 11h30 et 15h30. Sachez enfin que plusieurs médicaments interdisent de s’exposer au soleil lors du traitement. Lire les précautions d’utilisation de ces produits pourrait donc aussi aider. 

Flore Desbois

https://www.passeportsante.net/

Des plantes d’intérieur pourraient nous prévenir des dangers dans l’air


Les plantes intérieures n’ont pas beaucoup d’effet sur la qualité de l’air, sauf peut-être s’il y en a une grande quantité. Cependant, les chercheurs croient qu’en trouvant une plante génétiquement modifiée pourrait donner des renseignements sur la qualité de l’air en alertant s’il y a des moisissures ou du gaz radon.
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Des plantes d’intérieur pourraient nous prévenir des dangers dans l’air

Un mur de plantes exotiques

Des chercheurs ont montré que des plantes modifiées génétiquement pour émettre une lueur fluorescente lorsqu’elles entrent en contact avec des composés dans l’air pourraient servir de détecteur « intelligent » de la qualité de l’air dans une maison. Photo : iStock

Si les plantes pouvaient communiquer, quelles informations nous fourniraient-elles? Des chercheurs estiment qu’il serait possible de modifier des plantes d’intérieur pour qu’elles puissent non seulement mesurer la qualité de l’air, mais aussi nous prévenir quand celle-ci se détériore.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Détecter des contaminants dans l’air de nos maisons grâce à nos plantes? Pour certains chercheurs, il s’agit d’une idée qui serait réalisable!

À l’heure actuelle, nos plantes en pots ont surtout un rôle décoratif, bien que des études aient documenté l’effet positif qu’elles exercent sur l’humeur de leur propriétaire. Mais leur rôle dans le contrôle de la qualité de l’air semble exagéré, et il faudrait en fait posséder une grande quantité de plantes d’intérieur pour constater un impact.

Toutefois, les plantes sont de véritables laboratoires de chimie, capables de puiser de l’information sur l’air et sur le sol à un endroit fixe, 24 heures sur 24. Si l’on trouve le moyen de savoir ce qu’elles vivent, cela donnerait accès à une quantité incroyable de données sur l’environnement qui nous entoure.

L’idée de modifier des plantes pour s’en servir comme appareil de détection n’est pas nouvelle. Des chercheurs ont déjà modifié génétiquement un plant de tabac pour qu’il puisse alerter les agriculteurs de la présence de bactéries causant des maladies dans leurs champs ou leurs serres.

L’avertissement était possible grâce à l’ajout à la plante d’un gène qui ne s’active qu’en présence de molécules émises par les bactéries. À leur contact, les feuilles produisent une protéine fluorescente orange, puis émettent une lueur une fois au contact d’une lumière verte.

Des alarmes vertes

Des chercheurs veulent maintenant appliquer ce principe aux plantes de maison. L’objectif serait d’avoir un moyen de détecter facilement les menaces pour la qualité de l’air, comme les moisissures ou le gaz radon.

Les moisissures dans les systèmes de ventilation d’écoles ou d’hôpitaux ont fait les manchettes. Le problème est aussi présent dans certaines maisons. Une exposition prolongée aux moisissures peut entraîner des problèmes respiratoires.

Des chercheurs proposent donc de modifier génétiquement des plantes d’intérieur pour qu’elles produisent, comme pour le tabac, des protéines fluorescentes lorsqu’elles sont exposées aux composés volatils des moisissures.

La technique serait différente pour le radon. Ce gaz radioactif est produit naturellement dans le sol et s’accumule dans les maisons en passant par des fentes dans les fondations. Il est la deuxième cause de cancer du poumon au Canada après la cigarette, et le seul moyen de le détecter est de faire tester sa maison.

Les chercheurs ont donc imaginé une plante qui produirait des protéines fluorescentes, qui cesseraient d’être fluorescentes lorsque le radon est dans l’air.

Ces plantes de maison n’existent pas encore, et il faudra beaucoup de recherches en génétique avant de les créer.

Toutefois, si les chercheurs vont de l’avant, ces plantes pourraient nous donner une grande quantité d’informations sur les produits nocifs dans notre environnement et contribuer à prévenir certaines maladies.

Après les cellulaires et les électroménagers, les plantes de l’avenir pourraient peut-être, elles aussi, devenir « intelligentes ».

https://ici.radio-canada.ca

Les ouragans jouent un rôle dans la sélection naturelle de lézards


Les catastrophes naturelles peuvent être une cause des sélections naturelles. Vous vous souvenez des ouragans Maria, Irma et Harvey qui ont ravagé les îles des Caraïbes et aussi la Floride, Louisiane, et le Texas ? Les lézards qui avaient 3 choses en communs ont pu survivre malgré la force du vent destructeur.
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Les ouragans jouent un rôle dans la sélection naturelle de lézards

Un lézard Anolis carolinensis.

Cette espèce de lézard est physiquement mieux adaptée à survivre à une catastrophe naturelle comme un ouragan, ont observé des chercheurs. Photo : iStock

Une espèce peut-elle évoluer afin de mieux survivre aux vents destructeurs des ouragans? C’est ce que croient des chercheurs après avoir constaté que certains membres d’une espèce de petits lézards des Caraïbes, dotés de caractéristiques précises, sont sortis indemnes du passage d’ouragans.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Jusqu’à maintenant, on croyait les ouragans trop destructeurs pour jouer un rôle dans la sélection naturelle. On estimait que la survie des animaux au passage de catastrophes naturelles était due non pas à l’adaptation, mais surtout à la chance. Un petit lézard des Caraïbes pourrait toutefois changer cette perception.

Et c’est par hasard qu’une équipe de chercheurs français et américains a fait cette découverte. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans la revue Nature.

À l’été 2017, l’équipe se trouvait aux îles Turks et Caicos, dans les Caraïbes, afin d’étudier des populations de lézards anolis, de petits lézards qui vivent dans les arbres.

Leur passage dans les îles Turks et Caicos coïncidait avec une saison des ouragans particulièrement active. D’août à octobre, plusieurs tempêtes, dont le trio Maria, Irma et Harvey, ont ravagé les îles des Caraïbes en plus de frapper la Louisiane, le Texas et la Floride.

Ces ouragans ont forcé les chercheurs à suspendre leurs travaux, mais après quelques mois, ils ont pu retourner sur place pour constater l’impact des tempêtes sur leurs lézards.

Bien que les vents de 200 km/h aient complètement changé le paysage, certains de leurs lézards étaient toujours là, bien vivants. Les chercheurs ont capturé une centaine de survivants pour les étudier.

Les lézards qui ont survécu avaient trois points en commun : de très longs doigts et des pattes arrière plus courtes, et les adultes étaient plus petits que la moyenne enregistrée avant l’ouragan.

Pour les chercheurs, il était possible que ces caractéristiques aient aidé les lézards à s’accrocher et à ne pas être emportés par les vents pendant l’ouragan, contrairement à de plus gros animaux.

Évolution extrême

Une sélection aussi rapide serait une surprise. L’évolution est un procédé extrêmement lent. Pour que la sélection naturelle entraîne une différence chez une espèce, il faut des centaines de milliers d’années, et même là, les différences peuvent être assez subtiles.

Des changements rapides dans l’environnement, tels que ceux provoqués par les changements climatiques, ne laissent pas à ce mécanisme le temps d’agir. Beaucoup d’animaux n’ont pas le temps de s’adapter et disparaissent.

Mais plusieurs animaux ont déjà certaines des qualités nécessaires pour survivre à un brusque changement d’environnement. Ultimement, l’espèce entière évoluera en fonction de ces caractéristiques.

Des lézards dans le vent

Les chercheurs ont par la suite voulu confirmer leur hypothèse en laboratoire.

Un à la fois, ils ont placé les lézards sur un bâton et ont simulé des vents d’ouragan avec une souffleuse à feuilles. En filmant leurs cobayes au ralenti, les chercheurs ont pu observer comment les animaux réagissaient et ont pu déterminer si leurs attributs favorisaient leur survie lors de grands vents.

Par précaution, un filet avait aussi été installé pour empêcher les lézards de se blesser.

Les chercheurs ont pu constater que, soumis à de forts vents, les animaux se plaçaient face aux rafales et s’accrochaient solidement au bâton. Mais, chez certains lézards, les pattes arrière perdaient ensuite leur emprise et ils étaient alors emportés par le vent.

Les scientifiques ont remarqué que les lézards qui avaient de plus longs doigts et de plus petites pattes arrière parvenaient à s’accrocher de manière beaucoup plus efficace que les autres et pouvaient ainsi résister aux vents.

Si ces traits passent à la génération suivante, on aura alors une preuve de la sélection naturelle par ouragans.

Autre exemple

Ce ne serait toutefois pas la première fois que des événements soudains entraînent des changements chez les animaux. Un cas classique, observé à Londres au 18e siècle, a été causé par de la suie provenant de la combustion du charbon.

Les cendres qui recouvraient les arbres ont favorisé la survie de papillons gris qui s’y camouflaient mieux que des papillons blancs, lesquels étaient plus facilement repérables par les oiseaux.

Les chercheurs franco-américains estiment que leurs travaux pourront aider les spécialistes à prévoir comment des écosystèmes pourraient s’adapter aux conditions extrêmes qui semblent de plus en plus fréquentes.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1115917/ouragans-selection-naturelle-lezards-caraibes

Un meurtre de 1974 élucidé grâce aux "Dents de la Mer"?


Le fils de Stephen King se change en enquêteur. En fait, il croit reconnaitre une jeune fille victime d’un crime au Massachusetts, il y a plus de 40 ans grâce au film Les Dents de la Mer de 1974, car elle aurait été une des figurantes. L’enquête est donc relancée par le FBI pour essayer de mettre enfin un nom sur cette inconnue.
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Un meurtre de 1974 élucidé grâce aux « Dents de la Mer »?

 

Le portrait-robot ressemble à la figurante aperçue dans le film de Steven Spielberg © DR.

par Julien Collignon

 

Le fils de l’écrivain Stephen King est convaincu que le film « Les Dents de la Mer » détient la clé d’un mystérieux meurtre datant des années 1970 dans le Massachusetts.

Les requins de Steven Spielberg n’ont peut-être pas encore fini de nous étonner. Ils pourraient mener à la résolution d’une enquête qui tient les Etats-Unis en haleine depuis plus de quarante ans.

L’histoire démarre le 26 juillet 1974, quand une adolescente découvre sur la plage de Provincetown (Massachusetts) le corps d’une inconnue. Elle est mutilée, le crâne défoncé et ses deux mains ont été coupées. Surnommée « la dame des dunes », elle n’a jamais pu être identifiée. Et depuis 44 ans, le crime n’a jamais été résolu.

Mais l’intuition de Joe Hill, le fils de Stephen King, pourrait complètement relancer l’enquête. L’homme est persuadé d’avoir reconnu la victime dans… Les Dents de la Mer, en tant que figurante. La femme apparaît dans une scène filmée sur l’île de Martha’s Vineyard, à seulement une centaine de kilomètres de Provincetown. Et seulement un mois avant la début de l’affaire.

Autre détail troublant: la victime a été retrouvée avec un bandana bleu sur la tête et elle était vêtue d’un jeans. Exactement comme dans le film qui a remporté trois Oscars.

« Et si nous l’avions tous vue? »

Depuis 2015, Joe Hill a mené sa propre enquête, conscient qu’il détenait peut-être quelque chose. Il a finalement décidé d’en parler à un agent du FBI.

« Je pensais qu’il allait se moquer de moi. Mais au lieu de cela, il a levé un sourcil et il m’a dit: ‘Tu sais, cela pourrait valoir le coup de creuser un peu plus ta théorie. Il pourrait bien y avoir quelque chose à en tirer. Des théories bien plus étranges ont résolu des crimes bien plus vieux’. » 

Le fils de Stephen King appelle tous les enquêteurs en herbe à regarder la scène attentivement pour se faire leur propre opinion.

« Depuis sa mort, personne ne s’est avancé pour dire ‘Je l’ai vue. Je l’ai rencontrée quelques semaines avant qu’elle ne soit retrouvée. Je peux vous dire son nom’. Et si nous l’avions tous vue ? Et si elle était devant nous depuis des décennies et que nous ne l’avions juste pas remarquée? »

 

https://www.7sur7.be/

 

Trois chiens meurent après avoir avalé des algues bleu-vert


La cyanobactérie est une algue bleu-vert. Cette algue peut être dangereuse surtout pour les animaux qui s’y baignent, mais aussi pour l’être humain.
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Trois chiens meurent après avoir avalé des algues bleu-vert

 

Selon les témoins, deux de ces chiens ont... (Photo Greg Lovett, archives AP)

 

Selon les témoins, deux de ces chiens ont été pris de convulsions et de vomissements presque immédiatement après être sortis de l’eau le 22 juillet, au parc Carleton de Fredericton.

PHOTO GREG LOVETT, ARCHIVES AP

La Presse Canadienne
Fredericton

 

Les autorités de santé publique au Nouveau-Brunswick ont confirmé que trois chiens sont décédés rapidement après avoir nagé dans la rivière Saint-Jean avaient été tués par un type d’algues bleu-vert.

Selon les témoins, deux de ces chiens ont été pris de convulsions et de vomissements presque immédiatement après être sortis de l’eau le 22 juillet, au parc Carleton de Fredericton. L’autre chien avait perdu la vie deux jours auparavant après d’être baigné au terrain de camping de l’île Hartt, à environ 10 kilomètres du parc Carleton.

Dans un communiqué publié vendredi, les autorités de santé publique de Fredericton ont affirmé que les bêtes avaient ingéré des algues bleu-vert, dont le nom scientifique est «cyanobactéries».

Les autorités ont avisé les citoyens de ne pas laisser leurs animaux nager dans les cours d’eau où il y a une éclosion d’algues bleu-vert et de ne pas entrer dans l’eau s’ils ont des coupures ou des blessures ouvertes.

Les nageurs ont également été prévenus de ne pas avaler d’eau et de prendre une douche après leur baignade.

Les autorités ont toutefois soutenu que la présence d’algues bleu-vert à certains endroits dans la rivière Saint-Jean ne devait pas empêcher la population d’utiliser le cours d’eau à des fins récréatives.

http://www.lapresse.ca/

Mexique: à 12 ans, il entre à l’université pour étudier la physique biomédicale


Ce n’est pas le premier enfant qui passe du primaire à l’université, mais il est toujours étonnant qu’un enfant est plus intelligent que les autres et même que bien des adultes.Cet enfant mexicain semble au moins profiter de sa jeunesse tout parcourra son choix d’étude à l’université en physique biomédicale.
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Mexique: à 12 ans, il entre à l’université pour étudier la physique biomédicale

 

Mexique: à 12 ans, il entre à l'université pour étudier la physique biomédicale

Mexique: à 12 ans, il entre à l’université pour étudier la physique biomédicale © AFP / ALFREDO ESTRELLA

A 12 ans, sa peluche favorite à la main, Carlos Antonio Santamaria va se rendre lundi à l’université de l’Unam pour y entamer des études de physique biomédicale, devenant le plus jeune étudiant à intégrer cette prestigieuse université de Mexico. 

« Mon principal objectif est (…) d’apporter les éléments de base pour que médecins et biologistes puissent résoudre nos problèmes biologiques », explique Carlos devant une forêt de micros et de caméras, lors d’une conférence de presse à l’Unam.

« Si on arrive à fabriquer une cellule qui se maintienne seule, organite par organite, on peut alors soigner toutes les maladies », explique-t-il en arborant un large sourire, qui dévoile des dents de lait récemment tombées.

Cet étudiant qui a de « hautes capacités cognitives », selon l’Unam, débutera lundi une licence de physique biomédicale, mais il n’aime pas qu’on le qualifie de « génie ». 

Il dit qu’il va entrer à l’université avec une « soif d’apprendre ». Mais sa mère, impatiente à ses côtés, voudrait surtout qu’il avale son goûter.

« Je vais aller en classe avec ma peluche », un puma, mascotte du club de football de cette université, indique Carlos à l’AFP.

Même si le football n’est pas sa passion, il est supporter de l’équipe universitaire. Il préfère toutefois les jeux de construction et les jeux vidéos.

Quand il n’est pas plongé dans ses livres d’études, il aime aussi lire des documents de vulgarisation scientifique ou de la littérature classique.

« L’autre jour je lisais Don Quichotte et Cent ans de solitude », raconte-t-il, ses lunettes bleues autour du cou.

Il va rejoindre la trentaine d’étudiants sélectionnés pour ce cursus sur environ 700 postulants.

Pour en arriver là, son parcours n’a pas été de tout repos.

Si la compagnie des adultes lui est agréable, la relation avec les autres enfants « est un peu plus difficile », confie le jeune garçon.

Il a subi une « ambiance hostile » dans les écoles où il est passé avant finalement d’obtenir ses diplômes à l’Institut national d’éducation pour adulte.

« Il a dû passer des examens pour adulte », ce qui n’est pas non plus normal, se plaint son père Fabian.

« Il faudrait des examens pour enfants », estime son père, qui a dû batailler avec l’administration pour qu’il obtienne le droit de passer le baccalauréat.

Carlos aimerait que son université « accueille un groupe d’enfants comme lui, qu’elle fasse passer un test à tous les enfants qui veulent s’y inscrire ».

Le jeune prodige estime que le Mexique est « dans la tempête », principalement du fait « d’un manque d’éducation ».

Il demande au président-élu Andres Manuel Lopez Obrador « de ne pas commettre les erreurs de ces prédécesseurs » et demande aux députés « de penser davantage aux minorités ».

Mexico (AFP) –

http://www.lepoint.fr/