Ces cher­cheurs ont recréé le parfum envoû­tant que portait Cléo­pâtre


Un parfum qui aurait servi a Cléopâtre refait son apparition à notre époque. Grâce à des résidus dans une amphore et des inscriptions sur des textes anciens, des chercheurs ont pu reconstituer la recette du parfum de Cléopâtre

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Ces cher­cheurs ont recréé le parfum envoû­tant que portait Cléo­pâtre


par  Laura Boudoux

La fragrance recréée par deux profes­seurs de l’uni­ver­sité d’Ha­waï, à Mānoa, serait la même que celle que portait Cléo­pâtre. Connue pour le carac­tère enivrant de son parfum, la reine d’Égypte ancienne aurait envoûté Marc Antoine avant même qu’il ne la voie grâce à son essence musquée.

La légende raconte en effet que Cléo­pâtre, à l’oc­ca­sion de sa première visite à Tarse, avait fait enduire les voiles pourpres de son bateau d’un parfum si puis­sant qu’il flot­tait jusqu’au rivage.

Le 30 juillet 2019, l’uni­ver­sité d’Ha­waï annonçait sur son site que les profes­seurs Robert Litt­man et Jay Silver­stein avaient réussi à repro­duire cette fragrance épicée, grâce aux rési­dus retrou­vés dans une amphore, à Thmuis en Basse-Égypte. C’est dans cette ville que des archéo­logues ont retrouvé des fours datant du IIIe siècle avant J.-C., utili­sés notam­ment pour la fabri­ca­tion de parfums. Grâce aux analyses des rési­dus trou­vés dans l’une des jarres, et à la lecture de textes anciens, les deux profes­seurs ont repro­duit de la myrrhe, une résine natu­relle extraite d’arbres.

« Quel plai­sir de sentir un parfum que personne n’avait plus senti depuis 2000 ans, et qui a pu être porté par Cléo­pâtre », s’émeut encore Robert Litt­man. « C’est le Chanel No. 5 de l’Égypte ancienne, le parfum le plus prisé de l’an­cien monde », assure le profes­seur.

L’es­sence de Cléo­pâtre embaume actuel­le­ment le Natio­nal Geogra­phic Museum, à Whashing­ton D.C., à l’oc­ca­sion de expo­si­tion Queens of Egypt, qui a lieu jusqu’au 15 septembre.

Sources : Univer­sity of Hawai’i News

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L’in­ven­teur de la Xbox fait du pain avec une levure vieille de 4500 ans


Sur le site anglais (que j’ai fait traduire par Google traduction) Seamus Blackley à quand même pris des précautions pour s’est assuré que la levure n’était pas contaminée et stérilisée. Il semble que le pain ait un goût plus sucré.
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L’in­ven­teur de la Xbox fait du pain avec une levure vieille de 4500 ans


Crédits : Seamus Black­ley

par  Nicolas Pujos

Comme l’in­diquait l’Evening Stan­dard le 6 août, Seamus Black­ley a réussi à faire cuire du pain avec une levure vieille de plus de 4500 ans.

Aidé d’un égyp­to­logue et d’un micro­bio­lo­giste, l’in­ven­teur de la Xbox a eu l’idée de recueillir de la levure dans de la pote­rie égyp­tienne ancienne. Une fois les échan­tillons préle­vés, il a tenté de repro­duire les tech­niques anciennes utili­sées par les Égyp­tiens pour la cuis­son du pain.

« Ce projet est né de mon amour pour l’égyp­to­lo­gie et la boulan­ge­rie. J’ai réalisé que je pouvais éven­tuel­le­ment recréer le pain que les Égyp­tiens aimaient tant. »

À force de recherche et de patience, le père de la Xbox a utilisé les mêmes ingré­dients que les anciens Égyp­tiens pour la cuis­son du pain.

« L’arôme et la saveur sont incroyables. Je suis ému. C’est vrai­ment diffé­rent de tout ce que j’ai fait avant, ce que tout le monde peut comprendre sans être un geek. C’est incroyable que cela ait fonc­tionné », s’en­thou­siasme Black­ley.

« Le proces­sus est très compliqué car nous devons garder ces précieux échan­tillons non conta­mi­nés. Cela signi­fie beau­coup de stéri­li­sa­tion, de pasteu­ri­sa­tion », indique-t-il.

Après une semaine d’at­tente, la prépa­ra­tion est enfour­née. Le résul­tat sera à la hauteur des attentes. Le pain est aéré et tota­le­ment comes­tible.

Source : Evening Stan­dard

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Les chats en Egypte ancienne ne ressemblaient pas du tout à ce que vous croyez


Les statuettes de chat dans l’Égypte ancienne étaient noires. Pourtant, les Égyptiens affectionnaient les autres couleurs de chats comme compagnons. Alors pourquoi autant de chat-dieux noirs ?
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Les chats en Egypte ancienne ne ressemblaient pas du tout à ce que vous croyez

 

statue chat Egypte

On a beau savoir que les chats étaient vénérés comme des dieux – à juste titre, nous direz-vous – en Egypte Antique, l’apparence physique de ces matous est souvent erronée dans l’imaginaire collectif. En fait, les chats-dieux ne ressemblaient pas à ce qu’on croit !

Une difficulté bien connue des historiens consiste à récupérer des vestiges des époques étudiées. Et même lorsqu’on a la chance de retrouver des traces physiques de telle ou telle civilisation, il est difficile de savoir à quel point ces vestiges représentent réellement les peuples auxquels ils appartenaient. Dans le cas de l’Egypte Antique, un bon nombre de symboles de chats prennent la forme de statuettes en fonte de bronze (un mélange de cuivre et de plomb) qui ont bien survécu au passage du temps, contrairement à des tableaux faits de matériaux moins durables et qui se sont donc plus rares aujourd’hui.

Ainsi, dans l’imaginaire collectif, le chat vénéré par les Egyptiens a presque toujours un poil noir, de la couleur de la fonte de bronze utilisée pour fabriquer les statues. Mais en réalité, les chats domestiques préférés des Egyptiens avaient une toute autre apparence !

Les historiens spécialisés dans l’étude de l’Egypte Antique ont appris que c’est le chat domestique au poil tigré qui avait la préférence des Egyptiens ! Dans de nombreux tableaux, les artistes et artisans de ce peuple ancien ont mis en valeur les prouesses physiques de chats tigrés, avec un poil roux teinté de rayures ou autres marquages noirs. Les chats noirs ont bénéficié d’une visibilité non proportionnelle à leur importance dans la culture de l’Egypte Antique tout simplement à cause de la durabilité de la fonte de bronze. Intéressant, non ?

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Ces archéo­logues ont retrouvé les devoirs de grec d’un écolier de l’Égypte ancienne


Les musées et les vieilles librairies devraient faire un grand ménage plus souvent. Il y a des trésors qui s’y cachent. Un devoir d’école d’un enfant d’entre 8 et 9 ans est courant, mais ce devoir est écrit sur une tablette de cire il y a 1 800 ans dont l’origine viendrait directement de l’Égypte ancienne.
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Ces archéo­logues ont retrouvé les devoirs de grec d’un écolier de l’Égypte ancienne

 

Crédits : PA/British Library

par  Ulyces

Ces devoirs d’école ont été effec­tués par un jeune élève égyp­tien il y a 1 800 ans. Stockée depuis 40 ans, la tablette en cire qui contient notam­ment des exer­cices de grec sera expo­sée pour la première fois au cours d’une expo­si­tion excep­tion­nelle à Londres, fait savoir le Daily Mail.

Les travaux de l’élève égyp­tien feront en effet partie de l’évé­ne­ment Writing: Making Your Mark, orga­nisé à la British Library du 26 avril au 27 août 2019. Une bonne raison de traver­ser la Manche au prin­temps prochain.

La tablette gravée par l’éco­lier, qui devait avoir entre 8 et 9 ans, était conser­vée depuis 40 ans après avoir été retrou­vée en Égypte. 

« Voilà une pièce qui avait été oubliée. Elle n’a pas été montrée au public depuis les années 1970 », explique Roly Keating, le président de la British Library.

L’en­fant utili­sait certai­ne­ment un outil ayant un bout pointu pour graver ses exer­cices, et un bout plat, pour effa­cer ses éven­tuelles erreurs gravées dans la cire de sa tablette.

La phrase écrite sur l’objet, qui fait « la taille d’un iPad mini », signi­fie : « Vous ne devriez accep­ter que les conseils d’un homme sage. »

L’ex­po­si­tion au cours de laquelle les devoirs du petit garçon seront expo­sés montrera plus de 100 arte­facts histo­riques spec­ta­cu­laires, venus des cinq conti­nents. Les visi­teurs pour­ront notam­ment obser­ver des instru­ments de tatouage, mais aussi des carnets de notes ayant appar­tenu à Léonard de Vinci. 

Sources : The Daily Mail

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Les chaussettes à rayures étaient déjà appréciées dans l’Égypte ancienne


Je trouve cela bluffant ! On dirait de vieilles pantoufles tricotées d’enfants, mais ces pantoufles ont quand même 1 700 ans et vienne de l’Égypte ancienne. C’est grâce a de nouvelles technologies qu’on peut voir la couleur est et les rayures de ces chaussettes.
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Les chaussettes à rayures étaient déjà appréciées dans l’Égypte ancienne

 

chaussette rayures Egypte

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Image en fausse couleur de la chaussette réfléchie par infrarouge. Crédits : Dyer et al, PLOS One

par Brice Louvet

Une nouvelle technique d’imagerie non invasive a récemment permis d’analyser une chaussette d’enfant à rayures vieille de 1 700 ans retrouvée en Égypte. Trois colorants naturels et plusieurs modes de tissage auraient été utilisés.

Les détails de l’étude sont rapportés dans Plos One.

Si vous avez des chaussettes à rayures dans vos placards, dites-vous que vous n’êtes pas les seuls. Certains anciens Égyptiens en portaient aussi. Une équipe de paléontologues du British Museum de Londres s’est en effet récemment appuyée sur une nouvelle technique d’imagerie multispectrale pour analyser une petite chaussette portée par un enfant il y a 1 700 ans environ. Celle-ci a été retrouvée à Antinoupolis, une ancienne cité romaine basée en Égypte. Il en ressort que les habitants de la cité ont utilisé plusieurs colorants – garance (rouge), pastel (bleu) et réséda (jaune) – pour colorer la chaussette. Plusieurs modes de tissage – doubles et séquentiels – ainsi que des fibres torsadées ont ensuite permis de faire les rayures.

« Il était intéressant de constater que les différentes rayures colorées trouvées sur la chaussette de l’enfant avaient été créées à l’aide d’une combinaison de trois colorants naturels », explique Joanne Dyer, du département de recherche scientifique du musée et principale auteure de l’étude.

Une découverte rendue possible grâce à une toute nouvelle technique d’imagerie non invasive.

« Le procédé d’imagerie est un moyen beaucoup moins cher, moins fastidieux et moins destructif d’étudier les textiles anciens, poursuit-elle. Auparavant, vous deviez prendre un petit morceau de matériau provenant de différentes zones. Et cette chaussette date de 300 après Jésus-Christ. C’est minuscule, fragile et il aurait fallu détruire physiquement une partie de cet objet ».

Trois colorants naturels auraient ici été utilisés comme base pour produire six ou sept couleurs différentes, travaillées ensuite pour former plusieurs rayures. L’analyse de ce textile – et d’autres – par imagerie multispectrale permettra d’en apprendre davantage sur l’évolution du textile à cette époque.

« L’Antiquité tardive est une très longue période, de 200 à 800 apr. J.-C., poursuit la chercheuse. Pendant cette période en Égypte, il se passe beaucoup de choses. Il y a la conquête arabe de l’Égypte, les Romains quittent l’Égypte. Ces événements affectent l’économie, le commerce, l’accès aux matériaux, ce qui se reflète dans la manière dont les gens fabriquaient et portaient ces objets ».

Rappelons que bien que le principe de la “chaussette” existe depuis le paléolithique, les anciens Égyptiens seraient de leur côté à l’origine des premières chaussettes en laine tricotée. Elles présentaient notamment un espace réservé pour le gros orteil. Ces chaussettes étaient ensuite portées avec des sandales.

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Le Saviez-Vous ► En 1974, le pharaon Ramsès II a reçu un passeport pour voyager à Paris


La momie Ramsès II a un parcours impressionnant même après sa mort. Il devait voyager en France pour passer des examens et découvrir plus sur sa santé et son physique. Les Égyptiens n’ont pas de risques, ils ont fait un passeport en bonne et du forme pour être sûr que la momie revienne au bercail.
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En 1974, le pharaon Ramsès II a reçu un passeport pour voyager à Paris

 

par  Laura Boudoux

 

L’un des pharaons les plus puissants de l’Égypte ancienne a reçu un passeport officiel lui permettant de se rendre en France, 3 000 ans après sa mort.

En 1974, les égyptologues avaient constaté que la momie de Ramsès II se détériorait de manière précoce et ils décidèrent donc de l’envoyer à Paris pour une inspection plus poussée. La loi égyptienne voulait alors que les restes humains soient en règles et possèdent donc leurs propres papiers avant de voyager internationalement. Une manière pour le pays d’assurer à la dépouille une protection légale, afin de garantir son retour en Égypte. À l’époque, de nombreux objets et momies avaient en effet été pillés ou volés sans que les musées européens ne respectent les revendications de propriété égyptiennes.

Un passeport fut donc délivré à Ramsès II, précisant notamment sa date de naissance, 1303 avant J.-C., et sa profession : « Roi (décédé) ». La momie du pharaon arriva finalement à l’aéroport du Bourget en septembre 1976, où un défilé militaire fut organisé en hommage à cette collaboration exceptionnelle entre l’Égypte et la France, comme le racontait cette année-là le New York Times. Reçu avec les mêmes honneurs qu’un chef d’État, Ramsès II fut ensuite emporté au Musée de l’Homme de Paris, où pendant huit mois, une cinquantaine de spécialistes étudièrent ses tissus et son sarcophage.

Les analyses montrèrent alors des blessures liées à des combats, de l’arthrite, et même un abcès dentaire. Les chercheurs estimèrent également que le pharaon, décédé entre 80 et 85 ans, mesurait 1,73 m et était roux. Il apparut enfin aux scientifiques que le roi d’Égypte souffrait de spondylarthrite ankylosante, une inflammation des articulations de la colonne vertébrale, qui le contraignait à marcher le dos courbé pendant les dernières années de sa vie. Une fois traitée et restaurée, la momie de Ramsès II fut bel et bien renvoyée en Égypte, où elle est depuis exposée, au Musée Égyptien du Caire.

Source : The New York Times

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Les scientifiques pensaient que c’était un oiseau momifié, c’était en fait un jeune garçon


Une momie datant 2 100 ans, que l’on croyait être, la momification d’un faucon était en réalité un garçon mort-né. Faut dire que la forme de la momie pouvait porter à confusion, mais grâce à la technologie, il était clair que l’enfant avait plusieurs malformations.
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Les scientifiques pensaient que c’était un oiseau momifié, c’était en fait un jeune garçon

 

Des tomodensitométries ont permis de déterminer qu’une «momie de faucon» au Maidstone Museum UK est en fait un homme mort-né présentant de graves anomalies congénitales, notamment un crâne malformé et des vertèbres. Andrew Nelson, expert en bioarchéologie et en momie, de l’Université Western, Canada, a dirigé l’analyse sans précédent d’une équipe internationale. Crédits : Maidstone Museum UK / Nikon Metrology UK

par Brice Louvet

 

Des restes momifiés vieux de 2 100 ans que l’on pensait correspondre à un faucon appartiennent en fait à un jeune garçon mort-né qui souffrait d’anencéphalie, une maladie rare dans laquelle une partie du cerveau et du crâne ne se développe pas.

Longtemps considérée comme celle d’un faucon, une petite momie égyptienne de 24 centimètres de long,  est en réalité un rare exemple de fœtus dont le crâne était gravement déformé, selon un examen mené par l’expert Andrew Nelson de l’Université Western Ontario au Canada. Des scanners de tomodensitométrie détaillés nous révèlent alors une tragédie familiale survenue il y a deux millénaires : un jeune garçon mort-né entre 23 et 28 semaines de grossesse d’une anencéphalie.

« La partie supérieure de son crâne n’est pas formée », explique le chercheur dans un communiqué. « Les arcs des vertèbres de sa colonne vertébrale ne sont également pas fermés, et ses oreilles sont à l’arrière de sa tête ».

Crédits : Maidstone Museum

Son identification erronée au Maidstone Museum au Royaume-Uni a été révélée en 2016 lorsque le musée a décidé de scanner plusieurs momies d’animaux. C’est alors que la petite momie surprit les experts, qui l’ont ensuite identifiée comme étant non pas un faucon, mais un fœtus humain. Des analyses en haute résolution ont ensuite permis d’identifier les orteils et les doigts, bien formés, mais un crâne qui avait subi d’importantes malformations. Également, il n’y a pas d’os pour façonner le dessus et les côtés du crâne, où le cerveau se développerait normalement.

« Chez cet individu, cette partie de la voûte ne s’est jamais formée, il n’y avait probablement pas de vrai cerveau », poursuit le chercheur.

Cela en fait l’une des deux momies anencéphales connues (l’autre a été répertoriée en 1826), et de loin la momie fœtale la plus étudiée de l’Histoire. Rappelons que la momification était une pratique courante dans l’Égypte ancienne – un processus soigneux et fastidieux pour protéger le corps et assurer un passage sûr vers l’au-delà.

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Le mystère de la «momie hurlante» pourrait bien être résolu


La momie qui hurle, serait d’après l’ADN le prince Pentaour qui aurait été condamné à mort par la pendaison pour avoir joué un rôle pour son père Ramsès III. Il n’a pas été momifié selon le rituel, mais assécher dans du bicarbonate de soude et recouvert d’une peau de mouton ce qui était signe de mal à l’époque
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Le mystère de la «momie hurlante» pourrait bien être résolu

 

Qui était-il et pourquoi criait-il?

Un mystère de quelque 3000 ans pourrait bien être résolu.

Alors que plusieurs momies égyptiennes ont un regard serein, une momie a déconcerté les scientifiques en raison de son expression de douleur dans le visage.

«L’horrible momie de l’homme inconnu E, aussi connue sous le nom de « momie hurlante », a longtemps été un casse-tête pour les savants», a expliqué l’égyptologue et ancien ministre des Antiquités Zahi Hawass à Al-Ahram Weekly.

Les spécialistes croient maintenant savoir finalement pourquoi la momie a l’air si angoissée: il y a bel et bien une chance que l’homme était, en fait, en train de crier au moment de sa mort.

M. Hawass indique que des tests d’ADN ont confirmé une théorie selon laquelle la momie serait vraisemblablement le prince Pentaour. Il avait été condamné à mort et probablement pendu pour son rôle dans l’assassinat de son père Ramsès III, qui régnait au 12e siècle avant Jésus-Christ.

La momie hurlante était inhabituelle davantage que pour son air d’agonie.

«Nous avons trouvé cette momie couverte de peau de mouton», avait indiqué M. Hawass au National Geographic en 2008. «Dans l’esprit de l’égyptien ancien… le couvrir de peau de mouton signifiait qu’il n’était pas propre, qu’il avait fait quelque chose [de mal] dans sa vie.»

La momie n’avait d’ailleurs aucun marqueur indiquant la présence de la tombe, qui selon la coutume de l’équipe, priverait l’homme d’un rôle dans l’après-vie. Ses mains et ses pieds étaient attachés et il n’avait pas obtenu un processus de momification traditionnel.

«Il n’a même pas été momifié, mais simplement laissé à sécher dans le bicarbonate de soude et on lui a versé de la résine dans sa bouche», a rapporté le Al-Ahram Weekly.

La momie a toutefois été placée avec les autres membres de la famille royale.

«Deux forces agissaient sur cette momie: une pour s’en débarrasser et l’autre pour essayer de la préserver», a révélé au Sun Bob Brier, un archéologue de la Long Island University qui a examiné le corps. «Pour une quelconque raison, il a eu un essai pour s’assurer qu’il n’ait pas une après-vie, et dans une autre tentative, quelqu’un se souciait de lui et a essayé de renverser cela.»

La momie a été récemment exposée au Musée égyptien du Caire. Au moins 20 000 visiteurs ont pu observer la momie hurlante pendant un peu plus d’une semaine, amenant le musée à allonger la période d’exposition, selon l’Egypt Independent.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Égypte: découverte de 27 statues fragmentées de la déesse Sekhmet


27 statues d’une déesse qui était d’après la légende redoutable de l’Égypte ancienne En toute 287 statues de Sekhmet ont été retrouvées depuis le début des fouilles en 1998.. C’est beaucoup pour un seule personnage
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Égypte: découverte de 27 statues fragmentées de la déesse Sekhmet

 

 

Certaines statues trouvées représentent la déesse Sekhmet et... (Photo Thinkstock)

Certaines statues trouvées représentent la déesse Sekhmet et sont sculptées dans le granite noir. Elles mesurent parfois jusqu’à deux mètres.

PHOTO THINKSTOCK

 

Agence France-Presse
Le Caire

Une collection de 27 statues fragmentées de la déesse égyptienne à tête de lionne Sekhmet a été découverte près des colosses de Memnon à Louxor, a annoncé dimanche le ministère des Antiquités.

Cette découverte a eu lieu durant une fouille effectuée par une mission archéologique égypto-européenne, dans le cadre du projet de conservation du temple du roi Amenhotep III, l’un des plus importants pharaons de l’Egypte ancienne.

Les fouilles ont débuté le 7 novembre et duré jusqu’à la fin du mois, a indiqué à l’AFP Hourig Sourouzian, qui dirige la mission.

Selon Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités, certaines statues représentent la déesse Sekhmet «assise sur le trône, tenant le symbole de la vie dans sa main gauche, ou debout et tenant le sceptre de papyrus devant sa poitrine», a indiqué le communiqué du ministère.

«L’état de conservation des statues est variable», a précisé M. Sourouzian. Certaines, trouvées dans les couches supérieures de la terre, sont en bon état.

Ces statues sont sculptées dans le granite noir et mesurent parfois jusqu’à deux mètres, selon Mostafa Waziri.

Déesse lionne personnifiant la chaleur destructrice du soleil, Sekhmet était redoutée par ses ennemis pour sa puissance dévastatrice.

La mission dirigée par Hourig Sourouzian a découvert à ce jour 287 statues de Sekhmet depuis le début des fouilles en 1998.

Louxor, ville d’un demi-million d’habitants sur les rives du Nil en Haute-Egypte, abrite les restes archéologique de l’antique capitale égyptienne de Thèbes.

http://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► Des enfants auraient-ils été utilisés pour la construction de la ville du pharaon Akhenaton ?


On croit que des enfants et des adolescents travaillaient pour pharaon Akhenaton qui était l’époux de Néfertiti. Ils ont trouvé dans une fosse des squelettes qui avaient des blessures physiques ou des troubles dégénératifs chez ces enfants. On ne sait pas encore qui était ces enfants et ces adolescents, des Égyptiens, des prisonniers ? Cependant, ils ont été inhumés dans des fosses sans cérémonies
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Des enfants auraient-ils été utilisés pour la construction de la ville du pharaon Akhenaton ?


Photo:
Mary Shepperson

Avec Ramsès II et Toutankhamon, son fils, le pharaon Akhénaton est incontestablement un des plus connus de l’histoire de l’Égypte ancienne. Surnommé « l’hérétique » dans la littérature grand public, il a en effet délaissé les cultes traditionnels pour se consacrer uniquement au disque solaire, Aton. De nouvelles études de squelettes d’un cimetière situé près de son ancienne capitale, Tel el-Amarna, laissent croire que des enfants aient pu y être utilisés comme force de travail….

Akhénaton et sa nouvelle capitale:


(
Source)

De son vrai nom Aménophis IV, celui qui se renomma Akhénaton (celui qui est agréable à Aton) en l’honneur d’un dieu égyptien associé au disque solaire, a eu un règne assez distinctif de ses prédécesseurs. Il est le descendant de la grande lignée des Thoutmosides, de grands pharaons bâtisseurs et guerriers du Nouvel Empire, à l’origine entre autres des tombeaux de la Vallée des Rois. 


Avec son épouse Néfertiti et leurs enfants sous les rayons bienfaiteurs d’Aton
(
Source)

Il régna de 1352 à 1336 av. J-C. environ et décida avec sa famille, plus particulièrement son épouse royale la célèbre Néfertiti, de délaisser les cultes polythéistes traditionnels de l’Égypte pour se dédier uniquement à ce dieu marginal du Panthéon égyptien qu’était Aton. C’est dans cette optique qu’il prit la décision de faire construire une nouvelle capitale, qui était jusqu’à présent Thèbes, en plein désert pour être exposée aux rayons du soleil. Il la nomma à l’origine Akétaton (l’horizon d’Aton), mais nous la connaissons mieux aujourd’hui sous son appellation arabe de Tel el-Amarna.


Vestiges d’une maison
(
Source)

Rasée après le règne controversé d’Akhénaton, la ville d’Amarna n’aura existé qu’environ 30 ans avant d’être volontairement oubliée des autorités et de la population égyptienne, qui elle n’a jamais suivi l’angle exclusif du culte d’Aton. Sa destruction explique que nous possédions peu de vestiges et d’artéfacts pour en comprendre l’histoire et connaître la réalité de la fin du règne de ce pharaon.

Une étude de cimetière importante:


Fouilles sur le site
Photo:
Mary Shepperson

Le site d’Amarna est présentement fouillé par des archéologues par le biais d’un projet qui s’appelle Amarna project et c’est dans le cadre de cette mission archéologique que l’archéologue Mary Shepperson et son équipe ont commencé à fouiller les cimetières des habitants de l’ancienne cité d’Akhénaton.


Photo:
Mary Shepperson

Dans un article paru cette semaine dans The Guardian, elle détaille le résultat de ces fouilles qui ont permis de réaliser, par l’étude des nombreux ossements du cimetière étudié, que plusieurs squelettes étaient ceux d’enfants et d’adolescents et que ces tombes étaient d’une très grande simplicité en comparaison avec celles de l’élite et même trop simples pour des Égyptiens du Nouvel Empire qui croyaient en la vie éternelle. Les analyses subséquentes ont démontré qu’une majorité des 105 squelettes étudiés présentaient des blessures physiques ou des troubles dégénératifs rares pour des enfants/adolescents. 


Photo:
Mary Shepperson

Les hypothèses avancées présentement sont que ces enfants et adolescents, parfois enterrés à plusieurs dans une même fosse, aient été une force de travail pour la construction d’Amarna, peu considérés et donc simplement inhumés dans des fosses après décès, sans plus de cérémonies. Qui étaient-ils et surtout… d’où venaient-ils? Étaient-ils des Égyptiens ou des prisonniers?

Il faut maintenant attendre les analyses d’ADN pour éclaircir ce nouveau mystère lié à Akhénaton!

Spécialisteen histoire ancienne, Evelyne Ferron

http://www.historiatv.com